Tahiti Infos

Examens/vacances : pensez au renouvellement des papiers  06/05/2016

PAPEETE, le 6 mai 2016. A l'approche des examens de fin d'année scolaire et des grandes vacances, de nombreuses personnes souhaitent faire renouveler leur carte d'identité ou leur passeport. Pour éviter que l'afflux de demandes n'entraîne des délais d'attente incompatibles avec les dates d'examens ou de voyages, le public est invité à prendre dès à présent ses dispositions : en vérifiant les dates d'expiration de la carte d'identité ou du passeport ; en les faisant renouveler dès maintenant, si nécessaire. Pour ce faire le public peut se rendre dans les mairies ou centres administratifs équipés d'une station biométrique (Papeete, Faa’a, Pirae, Punaauia, Taiarapu Est, Moorea, Bora Bora, Uturoa, Tubuai, Rangiroa, Hiva Oa, la subdivision administrative des Iles Marquises (Taiohae – Nuku Hiva). Ou bien au bureau des passeports et des cartes nationales d'identité (uniquement pour les personnes ne résidant pas à Tahiti), au haut-commissariat à Papeete.

Le passeport biométrique est un titre individuel hautement sécurisé comportant une photographie numérisée et une puce électronique contenant les données personnelles de son détenteur ainsi que ses empreintes digitales (sauf de moins de 6 ans). Aussi, les demandes de passeport doivent répondre à des exigences plus strictes en matière d’état civil et de nationalité. La carte nationale d’identité (CNI) permet à tout citoyen de justifier de son identité et de sa nationalité dès lors qu’elle est en cours de validité (10 ans). Les dossiers de demande de CNI doivent être déposés auprès de la mairie de la commune de résidence.

Compte rendu du Conseil des ministres du 4 mai 2016  04/05/2016


Projet de loi du pays portant code polynésien des marchés publics


Le Conseil des ministres a examiné un projet de loi du pays portant code polynésien des marchés publics. La réforme poursuit les objectifs suivants :

- Répondre à une obligation légale
En vertu du statut d’autonomie de 2004, la Polynésie française est tenue d’élaborer une réglementation garantissant que ses marchés publics, ceux des communes ainsi que ceux de leurs établissements publics respectifs sont attribués au terme d’une procédure de publicité et de mise en concurrence transparente organisée dans des conditions permettant un libre et un égal accès des entreprises.

Le respect de cette exigence se traduit notamment par un renforcement des obligations de publicité et de mise en concurrence pour tous les achats publics des collectivités quel que soit leur montant. Les contraintes imposées devant toutefois être en adéquation avec l’enjeu économique de l’achat, les exigences seront variables en fonction du montant envisagé des commandes.

Si les procédures formalisées, comme l’appel d’offres, dont l’organisation est entièrement régie par le code, conservent une place privilégiée, cette réforme est marquée par l’émergence d’une nouvelle procédure : la procédure adaptée. Bénéficiant d’un formalisme allégé, cette procédure laisse l’acheteur public libre d’apprécier les modalités de publicité et de mise en concurrence adaptées à son achat. Cette procédure s’appliquera entre 3 et 20 millions Fcfp hors taxes pour les communes et entre 3 et 35 millions Fcfp hors taxes pour le Pays.

Une certaine souplesse est conservée pour les achats de faible montant (inférieurs à 3 millions Fcfp) dispensés de publicité et de mise en concurrence avec toutefois l’obligation pour la collectivité concernée de se comporter en gestionnaire responsable des deniers publics dont elle a la charge en veillant à ne pas s’adresser systématiquement à la même entreprise.

La généralisation des obligations en matière d’information des candidats dans l’organisation et le déroulement de toutes les procédures formalisées de leur lancement jusqu’à leur terme participe du même objectif.

Au stade du jugement des offres, les candidats sont informés des critères de jugement des offres et de l’influence de chacun de ces critères sur la notation.

Au stade de l’attribution du marché, les candidats bénéficient d’une information suffisante sur les motifs de rejet de leurs candidatures ou offres afin de pouvoir les contester utilement le cas échéant.

Au stade de l’achèvement de la procédure, la publication d’un avis d’attribution porte à la connaissance de tous le nom de l’attributaire du marché.

Enfin, le renforcement de la composition et du rôle des commissions s’inscrit dans la même dynamique. Dotées d’attributions consultatives, ces commissions ont vocation à intervenir dans toutes les procédures formalisées. Elles permettent de garantir une certaine collégialité dans l’adoption des décisions prises par les collectivités (élimination des candidatures et des offres, classement des offres régulières présentées par les entreprises, choix de l’offre …).

- Moderniser et unifier les règles applicables à la passation et à l’exécution des marchés publics de la Polynésie française, des communes ainsi que leurs établissements publics afin de simplifier les rapports avec les entreprises qui se verront désormais appliquer un corps de règles identiques pour l’accès et l’attribution des marchés publics de ces mêmes collectivités.

Le nouveau texte promeut la prise en compte du développement durable dans tous les achats publics. Cette nouvelle obligation introduite en 2015 pour la Polynésie française est confirmée et étendue aux communes polynésiennes. Désormais pour chacun de ses achats, la collectivité concernée devra rechercher s'il est possible d'intégrer dans la définition des prestations attendues (référence à des écolabels), dans les modalités d’exécution des prestations ou pour l’attribution d’un marché (critères de jugement des offres) des exigences sociales ou environnementales.

Longtemps réclamée par les communes polynésiennes en vue de faciliter leurs achats publics, le seuil de procédure formalisée des communes est multiplié par quatre et porté à 20 millions Fcfp. Jusqu’à ce montant, les communes seront seulement tenues de mettre en œuvre une procédure adaptée au montant de l’achat envisagé telle qu’évoquée précédemment.

Parallèlement, de nouvelles procédures font leur entrée dans le code comme le dialogue compétitif et le concours. Des procédures spécifiques dérivées des procédures formalisées adaptées à la commande de certaines prestations sont également introduites comme la procédure de conception-réalisation.

Le nouveau texte offre enfin un cadre plus favorable pour l’accès des petites entreprises aux marchés publics.

L’allotissement c’est-à-dire le découpage des marchés publics en lots accessibles devient ainsi la règle pour tous les acheteurs.

La régularisation des dossiers de candidatures en cas d’oubli dans la production de certaines pièces exigées pour candidater est autorisée dans toutes les procédures formalisées.

Le formalisme de la double enveloppe source d’erreurs pour les entreprises peu aguerris aux procédures formalisées est supprimé.

Le régime des avances destiné à faciliter le démarrage des prestations est pérennisé et simplifié, les entreprises pourront bénéficier à certaines conditions d’une avance de 10 % du montant de leurs achats dans la limite de 60 %.

Le régime des garanties d’exécution destiné à couvrir les risques de mauvaise exécution du marché est également rénové avec la possibilité pour le titulaire d’un marché public de proposer une garantie à première demande sans impact sur sa trésorerie.


Réglementation sanitaire des aéronefs

Afin de protéger le fenua de l’introduction accidentelle de pestes agricoles, la réglementation phytosanitaire impose que tout avion arrivant en Polynésie française soit désinsectisé. Les modalités de cette opération sont précisées dans un arrêté datant de 1985 :
- parties et accessoires des avions à désinsectiser selon la provenance de l’appareil : soutes à bagages, cabines passagers, poste de pilotage…;
- procédés de traitement : à l’aide d’aérosols insecticides lors de chaque vol ou par traitement rémanent ;
- informations à faire figurer sur le certificat de désinsectisation à présenter à la police phytosanitaire en cas de traitement rémanent de l’avion.

Les méthodes de traitement préconisées dans l’arrêté (produit à utiliser, dose à appliquer) respectent les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La modification apportée à l’arrêté vise à aligner également la durée de validité du traitement rémanent aux recommandations de l’OMS qui est passée de un mois à huit semaines, ce qui n’avait pas encore été intégré dans la réglementation polynésienne.


Ouverture de la 7ème édition des Floralies

Pour la 7ème année consécutive, les Floralies vont être organisées. Il s’agit d’un véritable moment de fête pour les professionnels de la filière horticole. Sous le haut patronage de la Présidence de la Polynésie française, son organisation est confiée à la Chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire en partenariat étroit avec le Service du développement rural et la fédération horticole Hei Tini Rau de Polynésie française.

Pour l’édition 2016, le thème retenu est : « L’environnement et ses merveilles – Te ‘una rau o te Arutaimareva ».

A cette occasion, près de 115 professionnels sont attendus, dont plus de 100 horticulteurs, 5 agriculteurs, 2 pêcheurs, 2 éleveurs, 2 artisans, 1 transformateur de produits agricoles, 1 commerce spécialisé en agriculture et 1 stand de restauration. Les professionnels exposeront le fruit d’une année de travail en partageant leurs nouvelles collections, leur savoir-faire et leur passion de l’horticulture.

Cette opération revêt un rôle majeur pour la promotion et la valorisation de nos ressources propres et participe de ce fait à marquer une plus grande présence de l’agriculture au cœur de la Polynésie française.

Le recensement général de l’agriculture a répertorié, pour l’année 2012, 701 exploitations pour un total de 156,4 hectares de cultures florales sur l’ensemble de la Polynésie française. Ces cultures représentent une niche d’emplois de 3 000 personnes.

La production florale est principalement concentrée aux îles du Vent et aux îles Sous le Vent pour une surface agricole utilisée respective de 94 hectares et 31 hectares. Les fleurs exotiques, notamment les alpinias ainsi que la tiare tahiti, sont les principales cultures exploitées en Polynésie française, liées en partie à son climat tropical. La culture florale est également orientée vers la fourniture de feuillages et de fleurs coupées, de plantes en pots et de fleurs destinées aux événements. C’est une activité qui compte dans le tissu économique local car elle est une source de revenus d’appoint pour les familles modestes, notamment lors des Fêtes des mères et de la Toussaint, à l’occasion d’expositions horticoles, ou à l’exportation.

