Remise des prix du Grand Jeu du Salon du Tourisme 09/12/2015
À l’occasion du grand jeu du dernier Salon du Tourisme, Tere Ai’a, qui s’est tenu du 18 au 20
septembre 2015, Air Tahiti et Tahiti Tourisme, organisateurs officiels de l’événement, ont remis leurs prix aux quatre heureux gagnants. Quatre billets d’avion aller-retours pour 2 personnes ont été addressés personnellement aux heureux gagnants la semaine dernière dans les locaux de la compagnie aérienne locale, Air Tahiti, à Papeete. Ainsi, ont été offerts : - Un aller-retour pour deux personnes aux îles Sous le Vent (hors Maupiti) à Mlle MAI Haumani ; - Un aller-retour pour deux personnes aux îles Australes à Mlle CHANSIN Timoe ; - Un aller-retour pour deux personnes aux îles Marquises à Mme DUIGOU Odile ; - Un aller-retour pour deux personnes aux îles Tuamotu à M. PROVIN Christian. Des vacances de Noël qui devraient bien commencer pour ces heureux participants Compte rendu du Conseil des Ministres, mercredi 9 décembre 2015 09/12/2015Modification de la nomenclature des maladies transmissibles des animaux Les maladies animales peuvent constituer un danger pour l’économie de notre pays mais aussi pour la santé de la population. La déclaration obligatoire de ces maladies est le préalable requis à la mise en place de tout système de surveillance permettant à la Polynésie française de connaître, surveiller et faire reconnaître au niveau international son statut sanitaire. En effet, pour la reconnaissance du statut sanitaire d’un pays vis à vis d’une maladie, l’Organisation mondiale pour la santé animale (OIE) fixe comme premier critère le caractère obligatoire de la déclaration de cette maladie. Cette exigence peut avoir un impact important sur les échanges internationaux tant à l’importation qu’à l’exportation. Sur proposition du Président de la Polynésie française et après avis du ministère en charge de la santé et du comité consultatif pour la biosécurité, le Conseil des ministres a approuvé un arrêté qui met à jour et classe, par ordre alphabétique, les maladies transmissibles des animaux à déclaration obligatoire et des maladies transmissibles des animaux faisant l’objet de mesures de police sanitaire en Polynésie française. Les listes ont notamment été remises à jour conséquemment à la modification des listes des maladies de l’OIE et à la mise en place récente de mesures de contrôle interinsulaire pour l’anaplasmose bovine, l’infection à Brucella suis et la chlamydiose aviaire, ainsi que la définition des mesures de lutte contre les chiens et chats ayant été en contact avec une personne infectée par le virus Ebola. Réhabilitation des infrastructures de restauration du Mahana Park Sur le domaine public du Mahana Park, situé à la limite des communes de Punaauia et Paea, existent des infrastructures de restauration qui n’étaient plus exploitées depuis quelques années. Ce site a été affecté au Service du tourisme en février 2014. Le service a dû procéder à la réhabilitation des installations en désuétude (mise aux normes électriques, mise aux normes d’hygiène, assainissements…). En parallèle, un appel à projet a été publié dans les médias en début d’année, et 3 candidatures ont été déposées. La commission ad hoc chargée d’examiner les candidatures s’est réunie au cours de l’année afin de décider laquelle de ces candidatures correspondait le mieux à ce projet de réhabilitation. L’avis du maire de Paea a aussi été sollicité. Afin de permettre la réouverture de cette unité de restauration dans les meilleurs délais, le Conseil des ministres a accordé un avis favorable au dossier présenté. Subvention pour l’association des « Amis de la Maison James Norman Hall » Le musée James Norman Hall, propriété du Pays, a été confié à ladite association, par un arrêté du 6 juillet dernier dans le but de lui confier son exploitation, son entretien, sa gestion et sa mise en valeur. A cet effet, des aménagements intérieurs y ont été réalisés et la famille Hall – Rutgers, membre actif de ce groupement, a fourni pour y être exposé, des objets authentiques et d’origine ayant appartenu à James Norman Hall. Il s’agit notamment de mobiliers en bois précieux, bibliothèque, machine à écrire, livres, articles relatant la guerre 39-45, photos et tableaux illustrant l’environnement et les œuvres du célèbre auteur éponyme. Cette maison historique, bâtie sur une superficie de 2 357 m², est typique des années 1930 et retrace de manière réaliste l’histoire et la vie de l’écrivain. James Norman Hall a joué un rôle majeur dans l’édification et la diffusion du mythe de Tahiti. La maison James Norman Hall est un site incontournable de Tahiti, notamment pour les touristes anglophones puisque l’auteur fait partie de leur patrimoine littéraire. La maison et son jardin sont classés monument historique depuis le 20 juillet 1993. Seules deux maisons d’écrivain ouvertes au public, et intéressant particulièrement les visiteurs américains, existent dans le Pacifique Sud. La seconde existant est située à Apia - aux Samoa - et avait appartenue à Robert Louis Stevenson. L’association a décidé de mettre en place une stratégie pour revitaliser son outil de travail. Il est prévu aussi de diversifier les activités proposées, notamment par la conception et la mise en place d’un programme de muséographie dont les thèmes et la présentation respecteront l’esprit même de la Maison. Le Conseil des ministres a décidé d’octroyer une subvention de 8 millions Fcfp pour la poursuite et le développement de ses activités. Budget de l’Institut de la statistique en Polynésie française (ISPF) Le Conseil des ministres a acté la modification du budget de l’ISPF d’un montant de 769 496 379 Fcfp pour l’exercice 2015. Il intègre notamment : - les dépenses relatives à la participation financière au fonds pour l’insertion professionnelle des travailleurs handicapés, - les dépenses liées à l’enquête budget des familles (EBF) et celles liées au fonctionnement courant après plusieurs mois d’exécution. Organisation et financement de la formation professionnelle continue des salariés et son organisation Le Conseil des ministres a pris acte d’une communication présentée par la ministre du Travail, présentant les modalités d’organisation et de financement de la formation professionnelle continue des salariés. Si la formation professionnelle continue des salariés en Polynésie française a été érigée en « obligation territoriale » en juillet 1986 et le principe de son financement par les entreprises posé en janvier 1991, c’est en juin 2008 que les représentants des organisations syndicales et des employeurs ont décidé d’un commun accord de contribuer au développement de la formation professionnelle continue des salariés du secteur privé, d’une part en instaurant une cotisation sociale des entreprises, et d’autre part en confiant la gestion de la formation professionnelle continue des salariés au Fonds Paritaire de Gestion (FPG), dénommé « Te pū nō te 'ite », soumis au régime de la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association. En application de l’arrêté n° 1080 CM du 16 juillet 2009, cet accord est étendu à tout employeur cotisant à la Caisse de Prévoyance Sociale (CPS) au régime général des salariés et aux salariés liés à l’employeur par un contrat de travail, après institution du cadre juridique de la formation professionnelle continue dans le code du travail. Les modalités de collecte et de recouvrement par la CPS sont formalisées par une convention de gestion, approuvée et rendue exécutoire par arrêté n° 1331 CM du 14 août 2009. Le taux de la contribution des employeurs, est fixé, par arrêté n° 1079 CM du 16 juillet 2009, à 0,5% des rémunérations soumises à cotisations sociales. Concrètement, une entreprise dispose d’un compte client au FPG, après avoir déclaré mensuellement sa masse salariale brute et s’être acquittée des cotisations patronales et salariales auprès de la CPS. La cotisation à la formation professionnelle continue est donc calculée sur la base du taux de 0,5% multiplié par la masse salariale brute mensuelle, de laquelle il convient de déduire 10% de frais de gestion pour le fonctionnement du FPG. Ce compte client au FPG constitue donc le Droit de Tirage Individuel de l’entreprise pour le financement des formations des salariés, à utiliser dans l’année civile. En cas de non utilisation des cotisations, celles-ci sont reversées dans un fonds commun, appelé « les fonds mutualisés », utilisés pour le financement des formations des entreprises de 1 à 19 salariés, sachant que les cotisations annuelles de ces entreprises ne permettent pas la prise en charge de formations. L’organisation structurelle du FPG se base sur le principe de la gestion paritaire. Ainsi, le conseil d’administration est constitué de 