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Compte rendu du Conseil des Ministres du 12 septembre 2018  12/09/2018

Subvention du Fonds Exceptionnel d’Investissement pour le câble Manatua

Dans le cadre du programme en matière d’équipements structurants du Fonds Exceptionnel d’Investissement (FEI) et à l’issue d’un appel à projets lancé en décembre dernier, le ministère des Outre-mer a retenu, au titre de la dotation 2018, l’attribution d’une subvention de 310 millions Fcfp en faveur du projet de pose du câble Manatua. Ce système de communication à haut débit par câbles sous-marins à fibre optique va relier Tahiti à Samoa, avec une branche sur Bora Bora, une branche sur Rarotonga et Aitutaki, aux îles Cook, ainsi qu’une branche sur Niue, en vue de sécuriser le système international et domestique Honotua.

Le coût total de ce projet, porté par l’OPT (Office des postes et télécommunications), s’élève à 2,182 milliards Fcfp, avec un financement par l’Etat à hauteur de 14%. Les travaux portent notamment sur la construction de deux stations terminales telecom (Tahiti et Bora Bora), la construction de points d’atterrage, l’équipement des stations en climatisation, énergie et système de détection et extinction incendie et le système de câble sous-marin en lui-même.


Mise en place du conseil de la perliculture et des comités de gestion décentralisés

Le Conseil des ministres a validé les arrêtés d’application de la Loi du Pays du 18 juillet 2017 réglementant les activités professionnelles liées à la production et la commercialisation des produits perliers et nacriers en Polynésie française.
Ces dispositions prévoient l’installation d’une nouvelle gouvernance du secteur perlicole avec notamment la mise en place d’un conseil de la perliculture. Placé sous l’autorité du ministre en charge de la perliculture, il est composé de membres (représentants l’administration et les professionnels de la filière) désignés par arrêté du Président de la Polynésie française pour un mandat de deux ans renouvelable.
Ce conseil aura pour mission de formuler :
- des avis sur les quotas globaux et individuels de production ainsi que sur leurs modalités de calcul et sur les évolutions réglementaires dans le domaine perlicole ;
- des propositions sur les principales orientations de la filière perlicole.
Au niveau local, des comités de gestion décentralisés auront en charge la gouvernance de leur lagon. Leurs missions consisteront en :
- une concertation et un dialogue entre les acteurs publics et privés sur tous les sujets relatifs aux activités perlicoles ;
- une consultation quant aux questions relatives à l’implémentation de zonages perlicoles, la détermination du plafond de gestion et les actions publiques envisagées, dont la recherche scientifique et le traitement des déchets perlicoles ;
- un signalement aux autorités administratives de toutes perturbations de l’écosystème dans leur lagon.


Opération promotion de la Polynésie française à l’Exposition Internationale de l’Importation de Chine

La Polynésie française participera à la première édition de l'Exposition Internationale de l'Importation de Chine qui se tiendra du 5 au 10 novembre 2018 à Shanghai. Outre la Polynésie française, six collectivités de France seront représentées au sein du « Pavillon France » : les Hauts-de-France, l’Ile-de-France, la Nouvelle-Aquitaine, l’Occitanie, la Provence-Alpes-Côte d’Azur et la métropole de Marseille.
L’évènement phare sera l’organisation du « Hongqiao International Economic and Commercial Forum » qui rassemblera près de 2500 représentants de haut rang de plus d’une centaine de pays et devrait être placé sous la présidence du Président de la République Populaire de Chine, Xi Jinping, Une mission économique menée par le Vice-président de la Polynésie française, accompagné du ministre du Tourisme et de plusieurs acteurs économiques, sera pilotée par la Délégation polynésienne aux investissements.
Lors de l’ouverture de l’exposition le 5 novembre, trois conférences seront prévues avec les thèmes suivants : « Trade & Ouverture » ; « Trade & Innovation » et « Trade & Investissements ». Les journées des 6 et 7 novembre seront consacrées aux échanges avec les professionnels. A ce titre, la Délégation polynésienne aux investissements, avec la coopération de Business France, organisera un séminaire sur l’attractivité de la Polynésie française, à l’occasion duquel des investisseurs potentiels ciblés et la presse spécialisée seront invités. Les trois dernières journées d’exposition seront ouvertes au grand public.


Subvention en investissement au profit de l’OPH pour l’opération « RHI Hotuarea Est »
Le ministre du Logement a présenté, en Conseil des ministres, une proposition d’octroi d’une subvention d'investissement en faveur de l’Office Polynésien de l’Habitat (OPH) pour financer les travaux de l’opération RHI Hotuarea Est situé dans la commune de Faa’a.
Le programme propose la réalisation de la phase 1 de l’opération RHI Hotuarea Est qui prévoit à terme l’édification de 100 logements. Cette première phase enclenchera la construction de 48 logements collectifs constitués de 2 F1, 4 F2, 17 F3, 14 F4 et 11 F5. Ces logements seront en simple rez-de-chaussée et en R+1 de manière à respecter les servitudes aéronautiques auxquelles le site est soumis. Les logements seront groupés par deux, par quatre ou par six logements pour permettre des regroupements familiaux suite aux décohabitations. Les logements de type F4 et F5 seront réalisés en duplex. Chaque logement disposera d’un jardin privatif.
Le coût total de cette opération est estimé à la hauteur de la subvention (1 290 000 000 Fcfp TTC) comprenant la construction des logements, de l’ensemble VRD et des aménagements extérieurs et de l’espace jeux. Cette opération est financée dans le cadre de la programmation 2018 du contrat de projet n°2 et la part de l’Etat s’élève à 50 % du coût du projet HT, soit : 574 537 815 Fcfp. La part octroyée par le Pays par la présente subvention est de 574 537 815 Fcfp TTC en faveur de l’OPH dont 140 924 370 de TVA. La réalisation de cette opération est estimée à 36 mois.

Subvention en investissement au profit de l’OPH pour le financement de l’opération « Tefatufatu »

Le ministre du Logement a présenté, en Conseil des ministres, une proposition d’octroi d’une subvention d'investissement en faveur de l’Office Polynésien de l’Habitat pour financer les travaux de l’opération Tefatufatu, situé dans la commune de Faa’a.
Le programme prévoit la réalisation de 15 logements collectifs en R+2 sur une parcelle de 2 878 m² comprenant 9 F3 et 6 F4. Cette parcelle a été acquise par l’OPH avec un financement du Pays à 100% (Arrêté du Conseil des ministres du 3 novembre 2015). Il s’agit d’une parcelle située en bord de route de Teroma. De même, les études ont été financées à 100% sur fonds propres du Pays.
Le coût total de cette opération est estimé à la hauteur de la subvention (477 953 899 Fcfp TTC) comprenant la construction des logements, de l’ensemble VRD et des aménagements extérieurs et de l’espace jeux. Cette opération est financée dans le cadre de la programmation 2016 du Contrat de projets n°2 et la part de l’Etat s’élève à 50 % du coût du projet HT, soit : 216 177 548 Fcfp.
La part octroyée par le Pays par la présente subvention est de 201 776 351 Fcfp TTC en faveur de l’OPH, dont 45 598 802 de TVA. La réalisation de cette opération est estimée à 18 mois.

Elaboration et mise en œuvre des projets de performance intersectoriels de l’administration

L’élaboration et la mise en œuvre de projets communs aux services administratifs et établissements publics d’administration (EPA) exerçant les mêmes missions, baptisés « projets de performance intersectoriels » (PPI) ont été proposées en séance du Conseil des ministres, pour la campagne 2019-2022.

Cette méthodologie vise, d’une part, à encourager la coopération et la collaboration de différents services et EPA dans l’accomplissement de missions publiques communes, et, d’autre part, à garantir une cohérence et une efficience dans leur exécution afin de satisfaire un besoin d’intérêt général.

Dans le cadre de l’élaboration des projets de performance intersectoriels, il est proposé de fixer quatre objectifs stratégiques, réunissant des missions de service public : accompagner l’individu vers la citoyenneté, bâtir le Pays, faire croître l’économie du Pays et garantir les moyens d’assurer le service public.

Ces quatre objectifs spécifiques constituent un bloc de missions dans lequel des critères ont été établis dans une démarche de performance et d’efficience. Ces critères sont orientés du service à l’usager (accueil, accès, délais, simplicité des démarches administratives, lisibilité) ; du rendu-compte, de la transparence et de la vulgarisation (disponibilité, accessibilité et compréhension des données) ; de la démarche qualité (dispositif de contrôle interne, adoption des mesures de remédiation, risk management) ; et de l’organisation (effectifs, structuration, adéquation/moyens, accessibilité, agilité, périmètre, proximité).

Au regard de la performance à atteindre dans l’exécution d’une mission et des programmes inhérents à cette mission, le PPI conduira à l’établissement d’actions à conduire, au sein de l’entité administrative, dans une dynamique d’adaptation et d’amélioration continue des réponses apportées.

Des ateliers de formation devraient démarrer dès la mi-octobre. Un suivi sera assuré par les pilotes de chaque mission et les référents ministériels. Des ateliers de suivi seront réalisés périodiquement durant la période 2019-2022. La DMRA (Direction de la modernisation et de la réforme de l’administration) établira annuellement un bilan de l’état d’avancement des projets de performance intersectoriels. Une évaluation à mi-parcours (début 2021) est prévue pour procéder aux éventuels ajustements.


Etat d’avancement du projet SWAC du Centre hospitalier de Polynésie française

La ministre de la Modernisation de l’administration, en charge de l’énergie et du numérique, a présenté en Conseil des Ministres un état d’avancement du projet du SWAC du CHPF (Centre hospitalier de Polynésie française).
Ce point a permis à la ministre d’informer le gouvernement du lancement prochain de l’appel d’offres des marchés de travaux, pour un début des travaux à la mi-février 2019. L’objectif d’une mise en service en 2020 est maintenu.
Le SWAC, de par son emprise foncière et maritime, nécessite l’obtention d’autorisations administratives multiples (permis de construire, autorisation d’occupation du domaine public) impliquant une coordination entre de nombreux services du Pays, les équipes techniques du CHPF et la mairie de Pirae.
Ce projet illustre la modernisation en cours du fonctionnement de l’administration, et la nécessité d’une gestion transversale des services publics, au bénéfice des usagers. Le SWAC permettra notamment une économie de près de 400 millions Fcfp annuels sur la facture d’électricité du centre hospitalier.

Mallette pédagogique sur l’apprentissage du hīmene rū’au

Soutenu par le ministère de la Culture, le Conservatoire artistique de la Polynésie (CAPF) « Te Fare Upa Rau » a lancé, courant 2017, la production d’une série de supports consacrés à l’enseignement des grandes familles de chants polynésiens : les « hīmene rū’au », les « hīmene tārava », les « ’ūtē » et les « pāta’uta’u ».
Le premier de ces supports réalisé est une mallette pédagogique sur l’apprentissage du hīmene rū’au. La mallette comprend trois brochures, chacune correspondant à un cycle d’étude : le cycle des apprentissages fondamentaux (de la classe de cours préparatoire au cours élémentaire seconde année); le cycle de consolidation (de la classe de cours moyen première année à la sixième); et enfin, le cycle des approfondissements (de la cinquième à la troisième).
Cette première mallette, produite à 150 exemplaires, présente dix chants dont les différentes voix collectives sont enseignées au fur et à mesure de l’apprentissage des élèves par cycle : la première voix est le « fa’a’ara’ara ». La seconde voix est le « reo piti nā raro » ou « reo piti nā ni’a ». La troisième voix est le « marū tāmau ». Un support audio sous forme de clé USB en carte de crédit accompagne la mallette.
Cette mallette a été testée in situ par les équipes pédagogiques du collège Maco Tevane. L’enseignement a été facilité par les propositions de traductions du texte, des partitions, des enregistrements sonores et la fiche technique que propose la mallette.
Le mode de distribution de cet outil d'apprentissage sera défini en étroite collaboration avec les services du ministère de l'Education, et les équipes pédagogiques du CAPF assisteront les enseignants dans sa mise en œuvre.
La seconde mallette, consacrée aux himene tārava, est en cours de production. La réalisation de ce projet complète la série d’outils produits récemment au sein du Conservatoire, comme le répertoire des pas de la danse tahitienne, destiné aux écoles de danse et aux troupes du Fenua.


Commémoration du centenaire de l’armistice du 11 novembre 1918

Le Gouvernement a souhaité s’inscrire dans les commémorations du centenaire de la Grande Guerre et de la commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918. Un millier de natifs de Tahiti et de ses îles ont été mobilisés pendant la Grande Guerre, avec le départ de dix contingents successifs. Ils seront engagés dans des unités tant alliées que françaises et sur les divers théâtres d’opérations de la Grande Guerre.
Trois cent d’entre eux payeront de leur vie leur engagement. La Grande Guerre a mobilisé l’ensemble de la population, toutes classes sociales confondues. La Polynésie d’aujourd’hui est l’héritière de ces « Poilus tahitiens ». Une rue porte leur nom. Ainsi, un hommage solennel leur sera rendu lors de la commémoration de l’armistice de 11 novembre 2018 en la pavoisant d’une vingtaine de portraits de Poilus tahitiens, figures ou anonymes de la société civile des Etablissements français d’Océanie du début du siècle.
Par ailleurs, l’ensemble de ces conscrits tahitiens ont stationné dans la caserne Bruat dont les anciennes façades accueillent aujourd’hui la Présidence. Il est donc tout autant légitime que la Présidence de la Polynésie française accueille dans le cadre de la fin de ce centenaire de la Grande Guerre, une exposition qui leur soit dédiée. Il est prévu qu’elle se tienne du 31 octobre au 30 novembre 2018.

Évaluation financière et qualitative de la gestion de l’alerte dengue 2 en Polynésie française

Suite au diagnostic de deux cas autochtones de dengue 2, à Raiatea en juin dernier, cette île a été placée en état d’alerte arbovirose de niveau 2. Ce sérotype n'ayant pas circulé sur le territoire depuis l'an 2000, la population étant faiblement immunisée, cet évènement aurait pu entraîner une épidémie de grande ampleur.

Au total, seuls deux cas ont été diagnostiqués dans un quartier d’Uturoa, sans extension au reste de l’ile de Raiatea, ni aux autres archipels de Polynésie. Considérant que le risque d’épidémie lié à cet évènement était maîtrisé, l’alerte a été levée le 8 août dernier. La Polynésie reste depuis en phase de surveillance du fait de la persistance d’un risque élevé d’introduction du virus de la dengue 2 sur le territoire.

Depuis 2013, la dengue de type 1 est endémique en Polynésie française. Les médecins sont donc sensibilisés à la maladie et le diagnostic biologique est disponible et maîtrisé par les laboratoires. De plus, du fait de la surveillance renforcée, tous les cas diagnostiqués sont sérotypés. Cela a permis de confirmer le diagnostic du premier cas, cinq jours après le début des symptômes. Les mesures de prévention individuelles (isolement, application de répulsif cutané, utilisation de diffuseur électrique) ont été communiquées immédiatement. Le dégitage a débuté un jour après la confirmation du diagnostic et les pulvérisations cinq jours après. De plus, ces dernières ont été plus larges que la lutte périfocale stricto sensu, telle que définie dans la stratégie de lutte anti-vectorielle en Polynésie française.

La mise en œuvre des moyens de lutte contre l’épidémie de façon rapide et massive, dès la confirmation du premier cas, a porté ses fruits. La sensibilisation des médecins à la maladie, la disponibilité et la maîtrise du test diagnostic par les laboratoires, l’isolement systématique des cas confirmés, l’activation immédiate de la cellule de crise et la mise en œuvre rapide des actions de lutte antivectorielle (LAV) ont contribué à contenir la naissance d’une épidémie. Tout comme l’Institut Louis Malardé (ILM), la Direction de la santé a dépêché du personnel sur Raiatea et a initié une cellule de gestion délocalisée sous la coordination de la Tavana Hau des Iles Sous-le-Vent. La mobilisation et la collaboration des acteurs de terrain de différents ministères ont facilité la gestion de la crise. L’hôpital d’Utuora a rapidement activé un plan arbovirose, les autres structures de santé (dispensaires, médecins privés, Centre hospitalier de la Polynésie française, ILM) ont étroitement collaboré à la recherche et au diagnostic de cas secondaires, y compris les week-ends, et se sont préparés à un potentiel afflux de patients.

Les partenaires institutionnels et le grand public ont été informés de façon factuelle et en temps réel. Le renforcement du réseau des médecins sentinelles par le recrutement et la constance de participation de médecins généralistes pourrait toutefois permettre de consolider davantage le système de surveillance sanitaire. Durant l’intervalle entre les épidémies, le matériel de lutte anti-vectorielle doit être entretenu et le personnel formé, y compris dans les communes, pour être immédiatement opérationnel en cas de nécessité. Par ailleurs, un allègement des procédures pour accélérer la mise à disposition de moyens humains ou matériels nécessaires aux premières interventions pourrait être envisagé pour l’ensemble des alertes sanitaires.

Au final, la mise en œuvre rapide et efficace de la réponse dès le premier cas de maladie liée à un nouveau germe infectieux a permis non seulement de contenir une épidémie mais également de réduire considérablement les coûts inhérents à ces situations sanitaires.


Création d’un conseil sanitaire et social polynésien

Le Conseil des ministres a examiné un projet de délibération portant création du Conseil sanitaire et social polynésien (CSSP). Il est en effet envisagé de transformer le conseil territorial de la santé publique existant en conseil sanitaire et social polynésien, celui-ci ayant pour mission de donner un avis sur les projets de texte à caractère sanitaire comme son prédécesseur, et également sur les projets de texte à caractère social.

L’agence de régulation de l’action sanitaire et sociale (ARASS), créé en octobre 2017, réunit en son sein les compétences règlementaires des secteurs sanitaire et social, dont l’élaboration de l’ensemble des textes à portée sociale. Aussi, dans un souci d’harmonisation et de cohérence, ces derniers seront dorénavant soumis au conseil sanitaire et social polynésien. En effet, avant cette réforme, les projets de texte à portée sanitaire élaborés par la direction de la santé étaient soumis pour avis au conseil territorial de la santé publique alors que les projets de texte à portée sociale, relevant de la direction des affaires sociales (aujourd’hui direction des solidarités, de la famille et de l’égalité), échappaient à cette procédure.

Il a été en outre prévu d’abroger le texte créant le haut conseil de la planification familiale, créé en 1990, et qui ne s’est pas réuni depuis 2002, ses compétences étant transférées au conseil sanitaire et social polynésien. La composition et le fonctionnement de ce conseil seront précisés ultérieurement par un arrêté du Conseil des ministres. La modification majeure envisagée à ce niveau est l’organisation de ce conseil en deux sections : une pour les textes à caractère sanitaire, et l’autre pour les textes à caractère social, composées chacune de personnes qualifiées dans chaque secteur, avec des membres communs aux deux sections. Le projet de délibération sera soumis à l’examen de l’Assemblée de la Polynésie française.


Dénomination du Lycée polyvalent de Bora Bora : « Lycée polyvalent Ihi-tea no Vavau »

Le Conseil des ministres, compétent en matière de création et d’organisation des établissements publics scolaires, a approuvé un arrêté relatif à la nouvelle dénomination du Lycée polyvalent de Bora Bora.

En effet, suite à la volonté de la commune de Bora Bora de trouver une dénomination pour le nouveau Lycée polyvalent de l’île, trois propositions ont été émises. Le choix définitif s’est porté sur le nom de « Lycée polyvalent Ihi-tea no Vavau », signifiant littéralement « Lycée polyvalent de sagesse à Vavau ». « Vavau » est le raccourci de « Firi-a-mata-ô-vavau » appelé également « Popora te fanautahi », car il est le premier né et fils unique du roi de « Popora Ofaihonu ». « Vavau » fait ainsi allusion à cette allégorie du 1er enfant ou de l’aîné faisant ainsi référence au 1er Lycée polyvalent portant attribut à Vavau. « Ihi » avec « tea » atténue l’expression initiale et sous-entend le mot sagesse.

Ce nouvel établissement, d’une capacité d’accueil d’environ 1220 élèves, sera inauguré officiellement ce vendredi. Cette opération, financée entièrement par le Pays, s’élève à 2 600 000 000 Fcfp pour la construction, et à 400 000 000 Fcfp pour l’équipement de l’établissement (mobiliers, livres, et équipements informatiques).


Education : subventions de fonctionnement à des associations

Une subvention de 400 000 Fcfp a été attribuée par le Conseil des ministres à l’association des parents d’élèves de l’école de Puamau, dans le cadre de l’achat de jeux de plein air. L’association des parents d’élèves de l’école de Puamau propose notamment des activités périscolaires festives, sportives, culturelles à l’intention des élèves et de leur famille, destinées à soutenir l’action éducative des enseignants.

En outre, une subvention de 737 000 Fcfp a été octroyée à l’association Pa’epa’e No Te Ora pour le financement d’ateliers pédagogiques et l’organisation du concours « éco-collège ». Pa’epa’e No Te Ora signifie en langue tahitienne « les Fondations/l’Origine de la Vie », représentées notamment par le lagon, l’océan, et la terre. L’objectif de l’association est d’en assurer leur protection et de transmettre aux générations futures ce patrimoine, tout en les sensibilisant à la fragilité de l’écosystème polynésien. L’association assure, par ailleurs, la gestion d’un sentier pédagogique sous-marin, qui reçoit chaque année, plusieurs centaines d’élèves issus de l’enseignement maternel, primaire, secondaire et universitaire.


Tarification des logements étudiants de la résidence de Paraita

Le Conseil des ministres a approuvé un arrêté fixant les tarifs des logements pour étudiants de la résidence de Paraita, à Papeete. Ceux-ci sont les suivants :
- 22 000 Fcfp pour les logements non dotés d’une cuisine ;
- 34 000 Fcfp pour les logements dotés d’une cuisine.
En outre, une caution d’un montant égal à celui du loyer est requise pour couvrir les risques liés à la location. Par ailleurs, certains logements sont destinés à être occupés par deux étudiants.
En parallèle une convention de mise à disposition sera signée prochainement avec l’Institut de la jeunesse et des sports (IJSPF) pour la gestion de la résidence jusqu’au 31 décembre 2018, ce qui permettra ainsi l’attribution des logements aux étudiants.


Projet de loi du Pays modifiant le Code des ports maritimes

Le Conseil des ministres a décidé de modifier le Code des ports maritimes en transmettant à l'Assemblée de la Polynésie française un projet de loi du Pays à ce sujet. Il s'agit plus précisément de permettre à des agents assermentés (officiers de port et surveillants de port) du Port autonome de Papeete de dresser des contraventions en matière de stationnement dans l'enceinte du port.

Il est, aussi, prévu de compléter le code des ports maritimes par un article précisant que les infractions en matière d'arrêt et de stationnement sont sanctionnées selon les modalités prévues par le code de la route de la Polynésie française, notamment selon le procédé de l'amende forfaitaire.




Compte-rendu du Conseil des ministres du 6 septembre 2018  06/09/2018

49ème Forum du Pacifique

A Nauru, les chefs d’état et les leaders du Pacifique affirment leurs préoccupations communes face aux menaces qui pèsent sur la région du Pacifique. Trois grandes menaces ont été débattues. Celles qui touchent au changement climatique, à la sécurité maritime et aux maladies non transmissibles.

Concernant le climat, le retrait des USA de l’Accord de Paris sur le climat, les nécessaires mutations pour une résilience de nos îles et de nos populations sont notamment des sujets qui ont été partagés lors de ce Forum.

Concernant la sécurité maritime, le sujet de la protection de nos ressources halieutiques, de la pollution des mers par les plastiques et autres matières dangereuses, de l’infiltration de la drogue par des voies maritimes qui traversent nos îles, sont des sujets communs.

Et concernant les maladies non transmissibles telles que l’obésité, le diabète et les maladies transmises par les moustiques, les pays du Pacifique sont mobilisés sur ces luttes. Tous convergent vers des actions tendant à se nourrir plus sainement et vers des actions de type sport-santé. Si l’on prend l’exemple de Nauru, le gouvernement a complètement interdit la vente d’alcool et de cigarettes dans les commerces de l’île.

A l’approche des prochains Jeux du Pacifique qui auront lieu à Samoa en 2019, les pays du Pacifique ont souhaité exprimer à nouveau leur volonté que cet évènement puisse être un moment de rassemblement de l’ensemble du Pacifique. En tout cas, le Premier Ministre de Samoa a affirmé que la Polynésie française participera aux Jeux de Samoa en 2019.
Enfin, nous saluons le statut de membre associé accordé à Wallis et Futuna lors de 49ème Forum.


Régime des annonces judiciaires et légales en Polynésie française

Le conseil des ministres a transmis pour avis au CESC un projet de loi de Pays portant réglementation des annonces légales.

Etendue à la Polynésie française en 2005, une loi de janvier 1955 modifiée concernant les annonces judiciaires et légales disposait que les annonces exigées par les lois et décrets et par la réglementation polynésienne devaient être insérées, à peine de nullité, dans un journal d'annonces légales ou à défaut au Journal officiel de la Polynésie française (JOPF).

L’extension à la Polynésie française de cette loi a engendré des difficultés, notamment au plan de la répartition des compétences, dont celle exercée par le Pays, et la reconnaissance du JOPF, qui publie les actes officiels, comme pouvant de droit, publier des annonces judiciaires et légales. En termes de concurrence, la loi ne prenait pas en compte l’extrême concentration de la presse en Polynésie française. Depuis 2015, un seul journal remplit les conditions pour être habilité, par le Haut-Commissaire, comme journal d’annonces légales. Alors qu’en métropole, le grand nombre de journaux habilités permet aux utilisateurs de choisir librement leur support de publication.

Après avoir été saisi, le Conseil Constitutionnel a confirmé, à travers une décision de juillet 2016, la compétence de la Polynésie française et déclassé partiellement la loi de 1955, en précisant que : « relève d’une matière de la compétence de la Polynésie française, lorsque l’obligation de publier une annonce concerne des actes intervenant dans le domaine relevant de la compétence de la Polynésie française ».

Conforté par cette décision, le Pays a pu préparer une refonte complète de la réglementation des annonces judiciaires et légales, en affirmant la place du JOPF dans le dispositif de publication légale, en clarifiant les règles typographiques, et en modernisant le tarif. Il y aura, désormais, deux régimes des annonces judiciaires et légales. Celui issu de la loi de janvier 1955 continuera à s’appliquer aux annonces prévues par une réglementation nationale et celui issu de la nouvelle loi du pays s’appliquera aux annonces prévues par une réglementation du Pays. Le tarif et les normes typographiques seront applicables à toutes les annonces, quel que soit la règlementation qui les prévoit, et les journaux d’annonces légales resteront tous habilités par le Haut-Commissaire. Le projet a été envoyé au syndicat de la presse, qui a émis un avis favorable sur le projet de loi du pays.


Évolution de la réglementation relative au commerce des boissons

Le commerce de boissons est une activité réglementée par une délibération de septembre 1959 modifiée.

Le Conseil des ministres a validé un arrêté d’application relatif à une loi du pays de mars 2018 portant modification d’une délibération de septembre 1959 modifiée, réglementant le commerce des boissons.
La réglementation prévoit désormais la délivrance d’une licence dans le cadre des excursions touristiques en milieu marin (licence 10 (ter)).
A ce titre, les pièces suivantes seront requises pour l’instruction du dossier :
• Un « acte de francisation et titre de navigation (carte de circulation) » ;
• Un permis de navigation en cours de validité ;
• Un projet professionnel.
Des précisions ont aussi été apportées sur les demandes de fabrication d’alcool pour lesquelles il sera obligatoire de respecter les modalités administratives requises à l’instruction du dossier : notamment indication géographique du site d’exploitation, présentation détaillée du procédé de fabrication et des ingrédients utilisés, autorisation d’exploiter une installation classée délivrée par la Direction de l’environnement si le niveau de production envisagé le nécessite.


Quota d’importation de viande de porc

Lors de la commission de la viande de porc qui s’est tenue en juillet dernier, les membres ont pris connaissance de la situation de la filière porcine sur présentation d’un rapport technique établi par la Direction de l’agriculture.

Ainsi, sur le premier semestre 2018, 28 élevages ont fournis l’abattoir pour un effectif de 5 161 animaux sur Tahiti. D’autre part, le prix de la viande est en légère hausse et s’établit autour de 600 Fcfp/kg (contre 597 Fcfp au deuxième semestre 2017).

Après une analyse de la filière et suivant les besoins exprimés par les deux sociétés de charcuteries dans le cadre de leur activité de transformation, le Conseil des ministres a approuvé l’ouverture d’un quota d’importation de 1 230 tonnes de viande de porc pour ce second semestre 2018 : 650 tonnes pour la société Charcuterie du Pacifique et 580 tonnes pour la société Salaisons de Tahiti. Le Conseil des ministres a également validé l’octroi d’un quota d’importation de 700 porcelets pour la société Charcuterie du Pacifique et 700 porcelets pour la société Salaisons de Tahiti.


Attribution d’aides financières pour soutenir et redynamiser nos entreprises

Dans le cadre de son plan de relance de l’économie, le Pays a instauré deux dispositifs d’aide aux entreprises.

La première porte sur une aide à l’équipement des petites entreprises (AEPE) afin de les accompagner dans leur projet de création ou de développement de leur activité.

La seconde instaure une aide pour la création et la revitalisation des petits commerces et des restaurants (APCR) afin de les accompagner dans leur projet d’amélioration de l’attractivité de leurs points de vente ou de restauration en Polynésie française.

Afin de soutenir les 10 sociétés sollicitant ces dispositifs, le Conseil des ministres a autorisé l’attribution d’aides financières pour un montant total s’élevant à 24 178 000 Ffp.


Programme des concertations d’archipels dans le cadre de la réalisation du schéma d’aménagement général (SAGE)

L’élaboration du SAGE, inscrit depuis 2011 dans la loi organique, est une des priorités du gouvernement. Il s’inscrit dans une vision stratégique d’aménagement et de développement de nos territoires dans les 20 prochaines années.

Pour rappel, le processus d’élaboration du SAGE se décompose en trois phases :
1. Une première phase de diagnostic territorial, menée de février à septembre 2017 et validée lors du comité de pilotage du 13 septembre 2017.

2. Une seconde phase de construction du projet de territoire, qui doit permettre la validation d’un scénario de référence puis sa traduction en un avant-projet d’aménagement et de développement durable (PADD) pour l’ensemble du territoire et ses 5 archipels.

3. Une troisième phase de rédaction des documents et de validation par les instances concernées.

Le comité de pilotage qui s’est tenu en décembre dernier avait examiné plusieurs scénarios de développement, et avait souhaité que des travaux d’analyses soient menés sur les politiques sectorielles et schémas directeurs approuvés, afin d’apporter des détails techniques et des considérations pragmatiques, sur les choix d’aménagement et les perspectives de développement du territoire. Ceux-ci venant en complément des grands enjeux dégagés par le diagnostic territorial et lors des précédentes concertations, ils ont permis d’élaborer un scénario de référence nuancé qui présente les compromis nécessaires pour répondre à la fois aux actuelles problématiques territoriales, à l’indispensable redynamisation de Tahiti, la consolidation des îles-du-vent dans leur rôle de plaque tournante, et à la forte volonté de développement des archipels.