Les Floralies se dérouleront du 26 mai au 5 juin 2016 sur le site de Vaitupa à Motu Ovini, Faa’a.


Poursuite de la construction du droit du travail de Polynésie française sur la base du dialogue social

Le Conseil des ministres a pris acte d’une communication se rapportant au renforcement du dialogue social convenu avec les partenaires sociaux pour la poursuite de la construction du droit du travail.
Lors des récentes réunions de concertation globale tripartite des 5 et 12 avril derniers, ceux-ci ont en effet fait part de leur souhait d’être associés le plus en amont possible à l’élaboration des évolutions du code du travail.
La poursuite de la construction du droit du travail polynésien passe effectivement par la recherche de convergences et d’équilibres entre les intérêts des entreprises et ceux des salariés.
La ministre du Travail, des solidarités et de la condition féminine a donc proposé aux partenaires sociaux de poursuivre, dans le cadre de réunions bipartites présidées par le directeur du travail, le dialogue entre organisations d’employeurs et syndicats de salariés sur les évolutions du code du travail.
La première de ces réunions s’est tenue le vendredi 22 avril, en présence de représentants de six organisations d’employeurs, dont le MEDEF et la CGPME, et des cinq confédérations représentatives de syndicats de salariés (CSTP-FO, CSIP, A Tia I Mua, OTAHI, O Oe To Oe Rima).
Les participants se sont mis d’accord sur une méthode de travail reposant sur des rencontres mensuelles. Ils ont également défini les thèmes sur lesquels les travaux seront initiés lors des trois premières réunions :
• La lutte contre le travail illégal,
• L’aménagement du temps de travail et le recours aux contrats à durée déterminée,
• La garantie des salaires en cas de liquidation d’entreprise,
• La prévention des risques liés aux addictions (alcool et cannabis),
• Le développement du dialogue social.
L’objectif est de contribuer, par le dialogue social, à l’élaboration des projets de lois du pays relatifs au droit du travail afin que celui-ci prenne pleinement en compte les besoins et réalités du monde du travail polynésien.


Subvention pour l’Association des Editeurs de Tahiti et des Iles

Depuis 2001, l’Association des Editeurs de Tahiti et des Iles (AETI) a pour mission de promouvoir, développer et défendre les droits et libertés de l’édition et des éditeurs de Polynésie française qui sont ses membres.
Le salon du livre « lire en Polynésie », organisé par l’AETI, est non seulement devenu un évènement culturel régional important rassemblant tous les acteurs du monde du livre mais il est également devenu une belle opportunité de sensibiliser la jeunesse à l’écrit et à la lecture.
A travers différentes manifestations littéraires, l’AETI soutient activement l’action culturelle pour offrir, aux petits comme aux grands, un grand choix d’animations et d’évènements autour du livre et de l’écriture tout au long de l’année, avec notamment les grandes orientations suivantes :
- Créer une dynamique dans le secteur des métiers du livre
- Encourager les auteurs locaux
- Diffuser le livre à un plus large public
- Créer l’occasion de rencontres et d’échanges
- Représenter le secteur de l’édition de la Polynésie française lors de rencontres internationales
L’AETI participe à de nombreux évènements littéraires et culturels tout au long de l’année : notamment le salon du livre de Paris, rendez-vous important des Polynésiens installés en région parisienne (représentation du livre polynésien au pavillon Océanien, co-financé par la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française), le festival international du film d’Océanie, le festival du uru et les salons du livre de Raiatea, Papara, Taravao ainsi que dans les archipels polynésiens.


Commission du Centre national pour le développement du sport

Présidée par la ministre en charge des sports, une commission du CNDS (Centre national pour le développement du sport) s’est tenue le 22 mars dernier.
La commission du CNDS de Polynésie française est chargée, d’une part, de définir les priorités et critères concernant la répartition des subventions, d’autre part d’émettre un avis sur l’attribution de subventions de fonctionnement destinées aux groupements sportifs de Polynésie française.
Sont étudiés lors de cette commission les crédits d’intervention de l’Etat qui sont affectés sous forme de dotation globale à la Polynésie française, et les crédits du Pays.
Cette année, une révision des critères a été proposée aux membres de la commission qui ont validé, à l’unanimité, les différentes modifications apportées. L’objectif recherché était de clarifier et de rendre plus objectif l’instruction des demandes, et d’être ainsi au plus proche de la réalité lors du calcul du montant de la subvention proposée au fonctionnement d’une fédération.
Cette année encore, un abattement de 46% a dû être effectué sur les subventions par manque de crédits disponibles. En effet, sur un total de 309 627 835 Fcfp de demandes de subvention, le ministère en charge des sports disposait d’une enveloppe de 100 948 137 Fcfp dont 37 800 000 Fcfp pour le financement de l’emploi sportif. Douze fédérations sur 36 bénéficient d’une aide au financement de l’emploi d’un cadre technique fédéral et six fédérations bénéficient d’une aide pour un emploi administratif.
Les fédérations sportives sont délégataires de service public et interviennent auprès de 70 000 licenciés tout au long de l’année. Le sport favorise l’apprentissage de la vie en société, permet l’acquisition de savoirs, du goût de l’effort, du travail en équipe et il peut jouer également un rôle important dans la réussite scolaire. Il participe également à la lutte contre les problèmes majeurs de santé publique que sont l’obésité, les maladies cardio-vasculaires ou encore le diabète.
La ministre entend ainsi d’augmenter le taux de financement des fédérations qui font un travail remarquable auprès de notre jeunesse, et ce dans l’intérêt de la population dans son ensemble.


Service minimum en cas de cessation concertée d’activité des pompiers sur les aérodromes exploités par la Polynésie française

Conformément à la délibération du 18 février 2016 portant statut particulier des pompiers d'aérodromes de la fonction publique de la Polynésie française un service minimum en cas de cessation concertée de travail a été négocié dans le cadre d'un protocole d'accord. Il permet la réalisation de services aériens minimum de continuité territoriale et d'intérêt général par aérodrome.


Exposition Matahoata au Musée du Quai Branly et accord avec le Musée de Tahiti et des Iles

A la veille du 10ème anniversaire de l’ouverture du Musée du Quai Branly (MQB) , celui-ci consacre du 12 avril 2016 au 24 juillet 2016, une exposition majeure sur les Marquises :
Matahoata, Arts et Société aux îles Marquises
Carol S. Ivory, professeur émérite à la Washington State University, spécialiste des îles Marquises est le commissaire de l’exposition et Véronique Mu-Liepmann, conservateur du musée de Tahiti et des îles de 1982 à 2011, en est le conseiller scientifique.
Depuis les premières explorations au 18ème siècle, les îles Marquises, au cœur de l’océan Pacifique, fascinent les voyageurs occidentaux et les plus grands artistes. Robert Louis Stevenson, Hermann Melville, Paul Gauguin ou Jacques Brel s’y aventurèrent, attirés par l’exotisme et la riche culture de cet archipel.
Pour la première fois en France depuis 20 ans, le Musée du Quai Branly rend hommage à la culture marquisienne à travers un ensemble de plus de 300 œuvres issues de ses collections et de celles de prestigieux musées français et étrangers dont le Musée de Tahiti et des Iles. La créativité des artistes des Marquises, visible dans les objets les plus anciens, se lit également dans les productions qui ont suivi le contact avec l’Occident.
Aussi l’exposition Matahoata, Arts et société aux îles Marquises, présente l’évolution et la profondeur historique des arts marquisiens de la fin du 18ème siècle à nos jours. Elle montre l’ingéniosité et le talent d’adaptation des artistes des îles Marquises ainsi que la transformation de leur art au cours du temps.
Avec cet ensemble de dessins, sculptures, instruments de musique, peintures - dont des chefs-d’œuvre de Paul Gauguin (peinture, dessins) réalisés dans l’archipel - le Musée du Quai Branly dresse un vaste panorama artistique des îles Marquises.
Le Musée de Tahiti et des Iles (MTI) a prêté 19 objets, qui ont été présentés sur socles en vitrine lors de cette exposition prestigieuse.
Au-delà de l’exposition, le ministre en charge de la culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu a pu rencontrer le président du Musée du Quai Branly, Stéphane Martinet son collaborateur, Emmanuel Khazarerou, le lundi 10 avril.
Un accord a été pris pour permettre au Musée de Tahiti et des Iles d’avoir accès à toutes les expositions montées par le Musée du Quai Branly sans contrepartie financière. Le MTI prendra à sa charge le transport des expositions grâce à son partenariat avec Air Tahiti Nui.
Deux projets ont d’ores et déjà été validés :
- L’exposition « Un Artiste flottant » de Paul Jacoulet, qui présente une sélection de 160 dessins, croquis, aquarelles et estampes majoritairement exécutés en Micronésie mais aussi en Corée (avant le partage entre Nord et Sud) et au Japon entre les années 1920 et 1950. Toutes ces œuvres sont issues de la très généreuse donation de Mme Thérèse Jacoulet, fille adoptive de l’artiste, au MQB.
- L’exposition « Tiki Pop » : L’Amérique rêve son paradis polynésien ». Emblématique de la culture populaire américaine des années 50/60, le style Tiki décline une image onirique des mers du sud. Le style Tiki influence dès les années 30, l’architecture, la décoration des bars et restaurants américains. Près de 450 œuvres, photos, films, enregistrements musicaux et documents d’archives, témoignent de cet engouement devenu un art de vivre. Une sélection d’objets étonnants – qu’ils soient usuels (verres, boîtes d’allumettes, cendriers…), accessoires POP (flacons de parfum, bouteilles de ketchup…), éléments de décoration d’intérieur – est présentée aux côtés d’œuvres océaniennes authentiques.
Lors de cette rencontre, il a été aussi question :
 de bénéficier des épreuves numériques du tirage du catalogue Matahoata afin d’en pouvoir réimprimer localement tout ou partie si besoin. Ce qui représente de subtancielles économies pour le MTI.
 de la convention de coopération muséographique et de la formation des personnels, convention à préparer par le MTI.
 du projet d’inventaire des objets polynésiens et notamment de la possibilité de récupérer les premières données recueillies par Véronique Mu dans le cadre de la préparation de l’exposition Matahoata. Le partenariat du Musée du quai Branly dans ce projet est essentiel pour faciliter l’accès aux collections des autres musées français, le Pays souhaitant pouvoir disposer d’une copie des objets faisant partie de ces collections.

