Tahiti Infos

Entretien sur la RDO du 18 au 21 février  11/02/2019

Deux voies de la route de déviation ouest (RDO) seront fermées de part et d’autre du terre-plein central à compter de 20 heures jusqu’à 2 heures du matin, du lundi 18 au jeudi 21 février, afin de permettre au Service des Parcs et Jardins et de la Propreté d’entretenir les plantations du terre-plein central.

Il est recommandé aux automobilistes la plus grande prudence et le respect des consignes de sécurité aux abords du chantier.

Le tunnel Bounty fermé ce mercredi à partir de 20 heures  06/02/2019

Le ministre de l’Equipement et des transports terrestres, René Temeharo, informe les usagers de la route que des travaux de remise en place de la potence et des barres de limitation de hauteur sont prévus du mercredi 6 février à 20 h au jeudi 7 février à 4 h du matin à Papeete, sur la route du front de mer, aux deux entrées du tunnel Bounty.
 
Les deux voies seront fermées à la circulation avec une déviation vers les giratoires situés sur ces deux  tunnels.
 
Une attention toute particulière sera requise de la part des automobilistes et usagers pour suivre les indications de circulation qui seront imposées par la signalisation provisoire aux abords de ces chantiers.

Te mau fa’aotira’a a te ‘Āpo’ora’a a te mau fa’aterehau - Mahana toru 6 nō Fepuare 2019  06/02/2019

Tarena ‘ohipa a te SAGE e te vauvaraa i te mau tarena faanahoraa e te faahoturaa e vai maoro a Porinetia
 
I te 24 nô atopa i ma’iri ua ‘ite-au te Apooraahau i te avei’a e haamau hia nô te faanahoraa ‘amui i te mau taamotu o te tupu i te 26 nô mâti i te hora 9 i te fare tôro’a o te Peretiteni (ni’a mata’i), hora 1 e te ‘âfa (Tuhaa pae), mahana maha hora 9 fare oire a Vaitape Bora Bora nô (Raromata’i) mahana mâa 30 nô mâti hora 8 fare oire no Atuona Hiva’oa nô (Mâtuita).
 
 
Huihuiraa taa’ê nô te tapapa i te ‘aifaito o te ‘afata pâruru ma’i a te feiâ rave ‘ohipa
 
No te 31 nô tenuare nei ua pia hia i roto i te ve’a a te Hau te ture fenua no te haamau i te huihuiraa taa’ê nô te ‘otamu i te ‘apoo o te ‘afata pâruru ma’i a te feiâ rave ‘ohipa.
Teie huihuiraa taa’ê nô ni’a noa ia i te mau fatu ‘ohipa, e titau hia te reira huihui mai te ‘omuaraa matahiti e tae roa i tôna ‘aifaitoraa o ia ho’i e 4 matahiti.
Nâ te mau fatu taiete noa e amo i teie tuto i ni’a i te faito 0,7% o te aroaro 5 mirioni toata, o te faaotiraa ia a te ‘apooraa faatere. Te ‘apoo o te ‘afata pâruru e 4,818 miria, te tuhaa a te fenua e 8,469 miria 57%.
 
E 6,349 miria (43%) ia te toe no te ‘oroi i te ‘apoo. Ia au i te numeraraa e ô mai 1,664 miria i te matahiti nâ roto i teie huihuiraa taa’ê.
 
 
Taui te rave’a tauturu i te vahine hapû
 
Na te ture fenua i faarava’i hia i te 6 nô atete 2018 e haapâpû ra i te horo’a raa tauturu nâ te vahine hapû e te mâmâ fanau e o tei tapura hia i roto i te pâruru totiare a Porinetia, te fâ nô teie faaotiraa nô te ‘ite raa e nô te ‘âpee raa i te fifi e te hâmani ‘ino i te vahine i roto i te pu’e tau hapû raa, mâ te farerei tino roa ‘i a râtou e nô te tai’o i te rahiraa mâmâ ‘âpî, e nô te haapâpû raa ho’i i te ‘afata tauturu o te horo’a hia i te pitiraa o te ‘ava’e i muri mai i te fanau raa.
 
E ‘oomo hia e piti ‘api ‘âpî i roto i te mau puta tamarii.
  • Hô’ê ‘api nô te mau hi’opo’araa hou te fanau. Ua faanaho hia te hô’ê tauturu taa’ê nô huti ia fârerei ihoa te mau vahine hapû i te taote.
  • Hô’ê ‘api nô te mau hi’opo’araa faahepo hia e ‘i a rave hia i roto i te area 10 hepetoma i muri mai i te fanau raa e nâ te reira  e nehenehe ai te mâmâ fanau e fâna’o i te moni tauturu.
  • Te moni tauturu i faataa hia nô te mâmâ hapû e 5 000 toata ia au i te ture fenua nô 6 nô atete 2018.
E 4 000 vahine e hapû nei i te matahiti, te tarifa i tapura hia nô teie ‘afata e 20 mirioni.
 
 
Nominoraa i te pû numera a te Hau
 
Ua hope te pu’etau faa-au a Fabien Breuilh i te pû numera a te Hau ISPF. E mono hia  ‘o ia e philippe Liou nô te hô’ê tau poto. O Nicolas Prud’homme te faatere ‘âpî o te haamata mai i te 2 nô mê nei. E taata tei nô roto mai i te pû a Farani rahi no te numera e te ‘imiraa faufaa (INSEE).

Compte rendu du Conseil des ministres du 6 février 2019  06/02/2019

Calendrier d’intervention du SAGE et présentation des plans d’aménagement et de développement durable du territoire et des archipels

Le Conseil des ministres a pris acte le 24 octobre dernier des éléments d'information relatifs à la réalisation du Schéma d'Aménagement Général de la Polynésie française, et des premiers principes contenus dans les plans d'aménagement et de développement durable du territoire et des archipels (PADD).
Les grandes orientations du scénario de référence retenu par le comité de pilotage doivent aujourd'hui faire l'objet d'une présentation élargie à l'ensemble des acteurs des archipels.
Le calendrier de présentation des domaines d'aménagement et de développement de chaque archipel se déroulera ainsi comme suit : lundi 25 mars à 9h à la Présidence (pour les Tuamotu-Gambier), mardi 26 mars à 9h la Présidence (îles du Vent), mardi 26 mars à 13h30 à la Présidence (Australes), jeudi 28 mars 2019 à 9h à la mairie de Vaitape, à Bora Bora (pour les îles Sous-le-Vent), et samedi 30 mars 2019 à 8h à la mairie de Atuona, sur l’île de Hiva Oa (pour les Marquises).
 
 
Cotisation exceptionnelle pour contribuer à l’équilibre de l’assurance maladie du régime des salariés
 
La loi du Pays portant création d’une cotisation exceptionnelle pour contribuer à l’équilibre de l’assurance maladie du régime des salariés a été promulguée et publiée au Journal officiel du 31 janvier 2019. L’objectif poursuivi par cette loi du Pays est de favoriser la mise en œuvre des conditionnalités préalables de la création d’une branche unique du risque maladie, notamment, l’assainissement financier préalable de la branche « Assurance maladie » du régime des salariés, et le rétablissement de sa viabilité financière.
Le produit de la cotisation exceptionnelle à la charge exclusive des employeurs, est ainsi imputé sur le déficit cumulé de la branche Assurance Maladie constaté au 31 décembre 2018, jusqu’à apurement total, et ce, dans un horizon de mise en œuvre limité à quatre années. A cette date, l’atterrissage budgétaire de la branche Assurance Maladie laisse apparaître un déficit global de 4,818 milliards Fcfp, la part prise en charge par le Pays dans le cadre du FADES étant évaluée à près de 8,469 milliards Fcfp (57%).
Le déficit restant à apurer s’établit donc par différence à 6,349 milliards Fcfp (43%), montant qui sera définitivement arrêté lors de la reddition des comptes 2018 du régime. Le taux de cotisation exceptionnelle est fixé à 0,75% au plafond de 5 millions Fcfp, conformément au souhait des administrateurs. La recette de cotisation attendue est alors estimée à près de 1,664 milliard Fcfp en année pleine.
 
 
Modification des conditions d’attribution des allocations prénatales et de maternité
 
La loi du Pays du 6 août 2018 portant modification des conditions d’attribution des allocations prénatales et de maternité aux ressortissantes des régimes de protection sociale polynésien a pour principaux objectifs de favoriser la détection et le suivi des situations de détresse et de violence dans le cadre de la maternité, en prévoyant un entretien prénatal précoce pour les futures mères et de maîtriser du nombre de nouvelle grossesse après « retour de couche », en conditionnant le versement de l’allocation post-natale à la visite du 2ème mois après l'accouchement.
Matériellement, cette réforme se concrétise par l’ajout de deux « feuillets » supplémentaires (dits « volets ») annexés aux six composant actuellement le carnet de suivi de grossesse et de maternité délivré par l’organisme de gestion.
Ainsi, il est proposé via trois premiers arrêtés, d’ajouter dans les carnets de grossesse de tous les régimes :
  • un feuillet correspondant à l’entretien prénatal précoce. Cet entretien devra intervenir entre le premier examen prénatal et le huitième mois de grossesse. Il pourra être pratiqué par un médecin ou une sage-femme et, dans ce dernier cas, au titre d’une séance de préparation à la naissance et à la parentalité. Une allocation spécifique est prévue pour inciter les femmes à se rendre à cet entretien.
  • un feuillet correspondant à la consultation médicale post natale obligatoire. Cette consultation devra se faire dans les 10 semaines suivant l’accouchement. Elle conditionne le versement d’un quart des allocations de maternité.
  • Enfin, un dernier arrêté vient fixer le montant de l’allocation prénatale versée aux ressortissantes suite à l’entretien prénatal précoce, ainsi que le prévoit la loi du Pays du 6 août 2018, à 5000 Fcfp.
Le nombre annuel de femmes enceintes étant estimé à 4 000, le coût de cette mesure pour l’ensemble des régimes de prestations familiales est évalué à 20 millions Fcfp.
 

Nomination à la direction de l’ISPF

Les fonctions de Fabien Breuilh en tant que directeur de l’Institut de la statistique de Polynésie française prendront fin le 31 mars 2019. Philippe Liou assurera l’intérim du lundi 1er avril au mercredi 1er mai 2019. Son successeur, Nicolas Prud’homme, attaché statisticien principal de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), est nommé directeur de l’ISPF à compter du 2 mai 2019. 

Compte rendu du Conseil des ministres du 30 janvier 2019  30/01/2019

Création d’une antenne de la circonscription des îles Australes à Rurutu
 
En dépit de sa population nombreuse au regard de l’archipel des Australes, l’île de Rurutu ne dispose pas actuellement d’une représentation la plus complète possible des services du Pays. Les habitants de l’île sont donc obligés pour leurs démarches administratives de transmettre leurs demandes par courrier à la circonscription basée à Tubuai, de passer par les services de la commune ou même de se déplacer à Papeete, ce qui conduit à un allongement des délais de traitement de leurs dossiers et à des coûts supplémentaires importants.
 
Par ailleurs, l’île de Rurutu est riche de traditions et de savoir faire spécifiques. Dans cette optique, l’antenne de Rurutu aura également pour mission d’impulser, en étroite collaboration avec la population, le service de la culture et du patrimoine et le service du tourisme, une politique de valorisation de ce patrimoine culturel et de développer l’image d’un tourisme authentique, reflet de Rurutu et de l’archipel des Australes en général.
 
Dès lors, la mise en place d’une antenne de la circonscription des îles Australes sur l’île de Rurutu vise d’une part, au rapprochement nécessaire et souhaité de l’administration et de ceux qu’elle doit servir, et d’autre part, à une meilleure politique de développement des richesses culturelles de l’île.
 
 
Le Conseil des ministres valide le financement à parité avec l’Etat de cinq nouveaux projets d’envergure
 
Dans le cadre du Contrat de Projet Etat – Polynésie française 2015-2020 relatif au financement de projets relevant des compétences du Pays, le Conseil des ministres a validé le premier avenant à ce contrat qui acte le financement par l’Etat d’une seconde tranche de projets à hauteur de 1,8 milliard Fcfp.
 
Pour rappel, la première tranche de ce dispositif avait officialisé le financement par l’Etat de 6 projets à hauteur de 1,8 milliard Fcfp également. Ainsi, le Contrat de projet Etat-Pays aura permis le financement, à parité entre l’Etat et la Polynésie française, de 11 projets d’importance pour la Polynésie française, pour un total de 5,7 milliards  Fcfp d’investissements (6,3 milliards Fcfp en TTC).

Ce projet d’avenant doit désormais être soumis à l’approbation de l’Assemblée de la Polynésie française.
 
 
Nouveaux partenariat Etat-Pays : pour accompagner et soutenir les projets locaux de développement économique
 
Le gouvernement souhaite participer à un nouvel outil partenarial associant l’Etat et le Pays : le Programme « Investissements d’Avenir » régionalisé (PIA-R). Cet outil permettra, via la mise à disposition par l’Etat d’enveloppes pour un montant total de 256 millions Fcfp, de financer à parité avec le Pays de projets locaux de développement économique.
 
Toute entreprise locale pourra, sous certaines conditions, présenter un projet à un Comité composé de représentants de l’Etat et du Pays, qui pourra alors décider de lui attribuer une aide à la hauteur du projet déposé.
 
Afin de faciliter la relation entre les entreprises locales et le gestionnaire métropolitain des fonds, le gouvernement a demandé à la Sofidep de participer au dispositif afin de servir de relais local pour les entreprises qui souhaiteraient présenter un projet. Ces projets de conventions doivent désormais être soumis à l’approbation de l’Assemblée de la Polynésie française.
 
 
Commande publique : amélioration de la lisibilité et de la transparence
 
Au titre du plan stratégique de réforme du système de gestion des finances publiques de la Polynésie française (RGFP), le gouvernement a défini un premier plan d’actions. Outre la mise en place d’un nouveau Code des marchés publics, le gouvernement a souhaité améliorer la lisibilité et la transparence dans le domaine de la commande publique.
 
C’est ainsi que le Conseil des ministres a validé :
 
- La publication d’une liste annuelle prévisionnelle des marchés publics. Cette liste, bien qu’à caractère informatif, permettra aux entreprises du secteur de mieux anticiper les commandes publiques et donc y répondre plus efficacement. En augmentant la visibilité à moyen-terme des entreprises, le gouvernement entend ainsi faciliter les embauches.
 
- La publication d’une liste annuelle des marchés passés : le gouvernement mettra à disposition de tous la liste de tous les marchés publics (au-delà de 35 millions Fcfp) passés au cours de l’année écoulée. C’est ainsi que la liste pour l’année 2018 fait apparaître l’attribution de 87 marchés pour environ 6,5 milliards Fcfp de commande publique injectée dans l’économie.
Ces listes seront publiées au Journal officiel de la Polynésie française et diffusées sur Lexpol.
 
 
Adoption des comptes prévisionnels 2019 de la Chambre de commerce, d’industrie, des services et des métiers (CCISM)
 
Suite à l’assemblée générale de la CCISM, qui s’est tenue le 26 novembre dernier, le Conseil des ministres a adopté les comptes prévisionnels de l’établissement pour l’année 2019, présentés en équilibre, à hauteur de 800 534 782 Fcfp tant en recettes qu’en dépenses.
 
Pour l’année 2019, le budget d’investissement prévisionnel de la chambre s’établit à 95 millions Fcfp. Ce budget permettra essentiellement le financement de travaux d’aménagement, notamment la reconfiguration du hall d’entrée de la CCISM, avec la création d’un espace d’accueil et d’espaces de co-working, et l’achat de logiciels et de matériel informatique. 
 
 
Nomination du commissaire-priseur en résidence sur l’île de Tahiti
 
Le commissaire-priseur, Serge Leontieff, ayant atteint la limite d’âge pour l’exercice de ses fonctions, l’office dont il était titulaire, avait été déclaré vacant un appel à candidature avait été lancé aux fins de son remplacement par le gouvernement.
 
La procédure de sélection étant arrivée à son terme, le Conseil des ministres a décidé de nommer Laura, Vaea Chevallier en qualité de commissaire-priseur en résidence sur l’île de Tahiti. Afin d’assurer la continuité des fonctions, Serge Leontieff est autorisé à exercer les fonctions de commissaire-priseur jusqu’au jour de la prestation de serment de son successeur.
 
 
40ème anniversaire de l’Office Polynésien de l’Habitat
 
Le ministre du Logement a présenté, en Conseil des ministres, le lancement des événements qui vont avoir lieu durant l’année 2019 pour le 40e anniversaire de l’Office Polynésien de l’Habitat (OPH). En février 2019, l’Office Polynésien de l’Habitat va en effet fêter ses quatre décennies consacrées à bâtir des foyers à destination des plus modestes ne pouvant pas se loger décemment sur le marché privé.
 
Pour marquer cette 40e année à œuvrer dans la construction sociale, l’établissement va déployer, tout au long de 2019, plusieurs événements associant les agents, les associations et les locataires des résidences OPH : l’ouverture prochaine de l’agence OPH de Papeete, la commémoration officielle des 40 ans de l’Office, pour rappeler le travail accompli depuis 1979 et évoquer la Stratégie et programmation de la politique publique de l'habitat, le lancement de deux concours, l’un sur l’embellissement des quartiers OPH et l’autre sur la vie des quartiers OPH et un Forum professionnel destiné aux partenaires de l’OPH, consacré aux problématiques du logement social en Polynésie française.
 
D’autres événements sont prévus durant cette année au bénéfice des locataires et au sein desquels l’ensemble du personnel de l’OPH participera activement (championnat de sport par exemple dans certains lotissements). Le dépassement de soi, la motivation, l’écoute, la collaboration, l’esprit de challenge sont autant de qualités qui seront exprimées par l’ensemble des acteurs de ces événements tout au long de cette année.
 
 
Arrêté d’application de la loi du Pays instituant une aide pour l’acquisition de matériels de radiocommunication sur les navires de pêche
 
En date du 14 décembre 2017, l’assemblée de la Polynésie française a adopté une délibération relative aux radiocommunications à bord des navires de jauge égale ou inférieure à 160 tonneaux à l’exception des navires destinés au transport à passagers. Cette réglementation prévoit que ces navires doivent être équipés d’installations de radiocommunication afin notamment de garantir la sécurité des personnes embarquées à bord et de prévenir des risques de pollution éventuels. L’entrée en vigueur de ces obligations a été reportée au 1er janvier 2020 pour permettre aux professionnels de s’équiper.
Pour inciter les pêcheurs titulaires d’une licence de pêche professionnelle à assurer leurs sécurité en mer en s’équipant de matériels de radiocommunication devenus obligatoires, le Pays a décidé de mettre en place un dispositif d’aide pour l’acquisition du matériel idoine. Tel est l’objet de la loi du Pays du 17 janvier dernier. Cette loi prévoit que le taux d’aide est de 50 % de la dépense concernée, avec un plafond de 1 million Fcfp par navire. Le taux d’aide est calculé en montant HT et comprend le coût de la main d’œuvre pour l’installation des équipements.
Les bénéficiaires de l’aide accordée sont les personnes physiques ou morales installées en Polynésie française (domicile ou siège social), titulaires d’une licence de pêche professionnelle délivrée par la Polynésie française en cours de validité et exploitant un navire de pêche existant. Un navire existant est un navire ayant déjà navigué ou un navire sorti des chantiers navals et ayant fait l’objet d’une approbation par les services techniques concernés avant le 1er avril 2018, date d’entrée en vigueur de la délibération de l’Assemblée du 14 décembre 2017.
Les matériels concernés sont les suivants :
  • Pour les navires de pêche armés en 1ère catégorie ou en 2ème catégorie  :
  • la station de navire Inmarsat C avec récepteur AGA ;
  • Pour les navires de pêche armés en 1ère catégorie, 2ème catégorie, 3ème catégorie, ou 4ème catégorie :
  • la radiobalise de pont par satellite COSPAS-SARSAT (RLS) fonctionnant dans la bande des 406 MHz ;
  • le largueur pour les radiobalises de pont (RLS) lorsque celui-ci a 1 an ou plus à la date de promulgation de la loi du pays n° 2019-1 du 17 janvier 2019 ;
  • la pile au lithium équipant les radiobalises de pont (RLS), dès lors que celle-ci a plus de 3 ans à la date de promulgation de la loi du pays n° 2019-1 du 17 janvier 2019.
Conditions pour obtenir l’aide.
L’arrêté portant application de la loi du Pays du 17 janvier 2019 a pour but d’orienter les pétitionnaires sur la constitution de leur dossier de demande d’aide. L’instruction des dossiers est assurée par la direction polynésienne des affaires maritimes. Lorsque le dossier est complet, un récépissé est fourni au pétitionnaire. En cas d’acceptation, un arrêté accordant l’aide est délivré. En cas de refus, celui-ci est motivé et notifié au pétitionnaire.
La liquidation de l’aide est effectuée sur facture acquittée du fournisseur et attestation de pose du matériel sur le navire concerné. L’aide ne peut être versée que si l’opération n’a pas connu de commencement d’exécution avant la date figurant sur le récépissé de dépôt de demande d’aide. Un remboursement de l’aide sera sollicité par l’administration en cas de fausse déclaration, ou d’opération non réalisée dans les conditions prévues.
 

Salon du tourisme du 8 au 10 février prochains
 
Tahiti Tourisme organise, avec le concours de DB Tahiti, la 22éme édition du Salon du Tourisme qui se tiendra du 8 au 10 février prochains au parc expo de Mamao, Pour mémoire, le salon du tourisme a été initié en 2007 afin de répondre à 3 objectifs : développer le marché local, répondre à la demande des pensions de famille des îles éloignés et combler la basse saison du tourisme international par le tourisme d’intérieur.
Le principe est de proposer un lieu de rencontre entre les professionnels de l’industrie touristique et les résidents. Il s’agit de leur proposer des prestations à des prix attractifs, à raison de 2 rendez-vous annuels. Depuis sa création, l’événement ne cesse de croître, passant de 7 000 visiteurs en février 2008, à 18 529 en septembre 2018.
L’augmentation de la participation des professionnels de l’industrie est également à souligner. En effet, depuis 2015, elle connait une croissance moyenne de 10% par an. Les organisateurs pensent pouvoir atteindre 270 au moins inscrits au moins, contre 98 exposants recensés en 2010, soit une augmentation de 165% en 8 ans. Cette hausse constante du nombre d’exposants démontre que l’économie du Pays se porte mieux, que le secteur du tourisme est en plein développement, et que ces événements participent à l’essor de ses acteurs.
Par ailleurs, depuis 4 ans, le salon du tourisme a remporté la Tortue d’Or de la catégorie « Evénements Publics ». Pour cette raison, les organisateurs proposeront un service de « Tuk Tuk » électriques pour les visiteurs ne désirant pas se servir de leur véhicule. A l’occasion des 2 rassemblements biannuels des acteurs du tourisme, l’association du Tourisme Authentique de Polynésie française organise une journée technique en amont du salon de février Cette journée est dédiée au bilan des actions menées par l’association. C’est également l’occasion de diffuser des informations pratiques et utiles à ses membres.
 