Ce scénario de référence sera présenté aux élus et acteurs des cinq archipels entre le 24 septembre et le 10 octobre prochains, selon le calendrier suivant :
 aux Iles-Sous-Le-Vent, sur l’île de Raiatea à Uturoa les 24 et 25 septembre 2018,
 aux Tuamotu-Gambier, sur l’île de Rangiroa à Avatoru les 27 et 28 septembre 2018,
 aux Australes, sur l’île de Tubuai les 1er et 2 octobre 2018,
 aux Marquises, sur l’île de Nuku Hiva à Taiohae les 5 et 6 octobre 2018,
 et aux Iles-du-Vent, sur l’île de Tahiti à Papeete les 8, 9 et 10 octobre 2018,

Cette séquence de concertations sera ponctuée par la tenue du comité technique (COTECH) le 11 octobre et du comité de pilotage (COPIL) le 12 octobre 2018.

Parallèlement à ces travaux sur le SAGE et pour consolider cette démarche avec les communes, le Pays, par l’intermédiaire du ministère du Logement et de l’aménagement du territoire, en charge des transports interinsulaires, met en place un partenariat de services avec la Fédération Nationale des Agences d’Urbanisme (FNAU) et le Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD), pour la création d’une agence d’urbanisme et d’aménagement des territoires de la Polynésie française.

Cette structure partenariale de pilotage, dont les communes auront la possibilité d’être membres tout comme le Pays, sera un levier d’efficacité indéniable pour le SAGE, facilitera le suivi de sa mise en œuvre tout en permettant la réalisation des études et analyses jugées pertinentes pour ce faire.

En accord avec les partenaires, une mission de faisabilité sera conduite en Polynésie du 1er au 12 octobre prochains, synchronisée avec les conférences d’archipels et le comité de pilotage du SAGE. Cette investigation doit préciser les objectifs stratégiques et opérationnels de l’agence d’urbanisme et d’aménagement des territoires de la Polynésie française, ainsi que les contours juridiques et financiers. La mise en place effective de cette agence concorde avec les délais de réalisation du SAGE, soit au début de l’année 2020.


Mouillage des paquebots à Bora-Bora

Pour être durable, le développement économique doit être respectueux de l’environnement. Le développement de la croisière, du yachting et des activités nautiques en tout genre, impose une gestion plus rigoureuse de notre espace maritime lagonaire. Nous devons concilier ce développement et la liberté qui l’accompagne, en organisant mieux les mouillages des navires dans nos iles qui sont de plus en plus visitées, tout en s’assurant de la sécurité de la navigation et de la circulation dans les eaux intérieures. L’ile de Bora-Bora est la première à bénéficier d’une gestion globale de cette règlementation adaptée des mouillages. Ce premier arrêté adopté par le conseil des ministres fixe les règles de mouillage des navires d’une longueur supérieure ou égale à 90 mètres (paquebots et grands yachts de 90 mètres ou plus) dans des zones qu’il délimite à cet effet. D’autres arrêtés concernant d’autres types de navires ou d’activités nautiques viendront prochainement compléter celui-ci.

L’accroissement exponentiel des activités s’exerçant sur le plan d’eau de l’île de Bora-Bora (activités nautiques, aquatiques, subaquatiques, plaisance, loisirs, sports et pêche), rend nécessaire de réglementer rigoureusement le mouillage des paquebots dans les eaux intérieures de cette île et de le circonscrire à des zones dédiées, d’une part afin de gérer en amont les potentiels conflits d’usage susceptibles de survenir, d’autre part afin d’assurer l’intégrité d’installations indispensables, notamment les câbles sous-marins et divers émissaires, qui pourraient être détériorés par les ancres des navires au mouillage.

Une consultation des pilotes maritimes de la station de pilotage « Te Ara Tai » ainsi qu’une étude des zones retenues ont permis la détermination exacte des points adaptés au mouillage des navires de croisière d’une longueur supérieure ou égale à 90 mètres, dans l’optique de concilier les diverses utilisations du plan d’eau, notamment par les acteurs économiques, les intérêts de la sécurité de la navigation et la protection de l’environnement marin.

Deux zones de mouillage ont été retenues et sont représentées en annexes par des cercles au centre desquels les navires pourront s’ancrer. Les cercles d’évitage retenus pour les deux points d’ancrages principaux (BO-1 et BO-2) sont de 400 et 450 mètres situés dans la rade de Vaitape. Enfin, une zone de mouillage de dégagement (BO-3) a été créée en face de la baie de Povai, afin de permettre le mouillage d’un troisième paquebot uniquement en cas d’urgence ou lorsque des circonstances météorologiques le requièrent.
Une consultation du maire de la commune de Bora-Bora a été réalisée préalablement à la rédaction définitive de ce dispositif et a recueilli un avis favorable.


Elaboration d’une norme polynésienne pour la mise sur le marché des véhicules nautiques à moteur, de leurs moteurs de propulsion et d’éléments ou pièces d’équipement

Les véhicules nautiques à moteur sont des navires de longueur à 4 mètres, équipé d’un moteur de propulsion qui entraîne une turbine constituant sa principale source de propulsion et conçu pour être manœuvré par une ou plusieurs personnes assises, debout ou agenouillées sur la coque. Cela regroupent les jets-skis et les planches à moteur, ces dernières étant conçues pour être pilotées debout en équilibre dynamique ou à califourchon. Jusqu’à présent, l’importation de ces véhicules nautiques à moteur (VNM) n’est pas encadrée, de sorte que des engins provenant d’Europe possédant un certificat de conformité et de libre circulation CE, et des engins provenant de la région Pacifique, essentiellement Etats Unis d’Amérique, ne comportant pas systématiquement de marquage CE, sont disponible sur le marché local. Les concessionnaires maritimes, principaux importateurs, arrivent à obtenir, même aux USA, des certificats de conformité et de libre circulation CE, alors que les particuliers important pour eux-mêmes ne cherchent pas systématiquement à obtenir ce certificat et les importent généralement sans marquage CE. Ces derniers véhicules nautiques à moteur, importés sans marquage CE, doivent alors subir une visite de sécurité, effectuée par les inspecteurs-contrôleurs de la Direction Polynésienne des Affaires Maritimes (DPAM) afin de vérifier la conformité de ces engins aux normes générales relatives à la sécurité des navires. Cette procédure induit une perte de temps pour les importateurs qui doivent attendre la fin de la visite de sécurité pour savoir si leur véhicule nautique peut être immatriculé ou non. Parfois, des aménagements sont demandés aux importateurs pour rendre leur engin conforme aux normes générales de sécurité des navires (par exemple présence d’une grille au niveau de la turbine pour éviter les accidents) ; dans les cas extrêmes, l’immatriculation du véhicule nautique à moteur pouvait être refusée lorsque la visite de sécurité était négative.

Afin de pallier à ces inconvénients, et de faciliter l’importation et l’immatriculation des véhicules nautiques à moteur, le gouvernement a souhaité édicter une norme polynésienne, en application d’une délibération de février 2007 relative à la normalisation, décrivant les caractéristiques minimales que doivent respecter les véhicules nautiques à moteur pour pouvoir être mis sur le marché et immatriculés. Cette norme locale reprend les exigences essentielles des normes européennes sur ces véhicules à moteur, sans en reprendre les spécificités. Ainsi, les véhicules nautiques à moteur accompagnés d’un certificat de conformité à la directive européenne en vigueur pourront être importés car de facto conformes à la norme locale. En ce qui concerne les véhicules nautiques à moteur sans marquage CE, l’importateur connaîtra à l’avance les exigences essentielles relatives à la mise sur le marché et l’immatriculation de ces engins, et pourra solliciter, lors de son achat de matériels non destinés au marché européen, la rédaction d’un certificat de conformité à cette norme polynésienne.

L’objectif final est ainsi de rendre obligatoire pour l’importation et l’immatriculation des véhicules nautiques à moteur une norme polynésienne, n’empêchant pas l’importation d’engins provenant d’Europe, des Etats-Unis ou d’autres pays, et ne permettant la navigation que de véhicules nautiques à moteur sûrs pour les usagers et l’environnement (dégagements gazeux, bruit).

D’un point de vue statistique, les immatriculations ces 4 dernières années s’élèvent à 290 VNM dont plus de 84% sont accompagnés d’un certificat de conformité à la directive européenne. Si la proportion de VNM ne présentant pas de certificat de conformité est restée stable durant les 2015 à 2017, il convient de constater que depuis le début de l’année 2018, tous les matériels présentés à l’immatriculation à la DPAM étaient accompagnés d’un certificat de conformité.

Afin de réduire les risques de non immatriculation des VNM importés, l’arrêté adopté par le Conseil des ministres décrit les exigences essentielles de sécurité exigées pour ces navires, que l’on retrouve dans les normes européennes mais aussi dans celles de nombreux autres pays : les VNM pourront alors être certifiés par les organismes de certification conformément à notre norme polynésienne ou une norme supérieure (ex : directive européenne).

Le comité technique de coordination des contrôle, créé par la loi du 1er août 1905 et regroupant les services de contrôles agissant en terme de conformité et de sécurité des produits, a émis un avis favorable sur ce projet lors de sa réunion du 19 juillet dernier.
Il a été convenu avec la direction des douanes qu’en cas de difficulté lors de l’importation des produits concernés, la DPAM sera chargée d’apprécier la qualité et la validité du certificat de conformité présenté.


Création d’une zone de natation en eau libre à Makemo

Il est essentiel que tous nos enfants sachent nager, mais ce n’est pas parce que nous sommes entourés d’eau et de lagons que ce savoir faire va de soi. C’est pourquoi, l’acquisition du « savoir-nager » est un objectif des classes de CM1, CM2 et de sixième, destiné à établir la capacité des élèves à nager en sécurité dans un établissement de bains ou un espace surveillé. Cette compétence est essentielle pour permettre aux élèves de participer aux activités aquatiques ou nautiques qui pourraient être organisées dans le cadre des enseignements obligatoires ou d'activités optionnelles d’éducation physique et sportive (EPS) et au-delà pour leur propre sécurité.

En raison de l’insuffisance, voire l’absence, d’infrastructures adéquates (établissements de bain, piscines), les élèves ne sont pas en mesure d’acquérir cette compétence élémentaire. C’est donc pour cela que les efforts se sont portés sur la possibilité de pratiquer de la natation scolaire dans les lagons de Polynésie française. Afin de permettre cela, il est apparu opportun de prévoir un cadre juridique permettant la pratique de ces activités en eau libre. Des travaux logistiques ont été engagés pour encadrer réglementairement l’enseignement de la natation scolaire en eau libre en Polynésie française. Ils se sont inscrits dans une logique de coordination entre les différents services disposant de compétences imbriquées nécessaires à la mise en place du projet (DAF, DGEE, DJS, DPAM), la Mission d’aide et d’assistance technique (MAAT) et la Fédération tahitienne de natation (FTN).

Ces travaux ont pris en considération la nécessité de garantir la sécurité des élèves participants, la sécurité de la navigation dans les eaux intérieures, ainsi qu’une utilisation raisonnée du domaine public maritime par la création de zones dédiées, disposant de points d’ancrage fixes et matérialisées par une signalisation adaptée. A l’intérieur de cette zone, il peut être installé le nombre de lignes d’eau requises. Sauf indication particulière, le signalement de surface doit être retiré à l’issue des séances d’enseignement. L’objectif est de favoriser la mise en place d’un cadre permettant à nos enfants d’apprendre à nager dans les meilleures conditions, et subséquemment de voir ce cadre finalisé en vue de sa mise en œuvre dès le début de l’année scolaire 2018-2019.

Ce premier arrêté concerne la commune de Makemo qui a validé le projet et la zone retenue, située non loin du collège face à la terre dénommée Moturama. La zone de natation, perpendiculaire à la plage, mesure 25 mètres de long et 13 mètres de large. L’arrêté adopté par le conseil des ministres résulte d’une collaboration entre la Direction des affaires foncières et la Direction polynésienne des affaires maritimes. Il vise donc à réglementer et à concilier au mieux la sécurité des activités d’enseignement de la natation scolaire en eau libre et l’utilisation du domaine maritime, élément indispensable à la mise en place effective de ce projet. Il servira de modèle pour la rédaction des arrêtés ultérieurs destinés à la création des zones dédiées aux activités d’enseignement de la natation et des activités complémentaires en eau libre dans l’ensemble de la Polynésie française.
L’élaboration d’un cadre réglementaire cohérent impliquait la préparation de deux arrêtés par les deux services disposant de la compétence pour intervenir dans ces domaines, soit la DPAM et la DAF. Ainsi, ce sont deux arrêtés qui ont été préparés en commun, l’un relatif à la création de la zone dédiée aux activités d’enseignement de la natation en eaux libre, l’autre portant affectation et transfert de gestion d’un plan d’eau du domaine public maritime dédié à l’enseignement de la natation en eau libre.


21ème édition Salon du tourisme

La 21ème édition du salon du tourisme se tiendra, du 7 au 9 septembre, au « Parc Expo » de Mamao. Ce lieu au cœur de Papeete offre un aménagement des espaces permettant une meilleure fluidité et une aire de parking importante.

Cette année encore une augmentation du nombre d’exposants pour cette nouvelle édition est observée, 240 inscrits à ce jour, par rapport à septembre 2017, démontrant un engouement dynamique et de nouvelles enseignes parmi les professionnels. La tendance est également à l’augmentation des surfaces d’exposition pour les différents stands. Ce salon permet une visibilité constante de l’industrie touristique qui souhaite demeurer en contact avec sa clientèle habituelle et conquérir de nouveaux clients. Plus de 16 000 visiteurs ont été comptabilisés lors du dernier salon de février.

Plusieurs dispositifs seront mis en place pour renforcer l’attractivité de l’événement. Ainsi, le dispositif de réservation via internet, mis en place depuis deux éditions, continue de remporter un franc succès. Le stand garderie a été agrandi, face au nombre croissant d’enfants accueillis pendant les trois derniers jours de salon de février 2018, soit 173 enfants. Pour cette édition il sera positionné à l’entrée du village.

Un espace ‘Pro’ est également proposé pour des rendez-vous personnalisés entre professionnels. Une présentation de Tahiti Tourisme sera proposée aux exposants le premier soir du salon, permettant ainsi le partage des informations concernant les projets et actions menées, celles à venir, et échanger sur leurs attentes.

Des animations attrayantes seront prévues, une expérience de réalité augmentée, la présence des points selfie (photobooth), ou encore des jeux interactifs avec de nombreux cadeaux à gagner. En outre, Yves Edouard Malakai ira à la rencontre du public pour mettre en scène des légendes polynésiennes des 5 archipels sur un ton humoristique. Un karaoké géant sera aussi installé, offrant une scène ouverte pour permettre au public de se divertir lors du salon. Enfin, pour les plus jeunes, une chasse au trésor proposera un parcours autour des différents stands afin de trouver des énigmes. Pour la première fois de O'Sea Hobie Tahiti Dealer installera une pirogue à voile afin que les visiteurs puissent découvrir le support directement au sein du salon.

Le salon du tourisme est aussi l’occasion de réunir sur Tahiti un grand nombre des pensions de famille venues des îles puisqu’une journée technique des pensions de famille a été organisée, vendredi dernier, par l’Association du Tourisme Authentique de la Polynésie française (ATAPF), et à laquelle la ministre Nicole Bouteau a participé.

Enfin, suite au salon du tourisme, à la faveur du déplacement des professionnels des archipels, un autre rendez-vous désormais traditionnel et structurant, le séminaire des Comités du tourisme, se tiendra courant septembre. Il aura pour objet de poursuivre les actions initiées lors des précédentes rencontres, d’examiner les différents plans d’actions des comités pour l’année 2019. Ce séminaire donnera également l’opportunité au Service du tourisme et à Tahiti Tourisme d’exposer leurs actions auprès des différents comités du tourisme afin de permettre de nouvelles dynamiques, des synergies et modes de fonctionnement innovants.


Subvention en faveur de l’association des « Amis de la Maison James Norman Hall »

Une subvention de 12,5 millions Fcfp a été accordée à l’association des « Amis de la Maison James Norman Hall » pour financer son fonctionnement courant et développer ses activités.

Il s’agit notamment de la mise en place de nouvelles activités pédagogiques en direction des élèves et étudiants. Des partenariats avec différents établissements scolaires de Tahiti permettront de diversifier la clientèle et de sensibiliser la jeune génération à la culture Européenne et Polynésienne.

En outre, il est prévu une campagne publicitaire à l’international dans le but de faire de la Maison JN HALL un lieu de renommée mondiale. Elle prendra la forme de distribution de flyers à tous les professionnels du tourisme locaux voire internationaux ainsi que la parution dans divers guides touristiques (Tahiti guide, Honuatere…). Elle s’appuiera également sur le développement du site internet qui sera mis à jour et dynamisé sur les réseaux sociaux.

Enfin, pour rendre le site plus attractif, de nombreux évènements seront organisés sur le site, tels que des conférences et expositions d’œuvre locale. En ce sens, des travaux ont été réalisés par le Service du tourisme en 2017, notamment l’extension de l’espace de restauration, la mise aux normes des toilettes, la réalisation d’un local d’archivage, le réaménagement du jardin. Ils vont ainsi permettre le doublement du nombre de couverts, et une augmentation de la capacité d’accueil des visiteurs. Le site pourra désormais accueillir plus de conférences, de séminaires, de symposiums et autres réunions qui contribueront à augmenter sa capacité d’autofinancement.


Conférence annuelle du service public 2018

La conférence du service public se tiendra le 25 septembre prochain, de 8h à 12h15, dans le grand théâtre de Te Fare Tauhiti Nui. Pour l’année 2018, la conférence annuelle du service public se propose de retenir « la performance de l’administration polynésienne au service de l’usager », comme leitmotiv de la modernisation de l’administration.

La première partie de la conférence présentera la stratégie arrêtée par le gouvernement en matière de modernisation de l’administration. Elle sera suivie de la présentation des modalités d’élaboration et de mise en œuvre des projets de performance intersectoriels, en lieu et place des projets de service.

La deuxième partie de la conférence traitera de la démarche qualité de service à l’usager pour en découvrir les concepts et les méthodologies. Il s’agit du renforcement de la dynamique de modernisation consistant à repenser l’action publique en se mettant dans les pas et la tête des usagers afin d’anticiper leurs besoins. Des entreprises de service présenteront ainsi leurs démarches visant un service à l’usager de qualité, dévoileront leurs méthodes et partageront leurs retours d’expérience.

Les participants attendus sont, outre les chefs de service et directeurs d’établissement public, leurs collaborateurs de direction, adjoints, chefs de bureau ou d’autres unités, chefs de projet et, les membres des cabinets ministériels.


Organisation de la Journée « Mon administration active »

Le projet « Mon Administration Active » promeut la santé et le bien être des agents de l’administration, à des fins de prévention et de levier de cohésion et de performance. Aussi, une journée inter-services, destinée aux seuls agents de l’administration, est proposée, le samedi 20 octobre prochain, au Parc Vairai à Punaauia, et vise à regrouper 600 personnes.

« Amui ana’e » est le slogan retenu pour cette journée afin de souligner un esprit de solidarité et de cohésion. Des activités physiques en équipe, découverte et initiations sportives (marche nordique, aquagym, aviron…) ainsi que culturelles (tamure, ukulele…) figureront au programme de cette journée. Sous la houlette de la direction de la jeunesse et des sports, certaines activités seront encadrées par des étudiants en formation au brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport (BPJEPS), et d’autres par des agents de l’administration volontaires. Des prestataires privés proposeront aussi gratuitement les activités découvertes. Sur le plan alimentaire, une activité sensorielle liée au goût sera proposée aux agents. Un « bilan sportif » par le réseau « Maita’i Sport Santé » complètera le dispositif. Il sera proposé aux agents désireux de faire un point santé, permettant ainsi de les sensibiliser aux activités physiques adaptées. Aussi, dans une volonté d’exemplarité, une démarche zéro déchet et un repas contributif, partagé sur la thématique « local healthy », sont envisagés.

Pour conclure la journée et souligner l’unité de l’administration polynésienne, trois chansons jouées au ukulele seront interprétées par les agents à 17h. Elles seront diffusées en amont de cette manifestation afin que chacun puisse s’y préparer.

Ce projet mobilise les services membres du groupe de travail « Mon Administration Active », les Directions de la santé, des ressources humaines, de la jeunesse et des sports, de l’équipement et de la modernisation, auquel s’est joint le service des parcs et jardins. Le service des moyens généraux et celui d’assistance et d’accueil seront sollicités pour la logistique et la surveillance des espaces.


Présentation de l’exposition Centenaire 1914 – 1918 : Mémoires de Tahitiens

Te Fare Tauhiti Nui – Maison de la Culture, en collaboration avec l’Association Mémoire polynésienne, organise du 18 au 28 septembre, un hommage aux « Poilus » de la Grande Guerre.

La mémoire collective polynésienne retient le sacrifice de sang de ses grands aînés du Bataillon mixte du pacifique (BMP), engagés le 25 octobre 1918, dans la prise du village de Vesles-et-Caumont et dont, pour certains les noms sont gravés sur le monument aux morts de l’avenue Pouvana’a a O’opa. Mais plus généralement, elle ignore que des conscrits tahitiens ou des engagés volontaires natifs d’Océanie française ont combattu dès le début du conflit et versé leur sang dans diverses unités françaises et alliées et ce, sur tous les théâtres d’opérations.

Ainsi, l’établissement a souhaité refermer ce centenaire de la Grande Guerre, dont l’armistice sera fêté, le 11 novembre prochain, par des chantiers de mémoire dédiés aux Poilus tahitiens. Pour ce faire, de nombreuses activités ont été programmées dont une exposition qui aura lieu, du 18 au 28 septembre prochain, en journée continue dans les différents espaces de l’établissement pour un retour dans le temps, en hommage à nos poilus tahitiens.

Les ressources documentaires issues du fonds de l’association Mémoire polynésienne qui seront présentées sont inédites. Elles permettront notamment aux visiteurs de mettre un visage sur le nom d’un Poilu tahitien, mais aussi, de consulter sur ordinateur les livrets militaires de certains de ces Océaniens. Par ailleurs certaines de ces pièces pourront être communiquées à leurs descendants, sur demande, par l’association Mémoire polynésienne.

Un programme dédié aux scolaires est proposé durant la semaine, du 24 au 28 septembre, tandis que le public profitera de deux conférences animées par Jean-Christophe Shigetomi, auteur du livre Poilus tahitiens. Des ateliers lectures sont aussi organisés avec pour objet de présenter l’ensemble des bibliographies sur l’Océanie française dans la Grande Guerre ainsi que des sélections de livres. Enfin, des projections de films suivies de débats seront organisées.


Bilan du Heiva i Tahiti 2018

Le Heiva I Tahiti 2018 s’est déroulé du 30 mai au 21 juillet 2018 sur ses sites habituels.

> Le Heiva des écoles

Le Heiva des Ecoles ne cesse de prendre de l’ampleur depuis sa création, désormais les écoles de percussions et de 'ukulele y participent. Cette 24ème édition a réuni 34 écoles dont une de Bora Bora, deux de Moorea et une de Rangiroa. Toutes se sont produites au Grand théâtre de Te Fare Tauhiti Nui – Maison de la culture (TFTN), du 30 mai au 10 juin dernier, au cours de 10 soirées, comprenant chacune deux séances de spectacles. L’établissement a choisi de déplacer définitivement l’organisation du Heiva des écoles vers le Grand Théâtre en travaillant, par contre, à la mise en place de nouveaux tarifs attractifs pour le public qui souhaite assister à plusieurs séances. Le soutien aux écoles participant au Heiva des écoles, a été maintenu au même niveau que le dispositif existant depuis une dizaine d’années, bien que le nombre d’écoles a, quant à lui, augmenté en 10 ans.

> Le concours de chants et danses

Organisée par Te Fare Tauhiti Nui – Maison de la culture (TFTN), sous l’égide du ministère de la Culture, l’édition 2018 du Heiva i Tahiti, a rassemblé 37 concurrents pour trois semaines de festivités (huit soirées de concours et trois soirées dédiées aux primés) qui se sont déroulées sur la scène de To’ata, du 4 juillet au 21 juillet dernier. Le public a, ainsi, pu apprécier 18 groupes dans le concours de chants et 19 groupes dans le concours de danse dont neuf Hura ava tau et dix Hura tau. Un accroissement du nombre de groupes au Heiva i Tahiti a été observé. Il y a 10 ans, il atteignait difficilement le nombre de vingt-deux participants, tous concours confondus. Enfin, TFTN a beaucoup travaillé sur la réduction des délais de versement des différentes enveloppes du dispositif de soutien aux groupes.

En 2017, TFTN a lancé sa billetterie en ligne en full web. Ce nouveau service qui totalise plus de 20% des ventes, a permis de réduire de façon considérable l’affluence devant les guichets, permettant donc une vente plus fluide.

Le montant des dépenses engagées par l’établissement, pour l’organisation du Heiva i Tahiti 2018, s’élève à un total de 101 309 592 Fcfp. La subvention du Pays est, quant à elle, maintenue à environ 55 000 000 Fcfp, depuis 2015. TFTN équilibre ce budget grâce aux recettes de billetterie et aux partenariats commerciaux qui ont également connu une évolution positive. En termes de recettes, TFTN enregistre 61 891 500 Fcfp de recettes de billetterie pour un total de 42 537 spectateurs sur l’ensemble des soirées du Heiva des écoles (8716 spectateurs) et du concours de chants et danses (33 821 spectateurs) dont 2 020 non-résidents.

> Les retombées économiques

Lors de cette édition 2018 du Heiva i Tahiti, la scène de To’ata a été le théâtre d’expression de 2 986 artistes qu’ils soient chanteurs(ses), danseurs(ses), musiciens(nes) ou ‘ōrerō. Quant au Heiva des écoles, il a réuni plus de 3 000 artistes en herbe.

En évaluation basse, cela représente :
 2 328 jupes de more 6 984 mètres de tissus pour les groupes de danse ;
 2 632 mètres de tissus pour les groupes de chants ;
 4 515 mètres de tissus pour les écoles de danses.

14 131 mètres de tissus ont été achetés, en plus des jupes de more, des coquillages, nacres et autres fibres qui ornent les différents costumes, et dont la confection implique des costumiers et couturières. On peut estimer que le Heiva i Tahiti 2018 a généré autours de 40 000 000 Fcfp de dépenses générées uniquement par les groupes et écoles.


Subventions aux associations sportives et de jeunesse

Le Conseil des ministres a accordé les subventions suivantes, à 10 associations et une fédération sportive, pour le financement de leur activité générale, au titre de l'année 2018 :

Association Faa'a Handball : 484 000 Fcfp
Association Moturui :195 000 Fcfp
Comité des Sports et de Jeunesse de la Commune de Ua Pou : 459 000 Fcfp
Association Comité Jeunesse, Sport et Culture de Rangiroa : 245 000 Fcfp
Association Rugby Club de Taravao : 449 000 Fcfp
l'Association sportive Jeunesse Toahotu : 493 000 Fcfp
Association Punaauia Rugby Club : 557 000 Fcfp
Association Hanavave : 153 000 Fcfp
Comité Futsal de Tubuai : 298 000 Fcfp
Association Tapu Rugby : 391 000 Fcfp
Fédération Tahitienne de Hand-Ball : 1 428 714 Fcfp

Ainsi, le montant total des subventions de fonctionnement accordées est de 5 152 714 Fcfp.
Le Conseil des ministres a, en outre, décidé d’octroyer à trois associations, les subventions d’investissement suivantes :

- 250 000 Fcfp, au Club de natation du Tapioi pour l'aménagement du bassin de natation en eau libre de Raiatea. L’association organise notamment des séances et des stages de natation, de cours dénommés "Waterman" (natation - sauvetage - apnée - renforcement musculaire), au profit d'adolescents, ainsi que des journées de sensibilisation à la protection de l'environnement.

- 250 000 Fcfp au Comité de futsal de Tubuai pour le financement de l'acquisition d'un filet pare ballon pour la salle omnisport de Mahu. En effet, l'acquisition d'un filet pare ballon est essentiel pour la sécurité des pratiquants, la salle de Mahu étant située en bordure de route.

- 325 000F cfp en faveur de la Fédération Tahitienne de Sports Subaquatiques de Compétition pour l'acquisition d'un défibrillateur et l'aménagement du bateau de la fédération afin d'assurer la sécurité pendant les compétitions de chasse sous-marine.

La route de Matatia sera fermée à la circulation lundi soir  30/08/2018

La route de Matatia sera fermée à la circulation lundi soir
PUNAAUIA, le 30 août 2018 - Le ministre de l’Équipement et des transports terrestres, René Temeharo, informe les usagers de la route que la RT1 sera fermée au Pk 10,850 Matatia pour des travaux d’épreuves de charge du nouvel ouvrage, le lundi 3 septembre 2018 de 20 heures à minuit.

Dans le cadre de ces travaux, une déviation adaptée sera mise en place dans les deux sens.

Une attention toute particulière sera requise de la part des automobilistes et usagers de la route pour suivre les indications qui seront imposées sur la signalisation provisoire de ce chantier.

Le ministre de l’Équipement remercie les usagers de leur compréhension pour les désagréments occasionnés par ces travaux.


Compte rendu du Conseil des Ministres du jeudi 30 août 2018  30/08/2018

Mise en place d’un outil de mesure automatisé pour contrôler la qualité des perles de Tahiti : convention entre l’Université de la Polynésie française et le Pays

Dans le cadre du projet « Maiao », une première étude sur l’automatisation de la mesure 2D de l’épaisseur de la nacre de la perle de culture de Tahiti à partir d’images prises aux rayons X a été effectuée par les chercheurs en informatique du laboratoire GePaSud de l’UPF (Université de la Polynésie française). Un logiciel pour mesurer en 2D l’épaisseur de la nacre à partir d’images prises aux rayons X a été développé et a été validé par la Direction des Ressources marines et minières (DRMM).
Le Conseil des ministres a validé le projet de convention « Maiao 2 », où l’UPF devra :
 évaluer les résultats de la phase de test du logiciel pour la mesure automatisée 2D de l’épaisseur de la nacre implanté sur une machine de la DRMM et, si nécessaire, adapter le logiciel ;
 implanter et tester ce même logiciel pour les machines aux rayons X restantes de la DRMM ;
 effectuer une étude sur la faisabilité d’une mesure automatisée de l’épaisseur de la nacre des perles de culture de Tahiti en 3D comprenant :
 le développement d’un concept pour faire tourner les perles dans les machines aux rayons X avec la construction d’un prototype ;
 l’automatisation de la prise d’images aux rayons X des perles en rotation ;
 le développement d’algorithmes pour reconstruire le profil 3D des perles de culture de Tahiti à partir des images aux rayons X ;
 le développement d’algorithmes mesurant automatiquement l’épaisseur de la nacre des perles de culture de Tahiti à partir du profil 3D.
Le projet est financé sur le volet soutien du secteur primaire du Contrat de Projets Etat-Polynésie française (2015-2020) relatif au financement de projets relevant des compétences de la Polynésie française pour un montant de 7 millions Fcfp.