Le Sea Princess à Papeete les 4 et 5 mai  03/05/2016

PAPEETE, le 3 mai 2016. Après être passé par Bora Bora ce mardi et Moorea ce mercredi dans la journée, le paquebot Sea Princess est dans la capitale polynésienne mercredi soir et pendant le jeudi de l'Ascension.

Avec ses 1950 passagers et 850 membres d’équipages, le Sea Princess de la compagnie Princess Cruises sera à Papeete à partir de ce soir, mercredi 4 mai à 20 heures. Il restera à quai dans la capitale polynésienne jusqu’à demain, jeudi 5 mai à 16h00. A Papeete, les “mama“ du Fare Manihini, assureront l’accueil des passagers à la coupée demain en matinée, dès 8 heures, avec distribution de fleurs, accueil en chansons. Les "mamas" resteront présentes toute la journée sous la pergola du Fare Manihini pour une exposition vente de leur produits. Une prestation de danse par le groupe Huriama est également prévue pour l’accueil des passagers dans les jardins de Tahiti Tourisme. Plusieurs démonstrations animeront la pergola de 08h00 à 13h00.

Santé : la conjonctivite fait de la résistance  03/05/2016

PAPEETE, le 3 mai 2016. Les établissements scolaires passent des messages de sensibilisation et de prévention aux familles en raison de l'épidémie qui se poursuit depuis la fin du mois de mars.

Des mots écrits pour les parents dans les carnets de correspondance alertent ces derniers jours encore au sujet de l'épidémie de conjonctivite qui n'en finit pas alors qu'elle circule sur Tahiti au moins depuis la fin du mois de mars. "Nous constatons une forte épidémie de conjonctivite (inflammation de l’œil) d'origine virale avec composante bactérienne. Les sujets infectés sont contagieux avant les premiers signes et pendant environ cinq jours après". Le message adressé aux parents poursuit sur les dangers de transmission de cette maladie : "cette inflammation est très contagieuse dès qu'il y a contact par les mains (objets, vêtements, tissus, mouchoirs peuvent contaminer)". Enfin le message insiste sur les recommandations à suivre : "se laver souvent les mains au savon ou utiliser un gel antibactérien (éviter de serrer la main) ; consulter un médecin pour avoir un traitement adapté dès les premiers signes"

Fermeture de la vallée de la Fautaua en raison du mauvais temps  29/04/2016

Fermeture de la vallée de la Fautaua en raison du mauvais temps
PAPEETE, le 29 avril 2016. (COMMUNIQUE) En raison du mauvais temps persistant et par mesure de sécurité, l'accès à la vallée de la Fautaua est interdit jusqu'à nouvel ordre.
Merci.

Six agents de police en stage pratique d'application à Papeete  27/04/2016

Six agents de police en stage pratique d'application à Papeete
PAPEETE, le 27 avril 2016. (COMMUNIQUE) La Direction de la Police Municipale de Papeete accueille actuellement 6 stagiaires, originaires de différentes communes de Polynésie. Leur stage pratique d'application (SPA), débuté ce mardi 26 avril 2016, se tiendra jusqu'au mardi 3 mai, afin de mettre en pratique tout ce qu'ils ont vu en formation théorique. Chaque stagiaire sera sous la responsabilité d’un tuteur de Papeete.

A l’issue de cette formation, le tuteur attribuera une note à son stagiaire qui comptera pour la note finale de son examen d'APJA.

Les stagiaires sont : Pierre Amaru, Aeata Lise Jacquet, Teroo Urarii, Teihotu Vincent, Fano Mahatia et Aute Tefana. Ils ont été accueillis par Roger Lamy, directeur de la police, son adjoint Jean-Michel Kautai, ainsi que les brigadiers Marcel Kwong, Johann Handerson, Henri Drollet et Fleurette Tamaititahio, et les gardiens titulaires Taraina Kwong et Nicolas Teiho.
(Crédit photo : Ville de Papeete)

Le front de mer susceptible d'être en travaux jusqu'en juin  22/04/2016


PAPEETE, 22 avril 2016 - Le ministère de l’Equipement informe les automobilistes que, si les conditions météorologiques le permettent, des travaux de bitumage seront réalisés sur le boulevard de la Reine Pomare IV (front de mer).

Ces travaux concernent notamment la portion de route située entre la piscine municipale et le carrefour giratoire Jacques Chirac (côté mer). Ils débuteront à partir de 19 heures le 22 avril au 23 avril 2015, 5 heures. Ces travaux sont susceptibles de se dérouler jusqu’au 16 juin prochain. Une déviation sera mise en place en cas de bitumage, par la rue du Commandant Destremeau.

Des travaux de coulage de bordures en béton pourront également être réalisés, côté montagne. Ils sont susceptibles de se dérouler jusqu’au mercredi 4 mai inclus.

Vairao : La distribution de notézine et de zentel démarre lundi  22/04/2016

Vairao : La distribution de notézine et de zentel démarre lundi
VAIRAO, le 22/04/2016 - la distribution des comprimés (notézine et zentel) démarrera lundi 25 avril 2016.

Des ambassadeurs passeront à votre domicile. La municipalité appelle la population à veiller à ce que les chiens soient attachés, "et merci de les accueillir comme il se doit."

Un stand sera aussi mis à votre disposition du lundi au vendredi à la mairie de Vairao et le jeudi 28 avril, aux magasins LIKI et SAMY.

Pour la santé de tous, PODONS ENSEMBLE...

Compte rendu du Conseil des ministres du 20 avril 2016  20/04/2016


Ouverture de quotas spécifiques d’importation de fleurs coupées pour la Fête des mères

Lors de la réunion de la commission sur les fleurs coupées du 11 mars dernier, ses membres ont pris connaissance des prévisions de production de fleurs locales. Les quotas spécifiques d’importation de fleurs coupées pour la fête des mères, alloués aux fleuristes patentés exploitant un magasin régulièrement approvisionné, ont sensiblement baissé sur les dix dernières années, passant de 30 687 tiges en 2006 à 14 810 tiges en 2015.

En tenant compte des demandes formulées par les fleuristes patentés référencés en tant qu’importateurs, le Conseil des ministres a décidé d’allouer, pour la fête des mères 2016, un quota global de 14 365 tiges de fleurs.


Maintien du prix des hydrocarbures au 1er mai

Les cours internationaux ont enregistré une hausse sur la période de chargement des hydrocarbures. Les variations de prix s’échelonnent entre 12 % pour le gazole à 19 % pour le fuel, le pétrole s’établissant à 13 % et l’essence sans plomb à 17 % par rapport aux chargements précédents. Le prix du gaz butane, en revanche, diminue de 11 %.

Le gouvernement reste attentif à l’évolution des prix d’approvisionnement sur les marchés internationaux car les prix des hydrocarbures sont très volatiles et leur évolution demeure imprévisible. Les prix des hydrocarbures sont néanmoins maintenus au 1er mai 2016.


Demande d’autorisation préalable d’investissement étranger en Polynésie française

La société HNA Tourism Group Company Ltd, de droit chinois, projette d’acquérir des établissements hôteliers en Polynésie française. La société HNA Tourism Group Company Ltd est l’un des plus importants groupes œuvrant dans l’industrie touristique en République Populaire de Chine (6ème dans le classement des 20 premières entreprises).

Elle est présente dans plusieurs secteurs touristiques : le transport aérien, l’hôtellerie, l’organisation de voyages, le commerce électronique, la location de voitures, les services financiers au profit de voyageurs (conversion de devises, cartes de paiement). Son capital est détenu par le groupe HNA Group Co Ltd. Ce dernier est présent dans plusieurs secteurs d’activité (le tourisme, l’immobilier, la finance et l’assurance, la logistique et les technologies de l’information et de la communication).

Le Conseil des ministres a décidé d’autoriser ces investissements, tel que le prévoit le statut d’autonomie de la Polynésie française, qui lui attribue la compétence en matière d’investissements étrangers, le régime d’autorisation ou de déclaration étant fixé par la délibération n° 96-141 APF du 21 novembre 1996.


Quotas d’importation de poules pondeuses pour 2016

Lors de la réunion de la commission avicole du 3 mars dernier, ses membres ont pris connaissance de la situation de la filière sur présentation du rapport technique du service du développement rural.

Ainsi, il a été recensé 71 élevages de poules pondeuses en Polynésie française, en décembre 2015, pour un effectif de 216 347 poules. Après examen des propositions, le Conseil des ministres a décidé d’ouvrir un quota d’importation de 260 650 poussins de race de poule pondeuse pour l’année 2016 au profit des aviculteurs de la Polynésie française. Une marge supplémentaire, soit 17 610 poussins, est mise en place pour répondre favorablement aux nouveaux élevages ou extensions autorisés.