 
Célébration des 70 ans de l’Institut Louis Malardé
 
L’Institut Louis Malardé (ILM) va fêter, en 2019, ses 70 ans. L’histoire commence en 1949, avec l’initiative philanthropique de William Albert Robinson, riche mécène américain, ému par les ravages causés par la filariose.
Depuis 7 décennies, l’ILM veille sur la santé des Polynésiens, adaptant son activité aux besoins du Pays (ciguatéra, tuberculose, lutte anti-vectorielle, dengue, Zika, chikungunya, transition alimentaire, maladies liées à l’environnement, analyses biologiques…).
Cette année sera l’occasion de retracer cette histoire, de rendre hommage aux femmes et aux hommes qui l’ont écrite mais aussi d’évoquer le présent et les projets d’avenir.  Le ministre en charge de la Recherche a présenté au Conseil des ministres le programme des festivités. Celui-ci prévoit, tout au long de l’année, de nombreuses manifestations, conférences et expositions, qui permettront à la population de découvrir ou redécouvrir l’Institut.
 
 
Loi du Pays portant diverses mesures en faveur de l’accessibilité foncière
 
L’accessibilité foncière est une priorité du Pays pour donner la possibilité aux Polynésiens, ainsi qu’aux acteurs publics et privés, de concrétiser des projets de développement permettant de désenclaver du foncier à ce jour inexploité. A cet égard, la loi du Pays du 6 juin 2018 portant diverses mesures en faveur de l’accessibilité foncière vise à :
  • répondre à la croissance de la population qui aura besoin d’accéder aux terres pour y installer des logements et des activités
  • permettre à la Polynésie française d’accroître l’autosuffisance alimentaire, par le développement d’une agriculture locale, rendue possible par l’accès à des parcelles à ce jour inaccessibles
  • favoriser le développement économique (artisanat, entreprises)
  • développer des réseaux de communication terrestres, supports indispensables de l’aménagement du territoire.
 
Cette loi distingue deux types de financement de ces réseaux routiers selon la nature des projets :
  • soit le projet est à vocation industrielle ou commerciale, et c’est au pétitionnaire de prendre en charge l’ensemble des coûts de l’opération (indemnisation, acquisition des surfaces nécessaires à l’accès, création de la desserte
  • soit le projet concerne le secteur concerne le secteur primaire, le développement de zones touristiques, ou d’habitat, de valorisation des sites culturels, etc., et la prise en charge revient à la Polynésie française
 
L’intérêt de cette loi est ainsi de créer les outils nécessaires à une meilleure répartition des populations et des activités sur un territoire restreint par des contraintes géographiques fortes. Le désenclavement permettra dans l’avenir d’investir et de redistribuer l’espace au profit des Polynésiens.
 
L’arrêté pris en Conseil des ministres vient préciser les modalités d’application de cette loi du Pays du 6 juin 2018 concernant les conditions relatives au caractère d’utilité publique, de l’instruction des demandes et du suivi des projets de développement.
 
D’une part, les conditions relatives au caractère d’utilité publique sont ainsi précisées :
  • l’assise foncière est inaccessible en raison de la topographie des lieux ou à l’absence ou à l’insuffisance de la voirie
  • l’existence d’un projet de développement déterminé qui peut consister en une opération d’aménagement, en la création de groupes d’habitation et des lotissements à usage d’habitation ou en un « projet collectif »
  • le coût de la desserte est en cohérence avec le montant de l’investissement nécessaire à la réalisation du projet envisagé
  • les voiries et réseaux préexistants doivent être compatibles avec le projet.
 
D’autre part, l’arrêté détaille la procédure d’instruction des demandes de déclaration d’utilité publique. En effet, l’un des objectifs de cette loi, outre le développement des populations et des activités sur des zones enclavées, est de créer des voies de circulation ouvertes au public, par l’utilisation de la déclaration d’utilité publique des accès.
 
De ce fait, l’arrêté précise que la Direction de l’Equipement et la direction de l’Agriculture seront en charge d’évaluer la faisabilité des accès et de la réalisation de leur mise en œuvre. A terme, les accès pourront ainsi être intégrés soit dans le domaine public communal ou à défaut dans le domaine public du Pays.
 
 
Nettoyage des plages aux Tuamotu
 
Le ministère en charge de l'Environnement a décidé de renouveler l'opération de nettoyage des plages de vingt îles des Tuamotu-Gambier. En effet, en 2016 et 2017, les équipes de nettoyage déployées sur place avaient réussi à collecter respectivement 6 et 7,4 tonnes de déchets en tout genre.
À partir du premier trimestre 2019, deux prestataires interviendront sur les îles de Fakarava, Raraka, Niau, Aratika, Kauehi, Toau, Arutua, Apataki, Kaukura, Takume, Marokau, Tatakoto, Reao, Pukarua, Tureia, Mangareva, Takaroa, Takapoto, Manihi et Rangiroa.
Les missions des prestataires sont de collecter les déchets retrouvés sur les plages présélectionnées, les trier et les rapatrier vers Tahiti afin qu'ils suivent les filières de traitement agréées. En complément de cette prestation de nettoyage, une opération de sensibilisation de la population présentera les bonnes pratiques à mettre en œuvre en matière de gestion des déchets.
 
Préservation des oiseaux de Polynésie française
 
Les îles et atolls de Polynésie française hébergent une biodiversité exceptionnelle, marquée par une avifaune remarquable. Celle-ci comprend une quarantaine d'oiseaux terrestres nicheurs dont une trentaine d'espèces sont endémiques de la Polynésie française ou orientale. De même, l'avifaune marine place la Polynésie française parmi les régions tropicales les plus riches avec une trentaine d'espèces parmi lesquelles se trouvent trois sous-espèces endémiques.
Certaines espèces sont particulièrement menacées mais le Gouvernement de Polynésie française veille au maintien des populations et finance des actions de conservation depuis de longues années. En effet, bien que cette diversité unique soit discrète, elle contribue indéniablement à l’originalité et à la beauté de la Polynésie française. La présence de ces oiseaux, outre le patrimoine biologique qu’ils représentent, est un atout touristique qui prend de plus en plus d’importance avec le développement de l’écotourisme et du « birdwatching », activité qui consiste à intégrer l'observation d'oiseaux dans le cadre de déplacements touristiques. Si les précautions sont prises pour que le développement de cette activité ne se fasse pas au détriment des animaux, la plupart de ces espèces sont tout de même victimes d'une ou de plusieurs espèces exotiques, tant animales que végétales, devenues envahissantes.
Ainsi, fin 2018, les résultats affichés sont encourageants pour des espèces emblématiques telles que le Monarque de Tahiti (Omama'o) dont les effectifs ont franchi la barre des 80 adultes, ou le Monarque de Fatu Hiva ('Oma'o) dont le nombre de couple reproducteur est passé de 3 à 6 en trois ans. Il est toutefois rappelé que le maintien de notre biodiversité si fragile repose sur les actions de contrôles réalisées par des spécialistes accompagnés de nombreux bénévoles, mais s'appuie également sur le comportement de tous nos concitoyens respectueux des règles fondamentales de protection de nos îles.
 
 
Salon de la bijouterie d’art polynésien

Pour sa 18ème édition, le salon de la bijouterie d’Art polynésien se tiendra du vendredi 8 au jeudi 14 février 2019 à la mairie de Papeete, dans la salle des conseils, au second étage. Organisé par l’Association « Bijouterie d’Art polynésien », présidée par Faaura Bouteau, ce salon regroupe une trentaine d’artisans qui valorisent leurs savoir-faire par la réalisation de bijoux dans la diversité de matières premières locales, notamment en nacre, coquillage, fibre et os.
Ce salon se distingue par une sélection d’exposants professionnels tant sur la qualité et la créativité des produits proposés que sur le choix des matières utilisées, conférant ainsi à l’artisanat d’art toutes ses lettres de noblesse. Le salon de la bijouterie d’Art polynésien est devenu un rendez-vous incontournable dont l’activité économique est le reflet de la volonté déterminée des artisans de vivre honorablement de leur art.
Ouvert au public de 8 heures à 17 heures tous les jours, le salon de la bijouterie d’Art polynésien prendra fin le jeudi 14 février à 16 heures. L’inauguration officielle est prévue le vendredi 8 février à 10 heures au second étage de la mairie de Papeete.
 
 
Inscription pseudo-éphédrine au tableau A des substances vénéneuses
 
Aujourd’hui, les médicaments contenant de la pseudo-éphédrine associée au paracétamol sont accessibles dans les pharmacies sans prescription médicale. Or il s’avère que la méthamphétamine ou « ice » peut être fabriquée clandestinement à partir de médicaments contenant de la pseudo-éphédrine.
En novembre 2018, l’Agence de régulation de l’action sanitaire et sociale, informée par le ministre de la Santé d’un risque de mésusage, a alerté les pharmaciens et les ordres professionnels de cette problématique et il a été rappelé aux pharmaciens que conformément à l’article 60 de leur code de déontologie, « lorsque l’intérêt de la santé du patient lui paraît l’exiger, le pharmacien doit refuser de dispenser un médicament. Si ce médicament est prescrit sur une ordonnance, le pharmacien doit informer immédiatement le prescripteur de son refus et le mentionner sur l’ordonnance ».
Depuis, les pharmaciens qui limitent la dispensation de ces médicaments ou qui refusent de les dispenser sont confrontés à des actes d’incivilités, voire à des menaces de représailles à la fermeture des pharmacies, souvent tardive.
Afin de préserver la santé publique, et dans le cadre de la lutte contre la toxicomanie, il convient alors de :
  • renforcer les règles applicables à ces médicaments et ainsi éviter les débordements lors de ces refus de dispensation ;
  • supprimer l’accès libre à ces médicaments contenant de la pseudo-éphédrine qui sont utilisés comme précurseurs de méthamphétamine, d’autant que des équivalents thérapeutiques existent.
Ainsi, il est décidé de réformer les règles de prescription et de dispensation relatives à la pseudo-éphédrine et de retenir le choix d’une inscription de la pseudo-éphédrine au tableau A des substances vénéneuses. La prescription médicale des médicaments contenant de la pseudo-éphédrine sera ainsi rendue obligatoire.
 
 
Budget 2019 du régime des non salariés (RNS)
 
Le Conseil des ministres a approuvé le budget 2019 du régime des non salariés (RNS) et les différentes délibérations subséquentes de financement. Le conseil d’administration du régime s’est réuni le 13 décembre dernier, puis le 18 janvier 2019 pour adopter son budget 2019 et la délibération relative à la mise en place de l’aide « Aidant familial » en faveur des personnes âgées et/ou handicapées, délibérations renvoyées en seconde lecture.
Les délibérations adoptées le 13 décembre dernier et relatives au financement par convention des activités du centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF), des établissements privés de soins hospitaliers, des autres structures de soins, des professionnels de santé du secteur privé dans le cadre des soins ambulatoires et celles ayant trait au financement des actions 2019 par les différents fonds, ont également été rendues exécutoires par le conseil des ministres.
Le budget 2019 adopté par le conseil d’administration du RNS fait apparaître un résultat excédentaire de 1 million Fcfp, avec :
  • en produits, la somme de 4,317 milliards Fcfp ;
  • en charges, la somme de 4,316 milliards Fcfp ;
  • le déficit cumulé serait alors ramené à hauteur de -354 millions Fcfp.
Le budget 2019 intègre en produits, l’hypothèse d’une augmentation de +5,70% de la masse des revenus déclarés, sur la base d’une tendance haussière constatée entre décembre 2017 et décembre 2018 (+6%). Par conséquent, la masse des revenus RNS pour l’année 2019 s’élèverait 36,336 milliards Fcfp.
Avec le maintien en 2019 du taux de cotisation et du plafond de revenu mensuel soumis à cotisation pour le financement de l’assurance maladie, le montant total des recettes de cotisations RNS pour 2019 qui en découle est budgété à 3,575 milliards Fcfp. La participation du Pays est maintenue à son niveau précédent, soit 400 millions Fcfp, pour le financement des prestations familiales.
En dépenses, par rapport au budget 2018, le budget 2019 est marqué par une hausse globale de 1,24% résultant simultanément de l’augmentation des dépenses globales en assurance maladie (+2,91%) et d’une baisse du niveau des dépenses estimées en prestations familiales (-23,7%).
La synthèse du budget annuel 2019 du régime des non salariés traduit la nécessité de poursuivre les efforts engagés depuis 2010, en continuant à mettre en œuvre des mesures correctrices, de contenir les dépenses par une action sur les tarifs et sur les volumes, dans un contexte de mise à jour des nomenclatures des actes médicaux, de réorganisation de l’offre de soins et de réforme de la gouvernance du système, telles que définies dans le schéma d’organisation sanitaire.

Paea : le ramassage des bacs gris se fera jeudi  29/01/2019

La commune de Paea informe ses administrés que le ramassage des ordures ménagères (bacs gris) se fera le jeudi 31 janvier aux heures habituelles. En cause, la fermeture du service de la voirie le 1er février à partir de 11h30.

Te mau Fa’aotira’a a te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau - Mahana toru 23 nō tenuare 2019  24/01/2019

‘Aita e tauira’a o te moni ho’o o te mōrī hinu i te mahana mātāmua no fepuare

I te tai’o mahana utara’a mōrī hinu tahe, ua topa te ho’o CAF ‘ei moni farāne Fcfp no te tumu o te topara’a o te mau fa’aaura’a i ni’a i te mātete nō Singapour. Ua topa te mōrī tāpau ‘ore i te fāito e 28 %, te mōrī ‘ārahu i te fāito e 23 % e te mōrī hinu i te fāito e 25 %. ‘Are’a te mōrī hinu mātini ua topa ia i te fāito e 21 %.
I te tai’o mahana utara’a māhu ahi, ua topa te ho’o CAF ‘ei moni farāne Fcfp i ni’a i te fāito e 21% ia fa’aauhia i te utara’a i ma’iri a’e nei no te tumu o te topara’a o te ho’o FOB.
Noa atu taua mau nanura’a ho’o, ua fa’aoti te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau ia tāpe’a-noa-hia te moni ho’o o te mōrī hinu no te ‘āva’e fepuarei ni’a i tō na fāito i teie mahana.

Ha’amanara’a no te fa’aturera’a roto ā te Tōmite mana no te tata’ura’a tapiho’ora’a

Ua ha’amana te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau i te fa’aturera’a roto ā te Pū mana no te tata’ura’a tapiho’ora’a o te piahia i te Ve’a ā te Haufenua.

Ia au i te puta ture no te tata’ura’a tapiho’ora’a, te ha’apāpū nei te fa’aturera’a roto i te mau mana e te mau fa’ahepora’a e vai ra i ni’a i te mau mero tōmite, e tae noa atu i te mau ture e fa’a’ohipahia no te tuatāpapa i te mau parau ato’a e tu’uhia mai i mua ia na no te hi’opo’ara’a i te mau peu au’ore i te pae no te tata’ura’a tapiho’ora’a, te terera’a ‘ohipa hi’opo’ara’a. Te fa’ata’a ato’a nei teie mau ture i te fa’anahora’a no te tuatāpapara’a, te tapiho’ora’a mana’o i rotopū i te mau mero e te fa’aotira’a mana’o.

Nōminora’a o te hō’ē mero no te Tōmite mana no te tata’ura’a tapiho’ora’a

I muri a’e i te mana’o hōro’a ō te Tōmite mana no te tata’ura’a tapiho’ora’a (APC), ua nōmino te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau i te ‘orometua Christian Montet tāne ‘ei mero no te tōmite APC.

E ‘orometua o Christian Montet, no te ‘ihi fa’arava’ira’a faufa’a i te Ha’api’ira’a tuatoru no Pōrīnetia farāni, e ta’ata ‘o ia o tei pāpa’i e rave rahi mau puta i ni’a i te tumu parau o te fa’arava’ira’a faufa’a, ‘oia ihoā ra, i ni’a i te fa’arava’ira’a faufa’a i te mau motu Pōrīnetia. Ua arata’i ato’a o Montet tāne e rave rahi mau pīahi no tā rātou mau mā’imira’a parau tahu’a tuatoru.

Fa’ahuru’ēra’a o te mau tārifa tārahura’a e fa’a’ohipara’a o te mau tuha’a fenua e fatuhia ra e TNAD

Ua ha’amana te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau i te mau fa’ahuru’ēra’a tārifa no te tārahura’a e te fa’a’ohipara’a i te mau tuha’a fenua e fatuhia ra e te Pū TNAD (Tahiti Nui Aménagement et Développement). Ua rave te tōmite fa’atere ā teie pū i teie fa’aotira’a no te fa’atano i te tāpura no te mau tārifa ia au i te mau tuha’a fenua e tō rātou mau ti’ara’a i ni’a i te mau parau fatura’a i te Pū no te ‘ohipa fenua (DAF).

Tāpura faufa’a mitohia o te mau ‘Āpī e te mau Ha’amāu’ara’a ā TNAD no te matahiti 2019

Ua ha’amana te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau i te tāpura faufa’a mitohia o te mau ‘āpī e te mau ha’amāu’ara’a ā TNAD no te matahiti 2019. Ua fa’aotihia te reira no te fāito faufa’a ‘āpī e te faufa’a ha’amāu’ara’a i te tino moni e 6 094 004 000 Fcfp.

Ti’ara’a i roto i te 56ra’a o te Fa’a’ite’itera’a ‘atinuna’a ‘ohipa fa’a’apu

Mai te 23 nō fepuare e tae atu i te 3 nō māti 2019, e tupu i te ‘Uputa nō Versailles i Paris, te 56ra’a o te Fa’a’ite’itera’a ‘Atinuna’a ‘Ohipa fa’a’apu (SIA) e teie te tumu parau i tāpe’ahia « Vetahi mau vahine, vetahi mau tane, vetahi mau tārēni ».

E ‘iriti teie nei fa’a’ite’itera’a nā te mau ta’ata ha’a i te ara i te tahi mau ‘ūputa ‘āpī nō te hāponora’a tao’a i te ara ia noa’a ia hi’o i te tahi mau rāve’a ‘ōperera’a, nō te parau ihoā rā o te ha’amaita’ira’a i te mau mā’a tumu. I teie mahana, ua ha’apāpū mai e 8 ta’ata e ti’a rātou i te SIA 2019 nō te fa’atīanira’a i tā rātou hotu mai te vānira nō Tahiti, te mōno’i, te rāmu, te ‘ava ‘anani nō Tamanu e aore rā te pian ō te fenua nei. E fa’a’ite mai te fare ha’api’ira’a tuarua nō Opunohu i te tahi mau tihamu.

E fa’a’ite’itehia teie mau mā’a i roto i te tahi piha i fa’ata’ahia nā Tahiti e tōna mau motu, hāmanihia ia au i te hō’ē vā’a. E ‘ite-maita’i-hia ia te maita’i o te rēni mā’a-ha’amaita’ihia i Pōrīnetia nei.

Te mau mā’a tumu mā’ohi e fa’a’ite’itehia i te tata’ura’a rahi fa’a’apu

Ia ‘itehia te mā’a tumu mā’ohi i Farāni e i te ao tā’ato’a, e fa’a’ite’itehia rātou i te Tata’ura’a rahi Fa’a’apu (CGA) e ha’amauhia i roto i te fa’a’ite’itera’a ‘ohipa fa’a’apu. Ua noaa a’e nā te feti’a ‘auro e moni e te mau mā’a mā’ohi i te Fa’a’ite’itera’a ‘ohipa fa’a’apu, nā te vānira e aita i maoro roa a’e nā te ‘ava ‘ānani.

E 22 tuha’a teie e vai nei i roto i teie nei tata’aura’a, e ‘ite-ato’a-hia te meri, te pia, te ramu e aore rā te vānira fa’ahou, i reira i tāpa’ohia ai te mau mā’a mā’ohi. Nō teie matahiti 2019, o te meri te tu’uhia i mua. E fa’a’itehia e 4 meri, e piti nō Tahiti e, e hō’ē nō Ua Pou e te maha nō Moorea. E meri nō teie mau pae nō tātou, e mea ateate e, e meri nō roto mai e rave rahi tiare. E turu te CAPL (Piha fa’a’apu e tautai roto) i te hāponora’a o te mau meri.

I roto i te tuha’a vānira « Vanilla tahitensis », tē vai nei e 3 ta’ata fa’a’apu vānira nō Raiatea e, e piti nō ni’a mata’i teie e hina’aro nei e ha’afaufa’a i te faufa’a ‘ere’ere nō Pōrīnetia o tei ‘ore i fa’a’ite’itehia a piti matahiti i teie nei nō te mea aita e ta’ata i hina’aro e tata’u. E fa’a’ite’ite-ato’a-hia te pia e te rāmu.

E ti’a ato’a atu te Fa’aterera’a o te Fa’a’apu e te Pū « Vanille de Tahiti » i te SIA. Ua ‘ōpuahia e rave rahi rurura’a nō te parau o te fa’ahotura’a ‘imira’a faufa’a o te mau rēni e mana’ohia matameha’i : te mā’imira’a, te fa’a’apura’a bio, te ha’amaita’ira’a mā’a, te uru rā’au e aore rā te vānira (ho’ora’a, tāpa’ora’a, etv …). E fa’atīanihia o Pōrīnetia farāni e te Miss nō Farāni o tē haere mai e fārerei i te mau ta’ata ha’a i te piha a Tahiti e tōna mau motu.

Parau fa’ati’a no te poro’ira’a e te fa’atomora’a mai i te naonao Aedes aegypti Wolbachia


Ua fa’ati’a te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau i te Pū mā’imira’a Louis Malardé (ILM) ia poro’i e ia fa’atomo mai i te naonao (Aedes aegypti Wolbachia) no te araira’a i te naonao ō te fenua nei ia au i te rāve’a no te pā i te ‘ōvāhine naonao, ‘oia te tumu no te mau ma’i pe’e (dengue, zika, chikungunya...).

Te rāve’a e ‘ōpuahia ra, ‘oia ia te fa’a’āerera’a ia i te naonao ‘ōtāne tano ‘ore i te ‘ōvāhine, e naonao ia e poi ra i te hō’ē pātēria e pi’ihia ra te Wolbachia, te vai ra teie pātēria i roto i te fāito e 60% o te mau manumanu.

Ia ai teie naonao ‘ōtāne i te naonao ‘ōvāhine ‘ōviri e ‘ore roa ia te ‘ōvāhine e fānau fa’ahou, ua pā roa ‘o ia, i muri iho e mo’emo’e iti marū noa mai te naonao. E rāve’a teie no te tīnaira’a i te naonao, e’ita roa te reira e riro ‘ei fifi no te ta’ata e te arutaimāreva.

Ua ha’apāpū mai te pū ILM i te maitata’i o teie rāve’a i ni’a i te motu no Tetiaroa no te araira’a i te naonao Aedes polynesiensis. Ua tae ia i te taime e tano no te fa’a’ohipa i teie rāve’a i ni’a i te fenua hau a’e i te rahi.

Nene’ira’a i te hō’ē puta i ni’a i te mau tumu rā’au e te mau rā’au ha’a nō Pōrīnetia


Ua nene’i a’e nei te Fa’aterera’a nō te arutaimareva turuhia e te ta’ata Ravahere Taputuarai, i te hō’ē puta fa’a’itera’a tumu rā’au e rā’au ha’a mā’ohi e fa’arava’i i te mau puta e vai nei.

Teie nei puta nā te tā’ato’ara’a (ta’ata ha’api’i, ori haere e tē here i te nātura), e fa’a’ite e ono ‘ahuru tumu rā’au e aore rā rā’au ha’a mā’ohi. E vai nei ato’a te tahi rāve’a ‘ohie nō tē tauturu ia ‘ite i te mau huru e, ua tu’u-ato’a-hia te tahi mau hoho’a o te mau tuha’a ato’a o te rā’au nō te ha’apāpū e aha o ia.

Tē vai nei teie nei puta i nene’i-iti-noa-hia i ni’a i te tahua natirere a te Fa’aterera’a nō te arutaimareva e nā ‘outou e huri mai (www.service-public.pf/diren).