20 administrateurs, investis d’un mandat de 2 ans, issus des organisations patronales et syndicales les plus représentatives, pour former à parts égales le collège du patronat et celui des salariés. Il définit les orientations stratégiques du fonds, tandis que le bureau également paritaire est composé de 8 membres issus du conseil d’administration. La présidence est alternativement assurée par les membres des 2 collèges précités. Depuis le 26 juin dernier, la présidence du bureau a été confiée à Lucie Tiffenat. Entre 2011 et 2013, le nombre d’entreprises adhérentes est passé de 6 579 à 6 233, avec une chute significative du nombre de salariés (47 424 salariés contre 45 435 salariés). L’évolution des cotisations reçues affiche la même tendance, passant de 691 188 756 Fcfp à 676 957 007 Fcfp. Sur ces mêmes périodes, ce sont en moyenne près de 17 000 salariés qui ont bénéficié de formations. En 2013, 80% des dépenses de formation ont concerné le secteur des services, 11% celui de l’industrie, 7% celui de la construction et 1% celui du primaire. Près de 289 prestataires de formation ont été sollicités, dont 39 % hors de la Polynésie française. Les fonds mutualisés s’élèvent en moyenne à 303 000 000 Fcfp et ont bénéficié à près de 915 entreprises, pour des formations concernant les secteurs des énergies renouvelables, du bâtiment et des travaux publics, l’hôtellerie, la restauration ou encore la perliculture. Report de l’adoption du budget annuel du régime des salariés Le Conseil des ministres a décidé de reporter l’adoption du budget annuel du régime général des salariés dans l’attente d’auditionner lundi prochain le président du conseil d’administration de la Caisse de prévoyance sociale et le directeur de la CPS sur le dossier des créations de postes. Budget annuel du régime des non-salariés pour 2016 : renvoi en seconde lecture Renvoi en seconde lecture du budget et des taux et plafond de cotisation en assurance-maladie Il a été demandé au CA du RNS de bien vouloir adopter, en seconde lecture, un projet de budget prévoyant un taux de cotisation en assurance-maladie de 9,81 % (soit une augmentation de 0.27 % par rapport à 2015). Cette augmentation permettra d’assurer l’équilibre moyennant une reprise sur provision à hauteur de 45 millions Fcfp. Projet de loi du pays relatif aux sanctions applicables à certaines réglementations des transports terrestres Le Conseil des ministres a décidé de transmettre à l'Assemblée de la Polynésie française un projet de loi du pays relatif aux sanctions applicables à certaines réglementations des transports terrestres. En matière de transports terrestres, plusieurs délibérations ont prévu, avant 2004, des peines privatives de liberté pour des infractions délictuelles, sans que ces peines n'aient jusqu'à présent fait l'objet d'une loi d'homologation. Afin de permettre l'homologation de ces peines privatives de liberté, il est proposé de reprendre les articles concernés dans une loi du Pays, puisque le statut d'autonomie ne prévoit l'homologation des peines privatives de liberté que lorsqu'elles ont été prévues dans des lois du Pays. Cela concerne certains articles du code de la route, les articles 50 et 51 de la délibération n° 2000-12/APF du 13 janvier 2000 et les articles 1er et 2 de la délibération n° 96-104/APF du 8 août 1996. Par ailleurs, il est proposé, afin de rendre la réglementation plus lisible et de la mettre en conformité avec le code pénal en vigueur, de reprendre l'écriture de ces articles en ne mentionnant que le maximum de la peine encourue, lequel restera identique au maximum prévu actuellement. Cela concerne notamment les articles 247, 261, 265, 269 et 282 du code de la route. Actuellement, aucune disposition du code de la route ne prévoit une sanction plus importante lorsque le refus d'obtempérer à une sommation de s'arrêter s'opère dans des circonstances exposant autrui à un risque de mort ou de blessure de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente. Conformément à un souhait du comité pour la sécurité routière, il est proposé d'insérer un article dans le code de la route sanctionnant cette très grave infraction d'un maximum de trois ans d'emprisonnement et de 2 800 000 Fcfp d'amende, et des peines complémentaires de trois ans de suspension ou d'annulation du permis de conduire. Enfin, afin de dissuader plus fortement les contrevenants, il est proposé de modifier l'infraction contraventionnelle de conduite sans permis de conduire en un délit, comme c'était le cas avant l'année 2000, qui sera sanctionné d’un an d'emprisonnement et 270 000 Fcfp d'amende au maximum, et de prévoir la peine complémentaire l'immobilisation du véhicule. Bilan d’activité de la station de pilotage « Te Ara Tai » En vertu du dispositif règlementaire en vigueur, le service public du pilotage maritime est organisé en stations de pilotage. L’activité de pilotage est placée sous la tutelle administrative de l’autorité maritime du Pays et consiste en l’assistance donnée aux capitaines pour la conduite des navires (dont la longueur hors-tout est supérieur à 90 mètres) à l’entrée, à la sortie et à l’intérieur des ports, rades et lagons des îles de Tahiti, Moorea, Raiatea, Taha’a, Bora-Bora, Rangiroa et Fakarava. L’Assemblée Commerciale de la station de pilotage s’est tenue en aout dernier et le président de la station de pilotage a présenté, au titre de l’exercice 2014, un bilan détaillé de l’activité et le compte financier au titre de l’exercice 2014, ainsi que le budget prévisionnel pour l’exercice 2015. Plusieurs points ont été soulignés. Au cours de l’exercice 2014, il a été observé une hausse du nombre et de la durée globale de déplacement des pilotes ainsi qu’un accroissement du nombre d’escales en Polynésie française. Disposant actuellement de cinq pilotes actifs et de deux patrons de vedettes de pilotage, la station souhaite l’organisation de deux concours de recrutements en fin 2016 et 2018 afin d’intégrer deux nouveaux pilotes en 2017 et 2019. Le compte de résultat de la station de pilotage pour l’exercice 2014 fait apparaitre une augmentation des recettes de près de 14% par rapport à l’exercice 2013. Loi de Pays portant reconnaissance des professions artistiques et diverses mesures en faveur de l’art en Polynésie française Le ministre de la Culture a présenté au Conseil des ministres un projet de loi de Pays ayant pour objet de mettre en œuvre, en faveur de la communauté artistique, certaines propositions issues de la consultation Honorahu’a. Lancée en juin 2014, cette opération a été l’occasion pour les acteurs du monde de la culture et des arts de formuler des propositions visant, dans le prolongement de la réflexion menée en 2009 lors des états généraux de la culture, à donner un nouveau souffle à notre politique culturelle. Ces propositions s’articulent autour de trois axes de réflexion que sont : la reconnaissance du statut de l’artiste, le soutien à l’économie de la culture et la valorisation du patrimoine immatériel. Après l’adoption par l’Assemblée du Livre VI du code du Patrimoine, le présent projet de « loi du Pays » a pour objet de répondre à la demande des artistes concernant la création d’un statut qui leur est propre. Cette reconnaissance du statut des artistes est un symbole fort, pour les artistes, mais également pour l’ensemble de la société. Elle corrobore les dispositifs de soutien prévus pour les titulaires de cette carte professionnelle, et notamment l’accès au dispositif d’aide à la création individuelle. La liste des activités concernées par cette loi de Pays sera fixée par un arrêté. Cette loi de Pays sera complétée par une délibération « portant diverses dispositions en faveur de l’économie de la culture » qui institue un fonds pour la promotion de l’expression artistique et propose l’adaptation du dispositif métropolitain du « 1% artistique » pour les constructions publiques, qui visent à encourager la promotion de l’art et de notre culture au sein des constructions du Pays. Cette reconnaissance des artistes permettra de les accompagner, de mieux les identifier, mais également de promouvoir un secteur dynamique et porteur. Elle n’est qu’un premier volet des mesures et travaux que le ministère souhaite mener pour accompagner le développement de l’économie culturelle en Polynésie française. Ce projet de loi de Pays a été présenté au Conseil Economique Social et Culturel le 28 octobre dernier, et tient compte de certaines des recommandations de la saisine, mais également des propositions des services et établissements culturels du Pays. Boxe: championnats de Polynésie Open du 6 au 11 décembre 04/12/2015
PAPEETE, le 4 décembre 2015. (COMMUNIQUE) Comme chaque année, la FPB organise ses championnats de Polynésie Open au moins de Décembre.