Maintien du prix des hydrocarbures au 1er septembre
Le Conseil des ministres a décidé de maintenir les prix des hydrocarbures à leur niveau actuel pour le mois de septembre.
Aux dates de chargements des produits hydrocarbures liquides, les prix CAF exprimés en Fcfp diminuent légèrement principalement en raison de la baisse des cotations sur le marché de Singapour et celle de la devise américaine. Ainsi, l’essence sans plomb, le pétrole et le gazole baissent respectivement de 0,4 %, de 0,5 % et de 1,3 %.
En l’absence de livraison de fioul et de gaz butane, les valeurs CAF barèmes de ces produits fixées pour le mois d’août sont reconduites en septembre 2018. Le gouvernement reste néanmoins attentif aux craintes des marchés qui pourraient avoir des conséquences sur le niveau de la demande mondiale.


Attribution d’aides financières pour soutenir et redynamiser les entreprises

Dans le cadre de son plan de relance de l’économie, le Pays a instauré deux dispositifs d’aide aux entreprises.
Le premier porte sur une aide à l’équipement des petites entreprises (AEPE) afin de les accompagner dans leur projet de création ou de développement de leur activité.
Le second instaure une aide pour la création et la revitalisation des petits commerces et des restaurants (APCR) afin de les accompagner dans leur projet d’amélioration de l’attractivité de leurs points de vente ou de restauration en Polynésie française.
Le Conseil des ministres a autorisé l’attribution d’aides financières pour un montant total s’élevant à 4 725 000 Fcfp afin de soutenir deux sociétés.

Compte financier du Centre des métiers d’art
Le Conseil des ministres a approuvé le compte financier du Centre des Métiers d’Art pour l’exercice 2017. Les principaux projets menés à terme en 2017 ont été :

- Réalisation des frontons du palais de justice de Papeete et du tribunal foncier ;
- Réalisation de deux bas-reliefs pour habiller les façades du Vice rectorat de la Polynésie française au 3ème et 4ème de l’immeuble Vaiari à Titioro ;
- Organisation du Pûtahi i Tahiti, rencontre avec les artistes des pays du Pacifique pour l’échange des savoirs et savoir-faire tout inscrivant la création contemporaine océanienne sur la scène internationale et constituer le réseau pacifique de circulation des artistes confirmés dans les espaces dédiés à la création contemporaine ;
- Mise en place des formations diplômantes Certificat Polynésien des Métiers d’Art et Brevet Polynésien des Métiers d’Art ;
- Réalisation d’un compas d’étoile gravé sur le pont de la pirogue Fa’afaite i te Ao Mâ’ohi ;
- Réalisation d’un visuel pour le commémoration des 100 ans du Lions Club ;
- Réalisation des visuels pour l’habillage des avions de la compagnie Air Tahiti ;
- Réalisation des trophées du Fifo par l’association des élèves du CMA ;
- Aide à la mise en place du CPMA au CED de Rikitea, aux Gambier ;

Journées européennes du patrimoine du 15 et 16 septembre
La 35ème édition des Journées du Patrimoine se tiendra les 15 et 16 septembre, sur le thème « L’art du partage ». Comme l’année précédente, le Musée de Tahiti et des îles proposera durant le week-end un programme varié d’activités, ateliers et visites entièrement gratuits pour le grand public.
Deux journées scolaires seront également proposées les 13 et 14 septembre, suite au succès de la journée organisée l’année dernière. C’est un programme particulièrement riche que le Musée souhaite mettre en œuvre puisque 16 ateliers seront proposés aux scolaires pour ces journées grâce au soutien du ministère de la Culture, de la commune de Punaauia, des nombreuses associations partenaires et de la DGEE.
Cette édition aura une résonance particulière puisque la salle d’exposition permanente fermera à l’issue de la manifestation pour la préparation des travaux à venir. Ce sera donc la dernière occasion pour le public de visiter cette salle avant sa rénovation.

Soutien au Centre d’information sur les droits des femmes et des familles

Le Conseil des ministres a acté l’octroi d’une subvention d’un montant de 15 millions Fcfp au Centre d’information sur les droits des femmes et des familles de Polynésie française (CIDFF).
Créé en octobre 1990, grâce à une initiative conjointe de la Polynésie française, de l’Etat et du Conseil des femmes, le centre a pour missions :
- de favoriser l’accès au droit du public en général et des femmes en particulier par l’accueil, l’écoute, l’information et l’orientation dans tous les domaines ;
- de promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes et lutter contre les discriminations et les violences faites aux femmes ;
- de participer à l’élaboration et l’organisation de formations socio-éducatives et/ou d’éducation populaire en faveur des femmes.
Il est ainsi soutenu chaque année par le Pays et l’Etat, soutien manifesté notamment par l’octroi de subventions de fonctionnement ainsi que par la mise à disposition du local dans lequel l’association mène son activité générale.
Au vu du taux de fréquentation du centre (3 052 personnes informées en 2017), mais également de la diversification des activités en matière de services rendus à la population, la Polynésie française renouvelle son soutien à l’association et continuera à l’accompagner en tant que de besoin.

Subventions de fonctionnement à des associations sportives et à des associations de jeunesse

Le Conseil des ministres a examiné 23 dossiers de subventions destinées aux associations sportives et de jeunesse pour un montant global de 14 624 000 Fcfp. Les subventions attribuées sont les suivantes :

1. Subventions de fonctionnement au titre des activités générales pour 2018 :

- Associations sportives :
o Club Equestre de Tahiti pour un montant de 640 000 Fcfp ;
o Tefana Taekwondo pour un montant de 500 000 Fcfp ;
o Tefana Basket ball pour un montant de 400 000 Fcfp ;
o Comité Futsal de Raiatea pour un montant de 280 000 Fcfp ;
o Ihilani Va’a pour un montant de 306 000 Fcfp ;
o Te Ha’a Nui pour un montant de 597 000 Fcfp ;
o Nuuroa Pêche pour un montant de 302 000 Fcfp ;
o Papeete Rugby Club pour un montant de 522 000 Fcfp ;
o Papeari Va’a Here pour un montant de 189 000 Fcfp ;
o Cercle d’Aviron Polynésien – Marara pour un montant de 400 000 Fcfp ;
o Pirae Va’a pour un montant de 225 000 Fcfp ;
o Budokan Judo Pirae pour un montant de 672 000 Fcfp ;
o Te Ui Tefana pour un montant de 171 000 Fcfp ;
o Comité Futsal de Ua Pou pour un montant de 280 000 Fcfp ;
o District de Va’a de Nuku Hiva pour un montant de 283 000 Fcfp ;
o Manihi Va’a pour un montant de 250 000 Fcfp ;
o Olympic Mahine pour un montant de 226 000 Fcfp ;
o Sporting Clay Club Tahiti pour un montant de 209 000 Fcfp ;
o Porineshia Sobukai – Ecole Polynésienne de Budo pour un montant de 665 000 Fcfp ;
o Rugby Club de Pirae pour un montant de 757 000 Fcfp.


2. Subvention de fonctionnement en faveur de :
o l’association All in One Dance, pour la participation aux championnats de France (à Orléans) et au mondial de Phénix (Arizona) pour un montant de 1 500 000 Fcfp ;
o l’association Te Tama Ti’a Hou – Union Polynésienne pour la Jeunesse pour l’organisation du festival des associations « Taurea Asso » qui regroupe la manifestation Upa Nui, la journée internationale de la jeunesse et le Taurea move, pour un montant de 4 250 000 Fcfp ;
o l’association Raiatea Sailing, pour le financement de la Raiatea Gliss’Festival, pour un montant de 1 000 000 Fcfp.

Subventions à des établissements publics d’enseignement du secondaire

Le Conseil des ministres a approuvé l’attribution de subventions de fonctionnement en faveur des établissements publics d’enseignement de la Polynésie française (EPEPF) pour financer les opérations détaillées ci-après :

Bénéficiaire Objet de la subvention Montant en
Fcfp
Collège de Afareaitu Le remplacement des vitres des salles de classes et de l'infirmerie 423 233
Collège de Afareaitu La révision et l'entretien du véhicule de service 229 484
Collège de Hao Le déplacement des élèves dans le cadre d'une formation professionnelle 1 350 100
Collège de Hao La participation des élèves aux concours des "rencontres poétiques Henri Hiro" 406 520
Collège Henri Hiro Les travaux de colmatage des fuites d'eau 179 356
Collège Henri Hiro Les travaux d'étanchéité des toitures terrasses du bâtiment E 542 400
Collège de Huahine La reconstruction du puisard 250 000
Collège de Huahine L'achat d'armoires 982 504
Collège de Pao Pao Le fonctionnement de la nouvelle classe à option "arts et traditions" 1 142 720
Collège de Pao Pao La transformation des locaux pour l'enseignement hôtelier 2 158 526
Collège de Tahaa Les travaux de rénovation des sanitaires de L'administration 572 458
Collège de Taiohae La sécurisation de l'atelier de sculpture 1 088 682
Collège de Taravao La remise en état du système de sécurité incendie 1 629 244
Lycée Paul Gauguin La remise en état de l'alarme anti intrusion 477 198
Lycée Aorai Le renouvellement du mobilier de deux salles de classes et d'un serveur 1 762 721
Lycée Tuianu Le Gayic L'achat de matériels pour l'infirmerie 342 903
Lycée Tuianu Le Gayic L'achat de rideaux pour les salles de classes 714 737
Lycée professionnel de Mahina L'achat de chaises 416 904
Lycée polyvalent de Taaone La prise en charge de la facture générée par le remplacement des portes dans les sanitaires du personnel suite aux inondations de janvier 2017 1 731 063
Lycée Paul Gauguin L’installation de panneaux photovoltaïques 3 000 000
Collège de Hitia’a La réfection de la caisse du truck 3 588 923


Le montant total des subventions attribuées est de 22 989 676 Fcfp.

Le Conseil des ministres a par ailleurs octroyé les subventions suivantes pour financer l’achat de manuels scolaires

Etablissement Montant en Fcfp
Lycée de Uturoa 3 987 788
Collège de Afareaitu 13 581 558
Collège de Arue 6 076 612
Collège de Bora Bora 3 229 136
Collège de Huahine 4 508 018
Collège Maco Tevane 4 074 679
Collège de Mahina 9 682 292
Collège de Pao Pao 5 041 196
Collège de Papara 5 833 097
Collège de Rangiroa 5 129 716
Collège de Tipaerui 7 485 068

Le montant total des subventions octroyées pour l’achat de manuels scolaires est de 68 629 160 Fcfp.


Mise à disposition du navire Tahiti Nui pour la Tetiaroa Royal Race

Dans le cadre de la promotion de la Polynésie française à travers la course de va'a « Tetiaroa Royal Race », la Polynésie française va mettre en place une convention de partenariat avec l'association Tetiaroa Royal Race pour la deuxième édition de la course de va'a du même nom qui se déroulera les 14 et 15 septembre prochains, au départ d'Arue, vers Tetiaroa et retour.

Le Polynésie française mettra ainsi, à la disposition de l'association, le navire de la flottille administrative de la direction de l'Equipement « Tahiti Nui IX » pour assurer le transport de la logistique nécessaire à l'organisation de cette compétition et servir de base technique sur zone.

La convention de partenariat a pour objet de définir les modalités de mise à disposition du navire de la flotille administrative consentie par la Polynésie française à l'association pour la course de va'a « Tetiaroa Royal Race ».


Te mau Fa’aotira’a a te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau - Mahana maha 30 nō ’atete 2018  30/08/2018

Ha’amaura’a i te mauiha’a rorouira no te hi’opo’ara’a i te Poe no Tahiti : fa’aaura’a i rotopū i te Fare ha’api’ira’a teitei no Pōrīnetia farāni e te Fenua

Ia au i te ‘ōpuara’a « Maiao », ua tuatāpapahia te hi’opo’ara’a o te ‘ā’anora’a o te poe pārau fa’a’apu no Tahiti e ua fa’a’ohipa te mau ti’a no te piha hi’opo’ara’a ā te Ha’api’ira’a teitei no Pōrīnetia farāni (UPF), ‘oia ho’i te GePaSud, i te hihi X. No te reira tuha’a ‘ohipa ua hāmanihia te hō’ē paparoro 2D no te fāitora’a i te ‘ā’anora’a o te poe e ua fa’ari’ihia taua paparoro e te Pū no te faufa’a moana e te repo minera (DRMM) no te fenua nei.

Ua fa’ari’i te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau i te ‘ōpuara’a parau fa’aaura’a « Maiao 2 », i roto i taua parau nei te tītauhia nei te UPF i te :
 tuatāpapara’a i te paparoro hi’opo’ara’a 2D no te ‘ā’anora’a o te poe o tei fa’anohohia i roto i te tahi mātini a te DRMM e, ia tītauhia te reira, i te fa’atanotanora’a i taua paparoro ;
 fa’anohora’a e te tāmatamatara’a i taua paparoro i ni’a i te mau mātini hihi X ā te DRMM ;
 te tuatāpapara’a i te au-māite-ra’a o te fāitora’a ‘ā’anora’a o te poe no Tahiti ‘ei hōho’a 3D ‘oia ho’i :
 te ha’amaura’a i te tahi rāve’a no te hurihurira’a i te poe i roto i te mātini hihi X e te hāmanira’a i te tahi hōho’a tarai ;
 te fa’a’ōhiera’a i te patara’a hōho’a i te hihi X o te poe e ‘ohu ra ;
 te ferurira’a i te rāve’a no te hāmanira’a i te hōho’a tarai 3D o te poe no Tahiti mā te fa’a’ohipa i te hōho’a i patahia i te hihi X ;
 te fa’aotira’a mai i te paparoro no te fāitora’a i te ‘ā’anora’a o te poe mā te fa’a’ohipa i te hōho’a poe 3D i noa’a mai.
 Te amohia nei te ha’amāu’ara’a no teie ‘ōpuara’a e te parau Fa’aaura’a ‘ōpuara’a Haunui-Pōrīnetia farāni (2015-2020) i ni’a i te fāito faufa’a e 7 mirioni farāne Fcfp.


‘Aita e tauira’a o te moni ho’o o te mōrī hinu i te mahana mātāmua no tetepa


Ua fa’aoti te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau i te tāpe’a-noa-ra’a i te moni ho’o o te mōrī hinu i tō na fāito i teie mahana no te ‘āva’e no tetepa.

I te tai’o mahana utara’a mōrī hinu tahe, ua topa te moni ho’o no te topara’a o te mau fa’aaura’a i roto i te ho’o CAF ‘ei moni farāne pātitifā (FCFP) e ‘ei moni tāra marite i ni’a i te mātete no Singapour. Ua topa te mōrī tāpau ‘ore i te fāito 0,4 %, te mōrī ‘ārahu i te fāito 0,5 % e te mōrī hinu i te fāito 1,3 %.

No te ‘orera’a i tae mai te mōrī fioul e te māhu ahi, ua vai noa te fāito ho’o CAF i fa’aotihia no te ‘āva’e ‘ātete nei no te ‘āva’e tetepa 2018. Te hi’opo’a noa ra te fa’aterera’a hau i te mau ha’ape’ape’ara’a e ‘itehia ra i ni’a i te mātete tapiho’ora’a mōrī na te ao ato’a nei, e riro te reira i te ha’amara’a i te moni ho’o o te mōrī i te mau tau i muri nei.

Hōro’ara’a i te moni turu nō tē tauturu e tē fa’aitoito-fa’ahou-ra’a i te mau taiete


I roto i tā na tārena fa’aitoito-fa’ahou-ra’a i te ‘imira’a faufa’a, ua ha’amau te Fenua e piti fa’anahora’a tauturu i te mau taiete.

Te fa’anahora’a mātāmua, e tauturu i te ho’ora’a mauiha’a nō te mau taiete na’ina’i (AEPE) nō tē tauturu ia rātou i roto i tā rātou ‘ōpuara’a ha’amau e aore rā fa’ahotu i tā rātou ‘ohipa.

Te piti o te fa’anahora’a, e tauturu ia nō te ha’amaura’a e te fa’aitoito-fa’ahou-ra’a i te mau fare toa na’ina’i e te mau fare tāmā’ara’a (APCR) nō tē tauturu ia rātou i roto i tā rātou ‘ōpuara’a e ha’amaita’i i te fa’a’ana’anataera’a ia haere mai i roto i tā rātou fare toa e aore rā fare tāmā’ara’a i Pōrīnetia farāni nei.

Ua fa’aoti te ‘Āpo’ora’a Fa’aterehau ia hōro’a i te moni tauturu i te fāito tā’ato’a e 4 725 000 Farāne cfp nō tē turu e piti taiete..

Tāpura faufa’a ā te Pū ha’api’ira’a rima’ī

Ua fa’ari’i te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau i te tāpura faufa’a ā te Pū ha’api’ira’a rima’ī no te matahiti 2017. Teie i muri nei te mau ‘ōpuara’a o tei oti i te ravehia i te matahiti 2017 :

- Te fa’a’una’unara’a i te ‘utu aroaro o te aorai tiripuna no Papeete e te tiripuna ‘ohipa fenua ;
- Te fa’a’una’unara’a i na papa’i e piti o te Pū fa’aterera’a no te ha’api’ira’a ā te Haunui nō Pōrīnetia farāni i te tahua 3 e te 4 o te fare patu Vaiari i Titioro ;
- Fa’anahora’a i te fārereira’a i topahia i te i’oa ra o Pūtahi i Tahiti, i rotopū i te mau rahu’a no te mau fenua Pātitifā no te ‘aitaui i tō rātou ‘ite e i tō rātou ‘aravihira’a i te pae no te ‘ohipa rahu’a no ‘ōteania e te natinatira’a i taua mau rahu’a i mua i tō te ao ;
- Te ha’amaura’a i te tahi mau ha’api’ira’a tōro’a e ha’afatu mai i te parau tū’ite ha’apāpūra’a tōro’a rima’ī (Certificat Polynésien des Métiers d’Art) e te parau tū’ite tuarua tōro’a rima’ī (Brevet Polynésien des Métiers d’Art) ;
- Nana’ora’a i te hōho’a ‘āvei’a i ni’a i te tahua o te pahī ra o Fa’afaite i te Ao Mā’ohi ;
- Pēnira’a i te hōho’a no te ‘ōro’a ha’amana’ora’a o te 100ra’a o te matahiti o te Lions Club ;
- Pēnira’a i te hōho’a no te mau manureva nō Air Tahiti ;
- Taraira’ahia o te mau ti’i no te Fifo e te tā’atira’a no te mau pīahi no te pū ha’api’ira’a CMA ;
- Tauturura’a no te ha’amaura’a i te pū CPMA i te fare ha’api’ira’a CED no Rikitea, i te Ma’areva mā

Mahana no te faufa’a tumu no ‘europa mai te 15 i te 16 no tetepa


E tupu te 35ra’a o te ‘ōro’a no te Faufa’a tumu mai te 15 i te 16 no tetepa, i ni’a i te tumu parau ra « Te ‘ōperera’a ». Mai te matahiti i ma’iri a’e nei, te fa’anaho nei te Fare manaha no Tahiti e te mau motu i te tahi mau ha’ara’a rau e te māta’ita’ira’a tāmoni ‘ore.

E piti mahana i fa’ata’ahia nā te mau tamari’i haere ha’api’ira’a i te 13 e te 14 no tetepa. Ua fa’anahohia mai e 16 piha fa’ari’ira’a pīahi, ‘aua’e maoti te Fa’aterera’a hau no te tā’ere, te ‘oire no Punaauia, e te mau tā’atira’a i tā’ati mai e tae noa atu i te Pū ti’a’aura’a ha’api’ira’a DGEE.

Ia oti teie ‘ōro’a e tāpirihia te ‘uputa o te piha fa’a’ite’itera’a tauiha’a, no te fa’aineinera’a i te patura’a ‘āpī o te Fare manaha. O te taime hope’a ia teie no te huira’atira ia tae mai e māta’ita’i hou a ha’amata ai te patura’a ‘āpī o te Fare manaha.

Tauturura’a i te Pū ha’amāramaramara’a i te mau ti’ara’a mana a te mau vahine e te mau ‘utuāfare

Ua ha’amana te ‘Āpo’ora’a Fa’aterehau i te hōro’ara’a i te moni tauturu i te fāito e 15 mirioni nā te Pū ha’amāramaramara’a i te mau ti’ara’a mana a te mau vahine e te mau ‘utuāfare (CIDFF).

Ha’amauhia i te ‘āva’e ‘atopa 1990, nā ni’a i te hina’aro ‘āmui a Pōrīnetia farāni; te Hau Nui e te Tōmite a te mau Vahine, teie te fā a te pū :

- Fa’a’ōhie i tē fāna’o i te ture nā te nuna’a e te mau vahine ihoā rā nā roto i te fāri’ira’a, te fa’aro’ora’a, te ha’amāramaramara’a e te ‘āveira’a i roto i te mau tuha’a parau ato’a ;
- Fa’atīani i te ‘aifāitora’a i rotopū i te mau vahine e te mau tāne e, e fa’a’ore i te mau mata-‘ē-ra’a e te mau tāparahira’a i te mau vahine ;
- Feruri e fa’anaho i te mau ha’api’ira’a tōtiare/ha’api’i e.e aore rā ha’api’ira’a nō te tā’ato’ara’a nā te mau vahine.

E turuhia o ia i te mau matahiti ato’a e te Fenua e te Hau Nui, turu nā roto i te hōro’ara’a i te moni tauturu terera’a ‘ohipa e te hōro’ara’a i te fare i reira te tā’atira’a e ha’a ai.

Ia hi’ohia te rahira’a ta’ata e haere mai i te pū rā (3 052 ta’ata i ha’amāramaramahia i te matahiti 2017), e tae atu i te raura’a o te mau ‘ohipa tauturura’a i te nuna’a, e fa’a’āpī fa’ahou o Pōrīnetia farāni i tā na turu i te tā’atira’a e, e tāmau o ia i te ‘āpe’e i te tā’atira’a i roto i tā na mau hia’ai.

Moni tauturu terera’a ‘ohipa nā te tahi mau tā’atira’a ‘ohipa tū’aro e nā te tahi mau tā’atira’a u’i ‘āpī

Ua hi’opo’a te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau e 23 pu’eparau anira’a tauturu no roto mai i te tahi mau tā’atira’a ‘ohipa tū’aro e te tahi mau tā’atira’a u’i ‘āpī i ni’a i te fāito moni ra 14 624 000 farāne Fcfp. Tei i muri nei te mau tuha’a moni tauturu i fa’ati’ahia :

1. Moni tauturu terera’a ‘ohipa no te matahiti 2018 :

- Tā’atira’a tū’aro :
o Club Equestre de Tahiti i te fāito e 640 000 Fcfp ;
o Tefana Taekwondo i te fāito e 500 000 Fcfp ;
o Tefana Basket ball i te fāito e 400 000 Fcfp ;
o Comité Futsal de Raiatea i te fāito e 280 000 Fcfp ;
o Ihilani Va’a i te fāito e 306 000 Fcfp ;
o Te Ha’a Nui i te fāito e 597 000 Fcfp ;
o Nuuroa Pêche i te fāito e 302 000 Fcfp ;
o Papeete Rugby Club i te fāito e 522 000 Fcfp ;
o Papeari Va’a Here i te fāito e 189 000 Fcfp ;
o Cercle d’Aviron Polynésien – Marara i te fāito e 400 000 Fcfp ;
o Pirae Va’a i te fāito e 225 000 Fcfp ;
o Budokan Judo Pirae i te fāito e 672 000 Fcfp ;
o Te Ui Tefana i te fāito e 171 000 Fcfp ;
o Comité Futsal de Ua Pou i te fāito e 280 000 Fcfp ;
o District de Va’a de Nuku Hiva i te fāito e 283 000 Fcfp ;
o Manihi Va’a i te fāito e 250 000 Fcfp ;
o Olympic Mahine i te fāito e 226 000 Fcfp ;
o Sporting Clay Club Tahiti i te fāito e 209 000 Fcfp ;
o Porineshia Sobukai – Ecole Polynésienne de Budo i te fāito e 665 000 Fcfp ;
o Rugby Club de Pirae i te fāito e 757 000 Fcfp.

2. Moni tauturu terera’a ‘ohipa nā :
o te tā’atira’a All in One Dance, no te ti’ara’a atu i te tata’ura’a ‘aito no Farāni (i Orléans) e no te ao nei i te ‘oire nō Phénix (Arizona) i te fāito e 1 500 000 Fcfp ;
o te tā’atira’a Te Tama Ti’a Hou – Union Polynésienne pour la Jeunesse no te fa’anahora’a i te Heiva no te mau tā’atira’a « Taurea Asso », ua ‘āmuihia i roto, te ‘ōro’a Upa Nui, te mahana no te u’i ‘āpī e te Taurea move, i te fāito e 4 250 000 Fcfp ;
o te tā’atira’a Raiatea Sailing, no te amora’a i te ha’amāu’ara’a no te Raiatea Gliss’Festival, i te fāito e 1 000 000 Fcfp.

Te pahī Tahiti Nui nō te tauturu i te Tetiaroa Royal Race

I roto i te fa’atīanira’a ia Pōrīnetia farāni nā roto i te hoera’a vā’a « Tetiaroa Royal Race », e ha’amau o Pōrīnetia farāni i te hō’ē parau fa’aaura’a ‘āmui e te tā’atira’a Tetiaroa Royal Race, nō te piti o te hoera’a e tupu i te 14 e te 15 nō tetepa e fā mai rā, mai Arue e haere atu i Teti’aroa e ho’i mai ai.

E hōro’a o Pōrīnetia farāni i roto i te rima o te tā’atira’a i te pahī « Tahiti Nui IX » fatuhia e te nu’u pahī a te Fa’aterera’a o te mau ‘Ohipa rarahi a te Hau nō te utara’a i te mau tauiha’a ato’a nō te fa’anahora’a i teie nei tata’ura’a e, e riro ato’a ei pū mata’ī i roto i te ārea fa’a’ohipahia.

Te tumu a te parau fa’aaura’a ‘āmui o tē fa’ata’a i te mau fa’auera’a hōro’ara’a i te pahī a te nu’u pahī a te Hau i roto i te rima o te tā’atira’a « Tetiaroa Royal Race » i fa’ati’ahia e o Pōrīnetia farāni nō te hoera’a vā’a.


Le lycée de Faa'a recherche deux engagés civiques  27/08/2018

Le lycée profesionnel de Faa’a est à la recherche de deux engagés civiques pour la mission "lutte contre l’absentéisme et le décrochage scolaire" de la Direction Générale de l’Education et des Enseignements.

Cette mission est ouverte aux jeunes de 18 à 25 ans n’ayant jamais accompli de mission de service civique précédemment. La durée de la mission est de 10 mois à compter du mois de septembre 2018 en formule plein temps (30h/semaine) ou en formule altéernée (21h de mission et 14h de formation).
Votre candidature (CV, lettre de motivation) est à transmettre par courriel à : [email protected] ou à déposer au CIO aux heures d’ouverture (Pirae-rond point du lycée Aorai).

Préciser "mission DF", l’établissement dans lequel vous souhaitez accomplir votre mission, ainsi que la formule qui vous intéresse (à temps plein ou par alternance).

Date limite de candidature : Mercredi 29 août 2018 à 16 heures.

Pour tout renseignement complémentaire veuillez contacter Mme Meleana Raoux au 40 46 29 01 – e-mail : [email protected]

Près de 10 milliards Fcfp d’investissements privés soutenus par le Pays au titre de la défiscalisation locale  23/08/2018

La commission consultative des agréments fiscaux s’est tenue, jeudi, sous la présidence du Vice-président du Pays, Teva Rohfritsch. Douze dossiers, dont 5 projets de rénovation d’hôtels, représentant un montant d’investissement global de 9,86 milliards Fcfp, ont été examinés par la commission. Pour l’ensemble de ces projets, il est prévu la création de 168 emplois directs dès la mise en exploitation des investissements et le maintien de 228 emplois existants. Ils concernent également 160 emplois indirects en phase de réalisation. Les projets ayant reçu un avis favorable seront présentés prochainement en commission de contrôle budgétaire et financier à l’Assemblée de la Polynésie française.

Compte-rendu du conseil des ministres du 22 août 2018  22/08/2018

Voici le communiqué du compte-rendu du conseil des ministres du 22 août 2018 dans son intégralité


Délégation pour le développement des communes : 64 millions Fcfp de participation du Pays pour des projets aux îles du Vent et aux Tuamotu

Dans le cadre de la deuxième session de programmation des demandes de financements instruites par la Délégation pour le développement des communes (DDC) au titre de 2017, le Conseil des ministres a adopté quatre arrêtés de subvention d’investissement au profit de trois communes des îles du Vent et d’une commune des Tuamotu-Gambier.
L’ensemble des dossiers validés représente une participation globale du Pays de près de 64 millions Fcfp, sur un total d’investissements communaux de près de 150 millions Fcfp, soit une participation de 43 %.
Plus de 50 millions Fcfp sont consacrés par le Pays au soutien à l’acquisition et à la construction d’infrastructures servant à accueillir des manifestations. Il s’agit notamment de doter la commune de Teva I Uta d’un chapiteau mobile qui lui permettra d’offrir de meilleures conditions d’accueil aux différents évènements annuels de la commune (Heiva va’a, Saga Tahiti, festival Rautiare. Cette acquisition d’une valeur de 57.8 millions Fcfp est soutenue à hauteur de 17.3 millions Fcfp soit une participation du Pays de 30%.
La commune de Papara pourra aussi se doter d’un chapiteau afin de disposer d’une structure adéquate pour les manifestations organisées dans les jardins de la mairie. La participation du Pays s’élève à 13.3 millions Fcfp pour un investissement total de 44.3 millions Fcfp (soit une participation de 30%).
La commune de Mahina accueille également de multiples activités culturelles et associatives. Elle profite donc également de l’appui financier du Pays pour la construction d’une salle polyvalente dans le quartier d’Orofara lequel fait déjà l’objet d’une restructuration via le contrat urbain de cohésion sociale (CUCS), afin de favoriser son développement économique. Cette opération d’un coût total de 33 millions Fcfp est subventionnée à 60% par le Pays.
Sur un autre plan, le Pays apporte son concours financier à la mise en œuvre d’un point de production et de distribution d’eau potable sur les atolls de Nukutavake, Vahitahi et Vairaatea. Ces travaux, d’une importance vitale pour la population de ces îles éloignées, s’effectuent dans le cadre de la mise en œuvre du schéma directeur d’alimentation en eau potable élaboré par le SPCPF (Syndicat pour la promotion des communes), compétent en la matière. Ce projet représentant une enveloppe totale de près de 15 millions Fcfp bénéficie d’une aide du Pays de 13.4 millions Fcfp.
Au travers de l’ensemble de ces financements, le Gouvernement manifeste aux communes un soutien constant et place les conditions et la qualité de vie des populations de l’ensemble des archipels au centre de ses préoccupations.