Prise en charge par le Pays du fret pour des produits transformés

En 2009, la Polynésie française instaurait un dispositif de prise en charge du fret des produits transformés dans les îles vers Tahiti. L’arrêté d’application n° 2114 /CM du 17 novembre 2009 en précise les modalités (produits, conditions d’éligibilité, etc.) et la liste des bénéficiaires.

Le Conseil des ministres a ainsi validé l’inscription de la coopérative Te Puku Kai o Nuku Hiva, de l’agriculteur Cyprien Peterano et de la patentée Anna Vanaa, sur la liste des bénéficiaires de la prise en charge du fret pour leurs fruits et légumes transformés. Cette prise en charge sera effective dès la parution des modifications au Journal officiel de la Polynésie française.

Au travers de la prise en charge du fret des produits transformés, le Pays participe au soutien de la croissance économique agricole dans les îles éloignées en lui permettant d’élargir ses débouchés sur l’île de Tahiti.


Quotas d’importation de viande de porc

Lors d’une réunion de la commission de la viande de porc, mardi 23 février, dans les locaux du service du développement rural (S.D.R) à Pirae, ses membres ont pris connaissance de la situation de la filière porcine sur présentation d’un rapport technique établie par le S.D.R. En 2015, on comptait 28 élevages pour un effectif de 9 716 porcs sur Tahiti. Ce recensement confirme une diminution constante de l’élevage porcin depuis quelques années.

Après analyse de l’état de la filière, et examen des besoins exprimés par les deux transformateurs locaux, les sociétés Charcuterie du Pacifique et Salaisons de Tahiti, les membres de la commission de la viande porc ont accepté, à l’unanimité, de proposer à l’approbation du Conseil des ministres, l’ouverture d’un quota d’importation de 1 170 tonnes de viande de porc pour le premier semestre 2016 : 550 tonnes pour la société Charcuterie du Pacifique et 620 tonnes pour la société Salaisons de Tahiti. Cette proposition a été validée par le Conseil des ministres.

Afin d’éviter toute rupture dans leurs approvisionnements, les importateurs sont autorisés à importer, au début de chaque semestre, par anticipation sur les décisions réglementaires, 50% du contingent de viande porcine qui leur a été alloué au titre du dernier semestre écoulé.


Convention de financement relative à l’appel à projets "Tous prêts"

La ministre du Travail, des solidarités et de la condition féminine a présenté en Conseil des ministres un projet de délibération portant approbation de la convention de financement HC/IIME relative à l’appel à projets "Tous prêts" (Euro 2016 de football).

En réponse à l’appel à projets de la ministre des Outre-Mer, l'Institut d'insertion médico éducatif (IIME) a proposé un projet éducatif, culturel et ludique consistant à faire participer, du 2 au 15 juin 2016, 12 adolescents déficients intellectuels à l’Euro 2016 (match à Lyon le 13 juin 2016).

Une convention doit intervenir pour permettre le versement d’une subvention de 2 551 315 Fcfp destinée à couvrir l’achat des 15 billets d’avion sur la métropole. Le budget global de ce déplacement porte sur la somme de 3 531 267 Fcfp.

Conformément aux dispositions des articles 169 et 170-1 de la loi organique statutaire de 2004, le projet de convention de financement doit faire l’objet d’une approbation préalable par l’Assemblée de la Polynésie française.


Opérations liées à la résorption de l’habitat insalubre à Hotuarea

Le 24 mars 2015, l’Etat, le Pays et la commune de Faa’a ont signé une convention relative au relogement des habitants situés dans la bande de sécurité de la piste de l’aéroport international de Tahiti-Faa’a.

Pour le relogement de ces familles, la construction de 60 logements est envisagée toujours à Hotuarea, mais sur des terrains mis à disposition par l’Etat en dehors de la bande de sécurité aéroportuaire.

A cet effet, le Conseil des ministres a validé l’octroi de deux nouvelles subventions d’études au profit de l’Office Polynésien de l’habitat pour répondre aux objectifs de relogement de ces familles :

- L’opération Te Roto Rautea qui consiste en la réalisation de 8 logements ‘modulaires de transit’,
- L’opération Te Ana Mao No Uuter qui consiste en la réalisation de 27 logements ‘modulaires de transit’.

Ces opérations d’un coût total de 53.9 millions Fcfp pour leur phase d’étude sont financées à part égale entre le Pays et l’Etat au titre du Contrat de projets n°2. A l’issue de ces études, les travaux de construction des logements démarreront dès le début de l’année 2017.


Programme de sécurisation électrique pour le parc ancien de l’OPH

En fin d’année 2015, le comité de pilotage du Contrat de projets n°2 a validé le démarrage de nouvelles études dans l’optique de mener des travaux de sécurisation électrique pour 13 lotissements du parc ancien de l’Office Polynésien de l’Habitat.

C’est dans ce cadre que le Conseil des ministres a validé une subvention relative aux études de sécurisation électrique de lotissements au profit de l’OPH pour un montant total de 40 000 000 Fcfp.

Conformément aux dispositions du Contrat de projets 2015-2020, le plan de financement proposé pour ces études repose sur une participation à part égale entre la Polynésie française et l’Etat.

Ces études d’une durée de 12 mois devront permettre de présenter, dès 2017, une nouvelle phase « travaux » de sécurisation électrique afin d’achever la remise aux normes du parc ancien de l’OPH.


Projet de loi du Pays relative aux organismes privés de logement social

Face à un besoin estimé par l’Institut de la Statistique de Polynésie française à près de 35 000 nouveaux logements sur les 20 prochaines années, le gouvernement a souhaité organiser l’intervention publique du secteur de l’habitat autour de trois axes prioritaires : la production de logements par l’opérateur public OPH ; la réhabilitation du parc public et privé existant et la production de logements sociaux confiée, par agrément, à des opérateurs privés.

Ce troisième axe fait aujourd’hui l’objet d’un projet de loi du Pays qui vient refondre et préciser les conditions d’intervention des Organismes de Logements Sociaux (OLS) créés en octobre 2014.

Cette nouvelle réglementation vise à accompagner les opérateurs privés qui souhaitent œuvrer, aux côtés du Pays, à l’augmentation de l’offre de logements sociaux, notamment à destination des jeunes ménages et des demandeurs ayant des revenus ne dépassant pas quatre SMIG.

Une fois agréés, ces programmes de logements dont le financement pourra faire appel au dispositif national de défiscalisation du logement social outre-mer (LODEOM), seront en outre aidés également par le gouvernement à hauteur maximum de 20 % du coût de construction du projet.

Ces aides du pays pourront prendre la forme de mise à disposition d’assises foncières, d’instauration d’une fiscalité incitative notamment sous forme d’exonération, ou encore d’une subvention directe sous réserve des disponibilités budgétaires.

Le Conseil des ministres a transmis pour avis ce projet de loi du Pays au Conseil Economique, Social et Culturel (CESC), afin de recueillir l’avis de la société civile et notamment du secteur du bâtiment qui y est représenté.


Connaissance et promotion des pratiques musicales dans les établissements du second degré

L’association Atempo a notamment pour objectif de faire connaître et promouvoir les pratiques musicales collectives dans et hors les établissements du second degré, de favoriser le développement des groupes vocaux et instrumentaux des établissements du second degré par l’organisation des rencontres chorales. Depuis plusieurs années, l’activité chorale fait partie intégrante de la vie des établissements scolaires de la Polynésie française.

Les rencontres des chorales scolaires témoignent ainsi d’un dynamisme du chant qui permet de regrouper les élèves des établissements de Tahiti et de Moorea. La prochaine manifestation se déroulera les 28 et 29 avril sur l’île de Moorea et la seconde le 14 juin au Grand théâtre de la Maison de la culture. Ce projet inter-établissements est composé de 6 chorales de Tahiti et Moorea et concerne 200 élèves chanteurs de la 6ème à la 3ème ainsi que les musiciens qui travaillent depuis la rentrée d’août 2016 sur un répertoire commun.

La ministre de l’Education et de l’enseignement supérieur, de la jeunesse et des sports, soutient, accompagne et encourage l’association Atempo dans le cadre de ce type d’activité. Aussi afin d’assurer l’organisation de ces manifestations inter-établissements dans de bonnes conditions, le ministère a octroyé une subvention de 462 728 Fcfp, dans le cadre de l’organisation « chorales et artistiques scolaires, au titre de l’année 2016.


Arrêté relatif aux manifestations nautiques dans les eaux intérieures et territoriales de la Polynésie française

L’espace maritime de la Polynésie française connaît un développement des activités liées à la mer générant une concentration spatiale et temporelle des activités nautiques aux abords du littoral.

Dans un tel contexte et après avoir expérimenté un nouveau dispositif, le Conseil des ministres a décidé d’adopter un arrêté relatif aux manifestations nautiques dans les eaux intérieures et les eaux territoriales.

Il permet clairement de faire évoluer la réglementation actuelle dans un sens de simplification de procédure au bénéfice des usagers, tout en garantissant la sécurité des participants et des spectateurs ainsi que la protection de l’environnement.

La direction polynésienne des affaires maritimes désignée comme service instructeur des dossiers des manifestations nautiques accompagnera les différents organisateurs dans leurs démarches administratives. Une campagne d’information sera prochainement planifiée.


Mise sur le marché des spécialités à base de Benzathine benzylpénicilline


Dans le contexte de l’arrêt de commercialisation, depuis le mois de février 2014 de la spécialité Extencilline, spécialité de référence dans le traitement du RAA et de la syphilis, la spécialité Sigmacillina a été identifiée comme une solution transitoire de remplacement, en concertation avec l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSMPS).

Le prix d’achat de la spécialité Sigmacillina étant presque cinq fois plus élevé que celui de l’Extencilline, l’ANSMPS a pu octroyer au laboratoire Sandoz, en novembre 2014, une autorisation de mise sur le marché pour des spécialités à base de benzathine benzylpénicilline, présentées comme l’Extencilline. La commercialisation de cette spécialité en ville et à l’hôpital n’est effective que depuis le 1er avril 2016 en métropole.