Les championnats de Polynésie Open HOMMES ET FEMMES auront lieu du dimanche 6 au vendredi 11 Décembre à Fautaua. La 1ère pesée officielle aura le dimanche à partir de 16h à salle d'entraînement de la FPB à Fautaua : Aucune tolérance de poids sera acceptée. Les 3 catégories de poids pour les femmes sont les suivantes : -60kg ; - 75kg ; +81kg Une 2ème pesée aura lieu le jeudi 10 décembre pour tous les finalistes : Aucune tolérance de poids sera acceptée. Chaque boxeur devra respecter sa catégorie de poids dans laquelle il s’est engagé, sous peine d’être disqualifié. Les soirées auront lieu Mardi, Mercredi et Vendredi à partir de 19h à la salle de Fautaua. Les boxeurs HOMMES ET FEMMES âgés de 16ans et plus peuvent participer aux Championnats Open. Les boxeurs et boxeuses qui souhaitent participer aux championnats Open sont convoqués avec leur licence à jour, le dimanche 6 décembre pour la pesée officielle, de 16h à 17h30 à la salle d'entraînement de Fautaua. Tous les combats Femmes se feront en 4 rounds de 2 minutes avec le port du casque. Tous les combats Hommes se feront en 3 rounds de 3 minutes sans le casque. Les boxeurs n’ayant pas leur licence à jour doivent régulariser leur licence au près de la FPB, avant le jour de la pesée. Conseil des ministres du 02 décembre 2015 02/12/2015
Avis sur les mises à jour du plan ORSEC pour la Polynésie française
Le Haut-commissaire a, conformément aux dispositions de l’article 97, 1° de la loi organique statutaire, sollicité l’avis du gouvernement sur le projet de plan ORSEC. En métropole, la loi n° 2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile, les décrets n° 2005-1157 du 13 septembre 2005 relatif au plan ORSEC et n° 2005-1158 du 13 septembre 2005 relatif aux plans particuliers d'intervention constituent les documents de références en matière de secours. En Polynésie française, le statut dispose que l’Etat est compétent en matière de sécurité et d’ordre public (article 14-1°). L’article 3 du décret n° 2007-422 du 23 mars 2007 relatif aux pouvoirs du haut-commissaire de la République, à l'organisation et à l'action des services de l'Etat en Polynésie française précise que le Haut-commissaire a la charge de l’ordre public, de la sécurité et de la protection des populations. Il peut requérir les personnes, biens et services dans les conditions fixées par la loi. Selon les dispositions en vigueur, "le plan Orsec détermine, compte tenu des risques existant dans la Polynésie française, l'organisation générale des secours et recense l'ensemble des moyens publics de l'Etat, de la Polynésie française, des communes et de leurs établissements publics et des moyens privés susceptibles d'être mis en œuvre. Il définit les conditions de leur emploi par l'autorité compétente pour diriger les secours. Le plan Orsec comprend des dispositions générales applicables en toute circonstance et des dispositions propres à certains risques particuliers. Dans ce dernier cas, il précise le commandement des opérations de secours. Le plan Orsec est arrêté par le haut-commissaire de la République en Polynésie française, sous réserve des dispositions de l'article L. 742-7." Une mise à jour de ces dispositions générales et particulières était rendue nécessaire en raison de l’évolution des ordonnances, d’une part, et de la situation des risques et des moyens disponibles, d’autre part. Modification des conditions sanitaires d’introduction et d’importation des bovins en Polynésie française Sur proposition du Président de la Polynésie française, le Conseil des ministres a approuvé un arrêté visant à réglementer les modalités de transport, par avion et par bateau, des bovins en Polynésie française. Celui-ci prohibe, notamment, les escales des navires transportant les bovins dont le statut sanitaire mettrait en danger le cheptel de la Polynésie française. Il impose également que les animaux soient individuellement identifiés, soit par une marque agréée officiellement, soit par un transpondeur répondant à la norme ISO. Toujours afin de garantir le niveau de protection sanitaire de la Polynésie française, l’obligation de tester les bovins vis-à-bis de la paratuberculose a été rétablie en plus de l’examen clinique et les exigences au regard de la septicémie hémorragique ont été redéfinies en cohérence avec le code de l’organisation mondiale de la santé animale (OIE). Le certificat sanitaire d’importation doit avoir été préalablement négocié avec l’autorité compétente du pays exportateur et approuvé par le service en charge de la biosécurité. Quote-part des ressources du budget de la Polynésie française pour le FIP Comme chaque année, le gouvernement a été consulté sur le projet de décret fixant la quote-part des ressources du budget de la Polynésie française destinée à alimenter le fonds intercommunal de péréquation. Ce projet concernant les années 2013 et 2015 a fait l’objet d’un avis favorable. Ce projet de décret propose un taux de prélèvement de 17 % conformément aux dispositions de l’article 52 de la loi organique portant statut de la Polynésie française, qui précisent que "cette quote-part ne peut être inférieure à 15 %" "des impôts, droits et taxes perçus au profit du budget général de la Polynésie française". La quote-part du FIP est déterminée en deux étapes : un premier décret établit l’assiette provisoire et fixe le taux applicable à partir du budget primitif de l’année en cours, avant qu’un deuxième décret établisse l’assiette définitive sur la base du compte administratif. Le montant définitif de la quote-part de la Polynésie française au FIP au titre de 2013 calculé à partir des recettes constatées au compte administratif 2013 s’élève à 13 357 384 339 Fcfp. Le montant prévisionnel de la quote-part de la Polynésie française au FIP au titre de 2015 calculé à partir des recettes prévues au budget primitif 2015 s’élève à 13 654 913 400 Fcfp. Subvention en faveur de l’entreprise adaptée APRP Le Conseil des ministres a approuvé l’octroi en faveur de l’entreprise adaptée "Ateliers Pour la Réinsertion Professionnelle des personnes handicapées" (APRP) d’une subvention d’un montant de 22 214 072 Fcfp au titre de l’aide au développement. Le versement de cette aide était tributaire de la signature, au préalable, d’un avenant à la convention d’objectifs triennale liant le Pays et les APRP permettant de maintenir, pour l’année 2015, les modalités d’attribution de l’aide au développement à l’identique des années antérieures au vu des difficultés financières de l’entreprise. Cette aide s’inscrit en complément de celle allouée à l’APRP au titre de l’aide au poste, d’un montant de 25 085 928 Fcfp, portant la contribution de la Polynésie française au titre de l’exercice 2015 à 47 300 000 Fcfp pour un effectif de 19 salariés handicapés. Le centre de transfusion sanguine a besoin de votre aide 27/11/2015
PAPEETE, le 27/11/2015 - le centre de transfusion sanguine organise une collecte de sang ouverte au public le Mardi 1er décembre de 8h à 11h à la Mairie de Pirae (salle des mariages).
Faaa : Les festivités de la commune démarrent le 5 décembre prochain 27/11/2015
FAAA, le 27/11/2015 - La commune de Faa’a organise le "Ta’urua i Faa’a" du samedi 5 au mardi 29 décembre 2015.
Une opération conduite par le service Animation de la commune et régie par le 7ème adjoint au maire, Roberto Teriitehau. Le "Ta’urua i Faa’a", débutera avec la corrida de l’As Tefana Athlétisme. Plusieurs activités culturelles et sportives sont au rendez-vous avec la soirée de chants et danses traditionnelles et modernes, la soirée de boxe de Tefana Boxing Club, le concert de Noël, le défilé de char ainsi que l’élection de la Miss et du Mister Ta’urua i Faa’a. Teva i Uta : Une réunion publique sur les risques cycloniques se tiendra mercredi prochain 27/11/2015
TEVA I UTA, le 27/11/2015 - Le maire et son conseil municipal invite la population de Teva i Uta à participer à une réunion publique sur les risques cycloniques, qui se tiendra mercredi soir à partir de 18 heures, à la salle omnisport de Matairea.
Le Directeur de Marama Nui, Yann WOLFF, exposera les risques liés aux barrages hydrauliques de Vaite et Titaaviri. Le conseil municipal détaillera ensuite le plan communal de sauvegarde et les zones de refuge en cas d’alerte. Le bus communal sera mis à la disposition de la population et effectuera des navettes à partir de 17 heures. Mahina : Plusieurs activités seront organisées à la Pointe Vénus pour les journées mondiales du Handicap 27/11/2015
MAHINA, le 27/11/2015 - Ces journées se tiendront les 2 et 3 décembre 2015.
Après le dernier succès réalisé lors des activités organisées en faveur des personnes handicapées, la commune de Mahina réitère cet évènement, pour les journées mondiales du Handicap. Avec des ateliers de loisirs pour tous les âges (danse, chant, activités sportives et ludiques), des rencontres professionnelles, une exposition-vente de produits artisanaux ou encore des spectacles de danse. Mahina : Pas de permanence des services de la commune, en décembre 27/11/2015
MAHINA, le 27/11/2015 - Les permanences du samedi tenues par les services de proximité regroupant l’état civil, l’Urbanisme, le Social, les Élections et le service de la Régie municipale, seront fermées tout le mois de décembre.
Les permanences reprendront le samedi 06 Février 2016. Une boîte aux lettres est mise à la disposition de la population, à droite de l’entrée du bâtiment central, pour le dépôt des chèques et courriers destinés à la régie municipale. L'accès à la vallée de la Papenoo fermé pour le week-end 27/11/2015
(Communiqué de EDT) Le jeudi 26 novembre 2015 à 13h08, la production hydroélectrique à Tahiti a atteint 46 925 kWh, un record exceptionnel depuis l’origine des installations.