Fréquentation hôtelière en mai et fréquentation touristique en juin : la hausse continue


Le Conseil des ministres a pris connaissance des données relatives à la fréquentation touristique du mois de juin 2018 et à la fréquentation hôtelière de mai 2018. L’augmentation constatée du nombre de touristes en cumul sur les 6 premiers mois de l’année se poursuit, avec +5,3% de touristes supplémentaires, ce qui permet d’afficher une progression sur 12 mois cumulés de l’ordre de +5,9%, avec un total de 203 842 touristes, accueillis sur un an. Pour le seul mois de juin 2018, le seuil d’une progression à deux chiffres est franchi, avec +10,1% de fréquentation touristique, avec un total de 19 372 touristes accueillis. Comme tout au long du premier semestre, c’est notamment la fréquentation liée aux opérations de croisière en têtes de ligne qui marque une progression importante. Les activités de l’hôtellerie classée renouent avec une tendance positive à +2,6% pour le mois de juin.
Les remontées provenant des pensions de famille continuent d’être unanimement positives, sans pourtant pouvoir établir un chiffrage fiable pour l’ensemble du secteur. Pour ce premier semestre, la hausse du « tourisme affinitaire », est en progression de +3,9%, en provenance de l’hexagone principalement. La durée moyenne de séjour poursuit sur une tendance à la hausse, établie à la fin du premier semestre à 14,3 jours, et une augmentation du nombre de nuitées touristiques de +10,6% sur 6 mois, avec une belle performance en juin 2018 de +17,4% par rapport à 2017.
Le marché américain, grâce à la croisière, retrouve une croissance qu’il n’avait plus affiché les mois précédents (+10,3%), ce qui permet sur 6 mois de constater un marché en hausse de +5,3% par rapport à 2017. Les marchés européens, sur lesquels l’offre de desserte aérienne internationale s’est diversifiée à partir du mois de mai, poursuivent leur croissance. Ainsi, l’hexagone affiche un mois de juin à +26,5%, ce qui est remarquable et permet d’établir une croissance de +14,8% depuis le début de l’année. Les autres pays d’Europe, progressent de +22,1% en juin 2018, et permettent d’enregistrer une croissance établie au premier semestre à +19%. C’est notamment le marché italien qui se distingue (+36,9% en juin) par une vitalité encourageante et tire cette croissance, suivi par le marché allemand (+35,3% en juin).


Conférence annuelle de Tahiti Tourisme

La Conférence annuelle de Tahiti Tourisme aura lieu, lundi prochain, au Grand Théâtre de la Maison de la Culture, de 8h à 17h30. Elle sera suivie, le jour suivant, de rencontres et d’entretiens entre les professionnels de l’industrie touristique et les représentants de Tahiti Tourisme.

Durant cette conférence, l’équipe du siège de Tahiti Tourisme présentera également les actions de développement du marché domestique sur le plan local et les nouvelles actions de la campagne de sensibilisation de 2018. Des présentations des dernières avancées de sa stratégie de marketing digital, et de la nouvelle campagne de communication internationale, dédiée à la promotion des pensions de famille, sont également prévues. À cette occasion, les représentants de Tahiti Tourisme à l’international présenteront leurs principales actions et orientations marketing pour 2019.

La prochaine étape de campagne globale de communication “Tahiti Et Ses Îles, Les Îles du Mana”, et les nouveautés en matière de données marketing du secteur du Voyage et du Tourisme, seront présentés.

Les panels de discussions entre professionnels locaux et internationaux de l’industrie touristique seront aussi renouvelés, avec pour thématiques :

- La promotion de Tahiti Et Ses Îles en tant que destination « Événement », avec la participation notamment des fondateurs des évènements X-Terra, la Ronde Tahitienne ;
- Les défis et opportunités de la route aérienne Tahiti / États-Unis / Europe, avec la participation des compagnies Air Tahiti Nui, Air France, French Bee et United Airlines ;
- La promotion du Fenua en tant que destination « Charter Nautique » avec la participation des sociétés locales leaders dans ce secteur, Tahiti Yacht Charter, Dream Yacht Charter, The Moorings et Poe Charter.
- La gestion des données marketing dans le secteur du Voyage et du Tourisme.

La journée de lundi est ouverte au grand public, sur inscription, et selon le nombre de places disponibles. Certaines présentations ou panels de discussions seront en anglais, avec une mise à disposition de casques audio pour la traduction simultanée en français. Par ailleurs, l’ensemble de la journée sera retransmise, en live streaming, sur le site de Tahiti Tourisme (www.tahititourisme.pf). Un document présentant les tendances actuelles par marché sera, par ailleurs, édité afin d’aider les professionnels de l’industrie à définir leurs objectifs, en fonction du contexte économique mondiale et concurrentiel. Il sera distribué sur place et accessible en ligne.


Soutien du Pays dans l’organisation de la course de pirogues « Tetiaroa Royal Race »

Le Conseil des ministres a attribué une subvention de 950 000 Fcfp, à l’association Tetiaroa Royal Race, afin de l’aider dans l’organisation de l’édition 2018 de la course de pirogue (V6) « Tetiaroa Royal Race ».

Cette 2ème édition se déroulera les 14 et 15 septembre prochains et rassemblera l’élite du va’a local, soit 13 équipages et deux équipages étrangers, dont une sélection néo-zélandaise et une équipe californienne.

L’association prévoit pour cette nouvelle édition une importante campagne de communication qui sera présentée au niveau local et international. Une équipe de journalistes nationaux et internationaux seront, en outre, présents pour l’occasion. Un documentaire sera également réalisé par une société de production locale. Cette manifestation représente un vecteur de promotion de la destination polynésienne, notamment pour l’atoll de Tetiaroa, riche de son patrimoine culturel et environnemental.


Dispositif d’aide au digital pour quatre projets

Le Conseil des ministres a octroyé des aides financières à quatre projets, dans le cadre du dispositif d'aide au digital, selon les modalités suivantes :
Une aide de 2 200 000 Fcfp a été accordée à la société SARL Tahiti Robotics. Il s’agit d’un projet de développement et de vente du logiciel MindControl. Il s'agit d'un logiciel permettant de contrôler par le pouvoir de la pensée les appareils électriques qui nous entourent. Pour cela, le logiciel récupère les commandes mentales générées par un casque électroencéphalogramme posé sur la tête d'une personne, et les transmet à une sorte d'interface électronique raccordée à l'appareil à contrôler.

Une aide de 2 500 000 Fcfp a été accordée à la société SNC Ité. Ce projet consiste à mettre en place la 1ère plateforme numérique de la formation professionnelle avec l’objectif de « réinventer » la formation de l’ensemble des salariés, en particulier des cadres et des personnels de management, en leur permettant d’accéder facilement, de manière flexible et à un coût très compétitif à des formations spécialisées.

Une aide de 5 800 000 Fcfp a été accordée à la société SARL SNGV2 Moorea. Ce projet consiste à transformer un système de gestion commerciale en développant un outil de gestion couplé aux médias digitaux. Cet outil de gestion commerciale utilisera les moyens déjà mis en place (application mobile et site internet) et sera opérationnel au lancement du Terevau Piti.

Une aide de 5 000 000 Fcfp a été accordée à la société SARL Somatech. Ce projet consiste à déployer un outil de structuration des méthodes dans les métiers techniques et leur traitement administratif, le progiciel de Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO). Cet outil permettra de fiabiliser la gestion des interventions, la réactivité et la rentabilité de l’entreprise.


La Polynésie française présente aux cérémonies d’ouverture de l’exposition Oceania à Londres

Dans le cadre des festivités liées au premier voyage de Cook dans le Pacifique, la Royal academy of arts organise une exposition de plus de 200 objets océaniens, parmi lesquels figurent certains objets polynésiens emblématiques, dont la sculpture du dieu A’a, prêtée pour l’occasion, par le British Museum.

Le ministère de la Culture et le Musée de Tahiti et des îles ont été sollicités afin que la Polynésie française participe aux cérémonies, qui se dérouleront du 23 au 25 septembre, avant l’ouverture de cette exposition. Une délégation Maōri de Nouvelle Zélande ainsi que des délégations du Pacifique sont, par ailleurs, attendues pour les cérémonies de bénédiction.

La participation du Pays à cet évènement majeur va permettre de renforcer la coopération régionale entre les délégations culturelles de la région Pacifique présentes pour l’occasion. Elle s’inscrit notamment dans un développement de promotion culturelle à travers l’exposition de pièces majeures de patrimoine polynésien.


Nouvelle convention de coopération entre la Polynésie française et l’université de Bordeaux

Le Conseil des ministres a examiné un projet de délibération du ministère de la Santé, portant approbation de la convention de coopération entre la Polynésie française et l’université de Bordeaux.

Depuis avril 2017, une réforme portant sur l’organisation du troisième cycle des études de médecine, de pharmacie et des études d’odontologie a été mise en œuvre. Cette réforme nécessite notamment de repréciser les aspects liés au déroulement des stages des étudiants de troisième cycle dans les collectivités d’outre-mer.

Ainsi, une nouvelle convention de coopération entre la Polynésie française et l'université de Bordeaux pour la formation initiale de santé a été établie afin de se mettre en conformité avec cette réforme. Elle permet, ainsi, au Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF) d'être reconnu par l'ensemble des Centres hospitaliers universitaires (CHU) français, comme établissement d'accueil pour les stages des étudiants praticiens en formation.

La nouvelle convention a pour objet de fixer :
- Les modalités d’organisation de la formation en stage et hors stage des étudiants affectés dans un stage en Polynésie française ;
- Les modalités d’agréments des lieux de stage et des praticiens-maîtres de stage des universités en Polynésie française ;
- Les règles de choix de stage et les modalités d’affectation des étudiants désirant réaliser un stage en Polynésie française ;
- Les dispositions relatives aux prises en charge financières respectives.


Rémunération des étudiants de troisième cycle de médecine affectés en stage en Polynésie française
Depuis 2011, le Centre hospitalier de Polynésie française (CHPF) et le Centre hospitalier universitaire de Bordeaux coopèrent en matière de santé et de formation médicale en permettant à des internes de toutes spécialités d’effectuer des stages hors subdivision une partie de leur cursus du 3ème cycle des études médicales dans les services et départements formateurs agréés de Polynésie française.
C’est dans ce cadre que, chaque année, plus d’une trentaine d’internes sont détachés auprès du CHPF pour accomplir leur stage. Cette mise à disposition constitue une contribution non négligeable aux actes de soins dispensés au CHPF.
Depuis avril 2017, une réforme portant sur l’organisation du troisième cycle des études de médecine, du troisième cycle spécialisé des études de pharmacie et du troisième cycle long des études d’odontologie a été mise en œuvre. Cette réforme nécessite de repréciser les aspects liés au déroulement des stages des étudiants de troisième cycle dans les collectivités d’outre-mer.
Afin de maintenir l’attractivité du territoire, il est indispensable que soit maintenue la prise en charge d’un indice de majoration applicable à la rémunération, aux gardes et astreintes et accessoires de salaire, ce qui est actuellement le cas pour les affectations prononcées dans le cadre de la convention de 2011. Le principe de la mise en œuvre de cet indice de majoration doit être instauré par une délibération de l’Assemblée de la Polynésie française. Un projet de délibération instaurant un indice de majoration dans le cadre de cette convention va ainsi être soumis à l’approbation de l’Assemblée de la Polynésie française.


Levée de l’alerte pour la dengue de type 2

À la demande du ministre de la Santé, Jacques Raynal, le Conseil des ministres a approuvé la levée de l’alerte de dengue de type 2, activée en juin dernier.

Dès le 1er cas identifié, la Direction de la santé a mis en œuvre tous les moyens de lutte de façon rapide et massive. À ce jour, deux cas autochtones de dengue 2 ont été diagnostiqués, à Uturoa, sans extension sur l’ile de Raiatea, ni sur les autres archipels de Polynésie. La situation de risque d’épidémie est ainsi considérée comme maitrisée.

Des épidémies de dengue 2 persistent toutefois à la Réunion et dans des îles du Pacifique, notamment en Nouvelle-Calédonie. La vigilance doit donc rester de mise.




Compte rendu du Conseil des ministres du 14 août 2018  14/08/2018

Convention relative à la subvention de l’Etat au titre du Fonds exceptionnel d’investissement

Le Conseil des ministres a validé, pour transmission à l’Assemblée de la Polynésie française, d’un projet de convention définissant les conditions d’octroi et de mise en œuvre de la subvention de l’État, au titre du Fonds Exceptionnel d’Investissement (F.E.I.) de l’année 2018.
Ce projet de convention fait suite à l’appel à projets lancé en décembre dernier, à l’issue duquel la ministre des Outre-mer a approuvé, au titre de la dotation 2018, l’attribution d’une subvention de 400 000 € (47 732 697 Fcfp) en faveur du projet « espace de convergence numérique - études ».
Avec la mise en place de cette structure, le Pays souhaite proposer un espace de convergence qui centralisera, en un même lieu géographique, non seulement l’ensemble des équipements techniques nécessaires à l’émergence d’entreprises numériques innovantes, mais aussi des espaces favorisant l’apprentissage, le tutorat et le frottement technologique. Le coût total des études de ce projet s’élève à 800 000 € HT (soit 95 465 394 Fcfp).


Indice des prix : baisse de 2% sur douze mois

En juillet, l'indice des prix à la consommation augmente de 0,5 % et s'établit à 99,10 (base 100 décembre 2017). Cette évolution est essentiellement liée à la hausse saisonnière des tarifs des Transports aériens (+ 22,3 %).
En glissement sur douze mois, l'indice général des prix à la consommation diminue de 2 %. L’indice ouvrier est stable en juillet. Il est en repli de 2,1 % en glissement sur douze mois. L'indice général hors transport aérien international est lui aussi stable en juillet. Il diminue d’1,8 % en glissement annuel.
En juillet, l'index du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) augmente de 0,1 %. La hausse des prix des Matériaux minéraux (+ 0,2 %) et des Services (+ 0,7 %) est légèrement compensée par la baisse des prix des Matériaux végétaux (- 0,2 %). L'index du Bâtiment augmente de 0,1 % et celui des Travaux Publics, de 0,2 %.
Dans le Bâtiment, l'index du Gros Œuvre et celui du Second Œuvre progressent de 0,1 %. Dans les Travaux Publics, l'index du Génie Civil est en hausse de 0,1 % et celui des Travaux Spécialisés, de 0,3 %. Sur douze mois, l'index général du BTP est en hausse de 0,9 % ; l'index du Bâtiment croît de 1,1 % et celui des Travaux Publics, de 0,6 %.

En juillet, les index hybrides prennent par ailleurs les valeurs suivantes (base 100 en décembre 2010) :

Gardiennage 114,33 (variation mensuelle +0,1 %, sur 12 mois +0,4 %)
Sûreté 109,56 (variation mensuelle -0,2 %, sur 12 mois +0,1 %)
Véhicules Légers 108,87 (variation mensuelle +0,1 %, sur 12 mois +1,0 %)
Véhicules de Chantier 104,86 (variation sur 12 mois +0,3 %)
Construction navale en aluminium 122,63 (variation mensuelle +0,1 %, sur 12 mois +2,4 %)
Fourniture de pièces détachées pour navires 109,08 (variation sur 12 mois +0,2 %)
Index des Transports Publics Terrestres 105,86 (variation sur 12 mois +1,1 %)
Index des Assurances 104,44 (variation mensuelle -1,3 %, sur 12 mois -1,8 %)
Index du Transport Aérien International 97,54 (variation mensuelle +0,7 %, sur 12 mois +11,4 %)


Travaux et publications de l’ISPF

L’année 2018 de l’Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF) sera marquée par :
- La réalisation de l’enquête emploi ;
- L’exploitation du recensement de la population de 2017 ;
- La poursuite des études thématiques de l’Enquête budget des familles (EBF);
- La réalisation de l’enquête annuelle d’entreprise dans les services touristiques ;
- La réalisation de l’enquête sur les dépenses touristiques ;
- L’immatriculation des individus nés en Polynésie au répertoire national des personnes physiques et la communication des NIR individuel à la population.
Par ailleurs, l’Institut publiera les résultats des travaux sur les comptes économiques rapides 2017 et les comptes économiques définitifs 2015.


Ouverture de la campagne de pêche réglementée aux holothuries dans les îles de Fakarava, Kauehi et Niau

L’exploitation commerciale des holothuries (rori) est encadrée par des mesures de gestion prévues par la délibération de l’Assemblée de la Polynésie française du 22 octobre 2012 et l’arrêté du Conseil des ministres du 25 avril 2013 modifié.
En 2017, les ouvertures de la pêche aux holothuries ont permis de capturer 5 849 kilogrammes d’holothuries séchées, qui ont été une source de revenus pour plus de 80 pêcheurs répartis dans 11 îles. En 2018, le Conseil des ministres a déjà autorisé l’ouverture de la pêche aux holothuries dans 2 îles de l’archipel des Tuamotu (Raroia et Faaite).
Les comités de gestion des îles de Fakarava, Kauehi et Niau ont demandé l’ouverture de la pêche aux holothuries sur leur île. Ces comités ont pour rôle de recenser les pêcheurs et transformateurs d’holothuries et de les tenir informés des différentes règles de pêche et quotas applicables sur leur île. Chaque comité de gestion prend l’engagement d’effectuer le suivi de la pêche sur le terrain, la transformation et les expéditions destinées exclusivement à des commerçants d’holothuries titulaires d’un agrément (3 commerçants agréés à ce jour).
Le Conseil des ministres a ainsi validé:
- La liste des membres du comité de gestion ;
- Les conditions d’ouverture de la pêche jusqu’au 31 octobre 2018 ;
- La mise en place de quotas par espèce dans chaque île tenant compte des demandes des comités de gestion mais également d’une évaluation technique des ressources disponibles ;
- La mise en place d’une zone de réserve au moins égale au tiers de la surface du lagon dans chaque île.
Il convient de noter que les zones de réserve et de pêche sont en accord avec le zonage et les règlements des espaces protégés au titre du code de l’environnement de la réserve de biosphère de la commune de Fakarava.
Les quotas proposés ont tenu compte des demandes des comités de gestion, mais également des résultats des pêches antérieures, des connaissances existantes et de l’avis favorable de la Direction de l’environnement. Ainsi, le quota total pour ces trois îles est de 13 950 holothuries, toutes espèces confondues.
L’ouverture de la pêche aux holothuries sur ces 3 atolls en 2018 porte le nombre total de comité de gestion à 5, le nombre d’îles ouvertes à la pêche aux holothuries à 5, et le quota total maximum de 22 850 holothuries, toutes espèces confondues.


Réglementation des télécommunications à bord des navires

Pour améliorer la sécurité en mer et la sécurité des marins, le gouvernement de la Polynésie française prolonge les délais permettant aux exploitants de navire professionnels de s’équiper des matériels de dernières générations conformes aux nouvelles dispositions.
En effet, le 14 décembre 2017, l’Assemblée de la Polynésie française a adopté une délibération relative aux radiocommunications à bord des navires de jauge égale ou inférieure à 160 tonneaux à l’exception des navires destinés au transport à passagers. Cette délibération, devenue applicable le 1er avril 2018, rend obligatoire l’acquisition de matériels de sécurité aux normes, et prévoyait une application différée de six mois pour les navires existants (soit au 1er octobre 2018).
Afin de permettre aux exploitants de navires professionnels concernés par les dispositions de cette délibération de s’équiper en matériel moderne de radiocommunications (Inmarsat C, balises de détresse), le gouvernement propose de différer l’entrée en vigueur de ces dispositions pour les navires existants du 1er octobre 2018 au 1er janvier 2020. Ce délai supplémentaire d’un an est également nécessaire à la présentation de la loi du Pays que le gouvernement entend proposer à l’Assemblée de Polynésie française. Cette dernière permettra aux professionnels du secteur maritime de bénéficier d’une subvention de la Polynésie française durant l’année 2019 pour les aider à s’équiper des matériels conformes.


Subvention à l’association Ligue vie et santé

La Ligue Vie et Santé, association loi 1901, a pour but de promouvoir les principes de santé et d’aider les personnes à vaincre et prévenir les conduites addictives. L’activité phare de la Ligue Vie et Santé depuis sa création, et méthode pionnière dans le domaine du sevrage tabagique, est le Plan de 5 jours, qui a déjà permis à des centaines de milliers de personnes d’arrêter de fumer en France.
Son programme "Libre sans tabac" a été développé récemment pour répondre aux nouvelles avancées scientifiques concernant l'approche cognitivo-comportementale du sevrage tabagique. Il intègre toujours l'expérience acquise avec le Plan de 5 jours, mais augmente le nombre d'interventions afin d'avoir un suivi à plus long terme lors du sevrage, amplifie le support psychologique dans la prise en compte de la dépendance et du stress.
L’Association Ligue Vie et Santé intervient depuis 53 ans sur le plan national et 63 ans sur le plan international, à la formation d’animateurs pour aider les fumeurs à se libérer de leur addiction tabagique. Elle est très sensible à la situation sanitaire locale, liée aux méfaits du tabac et ses conséquences tant sur le plan médical, économique et social.
Ainsi, dans le cadre des opérations de promotions de santé publique préconisées par le ministère de la Santé, l’Association Ligue Vie et Santé organise sur l’année 2018 deux « Plan de 5 jours » dans les îles (Bora Bora et Rangiroa) et 6 autres sur Tahiti.
Le budget global de ce projet s’élève à 2 254 000 Fcfp et permettra, d’une part, d’acquérir du matériel logistique, pédagogique, et, d’autre part de couvrir les frais de transports et d’hébergement de deux formateurs. Le montant de l’aide financière a été arrêté à la somme de 500 000 Fcfp.


Ouverture des places pour la formation d’aide-soignant

La Direction de la santé, par le biais de l’Institut de formation des professions de santé Mathilde Frébault, organise l’ouverture du concours d’entrée à la formation d’aide-soignant, pour la session 2018, et le fixe nombre de places ouvertes au concours.
Sont concernés par le concours externe les candidats détenteurs d’un BEP ou Baccalauréat relevant du sanitaire et médico-social et par le concours interne les candidats qui justifient d’une expérience professionnelle, en fonction du cadre d’emploi, de deux à cinq ans, soit dans les établissements publics de santé soit dans les structures médico-sociales du secteur privé.
Au regard des besoins des établissements publics de santé, le nombre de places ouvertes à ce concours a été arrêté à 20 places, dont 16 au titre du concours externe et 4 au titre du concours interne. Le concours d’entrée à la formation d’aide-soignant aura lieu le mardi 18 septembre 2018 et la rentrée scolaire est prévue pour le lundi 7 janvier 2019.


Accidents du travail et maladies professionnelles : détermination du montant du versement forfaitaire au régime d'assurance maladie-invalidité

Certains accidents du travail et maladies professionnelles restent non déclarés ou reconnus comme tels, les dépenses occasionnées sont, par conséquent, prises en charge par la branche « assurance maladie ».
La problématique est d’estimer la proportion de ces accidents ou maladies professionnelles supportée indument par la branche maladie, afin de procéder à la régularisation de leur prise en charge.
Il appartient au Conseil des ministres, après avis du conseil d’administration de la Caisse de prévoyance sociale (CPS) d’en fixer le taux en fonction de divers paramètres comprenant notamment le coût réel des accidents du travail et aux dépenses d’incapacité temporaire liées aux maladies professionnelles du régime des accidents du travail. Ce taux doit, en outre, être révisé tous les trois ans.
Pour l’exercice 2018 le budget du régime des salariés affiche un reversement annuel forfaitaire de 153 millions Fcfp. Pour les années 2018, 2019 et 2020, le conseil d’administration de la CPS a proposé de reconduire le taux qui fut fixé transitoirement et pour trois ans (2016 à 2018) par la loi du pays.


Approbation des comptes de l’exercice 2017 du Régime des non salariés (R.N.S)

Le conseil d’administration du R.N.S. s’est réuni le 19 juin dernier pour procéder à l’examen des comptes financiers du régime pour l’exercice 2017.
L'approbation des comptes de l'exercice 2017 permet de bien appréhender la situation financière du R.N.S., mais également l’évolution macro financière du système de la Protection sociale généralisée (« P.S.G. »). Les cotisations, majorations et pénalités de retard recouvrées auprès des ressortissants du régime en 2017 s’élèvent à 3,355 milliards Fcfp contre 3, 041 milliards Fcfppour l’exercice 2016, soit une variation positive à 10 %.
Cette hausse s’explique en partie par l’augmentation ponctuelle exceptionnelle du nombre de ressortissants au R.N.S. (11,3%), en dépit de la faible capacité contributive de ces ressortissants (salaire moyen plafonné en baisse de 7,1%). Il faut rappeler que 10 % des hauts revenus représentent 45 % du montant des cotisations annuelles.
La contribution du Pays a été réduite à 330 millions Fcfp en 2017, dotation figée depuis 2011 avant qu’elle ne soit rehaussée en 2016 à 491 millions Fcfp.
Les prestations servies en 2017 se montent à 3, 288 milliards Fcfp contre 3, 196 milliards Fcfp pour l’exercice précédent. Les frais de gestion, de 268 millions Fcfp pour 2016, s’accroissent à 289 millions Fcfp (+7,8%) en 2017. Avec les 254 millions Fcfp d’excédent de 2017, on arrive à un déficit cumulé de 182,8 millions Fcfp pour le R.N.S. à fin 2017 (-48%).


Subventions de fonctionnement en faveur des établissements publics d’enseignement de la Polynésie française

Le Conseil des ministres a approuvé l’attribution de subventions de fonctionnement à plusieurs établissements du secondaire pour financer les actions menées au titre du fonds social collégien et lycéen (FSCL), selon les modalités suivantes :

Collège de Mataura : 1 409 600 Fcfp
Collège Teriitua A Teriierooiterai de Paea : 1 709 400 Fcfp
Collège de Paopao : 1 866 900 Fcfp
Collège de Punaauia : 1 451 200 Fcfp
Collège de Rangiroa : 2 882 000 Fcfp
Collège de Rurutu : 954 100 Fcfp
Collège de Taaone : 1 133 700 Fcfp
Collège de Tahaa : 1 643 000 Fcfp
Collège Tinomana Ebb de Teva I Uta : 2 885 200 Fcfp
Collège de Tipaerui : 1 233 200 Fcfp
Collège de Afareaitu : 1 767 600 Fcfp
Collège de Arue : 783 300 Fcfp
Collège de Atuona : 2 526 600 Fcfp
Collège de Bora-Bora : 1 660 800 Fcfp
Collège de Faaroa : 574 600 Fcfp
Collège de Hao : 1 621 100 Fcfp
Collège Henri Hiro : 2 278 700 Fcfp
Collège de Hitia'a : 771 000 Fcfp
Collège de Mahina : 1 867 000 Fcfp
Collège de Makemo : 1 158 700 Fcfp

Le montant total des subventions octroyées est de 32 177 700 Fcfp.


Attribution de subventions à des associations

Le Conseil des ministres a validé l'attribution de subventions de fonctionnement à plusieurs associations, dans le domaine notamment de la Jeunesse et des Sports.

Il s’agit d’une part de l’octroi d’une subvention de 220 000 Fcfp à l’association Bora Ocean Paddle pour le financement de ses activités générales au titre de l’année 2018. Pour cette année, l'association a prévu de mettre en œuvre différentes actions, notamment la mise en place du Championnat raromatai de Kayak, un déplacement en Nouvelle-Calédonie pour participer à un championnat de Va'a et enfin, l'organisation de la 10ème édition de la "Maraamu Surfski Race", une course internationale de Kayak de haute mer, à Bora Bora.

D’autre part, une subvention d’1 500 000 Fcfp a été octroyée à l’association Patutiki pour financer la tournée de projection de son documentaire Patutiki, qui évoque l’art du tatouage des îles Marquises. L’association prévoit l’organisation d’une tournée de projection du documentaire dans chaque île (Nuku Hiva, Ua Pou, Ua Huka, Hiva Oa, Fatu Hiva et Tahuata) et dans chaque vallée habitée de l’archipel des Îles Marquises.

Une subvention de 500 000 Fcfp a, en outre, été attribuée à la Fédération Polynésienne de Boxe Thaïlandaise et ses Disciplines Associées pour le financement du Super Fight Océania 2018 et du championnat de Muay thai Aito Nui 2018.

Enfin, une participation financière de 1 040 000 Fcfp a été octroyée à l’Union Coopérative et Sportive des centres de jeunes adolescents (UCS-CJA) pour le financement de son activité générale pour l’année 2018. L’UCS-CJA fait partie du réseau associatif scolaire local œuvrant pour la découverte et la pratique d’activités ainsi que pour l’épanouissement moral et physique des enfants.

Emploi secteur marchand : les chiffres sont satisfaisants  10/08/2018

Emploi secteur marchand : les chiffres sont satisfaisants
PAPEETE, le 10 août 2018 - Dans un communiqué, l'Institut de la statistique de Polynésie française (ISPF) dresse son bilan sur le secteur de l'emploi au fenua, sur le mois de juin. Et selon leurs données, on est sur la bonne voie.

L'institut de la statistique note une hausse de l'indice de l'emploi à 3 %, sur les 12 derniers mois, "alors que la variation moyenne annuelle observée de 2013 à 2017 est de + 1,4 %", souligne un communiqué.

Dans son bulletin du mois de juin, l'institut dresse un bilan plutôt positif, en titrant : "L’emploi salarié marchand est en hausse".

Et de poursuivre : "L’emploi progresse fortement dans les autres services. Il est stable dans la construction, l'hôtellerie-restauration et le commerce et diminue dans l'industrie."


La "Coupe Tahiti Nui" et la "Bike Like a Vahine" ont été annulées  10/08/2018

La "Coupe Tahiti Nui" et la "Bike Like a Vahine" ont été annulées
PAPEETE, le 10 août 2018 - Ces deux événements étaient programmés pour ce week-end. Dans un communiqué, la fédération tahitienne de cyclisme informe que ces rendez-vous ont été annulés suite aux intempéries.


Dans un communiqué, la Fédération Tahitienne de Cyclisme informe que la 4e Manche de la "COUPE TAHITI NUI" prévue ce samedi 11 Août à Taravao et la 1ère Manche de la "BIKE LIKE A VAHINE" prévue Dimanche 12 Août à Papenoo, sont reportées à des dates ultérieures suite aux intempéries.

Uranie : des feux tricolores à l'entrée ouest de Papeete  09/08/2018

PAPEETE, 9 août 2018 - Des tests préalables à la mise en service des feux tricolores au nouveau carrefour de l'Uranie seront réalisés à partir du vendredi 10 août. Des désagréments pourraient être occasionnés par ces travaux sur le trafic automobile.

Le ministre de l’Equipement et des transports terrestres, René Temeharo, informe les usagers de la route de la modification du fonctionnement de la circulation avec l’installation de carrefours à feux dans le cadre de l’aménagement de la route territoriale n°1, à l'entrée ouest de Papeete, dans le secteur de l'Uranie à compter du mardi 14 août.

Te mau Fa’aotira’a a te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau - Mahana toru 8 nō ’atete 2018  09/08/2018

Piha fa’ahotura’a i te mau ‘oire : turura’a i te mau ‘ōpuara’a i Ahe e i Napuka

I roto i te tuha’a piti o te tārenara’a i te mau anira’a moni ravehia e te Piha fa’ahotura’a i te mau ‘oire (DDC) nō te matahiti 2017, ua ha’amana te ‘Āpo’ora’a Fa’aterehau e piti hōro’ara’a moni nō te ‘aufau i te mau ‘ohipa tupuha’ara’a ‘oire nā te ta’amotu nō Tuamotu-Ma’areva, e te tā’ato’ara’a e hau atu i te 110 mirioni farāne cfp nō te hō’ē tupuha’ara’a tā’ato’a 148 554 825 farāne cfp, e 74% ia te fāito tauturu a te Fenua.

I te mātāmua roa, ua hōro’ahia hau atu i te 49 mirioni farāne cfp nā te tuha’a ‘oire nō Ahe, i Manihi. Oia ho’i, nō tā na ‘ōperera’a uira e tītauhia o ia ia taui i te mau putu uira a tō na pū uira e, e rapa’au i teie nei mau putu uira i fa’a’ohipahia nō te rahira’a e 61 288 304 farāne cfp.