Fāito moni tuha’a no te mau fa’anahora’a no te Fa’aaura’a fa’aōra’a ‘ohipa

Ua vauvauhia mai i mua i te ‘āpo’ora’a fa’aterehau te hō’ē ‘ōpuara’a ture Fenua i ni’a i te fa’aōra’a i te mau ta’ata e fāna’o i te mau fa’anahora’a no te Fa’aaura’a fa’aōra’a ‘ohipa (CAE), te Fa’aaura’a fa’aōra’a ‘ohipa (CAE) e te Fa’aaura’a fa’aōra’a tōro’a (CAE PRO) i te Tāpura autaea’era’a nō Pōrīnetia farāni.

I teie mahana teie roto teie feiā i te tāpura RGS (Tāpura nā te feiā rave ‘ohipa), E vai noa ia teie feiā i roto i teie fa’anahora’a a tae roa ai i te taime a ha’amanahia ai teie ture Fenua.

Tei ni’a ia te fāito tuha’a moni ‘ō’oti e ‘aufauhia e teie feiā no te fāna’o i te tāpura RGS i te 6 %. No reira e mea ti’a roa ia fa’atanohia te tuha’a moni ‘ō’oti ā na fa’anahora’a ‘āpī e piti, ‘oia ho’i te fa’aaura’a fa’aōra’a ‘ohipa e te fa’aaura’a fa’aōra’a tōro’a mai te fāito ra e 3% i te fāito e 6%.

E vai noa te tāpura turuuta’a mai tei mātauhia e tae roa i te taime a mana ai te ture Fenua no te fa’aōra’a i te mau CAE i te tāpura turuuta’a RSPF.


Compte rendu du Conseil des ministres du 23 janvier 2019  23/01/2019

Maintien du prix des hydrocarbures au 1er février
 
Aux dates de chargements des produits hydrocarbures liquides, les prix CAF exprimés en Fcfp diminuent principalement en raison de la baisse des cotations sur le marché de Singapour. Ainsi, l’essence sans plomb baisse de 28 %, le pétrole de 23 %, le gazole de 25 %. Le fioul diminue de 21%.
A la date de chargement du gaz butane, la valeur CAF exprimée en Fcfp baisse de 21 % par rapport à la précédente livraison sous l’effet d’une baisse du prix FOB. Malgré ces fluctuations, le Conseil des ministres a décidé de maintenir les prix des hydrocarbures à leur niveau actuel pour le mois de février.
 
 
Homologation du règlement intérieur de l’Autorité polynésienne de la concurrence
 
Le Conseil des ministres a homologué le règlement intérieur adopté par le collège de l’Autorité polynésienne de la concurrence qui sera publié au Journal officiel de la Polynésie française.
 
Conformément au code de la concurrence, le règlement intérieur précise les droits et les obligations de ses membres et agents, ainsi que les règles applicables aux documents produits devant elle dans le cadre de la procédure de contrôle des pratiques anticoncurrentielles, de la procédure de contrôle des concentrations et des procédures consultatives. Il détermine également les règles relatives à la procédure d'instruction, à la procédure devant le collège et aux délibérations, décisions et avis de l'Autorité polynésienne de la concurrence.
 
 
Nomination d’un membre du collège de l’Autorité polynésienne de la concurrence
 
Après avis de l’Autorité polynésienne de la concurrence (APC), le Conseil des ministres a nommé le professeur Christian Montet en tant que membre du collège de l’APC.
 
Christian Montet, professeur émérite de sciences économiques à l’Université de Polynésie française, est l’auteur d’un grand nombre d’articles et a participé à la rédaction de plusieurs ouvrages dans le domaine de l’économie, et en particulier, de l’économie insulaire polynésienne. Le professeur Montet a également dirigé de nombreuses thèses de doctorat.
 
 
Ajustement des tarifs de location et d’occupation temporaire des sites affectés et en pleine propriété de TNAD
 
Le Conseil des ministres a validé la modification des tarifs de location et d’occupation temporaire des sites affectés et en pleine propriété de l’établissement TNAD (Tahiti Nui Aménagement et Développement). Le conseil d’administration de l’établissement avait adopté la délibération visant à compléter la grille tarifaire en vue d’une régularisation de certaines appellations de sites afin d’être cohérent avec les documents de la Direction des affaires foncières (DAF) et de prendre en compte les nouvelles demandes d’occupation.
 
 
Etat Prévisionnel des Recettes et des Dépenses pour l’exercice 2019 de TNAD
 
Le Conseil des ministres a validé l’état prévisionnel des recettes et des dépenses pour l’exercice 2019 de l’établissement TNAD. Le projet de l’état prévisionnel des recettes et des dépenses pour l’exercice 2019 de l’établissement a été arrêté en recettes et en dépenses à la somme de 6 094 004 000 Fcfp. 
 
 
Participation à la 56ème édition du Salon International de l’Agriculture
 
Du 23 février au 3 mars 2019, Porte de Versailles de Paris, aura lieu la 56ème édition du Salon International de l’Agriculture (SIA) dont la thématique retenue est « Des femmes, Des hommes, Des talents ».
 
Ce salon ouvre également la voie aux professionnels vers des débouchés novateurs à l’exportation afin d’explorer de nouveaux créneaux de distribution, notamment dans la transformation des produits du terroir. À ce jour, 8 exposants ont déjà confirmé leur participation au SIA 2019, pour y promouvoir leurs produits tels que la vanille de Tahiti, le monoï, le rhum, la liqueur d’orange de Tamanu ou encore la bière locale. Le lycée d’Opunohu présentera, par ailleurs, des confitures de fruits durant ce salon.
 
Ces produits locaux seront exposés sur un stand consacré à Tahiti et ses îles, aménagé en forme de pirogue polynésienne. Ainsi, la qualité de la filière de l’agro-transformation en Polynésie sera mise en lumière.
 
Les produits du terroir polynésien présentés au concours général agricole
 
Afin de faire connaître les produits du terroir polynésien au niveau national ou international, ces derniers seront présentés au Concours général Agricole (CGA) organisé durant le Salon de l’agriculture. Des produits polynésiens ont déjà remporté des médailles d’or et d’argent dans ce concours, pour la vanille de Tahiti, et plus récemment celle d’argent, pour la liqueur d’orange.
 
Le concours est composé de 22 catégories, dont ceux des miels, des bières, des rhums ou encore de la vanille, pour lesquels des produits polynésiens sont inscrits. Pour l’édition 2019, le miel de la Polynésie sera à l’honneur, avec une participation de quatre miels, deux de Tahiti et deux autres provenant des îles, l’un de Ua Pou et le deuxième de Moorea. Ce sont des miels tropicaux clairs et ambrés et un miel polyfloral. Avec le concours du meilleur miel de la Polynésie française et celui de la foire agricole en 2018, l’expédition des miels de lauréats est soutenue par la CAPL (chambre d’agriculture et de la pêche lagonaire).
 
En catégorie « Vanilla tahitensis », trois producteurs de Raiatea et deux producteurs des îles du Vent se sont manifestés pour valoriser l’or noir de la Polynésie et défendre le savoir-faire polynésien, qui durant 2 ans n’avait pu être défendu, faute de candidats. Il y aura également des présentations de bières et de rhum.
 
La direction de l’Agriculture et l’établissement « Vanille de Tahiti » sont également missionnés dans le cadre du SIA. De nombreuses réunions techniques sont prévues sur le site de Porte de Versailles, portant sur le développement économique des filières définies comme prioritaires : la recherche, l’agriculture biologique, l’agrotransformation, la forêt ou encore la vanille (commercialisation, labellisation, etc.). La promotion de la Polynésie sera également assurée par la venue de la Miss France qui ira à la rencontre des acteurs économiques du stand de « Tahiti et ses îles ».
 
 
Autorisation d’importation de moustiques Aedes aegypti Wolbachia
 
Le Conseil des ministres a autorisé l’Institut Louis Malardé (ILM) à importer des moustiques (Aedes aegypti Wolbachia) afin de poursuivre le développement d’une méthode de lutte biologique basée sur la stérilisation de moustiques femelles, source de nuisances et vecteurs de pathologies infectieuses (dengue, zika, chikungunya...).
 
La technique utilisée est celle de la Technique de l’Insecte Incompatible (TII) qui repose sur la production en grand nombre et le lâcher régulier, dans les zones infestées, de moustiques mâles porteurs d'une souche de bactérie Wolbachia, naturellement présente chez 60% des insectes.
 
Aussi, l'accouplement d’un de ces derniers avec une femelle sauvage la rend stérile à vie. En effet, incapable de se renouveler, la population de moustiques finit par s'effondrer. Cette approche biologique est spécifique de l'espèce ciblée et sans risque pour l'homme et pour l'environnement.
 
L'ILM a pu démontrer l'efficacité et la durabilité de ce procédé sur l'atoll de Tetiaroa contre le moustique Aedes polynesiensis. Ce potentiel doit à présent être évalué à plus grande échelle, notamment contre le moustique Aedes aegypti, principal vecteur de maladies infectieuses en Polynésie française.
 
 
Publication d’un guide sur les arbres et arbustes de Polynésie
 
La Direction de l'environnement, en partenariat avec le botaniste Ravahere Taputuarai, vient de sortir un nouveau guide de reconnaissance des arbres, arbustes et arbrisseaux indigènes qui complète la série de guides déjà existante.
Ce guide de terrain, à destination du grand public (scolaires, randonneurs et autres amoureux de la nature), présente brièvement et de manière sommaire une soixantaine d’arbres ou arbustes indigènes de Polynésie française, relativement communs dans leurs milieux et faciles à observer. Il est accompagné d’une clé de détermination simplifiée pour aider à l’identification des espèces et illustré de photos des différentes parties de la plante pour confirmer cette dernière. Le guide, imprimé en quantité limitée, est disponible en téléchargement sur le site de la Direction de l'environnement (www.service-public.pf/diren).
 
 
Taux de cotisation pour les dispositifs de Contrats d’aide à l’emploi
 
Un projet de loi du Pays ayant pour objet l’affiliation des bénéficiaires des dispositifs Contrat d’accès à l’emploi (CAE), Convention d’accès à l’emploi (CAE) et convention d’accès à l’emploi professionnel (CAE PRO) au Régime de solidarité de la Polynésie française (RSPF) a été présenté en Conseil des ministres.
 
Aujourd’hui affiliés au RGS (Régime des salariés), les bénéficiaires de ces trois dispositifs le resteront jusqu’à promulgation de la dite loi du Pays.
 
Le taux de cotisation au RGS applicable aux stagiaires bénéficiant d’un contrat d’accès à l’emploi est fixé à 6 %. Il était donc opportun de modifier le taux de cotisation pour les deux nouveaux dispositifs d’aide à l’emploi que sont la convention d’accès à l’emploi et la convention d’accès à l’emploi professionnel en le portant de 3% à 6% également.
 
Cette mesure restera en application jusqu’à l’entrée en vigueur de la loi du Pays affiliant l’ensemble des CAE au RSPF.

Conseil des ministres du mercredi 16 janvier  16/01/2019

Voici le compte rendu du conseil des ministres de ce mercredi 16 janvier



Indice des prix : baisse de 1,4% sur douze mois

En décembre 2018, l'indice des prix à la consommation baisse de 0,4 % et s'établit à 98,58 (base 100 décembre 2017). La baisse des tarifs de communication est légèrement atténuée par la hausse des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées. Entre décembre 2017 et décembre 2018, l'indice général des prix à la consommation baisse de 1,4 %.
L’indice ouvrier diminue de 0,9 % en décembre 2018. Il est en repli de 1,3 % en glissement sur douze mois. L'indice général hors Transport aérien international diminue de 0,8 % en décembre 2018. Il diminue de 1,3 % entre décembre 2017 et décembre 2018.
Par ailleurs, toujours sur le mois de décembre, l'index du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) est stable. Les hausses de prix des matériaux électriques (+ 0,3 %) et matériaux chimiques (+ 0,2 %) sont compensées par les baisses de prix des matériaux métalliques (- 0,7 %) et des matériaux végétaux (- 0,3 %).
L'index du Bâtiment diminue de 0,1 % alors que celui des Travaux Publics progresse de 0,1 %. Dans le Bâtiment, l'index du Gros Œuvre est en repli de 0,2 % et celui du Second Œuvre est stable. Dans les Travaux Publics, l'index du Génie Civil augmente de 0,1 % et celui des Travaux Spécialisés est stable. Sur l'année 2018, l'index général du BTP est en hausse de 1,3 % ; l'index du Bâtiment croît de 0,9 % et celui des Travaux Publics, de 1,7 %.

Pour le mois de décembre, les index hybrides prennent les valeurs suivantes (base 100 en décembre 2010) :

Index Valeur Variations en %
Mensuelle Sur 12 mois
Gardiennage 114,32 -0,1 0,3
Sûreté 109,56 - 0,1
Véhicules Légers 109,97 0,2 1,4
Véhicules de Chantier 104,44 -0,8 -0,2
Construction navale en aluminium 122,90 0,1 2,8
Fourniture de pièces détachées pour navires 109,08 - 0,2
Index des Transports Publics Terrestres 107,63 - 1,9
Index des Assurances 102,79 -2,1 -3,4
Index du Transport Aérien International 98,67 -2,8 10,3


Le Gouvernement accompagne les entreprises qui distribuent une partie de leurs bénéfices à leurs salariés

Dans le but de récompenser le travail de ses salariés, une entreprise peut décider de leur distribuer une partie de ses bénéfices. Cela, en plus d’augmenter le pouvoir d’achat des salariés, a également un effet très positif sur leur motivation, et donc leur performance au sein de l’entreprise qui les emploie. Il s’agit donc d’un cercle vertueux que le Vice-président a voulu soutenir dans le cadre des lois fiscales qu’il a présenté à l’Assemblée, début décembre 2018.
Il s’avère que les sommes versées aux salariés, en tant que compléments de salaires, sont en principe taxables à la CST-S (Contribution de Solidarité Territoriale sur les revenus d’activités salariées). Afin d’inciter les entreprises à effectuer des distributions de bénéfices et à mettre en place des accords de participation avec leurs salariés, le Vice-président, a fait voter le 6 décembre dernier, par l’Assemblée de la Polynésie française, une réforme qui exonère de CST-S les sommes versées par les entreprises à ses salariés au titre de la participation aux bénéfices. C’est dans ce cadre que le Vice-Président a présenté au Conseil des ministres un nouveau formulaire de déclaration de la CST-S intégrant désormais cette mesure d’exonération.


Transfert de la compétence « Mines » de la DRM vers la DAF

Dans le cadre du transfert des missions relatives aux mines, le Conseil des ministres a validé la modification de l’arrêté portant création et organisation de la Direction des Ressources marines et précisant ses missions, après consultation du comité technique paritaire et de la Direction de la modernisation et des réformes de l’administration.
La compétence du secteur des mines étant sous la tutelle du Ministre de l’Economie verte et du domaine, en charge des mines et de la recherche, les missions liées à la gestion des ressources minérales, qui avaient été confiées à la Direction des Ressources marines en 2013, sont transférées à présent vers la Direction des affaires foncières. La nouvelle dénomination du service est « Direction des Ressources marines ».


Nomination de Carolyn, Nancy Chin Foo en qualité de notaire associé

Le Conseil des ministres a nommé Madame Carolyn, Nancy Chin Foo notaire associé au sein de la société civile professionnelle (SCP) « Office Notarial Restout-Delgrossi-Buirette » qui sera désormais dénommée « Office Notarial Restout-Delgrossi-Buirette-Chin Foo ».


Pilotage du schéma d’aménagement de la Polynésie française

Le ministre du Logement et de l’Aménagement a présenté, en Conseil des ministres, une communication sur les travaux et conclusions de l’année 2018, relative au SAGE (Schéma d’aménagement général de la Polynésie française) et aux études relatives à la mise en place d’une agence d’aménagement et de développement en Polynésie. Cette communication a porté également sur le déroulement des étapes programmées pour ce premier trimestre 2019.
Le processus d’élaboration du SAGE se décompose en trois phases : une première phase de diagnostic territorial menée de février à septembre 2017 et validée lors du comité de pilotage du 13 septembre 2017, une deuxième phase de construction du projet de territoire commencée en octobre 2017, qui définit l’organisation territoriale à l’échelle du Pays puis se décline par archipel grâce au Plan d’aménagement et de développement durable (PADD) en cours d’écriture et une troisième phase de rédaction des documents et de validation par les instances concernées.
La deuxième phase de construction du projet de territoire s’est articulée en trois étapes distinctes, chacune marquée par de larges concertations tant à Tahiti que dans les archipels. Les conclusions des récents travaux du SAGE ont été validées lors du cinquième comité de pilotage du 12 octobre dernier. Le scénario de référence conceptualise le développement de la Polynésie à 20 ans, considérant son organisation territoriale tant sur l'aspect de la cohérence interne que sur sa position stratégique à l'international.
Le scénario de référence met en adéquation les politiques sectorielles du Pays. Les grandes orientations de ce scénario de référence pour les îles du Vent se traduisent notamment par la restructuration de l'agglomération de Papeete, des grands équipements tels que le Port autonome et l'université, le développement du pôle urbain de Taravao, la mise en circulation de transports urbains modernisés, l'accroissement de l'activité économique de Moorea, ainsi que le maillage du territoire (routes pénétrantes, pistes, chemins) et l'aménagement du littoral et de la montagne.
Concernant les quatre autres archipels, le scénario de référence prévoit le renforcement des capitales d'archipels avec la déconcentration des services et des grands équipements associés. La mission de faisabilité relative à la mise en place d’une agence d’aménagement et de développement du territoire de la Polynésie a été conduite en parallèle des concertations d’archipels du SAGE début octobre, permettant de mieux appréhender les besoins du Pays et des municipalités alors que se conçoivent les documents de référence.
Dans l’optique de maintenir et renforcer la dynamique entre les deux projets - l’écriture du SAGE et la mise en place d’une agence d’aménagement et de développement - la mission de préfiguration de cette dernière se tiendra durant les conférences destinées à la validation du plan d’aménagement et de développement durable. Ainsi, les membres des différents comités pourront s’accorder sur les politiques favorables au développement du Fenua tout en favorisant une gestion respectueuse du territoire polynésien.


Point d’avancement sur la Programmation de rénovation urbaine (PRU)

Le ministre du Logement a présenté, en Conseil des ministres, l’avancement du programme de rénovation urbaine dont la réalisation est confiée à la Délégation à l’habitat et à la ville (DHV).
Ce programme de rénovation urbaine de l’agglomération de Papeete rentre désormais dans une phase active et pré-opérationnelle avec des objectifs de recomposition urbaine et d’amélioration du cadre de vie des habitants. Ce programme a fait l’objet au second semestre 2018, d’un travail collaboratif entre la DHV et les quatre communes signataires de la convention PRU du 5 février 2018 (Mahina, Papeete, Pirae et Punaauia).
Au terme d’une consultation selon les règles du code des marchés publics polynésien, ce sont quatre groupements de bureaux d’études qui ont été retenus couvrant les quatre périmètres PRU. Les équipes lauréates mobilisent de sérieuses expériences dans le domaine du développement urbain et des compétences d’aménagement et d’équipement des territoires, de conduite d’opérations de l’habitat insalubre, de reprise ou création de voiries et de réseaux d’assainissement, de traitement paysager, de démarche d’éco quartiers.
Sous la conduite de la DHV, ces études pré-opérationnelles devraient débuter dans le courant du mois de février 2019, engageant un véritable partenariat interservices et interministérielle, avec les opérateurs du Pays (TNAD, OPH) et en étroite relation avec le maire et les services de chaque commune. Rappelons que ce programme vise à la requalification urbaine, économique et sociale de plusieurs sites prioritaires dans les communes du PRU. L’objectif recherché est une recomposition urbaine de ces quartiers, la résorption de l’habitat indigne et, plus particulièrement, des réseaux d’assainissement appropriés.
Le ministre a profité de ce point d’étape pour exposer les premiers éléments du « Plan 3 000 logements ». Ce « Plan 3000 Logements 2018-2020 » est un ensemble de mesures visant à mettre en chantier 1 000 logements neufs par an sur 3 ans. Ainsi, les récentes données statistiques du secteur confirment la relance de la chaîne de l’immobilier avec près de 1 300 logements en chantier au cours de l’année 2018.
Désormais, une véritable dynamique des marchés immobiliers est enclenchée, tant en matière de logement social, que de l’accession à la propriété pour des ménages disposant de ressources entre 2 et 4 SMIG. Cette dynamique a également été renforcée par la production des Organismes de Logement Social Privés aidés par le Pays et par les mesures de défiscalisation.
Le ministre du Logement a rappelé l’intérêt de mettre en œuvre l’intervention d’un « opérateur aménageur ensemblier » sur des opérations stratégiques d’aménagement pour le développement et pour la lutte contre l’habitat indigne.


Tarifs d’occupation du domaine public

Un projet de refonte de la tarification du domaine public est actuellement porté par le ministère des Affaires foncières afin d’actualiser les pratiques et demandes des Polynésiens. La réglementation qui est aujourd’hui applicable a montré ses limites. L’adoption d’une nouvelle tarification s’avère nécessaire en ce que les textes actuels ne prennent en compte que trop peu d’emprises (4 seulement) pour tarifer plus d’une cinquantaine de types d’emprises différentes.
Par ailleurs, les tarifs sont inchangés depuis presque 30 ans et le texte prévoit une augmentation limitée des redevances afin que les occupants du domaine public puissent continuer d’assumer leurs activités. Le projet de refonte des tarifs du domaine public poursuit quatre objectifs :
- Une redéfinition des zones géographiques de la grille tarifaire en fonction du principe d’égalité et de proportionnalité. Le texte prévoit de se référer aux calculs des médianes des valeurs vénales des terrains nus en bord de mer dans chaque commune de la Polynésie française. Quatre zones géographiques ont ainsi été délimitées. La répartition des communes dans les 4 zones corresponde aux réalités du marché de l’immobilier. Il est prévu de revoir les zonages tous les 5 ans afin de tenir compte de l’évolution du marché de l’immobilier
- L’établissement et l’application d’un indice permettant au service gestionnaire du domaine public une révision annuelle de la redevance. Afin de ne pas figer la tarification dans le temps et de prendre en compte l’évolution des prix (alimentation, habitat, transport), il a été proposé d’indicer les redevances à l’inflation de l’année n-1. Cette révision tarifaire, annuelle, sera soumise à l’approbation du Conseil des Ministres.
-La réévaluation des tarifs en vigueur. La nouvelle tarification propose une augmentation de 10 Fcfp par emprise et par m², et de 5 Fcfp par m² pour l’emprise maritime. Elle aura un impact modéré sur les redevances. L’objectif principal est de disposer d’un outil réglementaire suffisamment consolidé et prenant en compte la multiplicité des cas d’occupation du domaine public en Polynésie française pour être efficace.
- Prévoir réglementairement toutes les catégories d’occupation. Il est rappelé que, conformément aux dispositions de la délibération de l’Assemblée de la Polynésie française du 12 février 2004, pour les autorisations d’occupation du domaine public à des fins culturelles, pédagogiques, sportives, environnementales, ou contribuant à l’intérêt général de la Polynésie française, le Conseil des ministres peut décider de la réduction de la redevance.