Ces deux nouvelles spécialités commercialisées, Benzathine benzylpénicilline Sandoz 1,2 MUI et Benzathine benzylpénicilline Sandoz 2,4 MUI, sont désormais admises sur le marché en Polynésie française et au remboursement par la Caisse de Prévoyance Sociale. Le coût de cette nouvelle spécialité s’élève à 1 785 Fcfp par boite contre 3 254 Fcfp précédemment.


Organisation du 1er concours Ta’iri Pa’umotu


Sous la tutelle du ministère de la Culture, le Conservatoire artistique de la Polynésie française - Te Fare Upa Rau et Te Fare Tauhiti Nui – Maison de la Culture organisent le 6 mai prochain le premier concours intitulé Ta’iri Pa’umotu.

Le concours vise à promouvoir cette technique de frappe caractéristique mais dont l’usage se perd malheureusement en lui redonnant si possible à la fois un second souffle et ses lettres de noblesse. Ouvert aux pratiquants professionnels et amateurs, ce concours Ta’iri Pa’umotu sera organisé le vendredi 6 mai prochain au Paepae a Hiro. Il permettra d’accueillir au plus 20 formations composées de 4 à 5 musiciens, qui démontreront leur virtuosité lors de prestations de 5 à 8 minutes. Création ou reprise, avec ou sans interprétation vocale, le Paepae a Hiro de Te Fare Tauhiti Nui – Maison de la Culture sera le cadre idéal pour cette joute artistique. Un jury composé de 4 membres départagera les concurrents, qui seront notés autant sur leur technicité que sur l’expression artistique.

Pour cette première édition, les prix iront de 50 000 Fcfp pour les prix spéciaux à 200 000 Fcfp pour l’orchestre gagnant. Au-delà de la compétition, cet événement permettra de promouvoir le ta’iri pa’umotu auprès d’un large public. L’entrée est libre afin d’inciter le public à venir découvrir les artistes, leur virtuosité et les divers styles propres à chacun.


12ème Festival des Arts du Pacifique – Guam 2016

La Polynésie française participera du 20 mai au 6 juin 2016, au 12ème Festival des Arts du Pacifique qui aura lieu à Guam, en Micronésie. Depuis 1972, le Festival est organisé tous les quatre ans et rassemble l’ensemble des communautés artistiques du Pacifique pendant 15 jours. Soutenu par la Commission du Pacifique Sud, cette édition de Guam réunira 3 000 artistes issus de 27 nations du Pacifique.

La Délégation de la Polynésie française forte de 50 personnes participera à FestPAC 2016 dans les disciplines suivantes : le spectacle vivant avec 32 artistes (danse, musique, chant traditionnels, variété polynésienne), les arts traditionnels avec 8 artisans (mode, parure, tressage, gravure, tatouage), les arts visuels (art floral, photographie, films), les arts littéraires (art oratoire, langues indigènes), les forums, ateliers, séminaires avec 3 experts (navigation, langues). Le ministre de la Culture accompagnera la délégation la 1ère semaine afin d’assister à la cérémonie d’ouverture le dimanche 22 mai 2016. Il représentera le pays au 27ème Conseil des Arts du Pacifique et participera à la 3ème Conférence des ministres de la Culture ainsi qu’à la Conférence sur les langues océaniennes.

Outre l’enrichissement mutuel des expériences de chacun, cette participation de la Polynésie française au 12ème Festival des Arts marque sa détermination à consolider les liens culturels océaniens et sa volonté de promouvoir sa richesse culturelle. Cette délégation, réduite en comparaison de représentations passées, aura à cœur de représenter la Polynésie française dans sa diversité avec dignité, excellence et enthousiasme.


Programme de suivi des migrations des tortues marines en Polynésie française

Les tortues marines ont toujours fait partie de la culture polynésienne. Espèces emblématiques du patrimoine, menacées d'extinction, elles sont protégées par le code de l'environnement de la Polynésie française. Ce sont des animaux marins indispensables au bon fonctionnement de l'écosystème marin. Cependant, de nombreuses menaces pèsent sur leur survie. Etant des espèces migratrices qui peuvent parcourir des milliers de kilomètres, leur conservation nécessite une collaboration interrégionale. Aussi, les autorités compétentes doivent améliorer et partager leur connaissance sur la biologie des tortues marines afin de mettre en place des plans de conservation efficaces.

Dans le but de continuer les efforts de protection des tortues marines mis en place par la Polynésie française, cette dernière a choisi de poursuivre le programme de suivi des migrations de ces animaux dans l'archipel des Tuamotu. En effet, aucune étude n'a été menée dans cette région de la Polynésie française contrairement aux îles de la Société.

La pose des émetteurs satellites a été effectuée par la S.A.R.L. Fenua Geeks en novembre 2015, dans les îles de Aratika et Arutua. A cet effet, un spécialiste de pose de balises satellites, représentant de la société Wild Life Computer, a fait le déplacement depuis la Nouvelle-Zélande afin d'assister et accompagner les techniciens de Fenua Geeks dans cette mission. Les référents formés par la Direction de l'environnement ainsi que les écoliers de chaque île ont pu assister et participer activement à cet évènement en baguant et en mesurant les animaux. Cette démarche s'inscrit dans la continuité du volet "formation et sensibilisation de la population aux problèmes environnementaux" du plan d'actions des espèces marines emblématiques de la Polynésie française, qui découle directement de celui du Programme Régional Océanien pour l'Environnement (PROE).

Deux tortues vertes, Nukumaru (à Aratika) et Rautini (à Arutua), ont été géolocalisées. Ces deux animaux, de tailles différentes, permettent d'approfondir les connaissances sur la migration des tortues vertes intra et interrégionale. Nukumaru, mesurant 70 cm de long, est une tortue sub-adulte dont les tendances sont d'effectuer de longues migrations entre les pays pour s'accoupler et s'alimenter. En revanche, Rautini, tortue juvénile de 52cm de long, a tendance à rester près des côtes polynésiennes.

Les premiers résultats de ces travaux indiquent :

- qu'au 11 janvier 2016, Nukumaru a effectué, en 58 jours, une distance de 1260 km depuis son point de relâche à Aratika. Elle se dirigeait vers l'archipel des Marquises lorsque la balise a cessé d'émettre, plus précisément à 20 km de Ua Pou. Plusieurs éléments convergent vers l'hypothèse du braconnage. En effet, les signaux satellites indiquent que la balise a émis hors de l'eau pendant plus de 30 min avant de s'arrêter définitivement.

- qu'au 26 février 2016, Rautini a parcouru, en 103 jours, 429 km depuis son point de relâche à Arutua. Elle navigue autour de l'atoll et effectue des allers-retours entre le lagon et le large de l'île.

L'amélioration des connaissances est une étape clé dans l'élaboration de plans de conservation et de gestion. Il est essentiel de respecter les efforts et les moyens mis en place par le Pays, ainsi que la motivation des communes et de la population, dans la protection et la conservation des espèces marines emblématiques de Polynésie française.

Malgré tous les obstacles qui menacent la bonne marche de ces projets, le Pays poursuivra et étendra ce programme de suivi de migration des tortues marines sur l'ensemble des îles de la Polynésie française, en réalisant d'autres missions en 2016.


Etude « Recensement et classification des décharges à réhabiliter sur Tahiti et Moorea »

Dans le cadre d'un approfondissement des connaissances sur les sites de dépôts de déchets sur Tahiti et Moorea, le ministère de la Ppromotion des langues, de la culture, de la communication et de l'environnement, en partenariat avec l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME), a missionné le groupement formé par le Laboratoire des Travaux Publics de Polynésie (LTPP) et TAUW France pour réaliser le recensement et la classification des décharges des îles du Vent.
L'étude s'est appuyée sur la méthodologie de l'ADEME de "Remise en état des décharges" de 2005 et s'est déroulée en 4 étapes :
­ Etape 1 : Recensement, inventaire des décharges sur Tahiti et Moorea ;
­ Etape 2 : Diagnostic individuel simplifié des décharges ;
­ Etape 3 : Hiérarchisation et classement des sites ;
­ Etape 4 : Définition d'un programme de recherches complémentaires dans le cadre de la réhabilitation des sites
Pour l'étape 4, du fait du classement en catégorie A des 18 sites à l'étude, la méthodologie impose la réalisation d'un programme d'investigations. Il a été conçu de manière à cartographier les zones d'enfouissement de déchets, à déterminer le type de déchets et leur volume, et à caractériser les zones de pollution.
Le contenu du programme d'investigations dépend de la complexité du site, de son historique et des dimensions des fosses de déchets. Il comprend principalement la réalisation d'un plan topographique, de fouilles et de sondages, de piézomètres et de piézairs, et des analyses sur les échantillons de sols, d'eau et de gaz du sol. Le coût total du diagnostic approfondi varie selon les sites entre 4 millions et 12 millions Fcfp.
La suite à donner à cette opération est de plusieurs ordres.
Premièrement, une copie des rapports de l'étude sera transmise auprès du Service de l'Aménagement et de l'Urbanisme (SAU) afin que les résultats obtenus puissent être pris en compte dans le cadre de l'instruction des permis de construire.
Deuxièmement, une valorisation de l'étude sera faite par intégration des sites de décharges recensés dans le logiciel TeFenua. Troisièmement, le volume de l'étude sera augmenté afin que la hiérarchisation et le classement puissent porter sur l'ensemble des 66 sites identifiés comme remarquables par le LTPP et TAUW France. Ce complément d'étude permettra également de définir le programme d'investigations pour les 48 sites supplémentaires.
Enfin, pour les 18 sites ayant fait l'objet d'une analyse complète, il s'agit de mettre en œuvre le programme d'investigations qui permettra d'établir le diagnostic approfondi. A l'issue de cette étape, les scénarii de réhabilitation pourront alors être abordés avec l'évaluation des coûts des travaux.