Ua fāna’o ato’a te ‘oire nō Napuka i te tauturu moni a te Fenua nō te tāpo’ira’a i tā na mahora tū’aro. Te rahira’a o te ha’amau’ara’a e 87 266 521 farāne cfp e, e tauturuhia i te fāito e 61 086 565 farāne cfp. Nā roto i teie nei mau tauturu, te fa’a’ite nei te Fa’aterera’a Hau o te Fenua i tō na hina’aro ia ha’amaita’i i te orara’a o te mau nuna’a o te mau ta’amotu ātea.

Te ho’ora’a mai e piti manureva ATR 42-600 nā te taiete Air Tahiti


Ua tārima te taiete Air Tahiti i te ‘āva’e tiurai nei e te taiete hāmani manureva ATR i te tahi fa’aaura’a no te ho’ora’a mai i te manureva ATR42-600 ‘āpī, tei topahia i te i’oa ATR 42-600 STOL (Short Take-Off and Landing – Taura’a e rerera’a poto roa), mea poto roa te taime no teie huru manureva no te taura’a e te rerera’a ‘aita atu ra ia e faufa’a ‘ei tahua taura’a roa roa. Te fa’aineine nei te taiete ATR i teie huru fa’anahora’a no te STOL i te ‘ōmuara’a matahiti 2019, e riro o Air Tahiti i te fatu mai i tā na manureva mātāmua i te hope’a matahiti 2021 e te piti i te matahiti 2022.

Ia hi’ohia te huru o te manureva ATR 42-600 e tō na mau fa’anahora’a ‘āpī, e ti’a teie huru manureva i te fa’arere aore ra i te tau atu i ni’a i te tahua āteara’a poto (raro mai i te 1 000m i te ātea), tae roa mai i teie mahana o te manureva Twin Otter aore ra te Beechcraft ana’e te huru manureva e tau nei i ni’a i teie fāito tahua manureva poto. I te pae no te rahira’a horopātete, te uta nei te Twin Otter 19 ta’ata e te Beechcraft e 8 ta’ata, ‘are’a ra te ATR 42-600 STOL tei ni’a ia i te fāito e 30-50 pārahira’a. E ani te taiete Air Tahiti i te feiā mana ia fa’anahohia te mau tahua manureva ia au i te huru fa’a’ohipara’a e tano no teie manureva ATR 42-600 S, te vai ra te tahi mau fa’anahora’a iti e tītauhia ia fa’aineine (mōrī purapura, hiti tahua, etv.).
Tei ni’a te fāito faufa’a e fa’a’ohipahia e te taiete Air Tahiti i te 3 mīria Fcfp, pāpū maita’i e fāna’o mai te rahira’a e 3 700 ta’ata no Apataki, Fakahina e no Takume i te mau motu Tuamotu, no Ua Pou e Ua Huka i Mātuita mā, e riro ato’a teie mau manureva ‘ei rāve’a pāpū no te utara’a i te feiā ma’i rū e te mau tamari’i haere ha’api’ira’a no te mau motu ātea.

Na roto i te rāve’a no te fa’a’aifāitora’a ha’amāu’ara’a ā te taiete Air Tahiti e ti’a i te fa’aiti mai i te pau i ni’a i te mau rēni hōani ha’iha’i roa mā te ha’amara’a i te tīteti o te mau rēni hōani rahi. Ia au i te mau fa’anahora’a rerera’a manureva ATR 42-600S, e ti’a i te ha’amaita’i te ‘āpī o teie mau rēni e pau rahi nei i teie mahana, e i muri iho i te ha’amaita’i atu ā i te rerera’a manureva na taua mau motu ātea.

Hoera’a vā’a Super Aito 2018 : ture fa’aitira’a e ‘ōpanira’a i te fanora’a

E tupu te hoera’a vā’a « Super Aito 2018 » i te 25 nō ‘atete e haere mai i rotopū ia Moorea (Temae), vāhi fa’arevara’a, e Tahiti (Mahina), vāhi tāpaera’a. E ‘ōpuahia te hō’ē fa’ataimera’a a teie mau ture i te tāpati 26 nō ‘atete. Nō te vaipārurura’a o te mau ta’ata hoe e te mau ta’ata māta’ita’i, ua fa’aotihia e maha ārea fa’ature-ta’a-‘ē-hia nō te fanora’a i fa’a’itehia i roto i te fa’aotira’a a te ‘Āpo’ora’a Fa’aterehau e i tā’ōti’ahia e te mau pōito ta’a ‘ē. Teie mau ārea o te vāhi fa’arevara’a (Moorea – Temae) e te vāhi tāpaera’a o te hoera’a vā’a (Tahiti – ‘Ōtu’e Tefauroa).

- Te ārea Z1, e vai i Moorea, i reira e fa’arevahia ai te hoera’a vā’a. O te ‘ō’o’a nō Nuarei, mai te roto nō Temae i mua noa i te tahatai ‘iritihia nō te nuna’a, i rotopū i te hōtera Sofitel e te ‘ōtu’e Toatea. E ‘ōpanihia te fanora’a e te terera’a i te mau pahī e te mau huru poti ato’a. E ha’amata teie nei ‘ōpanira’a i te mahana mā’a 25 nō ‘atete i te hora 10h30 e tae atu i te hora 12 i te avatea.

- Te ārea Z2, e vai i Moorea i rotopū i te ārea fa’arevara’a e tua. Mai te avaava e haere atu mai te hōtera Sofitel e tae atu i te ava nō Vaiare. I roto i teie nei ārea, mea iti roa te terera’a pahī ia au i te mau fa’ahepora’a i fa’aotihia e te mau ta’ata fa’atere. E ha’amata teie nei fa’aitira’a fanora’a i te mahana mā’a 25 nō ‘atete i te hora 10h30 e tae atu i te hora 12 i te avatea

- Te ārea Z3, e vai i Tahiti, na mua i te tāpae i te ārea tāpaera’a o te hoera’a vā’a. Te ārea ia mai Tahara’a e te tā’ato’ara’a o te ‘ō’o’a nō Matavai. . I roto i teie nei ārea, mea iti roa te fanora’a e te terera’a pahī ia au i te mau fa’ahepora’a i fa’aotihia e te mau ta’ata fa’atere. E ha’amata teie nei fa’aitira’a i te mahana mā’a 25 nō ‘atete i te hora 3 e tae atu i te hora 5 i te ahiahi.

- Te ārea Z4, e vai i Tahiti, i te ‘ōtu’e nō Tefauroa i reira e tāpae ai te hoera’a vā’a. . E ‘ōpanihia te fanora’a e te terera’a i te mau pahī e te mau huru poti ato’a. E ha’amata teie nei ‘ōpanira’a i te mahana mā’a 25 nō ‘atete i te hora 3 e tae atu i te hora 5 i te ahiahi.

Ua tu’uhia te mau nūmera ihi anoa i fa’a’itehia i roto i te fa’aotira’a e ha’amana i te mau fa’ahepora’a fanora’a i roto i te rāve’a ihi fa’anahora’a fenua i ni’a i te fāito tēteri e minuti tāta’i ‘ahuru. E ti’a ia tai’o i te mau tā’ōti’ara’a ārea fa’aturera’a i te fanora’a i te Fa’aterera’a o te mau ‘ohipa ‘ihitai (DPAM) e i ni’a i tā na tahua nitirara www.service-public.pf/dpam/

Aita te mau ‘ōpanira’a e fa’aitira’a i fa’a’itehia i roto i te fa’aotira’a e fa’a’ohipahia nā te mau poti o te mau piha a te Hau e aore rā i ō i roto i te ‘ohipa pārurura’a i te mau ta’ata e te mau faufa’a e tae atu i te mau poti i fa’ati’ahia e te mau ta’ata fa’atere. E tītauhia ia fa’aara i te mau ta’ata fa’atere i te mau ‘ohipa vaipārurura’a ato’a.

Ia oti te hoera’a vā’a, e tītauhia te mau ta’ata fa’atere ia ‘iriti i te mau tāpa’o e te mau poito i fa’a’ohipahia nō te tā’ōti’a i te mau ārea. Nō te hi’opo’ara’a e fa’aturahia nei te mau fa’aturera’a ta’a ‘ē nō te fanora’a e vai i roto i teie nei fa’aotira’a, e tītauhia te mau ta’ata fa’atere ia hōro’a atu i te mau tāpena pahī e te mau ta’ata fa’ahoro poti i fa’ati’ahia, i te tahi tāpa’o e ‘ōhie noa i te ‘ite atu ia rātou.

Hi’opo’ara’a i te mau ma’i pe’e : fa’aaura’a ‘ohipa i roto i te Pū Louis Malardé e te ‘Āmuitahira’a no Pātitifā


Ua fa’ari’i te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau i te ‘ōpuara’a fa’aaura’a ‘ohipa i roto i te Pū Louis Malardé e te ‘Āmuitahira’a no Pātitifā (CPS) o tē tārimahia e te fa’aterehau no te Mā’imira’a, ‘o ia te peretiteni no te tōmite ti’a’aura’a o te Pū nei. E rāve’a teie fa’aaura’a no te ha’apa’ari māite i te hi’opo’ara’a o te mau ma’i pe’e e riro i te parare na te mau fenua no ‘ōteania.

Na te Pū Louis Malardé (ILM) e hi’opo’a mai tō te Fenua iho mau ma’i pe’e o te riro i te pe’e e te parare roa atu.

I mua i te fifi no te ōra’a mai te ma’i pe’e no te mau fenua no Pātitifā mai, tē hi’opo’a ato’a nei te Pū ILM i te mau fenua piri mai ia tātou e ua fa’aau i te auturuturura’a e te mau Hau o teie mau fenua no Pātitifā (CPS) e tae noa atu i te ‘āmuira’a ‘ohipa taote o te ao ato’a nei (OMS).
Ia au i te fa’anahora’a no te ‘āmuira’a no te hi’opo’ara’a ma’i (ROSSP), e ‘āmui nei i te rahira’a e 22 Hau no ‘Ōteania, Te turu nei te Pū ILM i te mau fenua ‘aita e piha hi’opo’ara’a tā rātou.

Ua tāpurahia teie fa’aaura’a ‘ohipa i roto i te Tāpura ‘ohipa araira’a fifi 2016-2020 a te fare turuuta’a CPS no te ha’apāpūra’a i te auturuturura’a mā te tītau i te mau fā i muri nei :
- te fa’atītī’aifarora’a i te mau hi’opo’ara’a e te ha’amaita’ira’a o te mau rāve’a hi’opo’ara’a, mā te feruri ‘āmui i te mau tāpura ‘ohipa hi’opo’ara’a ;
- te ha’amaura’a i te tāpura ‘ohipa ha’api’ira’a e au i te fa’anahora’a no te ti’a’aura’a ma’i o te fenua iho ;
- ha’amaita’ira’a i te ‘ohipa ‘āmui i rotopū i te mau piha hi’opo’ara’a o te ROSSP ;
- ha’amaita’ira’a i te auturuturura’a i rotopū i te mau fenua o teie pae no te ao e tō te ao tā’ato’a, i rotopū i te Pū ILM, te fare turuuta’a CPS e te Pū Pasteur no te fenua Taratoni.

E riro teie fa’aaura’a ‘ei rave pāpū no te ha’apāpū i te vaira’a o Pōrīnetia farāni i te pae no te auturuturura’a e te mau fenua no ‘Ōteania, no te hi’opo’ara’a i te mau ma’i pe’e o terā e terā fenua.

Moni tauturu nā te tā’atira’a Ha’ara’a tōtiare rau (APAJ) no te amora’a i tā na mau ha’amāura’a no tā na mau tāpura ‘ohipa rau

Ua fa’atupuhia te tā’atira’a ha’ara’a tōtiare rau (APAJ) i te ‘āva’e tiunu 2000 no te tauturura’a i te feiā i ro’ohia i te ‘ati. Ua topahia na tō na i’oa o Te Rama Ora e ua ha’amata i tā na ‘ohipa i te matahiti 2004. I te matahiti 2006, ua fa’ari’i te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau ia fa’arirohia teie tā’atira’a ‘ei tā’atira’a faufa’a rahi no te tā’ato’ara’a. I te ‘āva’e mē 2009, ua fa’anaho-‘āpī-hia te tā’atira’a nei na ni’a i te anira’a a te tiripuna, o tei tono ia na no te ha’apa’o i te tahi mau tuha’a ‘ohipa tītorotorora’a mūto’i. No reira ‘o ia i topahia ai i te i’oa ra « Tā’atira’a ha’ara’a tōtiare rau - Association polyvalente d’actions sociales (APAJ) ».
E ha’apa’o te tā’atira’a APAJ i te mau ‘ohipa e tupu mai na roto i te mau peu ‘i’ino e ravehia e te ta’ata, i te pae ānei no te tauturura’a i te feiā i ro’ohia i te ‘ati na roto i tā na tuha’a piha Te Rama Ora, aore ra i te pae no te araira’a i te ‘ohipa ‘i’ino aore ra i te pae no te ravera’a tāmau i te ‘ohipa ‘i’ino na roto i tā na tuha’a piha ‘ohipa « Tītorotorora’a mūto’i ».

No te amora’a i tā na mau ha’amāu’ara’a ‘ohipa no te matahiti 2018, ua ani te tā’atira’a APAJ i te tahi tino moni tauturu i te fāito ra e 4 680 000 Fcfp, no te mau ‘ohipa i muri nei :
- te fa’anahora’a i te ‘ohipa ha’amāramaramara’a e te turura’a i te mau ‘utuāfare i ro’ohia i te ‘ati (830 ta’ata i te matahiti 2017, ‘oia ia te fāito e 37% o te rahira’a pu’eparau), i ni’a i te fāito ha’amāu’ara’a 1 390 000 Fcfp.
- te fa’anahora’a i te tahi mau pupu ‘āparaura’a i Papeete, i Taravao e i Moorea i ni’a i te fāito ha’amāu’ara’a e 2 600 000 Fcfp.
- te fa’anahora’a i te tahi mau pū araira’a na roto i te mau mata’eina’a (mā te ‘āmui atu i te tiripuna mata‘eina’a) i ni’a i te fāito ha’amāu’ara’a e 690 000 Fcfp.

Ua fa’ari’i te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau ia hōro’ahia te tuha’a moni tauturu i anihia mai, i muri a’e i te mana’o tū a te tōmite ti’a’au tāpura faufa’a a te ‘Āpo’ora’a rahi no Pōrīnetia farāni i te 19 no tiurai i ma’iri a’e nei.

Te fa’aaura’a rā’au e te pātiara’a arai ma’i e ravehia e te mau ti’a fa’afānau


Ua rave te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau i te tahi fa’aotira’a hau i muri a’e i te ha’amanara’ahia te ture Fenua i ni’a i te fa’a’āpīra’ahia o te mana ‘ohipa a te mau ti’a fa’afānau.

Mai te taime a ha’amanahia ai te ture Fenua no te 26 no ‘ēperēra i ma’iri a’e nei i ni’a i te fa’a’āpīra’ahia te mana ‘ohipa ā te mau ti’a fa’afānau, ua hōro’ahia te mana i teie mau ti’a no te fa’aaura’a i te rā’au e no te pātiara’a i te rā’au arai ma’i i te feiā ma’i e i te mau ‘aiū fānau ‘āpī, e tae noa au i te feiā e hā’ati nei i teie feiā ma’i.

Ua ha’amauhia ia te tāpura no te mau rā’au e ti’a i teie mau ti’a i te fa’aau e te mau pātia o tā rātou e fa’a’ohipa ia au i te tārena tau pātia-arai-ra’a ma’i.

Vaira’a rā’au ta’ero i te mau taote ‘animara

Tē ‘ōpua nei te hō’ē fa’aotira’a nō ‘atete 1978 e fa’ature i te poro’ira’a, te fa’arevara’a, te ho’ora’a mai e te ho’ora’a atu, te tāpe’ara’a e te fa’a’ohipara’a i te mau rā’au ta’ero i Pōrīnetia farāni nei ia ti’a i te mau taote ‘animara ia tāpe’a i te mau rā’au parauhia ta’ero, nō te rapa’aura’a i te mau ma’i rū.

Terā rā ua fa’a’ite mai te mau taote ‘animara tē hina’aro nei rātou e fa’a’ohipa i te mau rā’au itahīro ‘amamae nō te tāpe’a i te mamae a te ‘animara e ha’amāmā i te rāve’a fa’aturuhe. Nō te reira, nō te ha’amaita’i i te fa’a’orera’a mamae ‘animara, ua rave te ‘Āpo’ora’a Fa’aterehau i te tahi fa’aotira’a e ha’amau nei i te tahi tāpura, fa’a’āpīhia, o te mau rā’au parauhia ta’ero e ti’a, nō tā rātou ‘ohipa, i te mau taote ia tāpe’a e tae ato’a atu i te mau fa’anahora’a ho’ora’a mai i teie mau rā’au i roto i te mau fare rā’au.

Ha’amanara’a i te mau tāpura faufa’a nō 2017 a te Fa’anahora’a Pāruru Rave ‘ohipa

Ua ha’amana te ‘Āpo’ora’a Fa’aterehau i te mau tāpura faufa’a nō te matahiti 2017 a te Fa’anahora’a PParurura’a Rave ‘ohipa. Ua ‘itehia i te matahiti 2017 te mara’a e 2,24% o te rahira’a rave ‘ohipa i tāpa’ohia i roto i teie nei fa’anahora’a, e, te hō’ē ia maita’i o te moni tuha’a nō te mara’a, i taua ārea tau rā, o te rahira’a moni ‘āva’e e 205 427 miriā farāne cfp i te matahiti 2016 i te fāito e 210 244 miriā farāne Fcfp i te matahiti 2017.

Teie rā, noa atu te maita’i o te moni i ‘itehia, ua mara’a te mau moni o te mau tuha’a ato’a i te fāito e 3% , mai te fāito e 82,083 miriā farāne Fcfp e tae atu i te fāito e 84,934 miriā farāne cfp.

Te vai noa rā te tuha’a ma’i, e 45% o te mau ha’amau’ara’a tāmatahiti, e te tuha’a fa’atuha’ara’a, e, 49% o te mau ha’amau’ara’a, ei pe’ape’a nā te Fa’aterera’ahau nō Pôrīnetia, nō te mea te raí noa atu rā te mau ha’amau’ara’a e 3 e tae atu e 4% i te matahiti.

Mai te peu nō te tuha’a ma’i, te fā ia pāpū ia te rahira’a o te ha’amau’ara’a i ni’a i te parau o te rapa’aura’a, e mea tano rā ia ravehia te tahi tauira’a rahi nō te ‘āpo’o a te tuha’a A o te mau moni a te mau ta’ata i fa’atuha’ahia e hō’ē ‘āpo’o ‘āpī e 3,236 miriā farāne cfp i te matahiti 2017. I te matahiti 2017 ua ‘itehia te hō’ē ‘āpo’o a te fa’anahora’a pāruru rave ‘ohipa e 353 mirioni farāne cfp.

Moni tauturu fa’atera’a ‘ohipa nō te pae o te ha’api’ira’a

Ua hōro’a te ‘Āpo’ora’a Fa’aterehau e rave rahi moni tauturu nō te mau ‘ohipa Ha’api’ira’a, ia au i te mau fa’auera’a i raro nei :

-Te tino moni tauturu e 350 000 farāne cfp nō te ‘aufau i te tere ha’api’ira’a i Hawaii nā te piha CM 2 o te pupu ha’api’ira’a Opoa/ Fareatai/Puohine. E riro teie nei tere ‘ei fāna’o nā teie mau pīahi, o tei ‘ore ā i rātere, nō te rahira’a ihoā rā o rātou.

-Te tino moni e 500 000 farāne cfp nā te tā’atira’a « de la fraternité chrétienne des handicapés » nō te ‘aufaura’a i te hō’ē tere ha’api’ira’a i Pari. E hōpe’ara’a teie nei tere o te hō’ē ‘ōpuara’a ano’ite fa’anahohia e te mau pīahi o te piha ha’api’ira’a Tereti’a tauturuhia e te mau ano’ite mā’ohi. E ‘ite atu teie nei mau pīahi i te tahi mau ‘ohipa i ‘itehia i roto i te ao tā’ato’a i tuatāpapahia i teie nā matahiti ha’api’ira’a e piti i mā’iri. E taime ato’a nō te fa’anaho i te tahi ‘aitauira’a ta’ere e tū’aro e te mau pīahi huma tino a te EREA nō Vaucresson i nā piti mahana i roto i tā rātou fare ha’api’ira’a.

-Te tino moni tauturu e 368 000 farāne cfp i hōro’ahia nā te tā’atira’a « Les petits princes de Aimeho » nō te ‘aufaura’a i te mau taime ‘aura’a a te mau pīahi o te tuha’a 1 e tae atu i te tuha’a 3 a te fare ha’api’ira’a Teavaro i Moorea. Te fā a te tā’atira’a « les petits princes de Aimeho », ha’amauhia i te ‘āva’e tiunu 2017, o tē ha’amau e fa’ahotu i te mau ‘ohipa ha’api’ira’a i roto i te mau fare ha’api’ira’a nō Moorea-Maiao e, e tauturu i te mau fare ha’api’ira’a i roto i tā rātou mau ‘ōpuara’a e te noa’ara’a mai te mau mauiha’a ha’api’i i te roara’a o te tau ha’api’ira’a e i rāpae ato’a i te tau ha’api’ira’a.

-Te tino moni tauturu e 170 000 farāne cfp nā te tā’atira’a “des Membres de l’Ordre des Palmes Académiques (AMOPA) – Section de Polynésie française” nō te ‘aufaura’a i te fa’anahora’a o te ‘ōro’a o te mau rē vāna’a. Ua ha’amauhia te tā’atira’a “Association des Membres de l’Ordre des Palmes Académiques – Section de Polynésie française” i te ‘āva’e nōvema 1996. Nā te mau pīahi ha’api’ira’a tuatahi e tuarua teie mau rē vāna’a a te tā’atira’a AMOPA i ha’amatahia i te ‘āva’e nōvema 2017 mai te rē « Prix Goncourt des lycéens » e tupu i te mau matahiti ato’a i Farāni. Te fā mātāmua, o tē fa’atīani i te tai’o ei rāve’a fa’a’oa’oa, e ‘āpiti i te mau ‘ohipa fa’a’ana’anatae, e ei rāve’a ha’api’i ia nā iho.

Compte rendu du Conseil des ministres du 8 août 2018  08/08/2018

Délégation pour le développement des communes : soutien à des projets à Ahe et Napuka

Dans le cadre de la deuxième session de programmation des demandes de financements instruites par le service de la Délégation pour le développement des communes (DDC) au titre de l’année 2017, le Conseil des ministres a validé deux nouveaux octrois de financement d’opérations d’investissements communaux, au profit de l’archipel des Tuamotu-Gambier, représentant une enveloppe totale de plus de 110 millions Fcfp pour un investissement total de 148 554 825 Fcfp, soit une participation du Pays à hauteur de 74 %.
En premier lieu, plus de 49 millions Fcfp de financement ont été octroyés au bénéfice de la commune associée de Ahe, à Manihi. En effet, pour sa production électrique, celle-ci doit notamment remplacer les batteries de sa centrale électrique et recycler les batteries usagées pour un montant total de 61 288 304 Fcfp.
La commune de Napuka a bénéficié aussi de l’appui financier du Pays pour la couverture de son plateau sportif. Cette opération représente un coût total de 87 266 521 Fcfp et sera soutenue à hauteur de 61 086 565 Fcfp. Au travers de l’ensemble de ces financements, le Gouvernement manifeste un soutien important aux opérations participant à l’amélioration des conditions et de la qualité de vie des populations des archipels éloignés.


Acquisition de deux ATR 42-600 par la compagnie Air Tahiti

Air Tahiti a signé mi-juillet avec le constructeur aéronautique ATR une lettre d’intention relative à l’acquisition de deux ATR42-600 d’un nouveau type, baptisé ATR 42-600 STOL (Short Take-Off and Landing), disposant d’une nouvelle fonctionnalité permettant de réduire les distances de décollage et d’atterrissage. Le lancement du programme STOL devra être confirmé par le constructeur ATR dans le courant du 1er trimestre 2019, ce qui permettra à Air Tahiti de prendre livraison du premier appareil fin 2021 et du second début 2022.
Grâce à cette évolution de l’ATR 42-600 et à des procédures opérationnelles particulières, l’avion pourra être opéré à pleine charge sur des pistes de longueurs réduites (inférieures à 1 000m), accessibles uniquement aujourd’hui par Twin Otter ou Beechcraft. La capacité de transport passe de 19 en Twin Otter ou 8 en Beechcraft à 30-50 sièges pour le nouvel appareil ATR 42-600 STOL. Air Tahiti sollicitera les autorités compétentes pour définir les conditions dans lesquelles l’ATR 42-600 S pourra être exploité sur ces pistes, qui devront probablement recevoir quelques aménagements mineurs (balisage lumineux, évasements latéraux, etc.).
Cet investissement réalisé par Air Tahiti pour un montant total de l’ordre de 3 milliards Fcfp offrira de nouvelles opportunités de développement économique aux 3 700 habitants d’Apataki, Fakahina et Takume aux Tuamotu, et de Ua Pou et Ua Huka aux Marquises, mais également assurera la fiabilité des évacuations sanitaires des malades et des transports scolaires vers les îles principales de ces archipels.
Le système de « péréquation en interne » que réalise Air Tahiti permet de financer les lignes déficitaires grâce aux lignes excédentaires. La future desserte réalisée en ATR 42-600S, permettant une meilleure rentabilité de ces lignes aujourd’hui déficitaires, pourra permettre de consolider dans le long terme le désenclavement de ces îles.


Course Super Aito 2018 : mesures de restrictions et d’interdictions de la navigation

La course « Super Aito 2018 » se déroulera le 25 aout prochain entre Moorea (Temae), point de départ, et Tahiti (Mahina), point d’arrivée. Un rattrapage est prévu le dimanche 26 aout. Afin de garantir la sécurité des participants et du public, il est institué quatre zones de règlementation spécifique de la navigation maritime, définies dans l’arrêté pris en Conseil des ministres et délimitées par des balisages spécifiques. Ces zones sont celles où se jouent le départ (Moorea - Temae) et l’arrivée de la course (Tahiti – Pointe Vénus). Dans ces zones se jouent le départ (Moorea - Temae) et l’arrivée de la course (Tahiti – Pointe Vénus). Ces zones sont de deux natures, celles interdites à la navigation (Z1 et Z4) et celles restreintes à la navigation et à la circulation (Z2 et Z3).

- La zone Z1, située à Moorea, accueille le départ de l’épreuve. Elle concerne la baie de Nuarei, c’est-à-dire le lagon de Temae face à la plage publique, entre l’hôtel Sofitel et la pointe Toatea. La navigation et la circulation maritimes sont interdites à tous les navires et embarcations légères. Cette interdiction prend effet le samedi 25 aout de 10 heures 30 à 12 heures.

- La zone Z2, située à Moorea, est comprise entre la zone de départ et la haute mer. Elle occupe le chenal qui va de l’hôtel Sofitel à la passe de Vaiare. La navigation et la circulation maritimes sont restreintes dans les conditions fixées par l’organisateur, avec obligation de respecter une distance minimale de sécurité de trente mètres des compétiteurs. Cette restriction prend effet le samedi 25 aout de 10 heures 30 à 12 heures.

- La zone Z3, située à Tahiti, précède la zone d’arrivée de la course. Elle concerne la zone du Tahara’a et toute la baie de Matavai. La navigation et la circulation maritimes sont restreintes dans les conditions fixées par l’organisateur, avec obligation de respecter une distance minimale de sécurité de trente mètres des compétiteurs. Cette restriction prend effet le samedi 25 aout de 15 heures à 17 heures.

- La zone Z4, située à Tahiti, est celle de la Pointe Vénus où se joue l’arrivée de la course. La navigation et la circulation maritimes sont interdites à tous les navires et embarcations légères. Cette restriction prend effet le samedi 25 aout de 15 heures à 17 heures.

Les coordonnées géographiques inscrites dans l’arrêté fixant les conditions de navigation, sont posées dans le système géodésique en degrés et minutes décimales. Les délimitations des zones de règlementation à la navigation sont consultables auprès de la direction polynésienne des affaires maritimes (DPAM) et sur son site internet : www.service-public.pf/dpam/

Les interdictions et restrictions mentionnées dans l’arrêté ne sont pas opposables aux embarcations de service public ou engagées dans une opération de secours de personnes et de sauvegarde des biens et aux navires accrédités par l’organisateur. L’organisateur devra être tenu informé des interventions en cours dans ce cadre.

A l’issue des manifestations, l’organisateur doit retirer les marques et les bouées utilisées pour délimiter ces zones. Pour assurer le contrôle du respect des règles spécifiques de navigation définies par le présent arrêté, l’organisateur doit fournir aux capitaines des navires et aux personnels accrédités une signalétique permettant de les identifier aisément.


Surveillance des pathologies infectieuses : accord-cadre de collaboration entre l’Institut Louis Malardé et la Communauté du Pacifique

Le Conseil des ministres a approuvé le projet d’accord cadre entre l’institut Louis Malardé et la Communauté du Pacifique (CPS) qui sera signé par le ministre de la Recherche, président du Conseil d’administration de l’Institut. Cet accord de collaboration vise à renforcer la surveillance des pathologies infectieuses endémiques et à potentiel émergent dans les États et territoires insulaires océaniens.
L’institut Louis Malardé (ILM) assure pour le Pays la surveillance des pathologies infectieuses endémiques à potentiel épidémique.
Face au risque d’introduction sur le territoire de pathogènes circulant dans le Pacifique, l’ILM a élargi cette surveillance à la région et a développé de nombreuses collaborations avec les Etats et territoires insulaires océaniens et les organismes de santé internationaux - Communauté du Pacifique (CPS) et Organisation mondiale de la santé (OMS).
Dans le cadre du Réseau océanien de surveillance de la santé publique (ROSSP), qui regroupe les 22 États et Territoires insulaires océaniens, l’ILM apporte un soutien aux pays ne disposant pas de laboratoire spécialisé dans le diagnostic et la surveillance des agents infectieux.
L’accord-cadre de collaboration qui s’inscrit dans le Plan stratégique 2016-2020 de la CPS vise à renforcer la coopération et répond aux objectifs suivants :
 harmoniser les données de santé et développer des systèmes de surveillance adéquats, incluant la réalisation de programmes de recherche ;
 mettre en place des programmes de formation adaptés aux systèmes de santé locaux ;
 favoriser la coopération entre les laboratoires du ROSSP ;
 développer les collaborations régionales et internationales entre l’ILM, la CPS et l’Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie.
Cet accord permettra de renforcer la position de la Polynésie française, dans le domaine de la coopération interinsulaire, pour la surveillance des pathologies infectieuses à risque épidémique.