Ce niveau de production est dû à la forte pluviométrie actuelle, à la disponibilité totale des centrales, aux efforts de modernisation et d’amélioration apportés au parc hydroélectrique depuis plusieurs années. Par souci de vigilance, l’accès à la vallée de Papenoo est fermé depuis hier et pour tout le weekend. L’accès dans les vallées est déconseillé en ces périodes de crue. L'espace pro de l'OPT déménage 26/11/2015
Fermeture exceptionnelle demain, vendredi 27 novembre, de votre espace professionnel pour cause de déménagement .
L'équipe accueillera le public dans ses nouveaux locaux au Pont de l’Est (anciens locaux de MANA) à partir du lundi 30 novembre 2015 dès 08h00. email : [email protected] De jeunes Polynésiens à la COY 11 en préambule de la COP 21 25/11/2015
PARIS, le 25 novembre 2015. Une délégation de jeunes Polynésiens, "porte-paroles du Fenua", s’est envolée cemardi soir vers la métropole, dans le cadre de la 11ème conférence des jeunes (COY11), qui se déroulera juste avant la COP 21. Ils sont partis rejoindre les milliers de jeunes du monde entier qui se réunissent du 26 au 28 novembre à Villepinte près de Paris.
Préparés depuis deux mois au travers de regroupements, de formations, et d’actions de sensibilisation, ces jeunes étaient prêts à prendre part activement à la COY, un important rassemblement de la jeunesse qui précède chaque année, depuis 11 ans, la conférence des chefs d’Etat sur le climat (COP21). Cet événement est organisé en France pour la première fois cette année. La délégation toute entière souhaite être actrice du changement auprès du Président du Pays, afin d’œuvrer à créer ensemble la société de demain. La COP21 constitue un enjeu majeur, puisqu’elle doit aboutir à un accord planétaire contraignant pour préserver notre environnement. Des ateliers seront proposés, afin de renforcer les capacités d’action des jeunes par l’organisation de conférences et d’ateliers où seront partagés expériences, compétences, savoirs et projets. Bien que les décisions finales soient évidemment prises par les responsables politiques mondiaux à l’issue de longues négociations diplomatiques, cet événement permettra aux organisations de jeunesses d’appuyer certaines propositions et certains sujets de l’agenda ou encore de rappeler aux gouvernements leurs engagements et leur devoir moral. Outre les visites au Ministère des Outre-mer et à l’Assemblée Nationale, les jeunes Polynésiens, accompagnés de Nicole Sanquer-Fareata, ministre de l’Education et de l’enseignement supérieur, de la jeunesse et des sports, et de la député Maina Sage, remettront officiellement au Président du Pays leurs propres recommandations. Ce sera une étape importante de leur programme, et une preuve de leur fort engagement sur ces questions de changement climatique. Papeete: des voies fermées ou rétrécies ce week-end pour cause d'évènements 19/11/2015
La Ville de Papeete informe ses administrés qu'en raison de plusieurs événements organisés ce week-end, la police municipale procèdera à des fermetures et rétrécissements de voies.
Soirée PARADISE NIGHT Vendredi 20 et Samedi 21 novembre Rétrécissement de voie côté montagne du Boulevard Pomare à partir du ZIZOUR BAR jusqu’au PARADISE NIGHT de 18h00 à 05h00. Course populaire ATN URBAN RUN 2015 Samedi 21 novembre Fermeture de la voie côté mer du Boulevard POMARE à partir de 16h30 jusqu’à 18h00, à partir du giratoire du Pacifique jusqu’à Te Fare Tauhiti Nui. Pour la bonne organisation de ces événements, chacun est invité à prendre ses dispositions afin d'éviter tout désagrément. Les travaux d'extension du cimetière "Te Ea Nui" ont démarré 18/11/2015
FAAA, le 18/11/2015 - Le cimetière communal est ouvert depuis 1972, il accueille aujourd'hui, plus de 1 800 sépultures réparties sur dix plateformes.
Avec une centaine de décès par an, le cimetière arrive à saturation. Le maire et son conseil municipal ont donc pris la décision d'élargir cet espace. Des travaux de terrassement se feront sur un talus de 2 000 m², situé sur la partie ouest de la zone aménagée afin d’étendre sa surface sur 1 500 m², ce qui fera 100 nouvelles sépultures, pour la commune. Les travaux dureront 2 semaines. Collecte de sang le samedi 14 novembre durant le festival Alternatiba 12/11/2015
PUNAAUIA, le 12 novembre 2015. Le centre de transfusion sanguine organise une collecte de sang le samedi 14 novembre à la mairie de Punaauia de 8 h à 12h dans le cadre de la manifestation Alternatiba. Venez nombreux !
Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 novembre 2015 11/11/2015
Elaboration de la réglementation énergétique des bâtiments : projet de recherche universitaire ecomeb
Le Vice-Président a présenté au Conseil des ministres une proposition de subvention à l’université de la Polynésie française pour la réalisation d’une thèse intitulée « projet Ecomeb ». Cette thèse a pour objectif d'initier et de faire aboutir la réflexion sur les outils et les méthodes adaptés au contexte local permettant la conception de bâtiments économes en énergie. En effet, la Polynésie a entrepris de mettre en œuvre une politique de maîtrise de l'énergie à l'échelle de son territoire. Elle est cependant confrontée à un frein important du fait de l'inexistence d’une base de connaissances scientifiques locales sur la conception des bâtiments.De ce fait, il n’existe pas, à l’heure actuelle, de réglementation dédiée à la conception des bâtiments. Menées sur 3 ans, ces recherches doivent permettre de caractériser les interactions bâtiments/occupants et d’élaborer des outils d’aide à la décision pour les acteurs de la construction, sur des bases scientifiques. Une première partie du travail portera sur la qualification des sollicitations climatiques spécifiques pour les bâtiments en Polynésie française. La caractérisation du climat polynésien et l’élaboration de séquences climatiques types sur les durées annuelles et hebdomadaires constituent en effet un prérequis indispensable. Dans un second temps, une étude expérimentale sera menée dans des bâtiments existants, anciens et récents. Des simulations numériques dynamiques permettront ensuite d’extrapoler les résultats et analyses obtenus à des configurations de bâtiments différentes et des conditions climatiques « types ». Ces simulations permettront ainsi de valider des prescriptions de conception pour différents niveaux de performance des bâtiments. À terme, ces connaissances scientifiques viendront étayer et conforter la future réglementation énergétique des bâtiments de la Polynésie française, en cours d’élaboration. Le montant global est estimé de 12,2 millions Fcfp sur les 3 années, avec un financement à hauteur de 6,7 millions Fcfp par la Polynésie française et le solde par l’UPF. Espace info énergie Le Vice-Président a présenté au Conseil des ministres une proposition de subvention à la Fédération des Œuvres Laïques de Polynésie française pour le financement du fonctionnement de l’Espace Info Energie (EIE). Dans le cadre de son partenariat avec l’Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie pour l’accompagnement de sa politique énergétique, le Pays a montré sa volonté de mobiliser l’ensemble des acteurs sur des actions de maîtrise de l’énergie, en instaurant et en cofinançant le fonctionnement de l’Espace Info Energie (EIE). Un espace info-énergie est un outil conçu et soutenu par l’ADEME, qui a pour mission de délivrer une information de qualité et conseiller gratuitement le grand public sur les réflexes simples à adopter et les solutions à mettre en œuvre afin de réduire sa consommation d’énergie et de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. En Polynésie française, cet espace est animé depuis avril 2015 par la Fédération des Œuvres Laïques de Polynésie française (la FOL). La FOL a en effet recruté deux conseillers qui ont pour mission de sensibiliser et de favoriser le « passage à l’acte » en proposant aux particuliers des conseils et solutions concrètes ayant pour finalité la maîtrise des consommations d’énergie et le recours aux énergies renouvelables. L’EIE a participé aux évènements « Save the coconuts », qui ont animé la campagne de communication de la Polynésie française pour la COP21, et a fait la promotion de la campagne radiophonique et audiovisuelle intitulée « éco aina » incitant aux bons gestes en matière de maîtrise de l’énergie. L’EIE permettra notamment : • de faciliter des actions courantes telles que les conseils relatifs à la sensibilisation à la maîtrise de l’énergie, • de finaliser et diffuser un guide « grand public » sur la maîtrise de l’énergie, • de faciliter la diffusion de l’étiquette énergie Polynésienne auprès des commerçants et particuliers, Pour en savoir plus et suivre les activités de l’espace info énergie de Polynésie, le public est invité à rejoindre la page facebook dédiée, https://fr-fr.facebook.com/EspaceInfoEnergie/ Soutien du Pays aux actions de préservation du lagon de Moorea Le plan de gestion de l’espace maritime (PGEM) de Moorea a été rendu exécutoire par arrêté n° 410/CM du 21 octobre 2004. Dès 2005, le Comité Permanent du PGEM s’est substitué à la commission locale de l’espace maritime, comme le prévoit le code de l’aménagement, pour participer à la mise en place et à la gestion de cet espace maritime. La matérialisation sur le terrain des différentes zones et l’information des habitants et des visiteurs sur les règles du dispositif, ne se sont