Code du patrimoine

Le ministre de la Culture a présenté au Conseil des ministres un projet d’arrêté ayant pour objet de fixer la partie réglementaire du livre VI du code du patrimoine de la Polynésie française, relatif aux monuments historiques, sites et espaces protégés. Ce texte créé une commission du patrimoine chargée de superviser la mise en œuvre de plusieurs procédures destinées à assurer la conservation du patrimoine immobilier et mobilier de la Polynésie française. Le Service de la culture et du patrimoine en est la cheville ouvrière.
La protection du patrimoine culturel est assurée par deux procédures : l’inscription et le classement. La mise en œuvre de ces deux procédures est encadrée par le livre VI du code du patrimoine de la Polynésie française.

Le texte détaille entre autre la création de la commission du patrimoine historique de la Polynésie française. Il détaille notamment la composition des deux sous-commissions l’une dédiée au patrimoine immobilier et la seconde au patrimoine mobilier. Il précise par ailleurs les procédures pour les demandes de classement et d’inscription, ainsi que les droits du propriétaire lorsque son bien fait l’objet d’une procédure de classement.

Remise de clés de fare OPH au ministère du Logement  18/04/2016

Remise de clés de fare OPH au ministère du Logement
PAPEETE, le 18/04/2016 - Quatre familles de Toahotu, Afareaitu, Pueu et de Katiu ont reçu ce lundi matin les clés de leurs nouveaux fare OPH, des mains du ministre du logement Tearii Alpha.

Le ministre du Logement, Tearii Alpha, a procédé, lundi matin, à une remise de clés de fare OPH. En début de matinée, 4 familles de Toahotu, Afareaitu, Pueu, et de Katiu aux Tuamotu, ont ainsi reçu les clés de leur nouvelle habitation des mains du ministre.

Depuis le début de l’année, le ministère et l’Office Polynésien de l’Habitat (OPH) poursuivent ensemble leurs actions dans ce programme afin de permettre aux familles en difficulté d’être propriétaire d’un logement.


2ème étape de la course de cyclisme « Grand Prix de la ville de Pirae »  15/04/2016

Dimanche 17 avril - Départ A partir des jardins de l’Hôtel de ville
06h45 - Rassemblement des coureurs dans les jardins
07H30 - Départ donné à partir des jardins de l’Hôtel de ville de Pirae par le représentant du Maire de Pirae, Mr Abel Temarii, 2è adjoint au maire en charge du sport.
09H00 - Arrivée devant les jardins - Remise des prix
Organisateur : Fédération Tahitienne de cyclisme - (689) 40 45.10.91 – email : [email protected]

Compte rendu du Conseil des ministres du 13 avril  13/04/2016

Locations de lots dépendant du lotissement agricole « Faaroa » à Raiatea

Sur proposition du Président de la Polynésie française et après avis de la commission d’attribution des lots agricoles, le gouvernement a autorisé la location, au profit de huit producteurs, de lots agricoles du lotissement agricole « Faaroa » au sein de la commune de Taputapuatea à Raiatea.

Ces locations sont assujetties au respect des clauses du cahier des charges du lotissement agricole moyennant un loyer annuel de 10 000 Fcfp par hectare. Elles sont établies pour une durée de neuf ans à compter de la signature du bail à des fins agricoles pour la plupart et à des fins d’élevage de bovins.


Bilans et perspectives de la filière photovoltaïque en Polynésie française

Le Vice-président, en sa qualité de ministre de l’énergie, a présenté au Conseil des ministres le bilan et les perspectives de la filière photovoltaïque en Polynésie française.
En 2009, le gouvernement prévoyait pour 2020 une puissance installée de 16MWc et un productible de 24GWh pour la filière photovoltaïque.
Fin 2015, 1 500 producteurs d’électricité ont investi dans le photovoltaïque pour une puissance installée de près de 27 MWc, soit 68 % de plus que l’objectif initial et plus de 170 clients sont autorisés et en attente de réalisation ou de raccordement d’une installation photovoltaïque pour une puissance de 8,8 MWc.
Entre 2010 et 2015, les prix des installations photovoltaïques ont été divisés par 4 en passant de 850 F/Wc à 210 F/Wc. Avec ces nouveaux tarifs et sans aucune aide (tarifs attractifs ou défiscalisation), le retour sur investissement est aujourd’hui de 7 à 8 années au maximum.
Le seuil de 30% d’énergie aléatoire admise sur les réseaux électriques est déjà atteint plusieurs jours par an sur certaines îles, notamment les plus importantes à savoir Tahiti, Bora Bora ou Nuku Hiva. Ce franchissement de seuil est pour partie à l’origine du ralentissement de la filière observé à partir du second semestre 2015. Ce seuil représente une limite potentiellement bloquante pour la filière photovoltaïque. En effet, au delà de ce seuil, des problèmes de stabilité peuvent survenir sur les réseaux électriques pouvant occasionner des délestages partiels voir des situations extrêmes de « black out ».
Fort de ce constat, le ministère en charges des énergies a inscrit dans le plan de transition énergétique des mesures visant à favoriser le développement de systèmes de stockage ou de lissage de la production d’électricité afin de franchir le seuil de 30% d’énergie aléatoire admise sur les réseaux.
La mise en place de tels dispositifs bénéficierait à l’ensemble des acteurs du système électrique (Producteurs, Transporteur et Distributeurs d’électricité) et in fine aux consommateurs en permettant de :
• stocker temporairement le surplus de production d’énergie renouvelable,
• palier à l’instabilité de la production photovoltaïque,
• améliorer les reprises de charges du parc hydroélectrique,
• réduire les risques de déclenchement ou de délestage en cas de perte de moyens de transport ou de production.
L’investissement estimé à un milliard Fcfp s’inscrira dans un plan d’investissement à échéance 2020.
Cette solution de stockage centralisé permettrait la poursuite du développement de la filière solaire et une plus grande place dans le mix énergétique polynésien, concourant ainsi au succès de l’objectif de 50 % d’énergies renouvelables en 2020 confirmé dans le plan de transition énergétique présenté en novembre dernier.


Exécution provisoire du budget général pour l’exercice 2015

Lors du Conseil des ministres, le Vice-Président a présenté les résultats provisoires de l’exécution du budget général pour l’exercice 2015. Ceux-ci seront confirmés lors du vote du compte administratif qui doit intervenir courant juin.

Les recettes réelles de fonctionnement s’établissent à 107,4 milliards Fcfp et affichent ainsi une hausse importante de 5 milliards Fcfp par rapport à l’exercice 2014.

Cette forte évolution résulte à la fois de l’augmentation, aujourd’hui structurelle après 4 années de progression constante, de la fiscalité indirecte [+3,1 milliards Fcfp, dont 2,2 milliards Fcfp de taxe sur la valeur ajoutée (TVA)] et par la reprise de la politique de distribution des dividendes des établissements publics du Pays (2,6 milliards Fcfp).

Parallèlement, il est à noter que s’agissant de la fiscalité et des seuls impôts et taxes impactés par la réforme fiscale d’août 2013, ceux-ci ont rapporté l’an dernier 2,8 milliards Fcfp de recettes supplémentaires par rapport à 2014, répartis entre le budget général, le FELP et le FIGD. Ainsi, par rapport à l’exercice 2013, année de la réforme, la plus-value s’approche bien comme initialement prévue des 10 milliards XPF avec 9,8 milliards Fcfp.

En ce qui concerne, les dépenses réelles de fonctionnement :

- les dépenses de personnel sont en baisse de 931 millions Fcfp avec une exécution à hauteur de 30,2 milliards Fcfp contre 31,2 milliards Fcfp en 2014 dont 29 milliards Fcfp uniquement pour les rémunérations et les charges contre 29,7 milliards Fcfp en 2014 ;
- les autres dépenses réelles de fonctionnement totalisent 64,6 milliards Fcfp en 2015 contre 65,6 milliards Fcfp en 2014, ce qui représente une diminution de 1 milliard Fcfp par rapport à 2014.

Cet objectif de diminution des dépenses de fonctionnement a notamment été confirmé lors de la préparation du budget 2016 par le Président, par la confirmation des mesures relatives à la maîtrise de la masse salariale et d’un plan triennal de baisse des dépenses de fonctionnement courant de 10% (3,5% par an).

En 2015, les recettes réelles d'investissement (hors autofinancement) totalisent 17,8 milliards Fcfp et affichent un retrait de 23,08 % (-5,3 milliards Fcfp) par rapport à 2014. Cette diminution du niveau de recette résulte :

- d’une part, de la baisse du niveau des emprunts qui s'établit à 7,2 milliards Fcfp en 2015 contre 16,7 milliards l’année précédente (soit -9,5 milliards Fcfp) et ainsi de la proposition du Vice-Président de consolider le désendettement de la collectivité ;
- et d’autre part, d’une augmentation de 4,2 milliards Fcfp des autres recettes.

Au 31 décembre 2015, les inscriptions pour les dépenses s'élèvent à 38,8 milliards Fcfp dont 17,3 milliards Fcfp de crédits de paiement nouveaux et 21,4 milliards Fcfp de crédits de paiement reportés.

Le montant des liquidations (22 milliards Fcfp) présente une augmentation de 4,77 % par rapport à l’année 2014 (21 milliards Fcfp) et de près de 50 % par rapport à l’année 2013 (14,8 milliards Fcfp) concrétisant ainsi les efforts en matière de commande publique.