Subvention à l’Association polyvalente d’actions sociales (APAJ) pour le financement de son activité générale
L’association polyvalente d’actions sociales (APAJ) a été créée en juin 2000 avec pour seul objet l’aide aux victimes. Alors dénommée Te Rama Ora, l’association a exercé ses missions à partir de 2004. En 2006, le Conseil des ministres a accordé la reconnaissance d’intérêt général à l’association. En mai 2009, l’association s’est restructurée, à la demande du parquet, qui lui a confié des missions judiciaires. Pour permettre cet élargissement de ses missions, l’association a été rebaptisée « Association polyvalente d’actions sociales (APAJ) ».
L’APAJ intervient en matière de prise en charge globale et pluridisciplinaire du phénomène délinquant, tant en matière d’aide aux victimes au travers du pôle Te Rama Ora, qu’en matière de prévention de la délinquance et de la récidive via le pôle « Missions judiciaires ». Pour financer son activité générale, au titre de l’année 2018, l’APAJ a sollicité une subvention d’un montant de 4 680 000 Fcfp, celle-ci devant servir à financer :
 La mise en place d’actions d’informations et de soutien de victimes de violences intrafamiliales (830 personnes en 2017, soit 37% des dossiers), pour un montant de1 390 000 Fcfp.
 l’organisation de groupes de parole à Papeete, à Taravao et à Moorea pour un montant de 2 600 000 Fcfp.
 l’organisation de permanences délocalisées dans les communes éloignées (en parallèle d’audiences foraines) pour un montant de 690 000 Fcfp.
Le Conseil des ministres a octroyé la subvention sollicitée, et ce après l’avis favorable rendu par la commission de contrôle budgétaire et financier de l’Assemblée de la Polynésie française le 19 juillet dernier.


Prescriptions et vaccinations par les sages-femmes

Le Conseil des ministres a pris un arrêté d’application suite à la promulgation de la loi du Pays portant sur l’actualisation des compétences des sages-femmes.
Depuis la promulgation de la loi du Pays du 26 avril dernier portant actualisation des compétences des sages-femmes, ces dernières se sont en effet vues reconnaître de plus larges compétences. Elles sont dorénavant habilitées à prescrire des médicaments et à administrer des vaccins, non seulement aux patientes et à leurs nouveau-nés, mais également à l’entourage de ces derniers.
La liste des médicaments que les sages-femmes peuvent prescrire, ainsi que celle des vaccinations qu’elles sont autorisées à pratiquer dans ce cadre et selon les recommandations du calendrier vaccinal, a donc été fixée.


Détention de matières stupéfiantes par les vétérinaires

Une délibération d’août 1978 portant réglementation de l’importation, l’exportation, l’achat, la vente, la détention et l’emploi des substances vénéneuses en Polynésie française prévoit que les docteurs vétérinaires peuvent détenir des médicaments classés stupéfiants, dans la limite d’une provision pour soins urgents.
Or, les praticiens ont manifesté leur volonté de pouvoir utiliser des analgésiques opioïdes afin de juguler la douleur animale et d’alléger les protocoles anesthésiques. C’est pourquoi, pour l’amélioration de la prise en charge de la douleur animale, le Conseil des ministres a pris un arrêté fixant une liste, actualisée, des substances constitutives de la provision de médicaments classés comme stupéfiants, que peuvent détenir, pour leur usage professionnel, les docteurs vétérinaires, ainsi que les modalités d’approvisionnement auprès des pharmaciens d’officine.


Approbation des comptes de l’exercice 2017 du Régime général des salariés

Le Conseil des ministres a procédé à l’approbation des comptes de l’exercice 2017 du Régime Général des salariés. L’année 2017 a été marquée par une augmentation de 2,24% du nombre moyen de salariés inscrits au régime, avec donc une amélioration des recettes de cotisation due à une augmentation sur la même période de la masse salariale qui passe de 205 427 milliards Fcfp en 2016 à 210 244 milliards Fcfp en 2017.

Toutefois, malgré l’amélioration constatée des recettes, les prestations versées au titre de toutes les branches ont augmenté de plus de 3% en moyenne, en passant de 82,083 milliards Fcfp à 84,934 milliards Fcfp.

La branche maladie, qui représente 45% des dépenses annuelles, et la branche retraites, 49% des dépenses, demeurent des sujets de préoccupation pour le gouvernement de la Polynésie car les dépenses croissent de 3 à 4% par an.

Si pour la maladie la maîtrise médicalisée de l’évolution des dépenses de santé reste un objectif majeur, les déficits récurrents de la tranche A des retraites et un nouveau déficit de 3,236 milliards Fcfp en 2017 nécessitent, sans plus tarder, l’engagement d’une réforme. En 2017, le résultat du régime des salariés affiche un déficit de 353 millions Fcfp.


Subventions de fonctionnement dans le domaine de l’éducation

Le Conseil des ministres a octroyé plusieurs subventions relatives à des actions dans le domaine de l’Education, selon les modalités suivantes:

-Une subvention de 350 000 Fcfp a été accordée pour le financement d’un voyage scolaire à Hawaii de la classe de CM 2 du groupe scolaire de Opoa/ Fareatai/Puohine. Cette classe découverte à Hawaii représente une véritable opportunité pour ces jeunes élèves qui n’ont, pour la grande majorité, jamais quitté leur île.

-Une subvention de 500 000 Fcfp a été accordée à l’association de la fraternité chrétienne des handicapés pour le financement d’un voyage scolaire à Paris. Ce déplacement est l’aboutissement d’un projet artistique monté par les élèves de la classe Tereti’a en collaboration avec des artistes locaux. Ce voyage pédagogique permettra aux élèves de découvrir des œuvres mondialement connues étudiées pendant ces deux dernières années scolaires. Ce sera aussi l’occasion de mettre en place un échange culturel et sportif avec les élèves handicapés moteurs de l’EREA de Vaucresson lors de deux grandes journées dans leur établissement.

-Une subvention de 368 000 Fcfp a été accordée en faveur de l’association « Les petits princes de Aimeho » pour le financement des séances de natation des élèves de cycle 1 au cycle 3 de l’école de Teavaro, à Moorea. L’association « les petits princes de Aimeho », fondée en juin 2017, a pour objectif de mettre en place et développer des activités éducatives dans les écoles de Moorea-Maiao et d’accompagner les écoles dans les projets et les équipements pédagogiques menés sur le temps scolaire ou hors temps scolaire.

-Une subvention de 170 000 Fcfp a été accordée en faveur de l’Association des Membres de l’Ordre des Palmes Académiques (AMOPA) – Section de Polynésie française pour financer l’organisation de la cérémonie des prix littéraires. L’Association des Membres de l’Ordre des Palmes Académiques – Section de Polynésie française a été créée en novembre 1996. Les Prix littéraires de l’AMOPA lancés en novembre 2017, s’adressent aux écoliers et lycéens, sur le modèle du « Prix Goncourt des lycéens » qui se déroule tous les ans en France. L’objectif premier est la promotion de la lecture comme vecteur de plaisir, accompagnant les loisirs, et comme moyen de culture personnelle.

Te mau Fa’aotira’a a te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau - Mahana toru 1 nō ’atete 2018  02/08/2018

Te fa’a’ohipara’a o te tāpura faufa’a i te tai’o mahana no te 30 no tiunu 2018

Ua vauvau te Mono-peretiteni i mua i te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau i te tāpura faufa’a rahi ā Pōrīnetia farāni i te 30 no tiunu 2018. Tei ni’a te ‘āpī no roto mai i te terera’a ‘ohipa ā te hau i te 61,526 mīria Fcfp, ua nu’u ia i te fāito 1,9 mīria Fcfp ia fa’aauhia i tō te matahiti i ma’iri a’e nei.

No te mau ha’amāu’ara’a ā te haufenua (mā te ‘ore i tai’ohia te ‘aufaura’a moni rave ‘ohipa), ua hau te mau fa’ati’ara’a ‘aufaura’a i te fāito e 3,466 mīria Fcfp ia fa’aauhia i te matahiti i ma’iri a’e nei, teie nei ra ‘aita te reira i ta’a’ē roa atu i te mau nūmerara’a i ravehia i te ‘ōmuara’a matahiti nei. ‘Inaha no roto mai te mau ta’a’ēra’a rahi i te mau ha’amāu’ara’a ‘ohipa mata’ī mai te fa’aho’ira’a tārahu tute faufa’a hau (TVA), te mau tuha’a moni fa’ata’ahia nā te ‘āfata tauturu ā te mau ‘oire e te mau ha’amāu’ara’a no te ‘ohipa ha’api’ira’a.

I te pae no te fa’atupuha’ara’a, i te tai’o mahana no te 30 no tiunu ua nu’u te reira i te fāito 11 % ia fa’aauhia i na ‘āva’e mātāmua e ono no te matahiti 2017. Tei ni’a ia te fāito moni o tei ‘aufauhia i te mau taiete no te fenua nei i te 10 mīria Fcfp, ua fāna’ohia ia te reira e te fa’arava’ira’a faufa’a o te Fenua. E nūmera maitata’i roa teie e, no te matahiti 2018, te tia’ihia nei te tahi fāito maitata’i atu ā i tō te matahiti 2017 (23,5 mīria Fcfp), noa atu te mau fifi i fārereihia i te taime a ha’amauhia ai te fa’aturera’a ‘āpī no te pi’ira’a mātete a te hau.

Fa’aitera’a i te Fa’anahora’a Niu tute, Fa’a’aufaura’a e d’E-rohira’a o te mau Fa’ahepora’a tute (PAREO-f)

Ua ‘ite te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau i te ha’amaura’a o te fa’anahora’a uira “Fa’anahora’a Niu tute, Fa’a’aufaura’a e E-rohira’a o te mau Fa’ahepora’a tute” (PAREO-f) i ravehia e te Fa’aterera’a o te mau tute rau (DICP) nā te hōani a te ‘ohipa tute a te hau.

Tē hina’aro nei teie nei fa’anahora’a e fa’a’ohie i te ‘ohipa a te hōani mā te tu’u marū atu i te mau ‘ohipa tute i ni’a i te natirara nā roto i te ‘iritira’a, i te matahiti 2020 i te ‘āfata tute natirara. Ua ha’amata te fa’anahora’a PAREO-f i te ‘āva’e tītema 2017 e te fa’anahora’a ‘O’INI e-rohira’a, e-rohira’a mātāmua e fa’ati’a i te hōani i tāpa’ohia i te fa’anahora’a ti’a ia fa’a’ite nā roto i te fa’anahora’a natirara i te Tute i ni’a i te Faufa’a i tu’uhia e, e noa’a ia na i te tahi fa’aho’ira’a moni a tō na moni tārahu nō te TVA.

Ua ‘ōpua te DICP ia ha’amaita’i nā roto i te piti o te fa’anahora’a nō 2020, e fa’aō nei i te mau fa’anahora’a TVA ato’a e te piti o te tute, te Turu Autaea’era’a. I te hōpe’ara’a, e ti’a ia ‘aufau i te mau tute nā roto i te rāve’a natirara, nā roto i te mau rāve’a ‘aufaura’a : tāreta moni e aore rā ‘iritira’a moni.

I mua atu, e rave-ato’a-hia te reira nō te mau tute taiete (tute nō te mau ‘aitauira’a, tute i ni’a i te mau taiete). E matara te rahira’a o te mau fa’a’itera’a nā roto i te rāve’a natirara nō te tā’ato’ara’a o te mau tute ti’a’auhia e te Fa’aterera’a o te mau tute rau i te matahiti 2021, e tae atu i te tāpa’ora’a i’oa nō te pātana nā roto i te rāve’a natirara.

Te fa’aōra’a o Pōrīnetia farāni i te tā’atira’a WAIPA no te fa’atianira’a i te mau fa’atupuha’ara’a

E tā’atira’a ti’amā te « Tā’atira’a Aopapa no te mau Pū Fa’atianira’a Fa’atupuha’ara’a - World Association of Investment Promotion Agencies » (WAIPA), o tei ha’amauhia i muri a’e i te rurura’a o te Piha fa’arava’ira’a faufa’a e te fa’ahotura’a ā te Tōmite no te mau Hau ‘Āmui (CNUCED), tei fa’atupuhia i te matahiti 1995. 170 pū mero no te ao nei o tei tā’ati mai ia rātou.

Teie i muri nei te mau tuha’a ‘ohipa e ha’apa’ohia nei e te WAIPA :
- Te fa’atianira’a e te fa’ahotura’a i te ‘ohipa ‘āmui i rotopū i te mau pū fa’atianira’a fa’atupuha’ara’a ;
- Te ha’amaita’ira’a i te huihuira’a parau ha’amāramaramara’a e te ‘ohipa ‘aitauira’a mana’o i rotopū i te mau pū fa’atianira’a fa’atupuha’ara’a ;
- Te ha’afāna’ora’a te tahi e te tahi fenua i tō na ‘ite e i tō na pa’ari i te pae no te ha’amaita’ira’a i te fa’arava’ira’a faufa’a ;
- Te tauturura’a i te mau pū fa’atianira’a fa’atupuha’ara’a i te pae mata’ī na roto i te mau rurura’a rau e fa’anahohia mai e te WAIPA (rurura’a matahiti aore ra rurura’a tuha’a fenua, tau ha’api’ira’a…) ;
- Te a’ora’a i te mau mero i ni’a i te fa’anahora’a e te huru porotita maitata’i no te fa’atianira’a fa’atupuha’ara’a.
Te ha’apa’ohia nei te ‘ohipa fa’atianira’a fa’atupuha’ara’a i teie mahana e te Pū no te mau fa’atupuha’ara’a no Pōrīnetia farāni - Délégation Polynésienne aux Investissements (DPI) o tei ha’amauhia na roto i te parau fa’aotira’a hau no te 2 no māti 2017. Ia ō mau ā o Pōrīnetia farāni i roto i teie tā’atira’a WAIPA. E fa’ataehia hō’ē parau fa’aotira’a rahi i mua i te ‘Āpo’ora’a no Pōrīnetia farāni, i reira te Pū no te mau fa’atupuha’ara’a no Pōrīnetia farāni (DPI) e tonohia ai ‘ei ti’a no te Fenua.

‘Āvarira’a no te tautaira’a rori i na motu no Raroia e Faaite

Ua mara’a te ‘ohipa tapiho’ora’a rori e te fa’aturehia nei taua tautai e te fa’aotira’a rahi ā te ‘Āpo’ora’a no Pōrīnetia farāni no te 22 no ‘ātopa 2012 e te fa’aotira’a hau ā te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau no te 25 no ‘ēperēra 2013 tei fa’ahuru’ēhia.

I te matahiti 2017, ua tapiho’ohia e 5 849 kiro rori marō, ua riro te reira ‘ei ‘imira’a faufa’a pāpū no te rahira’a e 80 ta’ata tautai i roto 11 mau motu.

I teie matahiti, ua ani te mau tōmite ti’a’au no Raroia e no Faaite ia fa’ati’ahia te tautaira’a rori i roto i tō rātou iho motu. Na teie nau tōmite ti’a’au e hi’opo’a e e tāpura i te feiā tautai e tae noa atu i te feiā rapa’au rori mā te ha’amāramarama atu ia rātou i ni’a i te mau fa’aotira’a e te mau fa’aturera’a ā te hau i te pae no te tautai i tō rātou iho fenua. Ua fafau teie mau tōmite i te ravera’a i tā rātou tuha’a ‘ohipa hi’opo’ara’a i te feiā tautai rori, i te ‘ohipa rapa’aura’a rori e i te utara’a o taua mau rori i te feiā e fatu nei i te parau fa’ati’a ‘ei ‘ōna tapiho’o rori (e 4 ta’ata e fatu nei i taua parau fa’ati’a i teie mahana).

Ua fa’ati’a te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau :
- I te tāpura no te mau tōmite ti’a’au ;
- Te ‘āvarira’a i te tautaira’a rori, i na motu no Raroia e Faaite, e tae roa atu i te 31 no ‘ātopa 2018 ;
- Te ha’amaura’a i te mau fāito tano ia au i te huru rori i terā e terā motu, mā te fa’aturara’a i te mau tītaura’a a te mau tōmite e te mau fāito i ni’a i te rahira’a faufa’a e vai nei ;
- Ua fa’ati’ahia te ha’amaura’a i te tahi ārea fa’ata’ahia no te fa’ahereherera’a i te rori, ia raea’ehia te fāito rahi o taua ārea i te hō’ē tuha’a i ni’a i te toru o te ārea tā’ato’a o te tairoto o terā e terā motu.

Tāmaura’a i te pōritita turu i te mau taiete o te fenua nei

I roto i tā na tāpura ha’amāhiera’a i te ‘imira’a faufa’a, ua ha’amau te Fenua e piti fa’anahora’a i te pae o te tauturu i te mau taiete.

Te tauturu mātāmua nō te tauturu pae tauiha’a i te mau taiete na’ina’i (AEPE) nō te ‘āpe’e ia rātou i roto i tā rātou ‘ōpuara’a nō te ha’amau e aore ra nō te ha’amaita’i i tā rātou ‘ohipa.

Te piti, e tauturu ia nō te fa’aitoitora’a i te mau fare toa na’ina’i e te mau fare tamā’ara’a (ACPR) nō te ‘āpe’e ia rātou i roto i tā rātou ‘ōpuara’a e ha’amaita’i i te ‘ana’anataera’a o tā rātou vāhi ho’ora’a e aore ra tamā’ara’a i Pōrīnetia farāni.

Nō te ‘āpe’e i teie e 12 taiete e hina’aro rā i teie nā tauturu, ua fa’ati’a te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau ia hōro’ahia te tino moni tauturu i ni’a i te faito e 35 257 000 farāne cfp.

Tuatāpapara’a e rautira’a o te Tārena ‘Ahureva Ito a Pōrīnetia farāni


A rave rahi matahiti tō Pōrīnetia farāni i fa’aō i roto i te mau hope’a ito-‘ahureva, i te matahiti 2012 nā mua e te ferurira’a o te Tārena ‘Ahureva Rāve’a manuia (PCS) e, i te matahiti 2015, e te Tārena ‘Ahureva Ito (PCE), o tei fa’a’ite i te tahi tārena ha’a e 28 ‘ohipa.

Teie nei fa’anahora’a nō te fa’aau e te fa’aiti i te tauira’a ‘ahureva i fa’a’itehia, mai te matahiti 2015 e tae atu i te matahiti 2020. Ua fa’a’itehia teie nei tārena i te ‘āva’e tītema 2015 i te COP 21 rā o tei tupu i Pari. Mai reira, ia pāpū te hina’arohia nei ia tano te ‘ohipa, ua ha’amauhia te tahi rautira’a, te tahi hi’opo’ara’a e te tahi fāitora’a tāmau o te mau ‘ohipa a te PCE.

Ua tihepu te piha tōro’a o te mau ito i te tahi mau rave ‘ohipa unuma ‘aravihi i roto i teie nei ‘ohipa nō te ‘āpe’e ia na i roto i teie nei ‘ohipa. E pupu i reira e vai ai te piha tuatāpapara’a farāni “Alter-éc(h)o », ‘āpitihia e te piha tuatāpapara’a o te fenua nei Pae Tai Pae Uta (PTPU).

E toru tuha’a nō te fa’atere i teie nei ‘ohipa :
- e ruru e piti taime i te matahiti, te hō’ē tōmite arata’i e tai’o nei i te mau ti’a mā’itihia e te mau ‘āpiti nō te fa’aoti i te mau ‘āveira’a ia manuia te tārena
- e ruru te hō’ē tōmite i te pupu mata’ī et te mau ta’ata ha’apa’o i te mau ‘ohipa e, e ha’apa’o o ia i te mau tuatāpapara’a o te mau ‘ohipa e te tā’ato’ara’a o te fa’anahora’a ;
- e ha’apa’o te pupu mata’ī i reira e ha’a ai te SDE e te ADEME, i te rautira’a, te tuatāpapara’a e te fāitora’a o te PCE.

E fa’ati’a te mau mauiha’a nūmera uira e te mau fārereira’a ia ta’iruru e ia fa’arave i te mau pae ato’a, ia fa’atura i te fa’anahora’a e ia fa’a’ite i te ‘ohipa i tupu. Te vai ato’a nei te tahi rāve’a ha’apurorora’a paru e tei nā roto ia i te tahua ‘itenati a te PCE (http://www.plan-climat-pf.org), i matara nō te tā’ato’ara’a. I piha’i iho mai, hō’ē e aore rā e piti taime i te matahiti, e fa’anahohia te tahi mau taime faufa’a e e fa’ati’a te reira i te mau ‘aparaura’a a te mau tuha’a ato’a a te fa’aterera’a, e tae atu i te tahi mau fārereira’a e te au ta’ata ha’a ta’a ‘ē e te mau taime ‘ohipara’a i ni’a i te tahi tumu parau.

E ‘ōpua ato’a teie nei fa’anahora’a ia fa’a’ite pinepine i te nu’ura’a a te ‘ohipa a te PCE. E fa’ati’a teie nei fāitora’a i te mau fa’a’āfarora’a faufa’a a te rāve’a manuia e te tārena ‘ohipa mai te peu e mea faufa’a. Nō te tāmau i te ‘ohipa i ha’amatahia i te matahiti 2015 nō te Tārena ‘Ahureva Ito a Pōrīnetia farāni, ua ‘ōpuahia te hō’ē rurura’a mātāmua a te tōmite arata’i.

Turura’a i te rohira’a fa’aro’ohi’o e nūmerara’a uira


Ua hōro’a te ‘Āpo’ora’a Fa’aterehau i tō na mana’o nō na pu’e parau e pae i vauvauhia i mua ia na i muri mai i te rurura’a a te Tōmite hi’opo’a SCAN (Turura’a i te rohira’a fa’aro’ohi’o e nūmerara’a uira) i te ‘āva’e tiunu i mā’iri. I ni’a i na pu’e parau e pae, e toru i pāto’ihia e te SCAN.

Ua fa’aoti te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau e hōro’a e 1,6 mirioni farāne cfp ei moni tauturu nō teie na ‘ōpuara’a, e te tā’ato’ara’a o tā rātou mau ha’amau’ara’a i te fenua nei tei te fāito e 3,2 millions farāne cfp.

Nu’uroa Fest i te 11 e te 12 nō ‘atete i te Fare Manaha

Te fa’atupu nei te Te Fare Manaha (Musée de Tahiti et des Îles - MTI), i te mahana mā’a 11 e te tāpati 12 no ‘ātete nei, i te heivara’a mātāmua roa i topahia i te i’oa o Nu’uroa Fest.

E taime fa’ata’ahia teie no te mau pupu ‘ori tahiti o tei ‘ore i haru mai i te rē i te Heiva I Tahiti 2018. ‘Inaha ho’i, ua rohi mai rātou tau ‘āva’e i te maoro no te fa’aineine ia rātou, i te pae no te mau ‘apa e i te hāmanira’a ‘ahu ‘ori. Ua ferurihia mai teie ‘ōro’a no rātou ia ha’apoupou-fa’ahou-hia rātou e te huira’atira. E ti’a mai rātou i ni’a i te paepae ā te Fare Manaha mā te ‘omono mai i tō rātou ‘ahu ‘una’una. Ia oti tā rātou ‘orira’a e ti’a i te huira’atira i te pata i te hōho’a e te mau pupu ‘ori ato’a.

E ō ato’a mai teie ‘ōro’a i roto i te torura’a o te taime fa’a’ite’itera’a ‘ahu ‘ori i fa’aineinehia mai e te Fare Manaha e o tei topahia i te i’oa « Ua hura mai te ‘ahu - La danse des costumes », e hope teie fa’a’ite’itera’a i te ‘āva’e tenuare e haere mai nei. E fāna’o maoti te feiā māta’ita’i e 87 rahira’a ‘ahu ō te mau pupu hīmene aore ra ō te mau pupu ‘ori o tei haru i te rē i te mau Heiva mai te matahiti 1993 ra, te vai ato’a ra e 8 ‘ahu tahito (no te matahiti 1930 e 1960) o tei tutu’uhia mai e te tahi mau ta’ata mana’o maita’i.

No teie ‘ōro’a mātāmua roa, e 9 pupu e ti’a mai no te ‘ori mai i na mahana e piti nei mai te hora 10h00 e tae roa atu i te hora 17h.00 Mea tāmoni ‘ore no te tomora’a mai e, ia ‘oa’oa māite te tā’ato’ara’a, te huira’atira e te mau rātere, e tae mai i taua ‘ōro’a ra.

Tāpura ‘ohipa

Mahana mā’a 11 no ‘ētete :
10h00 : Te pūpūra’a no te ‘Ahu ‘Una’una i haru mai i te rē i te Heiva 2018.
11h00 : TAHITI IA RURU-TU-NOA

14h00 : PARATA
15h00 : TAMARII TOAHOTU NUI
16h00 : TEMAEVA
Tāpati 12 no ‘ātete :
10h00 : TE AO URI NO TE-ARA-HITI
11h00 : PUPU TUHA'A PAE

14h00 : NATIHAU
15h00 : TE TIARE NO BEACHCOMBER
16h00 : HEIKURA NUI

Te aupurura’a i te manu ruro no te motu no Niau : fa’ata’ara’a moni tauturu nā te tā’atira’a Vaitamae

Ua fa’aoti te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau ia fāna’o te tā’atira’a Vaitamae i te moni tauturu i ni’a i te fāito 1,5 mirioni Fcfp no te aupurura’a i te manu i te ta’amotu Tuamotu mā. ‘Oia ihoā ra no te aupurura’a i te ruro, te pi’i-ato’a-hia nei te Koteuteu i te motu no Niau e vai nei i te ‘oire no Fakarava.

‘Ōpuara’a no te patura’a i te fare ma’i ‘āpī no Taravao

Ua nu’u te rahira’a huira’atira e vai nei i te ārea e utuutuhia nei e te fare ma’i no Taravao, mai te ‘oire no Papara haere roa i Hitiaa o te Ra, (+ 6 300 huira’atira i te roara’a 10 matahiti, hau i te 13,6%). Ua tai’ohia te huira’atira i te matahiti 2017 e tei ni’a ‘o ia i te 52 746 ‘oia ho’i e 28% o te tā’ato’ara’a o te huira’atira no Tahiti.

Ua tahito ‘ino roa te fare ma’i no Taravao e mea faufa’a ‘ore te tātā’īra’a e te fa’a’āpīra’a i taua fare ma’i. Ia hi’ohia te fare ma’i rahi no Taaone (CHPF) ua apiapi roa ia, ua raea’ehia te fāito 100 % te apiapira’a, i roto ihoā ra te piha taote ma’i māriri ‘ai ta’ata, te taote mānava, te taote tāpū ma’i, te taote hi’opo’a e te rapa’aura’a ma’i māpē. Mea tītauhia ia fa’arahi ā te ro’i ‘āpī.

Te hia’aihia nei te piha rapa’aura’a ‘āpī i te pae no te utuutura’a ma’i rū e no te ha’api’ipi’ira’a (SSR) e tae noa atu no te utuutura’a ma’i maoro (SLD). Ia nūmerahia te huira’atira i roto i te tau e 30 matahiti i muri nei (330 000 huira’atira), ‘oia ho’i i te matahiti e 2050, tei ni’a ia te fāito ro’i e tītauhia i te : 118 ro’i no te mau ma’i tāpū-fānaura’a (MCO), e 51 ro’i no te ma’i rū e no te ha’api’ipi’ira’a, e 47 ro’i no te utuutura’a ma’i maoro SLD e, 13 ro’i no te ma’i mānava ta’ata pa’ari (ia oti mai te fare ma’i mānava).

Mea tītauhia teie ‘ōpuara’a i te feruri-māite-hia no na matahiti e pae ‘ahuru i muri nei. No reira ia i ‘ōpuahia ai te patura’a i te fare ma’i no Taravao, ia oti māite te ha’apa’ora’a i te mau ta’ata ma’i, tō rātou rapa’aura’a, e tō rātou ineinera’a ia ho’i i tō rātou ‘utuāfare.

Mea tītau-ato’a-hia na roto i teie ‘ōpuara’a ia nahonaho te utuutura’a ma’i piri ‘utuāfare mai te mea ‘aita e faufa’a i te fa’a’ohipa i te mauiha’a teimaha. No reira i ferurihia ai te tāpura ‘ohipa i muri nei :
- Ia ineine te ro’i i teie ihoā taime, no te ha’api’ipi’ira’a e te fa’aitoitora’a mero e te ro’i no te ma’i tau roa,
- Ia ‘īritihia te piha fa’ari’ira’a vahine hapū piri ‘utuāfare e ia fa’aineinehia te ro’i vahine fānau,
- Ia ‘īritihia te tahi mau piha tāpūra’a ma’i vitiviti,
- Ia fa’aineinehia te ro’i no te feiā ma’i mānava,
- Ia fa’aineinehia te pū rapa’aura’a ma’i māpē.

No teie mau tumu i ni’a nei, mea faufa’a a’e ia patuhia te hō’ē fare ma’i ‘āpī hau i te maitata’i no te ha’apa’ora’a i te feiā ma’i e noho ra i teie mau mata’eina’a. Te vai nei te fāito moni e 80 mirioni Fcfp i roto i te rima ō te TNAD (Tahiti Nui Fa’anahora’a e Fa’ahotura’a) no te ravera’a i te mau tuatāpapara’a hou te patura’a i teie fare ma’i.

Rurura’a mātāmua no te tū’aro-ea no Pōrīnetia farāni e te ‘āmuira’a Maita’i sport-santé

Te hina’aro nei o Pōrīnetia farāni i te tauto’o maita’i i roto i te parau no te tū’aro-ea. Ia noa’a maoti te mau rāve’a no te fa’a’orera’a i te poria o te tino (tumu mātāmua ia no te mau ma’i rau i te fenua nei) e te fa’atopara’a i te mau ha’amāu’ara’a i te pae no te ea, ua māramarama teie nei tō te ao ato’a i te maitata’i o te tū’aro-ea.

No reira, ua fa’ari’i te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau i te ‘āva’e no tiurai 2017 ra ia ha’amauhia te tahi fa’anahora’a ‘āpī e arata’ihia nei e te ‘āmuira’a Maita’i sport-santé. Ua fa’aauhia teie fa’anahora’a i te ‘āva’e novema 2017 na roto i te ‘āmuira’a mai : te Fare turuuta’a (CPS), te Fare ma’i rahi no Pōrīnetia farāni (CHPf), te Tōmite no te mau taiete fa’aau parau pāruru no Pōrīnetia farāni (CoSoDa), te Pū no te u’i ‘āpī e te tū’aro no Pōrīnetia farāni (IJSPf) e tae noa atu te Pū no te nūmerara’a no Pōrīnetia farāni (ISPf).

Ua ha’amauhia te fa’anahora’a nei na roto i te ‘ohipa fa’a’eta’etara’a tino fa’atanohia (“APA”) e te tahi feiā tauto’o e fifi ra i te pae no te tino : poria ‘ino, ‘ōmaha tihōta 2, nē’ira’a rahi o te toto, ma’i māriri ‘ai ta’ata, ma’i māhāhā, fifi mero tino. 155 rahira’a ta’ata i fāna’o mai i teie fa’anahora’a APA e, e 8 piha tuatāpapara’a i fa’atupuhia : hutihutira’a uaua, Qi Qong, ‘aura’a, fa’a’eta’etara’a tino, hoera’a va’a papa’a, taorara’a pōpō i te ‘ete, taputō karaté, e te vai atu ra. Ua fa’anahohia te APA na roto i te ‘oire rahi no Papeete, mai te ‘āva’e novema 2017 i te ‘āva’e tiunu 2018, mai te 2 taime e tae atu i te 3 taime i te hepetoma hō’ē.