traduites par des changements de comportement des usagers qu’à partir de l’année 2006. Sous le pilotage du Pays et grâce aux actions conjointes de la commune et des organisations locales, la compréhension et le respect du PGEM sont devenus significatifs, mais l’élément décisif reste une présence marquée sur le terrain afin d’informer les usagers sur la réglementation, de relever les infractions et de les transmettre aux services compétents. Afin de rendre le PGEM plus réactif et en prise directe sur les réalités de l’île, l’association « PGEM Moorea » a été créée en avril 2007, l’objectif principal étant la protection du lagon de Moorea. Elle a également pour vocation d’assurer les missions d’information et l’application des prescriptions du PGEM en étroite collaboration avec le Comité Permanent. Au titre de l’année 2015, l’association PGEM Moorea bénéficie d’une subvention de 5 millions Fcfp pour lui permettre de poursuivre ses actions de surveillance, de communication, de médiatisation, et de continuer à sensibiliser le public et tous les usagers à la protection du lagon de Moorea. Cette aide marque l’engagement du Pays pour les actions de préservation du milieu lagonaire et la reconnaissance de l’intérêt des actions menées par l’association « PGEM de Moorea ». Le Pays accompagne les professionnels pour la promotion des produits perliers de Tahiti Le Conseil des ministres a approuvé l’octroi d’une subvention de 52 millions Fcfp à l’association « Tahitian Pearl Association of French Polynesia» (TPAFP). Cette association, qui regroupe des professionnels de la filière perlicole, a été créée en mai 2014, suite à la dissolution de la « Maison de la perle » chargée de la promotion de la perle de culture de Tahiti. Cette subvention lui permettra de financer son fonctionnement et ses activités de promotion de la perle de culture de Tahiti pour l’année 2015, au niveau local et international, en ciblant les deux marchés principaux que sont la Chine (et en particulier Hong Kong) et le Japon. Les principales actions de promotion concernent : • Un partenariat avec Tahiti Pearl Promotion Society of Japan (TPJ), qui est un regroupement de grossistes japonais en perles de culture de Tahiti, pour conduire un programme de promotion au Japon ; • Un partenariat avec l’association Tahitian Pearl Association of Hong Kong (TPAHK), basée à Hong Kong, pour la promotion de la perle de culture de Tahiti sur le marché chinois. Ce partenariat est déjà en œuvre avec une représentation lors des 4 salons internationaux de la bijouterie à Hong Kong et la venue en Polynésie française du 4 au 11 novembre 2015, d’un « Study Tour » regroupant une vingtaine de bijoutiers détaillants chinois ; • L’adhésion à la Confédération Internationale de la Bijouterie, Joaillerie et Orfèvrerie, Perles et Pierres Précieuses (CIBJO) ; • La participation à l’élaboration du volet « Perle » dans le magazine « Luxury & Dream », diffusé à partir de décembre 2015, visant une cible touristique privilégiée (grands hôtels, bateaux de croisière, jets privés, etc.) ; • Enfin au niveau local, l’accompagnement des ventes aux enchères de perles de culture de Tahiti. La promotion de la perle de culture de Tahiti, qui reste la première ressource à l’export de la Polynésie française, est essentielle pour faire connaître davantage notre gemme polynésienne sur le marché local et surtout à l’international. Régime d'importation de certains produits d'entretien Le régime d'importation de certains produits d'entretien spécialisés est assoupli pour tenir compte des besoins des collectivités et des petites et moyennes entreprises utilisatrices de produits d'entretien industriels. En conséquence, la lessive liquide, destinée au lavage automatique de la vaisselle, est désormais libre à l'importation. Cette décision, prise après concertation avec les fabricants locaux de produits d'entretien, introduit plus de concurrence sur ce segment de marché particulier. Projet de loi du Pays pour une adaptation du code du travail Le Conseil des ministres a examiné, préalablement à sa transmission au conseil économique, social et culturel de la Polynésie française, un projet de loi du pays portant diverses mesures d’adaptation du code du travail visant à encadrer juridiquement la convention de forfait des cadres et à introduire un assouplissement des règles en matière de durée du travail et de repos. Concernant la convention de forfait des cadres En Polynésie française, la convention de forfait est, pour l’heure, conclue sans support légal. Bien que la pratique soit beaucoup moins répandue qu’en métropole, il est apparu nécessaire de la réglementer a minima et de permettre ainsi le recours à ce type de convention en toute légalité. Seuls les forfaits annuels en heures seront autorisés et limités aux cadres. L’acceptation par ces derniers reste une condition essentielle de signature de la convention. En son absence, la convention ne peut lui être imposée. La notion de cadre y est par ailleurs définie en fonction de 4 conditions cumulatives. Ce projet de texte détermine par ailleurs la rémunération minimale à percevoir par le cadre et impose le fait de fixer un nombre maximal hebdomadaire ou mensuel dans la convention. Une convention non conforme encourt la nullité. Le salarié cadre reste assujetti aux règles limitant la durée du travail, quotidienne et hebdomadaire, aux repos journaliers, aux jours fériés et congés. Toutefois, en raison de l’autonomie de ce salarié dans l’organisation du temps de travail, l’employeur n’est pas soumis à l’obligation de contrôler la durée du travail. Cette exclusion est conforme à la jurisprudence de la cour de cassation qui confirme que la réglementation relative à la durée du travail ne peut être appliquée à un salarié qui organise librement son activité sans être soumis à un horaire de travail déterminé (cass. soc., 10 novembre 1993, n° 89-42513). Concernant les règles en matière de durée du travail Le code du travail comporte une section destinée à accueillir les dispositions particulières au secteur de la manutention portuaire en matière de durée du travail, dans le chapitre III du titre I du livre Il de la partie III. Cette section ne comportait jusqu’à présent aucune disposition relevant de la loi du pays. Les entreprises de manutention portuaire sont tributaires des mouvements de navires, ce qui peut les amener à dépasser les durées maximales journalières et hebdomadaires de travail. Elles disposent déjà (par voie d’arrêté complété par un accord collectif) d’une dérogation permanente leur permettant de porter de 10 heures à 12 heures la durée maximale journalière de travail. Elles ne peuvent par contre dépasser la durée maximale de 48 heures par semaine que dans le cadre de dérogations de droit commun accordées par l’inspecteur du travail en cas de circonstances exceptionnelles et pendant une durée limitée. Or, les aléas d’exploitations liés aux mouvements des navires ne constituent pas des circonstances exceptionnelles. Par ailleurs, les délais dans lesquels ils sont prévisibles sont souvent incompatibles avec ceux nécessaires à l’instruction d’une demande de dérogation. Il apparaît donc indispensable de créer un régime propre au secteur de la manutention portuaire. Cependant, s’agissant d’un secteur à fort risque d’accident du travail, les dépassements d’horaires ne sauraient être permis en dehors de tout contrôle. C’est pourquoi, après concertation avec les organisations professionnelles d’employeurs et de salariés du secteur concerné, le régime proposé est celui d’une autorisation accordée par l’inspecteur du travail pour une période d’un an renouvelable, l’accord sur le renouvellement étant lié au bilan de l’utilisation des dérogations précédemment accordées. Cette obligation de production d’un bilan sera fixée dans un arrêté pris en Conseil des ministres. Concernant les règles en matière de repos L’article Lp. 3222-3 du code du travail pose le principe d’un repos hebdomadaire d’une durée minimale de vingt-quatre heures consécutives. Ce repos a lieu, en principe, le dimanche. Néanmoins, certains secteurs d’activités, listés à l’article Lp. 3222-5, sont admis de plein droit à donner le repos hebdomadaire par roulement. La mise en application des dispositions de l'article Lp. 3222-5 est conditionnée par la signature de l'accord prévu par l'article Lp. 3222-6. Le projet de texte soumis à l’avis du CESC vient actualiser cette liste car certaines entreprises doivent assurer une prestation de services qui nécessite un mode d’organisation du travail en continu sur sept jours ou qui doivent intervenir le dimanche. Elles concernent les catégories d’établissement suivantes : - les centres d’appels et de télétraitement ; - les entreprises de nettoyage qui interviennent dans les établissements ouverts au public le dimanche ; - les entreprises de services à la personne dont les activités nécessitent d’assurer une continuité de services ; - lors du séjour des navires de croisières, grands yachts et autres navires en escale : entreprises assurant leur accueil et leur départ, entreprises en charge du lamanage, entreprises en charge du chargement et du déchargement des marchandises et de leur transport, entreprises ayant une activité d’exploitant de magasins et aires de dédouanement et entreprises assurant des prestations à bord des navires ; - les entreprises et prestataires de services associés