Globalement, après report et couverture des besoins de financement, le résultat de cloture de l’exercice 2015 est évalué à 5,8 milliards Fcfp. Il est en progression de près de 4,2 milliards Fcfp (+280%) par rapport au résultat 2014.

En conclusion, en 2015, l’épargne brute s’établit à 16,1 milliards Fcfp soit plus du double de l’année précédente où cette dernière s’établissait à 7,3 milliards Fcfp (+8,8 milliards Fcfp, +120%) sous l’effet conjugué de la hausse des recettes de fonctionnement et des économies générées sur les dépenses de fonctionnement. Cette épargne couvre ainsi largement le remboursement en capital de la dette qui s’élève à 9,1 milliards Fcfp en 2015, gage de solidité et de solvabilité financière appréciées par les bailleurs de fonds ainsi que les agences de notation.

En conséquence, l’épargne nette redevient positive et s’établit à 7 milliards Fcfp (contre -1,5 milliards XPF en 2014). Ce niveau sans précédent depuis les 10 dernières années permet notamment au gouvernement de soutenir avec ambition sa politique en matière d’investissements publics.


Bilan de l’activité de contrôle fiscal de la DICP

Le Vice-président a présenté en Conseil des ministres un bilan des activités de contrôle fiscal de la direction des impôts et des contributions publiques (DICP). Contrairement à une idée reçue, le contrôle fiscal ne revêt pas des proportions telles qu’il asphyxierait le tissu économique. Tout d’abord en nombre de contrôles effectués, on a enregistré, en 2015, 2103 contrôles sur un tissu fiscal de quelques 20.000 entreprises et 50.000 locaux (impôt foncier). Les enjeux financiers de ces contrôles représentent en cumul 2,55 milliards Fcfp, en baisse de 22,7% par rapport à 2014 et 31% par rapport à 2013.

Au niveau juridictionnel, en 2015, il y a eu 150 saisines du tribunal administratif. Au regard du nombre de contrôles effectués annuellement, c’est un nombre relativement faible qui traduit une faible tendance à la contestation et un certain consentement à l’impôt. Sur les 3 dernières années, 74,6% des jugements rendus sont favorables à la DICP. Quant aux taux de recouvrement des impôts, on constate qu’à ce jour, 67% des redressements fiscaux pris en charge par les comptables publics de la Polynésie française entre 2014 et 2015 ont été payés.

Pour favoriser une meilleure acceptation des contrôles fiscaux, la DICP, sur l’impulsion du Vice-président, s’est engagée à faire plus de pédagogie dans la conduite des contrôles en proposant un suivi personnalisé des dossiers et une écoute permanente. Des procédures d’incitations aux régularisations spontanées ont en outre été mises en place.

Pour conclure sur les contrôles fiscaux, ces derniers :

- ne sont pas plus intenses ces derniers temps qu’ils ne l’ont été les années passées et l’évolution du nombre de contrôles et des enjeux financiers montre que le rendement budgétaire n’est pas une priorité ;

- ont pour finalité exclusive de s’assurer que les déclarations fiscales souscrites par les contribuables reflètent bien la réalité de l’exploitation : il s’agit donc ni plus ni moins de s’assurer que chaque contribuable paye l’impôt qu’il doit en vertu de la réglementation fiscale.


Référentiel des métiers dans l’administration de la Polynésie française

Depuis le mois de novembre 2011, l’administration de la Polynésie française s’est engagée dans la construction progressive d’un référentiel des métiers et des compétences.

Cette démarche s’inscrit dans processus de modernisation de la gestion des ressources humaines de l’administration polynésienne, avec l’application progressive de nouveaux outils de gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences (le référentiel des métiers, le référentiel des fonctions et le référentiel de formation).

Le référentiel constitue également un outil de communication interne à l’administration en fixant un cadre de référence commun lié aux concepts, aux dénominations se rapportant au management des ressources humaines. Ce chantier, coordonné par la direction générale des ressources humaines (DGRH), est arrivé à son terme.

Le ministre du Tourisme, des transports internationaux, de la modernisation de l’administration et de la fonction publique, porte-parole du gouvernement a présenté en Conseil des ministres une communication ayant pour objet de rapporter les productions résultant de ce chantier et avalisées par les instances consultatives concernées.
La diffusion et la publicité du référentiel des métiers interviendront prochainement. La formalisation de l’ouvrage marque certes une étape importante de ce projet mais elle ne constitue pas une fin en soi. La phase cruciale d’appropriation de l’outil référentiel dans la gestion des ressources humaines sera une priorité pour les prochains mois.


Indice des prix à la consommation : repli de 0,7% sur douze mois

En mars 2016, l'indice des prix à la consommation augmente de 0,2 % et s'établit à 107,33. Cette évolution est essentiellement due à la hausse de 1,3 % des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées.
Sur douze mois, l'indice général est en repli de 0,7 %. Les baisses de prix dans les divisions transports et logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles sont en partie compensées par l'augmentation des prix des produits alimentaires.
L'indice ouvrier s'accroît de 0,3 % en mars 2016. Il est en repli de 0,7 % sur douze mois.
Hors transport aérien international, l'indice général progresse de 0,1 % (- 0,8 % sur douze mois).


Index des travaux du bâtiment et des travaux publics : baisse de 0,1% en mars

En mars 2016, l'index du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) baisse de 0,1 %, principalement en raison de l'index des Travaux Publics qui diminue de 0,4 %. Ce repli de l'index des Travaux Publics est en partie dû à la baisse du prix du bitume. Plus sensible à l'évolution de la convention collective du BTP officialisée en ce début d'année et aux prix des matériaux métalliques (+ 0,8 %), l'index du Bâtiment augmente de 0,1 %.
Dans le Bâtiment, l'index du Gros Œuvre est stable alors que l'index du Second Œuvre croît de 0,2 %.
Dans les Travaux Publics, l'index du Génie Civil diminue de 0,4 % alors que l'index des Travaux Spécialisés est stable.
Sur douze mois, l'index du BTP diminue (- 1,7 %). L'index des Travaux Publics est en repli de 4,3 % et celui du Bâtiment progresse de 0,3 %.


Patrimoine immatériel de la Polynésie française : protection et valorisation de la propriété industrielle

La Polynésie française dispose d’un patrimoine immatériel constitué notamment de biens publics incorporels qui, avant d’être valorisés, doivent être d’ores et déjà clairement identifiés.

Bien qu’immatériels, ces biens publics sont, au même titre que le domaine public corporel, susceptibles d’avoir une valeur considérable : ainsi par exemple les marques, les brevets sont une des composantes de ce patrimoine qu’il conviendrait de recenser afin de disposer d’une première vision d’ensemble de son contenu.
C’est pourquoi il a été proposé au Conseil des ministres de recenser auprès des services et établissements publics, l’ensemble des droits de propriété industrielle (marques, brevets, dessins et modèles) existants ou en cours d’enregistrement, ou en projet.

Cette première étape permettra d’avoir une vision d’ensemble initiale des actifs immatériels publics liés à la propriété industrielle.


Budget primitif du Centre des Métiers de la Mer pour l’exercice 2016

La ministre du Travail, des solidarités et de la condition féminine a présenté au Conseil des ministres le budget primitif du Centre des métiers de la mer de Polynésie française pour l’exercice 2016, adopté à l’unanimité par son conseil d’administration.
Le budget primitif du Centre des métiers de la mer de Polynésie française présente un total général équilibré des dépenses et des recettes en fonctionnement et en investissement de 224 992 733 Fcfp.
Pour l’exercice de ses missions, le CMMPf perçoit de la Polynésie française près de 160 000 000 Fcfp, soit une participation s’établissant à hauteur de 85%.
Dans le cadre des formations en 2015, 477 stagiaires sont entrés en formation, 295 en formation complète et 182 en formation modulaire nécessaire au maintien des compétences dans les métiers respectifs.
Sur les 477 stagiaires formés, 59% sont en activité dans le commerce, 8% dans le secteur de la pêche, 17% travaillent dans le secteur du tourisme et de la plaisance. Le reste des stagiaires est toujours à la recherche d’un embarquement.
Le nombre de sessions de formation par titre se répartit comme suit :

- 2 pour le Certificat d’Initiation Pêche (CIN) ;
- 2 pour le Brevet de capitaine 200 (BC 200) ;
- 1 session pour le Brevet d’Officier Chef de Quart Passerelle de la filière professionnelle « pont » (OCQP) ;
- 1 pour le Permis de Conduire les Moteurs Marins (PCMM 250 kW) ;
- 1 pour le Brevet de Mécanicien 750 kW (BM 750 kW).
- 1 pour le Brevet de Mécanicien 3000 kW (BM 3000 kW) ;
- 1 pour le Brevet de capitaine de pêche côtière ;
- 2 sessions de formation en vue de l’obtention du Certificat de Pilote Lagonaire (CPL).

Le taux de réussite global est de 95%. Pour l’année 2016, l’accent sera mis sur les formations relatives à la pêche et leur délocalisation dans les archipels des Tuamotu.


Modification d’arrêté pour la prise en charge des planchers défectueux des maisons de type MTR construites par le FDA

Des accidents sont survenus récemment dans certaines habitations de type fare MTR construites par le Fonds de Développement des Archipels (FDA), dont les planchers défectueux dès l’origine de leur installation, ont fini par se fissurer ou céder sous le poids de leurs occupants.

Afin de sécuriser ces habitations et leurs occupants, le gouvernement a modifié par arrêté en Conseil des ministres, le champ d’application des aides d’urgence en habitat social afin de prendre en compte ces sinistres spécifiques.

Les mairies des archipels ont transmis au ministère du Logement et à l’OPH le recensement des Fare MTR présentant des planchers à risque et des missions d’expertises seront très prochainement diligentées par l’OPH, afin de faire l’évaluation des dégâts et des réparations à entreprendre.