No te fa’atianira’a i teie fa’anahora’a, ua fa’atupuhia te rurura’a tū’aro-ea mātāmua mai te 16 i te 18 no tiurai i ma’iri a’e nei i Tahiti. Hō’ē ‘ahuru mā piti tumu parau i tata’uhia mai i te roara’a o na 37 taime vauvaura’a mana’o i ravehia mai e 8 ti’a no Farāni mai e, e 24 ti’a no te fenua nei e no Pātitifā. Ua fa’ata’ahia teie rurura’a na te feiā tōro’a, te feiā tū’aro, te mau ‘āmuira’a, e te mau fare mana. Ua rave-ato’a-hia te parau no te ha’amāramaramara’a i te huira’atira i ni’a i teie mau tumu parau.

Ua ‘itehia te manuiāra’a o teie fa’anahora’a no te APA. Ua ‘itehia te maita’ira’a mai o te feiā i tauto’o mai i te pae no tō rātou ea (topa te teiaha i te fāito e 5% fāito tano noa), ua maita’i mai te orara’a i te pae tōtiare, mānava... Te vai ra te feiā e ua faufa’a ‘ore roa tā rātou rā’au i teie mahana.

E riro teie fa’anahora’a i te vauvauhia i te mau ‘āpo’ora’a ā te mau fa’aterehau no te ea i Tahiti nei i te ‘āva’e ‘ātete 2019 e i te ‘āpo’ora’a ā te mau fa’aterehau no te tū’aro no te mau fenua Pātitifā mā. Te ferurihia nei te tahi ā rurura’a tū’aro-ea i te matahiti 2020, i reira e fa’ari’ihia ai te tā’ato’ara’a o te mau fenua no Pātitifā. Ua raea’ehia ia te fā i mana’ohia na roto i teie fa’anahora’a tū’aro-ea e ua riro te reira ‘ei ‘ōmuara’a pāpū no te ‘āmuira’a Maita’i sport-santé.

Ha’api’ira’a tōro’a a te mau ‘orometua ha’api’i nō te Parau tū’ite Tōro’a Ha’api’ira’a ‘Aifāito


Nâ te mau ‘orometua ha’api’i tutahi e tuarua te CAPPEI. Rātou e ha’a nei, i piha’i iho i te mau tamari’i e hia’ai ta’a ‘ē nō te huma, te ma’i e aore rā te tahi mau fifi ha’api’ira’a rahi. I te fenua farāni, ua ha’amauhia i te matahiti 2018/19 te hō’ē ha’api’ira’a CAPPEI ‘āpī. Ua fa’aoti-ato’a-hia te reira i Tahiti nei nō te matahiti 2018/19.

I te ‘āva’e tetepa 2017, ua rave te pupu ASH (Ti’a hi’po’a a te Ha’api’ira’a farāni e te mau fa’aa’o ‘ihiha’api’i) i te huru ravera’a e te ferurira’a a teie ha’api’ira’a ‘āpī e hōrO’a i te hō’ē parau tū’ite e, ua ravehia te hō’ē ‘ohipa tuatāpapara’a nō te fa’ati’a i te piha fa’aterehau nō te Ha’api’ira’a, e te Fa’aterera’a Rahi o te Ha’api’ira’a e te ESPE, ia rave i te tahi mau mā’itira’a nō te parau o te ha’api’ira’a tōro’a e fa’ahotu i roto i te mau matahiti e haere mai rā.

Nō te fa’aineine i taua ha’api’ira’a tōro’a rā, e ravehia e te ESPE nō Pōrīnetia farāni, ua ravehia e te hō’ē tōmite arata’i e tai’o nei i te tuha’a ASH a te DGEE, te ESPE e te Fa’aterera’a Rahi o te Ha’api’ira’a i te tahi mau ‘āparaura’a e mau fārereira’a nō te patura’a. Ua ha’amau-ato’a-hia te hō’ē tā’atira’a e te ESPE nō Lyon, tei fa’ati’a i te hō’ē tāpura tano e te tahi mau ti’a parau, i ni’a i te mau tumu parau ferurihia, ha’apa’ohia e te hō’ē ‘orometua ha’api’i tōro’a i te roara’a o na 4 hepetoma ha’api’ira’a (e piti taime e piti hépétoma) i ni’a i na hepetoma e 12 i ‘ōpuahia.

Ua ha’amauhia te hō’ē ‘ohipa ‘Orometua ha’api’i tōro’a-fa’anaho a te CAPPEI i te ESPE. Ua ti’a i te ‘orometua i tihepuhia i ni’a i taua ‘ohipa rā ia ha’a i ni’a i te fa’aineinera’a o te tāpura ha’api’ira’a tōro’a. Ua ha’a ato’a o ia i te hepetoma fa’ari’ira’a i te mau ‘orometua ha’api’i e ō i roto i teie nei fa’anahora’a CAPPEI. I teie mahana, ua oti te fa’aineinera’a o te tuha’a 2019 a te CAPPEI nō te tāpura ha’api’ira’a tōro’a e tupu i te matahiti 2018/2019. E ō e 16 ‘orometua i roto i teie nei ha’api’ira’a tōro’a e ua ‘itehia o vai rātou (10 ‘orometua nō te fare ha’api’ira’a a te hau e, e 6 ‘orometua unuma).

E tupu te ha’api’ira’a tōro’a i te roara’a o na 12 hepetoma i tātuha’ahia e 5 tuha’a e piti e aore rā e toru hepetoma, mai te ‘āva’e ‘atete 2018 e tae atu i te ‘āva’e māti 2019. E tupu te hi’opo’ara’a, i raro a’e i te mana o te Fa’aterera’a Rahi o te mau Ha’api’ira’a, i te ‘āva’e ‘eperera e mē 2019.

Moni tauturu terera’a ‘ohipa nā te mau fare ha’api’ira’a a te Hau i Pōrīnetia farāni


Ua rave te ‘āpo’ora’a fa’aterehau i te tahi mau fa’aotira’a e fa’ati’a nei i te hōro’ara’a moni tauturu nā te mau fare ha’api’ira’a tuarua mai teie te huru :

Te fāna’o - Tumu a te moni tauturu - Rahira’a farāne cfp
Fare ha’api’ira’a tuarua Faa’a Utara’a ha’api’ira’a 2 000 000
Fare ha’api’ira’a tōro’a nō Mahina Ōra’a a te mau piahi i manuia i te tata’ura’a vaefenua nō te fa’anehenehera’a rouru 300 000
Fare ha’api’ira’a tuarua rau nō Taravao Tauira’a i te fa’anahora’a vaipārurura’a ‘ati auahi 594 085
Fare ha’api’ira’a tuarua Aorai Ha’api’ira’a ano’ite ‘ori 180 000
Fare ha’api’ira’a tuarua Maco Tevane Mā’imira’a pape tahe noa 341 631
Fare ha’api’ira’a tuarua Maco Tevane ‘Ohipa tāta’ira’a i te pere’o’o utara’a tamari’i 291 230
Fare ha’api’ira’a tuarua Paul Gauguin Ho’ora’a mai i te mau pārahira’a e te mau e te mau pārahira’a tūru’i’ore teitei 181 700
Fare ha’api’ira’a tuarua Paul Gauguin Ho’ora’a mai i te mau tauiha’a nō te ha’api’ira’a o te mau ‘ihi 2 153 218
Fare ha’api’ira’a tuarua Paul Gauguin Tāta’ira’a e pārurura’a i te tahi ara ‘iritira’a mata’i a te pū tāmāra’a pape vi’ivi’i 137 881

Te tā’ato’ara’a o te moni turu i hōro’ahia e 6 179 745 farāne cfp.

Fa’ata’ara’a moni tauturu no te ‘ohipa fa’aterera’a nā te mau tā’atira’a u’i ‘āpī e te mau tā’atira’a tū’aro

Ua hi’opo’a te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau 22 pu’eparau anira’a moni tauturu nā te mau te mau ‘āmuitahira’a e tā’atira’a tū’aro i ni’a i te fāito ra e 8 518 000 farāne cfp.

Tei te mau tauturu i fa’ari’ihia :

1. Moni fa’ata’ahia nō te ‘ohipa fa’aterera’a no tā rātou ‘ohipa rau no te matahiti 2018 :

- Tā’atira’a tū’aro (19 pu’e parau) :
o Papara Football Club e 620 000 farāne cfp ;
o Te Hau Nui no Moorea e 419 000 farāne cfp ;
o Rairoa Va’a e 450 000 farāne cfp ;
o Heelani Va’a no Punaauia e 302 000 farāne cfp ;
o Piroguiers Taiarapu-Pueu e 202 000 farāne cfp ;
o Taihani e 500 000 farāne cfp ;
o Nuku a Hoe e 173 000 farāne cfp ;
o Mou’a Tamaiti no Papara e 771 000 farāne cfp;
o Papenoo e 595 000 farāne cfp ;
o Samine e 350 000 farāne cfp ;
o Team Moorea 1 e 475 000 farāne cfp ;
o District de Volley ball des Marquises Sud e 270 000 farāne cfp ;
o Va’a Ta’ie Tautoru e 262 000 farāne cfp ;
o Hinaraurea e 236 000 farāne cfp ;
o District de Volley ball Apatoa o te Ra e 198 000 farāne cfp ;
o District Va’a de Raiatea e 362 000 farāne cfp ;
o Matotea de Faa’a – MDF e 395 000 farāne cfp ;
o Team Tupuai e 328 000 farāne cfp ;
o Raiatea Cycling e 165 000 farāne cfp.


2. Moni fa’ata’ahia nō te ‘ohipa fa’aterera’a (3 pu’e parau) nā :

o Tā’atira’a tū’aro Porineshia – Fare ha’api’ira’a Budo nō te fa’anahora’a i te hō’ē tere i te tata’aura’a fa’a’aito nō Pōrīnetia i te ‘āva’e ‘atopa 2018 e te haerera’a mai o te tahi ta’ata rātere nō te ha’api’ira’a i te mau ta’ata fa’atere, e 300 000 farāne cfp ;
o Tā’atira’a Club de Natation du Tapioi nō tā na mau taure’are’a i ō i roto i te tata’ura’a fa’a’aito nō Pôrīnetia farāni i Tahiti, e 150 000 farāne cfp;
o ‘Āmuitahira’a Handball nō Tahti nō te ōra’a o te mau U20 i roto i te tuha’a hōpe’a ‘atinuna’a, e 995 000 farāne cfp.

Patura’a i te vāhi tāpae’ara’a pahī nō Tevaitoa


Ua fa’aoti te ‘āpo’ora’a fa’aterehau i te parau maita’i nō te tā’ato’ara’a nō te patura’a i te vāhi tāpe’ara’a pahī nō Tevaitoa, i Raiatea, e te vaiihora’a i te mau tuha’a fenua faufa’a nō teie nei ‘ohipa. E fa’ati’a teie nei patura’a ia fa’afāna’o i te mau ta’ata e ha’a nei nō te fa’ari’ira’a rātere i ni’a i te moana, i te mau rava’ai e i te nuna’a, i te hō’ē vāhi tu’ura’a poti, tāpaera’a e haerera’a i te miti.

I roto i te ‘ōpuara’a te vai nei te patura’a i te vāhi tāpe’ara’a nō te rahira’a e 100 pahī rahi, te patura’a i te mau patu pāruru, te fenua pāpū e hō’ē tā nō te patura’a i te mau fare, e te patura’a i te hō’ē ārea fenua nō te tu’ura’a i te pahī i roto i te miti.

Fa’anahora’a o te uāhu nō Tahauku i Hiva Oa

Ua fa’aoti te ‘āpo’ora’a fa’aterehau i te parau maita’i nō te tā’ato’ara’a nō te fa’anahora’a i te mau ārea fenua pāpū o te uāhu nō Tahauku, i Hiva Oa e te vaiihora’a i te mau fenua faufa’a nō teie nei ‘ohipa.

E ravehia teie nei ‘ohipa nō te ha’avaravara i te ārea uāhu i te mau taime e rahi mai te mau pahī e nō te fa’anaho i te mau ‘ohipa tu’ura’a i roto i te pahī e aore rā tu’ura’a i ni’a i te uāhu i te mau tauiha’a. Tē ‘ōpua nei teie nei fa’anahora’a ia fa’aāteatea te tuha’a i muri o te uāhu tapiho’o nō te fa’a’ohie i te ravera’a a te mau ‘āfata hāti e te mau tauiha’a rahi, ia fa’ata’a i te mau utara’a tauiha’a e ia pāruru i te mau ‘aitauira’a, ia taui i te purūmu nō te haere atu i te mau vāhi e vai nei i te hōpe’a o te ‘otu’e Tahauku mā te ‘ore e tere nā roto i te ārea uāhu e, e fa’aāteatea te mau ārea fenua pāpū faufa’a nō te ha’amaura’a i te mau ‘ohipa tapihara’a e tapiho’ora’a.


Compte rendu du Conseil des ministres du 1er août 2018  01/08/2018

Exécution du budget général au 30 juin 2018

Le Vice-président a fait part au Conseil des ministres de l’état de l’exécution du budget de la Polynésie française au 30 juin 2018. En fonctionnement, les recettes atteignent 61,526 milliards Fcfp, en progression de 1,9 milliard Fcfp par rapport à l’année précédente.
Pour ce qui concerne les dépenses de fonctionnement (hors dépenses de personnel), l’exécution budgétaire au 30 juin dépasse de 3,466 milliards Fcfp le montant de la même période de l’année précédente mais reste conforme aux prévisions de début d’année. En effet, l’écart s’explique principalement par les dépenses techniques telles que les remboursements de crédits de TVA, la dotation au fonds intercommunal de péréquation et, dans une moindre mesure, les dépenses en matière d’éducation.
En investissement, les liquidations au 30 juin présentent une augmentation de 11 % par rapport au premier semestre 2017. Ce sont ainsi près de 10 milliards Fcfp qui ont été payés aux entreprises du Pays et, donc, injectés dans l’économie. Ce bon résultat laisse escompter, en 2018, un niveau de dépenses réelles d’investissement encore supérieur à celui de 2017 (23,5 milliards Fcfp), en dépit des difficultés évoquées lors de la mise en place d’un nouveau code des marchés publics.


Présentation du Programme d’Assiette, de Recouvrement et d’E-services des Obligations fiscales (PAREO-f)

Le Conseil des ministres a pris acte de la création du programme informatique « Programme d’Assiette, de Recouvrement et d’E-services des Obligations fiscales » (PAREO-f) mis en œuvre par la Direction des impôts et des contributions publiques (DICP) au bénéfice du contribuable usager-client de l’administration fiscale.

Ce programme ambitionne de simplifier les démarches de l’usager-client par une mise à disposition progressive de services fiscaux dématérialisés et par l’ouverture, dès 2020, du compte fiscal en ligne. Le programme PAREO-f a débuté en décembre 2017 avec ‘O’INI e-services, premier e-services permettant à l’usager-client inscrit au régime réel de télé-déclarer la Taxe sur la Valeur Ajoutée et d’obtenir un remboursement de son crédit de TVA.

La DICP a d’ores et déjà prévu de l’améliorer par une deuxième version livrable en 2020, intégrant tous les régimes de TVA et un second impôt, la Contribution de Solidarité Territoriale. A ce terme, les impôts pourront donc être réglés en ligne, via les moyens de paiement suivants : carte bancaire ou prélèvement bancaire.

Dans un horizon plus lointain, l’offre digitale s’élargira aux impôts professionnels (Impôt sur les Transactions, Impôt sur les Sociétés). L’éventail des télé-déclarations s’ouvrira à l’intégralité des impôts gérés par la Direction des impôts et des contributions publiques en 2021, offrant également la télé-inscription à la patente.


Adhésion de la Polynésie française à la WAIPA pour promouvoir les investissements

La « World Association of Investment Promotion Agencies » (WAIPA) est une organisation non-gouvernementale, émanant de la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED), créée en 1995. Cette association regroupe les agences de promotion des investissements du monde entier et compte à ce jour 170 membres.
Les missions principales de la WAIPA sont :
- De promouvoir et développer la coopération entre les agences de promotion des investissements ;
- De renforcer les systèmes de collecte et d’échanges d’informations entre les agences de promotion des investissements ;
- De partager les expériences respectives entre pays et régions en matière d’attractivité économique ;
- D’aider les agences de promotion des investissements à bénéficier de l’assistance technique au travers d’évènements parrainés par la WAIPA (conférences annuelles ou régionales, sessions de formation…) ;
- De conseiller ses membres dans la conception d’une stratégie et d’une politique appropriée en matière de promotion des investissements.
Les missions de promotion des investissements sont exercées aujourd’hui par la Délégation Polynésienne aux Investissements (DPI) créée par un arrêté du Conseil des ministres du 2 mars 2017. Afin d’autoriser l’adhésion de la Polynésie française à la WAIPA, un projet de délibération sera soumis prochainement à l’Assemblée de la Polynésie française, et la DPI sera désignée pour y représenter la Polynésie française.


Ouverture de la campagne de pêche réglementée aux holothuries dans les îles de Raroia et Faaite

L’exploitation commerciale des holothuries (rori) est encadrée par des mesures de gestion prévues par la délibération de l’Assemblée de la Polynésie française du 22 octobre 2012 et l’arrêté du Conseil des ministres du 25 avril 2013 modifié.
En 2017, les ouvertures de la pêche aux holothuries ont permis de capturer 5 849 kilogrammes d’holothuries séchées, qui ont été une source de revenus pour plus de 80 pêcheurs répartis dans 11 îles.
Cette année, les comités de gestion des îles de Raroia et Faaite ont demandé l’ouverture de la pêche sur leurs atolls. Ces comités ont pour rôle de recenser les pêcheurs et transformateurs d’holothuries et de les tenir informés des différentes règles de pêche et quotas applicables sur leur île. Chaque comité de gestion prend l’engagement d’effectuer le suivi de la pêche sur le terrain, la transformation et les expéditions destinées exclusivement à des commerçants d’holothuries titulaires d’un agrément (4 commerçants agréés à ce jour).
Le Conseil des ministres a ainsi validé :
- La liste des membres du comité de gestion ;
- L’ouverture de la pêche aux holothuries, sous certaines conditions, dans les îles de Raroia et Faaite, jusqu’au 31 octobre 2018 ;
- La mise en place de quotas par espèce dans chaque île, tenant compte des demandes des comités de gestion mais également d’une évaluation technique des ressources disponibles ;
- Enfin, la mise en place d’une zone de réserve au moins égale au tiers de la surface du lagon dans chaque île.


Poursuite de la politique de soutien aux entreprises locales

Dans le cadre de son plan de relance de l’économie, le Pays a instauré deux dispositifs d’aide aux entreprises.
Le premier porte sur une aide à l’équipement des petites entreprises (AEPE) afin de les accompagner dans leur projet de création ou de développement de leur activité.
Le second instaure une aide pour la création et la revitalisation des petits commerces et des restaurants (ACPR) afin de les accompagner dans leur projet d’amélioration de l’attractivité de leurs points de vente ou de restauration en Polynésie française.
Afin de soutenir les 12 sociétés sollicitant ces dispositifs, le Conseil des ministres a autorisé l’attribution d’aides financières pour un montant total s’élevant à 35 257 000 Fcfp.


Suivi et animation du Plan Climat Energie de la Polynésie française

La Polynésie française s’est engagée depuis plusieurs années sur les enjeux énergie-climat, d’abord en 2012 avec l’élaboration du Plan Climat Stratégique (PCS) puis en 2015, avec le Plan Climat Energie (PCE), qui décline un plan opérationnel de 28 actions. Ce programme, de portée transversale, vise autant l’adaptation que l’atténuation du changement climatique annoncé, et court de 2015 à 2020. Ce plan a été présenté en décembre 2015 lors de la COP 21 qui s’est déroulée à Paris. Dès lors, l’assurance d’une démarche cohérente a nécessité la mise en œuvre d’une animation, d’un suivi et d’une évaluation continue des actions du PCE.
Le service des énergies s’est donc entouré de prestataires compétents dans ce domaine, chargés de l’accompagner dans cette démarche. Il s’agit d’un groupement constitué par le bureau d’études métropolitain Alter-éc(h)o, accompagné du bureau d’études local Pae Tai Pae Uta (PTPU).
La gouvernance de cette démarche s’organise selon 3 niveaux :
- un comité de pilotage, réunissant élus et partenaires, doit se réunir deux fois par an afin d’élaborer les orientations stratégiques du plan ;
- un comité de suivi réunit l’équipe technique ainsi que les principaux responsables d’actions et a pour rôle d’assurer le suivi des actions et l’ensemble de la démarche ;
- l’équipe technique, constituée des prestataires, du SDE et de l’ADEME, assure quant à elle le rôle opérationnel de l’animation, du suivi et de l’évaluation du PCE.
Des outils numériques et des rencontres permettent de mobiliser et d’impliquer les parties prenantes, de suivre la démarche, et de rendre compte. Une stratégie de communication a également été déployée et s’appuie largement sur un site internet dédié au PCE (http://www.plan-climat-pf.org), qui est accessible à tous, grand public autant qu’aux acteurs de la démarche (par des accès restreints). En parallèle, une à deux fois par an, des temps forts sont organisés et doivent permettre des échanges à tous les niveaux de la gouvernance, mais aussi des rencontres directes avec des acteurs spécifiques et des ateliers thématiques.
Cette démarche prévoit également de restituer régulièrement l’état d’avancement du PCE. Cette évaluation pourra donner lieu à des ajustements importants de la stratégie et du plan d’actions si nécessaire. Afin de continuer la démarche engagée en 2015 sur le Plan Climat Energie de la Polynésie française, une première réunion du comité de pilotage va être ainsi prochainement planifiée.


Soutien à la création audiovisuelle et numérique

Le Conseil des ministres s’est prononcé sur cinq dossiers qui lui ont été présentés, à la suite d’une réunion de la commission consultative SCAN (soutien à la création audiovisuelle et numérique) en juin dernier. Sur les cinq dossiers, trois ont reçu un avis défavorable de la commission SCAN.
Le Conseil des ministres a finalement décidé d’octroyer 1,6 millions Fcfp d’aides à deux projets, le montant total des dépenses locales pour ces projets étant de 3,2 millions Fcfp.


Nu’uroa Fest les 11 et 12 août au Musée de Tahiti et des îles

Le Musée de Tahiti et des Îles – Te Fare Manaha (MTI) accueillera les samedi 11 et dimanche 12 aôut la première édition du Nu’uroa Fest.
Cette manifestation a pour objectif de permettre aux troupes de ‘ori tahiti qui n’ont pas été lauréates au Heiva I Tahiti 2018 de se produire à nouveau. En effet, les troupes s’investissent pendant des mois pour les chorégraphies et la confection des costumes, et c’est une seconde occasion qui leur ai proposée de se produire dans le cadre de cette manifestation culturelle. Il est ainsi porposé aux participants une prestation en plein air sur le paepae du MTI, en grand costume. A l’issue de la représentation, le public pourra prendre des images, des formations.
L’événement fait d’autant plus sens que le Musée de Tahiti et des îles organise jusqu’au mois de janvier la troisième édition de l’exposition « La danse des costumes » qui met en scène 87 costumes primés au concours de chants et danses traditionnels du Heiva depuis 1993, mais également 8 costumes anciens (entre 1930 et 1960) légués par des collectionneurs privés.
Pour cette première édition, 9 groupes ont répondus présents et se produiront sur les deux journées entre 10h00 et 17h00 L’événement sera gratuit, et permettra donc au grand public et aux touristes de bénéficier de cette manifestation qui se veut avant tout festive et populaire. Le programme de cet événement s’établit comme suit :

Samedi 11 août :
10h00 : Remise officielle du Grand costume lauréat du Heiva 2018.
11h00 : Tahiti Ia Ruru-tu-Noa
14h00 : Parata
15h00 : Tamarii Toahotu Nui
16h00 : Temaeva

Dimanche 12 août :
10h00 : Te Ao Uri No Te-Ara-Hiti
11h00 : Pupu Tuha’a Pae
14h00 : Natihau
15h00 : Te Tiare No Beachcomber
16h00 : Heikura Nui


Préservation du martin chasseur de l’atoll de Niau : attribution d’une subvention à l’association Vaitamae

Le Conseil des ministres a octroyé une subvention d’1,5 million Fcfp à l’association Vaitamae pour mener une opération de préservation de la diversité aviaire dans l’archipel des Tuamotu.
L’opération en question porte sur la préservation du martin chasseur, aussi appelé Koteuteu, sur l’atoll de Niau, dans la commune de Fakarava.


Projet de construction d’un hôpital neuf à Taravao

La population de la zone de l’hôpital de Taravao, qui couvre les communes de Papara jusqu’à Hitiaa o te Ra, n’a cessé de croître de manière importante (+ 6 300 habitants en 10 ans, soit + 13,6%). Le dernier recensement de 2017 fait état d’une population de 52 746 habitants représentant 28% de la population totale de l’île de Tahiti.
L’hôpital de Taravao souffre de vétusté. Les réhabilitations sont difficilement envisageables et économiquement peu intéressantes. Le Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF) est proche de la saturation avec des services affichant des taux d’occupation supérieurs à 100 %, notamment en oncologie, psychiatrie, chirurgie, médecine et hémodialyse. Les besoins d’ouverture de lits et de places sont donc avérés.
Le déficit immédiat le plus important se situe en soins de suite et de rééducation (SSR) ainsi qu’en soins de longue durée (SLD). Les projections de population à 30 ans (330 000 habitants), donnerait en 2050, en appliquant les mêmes indices et avec les même autorisations délivrées, des besoins en lits et places supplémentaires : 118 lits en médecine-chirurgie-obstétrique (MCO), 51 lits en SSR, 47 lits en SLD et 13 lits en psychiatrie adulte (avec le centre de santé mentale qui serait opérationnel d’ici là).
Le projet devra donc être conçu de manière à pouvoir s’adapter aux évolutions des besoins des cinquante prochaines années. Le projet de construction d’un hôpital neuf à Taravao répond aux besoins de prise en charge des patients après leur séjour en phase aigüe dans établissements hospitaliers publics et privés de haute technicité, pour assurer la suite de leur traitement et faciliter leur retour à domicile avec de bonnes conditions de prise en charge sanitaire.
De même, ce projet doit permettre également d’assurer les soins de proximité, si le recours à un plateau technique trop spécialisé ne s’impose pas. Ainsi, il est proposé de définir le préprogramme de la manière suivante :
- Ouvrir des lits de soins de suite, de rééducation et de réadaptation fonctionnelle et des lits de long séjour,
- Ouvrir une maternité de proximité et des lits d’obstétrique,
- Ouvrir des salles d’intervention chirurgicale pour la chirurgie ambulatoire,
- Ouvrir des lits et places de psychiatrie,
- Ouvrir des postes de dialyse.
Face à ces constats, il est préférable de lancer la construction d’un nouvel hôpital de proximité permettant de répondre d’emblée à l’ensemble des préoccupations sanitaires énoncées. L’établissement TNAD (Tahiti Nui Aménagement et développement) dispose d’un budget de 80 millions Fcfp pour reprendre les études en vue de cette construction. Les études seront lancées sur la base de ces orientations prédéfinies.


Premier séminaire sport-santé de Polynésie française : informer, partager et prévoir un réseau de sport-santé

De novembre 2017 à juin 2018, les ministères en charge des Sports et de la Santé ont mis en place une expérience pilote portée par le réseau Maita’i sport-santé qui propose des activités physiques adaptées à la santé (APA) avec une prise en charge dynamique des patients.
Ainsi, 155 patients ont bénéficié d’APA au sein de 8 ateliers : remise en forme, Qi Qong, natation, athlétisme, aviron, basket, karaté, et multi-activités. Les séances d’APA ont été programmées dans la zone du grand Papeete, de novembre 2017 à juin 2018, à raison de 2 à 3 séances par semaine.
Le 1er séminaire sport-santé s’est tenu du 16 au 18 juillet dernier, et cela a été l’occasion pour tous les professionnels de santé, du sport, des collectivités et des institutions, ainsi que les patients :
- de s’informer : définitions et recommandations nationales et internationales en matière de sport-santé, bénéfices des APA sur les pathologies (sédentarité, obésité, diabète de type 2, hypertension artérielle, cancer, broncho-pneumopathie chronique constrictive ou la perte d’autonomie), création d’un langage commun sport-santé sur notre territoire ;
- de partager des expériences des réseaux de sport-santé portés au niveau national ou chez nos voisins francophones du Pacifique par le mouvement sportif, le monde de la santé ou les communes ;
- de prévoir et de définir, à travers d’ateliers, les modalités de déploiement du réseau Maita’i sport-santé en Polynésie française.
La présentation des résultats était très attendue. En effet, cette expérience pilote a démontré un effet positif chez les patients qui ont bénéficié de cet accompagnement médical et sportif :
- perte de poids moyenne de 5%
- amélioration sociale, mentale avec une répercussion sur la qualité de vie.

Cette progression est rapide sur le premier trimestre et maintenue pour le reste du programme. Certains patients témoignent d’une diminution voire d’un arrêt des traitements médicamenteux (analyse en cours). La plupart des participants ont retrouvé du plaisir à l’activité physique, se sont repris en mains, se sont resocialisés et ont compris qu’ils étaient acteurs de leur santé et que leur mode de vie dépend d’eux. La faisabilité de ce dispositif en Polynésie est prouvée. Le réseau Maita’i sport-santé fera l’objet d’un déploiement pour 2019.


Formation des enseignants au Certificat d’Aptitude aux Pratiques de l’Education Inclusive

Le CAPPEI est destiné aux enseignant(e)s du premier et du second degré travaillant - ou susceptibles de travailler - auprès d'élèves présentant des besoins éducatifs particuliers liés à une situation de handicap, une maladie ou des difficultés scolaires graves. L’année 2017/2018 a vu se mettre en place en métropole la nouvelle formation au CAPPEI. Le même choix a été fait en Polynésie française pour l’année 2018/19.

Dès septembre 2017, l’équipe ASH (Inspecteurs de l’Education nationale et conseillers pédagogiques) s’est approprié l’esprit et la lettre de cette nouvelle formation certificative et a conduit un travail de prospection afin de permettre au ministère de l’Education, en concertation avec le Vice-rectorat et l’ESPE, d’opérer des choix quant au potentiel de formation à développer dans les années à venir.

Afin de préparer cette formation, dont la mise en œuvre sera assurée par l’ESPE de Polynésie française, un travail régulier de concertation et de construction a été réalisé au sein d’un groupe de pilotage composée de la Cellule ASH de la DGEE, l’ESPE et du Vice-rectorat. Un partenariat avec l’ESPE de Lyon s’est également mis en place, ce qui a permis d’établir un programme adapté avec des interventions, sur des contenus ciblés, d’un formateur au cours de 4 semaines de formation (deux fois deux semaines consécutives) sur les 12 semaines de formation statutairement prévues.

Un poste de Formateur-coordonnateur du CAPPEI a été crée à l’ESPE. L’enseignante spécialisée qui a été recrutée sur ce poste a pu participer à la préparation du programme de formation. Elle a également participé à la semaine d’accueil des professeurs en formation CAPPEI. A ce jour, la préparation de la session 2019 du CAPPEI est aboutie pour ce qui concerne le programme de formation qui se déroulera en 2018/2019. Cette première année de formation concerne 16 professeurs du premier degré d’ores et déjà identifiés (10 enseignants du public et 6 du privé).