Calendrier des grandes manifestations sportives du Pays pour 2019

Le Conseil des ministres a validé le calendrier des grandes manifestations sportives pour l’année 2019, organisées sous l’égide du Pays, à travers le ministère de l’Éducation, de la jeunesse et des sports.
Les grandes manifestations sportives sont un facteur de développement économique important pour le Pays. Elles contribuent à dynamiser le tissu associatif, à renforcer la cohésion sociale, à favoriser le capital santé de la population et à valoriser l’image du Pays à l’étranger grâce aux différents dispotifs médiatiques impliqués.
Ainsi, les fédérations et associations sportives ont été sollicitées pour présenter des projets évènementiels, susceptibles de figurer dans le calendrier des grandes manifestations sportives 2019. À cet effet, 34 grandes manifestations sportives ont été sélectionnés et seront soutenues par le Pays par des moyens financiers ou logistiques.
Parmi les évènements sportifs prévus cette année, on retrouvera notamment, en mai, la Tahiti Pearl Regatta, la ronde tahitienne, la Tahiti Nui Va’a et l’Xterra Tahiti Moorea. Les qualifications pour la coupe du monde de Beach Soccer se dérouleront quant à elles en juin, et la Tahiti Pro Teahupoo 2019 en août prochain. La course Hawaiki Nui Va’a et le championnat du monde de Holopuni se teindront respectivement en octobre et novembre prochains.

Tarifs de location des locaux de l’IJSPF à Raiatea

L’Institut de la Jeunesse et des Sports de la Polynésie française (IJSPF) est affectataire d’un complexe sportif situé dans la commune d’Uturoa, à Raiatea. Le conseil d’administration de l’IJSPF, en sa qualité d’organe délibérant sur les tarifs de l’établissement, fixe les montants de location de ses installations, équipements et prestations, dont ce type de locaux.
Lors de sa séance en date du 11 décembre dernier, le conseil d’administration a ainsi fixé des tarifs de location pour ces locaux d’une superficie de 40 m², comme suit :

Locaux Charges
Montant mensuel 80 000 Fcfp 15 000 Fcfp
Montant annuel 960 000 Fcfp 180 000 Fcfp

Ces charges correspondent aux dépenses de fonctionnement, notamment de consommation en électricité et en eau, ainsi qu’aux dépenses liées à l’entretien des locaux. Le Conseil des ministres a rendu exécutoire la délibération de l’IJSPF fixant les tarifs de location des locaux à usage de bureaux situés au complexe sportif d’Uturoa, à Raiatea.


Tarifs des prestations du navire Te Ata O Hiva aux Marquises

Le Conseil des ministres a pris un arrêté apportant des modifications aux tarifs applicables aux prestations effectuées par le navire Te Ata O Hiva, exploité par la flotille administrative de la Direction de l’Equipement. Basée à Hiva Oa depuis décembre 2016, cette vedette capable de transporter 40 passagers et 7 tonnes de frêt, dessert les îles du Sud des Marquises, Tahuata et Fatu Hiva.

La tarification des passages, pour un aller simple, est de 3 500 Fcfp sur la ligne « Tahuata-Fatu Hiva » et de 4 000 Fcfp sur la ligne « Hiva Oa - Fatu Hiva ». Par mesure d’équité de traitement, il a été décidé de modifier la tarification applicable aux évacués sanitaires par l’extension du tarif « passages » à leur égard. Le tarif sera toutefois différent pour un évacué sanitaire allongé. Par ailleurs, une réduction de 50% sur le tarif « passage » sera désormais applicable pour les enfants de moins de 12 ans, les scolaires jusqu’à 21 ans et les personnes de 60 ans et plus ou toute personne titulaire d’une carte d’invalidité sur présentation obligatoire d’une pièce justificative.




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Edouard Fritch reçoit l’ambassadeur Hervé Dejean de la Batie  16/01/2019

Edouard Fritch reçoit l’ambassadeur Hervé Dejean de la Batie
Le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, a reçu pour une visite de courtoisie, mardi après-midi, l’ambassadeur Hervé Dejean de la Batie, nouveau Secrétaire permanent pour le Pacifique et Représentant de la France auprès de la Communauté du Pacifique (CPS) et du Programme Régional Océanien de l’Environnement (PROE), en mission en Polynésie française du 14 au 19 janvier.
Les deux hommes ont passé en revue les nombreux sujets d’actualité diplomatique dans la région dont notamment l’organisation du prochain sommet France-Océanie prévue en Polynésie française, le 17e Forum UE-PTOM qui se tiendra à Tahiti le 1 er mars en présence du Commissaire européen au développement Neven Mimica, ou encore le sommet du Forum des Iles du Pacifique qui aura lieu cette année à Tuvalu, en août 2019.

Le Secrétaire permanent pour le Pacifique a par ailleurs confirmé que le prochain comité directeur du Fonds Pacifique se réunira exceptionnellement, à Papeete, le 26 février, sous la présidence de la Nouvelle-Calédonie, en marge du Forum UE-PTOM.

Le ministre du Logement s’entretient avec Gilbert Tyuienon, ministre des transports calédonien  16/01/2019

Le ministre du Logement s’entretient avec Gilbert Tyuienon, ministre des transports calédonien
Le ministre du Logement s’entretient avec Gilbert Tyuienon, ministre en charge des transports dans le gouvernement de Nouvelle-Calédonie
Le ministre du Logement, Jean-Christophe Bouissou, a reçu, mardi après-midi, Gilbert Tyuienon, maire de Canala et membre du Gouvernement de Nouvelle-Calédonie, en charge des transports.
Le sujet des transports domestiques maritimes a particulièrement été au cœur de l’entretien. Les deux ministres ont ainsi échangé sur les modes de gestion des transports de fret maritime en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie. Gilbert Tyuienon a annoncé la mission prochaine d'une délégation du service des affaires maritimes de Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française, afin de jeter les bases
d'un partenariat entre les deux collectivités pour accompagner la Nouvelle-Calédonie dans la conception et l'écriture d'un véritable schéma directeur des transports domestiques, à l';instar de la Polynésie française.

Le ministre de la Culture s’entretient avec le Secrétaire permanent pour le Pacifique  16/01/2019

Le ministre de la Culture s’entretient avec le Secrétaire permanent pour le Pacifique
Le ministre de la Culture et de l’Environnement, en charge de l’artisanat, Heremoana Maamaatuaiahutapu, s’est entretenu, mardi après-midi, avec le secrétaire permanent pour le Pacifique, du Ministère de l’Europe et des affaires étrangères, Hervé Dejean de la Batie, qui effectue ces jours-ci une première visite en Polynésie française.

Cette rencontre a été l’occasion d’échanger sur les enjeux environnementaux et culturels communs entre la France et la Polynésie française. Ont ainsi été abordées les actions locales entreprises en faveur de la protection de l’environnement, telles l’aire marine gérée, ou encore les outils traditionnels polynésiens de gestion des ressources.

Le ministre et le secrétaire permanent pour le Pacifique se sont également accordés sur la richesse des cultures insulaires du Pacifique et notamment à propos de l’intérêt d’agir en faveur de la reconnaissance et de la sauvegarde de la pratique du ‘ori tahiti, pratique ancestrale aujourd’hui répandue à l’international.

Intempéries: l'accès à la vallée de la Fautaua interdit  15/01/2019

Intempéries: l'accès à la vallée de la Fautaua interdit
En raison des conditions météorologiques et par mesure de prévention, l’accès à la vallée de la Fautaua est interdit à compter de ce lundi 14 janvier 2019, jusqu’à nouvel ordre.

Des travaux en soirée sur la RDO la semaine prochaine  10/01/2019

Des travaux en soirée sur la RDO la semaine prochaine
PAPEETE, le 10 janvier 2019 - Deux voies de la route de déviation ouest (RDO) seront fermées de part et d’autre du terre-plein central à compter de 20h jusqu’à 2h du matin du Iundi 14 au jeudi 17 Janvier 2019 afin de permettre au Service des Parcs et Jardins et de la Propreté d’entretenir les plantations du terre-plein central.

Il est recommandé aux automobilistes la plus grande prudence et le respect des consignes de sécurité aux abords du chantier.


Te mau Fa’aotira’a a te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau - Mahana piti 8 nō tenuare 2019  09/01/2019

Fa’aotira’a no te fa’a’ohipara’a i te tahi mau fa’anahora’a rau i te pae no te tutera’a

Ua rave te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau i te tahi mau fa’aotira’a ia au i te fa’a’ohipara’a o te Ture Fenua i ni’a i te tahi mau fa’anahora’a tute no te matahiti 2019 tei fa’ari’ihia e te ‘Āpo’ora’a nō Pōrīnetia farāni i te 6 no tītema i ma’iri a’e nei.

E fa’aotira’a ia no :
- te ha’amaura’a i te tārifa o te tute ‘ōti’a fenua nō te mau horopātete tei hau te matahiti i te 15 i te fāito e 50 000 Fcfp : e ti’a ia i te ta’ata pa’ari e rātere ra i te fa’aō mai i roto i te fenua nei i te tauiha’a tei raea’e-roa-hia te fāito faufa’a i te 50 000 Fcfp mā te ‘ore roa e ‘aufau i te tute ‘ōti’a fenua, ‘inaha e 30 000 Fcfp ia i te mātāmua ra. E riro ia teie fa’anahora’a ‘āpī i te fa’a’oi’oi i te hi’opo’ara’a ā te mau mūto’i ‘ōti’a e te ha’avatara’a ia rātou no te ravera’a i te tahi atu mau ‘ohipa, ‘oia ihoā ra te ‘arora’a i te ōra’a mai te rā’au ta’ero i te fenua nei ;
- te tāpura o te mau tauiha’a tāniuniura’a fenua e fāna’o nei i te ha’apaera’a tute no te ha’aponora’a mai i te fenua nei : e rāve’a te reira no te turu i teie tuha’a ‘ohipa tāniuniura’a fenua i te fenua nei ;
- te fa’a’ōhiera’a i te mau fa’anahora’a no te tomora’a e te fa’aru’era’a tau poto o te mau faura’o manureva unuma, ua nu’uhia ia i te maorora’a 18 ‘āva’e.

Hōro’ara’a i te ti’ara’a ‘āpī nā te mau ta’ata ‘aufau tute

Ua fa’a’ite mai te Mono peretiteni i te ‘āpo’ora’a fa’aterehau i te tahi mau ture Fenua e taui māite i te mau ti’ara’a mana pāruru a te mau ta’ata ‘aufau tute i mua i te mau tute tao’a poro’i.

Ua ‘ōpuahia nā mua ia fa’a’ore i te Tōmite Hi’opo’a Tute tao’a poro’i o tei ‘ore i tauturu i te mau ta’ata ‘aufau tute mai tō na ha’amaura’ahia i te matahiti 1980. Oia ho’i, aita teie nei tōmite i ruruhia, e nā te reira e fa’a’ite aita o ia e tano nō te pāruru i te mau ti’ara’a mana a te mau ta’ata ‘aufau tute mā’ohi.

Ua fa’a’ite ato’a mai te mono-Peretiteni i te tahi mau tauira’a e ha’apāpū i te ti’ara’a mana pāruru, nō te maita’i o te mau Mā’ohi.

Nā mua roa, mā te ha’amau i te « Tia’ara’a mana ‘ia Fa’aro’ohia mai » : e 30 mahana tā te ta’ata ‘aufau tarāhu nō te ha’amāramarama mā te parau e aore rā mā te pāpa’i mai te peu e fa’autu’ahia o ia i muri mai i te hō’ē hi’opo’ara’a a te piha tute tao’a poro’i. I muri mai i teie tau e 30 mahana e ha’apāpūhia ai tā na utu’a.

Ua ani ato’a te mono-Peretiteni ia ha’amauhia te Fa’aarara’a e Tītau ia ‘aufau i te tute, fa’anahora’a e tītau ia ‘aufau i te tute e mono mai i te « fa’ahepora’a » i fa’a’ohipahia i teie nei. I teie nei, e ti’a i te mau ta’ata ‘aufau tute, e te hō’ē fa’anahora’a ‘ohie a’e, ia pāto’i i te tītaura’a ia ‘aufau i fa’ataehia atu, e, e fāna’o i te tahi fa’ataimera’a nō te ‘aufau.

E matara te tahi mau ti’ara’a mana a te mau ta’ata ‘aufau tute ia fa’a’ohipahia te ture ESSOC (Te Fenua e rohi nō te hō’ē tōtaiete e ti’a ia ti’aturi) i te fenua Farāni :
- Te ti’ara’a mana ia hape, ia au i te tahi mau fa’ahepora’a, o te ‘orera’a ia e fa’a’ohipa i te tahi mau utu’a, mai te peu a tahi rā te ta’ata ‘aufau tute a hape ai ;
- Te tia’ara’a mana ia hi’opo’a : e ti’a i te mau taiete ia ani i te Hau Fenua ia hi’opo’a ia rātou nō te ha’apāpū e tē fa’ature nei rātou i te fa’aturera’a.

E mā’itihia teie mau ‘ōpuara’a parau, i ha’amanahia e te ‘āpo’ora’a Fa’aterehau, nā te mau mero o te ‘Āpo’ora’a rahi nō Pōrīnetia farāni i tā na rurura’a i mua atu.

Fa’atītī’aifarora’a i te PGA nō Tahaa e tauira’a i te PGA nō Punaauia

Ua ha’amauhia te Fa’anahaora’a rahi o te fa’anahora’a fenua (PGA) nō Tahaa i te matahiti 2005, e mea faufa’a ia fa’atītī’aifaro nō te pāhono i te mau tītaura’a a te hotura’a o te fenua e ‘āpe’e nei i te hotura’a o Raiatea.
Ua ha’amata te mau tuatāpapara’a nō teie fa’atītī’aifarora’a i te ha’amatara’a o te matahiti 2016 e nā te ‘oire iho o Tahaa i ha’apa’o i te reira tauturuhia e te Piha Tōro’a Fa’anahora’a fenua. Tē ‘ōpua nei te PGA ‘āpī i te hō’ē poritita ‘oire ‘ana’anatae e pāhono i te mau tītaura’a o te hotura’a o te ‘ohipa fāri’ira’a rātere mā te pāhono i te mau hia’ai a te nuna’a nō te pae o te orara’a maita’i e te mau ‘ohipa tumu, te fa’a’apura’a ihoā rā. Teie te mau ‘ōpuara’a a te PGA :
- Te ha’apāpūra’a o te mau ‘oire iti i roto i te mau ‘oire tuha’a nā roto i te hō’ē fāito ‘oire rahi a’e e te mau patura’a nō te tā’ato’ara’a maita’i a’e i roto i te mau tuha’a ‘oire i roto i te ārea ‘oire ;
- Te ‘ōti’ara’a i te mau ārea ‘oire i fāitohia i ni’a i te ti’ara’a a te ‘oire ia ‘ōpere i te pape te mau ‘ōpuara’a ;
- Te pārurura’a i te tahatai nā roto i te tāpurara’a ei ārea tumu nō te mau vāhi aita e ti’a ia patu ;
- Te tia’ara’a mana ia ho’o nā mua i te tahi nā te ‘oire i ni’a i te tā’ato’ara’a o tō na fenua ia noa’a ia na ia ha’apu’e i te fenua nō tā na mau ‘ōpuara’a i mua atu ;
- Te tahi mau fatura’a i ni’a i te rahira’a e 93 nō te fa’anahora’a i te mau purūmu i roto i te mau tuha’a ‘oire, te mau ‘ōpuara’a vāhi hunara’a ma’i, patura’a nō te tā’ato’ara’a, te pāpūra’a o te fatura’a fenua e tano nō te ti’a’au i te aratere pape a te ‘oire.

Hau atu i teie mau parau, e vai ato’a rā i roto i teie nei PGA i te tahi mau ‘ōpuara’a ‘āpī mai :

- Te hō’ē ‘ōpuara’a ia patu i te hō’ē vāhi ‘aura’a i roto i te miti nō te ha’api’ira’a i te ‘au nā te mau tamari’i o te fare ha’api’ira’a tuarua e o te fenua tā’ato’a ;
- Te hō’ē ‘ōpuara’a ia patu i te tahi mau fare ha’ara’a nō te mau taiete o te motu i piha’i iho i te uāhu nō Tapuamu ;
- Te hō’ē ‘ōpuara’a nō te fa’anaho i te hō’ē vāhi nō te mau ‘ohipa fa’a’ana’anataera’a i roto i te miti nō te nuna’a.

Ua tauihia te PGA a Punaauia nō te ti’ara’a mana ia ho’o nā mua roa a te Hau Fenua, nō te ha’amāmāra’a i te mau fa’anahora’a ho’o atu-ho’o mai. I teie nei, aita e ti’ara’a mana fa’ahou tā te Hau fenua i ni’a i te mau nohora’a fatu ‘āmui i roto i te mau fare tahua rau.

Fa’ati’ara’a ia pāpa’ihia te « Paremana’o e tāpurara’a o te poritita a te Hau nō te nohora’a i Pōrīnetia farāni » 2020 - 2030

Ua vauvau mai te fa’aterehau nō te nohora’a i tā na ‘ōpuara’a ia pāpa’i i te « Paremana’o e tāpurara’a o te poritita a te Hau nō te nohora’a i Pōrīnetia farāni » 2020-2030.
E ‘āpe’ehia teie nei pāpa’ira’a e te hō’ē tāpurara’a matahiti rau. E ravehia teie nei peremana’o i nā ono ‘āva’e mātāmua ra’a rā nō teie matahiti e, e tūea e te mau ‘ohipa a te SAGE e ‘ōpuahia nei ia oti i teie nei matahiti 2019.

Te fā o te tāpurara’a e te tauto’ora’a i te hō’ē poritita a te Hau nō te nohora’a nō te tā’ato’ara’a o Pōrīnetia farāni nō te matahiti 2030 e, te vai ato’a rā te fāitora’a o te rahira’a e te maita’ira’a, te ferurira’a o te mau hina’aro ārea tau poto e te mau mauiha’a tano nō tō na ha’amaura’a.

E hau atu i te hō’ē matahiti teie nei ‘ohipa pāpa’ira’a mā te tāu’a pāpū i te mau hiana’aro a te mau ta’amotu e te mau ‘oire. Ua ‘ōpua-ato’a-hia te ha’amaura’a i te tahi Tōmiete arata’i (COPIL) e te tahi tōmite mata’ī (COTECH). Nā teie mau tōmite e ha’amana i te tārena, te mau ‘ohipa i ravehia e te parau hōpe’a hou tō na vauvaura’a i mua i te ‘Āpo’ora’a Fa’aterehau, tō na hi’opo’ara’a i mua i te Fare Rau Maire e i muri mai, i te ‘āpo’ora’a rahi nō Pōrīnetia farāni.

Fa’anahora’a no te poro’ira’a mai i te ‘oura e te fa’aturera’a no te ea

Ua vauvau mai te fa’aterehau no te orara’a hau i te mau fa’anahora’a i te pae no te poro’ira’a ‘oura e te fa’atura’a ea. Ia au i te parau no te fa’ahotura’a i te ‘ohipa fa’a’amura’a i’a, ‘oia ihoā ra te ‘oura, ua tu’u te fa’aterera’a hau no te Fenua i te faufa’a moni e te feiā anoparau e rave matahiti i te maoro no te turura’a i taua tuha’a ravera’a ‘ohipa e te feiā e rohi nei i reira.

‘Aita roa e ma’i i topahia i ni’a i teie mau ‘oura tā tātou, ‘inaha ua nu’u noa te mau fa’aturera’a ea no te araira’a i te ōra’a mai o te mau manumanu hōpoi ma’i ia ‘ore ia tupu te ma’i.

No reira, ua ravehia te tahi fa’aotira’a hau i te ‘āva’e tetepa 2017 no te ha’amarara’a i te fāito pārurura’a ea e te mau fa’anahora’a no te poro’ira’a e te ha’aponora’a mai i te ‘oura mai te mau fenua no te ara o tei ‘ore i ro’ohia i te ma’i. Ua tūea noa te fa’aturera’a e fa’a’ohipahia nei i Pōrīnetia farāni i tō te fenua ‘Auterāria e te fenua Aotearoa ia au i te parau no te mau i’a pa’a pa’ari.

Teie nei ra, ‘aita e ha’apāpūra’a e ‘ore ihoā teie mau ma’i e tae mai io tātou, te vai ra te mau ma’i aore ā i ‘itehia a’e nei e ‘aita ia i fa’ahitihia i roto i te mau fa’aturera’a e vai nei.

No te tāpe’a-noa-ra’a mai i tō na ti’ara’a ‘ei fenua raea’e-‘ore-hia i te ma’i i ni’a i te ‘oura, te fa’aoti nei te haufenua, i te ‘ōpani roa i te poro’ira’a e te ha’aponora’a mai o te ‘oura nō rāpae mai i te fenua, ‘ei ‘oura ota ihoā ra.

Tāpura faufa’a 2019 no te ‘āfata autaea’era’a turuuta’a no Pōrīnetia farāni (RSPF)


Ua fa’ari’i te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau i te tāpura faufa’a 2019 no te ‘āfata autaea’era’a turuuta’a no Pōrīnetia farāni (RSPF) e te mau fa’aotira’a rahi no te ‘aufaura’a i te reira mau ha’amāu’ara’a.

Ua ruru te tōmite no te ‘āfata autaea’era’a (RSPF) i te 17 no tītema i ma’iri iho nei e ua fa’ari’i i tā na tāpura faufa’a no te matahiti 2019, e te mau fa’aotira’a rahi no te ‘aufaura’a i te mau parau fa’aaura’a e te fare ma’i rahi nō Pōrīnetia farāni (CHPF), e te mau fare ma’i unuma, e te tahi atu mau pū utuutura’a ma’i, e te feiā tōro’a utuutu ma’i unuma teretere e tae noa atu e te mau ha’amāu’ara’a no te mau tuha’a ‘ohipa utuutura’a ma’i ato’a i te matahiti 2019.

Te ‘itehia ra i ni’a te tāpura faufa’a no te matahiti 2019, tei fa’ari’ihia e te tōmite ‘āfata autaea’era’a RSPF, i te tahi tino moni toe i te fāito e 2 mirioni Fcfp, ‘oia ho’i :
- ‘ei tao’a rau, e 28,548 mīria Fcfp ;
- ‘ei uta’a, e 28,546 mīria Fcfp.

Nā te ‘āfata moni ‘ohipa e te ‘āfata araira’a veve (FELP) te reira e amo – te tute no te amora’a i te tuha’a autaea’era’a e 26,9 mīria Fcfp (ua mara’a i te fāito 5,20% ia au i te tāpura faufa’a no te matahiti 2018), e te tauturu ā te Hau farāni (1,432 mīria Fcfp) e te tuha’a moni ā te Fenua (200 mirioni Fcfp).

I te pae no te ha’amāu’ara’a, ua mara’a ia te reira i roto i te tāpura faufa’a matahiti 2019 i te fāito +5,20%, ‘inaha ua fa’aōhia mai te CAE (fa’aaura’a fa’aōra’a i te ‘ohipa) i roto i te ‘āfata autaea’era’a, e te mara’ara’a o te mau ha’amāu’ara’a no te turu i te mau fare huma rau. Tei ni’a te fāito o te tāpura faufa’a mitohia i te hope’a matahiti 2019 i te 1,757 mīria Fcfp.

Ia au i te mau hi’opo’ara’a i ravehia i ni’a i te tāpura faufa’a no te matahiti 2019 o te mau ‘āfata turuuta’a mea ti’a ia tāmau-noa-hia te ‘ohipa i ravehia mai te matahiti 2010 mai , ia fa’anahohia te mau rāve’a fa’atanotanora’a, no te tāpe’a maita’i i te fāito o te mau tārifa e te pori uta’a mā te fa’atura i tei fa’ata’ahia i roto i te tāpura ‘ohipa arata’ira’a ea.