aux activités touristiques ou de manifestations sportives ou culturelles. L’intégration des entreprises entrant dans ces catégories leur éviterait de faire les démarches administratives tous les ans pour bénéficier de la dérogation. Les autres catégories d’établissement qui ne figurent pas dans cette liste doivent faire une demande de dérogation temporaire à l’autorité administrative compétente, selon une procédure définie aux articles Lp. 3222-10 et Lp. 3222-11, qui nécessite notamment la saisine pour avis du maire et de l’inspecteur du travail. Dans le cadre de foires, expositions, salons, colloques, congrès et séminaires, les entreprises organisatrices présentent les demandes de dérogation temporaire pour le compte de l’ensemble des participants, au ministre chargé du travail. Les formalités imposées par les articles précités sont assez lourdes à accomplir administrativement car des délais doivent être respectés dans la transmission des documents. Dans un souci de simplification, il est introduit une procédure allégée pour les entreprises organisant ce type de manifestations dont la durée n’excède pas trois semaines. Seule une déclaration administrative sera suffisante sous réserve que les entreprises organisatrices produisent un certain nombre de documents justificatifs, dont la liste sera fixée par arrêté pris en Conseil des ministres. Il est en outre prévu une sanction administrative en cas de non-respect des nouvelles dispositions et de celles existantes relatives à la dérogation sur autorisation administrative, qui peut être donnée à la fois aux entreprises organisatrices et aux entreprises participantes. Les organisations professionnelles représentatives d’employeurs et de salariés ont été consultées sur ces points lors d’une consultation globale tripartite organisée le 29 septembre dernier. Approbation des budgets modificatifs du Centre hospitalier de Polynésie française Le Conseil des ministres a rendu exécutoire sept délibérations du Conseil d’administration du CHPF du 29 septembre dernier portant adoption des budgets modificatifs du budget général et des 6 budgets annexes aux fins d’appréhender avec la plus grande exactitude l’ensemble des dépenses et des recettes de l’établissement sur l’exercice 2015. Pour le budget général, en section de fonctionnement, hors écritures de variation de stocks et de régularisation, un ajustement budgétaire est opéré à hauteur de 320 millions Fcfp tant en dépenses qu’en recettes. On note en effet l’inscription au budget de l’établissement d’une recette nouvelle correspondant au montant de la subvention récemment attribuée au titre de la prise en charge par le Pays des intérêts sur les avances de trésorerie versées en 2012 et 2013 ainsi que la mobilisation de 170 millions Fcfp de résultats excédentaires antérieurs. En contrepartie, sont ouverts des crédits de dépenses supplémentaires pour tenir compte d’une augmentation de charges à caractère médical pour 200 millions Fcfp, à caractère général ou hôtelier pour 80 millions Fcfp et de personnel pour 40 millions Fcfp. En section d’investissement, on relève en recettes l’inscription au budget de l’établissement d’un emprunt de 900 millions Fcfp destiné à financer la tranche 2015 du plan d’investissement triennal 2015-2017 de l’établissement, en lieu et place de l’excédent affecté à l’investissement inscrit au budget primitif 2015. En ce qui concerne les six budgets annexes, les mesures d’ajustements en dépenses d’un montant global de + 92 millions Fcfp, sont principalement gagées par la mobilisation des résultats excédentaires dégagés sur les exercices antérieurs. Subvention en faveur de l’association « SOS Suicide » Le Conseil des ministres s’est prononcé sur l’attribution d’une subvention de fonctionnement en faveur de l’association « SOS Suicide » d’un montant de 2 millions Fcfp. Cette aide financière concrétise le soutien du Pays envers cette association dont les missions consistent notamment à venir en aide aux personnes présentant des comportements suicidaires ainsi qu’à leur famille par la mise en place d’une ligne de crise ouverte 24h/24h, à organiser des actions de prévention contre le suicide par la tenue de manifestations dédiées au grand public, et à réaliser une étude épidémiologique sur la santé mentale en Polynésie française. Subvention en faveur de l’association « Moruroa e tatou » Le Conseil des ministres s’est prononcé sur l’attribution d’une subvention de fonctionnement en faveur de l’association « Moruroa e tatou » d’un montant de 5 millions Fcfp. Cette aide financière permettra à l’association de poursuivre ses actions à destination des anciens travailleurs des sites des essais nucléaires et de leur famille et notamment le soutien qu’elle leur apporte quant à la constitution de leurs dossiers de demande d’indemnisation. 11ème Hura Tapairu 2015 Te Fare Tauhiti Nui - La Maison de la Culture organise du 26 novembre au 5 décembre le 11eme Hura Tapairu, qui réunira 24 formations de ori tahiti. Cette édition proposera plusieurs catégories de concours afin de permettre aux groupes de s’investir selon leurs moyens : − le Hura Tapairu, comprenant ote’a et aparima ; − le Mehura ; − le Ori tahito vahine (concours individuel optionnel) ; − le Ori tahito tane (concours individuel optionnel). Cette liste s’étoffera d’une nouvelle catégorie réservée aux musiciens, « Te Pahu Nui », qui permet aux orchestres de créer et chorégraphier un morceau musical de 3 à 5 mn autour du Pahu, instrument phare du Hura Tapairu puisque, depuis les débuts de l’événement, c’est le seul instrument imposé. Le cahier des prix a été revu cette année, d’une part en raison du nouveau concours facultatif « Pahu Nui », et d’autre part pour revaloriser la catégorie phare du concours : « Hura Tapairu ». La quête d’excellence, le travail d’écriture, de chorégraphies, de costumes, les enjeux renouvelés à l’occasion d’une soirée de finale, justifient l’engouement du public pour cet événement qui est désormais inscrit dans le calendrier culturel du pays. Expositions temporaires au Musée de Tahiti et des Îles – Te Fare Manaha au mois de novembre Le musée de Tahiti et des îles inaugure en novembre deux expositions temporaires : l’exposition temporaire « Des écritures à l’écriture » de l’association Tenete et l’exposition « Face à l’immensité » de Jean Paul Forest. Depuis son ouverture en 1977, le musée de Tahiti et des Iles - Te Fare Manaha entretient des liens étroits avec l’association oecuménique Tenete. Depuis 40 ans, Tenete a mis en dépôt au musée une collection d’objets anciens dont plusieurs sont exposés en permanence. Ainsi, l’association dispose d’un siège au conseil d’administration de l’établissement. L’exposition « Des Ecritures à l’écriture » présentée par Tenete et le Musée de Tahiti et des îles, propose une réflexion autour du passage de l’oralité à l’écriture, apparue à l’arrivée des premiers missionnaires. Le visiteur est invité à parcourir cette histoire singulière où se mêlent oralité, signes, écriture manuscrite et imprimée, à travers la découverte d’objets, de livres et d’archives, tous convergeant vers un étonnant dialogue entre la lance de Napuka et la Bible de Nott. Des projections de films et des documents interactifs seront mis à disposition du public. Des conférences, tables rondes et des ateliers pour les enfants sont également au programme. Cette exposition, orchestrée par Robert Koening, Président de l’association Tenete, en co-commissariat avec Théano Jaillet, directrice du Musée de Tahiti et des Iles, aura lieu du 13 novembre 2015 au 27 mars 2016 dans la salle d’expositions temporaires du Musée. Le service du patrimoine achivistique et audiovisuel a mis à disposition des numérisations de documents et des films. “Face à l’immensité” permettra au public, du 17 novembre 2015 au 21 février 2016, de découvrir, les oeuvres de l’artiste sculpteur Jean Paul Forest, présentées exceptionnellement dans les salles d’exposition permanente du Musée. “Face à l’immensité” fait écho à notre condition humaine d’individu perdu dans un univers sans limites, tiraillé entre la peur de l’inconnu et notre fascination pour l’immensité. Les œuvres de Jean Paul Forest incitent le visiteur à la découverte de l’immensité qui l’entoure, et ouvrent la réflexion de l’infiniment grand à l’infiniment petit, du macrocosme présent dans les microcosmes. En écho à l’exposition, une journée d’étude « Figures et trajectoires de l’immensité » est prévue à l’Université de la Polynésie Française, le mercredi 18 novembre 9 h à 17 h, ainsi qu’une conférence par Marcel Otte, sur le thème de l’immensité, le jeudi 19 novembre, à partir de 18h15, dans l'amphithéâtre A3. Communiqué du Haut-commissariat : Report des résultats d'admission au concours de surveillants pénitentiaires 06/11/2015
La liste des candidats déclarés admis au concours de surveillants de l'administration pénitentiaire pour la Polynésie française sera publiée sur le site internet du ministère de la justice le 16 novembre 2015.
Collège Makemo : Les adjoints d'éducation en formation pendant les vacances scolaires 04/11/2015
MAKEMO, le 04/11/2015 - A l’occasion des vacances scolaires de la Toussaint, les adjoints d’éducation du collège de Makemo ont pu bénéficier d’une formation spécifique organisée par la DGEE et animée par mesdames PORRINI et MONDEJAR respectivement conseillère principale d’éducation et assistante sociale.