La formation se déroulera au cours de 12 semaines réparties en cinq sessions de deux à trois semaines, d’août 2018 à mars 2019. La période des examens, dont le Vice-rectorat de Polynésie française a la compétence, se tiendra en avril et mai 2019.


Attribution de subventions de fonctionnement en faveur des établissements publics d’enseignement de la Polynésie française

Le Conseil des ministres a pris des arrêtés approuvant l’attribution de subventions de fonctionnement en faveur d’établissements scolaires du secondaire selon les modalités suivantes :


Bénéficiaires
Lycée professionnel de Faa’a - transport scolaire : 2 000 000 Fcfp
Lycée professionnel de Mahina - participation des lauréats du concours régional au concours national de coiffure : 300 000 Fcfp
Lycée polyvalent de Taravao- remplacement du système de sécurité incendie : 594 085 Fcfp
Lycée Aorai - ateliers artistiques de danse : 180 000 Fcfp
Collège Maco Tevane - travaux de recherche de fuites d'eaux : 341 631 Fcfp
Collège Maco Tevane - travaux d'entretien du truck : 291 230 Fcfp
Lycée Paul Gauguin - achat de chaises et de tabourets hauts : 181 700 Fcfp
Lycée Paul Gauguin - achat d'équipements pour l'enseignement des sciences : 2 153 218 Fcfp
Lycée Paul Gauguin - réparation et la protection d'une conduite d'extraction d'air de la station d'épuration : 137 881 Fcfp

Le montant total des subventions octroyées est de 6 179 745 Fcfp.


Attribution de subventions de fonctionnement aux associations de jeunesse et aux associations sportives

Le Conseil des ministres a examiné 22 dossiers de subventions destinées aux fédérations et associations sportives pour un montant global de 8 518 000 Fcfp.

Les subventions attribuées sont les suivantes :

1. Subventions de fonctionnement au titre des activités générales pour 2018 :

- Associations sportives (19 dossiers) :
o Papara Football Club pour un montant de 620 000 Fcfp;
o Te Hau Nui no Moorea pour un montant de 419 000 Fcfp ;
o Rairoa Va’a pour un montant de 450 000 Fcfp ;
o Heelani Va’a no Punaauia pour un montant de 302 000 Fcfp ;
o Piroguiers Taiarapu-Pueu pour un montant de 202 000 Fcfp ;
o Taihani pour un montant de 500 000 Fcfp ;
o Nuku a Hoe pour un montant de 173 000 Fcfp ;
o Mou’a Tamaiti no Papara pour un montant de 771 000 Fcfp ;
o Papenoo pour un montant de 595 000 Fcfp ;
o Samine pour un montant de 350 000 Fcfp ;
o Team Moorea 1 pour un montant de 475 000 Fcfp ;
o District de Volley ball des Marquises Sud pour un montant de 270 000 Fcfp ;
o Va’a Ta’ie Tautoru pour un montant de 262 000 Fcfp ;
o Hinaraurea pour un montant de 236 000 Fcfp ;
o District de Volley ball Apatoa o te Ra pour un montant de 198 000 Fcfp;
o District Va’a de Raiatea pour un montant de 362 000 Fcfp ;
o Matotea de Faa’a – MDF pour un montant de 395 000 Fcfp ;
o Team Tupuai pour un montant de 328 000 Fcfp ;
o Raiatea Cycling pour un montant de 165 000 Fcfp.


2. Subvention de fonctionnement (3 dossiers) en faveur de :
o l’association sportive Porineshia – Ecole Polynésienne de Budo pour l’organisation d’un déplacement au championnat de Polynésie en octobre 2018 et la venue d’un intervenant extérieur de métropole pour la formation des cadres, pour un montant de 300 000 Fcfp ;
o l’association Club de Natation du Tapioi pour la participation de ses jeunes nageurs aux championnats de Polynésie française à Tahiti, pour un montant de 150 000 Fcfp ;
o la Fédération Tahitienne de Handball pour la participation des U20 à la finale internationale, pour un montant de 995 000 Fcfp.


Construction de la marina de Tevaitoa

Le Conseil des ministres a acté la déclaration d'utilité publique pour la construction de la marina de Tevaitoa, sur l'île de Raiatea, et de cessibilité pour les parcelles de terre nécessaires à cette opération. La réalisation de cet ouvrage permettra d'offrir aux professionnels du tourisme nautique, aux pêcheurs et à la population, un site de mouillage, d'accostage et d'accès à la mer.

Le projet comprend la réalisation d'une marina pour une centaine de bateaux de grande taille, la construction de digues de protection, la réalisation d'un terre-plein d'au moins un hectare pour l'implantation des infrastructures annexes, et la construction d'une aire de mise à l'eau.


Aménagement du port de Tahauku à Hiva Oa

Le Conseil des ministres a acté la déclaration d'utilité publique pour l'aménagement des terre-pleins du port de Tahauku, à Hiva Oa, dans l'archipel des Marquises, et de cessibilité de la parcelle de terre nécessaire à cette opération.

Cette opération consiste à désengorger la zone portuaire lors de fortes affluences et d'organiser les opérations de chargement et de déchargement de fret maritime en toute sécurité. Le projet d'aménagement prévoit de dégager la zone arrière du quai de commerce pour faciliter la manutention des conteneurs et frets en vrac, de séparer les flux de marchandises et de sécuriser les échanges, de dévier la route d'accès pour desservir les activités annexes et l'extrémité de la pointe Tahauku sans traverser la zone portuaire, et de dégager les surfaces de terre-pleins nécessaires à l'implantation d'infrastructures industrielles et commerciales.

Communiqué du collectif contre le projet d’élevage porcin industriel  30/07/2018

Suite à la rencontre de vendredi dernier entre des représentants de la SCEA Polycultures, des mairies de Taiarapu Est et Taiarapu Ouest, le collectif opposé au projet d'élevage porcin sur le plateau de Taravao a adressé un communiqué de presse.

Le voici :
"Les représentants de la société SCEA Polycultures et les porte-parole du collectif contre le projet d’installation d’un élevage porcin industriel sur le domaine Hiupe du plateau de Taravao se sont rencontrés à la mairie de Taravao le vendredi 27 juillet 2018 à 10h00.

Ordre du jour annoncé : compléter toutes les informations concernant le projet de construction d’un élevage porcin à Taravao.
Se sont invités à la réunion, le CAPL, le représentant des associations des éleveurs de porcs de Tahiti, le représentant du lycée agricole de Opunohu,Moorea. Les débats ont porté sur les aspects des dernières générations techniques de construction des bâtiments d’élevage porcin. Explications par vidéo projecteur avec débats pendant plus de 2 heures.
L’élevage porcin du lycée agricole de Moorea est prévu pour fournir les truies reproductrices.
Dans sa présentation, Le CAPL (chambre d’agriculture et pêche lagonnaire) explique que sa section CA (chambre d’agriculture) soutient le projet Pig Poly, mais sa section PL (pêche lagonnaire) reste silencieuse, bien que rivières et lagons de la Presqu’île seront gravement impactés par les lisiers en épandage lessivés par les eaux de pluies tropicales.
Le représentant de SCEA Polycultures avance :
- que les habitations actuelles, localisées à 750m du projet ne subiront aucune nuisance de bruit,
- et que les odeurs ne porteront pas à plus de 200m du projet.
- Que des analyses physico-chimiques du lac Mitirapa auront lieu avant la réalisation du projet, ainsi qu’un suivi des taux d’azote et de phosphore, sur plusieurs années.
Les aspects concernant les impacts sociétaux, les impacts environnementaux, les impacts sanitaires, les impacts économiques des propriétaires terriens investissant dans le tourisme de la presqu’île, la souffrance animale ont été peu ou pas abordés du tout. Ces sujets n’intéressent pas le promoteur. Insatisfait par leur exposé et les différentes explications données, le collectif confirme son refus à un tel projet plus dangereux à moyen terme que bénéfique à court terme. La Morale et la sagesse populaire sauront quoi leur répondre.

Fermeture partielle de la RDO en soirée de lundi à jeudi  26/07/2018

PAPEETE, 26 juillet 2018 - Deux voies de la route de déviation ouest (RDO) seront fermées de part et d’autre du terre-plein central à compter de 20 heures jusqu’à 2 heures du matin, du lundi 30 juillet au jeudi 2 août, afin de permettre au Service des Parcs et Jardins et de la Propreté d’entretenir les plantations du terre-plein central. Il est recommandé aux automobilistes la plus grande prudence et le respect des consignes de sécurité aux abords du chantier.

Taina : Fermeture du passage piéton sous la passerelle  26/07/2018

PUNAAUIA, 26 juillet 2018 - Le ministre de l’équipement et des transports terrestres René Temeharo informe les usagers de la RT1 que le passage piéton situé au droit de la passerelle de Taina, à Punaauia, a été fermé pour des raisons de sécurité.

Les piétons sont invités à emprunter la passerelle pour traverser la RT1.

En outre, le ministre de l’Equipement et des transports terrestres rappelle que la vitesse des véhicules est limitée à 50 km/h sur ce tronçon de la RT1.

Te mau Fa’aotira’a a te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau - Mahana toru 25 nō tiurai 2018  25/07/2018

Moni turu a te Piha tōro’a fa’ahotura’a i te mau ‘oire nō te mau tupuha’ara’a ‘oire

Ua ha’amana te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau e va’u tauturu moni ‘āpī nō te tahi mau tupuha’ara’a a te mau ‘oire.

I te tahi pae, o te tuha’a piti tāmatahiti nō 2017 a te mau tauturura’a moni i fa’aotihia e te Piha tōro’a fa’ahotura’a i te mau ‘oire :
- te ho’ora’a mai i te hō’ē fenua patu-‘ore-hia e te ‘oire nō Pīra’e, nō te fa’arahi i tā na vāhi tanura’a ma’i.
- te ho’ora’a mai i te hō’ē pahī nā te ‘oire nō Maupiti e riro ei faura’o nā te mau ti’a i mā’itihia e te mau ‘ohipa mā’imira’a e fa’aorara’a ‘ati i roto i te moana.

Te tā’ato’ara’a a teie mau tupuha’ara’a e 61 mirioni farāne cfp e te tauturu a Pōrīnetia farāni tei te fāito e 38,5 mirioni farāne cfp.

I te tahi pae, ua tāpa’ohia na ‘ohipa e ono i muri mai i roto i te tāpura nō te matahiti 2018 e te tōmite arata’i a te Parau fa’a’a ‘ōpuara’a a te mau ‘oire 2015-2020, i ruru nā i te mahana mātāmua nō māti i mā’iri, e, e ha’apa’ohia e te mana arutaimareva a te mau ‘oire.

Ua ha’amana te ‘Āpo’ora’a Fa’aterehau i te mau ‘ōpuara’a ‘ōperera’a pape mā a te mau ‘oire nō Huahine (fa’a’ohipara’a i te mau houra’a nō Parea) e nō Ra’ivavae (‘ōperera’a pape mā tuha’a 3 – fa’aroroara’a i te aravai ‘āpī nō Vaiuru haere atu i Rairua) e, a te Aupupu fa’atīanira’a i te mau ‘oire nō Pōrīnetia farāni (SPCPF) e ha’apa’o i te arata’i ‘ōpuara’a a te mau ‘oire i fa’ahitihia i ni’a atu. Nō teie na ‘ōpuara’a e maha e tauturu te Fenua i te fāito e 188 771 345 farāne cfp i ni’a i te tā’ato’ara’a o te ha’amau’ara’a e 426 771 228 farāne cfp. Ua tāpurahia te tahi tauturu a te Haunui, hō’ē ā fāito i tā te Fenua.

Ua fa’ati’a ato’a te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau ia tauturu, nō te ti’a’aura’a pehu, i te ‘oire nō Nuku Hiva (ha’amaita’i i te ‘ohira’a pehu) e te ‘āmuitahira’a ‘oire Hava’i (‘ohipa ha’apā’arira’a i te mau rāve’a ‘ohira’a pehu i Hava’i). E tauturuhia teie na ‘ōpuara’a e piti o te ho’ora’a mai i te mau pere’o’o ‘ohira’a e ha’aputura’a pehu, i te fāito e 151 mirioni farāne Fcfp nā te fenua nō te hō’ē tupuha’ara’a e 351 mirioni farāne cfp.

E vai te Fenua, nā roto i tā na tauturura’a moni e tā arata’ira’a i te mau ‘oire, i roto i te hi’ora’a a te Parau fa’aau ‘ōpuara’a nā te mau ‘oire. Ua tāpurahia te tahi mau ‘ōpuara’a nō te matahiti 2018.

Moni tauturu no te turura’a e te fa’aitoitora’a i te mau taiete

Ia au i tā na tāpura ‘ohipa no te tūra’ira’a i te fa’ahotura’a o te fa’arava’ira’a faufa’a o te fenua nei, Ua fa’aoti te Fenua e piti fa’anahora’a no te tauturu i te mau taiete.

A tahi no te mauiha’a ‘ohipa ā te mau taiete na’ina’i (AEPE) e te turura’a ia rātou i roto i tā rātou mau ‘ōpuara’a no te fa’ahotura’a i tā rātou ‘ohipa.

Te piti o te tauturu, ‘oia ia e tuha’a moni no te fa’atupura’a ‘ohipa e te fa’aitoitora’a i te mau fare toa na’ina’i e te mau fare tāmā’ara’a (APCR) e rāve’a maoti ia no te arata’ira’a ia rātou i roto i tā rātou mau ‘ōpuara’a no te ha’amaita’ira’a e te fa’ai’ei’era’a i tā rātou vāhi ho’oho’ora’a e tā rātou fare tāmā’ara’a i Pōrīnetia farāni nei.

No te turura’a i teie rahira’a 19 taiete e ani nei i teie mau tauturu, Ua fa’ari’i te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau ia fa’ata’ahia te tuha’a moni ra total e 14 647 000 Fcfp no teie mau tāpura ‘ohipa.

Tāmaura’a i te fa’ataime ‘aufaura’a i hōro’ahia nā te mau ta’ata fa’a’apu poe nō Takaroa


Ua ha’amana te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau i te hō’ē ‘ōpuara’a fa’aotira’a e fa’ati’amā i te ‘aufaura’a tute nō te pārahira’a i ni’a i te fenua miti a te hau nō te matahiti 2018 a te mau ta’ata fa’a’apu poe nō Takaroa.

I te matahiti 2014, i muri mai i te ‘ohipa Vaitia (‘aerera’a o te hu’a rimu) i te roto nō Takaroa, ua ‘itehia e rave rahi pārau i pohe e te ‘inora’a o te ‘ohipa mata’ī fa’a’aûra’a poe. Ua fa’aoti ia te ‘āpo’ora’a fa’aterehau i taua tau rā ia fa’ati’amā i te ‘aufaura’a tute nō te pārahira’a i ni’a i te fenua miti a te hau nō te mau matahiti 2015, 2016 et 2017 a te mau ta’ata fa’a’apu poe nō taua motu rā.

I te ‘āva’e ‘atopa matahiti 2017, ua ‘ite te Fa’aterera’a o te hotu moana e minera, i tō na tere i Takaroa, i te maita’i ia hi’o-mata-hia o te miti e, e ti’a ia ‘ōpua te harura’a nete i te mau tau i mua, e ha’apāpūhia atu.

Ua fa’aturehia te ti’ara’a e te ‘ohipa ihi-ha’apa’o faufa’a

Ua fa’aue e ua piahia i te ve’a a te hau nō Pōrīnetia farāni i te ‘āva’e ‘eperera i māi’iri, te ture Fenua nō ‘eperera 2018, e fa’ature nei i te ti’ara’a e te tōro’a ihi-ha’apa’o faufa’a e, e ha’amau i te tā’atira’a o te mau ihi-ha’apa’o faufa’a.

Ua mā’iti te ‘āpo’ora’a fa’aterehau i te hō’ē fa’aotira’a fa’a’ohipa i te ture Fenua o tei fa’a’ite i te mau ture nō :
- te fa’anahora’a i te tā’atira’a o te mau ihi-ha’apa’o faufa’a e nō te mau fa’auera’a fa’aōra’a i roto i te tā’atira’a ;
- te fa’ati’ara’a a te mau ha’apa’o faufa’a ti’amā.

Nā te pupu ta’ata ha’a o te mau ihi-ha’apa’o faufa’a e fa’anaho i te mau mā’itira’a mātāmua a te ‘Āpo’ora’a o te tā’atira’a o te mau ihi-ha’apa’o faufa’a nō te fa’ari’ira’a i te mau anira’a ia ō roto i te tāpura a te tā’atira’a.

Ei pū’oira’a, e fa’ahepohia te mau ha’apa’o faufa’a ti’amā e ha’a nei mai te 26 nō ‘eperera 2018, ia ani i te hō’ē fa’ati’ara’a nō te tāmau i tā rātou ‘ohipa e te reira, i roto i te hō’ē ārea taime e hō’ē matahiti mai te tai’o mahana i fa’auehia ai te ture fenua i fa’ahitihia, oia ho’i e tae roa i te 26 nō ‘eperera 2019. E, ia hau teie nei tai’o mahana, aita te mau anira’a fa’ati’ara’a e fāri’ihia.

A haere atu i te Fa’aterera’a rahi o te mau ‘ohipa ‘imira’a faufa’a (DGAE) nō te ani i te fa’ati’ara’a. Nō te ha’amaura’a i te hō’ē pu’e parau anira’a fa’ati’ara’a, tē vai nei te mau ‘api parau i ni’a i te tahua natirara a te DGAE

Ha’apa’arira’a e fa’a’āpīra’a o te Papa Ture a te Mūto’i ‘ōti’a fenua

Ua ha’amana te ‘āpo’ora’a fa’aterehau i te fa’a’’āpīra’a o te Papa Ture a te Mūto’i ‘ōti’a fenua i te mahana mātāmua nō tiunu 2018. E ha’apa’ari teie nei fa’a’āpīra’a i taua tai’o mahana rā i te tā’ato’ara’a o te fa’aturera’a mūto’i ‘ōti’a fenua i reira e vai ai, ia au i te ta’a-‘ē-ra’a o te papa ture nō Pōrīnetia farāni, te mau fa’auera’a mana, i te taime hō’ē, a te Fenua e a te Hau Nui.

Nō te mau fa’auera’a i raro a’e i te mana a te Fenua, ua fa’a’āpīhia te mau fa’auera’a a te ture Fenua nō te 16 nō ‘atopa 2017 e tai’o ato’a i te mōrī tāpau ‘ore nō te mau ta’ata rava’ai tāmau i roto i te ‘āfata fa’atūea i te mau moni ho’o a te mau mōrī e te ‘āfata o te ‘ōpere-māite-ra’a i te mau moni ho’o mōrī e, e taui i te tute i te poro’ira’a i te tahi mau mōrī.

Ua taui-ato’a-hia te mau parau fa’a’ohipara’a a te mau ‘irava o te papa ture a te Mūto’i ‘ōti’a fenua, e vai nei i roto i te tuha’a piti o te papa ture, ia ‘itehia te mau parau i mā’itihia e te fa’aterera’a hau mai te mahana mātāmua nō ‘eperera 2017.

Nō te mau mana a te Hau nui, aita i ‘itehia, mai te fa’a’āpīra’a hōpe’a, i te hō’ē tauira’a o te mau ‘irava a te papa ture Mūto’i ‘ōti’a a te fenua Farāni e fa’a’ohipahia i Pōrīnetia farāni nei. Aita ia teie mau fa’auera’a e taui.

Ha’apāpūra’a no te mara’ara’a o te moni ho’o o te mōrī hinu i roto i te mau fare pāmura’a mōrī i te mahana 1 no ‘ātete 2018

Ua fa’aoti te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau i te ha’amara’ara’a o te mōrī hinu pereo’o i ni’a i te fāito e 5 Fcfp i te rītera hō’ē, i ni’a noa i te hinu pereo’o mōrī tāpau ‘ore e te mōrī pereo’o hinu.
No te tumu o te mau mara’ara’a rau o te moni ho’o o te mōrī hinu i ni’a i te mau mātete aopapa a rave rahi mau ‘āva’e i teie nei ua ‘itehia te teimaha o teie mau mara’ara’a i ni’a i te ‘āfata turu no te mōrī hinu (FRPH).

I te tai’o mahana utara’a māhu ahi, ua mara’a te moni ho’o CAF, i ni’a i te fāito e 11% ia au i te utara’a hope’a nei, no te tumu o te mara’ara’a o te tuha’a moni tute ‘ore FOB e te moni utara’a.
E ti’a i te fa’aha’amana’ohia i te mea ē, ua topa te ho’o o mōrī pereo’o tāpau ‘ore e tō te mōrī pereo’o hinu, mai te mahana mātāmua no tiurai 2012 (tei ni’a i te fāito e 182 Fcfp no te mōrī tāpau ‘ore e, e 168 Fcfp no te mōrī hinu) e ono taime te topara’a o te ho’o o na mōrī hinu nei i te fāito e 128 Fcfp i te rītera hō’ē no te mōrī tāpau ‘ore e, e 130 Fcfp i te rītera hō’ē no te mōrī hinu mai te mahana mātāmua no fepuare 2016.

No reira i fa’aotihia ai te mara’ara’a o te mōrī pereo’o i te mahana mātāmua no ‘ātete 2018, no te mōrī tāpau ‘ore i te fare pāmura’a e 133 Fcfp /rītera e no te mōrī hinu pereo’o i te 135 Fcfp /rītera.

Fa’anahora’a ‘āpī nō te tauturura’a i te fa’ahotura’a a te mau hōtera ‘utuāfare

Nō te pāhono i te hia’ai a te mau ta’ata ha’a i roto i teie tuha’a, tē ‘ōpua nei te fa’aterera’a hau e fa’aoti i te tahi ture fa’ahepohia ia fa’a’ohipa ‘āpī, mā te tāu’a i te fa’aotira’a a te ture Fenua nō te 29 nō māti i mā’iri e fa’ature nei i te nohora’a rātere i Pōrīnetia farāni nei.

I roto i te mau fa’auera’a ‘āpī te parau nei teie ‘ōpuara’a
- ia tāta’i-piti-hia te fāito teitei a’e o te tauturu e hōro’ahia i te tāpura hō’ē nō te pāhono i te hia’ai a te mau ta’ata ha’a ;
- te fa’a’orera’a i te tōmite hōmana’o a te mau tauturu o tei fa’ataere i te hi’opo’ara’a o te mau pu’e parau e, e fa’aroa te taime ha’amaura’a i teie mau pu’e ;
- te tauira’a i te hō’ē ‘irava e te tāpe’ara’a i te mau fa’auera’a nō te tai’o mahana o te ha’amatara’a o te mau ‘ohipa i fa’ahitihia i roto i te ture Fenua nō te 2 nō novema 2017 nō te fa’a’orera’a i te mau anira’a tauturu e ravehia nō te fa’aho’i i te mau ha’amau’ara’a ‘ohipa i rave-a’enā-hia e i ‘aufauhia e te mau ta’ata fa’a’ohipa.

Fa’anahora’a no te fāitora’a e te ‘āpapara’a i te mau « hōtera rātere aopapa » e te mau « hōtera ‘utuāfare »

Ua fa’ari’i te ‘Āpo’ora’a no Pōrīnetia farāni i te tahi parau fa’a’āpīra’a i te fa’aturera’a i ni’a i te mau nohora’a rātere i Pōrīnetia nei, na roto i te hō’ē ture Fenua i ravehia i te 29 no māti i ma’iri a’e nei.

Te hina’aro nei te Fa’aterera’a hau i te ha’amau i te mau fa’aotira’a no te fa’a’ohipara’a i taua ture Fenua. Teie ia te mau tumu parau i muri nei :
- te ‘āna’ira’a o te mau « hōtera rātere aopapa » tei ‘āpapahia ia au i te fāito fēti’a, mai te piti i te pae fēti’a, e hi’ohia te maitata’i o te nohora’a, te mau tauiha’a i roto, te vaimāra’a, te fifi ‘ore e te hau, te vāhi e ti’ahia ra e te fare nei, te arutaimāreva, te huru tāvinira’a, te mau fa’a’ana’anataera’a rau e te fa’aturara’a i te fa’ahotura’a tau roa. Na te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau te reira mau fa’anahora’a e fa’aoti.
- te ‘āna’ira’a o te mau « hōtera ‘utuāfare » tei ‘āpapahia ia au i te fāito tiare, mai te hō’ē i te maha tiare, e hi’ohia te maitata’i o te nohora’a, te mau tauiha’a i roto, te vaimāra’a, te fifi ‘ore e te hau, te vāhi e ti’ahia ra e te fare nei, te arutaimāreva, te huru tāvinira’a, te mau fa’a’ana’anataera’a rau e te fa’aturara’a i te fa’ahotura’a tau roa. Na te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau te reira mau fa’anahora’a e fa’aoti.

No reira te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau i rave ai e piti fa’aotira’a ia au i na tumu parau i ni’a mai. A tahi, no te fa’aturera’a i te ‘āpapara’a ia au i te fa’anahora’a no te fāito fēti’a no te mau « hōtera rātere aopapa » e te mau fa’anahora’a no te anira’a fāito fēti’a.

No te fāna’ora’a i te fāitora’a o te hō’ē fare nohora’a rātere na te fatu iho e ani i te reira, i te Piha ‘ohipa fa’ari’ira’a rātere. Ia fa’a’ī māite ‘o ia i te tahi parau anira’a fāito o tā na fare nohora’a rātere mā te fa’a’ite pāpū mai i te ti’ara’a o te fatu fare e tae noa atu i te mau parau i ni’a i te patura’a o te fare, ‘oia ho’i te āteatea o te fare nei, te rahira’a piha fa’aeara’a e te fa’anahora’a no te tāmā’ara’a.

No te piti o te fa’aotira’a, tei ni’a ia i te mau fa’anahora’a no te anira’a e te ‘āpapara’a o te mau « hōtera ‘utuāfare » ia au i te fāito tiare.

Ta’a’ē atu i te reira, ua fa’aitihia te rahira’a parau tītauhia no te mau fare nohora’a rātere e vai nei e o tei fa’a’ohipa-a’ena-hia. ‘Inaha no rātou, e ti’a te parau fa’ati’a fa’a’ohipara’a fare i te monohia e te tahi parau fa’ati’a no roto mai i te tahi pū hi’opo’ara’a fa’ati’ahia, na taua pū e ha’apāpū mai i te fa’aturara’ahia o te mau fa’aturera’a i te pae no te ea e te araira’a ‘ati.

Na te tahi fa’aotira’a a te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau e ha’apāpū mai i te mau fa’anahora’a no te fa’ati’ara’a i taua mau pū hi’opo’ara’a e te ‘ōti’a hi’opo’ara’a e ti’a ia rātou i te rave i te pae no te ea e te araira’a ‘ati.

Fa’ata’ara’a moni tauturu na te tōmite Reva Tahiti


Ua fa’aoti te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau i te fa’ata’a i te tuha’a moni e 3 mirioni Fcfp na te Tōmite Reva Tahiti Productions no te tauturura’a i te fa’anahora’a no te « Heiva San Diego ».

Na te Tōmite Reva Tahiti Productions e ha’apa’o nei i te parau no te fa’atianira’a i te ro’o no te tā’ere o te fenua nei i te ‘ōro’a « Heiva San Diego ». E tupu teie heivara’a i te mau matahiti ato’a, teie te 8ra’a o te taime a tupu ai teie heiva. E tupu te pō ‘āvarira’a no te « Heiva San Diego » i te 10 no ‘ātete 2018, e i na mahana no te 11 e te 12 no ‘ātete, e tupu ai te tata’ura’a ‘ori tahiti.

Te hina’aro nei teie Tōmite i te tītau manihini i te pupu Hitireva, ia ‘ori mai ‘o ia i tā na ‘orira’a i rave i ni’a i te marae ‘Ārahurahu i te ‘āva’e tiurai nei, e riro te reira ‘ei fa’atianira’a pāpū no te hīro’a mā’ohi i mua i te huira’atira marite.

Tauturu i te pū’oira’a natirara nā te mau taiete

I roto i te parau o te fa’aotira’a tauturu i te pū’oira’a Natirara nā te mau taiete – ACI i Pōrīnetia farāni nei, ua tauturuhia e toru taiete e te tahi tino moni i hōro’ahia e te Fenua, i te rahira’a e 70% o tā rātou tāpura faufa’a ‘ōpuahia. Te rahira’a o te mau tauturu tei te fāito e 423 718 farāne cfp.

Ua hōro’a te ‘āpo’ora’a Fa’aterehau e 75 516 farāne cfp nā te SARL Emet nō te taui i te rāve’a pū’oira’a mai te ADSL i te aho tūreia, 200 000 farāne cfp nā te SARL Société de distribution générale nō te ha’amaura’a natirara mātāmua, e, e 148 202 farāne cfp nā te SA Bernard Travaux Polynésie nō te taui i te rāve’a pū’oira’a mai te ADSL i te aho tūreia.

E fa’a’ohipara’a teie nei tauturu i te tahi ture Fenua nō te ‘āva’e nōvema i mā’iri, o tei ha’amau i te mau fa’auera’a e te mau fa’ahepora’a nō te fāna’o i te tauturu moni, te tārahu e te hōro’ara’a i te mau piri ei ha’apāpūra’a i te fa’aho’ira’a tārahu nā te mau taiete ‘ē atu i te mau ‘oire.

Ha’api’ira’a : moni turu terera’a ‘ohipa a te mau fare ha’api’ira’a tuarua


Ua ha’amana te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau e maha ‘ōpuara’a fa’aotira’a e fa’ati’a te hōro’ara’a i te moni turu terera’a ‘ohipa a te mau fare ha’api’ira’a tuarua nō te ‘aufaura’a i te mau ‘ohipa i muri nei :

* Fare ha’api’ira’a tuarua tōro’a nō Faa’a - Te utara’a ha’api’ira’a - 2 000 000
* Fare ha’api’ira’a tuarua tōro’a nō Mahina - Te ōra’a o te mau pīahi i upo’oti’a i te tata’ura’a vaefenua i roto i te tata’ura’a fenua Farāni nō te fa’anehenehera’a rouru - 300 000
* Fare ha’api’ira’a tuarua nō Taravao - Te tauira’a i te fa’anahora’a vaipārurura’a ‘ati auahi - 594 085
* Fare ha’api’ira’a tuarua nō Aorai - Te mau ha’api’ira’a ano’ite nō te ‘ori - 180 000

Fa’ahuru’ēra’a i ni’a i te parau tū’ite no te ‘ohipa fa’a’eta’etara’a tino i roto i te nātura

Ua rave te ‘Āpo’ora’a fa’aterehau i te tahi fa’aotira’a no te fa’ahuru’ēra’a i te papature i ni’a i te fa’atupura’a e te fa’anahora’a o te parau tū’ite no te ‘ohipa fa’a’eta’etara’a tino i roto i te nātura. Te vai ra te tauira’a i ni’a i te ‘ohipa hopura’a mōhina ‘ōpūpū, ‘oia ho’i i ni’a i te maorora’a o te hi’opo’ara’a i te pae no te fa’ari’ira’a e te arata’ira’a hōani.Te vai ato’a ra te tauira’a i ni’a i te fa’ataera’a pu’eparau tāpa’ora’a i’oa hou te taime hi’opo’ara’a.



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