Compte rendu du Conseil des ministres - Mardi 8 janvier 2019  08/01/2019

Octroi de nouveaux droits aux contribuables

Le vice-président a présenté au Conseil des ministres différents projets de loi du Pays faisant évoluer les droits de défense des contribuables face aux redressements douaniers.
Il a d’abord été proposé la suppression du Comité d’Expertise Douanière, qui depuis sa création en 1980 n’a quasiment jamais bénéficié à aucun contribuable. En effet, ce comité n’a jamais été réuni, démontrant ainsi qu’il n’est pas adapté pour défendre les droits des contribuables polynésiens.
Le vice-président a présenté en parallèle différentes réformes renforçant ce droit de défense, dans l’intérêt des Polynésiens.
Tout d’abord, avec la mise en en place du « Droit d’Etre Entendu » : le contribuable qui se voit notifier une infraction, suite à un contrôle ou une enquête du service des Douanes, disposera d’un délai de 30 jours pour apporter toute information qu’il jugera utile, à l’oral ou à l’écrit. C’est seulement à l’issue de ce délai que lui sera notifiée définitivement l’infraction.
Ensuite, le Vice-Président a proposé de mettre en place l’Avis de Mise en Recouvrement, procédure de recouvrement remplaçant celle dite « de la contrainte » appliquée actuellement. Dorénavant, les contribuables pourront, avec une procédure très simple, contester le redressement qu’ils ont reçu, et obtenir plus facilement un sursis de paiement.
Enfin, la promulgation de la loi ESSOC (Etat au Service d’une Société de Confiance) en métropole ouvre un certain nombre de nouveaux droits aux contribuables, notamment :
- Le droit à l’erreur qui consiste, sous certaines conditions, à ne pas appliquer certaines sanctions, si le contribuable fait une erreur pour la première fois ;
- Le droit au contrôle : les entreprises peuvent demander à l’administration de les contrôler pour vérifier qu’elles sont en conformité avec la législation.
Ces projets de textes, validés en Conseil des ministres, devront ensuite être adoptés par l’Assemblée de Polynésie française lors de sa prochaine session.

Révision du PGA de Tahaa et modification du PGA de Punaauia

Le Plan général d’aménagement (PGA) de la commune de Tahaa ayant été mis en place en 2005, il était devenu indispensable de procéder à sa révision pour répondre aux enjeux de développement du territoire de cette commune fortement liée au développement de l’île voisine de Raiatea.
Les études pour cette révision ont débuté au début de l’année 2016 et ont été conduites par la commune avec l’assistance du service de l’urbanisme. Le nouveau PGA propose une politique urbaine volontariste qui répond aux enjeux du développement du tourisme tout en confortant les attentes de la population en matière de qualité de vie et d’activités locales, notamment agricoles. Le PGA propose ainsi
- Le renforcement des villages dans les communes associées au travers d’une densité urbaine plus importante et d’un meilleur niveau d’équipement des quartiers en zone UB ;
- Une définition des zones urbaines basée sur les possibilités de la commune à alimenter en eau les projets ;
- Une protection du littoral par le classement en zone naturelle des espaces inconstructibles ;
- Un droit de préemption de la commune sur l’ensemble de son territoire afin de pouvoir se constituer des réserves foncières en vue de ses besoins futurs ;
- Des emprises réservées au nombre de 93 qui concernent l’aménagement de routes dans les quartiers, des projets de cimetières, d’équipements publics, la maitrise foncière des emprises nécessaires à la gestion du réseau hydraulique de la commune.

Outre ces principes, le PGA propose également des projets novateurs tels que :

- Un projet d’aménagement d’une piscine en eau de mer destinée à l’apprentissage de la natation pour les enfants du collège et de l’île d’une manière générale ;
- Un projet destiné à l’installation d’ateliers relais destinés aux entreprises de l’île à proximité du port de Tapuamu ;
- Un projet destiné à aménager un site pour y implanter des activités nautiques et une zone de loisirs pour la population.

Le PGA de la commune de Punaauia a, par ailleurs, été modifié quant au droit de préemption du Pays, dans le but d’alléger les procédures de cessions-acquisitions. Dorénavant, seront ainsi dispensées de droit de préemption du Pays les biens en copropriété dans les immeubles d’habitation.

Approbation du lancement de l’écriture de la « Stratégie et programmation de la politique publique de l'habitat en Polynésie française » 2020 - 2030

Le ministre du Logement a présenté, en Conseil des ministres, son projet de lancement de l’écriture de la « Stratégie et programmation de la politique publique de l'habitat en Polynésie française » 2020 - 2030.
Cette écriture sera engagée avec l’ensemble des partenaires concernés, et son élaboration sera accompagnée d’une programmation pluriannuelle. Cette stratégie sera engagée dès le premier semestre de cette année et sera en cohérence avec les travaux du Schéma d’Aménagement Général de la Polynésie française (SAGE) dont la finalisation est prévue pour 2019.
Le cahier des clauses techniques particulières (CCTP), permettant de lancer la sélection d’une assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO), a été effectué avec l’accompagnement de la Direction des Outre-mer de la Banque des Territoires, du Groupe de la Caisse des Dépôts et de Consignation (CDC). Le bouclage du cahier des clauses administratives générales (CCAG) et du besoin budgétaire est en bonne voie.
L’objectif attendu est de planifier et d’engager une politique publique de l’habitat, pour toute la Polynésie française à l’horizon 2030, comprenant un diagnostic quantitatif et qualitatif, une déclinaison des besoins à court terme et les outils opérationnels pour sa réalisation.
Les travaux d’écriture se dérouleront sur plus d’un an, dans une démarche intégrée et concertée, prenant en compte les besoins des archipels et des communes. La création d’un Comité de Pilotage (COPIL) et d’un Comité Technique (COTECH) est prévue. Ces instances seront mises en place afin de pouvoir valider le calendrier, les travaux réalisés et la proposition finale avant sa présentation au conseil des ministres, son examen devant le conseil économique et social, puis à l’Assemblée de Polynésie française.

Conditions d’importation des crevettes et réglementation sanitaire

Le ministre de l’Economie verte a présenté une communication sur les conditions d’importation de crevettes et sur la réglementation sanitaire. Dans le cadre du développement de nos filières aquacoles, et notamment de la crevette, la Polynésie française a investi financièrement et techniquement depuis de nombreuses années pour soutenir cette production et les acteurs privés du secteur.
La Polynésie française étant indemne de maladies déclarées sur notre variété de crevette, la réglementation sanitaire a régulièrement évolué afin de se prémunir au mieux de tous risques d’introduction de maladies ou d’agents pathogènes.
Ainsi, un arrêté de septembre 2017 a relevé la niveau de protection sanitaire et les garanties préalables déclaratives, nécessaires avant toute importation de crevette provenant de pays non indemnes de maladies. Le statut de protection de la Polynésie française est au même niveau que l’Australie et la Nouvelle-Zélande concernant les crustacés.
Toutefois, le risque zéro d’introduction de maladies ou d’agents pathogènes de la crevette n’existe pas, l’émergence de nouvelles maladies étant possible et dans des délais plus rapides que la mise à jour des réglementations.
Afin de conserver le statut de la Polynésie française, en tant que territoire indemne de maladies pour les crevettes, et dans le contexte du développement de cette filière en Polynésie, il est donc envisagé de légiférer pour une interdiction totale de crevettes, sous leur forme crue, a minima.


Te mau fa’aotira’a a te ‘Āpo’ora’a a te mau fa’aterehau  28/12/2018

Te fenua te piri o Air Tahiti Nui i roto i te hooraa mai e piti manu reva ‘âpî
 
Tei roto noa o Air Tahiti Nui i te faa’âpîraa i tâna mau manureva e te faaineine nei i te fatu mai e iti dreamliner B787-9, o te tae mai i te area o 2019.
 
Ua faatae te taiete manu i te aniraa o ‘ô ia a’e te piri i te hô’ê tuhaa o tâna tarahu i te fare moni nô te fâna’oraa ia i te moni taime raro. Ua matutu hohonu te mau piha ‘ohipa a te Mono Peretiteni, ini’a ihoa râ i te mau faaheporaa o te mau faaueraa ture.
 
Ua nâ mua te Mono Peretiteni i te haamana, e ‘ua fârii te tâato’araa o te mau mero a te tomite tereraa faufaa a te Apooraa Rahi, i te 12 nô titema nei. E ‘ua fârii ato’a te Apooraa faaterehau i tauâ faaueraa mana nei.
 
Nâ roto i teie faaotiraa, te haapâpû ra te Fenua i tâ na turu i te taiete ATN, o tei tihepu e 800 taata rave ‘ohipa, o te hinaari nei e haamaita’i noa i te tere o tâ na mau horopâtete.
 
Ua tuu atu na te taiete ATN i tâ na aniraa faa’oreraa tute Farani i Bercy e tia’i nei te pâhonoraa nô te ‘omuaraa o 2019.
 
 
Faa’ohiparaa i te mau faaueraa mana o te mau faatuteraa
 
Ua rave te Apooraahau i te hô’ê faaotiraa i te pae o te faa’ohiparaa i te ture fenua i te pae o te faatuteraa no 2019 haamanahia e te Apooraa rahi i te 6 nô titema nei.
 
Te hooraa tute ‘ore na te mau fare hoo taota.
 
Te arata’iraa e te râve’a nô te fatu mai e te ‘iritiraa i te parau mana nô te hoo tute ‘ore. Te hoo tao’a i rotopû i te fatu tao’a e te hôani râtere, e nehenehe ‘ô ia e fatu i te parau faati’a ‘ia auraro râ ‘o ia ‘i te mau faaueraa ‘i roto ‘i tâ na ‘imiraa.
 
Nâ roto i teie faaotiraa ‘âpî e fâna’o ia te râtere i te mau târifa mâmâ i ni’a i te mau tao’a hoohia e te reira mau faretoa o te fenua nei, ‘inaha ‘aore e tute faahou i ni’a i te reira mau tauihaa.
 
 
E’ita te târifa ‘o te mau môrî e maraa ‘i tenuare 2019
 
Ia au i te faito hoo o te môrî nâ te ao nei, e piti taime tô te Hau fenua haamaraa i te mau târifa i te area o te matahiti 2018.
 
Maite peu e ‘ua topa rii te târifa i teie mau mahana nei, tei ni’a noa râ ‘ô ia i te tarifa o te ‘omuaraa matahiti. E nô te taupûpu o te ‘afata tauturu FRPH, ua faaoti te Apooraahau e haamaraa e 3 toata i te ritera môrî hinu nâ te mau pahî uta tauihaa, fare ‘eu faraoa e te mau pahi tai’a.
 
Nô te huiraatira e’ita te târifa môrî e maraa i tenuare 2019.
 
 
Tauturu moni nô te pa’epa’e e te faaitoitoraa i te mau taiete
 
Ua faataa te Apooraahau e 52 340 000 toata nô te faaitoito i te mau taiete rii na’ina’i mai te mau fare toa e fare tamaaraa i Porinetia nei.
 
I roto noa o tâna tarena haamahuta i te ‘imiraa faufaa a te fenua, ‘ua faaoti te Apooraahau e faaô e piti rave’a tauturu i te mau taiete.
 
A tahi, tauturu nô te hooraa mai i te mâteria e au nô tâ râtou ‘imiraa, nô te faarahi atu i te taiete. te piti o te tauturu nô te tâtâ’iraa e te faaneheneheraa i tâ râtou fare toa na’ina’i, fare tamaraa na’ina’i.
 
Hôro’araa fenua a te Hau nô te ‘opuaraa noho-au Tutuapare a te OPH, i Faa’a
 
Ua haamana te Apooraahau i te aniraa 1392 m2, fenua a te Hau nô te paturaa fare OPH i Faa’a, te faufaa fenua e 33 mirioni.
 
E fenua fatuhia e te Hau, o te fârii i te ‘opuraa Tutuapare, nô te faati’a 10 nohoraa o te âmohia 100% e te Hau fenua.
 
E haamata te mau paturaa i rôpû ‘ia 2019.
 
 
Te hôro’araa tâmoni ‘ore a te SAGEP nâ te OPH, i te mau fenua ti’araa fare ‘o te pûhaparaa tôtiare i Erima
 
Ua haamana te Apooraahau i te hôro’araa fenua a te SAGEP nâ te OPH te mau tâpû fenua ti’ahia e te mau fare totiare e vai i Erima. E 6 tâpû fenua nô te ‘âanoraa 1 tâ i Erima e 180 nohoraa i ni’a iho, e 60 patuhia i 1983, 70 patuhia i 1985, 50 i 1990.
 
Nâ roto i teie faaho’iraa fenua, e nehenehe atu ra i te OPH e tâtâ’i a tuu atu-ai i roto i te faafaturaa roa raa i te huiraatira e pârahi i reira.
 
 
Tauiraa o te puta tereraa faufaa a te OPH nô 2018
 
I mua i tô te Apooraahau ‘ua vauvau te Faaterehau o te nohoraa i te vairaa o tâna tereraa faufaa nô 2018, te tapura moni ô mai e te moni faa’ohipahia e te OPHn ia-au ihoa i te arata’iraa ture ‘a te mau piha ‘ohipa a te Hau. Te tauiraa o te tâpura raa ia i te moni toe o te matahiti 2017 i ni’a i te mau târena ‘ohipa hau i ravehia e te mau  ‘opuaraa mana’o ‘orehia o tei hâpa’ohia i te 15 nô atopa i ma’iri.
 
 
Te mau tuhaa ‘opanihia te pahî ia tutau nô te pâruru i te mau niuniu e ‘auri pape i raro i te tairoto o Popora
 
Ua haamata ‘ê mai na te mau faatureraa nô te mau tutauraa pahî ‘i roto i te mau tairoto o te motu o Popora, te faa’aano noa atu ra te Hau fenua i te vâhi pâruru i te taato’araa o te mau tororaa niuniu a EDT, OPT, te auri pâpe mâ e te pape viivii i raro i te tairoto.
 
Ua hope a’e nei te mau tai’oraa i ravehia e te pû a te Hau (DPAM).
 
Te mau pahî tâtâ’i niuniu noa te nehenehe e tâpiri atu i te reira mau vahi, are’a te tahi atu huru pahi e tutau ia i te atearaa e 200 metera i te tororaa niuniu e ‘e 50 metera i te atea i te mau ‘auri pape. Te ‘ore noa atu e auraro e faautu’ahia ia.
 
 
Parau faati’a nô te mau casinos i ni’a i te mau pahi e râtere nei i roto i tô tâtou ârea moana
 
Te ture arata’i o te papature nô fepuare 2004 e faanaho ra i te mana tuha piti ‘i rotopû ‘ia Porinetia e te Hau farani nô ni’a i te faa’ohiparaa i te mau fare perêraa moni (casino) i Porinetia nei.
 
Te faa-au-raa o te ‘irava 29 o te ture nô fepuare 2004 o tei faarava’i i te papature Otonomi a Porinetia, o tei faaôhia i roto i te puta ture pâruru roto, e te parau nei « e nehenehe te mau pahî uta taata ‘aore e rêni tamau tapurahia i Porinetia, e fatu i te parau faati’a nô te ‘iriti i te perêraa moni (casino), o te horopâtete noa râ e mau ra i te titeti pahî, te fâriihia e ha’uti ». nô te reira tuhaa tei ia Porinetia te mana o te parau faati’a nô te mau pahî ‘aore e rêni tamau e o tei tapurahia i Porinetia, mai te pahi ra o Aranui.
 
Teie nei râ e rave rahi pahi uta râtere e fano mai nei i roto i te area moana o Porinetia. I reira ‘aore râtou e ô i roto i te faaheporaa a te ture pâruru roto.
 
Te vairaa o te ture i teie mahana, tei te Fenua te mana o te parau faati’a e ‘iriti i te casino, nâ roto i te hô’ê faaueraa mana e ravehia e te Apooraahau, nô te mau pahî uta râtere e ‘aore e rêni tâmau e ‘aita ‘i tâpurahia i Porinetia, e te fano nei i roto i tô tâtou area moana ‘aore râ te mau tairoto, e i ni’a i te huâhu.
 
Nô te reira, ‘aore ia e faaheporaa ia fanoroa i râpae’au i te mau ‘oti’a moana e ‘ia faaru’e i te huâhu nô te ‘iriti i tâ râtou casino. Maoti teie faaotiraa o tei rave tâmau noahia mai 2014, i faaea maoro rii mai ai te mau pahî i ni’a i te uâhu, te târani ra râtou ‘i te môrî pahî, e te fâna’o ra te mau taiete fârii râtere te mau faretoa te feiâ rima’î o te mau motu e tapaehia atu nei ‘inaha te faaea rii maoro atu ra te râtere ‘io râtou, te tahi o te moni tâamuraa pahi, e ‘âpî hau nâ te Uâhu o Papeete.
 
Nô reira e fârii-â-hia tauâ mau taiete nei ‘ia ‘iriti noa i tâ casino i ni’a i te pahî mai tei rave noahia mai a toru matahiti i teie nei. O te mau taiete fârii râtere o te fenua tei haapoupou maita’i i teie faaueraa mana i ravehia.
 
Aita ‘o Porinetia e pau nâ roto i teie faaotiraa, o te hô’ê râ teie râve’a ‘e ‘anaanatae ai te mau taiete pahî uta râtere e fano mai ‘io tâtou rave’a nô te huti rahi mai ‘i te manihini, i reira ato’a paha tâtou e faanaho ai ‘i te mau faa’anaanataeraa ‘âpî i te pae ‘o te hiro’a tumu e te ta’ere.
 
 
Te tauturu nâ te taatiraa « Polynesia Tatau »
 
Ua fârii te Apooraahau e horo’a 1,5 mirioni nô te tauturu i te ta’urua 2018, a te taatiraa « Polynesia Tatau » o tei tupu i te hotera Tahiti Pearl Beach, ua tae rahi atu te huiraatira e ‘ua ‘itehia te maita’i o te ‘ohipa, ‘ua ‘amui ato’a mai te mau rau’a nô Tanata, Peretiria, Marite, Aotearoa e Farani.
 
 
Tauturu moni nâ te fare ma’i CHPF
 
Nâ te parau faa-au faahotu ‘ia Porinetia turimahia i te 17 nô mâti 2017, e tauturu te Hau farani i te faahoturaa e te amo ato’araa ‘o ia i te hopoi’a o te mau rapa’auraa ma’i mâriri ‘aitaata nô te hooraa mai i te mau mâtini, tei ni’a i te faito 716 mirioni toata i te matahiti nô te roaraa e 3 matahiti. Ua haamana te Apooraahau i taua tauturu nei o te haamaita’i atu-a i te ‘atu’aturaa i te feiâ i roto i hepohepo ma’i mâriri ‘aitaata.
 
 
Tauturu moni nâ te tomite e aro nei i te ma’i mâriri ‘aitaata
 
E taatiraa tei fanau mai i te 6 nô ‘atete 2006 tâna rêni ‘ohipa a te faaâraraa, te tauturu e te pa’epa’eraa i te feiâ i roto i te ma’i. nô te rahi e te teimaha o tâ râtou hôpoi’a ‘ua faaoti te Apooraahau e haamana i te hô’ê tauturu i ni’a i te faito 1,5 mirioni toata nô te tauturu i teie tâatiraa e ‘aro ei i te ma’i mâriri ‘aitaata i te fenua nei.
 
 
Fâriiraa hôro’a i te mero taata : ‘ua fârii a te Hau fenua i te faaueraa mana
 
E faaueraa mana nô te 19 nô tiurai 2017 o tei faa’aanohia mai i Porinetia nei te tahi o te mau arata’iraa o te ture nô te 26 nô tenuare 2016 i ni’a i te faa’âpîraa i tâ tâtou rapa’auraa ma’i, i ni’a ihoa râ i te fâriiraa e pûpû i te hô’ê mero taata. Nô reira e nehenehe roa te hô’ê mero taata e ravehia mai, maoti noa ‘ia pato’i te taata ma’i i tôna oraraa ra e ‘ore ia e nehenehe e rave. O teie faaueraa te tauihia.
 
Mâ te hô’ê rata a te Tomitera teitei nô te 29 nô novema nei, e ani mai nei i te mana’o o te Hau fenua i ni’a i teie faaueraa mana.
 
Nô reira, te « ‘opuaraa faaueraa mana i ni’a i te haamana e te faatanoraa i ni’a i te mana’o o Taratoni, i Wallis e Futuna e i Porinetia, e ravehia i ni’a i te faaotiraa pâto’i i te hôro’araa mero i muri mai i te poheraa e te haamâramaramaraa i te huiraatira te mau taote e te tâato’araa o te toro’a o te êa. E faaôhia teie mau parau pâto’i i roto i te rorouira a te Hau farani ‘inaha o teie te râve’a vitiviti roa nô te ‘ite i te faaotiraa i ravehia e te taata hou a pohe atu ai.
 
Te ani mai nei teie faaueraa mana i te hô’ê faaotiraa fârii nô roto mai ’ia Porinetia.
 
 
Tauturu moni nâ te mau hâpiiraa a te tuârua
 
Nâ te aniraa a te Faaterehau o te hâpiiraa, Christelle Lehartel, ‘ua hi’opo’a e ‘ua fârii te Apooraahau 14 aniraa tauturu a te mau fare hâpiiraa nô te tuârua a Porinetia, ‘ia ‘âmuihia tei ni’a i te faito 18 500 000 toata.
 
 
Tauturu moni nô te mau ‘opuaraa e te tereraa ‘ohipa a te mau tâatiraa tû’aro e te u’iâpî
 
Ua hi’opo’a e ‘ua fârii te ‘Apooraahau e hôro’a 30 187 000 toata nô te rahiraa 15 aniraa a te mau ‘amuitahiraa e taatiraa tu’aro e te û’i ‘âpî.

Compte rendu du Conseil des ministres du 28 décembre 2018  28/12/2018

Le Pays se porte garant d’Air Tahiti Nui dans le cadre de l’achat de deux Dreamliner
 
La compagnie Air Tahiti Nui, qui poursuit sa campagne de renouvellement partiel de sa flotte, prépare l’acquisition de deux Dreamliner B787-9, dont la réception devrait se situer au cours de l’année 2019.
 
Dans ce cadre, Air Tahiti Nui a demandé au Pays de se porter garant d’une partie de ses emprunts afin de solidifier son schéma de financement et d’obtenir des taux plus intéressants. La demande a fait l’objet d’une analyse poussée par les services de la Vice-Présidence, au regard notamment des ratios stricts imposés par les textes réglementaires.
 
La demande a ensuite été validée par le Vice-Président, puis présentée en Commission de contrôle budgétaire et financier, de l’Assemblée de Polynésie française, le 12 décembre : celle-ci a émis un avis favorable à l’unanimité. Et le Conseil des ministres a donc validé l’arrêté octroyant la garantie.
 
Par cet acte, le Pays réitère son soutien à la compagnie au tiare, qui emploie près de 800 salariés et souhaite, par ces nouvelles acquisitions, améliorer le service qu’elle propose à l’ensemble des voyageurs, qu’il s’agisse de Polynésiens souhaitant se rendre à l’étranger ou de touristes désireux de visiter la Polynésie.
 
Pour rappel, une demande du bénéfice de la défiscalisation métropolitaine a été déposée par Air Tahiti Nui auprès du bureau des agréments de Bercy. La décision devrait être connue d’ici le début de l’année prochaine.
 