Dans le contexte bien particulier des archipels éloignés avec une scolarisation et un hébergement sur des périodes de 3 à 4 mois, les personnels se doivent de maîtriser les connaissances qui leur permettront de réaliser leurs missions dans les meilleures conditions. Cette expérience très enrichissante doit se poursuivre sur les autres atolls et archipels. Le budget Outre-mer 2016 adopté à l'Assemblée nationale 03/11/2015
PARIS, le 3 novembre 2015- L'Assemblée nationale vient tout juste d'adopter le budget 2016 pour l'outre-mer.Le montant du budget de la mission outre mer pour l'année 2016 s’élève à 2 milliards 37 millions d'euros soit près de 244 milliards et demi de francs pacifique.
L'UMP et l'UDI (dont Maina Sage et Jean-Paul Tuaiva) se sont abstenus. Les deux députés polynésiens présents ont longuement protesté contre le projet de diminution de la DGA, à forte valeur symbolique. La ministre des Outre-mer s'est engagée à maintenir le niveau de cette dotation en la complétant par des crédits de son ministère. Compte rendu du Conseil des Ministres du 2 novembre 2015 02/11/2015
Cession de terrains militaires à la Polynésie française : point d’avancement du dossier
En 2011, alors que les communes concernées et l’Assemblée de la Polynésie française avaient approuvé un projet de contrat par délibération, le contrat de redynamisation des sites de defense (CRSD) n’a pu être validé par les administrations centrales de l’Etat au motif que les communes ne disposaient pas des compétences nécessaires notamment en matière de développement économique, d’aménagement et de logement social. En juillet 2015, le haut-commissaire de la République en Polynésie française et le Président de la Polynésie française ont réuni l’ensemble des maires concernés par les cessions. Lors de cette réunion les points suivants on été confirmés : -Les communes ne souhaitent pas se réunir en syndicat mixte ; -Le Pays va proposer à l’Assemblée de la Polynésie française, un projet de loi du Pays autorisant les communes à exercer des compétences du Pays et ce, conformément au statut d’autonomie de la Polynésie française. Depuis cette réunion, les services de l’Etat et de la Polynésie française ont rencontré l’ensemble des communes afin d’actualiser leurs fiches projets, le projet de loi du pays relatif aux délégations de compétence est en cours de finalisation et le projet de contrat est en cours de rédaction. Le cas de deux parcelles a notamment été examiné en Conseil des ministres : la cité Grand située dans la commune de Pirae et la cité Mariani située dans la commune de Taiarapu Est. Prochainement, France Domaine devrait en effet saisir la Polynésie française pour connaître sa position relative à la cession de ces deux parcelles à son profit. Si la Polynésie française accepte les cessions, il appartiendra au Pays d’élaborer des projets qui pourront faire l’objet de financements au titre du contrat de projets Etat – Polynésie française (2015-2020). Formation de guide de randonnée pédestre Afin de répondre aux besoins identifiés en matière d’encadrement des randonnées pédestres en Polynésie française, l’Institut de la Jeunesse et des Sports de la Polynésie française (I.J.S.P.F.) a programmé une formation de guide de randonnée pédestre qui prend fin ces jours-ci à Tahiti. Cette formation, s’inscrit dans la politique volontariste de développement des activités physiques à caractère touristique, initiée par l’I.J.S.P.F. depuis 20 ans, avec la création de certifications professionnelles polynésiennes pour l’encadrement des activités de randonnée pédestre, de canyonisme, de randonnée équestre et de plongée subaquatique. Chacune de ces qualifications a été conçue en partenariat avec les acteurs concernés, dont, bien évidemment, le Service du Tourisme. S’agissant de la randonnée pédestre, depuis la création du diplôme en 1996, 6 sessions ont été organisées, dont quatre à Tahiti, une à Ua Pou en 2004, une pour les résidents des Marquises, et une à Raiatea en 2005 pour ceux des îles Sous-le-Vent. La dernière session de formation date de 2008, soit bientôt 7 ans. Sur les 27 guides à jour de leur "recyclage" quinquennal, seuls 21 exercent à titre professionnel dont 10 à Tahiti, 4 à Moorea, 4 aux Îles Sous-le-Vent, et 3 aux Marquises. Depuis 2008, date de la dernière session de formation, des besoins ont été identifiés notamment dans les archipels ayant un potentiel de développement touristique comme les Îles Sous-le-Vent, les Marquises et les Australes. Cette session vise en particulier à former des résidents des îles, autres que Tahiti et Moorea. Depuis le mois de février 2013, l’IJSPF. a enregistré pas moins d’une soixantaine de candidatures sur l’ensemble de la Polynésie française. Parmi celles-ci, une majorité de demandeurs d’emplois, mais aussi des patentés en recherche de régularisation de leur activité. En effet, la réglementation en vigueur impose la détention d’un diplôme professionnel pour encadrer des activités physiques et sportives, et donc de ce diplôme en ce qui concerne la randonnée pédestre. La formation comprenait 17 semaines de cours (600h) en centre à l’immeuble Jacques Bonno à Pirae où à Fare Hape à Papenoo, et 8 semaines de stage pratique (2 périodes d’un mois) dans l’île de résidence du stagiaire. Le coût total de la formation s’est élevée à 15 500 000 Fcfp, financée par une subvention du Service du Tourisme et par l’IJSPF. Soutien au CAGEST Le CAGEST (centre d’accompagnement en gestion) est une association à but non lucratif qui a démarré son activité le 11 août 2011. Destiné exclusivement aux petites entreprises, le CAGEST se positionne avant tout comme un centre d’accompagnement opérationnel basé sur le principe de l’apprentissage, avec un accompagnement et des outils de gestion pragmatiques et des tarifs adaptés. Le CAGEST n’est ni un centre de formation, car aucune formation académique en comptabilité générale n’est proposée, ni un cabinet comptable, car ce sont les chefs d’entreprise eux même qui effectuent les saisies et les contrôles de gestion d’usage. L’objectif principal du CAGEST est d’apporter des outils de gestion simplifiés tel que MA COMPTE TPE et www.solutionscagest.com et un accompagnement adapté et opérationnel, afin de permettre avant tout aux chefs d’entreprises de disposer rapidement des outils de gestion et d’une compétence minimum pour bien gérer leur entreprise. Le CAGEST est aujourd’hui la seule structure d’accompagnement opérationnel en gestion en Polynésie de cette nature, dédiée spécialement aux petites entreprises jusqu’alors livrées à elles-mêmes. Après quatre ans d’activité, on constate que le CAGEST joue un rôle également important en tant que structure intermédiaire qui facilite le rapprochement entre les petites entreprises et les professionnels de la comptabilité, ainsi que les organismes de formation. En quatre ans, le CAGEST a accueilli plus de 1 000 entreprises adhérentes, avec une moyenne de 300 adhérents actifs en continu. Afin de soutenir la structure dans son développement et de lui permettre de faire face à la demande croissante des entreprises, le Conseil des ministres a, dans sa séance du 2 novembre, acté l’octroi d’une subvention de fonctionnement de 8 millions Fcfp. Subventions aux fédérations et associations sportives Le ministère de l’Education, en charge de la Jeunesse et des Sports, poursuit son soutien en faveur des actions fédérales et des associations sportives et de jeunesse. Ces structures sont le relais du service public que le ministère met en œuvre et, à ce titre, pour des missions d’intérêt général, elles peuvent bénéficier d’une subvention publique pour leur fonctionnement et investissement. Cette subvention servira notamment à financer : - la mise en œuvre des actions de promotion de l’activité physique et sportive et des actions d’animation de jeunesse - la formation des cadres associatifs - le perfectionnement des jeunes sportifs - la participation de l’association aux actions d’éducation, d’intégration et de cohésion sociale - la pratique compétitive de tout niveau Développement de la croisière : Fakarava zone de pilotage maritime obligatoire Le pilotage maritime est une assistance donnée au commandant d'un navire pour la conduite des navires à l’entrée, à la sortie et à l’intérieur des ports, rades et lagons de la Polynésie française où le pilotage est obligatoire Cette prestation est un service public assuré par des pilotes professionnels regroupés en station de pilotage. Jusqu'à présent, les zones de pilotage obligatoire étaient constituées des ports, rades et lagons des îles de Tahiti, Moorea (îles du Vent), Huahine, Raiatea, Tahaa, Bora-Bora (îles Sous-le-Vent) et Rangiroa (Tuamotu). L’atoll de Fakarava, classé par l’UNESCO en zone de réserve de la biosphère, est de plus en plus fréquenté par des paquebots de croisières en raison des caractéristiques de son milieu naturel remarquable. De fait, les compagnies maritimes sollicitent la présence d’un pilote maritime à bord du navire afin que le commandant puisse bénéficier d’une assistance appropriée compte tenu des contraintes environnementales voire météorologiques, comme