 
Instauration d’un agrément à l’exercice de l’activité d’opérateur de détaxe
 
Le Conseil des ministres a pris un arrêté portant application de la loi du Pays fiscale adoptée par l’Assemblée de la Polynésie française le 6 décembre dernier.
Cet arrêté concerne les modalités et conditions de délivrance et de retrait de l'agrément d'opérateur de détaxe : les sociétés souhaitant débuter une activité d’opérateur de détaxe (relatif à l’exercice d’une prestation d’intermédiaire entre un client, non-résident, et un commerçant local) pourront se voir délivrer un agrément et seront soumises à certaines conditions qu’elles devront respecter dans le cadre de leurs activités.
Ce nouveau système permettra notamment aux touristes d’effectuer des achats en détaxe en recourrant aux services de professionnels agréés et stimulera ainsi les ventes en détaxe de la part des commerçants polynésiens.
 
 
Maintien des prix grand public à la pompe au 1er janvier 2019
 
Au regard des évolutions constatées des cours internationaux du prix des hydrocarbures, le Conseil des ministres avait décidé par deux fois d’augmenter, au dernier semestre 2018, le prix des hydrocarbures pour le grand public.
 
Si le cours international s’est légèrement infléchi ces derniers jours, il demeure cependant supérieur aux valeurs du début de l’année. Aussi, en raison des répercussions de plus en plus importantes sur le solde théorique du FRPH (Fonds de régulation pour le prix des hydrocarbures), le Conseil des ministres est contraint d’augmenter de 3 Fcfp le prix au litre du gazole dont bénéficient certains professionnels (goélettes, boulangers et pêcheurs).
 
Les prix grand public à la pompe ne varient pas au 1er  janvier 2019.
 
 
Attribution d’aides financières pour les entreprises
 
Dans le cadre de son plan de relance de l’économie, le Pays a instauré deux dispositifs d’aide aux entreprises.
 
La première mesure porte sur une aide à l’équipement des petites entreprises (AEPE) afin de les accompagner dans leur projet de création ou de développement de leur activité.
 
Le second dispositif instaure une aide pour la création et la revitalisation des commerces de proximité et des restaurants (ACPR) afin de les accompagner dans leur projet d’amélioration de l’attractivité de leurs points de vente ou de restauration en Polynésie française.
 
Le Conseil des ministres a autorisé l’attribution d’aides financières pour un montant total s’élevant à  52 340 000 Fcfp afin de soutenir dix-neuf entreprises.
 
Cession à titre gracieux, par le Pays au profit de l’OPH, d’un terrain à Faa’a pour l’opération Tutuapare
 
Le ministre du Logement a présenté, en Conseil des ministres, la validation du transfert à titre gracieux d’un terrain de 1392 m², situé à Faa’a, et dont la valeur vénale est évaluée à plus de 33 millions Fcfp. Cette parcelle de terre, qui appartient au Pays, est destinée à accueillir le projet Tutuapare. Il s’agira d’une résidence de 10 logements, dont les études, en cours, ont été financées à 100% par le Pays.
 
La demande de permis de construire a été déposée auprès du service de l’urbanisme et est en cours d’instruction. L’OPH (Office polynésien de l’habitat) lancera l’appel d’offres travaux au début du premier trimestre 2019 pour un commencement du gros œuvre au début de second trimestre 2019. La demande de financement relative aux travaux est en cours d’instruction au titre du Contrat de Projets n°2, pour la programmation 2019.
 
Cession à titre gracieux, par la SAGEP au bénéfice de l’OPH, de parcelles de terre des lotissements sociaux d’Erima
 
Le ministre du Logement a présenté, en Conseil des ministres, la validation du transfert de propriété à titre gracieux, de la SAGEP au profit de l’OPH, de six parcelles cadastrées, représentant une superficie totale de plus d’1ha, faisant partie des lotissements sociaux d’Erima, situés à Arue, et qui comprennent 180 logements répartis en 3 zones (Erima 1, situé sur l’îlot F, composé de 60 logements livrés en 1983 ; Erima 2 situé sur l’îlot E, composé de 70 logements livrés en 1985 et Erima 3, situé sur l’îlot D, composé de 50 logements livrés en 1990).
 
Certains des ouvrages seront transférés par la suite à l’association syndicale des propriétaires du lotissement Erima. Suite à l’autorisation de cette cession, la mise en conformité du lotissement sera la prochaine étape afin de lever tout obstacle permettant l’accession à la propriété des familles d’Erima 1.
 
Modification de l’état prévisionnel des recettes et dépenses de l’OPH pour l’exercice 2018
Le ministre du Logement a présenté, en Conseil des ministres, la décision modificative n° 1 de l’état prévisionnel des recettes et dépenses pour l’exercice 2018 de l’Office Polynésien de l’Habitat (OPH), suivant l’instruction budgétaire et comptable M31 applicable aux offices publics de l’habitat. La décision modificative a pour objet l’inscription des crédits reportés de l’exercice 2017, la prise en compte des opérations d’investissement adoptée en programmation complémentaire, et la prise en compte de l’exécution budgétaire et des prévisions de consommation revues au 15 octobre dernier.
En effet, le passage de la nomenclature M 9.5 à la M31 modifie le plan de compte de l’établissement de sorte que les dépenses autrefois regroupées au sein d’un seul compte sont désormais réparties dans différents comptes en fonction de leur nature, mais également selon que ces charges soient, ou non, « récupérables ». Cette décision budgétaire modificative n’° 1 permet d’ajuster, notamment, les dotations des comptes « charges » en fonction des réalisations constatées et des besoins estimés pour la fin de l’exercice. Avec le passage à la nomenclature M31, l’établissement OPH a entamé un travail d’analyse et de répartition, et ce chantier comporte différents aspects de clarification et d’harmonisation comptable avec la fonction de bailleur social de l’OPH
 
 
Création de zones d’interdiction de mouillage pour la protection des câbles et émissaires dans le lagon de Bora Bora
 
Dans la continuité des travaux amorcés sur la réglementation du mouillage des navires dans les eaux intérieures de l’île de Bora Bora, le Pays a entrepris l’élaboration d’un cadre réglementaire visant à préserver l’intégrité de l’ensemble des câbles et émissaires posés sur le sol dans le lagon de l’île de Bora Bora.
 
A cet effet, la Direction polynésienne des affaires maritimes (DPAM) a procédé à un inventaire des réseaux sous-marins existants auprès des trois grandes sociétés dont l’activité nécessite ce type d’équipement (EDT, OPT et Polynésienne des eaux). Ces dernières ont transmis les données géographiques correspondant à leurs différentes installations (câbles de télécommunication, câbles électriques, réseaux d’adduction en eau potable ou d’eaux usées, émissaires de captage et de rejet).
 
Afin d’éviter la détérioration de ces réseaux sous-marins par les lignes de mouillage des navires, il est désormais prévu un principe d’interdiction du mouillage sur ancre dans 9 zones autour de l’île de Bora Bora. Les zones d’interdiction sont délimitées de manière à constituer un périmètre s’étendant sur 200 mètres de part et d’autre des câbles principaux, et sur 50 mètres autour des émissaires de captage et de rejet.
 
Pour des raisons de sécurité de la navigation et de la maintenance des installations, il est prévu que l’interdiction de mouillage dans les zones de protection ne s’applique pas aux navires en charge de l’entretien des installations immergées ou à ceux engagés dans une mission de secours de personnes ou de sauvegarde des biens. Elle ne s’applique pas non plus au mouillage des navires en cas de force majeure. Il est également instauré un régime de peines contraventionnelles de la 5ème classe pour sanctionner toute infraction à l’interdiction prévue par la présente règlementation.
 
 
Poursuite des activités des casinos à bord des navires de croisière étranger dans les eaux territoriales
 
 
La loi organique statutaire de février 2004 organise une compétence partagée entre l’Etat et la Polynésie française concernant le régime juridique applicable aux casinos et aux établissements de jeux en Polynésie française.
 
Les dispositions de l’article 29 de la loi de  février 2004 complétant le statut d’autonomie de la Polynésie française, et reprises dans le code de la sécurité intérieure, disposent que « les navires de commerce transporteurs de passagers n’assurant pas de lignes régulières immatriculés au registre de la Polynésie française peuvent être autorisés à ouvrir un casino ou une salle réservée aux jeux de hasard, sous réserve que l’accès en soit limité aux passagers titulaires d’un titre régulier ».  Il en résulte ainsi que le Pays détient la compétence en matière d’autorisation pour l’ouverture de casino à bord des navires immatriculés en Polynésie française et n’y assurant pas de lignes régulières, tel que le navire Aranui.
 
Cependant de nombreux paquebots de croisière faisant escale dans les eaux polynésiennes sont immatriculés hors de la Polynésie française et, de ce fait, n’entrent pas dans le champ d’application de l’article précité. En effet, le code de la sécurité intérieure applicable en Polynésie française ne prévoit aucune disposition les concernant. 
 
Aussi, en l’état actuel du droit, le Pays autorise, par le biais d’un arrêté pris en Conseil des ministres, la poursuite de l’activité d’un casino à bord des navires de commerce transporteurs de passagers, n’assurant pas de lignes régulières et immatriculés hors de la Polynésie française lorsqu’ils sont dans les eaux délimitées comme territoriales ou intérieures, à l’amarrage ou à quai.
 
À cet effet, il est permis aux navires de ne pas attendre d’être dans les eaux internationales ou, a minima, de n’être plus à l’amarrage ou à quai, pour ouvrir leurs casinos. Cette mesure, prise annuellement depuis 2014, conduit ces navires à ne plus quitter leur amarrage rapidement, et demeurer plus longuement en escale, économisant ainsi sur les coûts de carburant de la compagnie, et offrant aux prestataires et commerçants de l’île d’accueil le bénéfice d'une présence prolongées des passagers et équipages à terre et, pour ce qui concerne le Port Autonome de Papeete, de recettes importantes.
 
Les paquebots concernés sont ainsi autorisés à poursuivre leurs activités de casino à bord, comme lors des trois dernières années. Cet arrêté est par ailleurs soutenu par les opérateurs et agents maritimes locaux. Il représente notamment un gage de confiance et de continuité à l'égard des compagnies internationales de croisière.
 
Sans impact budgétaire pour la collectivité, cette mesure rend notre destination plus attrayante pour les compagnies, conduit à une augmentation du nombre de jours d’escale dans nos eaux, et permet d’ouvrir de nouvelles opportunités aux réceptifs locaux pour organiser des évènements nocturnes, des festivals, des manifestations culturelles ou des circuits touristiques.
 
 
Soutien à l’Association « Polynesia Tatau » pour l’organisation de la convention internationale du tatouage 2018
 
Le Conseil des ministres a octroyé une subvention de fonctionnement d’un montant de 1,5 millions Fcfp à l’Association « Polynesia Tatau » pour l’organisation de la convention internationale du tatouage au titre de l’année 2018.
Cet événement s’est déroulé du 8 au 11 novembre derniers, à l’Hôtel Tahiti Pearl Beach Resort à Arue, et le public est venu nombreux participer aux 4 journées dédiées au tatouage. Des conférences et concours des plus beaux tatouages réalisés sur le salon étaient au programme. Pas moins de 45 stands ont accueilli pour ce rassemblement des tatoueurs professionnels, dont 6 venus de l’extérieur (Canada, Brésil, États-Unis, Nouvelle-Zélande, France).
 
 
Oncologie : subvention d’investissement en faveur du CHPF
Dans le cadre de l’accord pour le développement de la Polynésie française en date du 17 mars 2017, l’Etat s’est engagé à soutenir le développement de la prise en charge médicale des patients atteints de cancer via notamment un apport de 716 millions Fcfp (soit 6 millions d’euros) sur trois ans par un investissement de matériels.
Une décision de programmation 2018, matérialisée par la convention du 16 octobre 2018 relative au développement de la filière de prise en charge du patient atteint du cancer en Polynésie française, a fixé l’engagement financier de l’Etat à hauteur de 238 663 489 Fcfp (soit 2 000 000 euros) pour l’année 2018.
Parmi les opérations dont le financement a été retenu pour la programmation 2018, figure notamment l’attribution d’une subvention au CHPf (Centre hospitalier de Polynésie française) d’un montant de 209 558 500 F TTC, correspondant à 185 450 000 Fcfp financés par l’Etat (soit 80% du montant HT) et 61 198 500 Fcfp financés par la Polynésie française (soit 20% du montant HT et la TVA sur le montant total) afin de moderniser le service de radiothérapie. Le Conseil des ministres a entériné cette subvention à l’attention du CHPF, dans le cadre de la prise en charge du patient atteint du cancer en Polynésie française.
 
 
Subvention au comité polynésien de la Ligue contre le cancer
 
Créé le 6 août 2006, le Comité polynésien de la Ligue contre le cancer s’emploie à prévenir, accompagner et soutenir la population de la Polynésie française autour des actions de lutte contre le cancer. Ses missions s’organisent autour de quatre grands axes : l’information et la prévention, les actions auprès des malades, la formation des bénévoles et la promotion des actions de lutte contre le cancer.
Afin de poursuivre ses actions en direction des malades touchés par le cancer et leurs proches (soutiens psychologiques, visites aux malades, etc.), en direction du public de manière générale (prévention, information, campagne Octobre rose, semaine cancer, etc.) et en direction des bénévoles (formation, etc.) dans toute la Polynésie française, le Conseil des ministres a entériné une aide financière d’un montant d’1,5 millions Fcfp en faveur du Comité polynésien de la Ligue contre le cancer pour lui permettre de couvrir une partie de ses dépenses de fonctionnement.
 
 
Consentement au don d’organe : avis favorable du Pays sur le projet de décret
 
L’ordonnance du 19 juillet 2017 a étendu en Polynésie française certaines dispositions de la loi du 26 janvier 2016 relative à la modernisation de notre système de santé, notamment celle instaurant le principe du consentement présumé au don d’organe. Ainsi, le prélèvement d’un organe pourra être effectué sauf si la personne a fait connaître son refus de son vivant. Cette ordonnance est en cours de ratification.
Par une lettre en date du 29 novembre dernier, le Haut-commissaire de la République a souhaité recueillir l’avis du Conseil des ministres sur un projet de décret portant application de cette mesure.
Ainsi, le « projet de décret portant extension et adaptation en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et à Wallis-et-Futuna des dispositions réglementaires relatives aux modalités d'expression du refus de prélèvement d'organes après le décès » définit les modalités d’expression du refus au prélèvement d’organes et de tissus après la mort ainsi que les conditions dans lesquelles le public et les usagers du système de santé sont informés de ces modalités. Il précise les dispositions relatives au registre national automatisé des refus de prélèvement qui constitue désormais le moyen principal d’expression du refus.
Ce projet de décret prévoit notamment qu’une personne peut refuser qu'un prélèvement d'organes soit pratiqué sur elle après son décès en s'inscrivant sur le registre national automatisé des refus de prélèvement. Une personne peut également exprimer son refus par écrit et confier ce document à un proche. Le refus de prélèvement peut concerner l'ensemble des organes et des tissus susceptibles d'être prélevés ou seulement certains de ces organes ou tissus et peut être révocable à tout moment. Ce projet de décret appelle un avis favorable de la Polynésie française sous réserve de ratification de l’ordonnance du 19 juillet 2017 sus-mentionnée.
 
 
Subventions aux établissements scolaires du secondaire
 
Sur proposition de la ministre de l’Éducation, Christelle Lehartel, 14 subventions de fonctionnement ont été examinées et approuvées, par le Conseil des ministres, à quatre établissements publics d’enseignement de la Polynésie française, pour un montant global de subventions d’environ 18 500 000 Fcfp. Il a, ainsi, été décidé d’octroyer des subventions pour les opérations suivantes :
 
Bénéficiaire Objet de la subvention Montant en
Fcfp
Collège de Papara  
Le projet de découverte et d'initiation au golf
 
Le renouvellement du mobilier scolaire
 
Le renouvellement des brasseurs d'air
 
Le projet de médiation scolaire
 
L'installation de climatiseurs à la vie scolaire et au centre de documentation et d'information
480 000
 
1 211 048
 
310 280
 
440 700
 
258 000
Lycée Tuianu Le Gayic  
La construction d'une dalle cimentée
 
Les travaux d'élagage des arbres
 
L'achat de tables et de chaises pour les salles de classes
 
L'achat de chaises pour le réfectoire
 
L'achat de tables pour le réfectoire
 
L'achat de mobilier et les travaux d'aménagement pour la formation aux "métiers de l'électricité et de ses environnements connectés"
 
 
La rénovation de la station d'épuration
 
145 387
 
560 000
 
1 005 923
 
 
171 818
 
296 972
 
 
1 596 917
 
 
 
567 204
Collège Maco Tevane Le renouvellement des portes en aluminium 7 893 818
Lycée professionnel de Faa’a Le renouvellement du mobilier scolaire 3 500 000
 
 
 
Subventions de fonctionnement et d’investissement aux fédérations et associations sportives et de jeunesse
 
Le Conseil des ministres a examiné 15 dossiers de subventions destinées aux fédérations et associations sportives pour un montant global de 30 187 000 Fcfp.
 
Subventions de fonctionnement au titre des activités générales (7 dossiers) attribuées pour :
  • L’association Union du Sport Scolaire Polynésien pour un montant  de 2 600 000 Fcfp ;
  • La Fédération Tahitienne de Surf, complémentaire pour un montant  de 3 500 000 Fcfp ;
  • L’association Union Sportive de l’Enseignement du Premier degré pour un montant de  1 600 000 Fcfp ;
  • L’association Papara Badminton pour un montant de 463 000 Fcfp ;
  • L’association Papara Football Club pour un montant de 620 000 Fcfp ;
  • L’association Mou’a Tamaiti no Papara pour un montant de 771 000 Fcfp ;
  • L’association Liona pour un montant de 293 000 Fcfp.
 
Les subventions de fonctionnement (8 dossiers) en faveur de :
 
  • La Fédération d’Athlétisme de Polynésie française pour une prise en charge partielle des frais liés aux Océania Polynésiens, la venue d’intervenants de France et d’Australie et le déplacement d’athlètes de haut niveau en Nouvelle-Zélande en vue des Jeux du Pacifique en 2019 pour un montant de 3 500 000 Fcfp ;
  • La Fédération Tahitienne de Natation, pour une prise en charge partielle des frais liés à la préparation en vue des Jeux du Pacifique de 2019 pour un montant                          de 1 500 000 Fcfp ;
  • La Fédération Tahitienne de Basket ball pour le financement de sa participation au Tournoi qualificatif, aux Samoa, du 19 au 25 novembre 2018, pour un montant                     de 3 500 000 Fcfp ;
  • Le comité des Sports de Tubuai pour l’organisation de stages de secourisme PSC1 et PSE1 pour un montant de 1 340 000 Fcfp ;
  • L’association Makatea Escalade pour le financement de l’aménagement du site et la formation de l’encadrement pour un montant de 1 500 000 Fcfp ;
  • L’association Cemea de Polynésie pour l’organisation de deux camps chantiers pour adolescents à Moorea pour un montant de 3 000 000 Fcfp ;
  • L’association Union Polynésienne pour la Jeunesse (UPJ) pour l’organisation d’un camp chantiers pour adolescents (CCA) au titre de l’année 2018 pour un montant de 1 500 000 Fcfp ;
  • L’association des Unions Chrétiennes des Jeunes Gens de l’Eglise Protestante Maohi, pour une prise en charge partielle des frais liés à l’organisation du Te Farereira’a à Bora Bora pour un montant de 4 500 000 Fcfp.

Te mau Fa’aotira’a a te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau  21/12/2018

Ua maraa te nota a Porinetia ia-au i te numeraraa a te taiete Moody’s
 
Nô te 18 nô titema nei to te taiete Moody’s piaraa i te nota a Porinetia, mai ni’a i te faito vai pâpû te nota ia i 2017 ra e te faito « A3 e vairaa maita’i ia » e nota teie i ‘ite hia i mê ‘i ma’iri.
 
O teie te nota teitei roa a’e ‘i nao’ahia e Porinetia e ‘atahi nei. Te faito atea i haruhia mai na o te A- nia i te matahiti 2000 e 2005.
 
Te nota hope’a roa a tei taiete hi’opo’a o te tai’o P2 e P1.
 
Te mau tumu ia-au i te pâpa’i a te taiete Moody’s « nô te pûai ia o te mau faaho’iraa tarahu a te Hau fenua ». Te tahi « nô te poritita ‘aueue ‘ore ‘i nehenehe ai i te Hau fenua e tamau noa i te ‘avei’a ‘o te mau tauiraa roto ». Te tahi o tâna matuturaa « nô te tapura faufaa matahiti 2019  ia ‘i mâ’itihia i titema nei, o tei haapâpû ra ê tei ni’a noa te Hau fenua i te tapura faufaa tano mau ».
 
Nâ te tauiraa i te arata’iraa ‘afata faatuhaaraa i 2018 nei, i haamaita’i ato’a i te hi’oraa a Moody’s e te pâpa’i ra, « o te rave’a teie e ‘aifaito ai te ‘afata totiare ‘ia tae i 2021 e nâ te reira e faatopa i te huihui matahiti a te huiraatira nô te pâruru totiare ».
 
E ‘inaha, te pâpa’i nei Moody’s : teie ‘avei’a tano nô roto mai ia i te ‘afaro ‘o te mau tauiraa tumu i ravehia i Porinetia nâ reira te maita’iraa mai tâna tereraa faufaa.
 
Nô teie maraaraa nota, o te utu’a hanahana ia eiaha nô te pâutuûtu noa o te ‘afata faufaa o te fenua, nô te mau tauiraa roto ato’a râ e rave rahi i ravehia mai i haamaita’i i te vairaa o te tereraa faufaa a Porinetia i ho’i ato’a mai ai te ti’aturiraa o te mau ‘ona e te mau fare moni.
 
 
Târifa o te mau piaraa parau mana
 
Te piaraa i te mau parau mana nô te mau mâtete ‘ohipa a te Hau, a te mau oire, tâ te Hau nui e te mau piha ‘ohipa a te fenua, e arata’iraa faufaa rahi ia nô te pae ‘o te ‘imiraa faufaa a Porinetia, ‘e nô te oraraa o te mau taiete ia ‘ite pâpû mai râtou i te hu’ahu’araa o te mâtete ‘o te mau ‘opuaraa e te mau faaheporaa e titauhia e nehenehe ai ‘ia râtou e tâta’u nô te haru i te mâtete.
 
Nô teie taime e piti noa ve’a e fâriihia ‘ia pia i te mau pororaa mâtete, te ve’a La Depeche e te ve’a iho a te Hau. Na te Apooraahau e haamana i te mau parau pia e te târifaraa. Mai teie atu e’ita te mau tarifa e huru ‘ê atu i ta te tahi, hô’ê noa râ tarifa nô te tâato’araa. E maraa te mau tarifa ‘ia maraa noa atu te tarifa o te parau e te ‘û nene’i.
 
Noa atu te mau tauiraa tarifa o te mau piaraa parau mana, e mea tâmoni ‘ore nâ te mau taatiraa. E tauturu teie i te teimaha o te mau nene’iraa parau nô te mau taatiraa.
 
 
Tauturu moni nô te pa’epa’e e te faaitoitoraa i te mau taiete
 
Ua faataa te Apooraahau e 46 347 000 toata nô te faaitoito i te mau taiete rii na’ina’i mai te mau fare toa e fare tamaaraa i Porinetia nei.
 
I roto noa o tâna tarena haamahuta i te ‘imiraa faufaa a te fenua, ‘ua faaoti te Apooraahau e faaô e piti rave’a tauturu i te mau taiete.
 
A tahi, tauturu nô te hooraa mai i te mâteria e au nô tâ râtou ‘imiraa, nô te faarahi atu i te taiete. te piti o te tauturu nô te tâtâ’iraa e te faaneheneheraa i tâ râtou fare toa na’ina’i, fare tamaraa na’ina’i.
 
 
Tauturu a te Fenua nô te faatiani i te poe o Tahiti
 
I muri mai o te ‘oreraa atu te pû a te Hau nô te poe pârau i titema 2013 ‘ua ti’a mai te taatiraa « Tahitian Pearl Association of French Polynesia » i mê 2014 nei.
 
Ua faataa te Hau fenua 100 000 000 toata nô te ‘apee e te pa’epa’eraa i terâ ‘imiraa faufaa pâpû a Porinetia, ‘inaha e ia-au i te papature arata’i  a teie taatiraa TPAFP, nâna e âmo i te taatao’araa o te tapura faufaa o te mau faatianiraa poe o Tahiti, nâna e moemoe i te mau tata’uraa mâtete i te fenua nei e ite ara, nâna e faanaho i te poritita tano i rotopû i te mau ‘ona poe e ô ‘ô ia te ‘ite ‘i te arata’iraa tano nô te faatiani e te tapihooraa i te poe pârau o Tahiti.
 
 
Ohiparaa ‘âmui te Hau fenua e te piha tapihoo e tapihaa
 
Aniraa nâ te Mono Peretiteni Faaterehau o te ‘imiraa faufaa e nô te ‘apee i te mau taiete a te fenua nei i te pae o te tapihooraa nâ te ara, e ‘ohipa ‘âmui te Hau fenua e te CCISM, ‘ua faaoti te Apooraahau e faataa e 7 398 234 toata e 70% ia o te tapura faufaa matahiti teie tuhaa moni a te Hau.
 
Tei târenahia nô 2019 :
  • Te haapiiraa hâpono e poro’i tauihaa
  • Hô’ê tere nâ te mau ‘aivanaa a Pacific Trad and Invest i Aotearoa ;
  • Fârereiraa ‘ohipa e te mau hâpii a Business France, nô te mâtete Tâpône e Marite ;
  • Tere nô te fâfâ roa ‘i te mâtete Tâpône nâ roto i te tonoraa ‘ia Porinetia i te faa’iteraa tauihaa Tahiti Festa ‘i Tâpône iho;
  • Te faanahoraa i te toruraa o te matahiti te faa’iteraa « Tahiti Export Event » ;
  • Tata’uraa a te feiâ tapihoo i te ara ;
  • Te faatomoraa e piti ‘afata ‘auri 20 metera tiupa tauihaa nô te fenua nei nô te faa’iteraa e tupu i Farani.
 
 
Te faito o te hoo nô nâ ‘ava’e 12 i haerehia mai
 
Te vairaa o te faito hoo i te fenua nei no te ‘ava’e novema nei ua vaivai noa ia i te faito 99,03 ‘ia faa-au-hia i tô 2017.
 
Te heeraa ô nâ ava’e 12, ‘ua topa te mau tarifa hoo i te faito 0,5%, ‘i te pae o te rima ‘ohipa ‘ua maraa 0,2% i novema 2018. Te haaraa matahiti nô te tarifa manureva ‘ua îti mai 0,7%.
 
Te mau paturaa fare ‘ua maraa 0,1% i novema nei te tumu i maraa ai o te moni tauihaa fare ia mai te tîmâ +1,1% e te râau fare +0,2%.
 
Te mau paturaa fare ua maraa 0,2% e te mau paturaa rarahi a te Hau 0,6% te maraaraa. Ia ‘amuihia te pae o te paturaa e te mau ‘ohipa rarahi  a te Hau 1,3% tôna maraaraa, te paturaa fare ‘ua maraa 1,1% ‘ohipa a te Hau, 1,6% te maraaraa.
 
 
Tauturu moni nâ te OPH
 
Ua fârii te Apooraahau e faataa e 50 000 000 toata nâ te OPH nô te tâtâ’i i te fare tahua Teroma Transit, ‘ua haamata te ‘ohipa i te ‘omuaraa o titema nei e ‘e hope i te rôpû o 2019.
 
e mau nohoraa taupoto ‘e te rû teie, ‘i onei ato’a ho’i te huiraatira nô hotuarea, râtou e pârahi nei i ni’a i te parare fenua âtaâta nâ te roaraa o te tahua manureva, e noho ai, a tia’i noa atu ai te ôtiraa o te mau fare i hotuarea hitiaaotera e te paturaa i Te Ana Mao Nuutere o te haamata i eperera 2019.
 
E titauhia e 380 000 000 toata nô te hoo mai i terâ fare tahua e ‘e 50 000 000 toata nô te tâtâ’i.
 
 
Fâriiraa manihini
 
E piaraa parau nâ te pû numeraraa a te Hau e horo’a mai ra i te numera o te râtere i pou mai i Porinetia nô nâ ‘ava’e 10 ‘i râterehia mai, ‘ua maraa ia i te tai’o +7,6% manihini ‘âpî oia ho’i 181 290 râtere, 10 matahiti i mua na a tahi nei a ‘iteahia teie huru maraaraa. Ia tai’ohia 12 ava’e ‘ua nao’ahia ia 211 769 râtere i tae mai.  Nô ‘atopa noa nei o te matararaa te rêni na te taiete United Airlines ua hau i te 13% te maraaraa ‘ia faa-au-hia e atopa 2017.
 
Te tahi turu tootoo pâpû, o te râtere horomoana ia +30,4% e te faanahoraa rahi i ravehia nô te fârii mai i te pahî a te taiete Holland América Line.
 
Te ‘î ato’a mai nei te mau hotera rii na’ina’i maoti te mau toparaa târifa manureva, e ua rau ato’a te faito râtere e haere mai nei ia faa-au-hia e te mau matahiti ma’iri.
 
 
Tauturu moni nâ Tahiti Tourisme nô te haamahuta i te fârii râtere horomoana
 
Nô te rahi e te manuia o te arata’iraa ‘ohipa a Tahiti Tourisme i te pae o te faatianiraa, te haapurororaa, te fâriiraa, te haamâramaramaraa e te faa’anaanataeraa i te mau râtere horomoana ‘i te matahiti 2018, ua fârii te Apooraahau e horo’a 19 mirioni nô te tâmau noa ‘i te ‘avei’a ‘o te ‘imiraa faufaa pâpû ‘a Porinetia.
 
I te matahti i terehia mai ua tutava noa mai Tahiti Tourisme nô te haapaari i teie ‘amaa o te ‘imiraa faufaa e ‘ua tomo roa e fârerei i te mau faatere taiete pahî uta râtere nâ te Ao nei, nâ reira te mau ‘ôro’a faafaa’iteraa, mai te Seatrade Miami, Cruise World China i Shangai etv…
 
Teie tauturu moni nô te faarahi atu â i te manihini e râtere mai nei nâ ni’a i te mau pahî. O teie te tahi ‘amaa e faa’aano atu â i te ‘imiraa faufaa a te mau taiete uta taata, fare toa, fare tâmaaraa, etv…
 
Nâ teie tuhaa i tura’i i te faito râtere i tae mai, i 2016 ihoa râ, ‘ua vai iho mai te râtere pahî 12 miria toata i Porinetia nei. Taa’â atu ai te haamaita’iraa i te mau uâhu, e mea faufaa ia tauturuhia te pae o te tapihooraa i roto roa i te mau taiete faareva râtere. Nâ te reira rave’a e faaitoito i te mau taiete pahî ‘ia tere rahi mai i Porinetia nei.
 
 
Tauturu moni nâ te taiete toro uira i Porinetia
 
Ua fârii te Apooraahau e hôro’a i te tauturu moni na te taiete toro uira i Porinetia (SEML TEP) nô te pû’oiraa niuniu i te pae ‘apato’a o Tahiti e nâ roto i te âmo ‘amuiraa Porinetia e Farani ia-au i te parau faa-au numera 2.
 
Tei tapurahia nô teie parau faa-au « tarena 2017 » tei te faito 1 557 000 000 toatan e âmo o Farani e 600 000 000 toata o Porinetia e 600 000 000 toata te toe nâ te taiete TEP.
 
Te tuhaa piti, o te paturaa ia e 3 pû tauiraa pûai uira e te pû haaputuraa uira, titauhia 1 985 000 000 toata, e âmo te Hau 650 000 000 toata te Hau nui 650 000 000 toata e te TEP 685 000 000 toata.
 
 
Faaueraa mana i ni’a i te ture o te faufaa tumu
 
Ua rave te Apoorahau i te hô’ê faaueraa mana i ni’a i te ture fenua nô te 23 nô atete nô te faarava’i i te puta 1 o te mau tauihaa faufaa tumu a Porinetia. E tapuraraa tei e te ‘apaparaa i te huru tauihaa e ô i roto i te ‘aai, ei tao’a ‘ihipapa o te riro ei tao’a faufaa rahi nâ Porinetia. Nâ teie tapura e haapâpû i te neheneheraa hô’ê tao’a e faareva i te ara.
 
I raro a’e i teie toparaa î’oa « Trésors de la Polynésie », e pâpû ia e tao’a nô teie tau e ‘aore râ e tao’a faufaa rahi nô roto mai i te ‘aai fenua, tao’a nô roto mai i te mau paheruraa fenua ‘ihipapa e te mau tauihaa tahito hau atu i te 50 matahiti.
 
 E fâriihia ia faareva i te mau tauihaa tahito nô te hô’ê tau poto, nô te hô’ê faafaa’iteraa i te ara, e faahepohia ra ei parau faati’a mana e ti’a ai.
 
Nô te hô’ê tauihaa’aita e parau faati’a nô te faareva, o te Hau fenua te nâmua e hoo mai nâ roto atu i te Faaterehau ‘o te Ta’ere.
 
E ‘inaha, nâ roto atu i teie ‘opuaraa ture ua haamau ato’ahia te mau faautu’araa.
 
 
Târena o te mau ta’urua rima’î, ta’ere e arutaimareva nô 2019
 
Ua haamana te Apooraahau i te târena o te mau ta’urua e âmohia e te faatereraahau o te Ta’ere nô 2019.
 
Taa’e atu te Heiva i Tahiti, Hura Tapairu, te FIFO e tô te puta tai’o e ô mai te hô’ê faanahoraa ‘âpî, ei ‘âru’i fârereiraa i te mau ‘aito tuiroo o te fenua nei, nô te ‘upa’upa e te himene e tupu i To’atâ.
 
2019 Nâ te rima’î, te ‘ohipa ‘âpî o te faa’iteraa tao’a rima’î a te mau taure’are’a o te fenua nei. Nâ reira te ‘ôro’a o te ‘Eté e tupu i novema, tei nô te faafâriuraa ia i taataa ia faaru’e i te faa’ohipa i te pûtê uraina.
 
I te pae o te arutaimareva, e tamau noa te mau arata’iraa i matauhia o te haaferuriraa i te taata i te ‘ino o te haviivii. Tei tâpurahia nô 2019 : te mahana o te Honu, te mahana a tô te Ao nei nô te ‘aua natura tumu parau « te matahiti nô te moana », e te « mahana o te tohora », nô teie, ‘ua ‘itehia te manuia rahi i 2017.
 
I te fare Manaha e faa’ite’iteraa tao’a tupuna e mau tâipe o te mau tao’a tahito ‘o tei fatuhia na e o tei fatuhia mai nei e tâtou.
 
I eperera e faanaho ‘âmui te faatereraahau o te ta’ere nô te Heiva a te rahu’a a te Tuhaapae, haamauhia e te taatiraa Na Hiro E Pae. I tiurai te paeraa o te Heiva Raro Mata’i i Uturoa, i titema te 12raa o te Heiva a te Nuuhiva e tupu i Ua Pou.
 
E mau fârereiraa e raverau faufaa rahi râ nô te tâhô’ê te nunaa, aua haati i te tumu parau e tupu mai ai te auhoa e te aufêtii.
 
 
Nomiraa e 5 mero ‘âpî no te Fare Vanaa paumotu
 
Ua ‘ite_au te Apooraahau i te tapura î’oa o te feiâ e tomo ‘âpî i roto i te Fare Vanaa reo Paumotu e o tei mâ’itihia e te apooraa roto a tauâ Fare Vanaa ra :
° Georges Tahiti-Arii Estall ; reo Tapuhoe ;
° Maximilien Vaea Hauata, reo Parata ;
° Catheline Tevahine Pekahi Mapu ‘ivi Mataihau, reo Fagatau
° Hiriata Thérèse Millaud, reo Vahitu ;
° Benjamin Ragivaru, reo Tapuhoe.
 
 
Tauturu moni matahiti nâ te mau fare hâpiiraa tuarua a te Hau
 
E rave rahi aniraa tauturu nâ te mau fare hâpiiraa tua rua a te Hau, nô te tâato’araa o Porinetia, i faatae mai e o tei fâriihia e te Apooraahau, e tapura faufaa nô te tâtâ’iraa fare anei, nô te faa’âpî i te mau niuniu uira, nô te hoo mai i te rorouira e te vai atu â. Nô teie matahiti ‘âpî 2019 ‘e 35 000 000 toata te faataahia.
 
 
Tauturu moni matahiti nâ te mau taatiraa e ‘amuitahiraa tû’aro e te û’i ‘âpî
 
Ua hi’opo’a te Apooraarahi e 24 aniraa tauturu a te mau taatiraa e ‘amuitahiraa tu’aro e te û’i ‘âpî a Porinetia, e nô te mea ‘o râtou te tutava nei nô haafâriu i te û’i ‘âpî i ni’a i te ‘ê’a maita’i e nô te maita’i o tô râtou êa, ua fârii te Apooraahau e pâhono ‘i tâ râtou aniraa nô te neheneheraa râtou e tâmau noa i te ‘avei’a ‘o tâ râtou i târena nô 2019, ‘ia ‘âmuihia tei ni’a i te faito e 44 685 688 mirioni toata tâ te Hau ‘i faataa.

Compte-rendu du Conseil des ministres du 20 décembre 2018  20/12/2018

Amélioration de la note de la Polynésie française par l’agence Moody’s
 
L’agence de notation Moody’s a rendu public, le 18 décembre, le relèvement de la  notation long terme de la Polynésie française, qui est passée de « Baa1 avec perspective stable » en décembre 2017 à « A3 avec perspective positive », la perspective avait déjà été réévaluée « positive » en mai dernier.

C’est la plus haute notation jamais attribuée à la Polynésie française, équivalente à A- chez les deux autres leaders de notation. Ce niveau avait été atteint par la collectivité entre 2000 et 2005.

La notation Court terme, relative aux critères de liquidités passe de P2 à P1 (Prime 1), la note la plus haute possible de l’agence. Moody’s souligne que « les principaux facteurs justifiant le relèvement des notations sont une meilleure performance opérationnelle qu’attendue et un désendettement important ».
L’agence remarque, en outre, que « la stabilité politique permet également au gouvernement polynésien de maintenir le cap des réformes structurelles ».  Son analyse a été confortée par le vote du budget primitif 2019 en début décembre, qui, « démontre à nouveau l’engagement [du gouvernement] à préserver les équilibres budgétaires ».
La réforme des retraites de septembre 2018, a également convaincu les analystes car celle-ci, « qui vise à équilibrer les comptes sociaux d'ici à 2021, devrait permettre de réduire les contributions annuelles de la collectivité au système de sécurité sociale. »
Enfin, Moody’s indique que la perspective positive reflète les améliorations intrinsèques de la Polynésie française ainsi que le potentiel d’amélioration de ses finances associé aux réformes en cours.
Cette hausse de la notation, récompense donc non seulement la solidité financière et budgétaire du Pays, mais aussi les différentes réformes entreprises et contribue à améliorer encore l’image financière de la Polynésie française auprès des investisseurs étrangers comme des établissements prêteurs.
 
 
Tarification des annonces judiciaires et légales
 
La publication légale est un élément clé de la vie économique en Polynésie française. Les entrepreneurs sont assujettis à de nombreuses obligations de publication, à chaque étape de la vie de l’entreprise, afin d’informer les tiers desdits changements.
 
Mais il y a aussi, pour les acheteurs publics (communes, Etat, établissements et services du Pays) l’obligation de publier les avis prévus par le code des marchés publics. Ces avis, souvent très détaillés, renseignent les entreprises sur les marchés lancés et les conditions à remplir pour se porter candidat.
 
Actuellement deux journaux sont autorisés à publier des annonces judiciaires et légales, La Dépêche et le Journal officiel. Les textes adoptés par le Conseil des ministres réglementent le tarif des annonces judiciaires et légales. Afin de mettre fin à toute variation de prix d’un journal à l’autre, les annonces sont normalisées. Elles s’accompagnent d’une revalorisation du tarif dans la mesure où le tarif n’a fait l’objet d’aucune modification depuis 8 ans malgré la hausse des prix des matières premières (papier encre). 
 
A l’occasion de la mise en œuvre de la nouvelle tarification des annonces judiciaires et légales, la publication des déclarations des associations devient gratuite. Ce soutien au monde associatif aura pour avantage de simplifier leurs formalités et d’alléger les frais d’impression.
 

Attribution d’aides financières pour soutenir et redynamiser les entreprises
 
Dans le cadre de son plan de relance de l’économie, le Pays a instauré deux dispositifs d’aide aux entreprises.
 
La première mesure porte sur une aide à l’équipement des petites entreprises (AEPE) afin de les accompagner dans leur projet de création ou de développement de leur activité. Le second dispositif instaure une aide pour la création et la revitalisation des commerces de proximité et des restaurants (ACPR) afin de les accompagner dans leur projet d’amélioration de l’attractivité de leurs points de vente ou de restauration en Polynésie française.
 
Le Conseil des ministres a autorisé l’attribution d’aides financières pour un montant total s’élevant à 46 347 000 Fcfp afin de soutenir trente-neuf entreprises.
 
 
Aide du Pays pour la promotion de la Perle de culture de Tahiti
 
Suite à la dissolution de l’établissement public dénommé « Maison de la perle », le 1er décembre 2013, il a été créé une association dénommée « Tahitian Pearl Association of French Polynesia» (TPAFP) lors d’une Assemblée générale constitutive en date du 9 mai 2014.
 
Conformément aux statuts de l’association, TPAFP est notamment chargée de réaliser et de diffuser des études marketing, de procéder à une veille concurrentielle sur les marchés locaux et internationaux, d’élaborer et de proposer une politique de promotion adaptée, au milieu professionnel ainsi qu’au Gouvernement de la Polynésie française, de concevoir et d’engager des campagnes de promotion des perles de culture produites.
 
Le Conseil des ministres a validé une aide à hauteur de 100 000 000 Fcfp afin de poursuivre le soutien du Pays à la filière perlicole pour la promotion de la perle de culture de Tahiti qui constitue la première ressource à l’export de la Polynésie française. La promotion est un vecteur essentiel pour faire connaître davantage notre gemme polynésienne tant sur le marché local qu’à l’international et ainsi dynamiser la production et la commercialisation.
 
 
Partenariat entre le Pays et la CCISM pour accompagner les entreprises exportatrices polynésiennes
 
A l’initiative du Vice-Président, ministre de l’Economie et des finances, le Conseil des ministres a accordé, à la Chambre de Commerce, des Services et des Métiers (CCISM), une subvention de fonctionnement globale d’un montant de 7 398 234 Fcfp, soit un taux d’aide de près de 70% du budget global, au titre de l’accompagnement aux entreprises exportatrices polynésiennes, pour l’année 2018.
 
Plusieurs actions ont été menées tout au long de l’année et notamment :
- Mise en place de sessions de formation et d’ateliers sur des thématiques import et export ;
- Réalisation d’une mission d’expertise par les représentants de Pacific Trade and Invest New Zealand (PTI NZ) ;
- Organisation de conférences et de rencontres individuelles de conseil et d’assistance avec Business France, concernant les marchés japonais et nord-américain ;
- Organisation de missions de prospection au Japon et participation au salon Tahiti Festa ;
- Organisation de la troisième édition du « Tahiti Export Event » ;
- Organisation du « concours de l’exportateur 2018 » ;
- Prise en charge de deux conteneurs de groupage de 20’ à destination de la métropole.
L’ensemble des actions présentées par la CCISM, avec le partenariat essentiel du pays au travers de la Délégation polynésienne aux investissements, constitue un véritable accompagnement permanent des entreprises exportatrices, nécessaire à leur développement et pour faciliter leurs démarches sur les marchés internationaux souvent très concurrentiels.
 
 
Indice des prix à la consommation : baisse de 0,5% sur douze mois
 
En novembre 2018, l'indice des prix à la consommation demeure globalement stable et s'établit à 99,03 (base 100 décembre 2017). La baisse des prix des Produits alimentaires et boissons alcoolisées compense la hausse des prix des Carburants et du Logement.
 
En glissement sur douze mois, l'indice général des prix à la consommation diminue de 0,5 %. L’indice ouvrier est en hausse de 0,2 % en novembre 2018. Il est en repli de 0,5 % en glissement sur douze mois.  L'indice général hors Transport aérien international est stable en novembre 2018. Il diminue de 0,7 % en glissement annuel.
 
Toujours pour le mois de novembre, l'index du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) est en hausse de 0,1 %. Cette croissance est principalement liée aux augmentations de prix des matériaux minéraux (+ 1,1 %) et végétaux (+ 0,2 %).
 
L'index du Bâtiment augmente de 0,2 % et celui des Travaux Publics de 0,6 %. Dans le Bâtiment, l'index du Gros Œuvre progresse de 0,3 % et celui du Second Œuvre de 0,2 %. Dans les Travaux Publics, l'index du Génie Civil augmente de 0,6 % et celui des Travaux Spécialisés de 0,9 %. Sur douze mois, l'index général du BTP est en hausse de 1,3 % ; l'index du Bâtiment croît de 1,1 % et celui des Travaux Publics, de 1,6 %.
 
Par ailleurs, en novembre, les index hybrides prennent les valeurs suivantes (base 100 en décembre 2010) :
 
Index Valeur Variations en %
Mensuelle Sur 12 mois
Gardiennage 114,42 - 0,5
Sûreté 109,59 - 0,1
Véhicules Légers 109,80 0,4 1,3
Véhicules de Chantier 105,25 0,1 0,7
Construction navale en aluminium 122,74 - 2,7
Fourniture de pièces détachées pour navires 109,08 - 0,2
Index des Transports Publics Terrestres 107,61 0,8 1,9
Index des Assurances 104,97 0,3 -1,2
Index du Transport Aérien International 101,51 1,1 14,4

 
Subvention en investissement à l’Office Polynésien de l’Habitat pour l’opération "Réaménagement de l’immeuble Teroma Transit"
 
Le ministre du Logement a présenté, en Conseil des ministres, une proposition d’octroi de subvention d'investissement en faveur de l’Office Polynésien de l’Habitat (OPH) pour financer les travaux de l’opération de réaménagement de l’immeuble de Teroma Transit (Immeuble Vanfau) situé dans la commune de Faa’a.
 
L’immeuble R+2 « Vanfau » composé de 12 logements (8F4 et 4F5) a été acheté en octobre 2016 par l’OPH, via un financement du Pays. Ces logements sont destinés à accueillir temporairement des familles du quartier Hotuarea Est et Ouest afin de permettre la libération des zones concernées par la réalisation de travaux de construction de l’opération Hotuarea Est – 48 logements (qui a déjà obtenu son financement) et de l’opération Te Ana Mao Nuutere – 27 logements dont le démarrage prévisionnel est prévu en avril 2019 (dès obtention des financements). Ces opérations ont pour objet la mise en sécurité des familles vivant actuellement dans la bande de sécurité aéroportuaire.
 