l'avait proposé la commission technique de la "station de pilotage Te Ara Tai". Le maire de Fakarava, informé du projet portant obligation de pilotage à Fakarava ainsi que de la création de zones dédiées pour les paquebots de croisière touchant cet atoll, a émis un avis favorable. En conséquence, le Conseil des ministres a adopté une modification de l'arrêté n° 962/CM du 12 septembre 1996 modifié portant règlement local de la « station de pilotage Te Ara Tai » de telle sorte que l’atoll de Fakarava soit reconnu réglementairement comme une zone de pilotage maritime obligatoire. Cette mesure sera accompagnée par la création d’une zone de mouillage exclusive dédiée aux paquebots afin de limiter les mouillages anarchiques répétés de nature à porter atteinte aux fonds marins du lagon de Fakarava. Subvention en faveur de la Fédération tahitienne de natation Le Conseil des ministres s’est prononcé sur l’attribution d’une subvention en faveur de la Fédération tahitienne de natation d’un montant de 700 000 Fcfp pour financer l’opération « Nagez, forme, santé – Aura’a no te ora ». Cette opération qui vise à favoriser la pratique de la natation auprès de personnes atteintes de pathologies chroniques telles que l’obésité ou le diabète, s’inscrit pleinement dans les objectifs du programme « Vie saine et poids santé » mené par la Direction de la santé. Elle est soutenue conjointement par le ministère de la Santé et le ministère chargé des Sports. Subvention en faveur du comité polynésien de la ligue nationale contre le cancer Le Conseil des ministres s’est prononcé sur l’attribution d’une subvention de fonctionnement en faveur du comité polynésien de la ligue nationale contre le cancer d’un montant de 1,5 millions Fcfp. Cette aide financière concrétise le soutien du Pays envers cette association qui contribue à la lutte contre le cancer de par ses actions de sensibilisation et d’information auprès d’un large public. Subvention en faveur de l’Association des diabétiques et obèses de Polynésie française Le conseil des ministres s’est prononcé sur l’attribution d’une subvention en faveur l’Association des diabétiques et obèses de Polynésie française d’un montant de 1 million Fcfp. Cette aide financière permettra à l’ADOPF de financer les actions de proximité qu’elle mène dans les quartiers, collèges, supermarchés de Tahiti et de Moorea afin de sensibiliser la population à la prévention du diabète et de l’obésité. Mobilisation pour la COP21 « Porinetia : faisons entendre notre voix !» Dans le cadre de la 21ème conférence internationale relative à la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21), à Paris, du 30 novembre au 11 décembre 2015, le « Comité COP21 » souhaite organiser une manifestation culturelle et environnementale. Cette opération, baptisée « Porinetia : faisons entendre notre voix ! » a pour objectif de sensibiliser la population au changement climatique et aux enjeux de la COP 21 et de la mobiliser le 29 novembre 2015. Cette démarche s’inscrit dans la mouvance des « marches pour la planète » qui seront organisées dans le monde par la société civile pour sensibiliser les pouvoirs publics aux enjeux du réchauffement climatique. Une conférence de presse sera organisée le jeudi 5 novembre à 9 h dans les jardins de Paofai par les organisateurs pour présenter la manifestation, ses objectifs et son déroulement. Candidature du Paysage culturel de Taputapuātea Le dossier de candidature du paysage culturel de Taputapuātea au Patrimoine mondial a fait l’objet d’un dépôt au ministère de la Culture à Paris le 28 septembre dernier. Il a été examiné par les rapporteurs du Comité National des Biens Français (CNBF) qui, outre des recommandations techniques de détail, ont fait le retour suivant : « le travail abattu depuis le mois de juin est colossal et remarquable. Le dossier, nonobstant les parties manquantes, tient bien la route. Il est très approfondi et argumenté, y compris dans les parties qui étaient auparavant déficientes ». Le dossier a été remis par l’Ambassadeur de France permanent à l’UNESCO le 30 septembre en « pré-dépôt ». L’UNESCO procède actuellement à un examen de forme et devrait fournir à la Polynésie française des recommandations courant novembre 2015. Le dossier va faire l’objet d’un travail de correction et de complément dès le mois de novembre également. Différents experts et agents du Service de la Culture et du patrimoine (SCP) seront mobilisés pour une relecture et un travail critique. Le dépôt à l’UNESCO de l’ensemble du dossier doit être finalisé avant le 30 janvier 2016 par l’Ambassadeur de France permanent à l’UNESCO. Le dossier de candidature comprendra plusieurs volumes : 1. Une synthèse analytique (ainsi qu’un « Executive Summary » en anglais) ; 2. Un document de présentation de la « communauté » qui a porté la constitution du dossier et qui le présente à l’UNESCO ; 3. Le dossier de candidature au format imposé par le Patrimoine Mondial ; 4. Un document d’annexes (textes réglementaires, inventaires, etc.) ; 5. Le plan de gestion du paysage culturel de Taputapuātea ; 6. Un atlas au format A3 comprenant plus de 22 planches cartographiques. En 2016, la mise en œuvre opérationnelle du plan de gestion et des actions majeures devra être enclenchée au plus vite afin de pouvoir démontrer la capacité opérationnelle de gestion du bien lorsque l’expert de l’ICOMOS mandaté par l’UNESCO viendra sur site pour évaluer le dossier au mois de septembre ou d’octobre. Parmi les actions majeures, on peut retenir : 1. la mise en œuvre du comité de gestion renouvelé selon une nouvelle gouvernance plus opérationnelle et plus localisée ; 2. le lancement de la procédure administrative (SAU) pour la création de la zone de site protégé prévu par le plan de gestion ; 3. la mise en œuvre des actions prioritaire du plan de gestion (aménagements, signalétique, etc.) ; 4. la préparation opérationnelle des chantiers d’aménagement aux alentours du complexe du marae Taputapuātea. Le dossier de candidature de Taputapuātea au Patrimoine Mondial est porté par l’Etat. Il sera accompagné d’un courrier officiel signé du Président de la République. Cet événement constitue un moment unique : Taputapuātea sera le premier site culturel français d’outre-mer proposé. La signature du Président de la République est un acte de reconnaissance de la culture polynésienne. Programme de formation et de suivi des sites de pontes et des migrations des tortues marines en Polynésie française Le ministre de l’Environenment a présenté au Conseil des ministres un point concernant le programme de suivi des sites de pontes et de migrations des tortues marines en Polynésie française. Les tortues marines sont des espèces emblématiques du patrimoine océanien, jouant un rôle essentiel dans le fonctionnement et l'équilibre des écosystèmes marins. La complexité de leur cycle biologique rend ces animaux très vulnérables aux diverses menaces qu'ils peuvent rencontrer. Etant des espèces migratrices, les tortues peuvent parcourir des milliers de kilomètres et franchissent les limites de juridiction nationale. Aussi, leur survie et leur conservation nécessitent un effort régional concerté entre états et territoires. Il est également important que les autorités compétentes connaissent la biologie de ces espèces pour mettre en place des plans de conservation et de gestion efficaces, ce qui reste difficile dans le cas d'espèces migratrices. Plusieurs méthodes existent pour appréhender la biologie des animaux migrateurs, dont la biotélémétrie qui consiste en l'enregistrement de paramètres environnementaux et de localisation GPS via un système d'émetteurs satellites. En Polynésie française, la présence de 5 espèces de tortues a pu être confimée : la tortue verte (Chelonia mydas), la tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata), la tortue caouanne (Caretta caretta), la tortue olivâtre (Lepidochelys olivacea) et la tortue luth (Dermochelys coriacea). Les connaissances actuelles sur la répartition et le stock de tortues marines sont incomplètes compte tenu de la dispersion géographique des îles, rendant difficile l’accès à l’information. La pose d'émetteurs satellites permettrait de combler les lacunes sur la migration et la répartition des tortues marines, et plus précisément de renforcer la connaissance sur les sites de ponte et les aires d’alimentation pour une meilleure conservation, tout en tenant compte de leurs valeurs culturelles et patrimoniales. Quelques études sur le suivi des sites de pontes et la structure génétique des populations de tortues marines, ont été menées dans les archipels des îles de la Société (Tahiti, Moorea, Tetiaroa, Scilly, Bellinghausen, Mopelia, Tupai, Bora Bora) et des Tuamotu (Tikehau, Rangiroa, Commune de Fakarava, Reao…). A cet effet, un programme de formation des populations in-situ a été lancé depuis quelques années par la Direction de l'environnement afin d’impliquer les populations locales, les communes et les écoles dans le programme de conservation et créer ainsi un vaste réseau de référents polynésiens. |
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