A l’issue de ces opérations, les logements de l’immeuble Teroma Transit pourront répondre à de nombreux besoins de relogements (situations d’urgence etc.). Ce programme est actuellement la seule solution de transit pour les familles du quartier de Hotuarea.
 
Afin de répondre aux objectifs, il est envisagé de réaliser les travaux en 2 phases. Les travaux de la phase 1 ont démarré début décembre pour une livraison à la fin du mois et les travaux sur l’ensemble de l’immeuble devront s’achever à la fin du troisième trimestre 2019.
 
Le coût total de cette opération a été estimé à 430 000 000 Fcfp, celle-ci étant entièrement financée par le Pays, en comprenant l’acquisition de l’immeuble, à hauteur de 380 000 000 Fcfp, et les études et travaux de réaménagement de l’immeuble, examiné ce mercredi en Conseil des ministres, financement à hauteur de 50 000 000 Fcfp.
 
 
Fréquentation touristique : hausse de 7,6 % sur les 10 premiers mois de l’année
 
L’Institut de la statistique de Polynésie française a communiqué les données relatives à la fréquentation touristique du mois d’octobre. L’augmentation constatée du nombre de touristes en cumul sur les 10 premiers mois de l’année se poursuit, à +7,6% de touristes supplémentaires, soit 181 290 touristes, le meilleur résultat obtenu par la destination depuis 10 ans. Ces données permettent d’afficher une progression sur 12 mois cumulés de l’ordre de +7,3%, avec un total de 211 769 touristes accueillis en un an. Pour le seul mois d’octobre 2018, et c’est encore un record, avec le lancement des vols opérés par United Airlines, la fréquentation touristique progresse de +13,1% par rapport au mois d’octobre 2017.
La fréquentation des touristes liés aux opérations de croisière en têtes de ligne soutient l’activité de ce mois d’octobre avec une progression de +30,4%, avec des opérations d’une ampleur inédite pour la compagnie Holland America Line. De manière globale, l’hébergement marchand affiche une progression importante de l’ordre de +12,9%, qui entraîne une progression du nombre de nuitées touristique de l’ordre de +17,3%.
La progression des effectifs en hébergement non marchand (tourisme affinitaire essentiellement), progresse encore davantage de l’ordre de +14,7%. En cumul depuis le début de l’année, sur 10 mois, la différence est encore plus marquée, avec une progression des effectifs en hébergement marchand de +6,7% et non marchand de 16,3%. Les effets des nouvelles offres en matière de transports aériens internationaux sont donc sensibles, et la baisse des tarifs aura permis de diversifier les types de clientèles par rapport aux années précédentes. 
Selon la tendance constatée depuis le début de l’année, les marchés situés à l’Est de notre destination marque une forte progression. Ainsi les Etats-Unis progressent au mois d’octobre de +23,2%, entrainés par les opérations de croisière, et de +6,7% depuis le début de l’année, avec une vitalité moindre pour l’hébergement terrestre marchand. Le marché hexagonal est sans conteste le marché le plus dynamique, sur tous les segments touristiques, et affiche une progression record de +18,6% pour le mois d’octobre, et +19,3% depuis le début de 2018. De même, l’ensemble du reste de l’Europe progresse de +21,4% en octobre, et de 15,8% depuis janvier dernier, entrainé principalement par l’Italie qui progresse de +14,6% depuis le début de l’année.
En outre, en cumul depuis le début de l’année, les fortes croissances à deux chiffres constatées en tranches d’âge concernent les visiteurs de +55 ans et +65 ans, conséquence à la fois de l’année 2018 exceptionnelle pour la croisière en tête de ligne, mais ceci est également lié au tourisme affinitaire.
 
 
Subvention à Tahiti Tourisme pour le développement du secteur de la croisière
 
Le Conseil des ministres a octroyé une subvention de 19 millions Fcfp à Tahiti Tourisme pour des actions de promotion, de communication, d’accueil, d’information et d’animation, au cours de l’année 2018, dans le secteur de la croisière.
 
Tahiti Tourisme a ainsi œuvré sur l’année écoulée pour la mise en avant du produit croisière auprès des décideurs des principales compagnies en participant à divers salons internationaux, notamment au « Seatrade Miami », « Cruise World China à Shangai », « Seatrade Cruise Asia », etc, avec la mise en place de sessions de formation au produit « croisière » auprès du réseau de distribution et à organiser des rencontres continues hors salons professionnels auprès des compagnies maritimes de croisière basées pour la plupart aux Etats-Unis, la mise en place et le co-financement de campagnes de communication auprès de médias spécialisés, et le soutien des efforts de promotion et de communication mis en place par les navires de croisières opérant dans nos îles.
 
Ce financement intervient dans le cadre du Fonds pour le développement du tourisme de croisière. La croisière constitue en effet un des leviers de croissance du tourisme. Elle offre des possibilités de développement allant au-delà des limites en termes d’hébergements terrestres et impacte directement l’activité économique des acteurs du marché (prestataires de services, commerces, restaurants, etc.). 
 
Ce secteur a largement contribué à la croissance du tourisme, notamment en 2016. En effet, sur l‘année 2016, les dépenses des seuls croisiéristes ont été estimées à 12 milliards Fcfp, soit environ 21% des recettes touristiques globales de la Polynésie française. Au-delà des investissements d’ordre structurel, comme la rénovation des infrastructures portuaires par exemple, il est essentiel d’assurer une commercialisation optimale de la destination auprès des décideurs de l’industrie et de les aider à mieux vendre le produit sur leurs marchés. Cette démarche les incite à continuer à augmenter leurs rotations et participe donc pleinement à la croissance économique du territoire.
 
 
Subvention d’investissement en faveur de la société d’économie mixte locale Transport d’énergie électrique en Polynésie
 
Le Conseil des ministres a approuvé l’octroi d’une subvention d’investissement en faveur de la société d’économie mixte locale Transport d’énergie électrique en Polynésie (SEML TEP) pour la réalisation du bouclage du réseau de transport de l’électricité 90 000 Volts par le nord de l’île de Tahiti, dans le cadre d’une opération en cofinancement contrat de projet 2 (CdP2).
 
Dicté par la nécessité de de sécuriser l’approvisionnement de l’électricité, de fiabiliser le réseau public de transport et de développer des centrales de production d’électricité basées sur des énergies renouvelables éloignées des sites de consommation, le bouclage du réseau de transport comprend sept projets :
 
  1. La fourniture, la pose des câbles 90 000 volts et de la fibre optique sur tout le parcours, des postes de Faatautia à Tipaerui ;
  2. La fourniture et la pose des câbles 30 000 volts entre les postes de Faatautia et Papenoo Aval ;
  3. La réalisation des tranchées souterraines et l’enfouissement de fourreaux sur la totalité du parcours soit 22 000 ml ;
  4. La fourniture des jeux de barres 90 000 volts et leur pose ;
  5. La fourniture des jeux de barres 30 000 volts et leur pose ;
  6. La fourniture des transformateurs et équipements de compensation de réactif et leur pose ;
  7. Le génie civil des 3 postes sources 90 000 volts d’Arue, Papenoo Aval et Faatautia.
 
Le contrat de Projet « programmation 2017 » a permis de cofinancer la première phase de ce programme, constituée des projets 1 à 3 ci-dessus mentionnés, qui représentaient un coût de 1 557 000 000 Fcfp HT, respectivement cofinancé par le Pays et l’État à hauteur de 600 000 000 Fcfp, la TEP ayant assuré le financement du complément.
 
La phase 2 de l’opération inclut la construction et l’équipement de 3 postes de transformation électrique 30 000 / 90 000 volts pour permettre les transits d’énergies dans les différents niveaux de tension. Englobant les projets 4 à 7 listés ci-dessus, son financement se décline comme suit, l’intégralité de la TVA étant à la charge de la SEML TEP :
 
FINANCEURS PARTICIPATIONS %
Etat 650 000 000 Fcpf HT 32,75%
Pays 650 000 000 Fcpf HT 32,75%
SEML TEP 685 000 000 Fcfp HT 34,5%
TOTAL 1 985 000 000 Fcfp HT 100%
 
 
Arrêté relatif au Code du Patrimoine
 
Le Conseil des ministres a pris un arrêté relatif aux mesures d’application de la loi du Pays du 23 août dernier complétant le livre 1er du code du patrimoine de la Polynésie française. Ces mesures d’application visent à déterminer la liste des catégories de biens culturels qui présentent un intérêt historique, artistique et archéologique et sont susceptibles de devenir des trésors de la Polynésie française, lorsque cet intérêt est qualifié de « majeur ». Tout bien qui relève d’une catégorie figurant sur cette liste doit être accompagné, lors de son exportation, d’un certificat délivré par le ministre en charge de la culture attestant qu’il ne s’agit pas d’un trésor de la Polynésie française.
Sous l’appellation de « Trésors de la Polynésie française », il faut entendre les biens qui présentent un intérêt majeur pour le patrimoine culturel polynésien du point de vue de l’histoire, de l’art ou de l’archéologie. Ils sont interdits à l’exportation. Ce sont en particulier des objets de fabrication ancienne, issus notamment des fouilles archéologiques, qui devaient faire l’objet d’une autorisation d’exportation (matériel lithique, matériel de pêche, ornements et objets en matière périssable), des tableaux, peintures, aquarelles, dessins, gravures originales, photographies, incunables, manuscrits, archives, etc, de plus de cinquante ans d’âge.
La procédure de délivrance des certificats est précisée ainsi que la teneur des pièces à fournir et les formulaires à abonder. Il en va de même en ce qui concerne les exportations temporaires des trésors de la Polynésie française, en vue de leur restauration ou à l’occasion d’une exposition. Est également défini le formulaire de demande d’obtention du bénéfice du régime d’exonération fiscale lors de l’importation temporaire d’œuvres d’art originales et de biens culturels. La loi du Pays prévoit en effet que l’exonération est subordonnée à l’engagement de prêter à la Polynésie française le bien importé, sur sa demande, aux fins d’exposition notamment.
S’agissant des biens faisant l’objet d’un refus de délivrance du certificat d’exportation en raison de leur qualité de trésor de la Polynésie française, il est prévu qu’une offre d’achat puisse être présentée par le ministre en charge de la culture. En ce qui concerne le droit de préemption de la Polynésie française lors d’une vente publique d’œuvres d’art ou de biens culturels, le texte détermine la liste des catégories de biens qui peuvent faire l’objet de ce droit de préemption, dont les objets archéologiques ayant plus de 100 ans d’âge, les manuscrits et incunables et les documents d’archives, mais aussi les œuvres d’art contemporain.
 
L’arrêté fixe également les règles qui régiront le dépôt légal des documents imprimés et graphiques, telles que la notion de mise à disposition du public, à laquelle l’obligation de dépôt est subordonnée, comme toute communication, diffusion ou représentation, quels qu'en soient le procédé et le public destinataire, dès lors que ce dernier excède le cercle de famille. Sont aussi prévues les exceptions à l’obligation de dépôt légal des documents imprimés et graphiques, tels les brevets, dessins et modèles industriels ou les documents administratifs, par exemple.
Enfin, le projet d’arrêté prévoit l’application dans ce domaine de l'amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe et, en cas de récidive, de l'amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe en récidive.
 

Calendrier des manifestations artisanales, culturelles et environnementales de 2019

Le Conseil des ministres a approuvé le calendrier des grands événements soutenus par le ministère de la Culture et de l’environnement, en charge de l’artisanat.
 
Ainsi, à la Maison de la Culture, outre le Heiva i Tahiti, Hura Tapairu, le Fifo et le Salon du Livre vient s’ajouter le premier grand concert dédié aux artistes polynésiens confirmés. Ce nouvel événement permettra désormais, aux artistes locaux, de se réunir sur la grande scène de Toˈata pour une soirée d’échanges avec la population locale.
 
En 2019, l’Artisanat sera également mis en avant avec l’organisation du premier « Salon des jeunes créateurs », afin de mettre en exergue la jeunesse polynésienne à travers la culture et leurs savoir-faire. La 3ème édition de l’opération ‘Ete sera également reconduite en novembre, afin de promouvoir une nouvelle fois l’usage des sacs en pandanus et autres matières recyclables.
 
Dans le domaine de l’environnement, la fréquence des journées thématiques sera maintenue afin de toujours plus sensibiliser le grand public. Ainsi, sont inscrites au calendrier 2019 : la « Journée Polynésienne de la tortue », la « Journée mondiale de l'environnement sur l'année de l'océan », et la « Journée de la baleine », qui ont déjà connu un franc succès en 2017. Un séminaire international est aussi prévu sur les partulas, dont le programme mené en Polynésie constitue une première mondiale de réintroduction réussie d’espèces disparues.
 
En ce qui concerne le Conservatoire artistique de la Polynésie française, 2019 sera une année particulière car ce sera celle des 40 ans de sa création. Pour ce faire, le CAPF a prévu de grands rendez-vous, tel que le concert de l’orchestre symphonique et des chanteurs qui rendra hommage aux stars de l’époque disco. Dans une logique plus traditionnelle, au mois de juin se tiendra la « Grande nuit de Gala », qui proposera un spectacle dédié à Tu Makinokino, premier de la lignée Pomare, tandis que pour la sixième année consécutive un grand spectacle sera proposé, chaque samedi de juillet, sur le marae Arahurahu avec la troupe ‘Ori i Tahiti sur le thème de la Patrie, Ai’a.
 
Le Musée de Tahiti et des Îles accueillera dans sa salle d’exposition temporaire, l’exposition Tupuna > Transit qui présentera les pièces emblématiques des collections du musée, ainsi que les acquisitions récentes.
 
Enfin, le ministère prendra part à des événements majeurs mettant en lumière les archipels. En avril se tiendra le Festival des Arts des Australes, préparé par l’association Na Hiro E Pae. En juillet, le comité organisateur Heiva Raromata’i lancera le 5ème Festival Raromat’ai à Uturoa, tandis qu’en décembre, le COMOTHE mettra à l’honneur l’île de Ua Pou avec le très attendu 12ème Festival des Arts des Îles Marquises.
 
Ce calendrier, riche en manifestations, va permettre soutenir la création tant dans sa diversité que dans sa capacité à unir la population, autour de thèmes et sujets aussi fédérateurs que la préservation de l’environnement ou encore celui des savoir-faire polynésiens.
 
 
Désignation de cinq nouveaux membres de l’Académie paumotu
 
Le Conseil des ministres a pris acte de la liste des candidats élus en novembre dernier, lors de l’assemblée plénière de l’Académie pa’umotu. Les nominations à l’Académie paumotu sont ainsi les suivantes :
 
  • Georges Tahiti-Arii Estall; de l’aire Tapuhoe ;
  • Maximilien Vaea Hauata, de l’aire Parata ;
  • Catheline Tevahine Pekahi Mapu veuve Mataihau, de l’aire Fagatau ;
  • Hiriata Thérèse Millaud, de l’aire Vahitu ;
  • Benjamin Ragivaru, de l’aire Tapuhoe.
 
Subventions aux établissements publics d’enseignement secondaire
 
Plusieurs subventions en faveur des collèges et lycées de la Polynésie française ont été approuvées par le Conseil des ministres, afin de financer les opérations suivantes :
 
Bénéficiaire Objet de la subvention Montant en
Fcfp
Collège de Huahine Les travaux de mise en conformité électrique 1 339 193
Collège de Mahina Les travaux de peinture des bâtiments 1 000 000
Collège de Rurutu L'achat de mobilier pour le centre de documentation et d'information 700 000
Collège de Tipaerui Le renouvellement des rideaux des salles de classes 166 300
Collège de Ua Pou Le cablage et la mise en sécurité des salles informatiques de l'internat 122 417
Collège Henri Hiro Les réparations du truck 561 353
Collège Henri Hiro L'achat d'équipements numériques 563 853
Collège Henri Hiro L'achat de matériels pour les travaux de réfection de la clôture de l'administration 776 699
Collège de Rangiroa L'ouverture d'un nouveau certificat polynésien aux métiers d'arts option sculpture sur nacre au CETAD 433 000
Collège de Afareaitu L'affrètement d'une barge à destination de l'île de Maiao 600 000
Collège de Afareaitu Le transport pour l'enseignement physique et sportive 242 000
Collège de Afareaitu Les travaux d'élagage des arbres 750 000
Collège de Afareaitu L'installation de lampadaires solaires 390 004
Collège de Afareaitu Les salaires des agents du centre d'hébergement des élèves internes de Maiao 1 847 388
Collège de Huahine L'achat d'équipements d'entretien 339 046
Collège Tinomana Ebb de Teva I Uta La réparation de la station d'épuration   461 784 
Collège de Arue La réparation des serrures des portes 199 818
Collège de Punaauia Le remplacement des bâtis de portes des salles de classe 486 103
Collège Maco Tevane Les travaux de réfection des logements de fonction 2 137 881
Collège de Tipaerui L'achat de rouleaux anti-ultra violet 973 500
Collège de Tipaerui L'achat de rideaux ignifugés 765 584
Collège de Tipaerui L'achat de microscopes 851 962
Collège Tinomana Ebb de Teva I Uta Les travaux de rénovation des bâtiments et de fabrication de claustras 430 103
Collège de Arue Le renouvellement du matériels informatiques 1 208 256
Collège de Faaroa L'installation d'un système d'alerte 895 825
Collège de Faaroa Les frais de location du photocopieur 732 240
Collège de Hitia’a La réparation d'une nouvelle fuite d'eau 212 989
Collège Maco Tevane La réfection des chéneaux 1 478 232
Collège de Afareaitu L'achat de matériels pour le certificat polynésien d'aptitude professionnelle  dénommé "polyvalent du bâtiment" 1 369 137
Collège de Afareaitu Le projet de médiation scolaire 447 350
Collège de Atuona L'aménagement de salles spécialisées pour le baccalauréat professionnel de gestion et d'administration 1 705 593
Collège de Atuona L'achat de rideaux ignifugés 456 107
Collège de Hitia’a L'élagage des arbres et le nettoyage des gouttières 620 000
Collège Teriitua A Teriierooiterai de Paea L'élagage des arbres 600 000
Collège Tinomana Ebb de Teva I Uta Les frais d'électricité 500 000
Lycée hôtelier de Tahiti Le renouvellement des extincteurs 411 874
Lycée polyvalent de Taravao L'installation d'un barnum pour la formation "maintenance nautique" 688 400
Lycée polyvalent de Taaone Les travaux électriques et de plomberie dans l'atelier mécanique automobile 688 848
Lycée polyvalent de Taaone Le remplacement des matelas de l'internat 2 214 440
Lycée polyvalent de Taaone Le remplacement des plateaux de restauration 459 673
Lycée polyvalent de Taaone La réparation du rideau métallique de la cuisine 241 255
Lycée Paul Gauguin La réalisation de court-métarges 601 000
Lycée Paul Gauguin La formation au brevet d'initiation à l'aéronautique (BIA) 300 000
Lycée hôtelier de Tahiti Le renouvellement des petits matériels pédagogiques de cuisine, de l'hôtel et des restaurants 1 013 763
Lycée hôtelier de Tahiti La participation au concours international de cuisine 150 000
Lycée polyvalent de Taaone Les travaux de raccordement et de mise en réseau du nouveau bureau des maîtres d'internat 694 870
Lycée professionnel de Faa’a L'achat de matériels nécessaires au fonctionnement de la machine à peinture 866 392
Lycée La Mennais L'achat de matières d'œuvres pour les examens 719 647
 
Le montant total des subventions attribuées est d’environ 35 000 000 Fcfp.
 
 
Attribution de subventions aux fédérations et associations sportives et de jeunesse
 
Le Conseil des ministres a examiné 24 dossiers de subventions destinées aux fédérations et associations sportives pour un montant global de 44 685 688 Fcfp.
Une subvention de fonctionnement au titre des activités générales a été attribuée à :
  • L’association Judo Club de Taravao pour un montant de 450 000 Fcfp;
  • La Fédération Tahitienne de Triathlon, complémentaire pour un montant de 750 000 Fcfp;
  • La Fédération Polynésienne de Rugby, complémentaire pour un montant de 900 000 Fcfp;
  • L’association sportive Poumaka pour un montant de 1 034 000 Fcfp;
  • Le Conseil du Scoutisme Polynésien pour un montant de 776 000 Fcfp ;
  • L’association Excelsior, complémentaire pour un montant de 500 000 Fcfp.
Seize autres subventions de fonctionnement ont été attribuées en faveur de :
  • L’association sportive Central Sport pour le financement de la préparation des footballeurs à la participation de l’OFC pour un montant de 950 000 Fcfp ;
  • L’association sportive Aorai pour le financement de la détection et le perfectionnement des élites jeunes au sein des écoles de sport de l’association pour un montant de 950 000 Fcfp;
  • L’association sportive Dragon pour le développement des écoles de football, tennis, basket ball, handball, tennis de table et tir à l’arc pour un montant de 950 000 Fcfp;
  • L’association sportive Dragon pour le financement de son déplacement afin de participer à la Coupe de France de football en métropole pour un montant de 1 000 000 Fcfp;
  • La Fédération Polynésienne de Pétanque pour le financement du déplacement de la délégation tahitienne aux Championnats du monde de Pétanque au Canada pour un montant de 1 500 000 Fcfp;
  • La Fédération Tahitienne de Tennis de Table pour la prise en charge partielle des frais liés au VIème Championnat de Polynésie de Tennis de Table en novembre 2018 pour un montant de 1 000 000 Fcfp;
  • L’association Les Jeunes Paumotu de Hao pour leurs activités en faveur de la jeunesse de l’atoll pour un montant de 400 000 Fcfp;
  • L’association Les Jeunes Tahitiens pour la préparation en vue des Jeux de Polynésie française pour un montant de 500 000 Fcfp;
  • L’association Vélo Club de Tahiti, complémentaire, pour le financement de la ronde tahitienne pour un montant de 400 000 Fcfp;
  • La Fédération Tahitienne de Sports Subaquatiques de Compétition pour l’organisation de formations et du développement du sport de haut niveau pour un montant de 975 000 Fcfp;
  • L’association I Mua pour le financement de sa participation au championnat national de natation à Schiltigheim pour un montant de 200 000 Fcfp;
  • Le Comité Sports et Jeunesse de Taiarapu Ouest pour l’organisation de la « Brousse Event 2018 » pour un montant de 500 000 Fcfp;
  • La Fédération Tahitienne de Football Américain pour l’organisation d’une formation d’entraineur pour un montant de 950 000 Fcfp;
  • Le Comité Olympique de Polynésie française pour financer la souscription, au titre de l’année 2018, du contrat collectif d’assurance couvrant les licenciés de toutes les fédérations de service public pour un montant de 24 624 688 Fcfp;
  • La Fédération Tahitienne de Tir à l’Arc pour le financement d’un déplacement d’un arbitre à une formation aux Championnats du Monde de Tir en campagne, de la participation d’une équipe aux Océanias de Tir à l’Arc et de la participation d’une équipe à la 1ère étape de la World Cup pour un montant de 1 600 000 Fcfp;
  • L’association Mata Are Va’a pour l’organisation de la Mata Are Surf Ski pour un montant de 390 000 Fcfp.
Enfin, deux subventions d’investissement ont été octroyées à :
  • La Fédération Polynésienne de Lutte et Disciplines Associées pour l’acquisition d’une aire de combat « tatamis » d’une superficie de 500m2 pour un montant de 1 000 000 Fcfp;
  • La Fédération Polynésienne d’Equitation pour l’acquisition d’un tracteur afin de réaliser les travaux d’entretien et d’arrosage des carrières de compétitions pour un montant de 2 386 000 Fcfp.

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