Une subvention de 300 millions Fcfp a été votée au budget primitif 2016 du Pays afin de pouvoir intervenir en réparation des planchers défectueux des maisons MTR-FDA dans les archipels. Les marchés de matériaux et de travaux ont été lancés par l’OPH en ce sens.

Chaque dossier expertisé et validé fera l’objet d’une aide en matériaux pour que les propriétaires du fare puissent réparer le plancher.

Le coût de la mise en œuvre des réparations pourra aussi être compris dans le montant de cette aide, dans le cas où la maison MTR a moins de 10 ans, et dans le cadre de la garantie décennale qui incombe au Pays suite à la fermeture du FDA.

Enfin, il est important de rappeler aux propriétaires de fare MTR-FDA ou OPH la nécessité d’un entretien régulier de leur habitation et de ne rien entreposer sous le fare afin d’éviter toute condensation d’humidité.


Etat d'avancement du schéma directeur des transports collectifs et déplacements durables de l’île de Tahiti

Initiée en janvier 2015, l'assistance technique pour la réalisation du schéma directeur des transports collectifs et déplacements durables de l'île de Tahiti a été confiée au groupement EGIS/SYSTRA/Pae Tai Pae Uta, et arrive dans sa phase de conclusions.

Après diverses entrevues constructives avec les communes de l'île de Tahiti, les conclusions générales de cette étude ont été présentées le 1er mars 2016 au Comité de Pilotage avec notamment le scénario cible du schéma directeur à divers horizons (5 - 10 et 20 ans). Le ministre de l'équipement, de l'aménagement et de l'urbanisme et des transports intérieurs a présenté au Conseil des ministres un état d'avancement de ce schéma directeur dont les conclusions finales seront rendues dans les prochaines semaines.

Faa'a: Aito sport fun run - Perturbation circulation route Nelson Mandela le samedi 16 avril  13/04/2016

Faa'a: Aito sport fun run - Perturbation circulation route Nelson Mandela le samedi 16 avril
FAAA, le 13 avril 2016. (COMMUNIQUE) Le maire de la commune de Faa’a, Oscar Manutahi Temaru et les membres du conseil municipal informent que la circulation, sur la route de ceinture « Nelson Mandela », de la mairie au rond-point de Heiri, sera canalisée le samedi 16 avril de 17h30 à 19 heures.

La section athlétisme de l'association Tefana organise la 1ère édition de son « Aito Fun Run ». Il s'agit d'une course sur route de 4,6 kms avec un aller-retour, mairie de Faa’a au rond-point de Heiri, qui se tiendra ce samedi 16 avril à 17h30.

La police municipale avec le concours de la gendarmerie de Faa’a mettra en place un dispositif de signalisation afin de garantir la sécurité des participants durant la course.

Nous recommandons la plus grande prudence si vous empruntez la route de ceinture "Nelson Mandela".

Pour plus d’informations merci de bien vouloir prendre contact auprès de Françoise Teriierooiterai au 87 78 35 49et/ou la Police municipale au 40 50 22 00.

Compte rendu du Conseil des ministres du 6 avril  06/04/2016

Incitations fiscales à l’investissement pour les énergies renouvelables

L’arrêté n°1375/CM du 14 octobre 2013 modifié précise les modalités d’application du dispositif d’incitations fiscales à l’investissement faisant l’objet des titres Ier, II et III de la troisième partie du code des impôts.

Le Conseil des ministres souhaite, pour le secteur de l’industrie uniquement, encourager les projets intégrant une démarche éco responsable visant à limiter l’impact de leur activité sur l’environnement. Pour ce faire, l’acquisition et l’installation d’équipements permettant des économies d’énergies fossiles et/ou destinés à produire de l’électricité à partir des énergies renouvelables destinées exclusivement à l’autoconsommation pourront bénéficier des mesures d’incitations fiscales à l’investissement.


Projet de loi du pays relatif à la protection de l’entrepreneur individuel et du conjoint

En Polynésie française les entreprises individuelles représentent la plus grande partie des entreprises créées. Ainsi en 2014, elles constituent 87 % des créations pures d’entreprises soit 2163 unités, en hausse de 8 % par rapport à 2013.
Au regard des articles 2092 et 2093 du code civil, les patrimoines personnel et professionnel de l’entrepreneur individuel sont confondus.
Il s’en suit qu’en cas de défaillance de l’entrepreneur individuel pour des dettes qu’il aurait contractées auprès notamment de sa banque ou de ses fournisseurs, ces derniers sont en droit d’agir en justice pour obtenir la saisie de tout ou partie de son patrimoine personnel y compris sa résidence principale.
En 2003, le législateur métropolitain, confronté à la même problématique, a introduit dans le code de commerce des dispositions permettant de protéger l’entrepreneur individuel en permettant de déclarer insaisissables ses droits sur leur résidence principale.
En 2008, cette protection a été étendue aux droits sur les biens fonciers bâtis ou non bâtis.
Enfin, en août 2015, la loi Macron a renforcé cette protection en consacrant l’insaisissabilité de droit de la résidence principale.
Afin de garantir aux entrepreneurs individuels polynésiens la même protection de leurs biens fonciers personnels, le Conseil des ministres a proposé un projet de loi du pays qui insère ces dispositions dans le code de commerce applicable localement.
Ce projet ayant reçu un avis favorable du CESC, le Conseil des ministres va transmettre le texte à l’Assemblée de la Polynésie française.


Ouverture de la campagne 2016 de pêche de trocas dans la commune de Arutua

Le troca est un coquillage introduit en Polynésie française depuis 1957. Il est protégé par une interdiction de pêche permanente sauf pendant les campagnes de pêche autorisées par le Pays.
En concertation avec la municipalité de Arutua, la pêche de trocas sera ouverte dans les îles de Arutua, Apataki et Kaukura, du 15 avril au 15 mai 2016, sous l’égide du comité de surveillance des espèces animales marines et d’eau douce de la commune.
Les pêcheurs issus de la commune et agréés par le comité ne sont autorisés à pêcher que les trocas d’une taille comprise entre 8 et 11 cm et ce, dans la limite du quota attribué à leur île. Les coquilles, vidées, nettoyées, brossées et séchées seront proposées à la vente à des négociants du 15 mai au 15 juin 2016.
La récolte prévisible pour la campagne 2016 est estimée à 130 tonnes destinées à l’export pour la confection de boutons pour le secteur textile, pour une valeur marchande de l’ordre de 40 000 000 Fcfp.


Approbation du budget de l’établissement Fare Tama Hau

Le Conseil des ministres a approuvé et rendu exécutoire une délibération de l’établissement public « Fare Tama Hau » se rapportant au budget primitif 2016 de l’établissement.

D’un montant global net de 322 682 212 Fcfp en recettes et en dépenses, le budget 2016 de l’établissement est en augmentation de 43 595 910 Fcfp (+16%) par rapport au budget réalisé de 2015 qui s'élevait à 279 086 302 Fcfp nets en recettes et en dépenses.

Le Pays a, pour sa part, augmenté la subvention de fonctionnement alloué à l’établissement de 23 000 000 Fcfp, qui passe de 277 000 000 Fcfp à 300 000 000 Fcfp, afin de permettre l’ouverture et le recrutement du personnel de la maison de l’enfance de Uturoa, programmée pour le mois de juin 2016, ainsi que l’ouverture et le recrutement du personnel de la maison de l’enfance de Taiohae, prévue pour septembre 2016. Il est envisagé de recruter pour chaque maison, un éducateur de jeunes enfants du cadre d’emploi des assistants socio-éducatifs et deux moniteurs animateurs du cadre d’emploi des agents sociaux.

Chargé d’accompagner et de conseiller les enfants, les adolescents ainsi que les familles rencontrant des difficultés dans l’éducation de leurs enfants, l’établissement « Fare Tama Hau » exerce ses missions grâce à deux unités de soins et de prise en charge, la maison de l’enfant et la maison de l’adolescent.

Ses missions ont évolué avec l’ouverture, à partir de 2013, de maisons de l’enfance, dont la gestion et la coordination est assurée par cet établissement. Avec une orientation résolument préventive destinée aux jeunes enfants (0-5 ans) et à leur famille, les maisons de l’enfance auront pour mission de développer, rétablir et renforcer le lien parents-enfant. Cofinancées par l’Etat et le Pays, les communes garantissant, pour certaines d’entre elles, l’apport du foncier, elles sont respectivement implantées dans les communes de Faaa, de Punaauia, Taravao, Taiohae et Uturoa.


Création d’un Comité de gestion du paysage culturel de Taputapuātea

Le marae de Taputapuātea sera prochainement classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. La procédure d’inscription auprès de l’UNESCO comprend trois étapes majeures :

1- l’évaluation du dossier par le Comité national des biens français du patrimoine mondial et sa remise au Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO,
2- l’évaluation du dossier par les organismes consultatifs du patrimoine mondial de l’UNESCO (ICOMOS pour les biens culturels),
3- l’évaluation du dossier par le Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO réuni en séance plénière et décision (inscription ; non inscription ou renvoi pour examen différé).
4-
Le 23 juin 2015, le dossier de candidature du complexe Te Pô incluant le marae Taputapuātea a officiellement été remis au Comité national des biens français du patrimoine mondial (CNBF) et agréé par ce dernier.
Le dossier de candidature a été remis officiellement à l’UNESCO le 25 janvier 2016 par la Délégation permanente de la France auprès de l’UNESCO.
La première étape de la procédure étant franchie, il est proposé de réviser en profondeur le dispositif de gouvernance prévu en 2009 pour le classement de sites de la Polynésie française au Patrimoine mondial de l’UNESCO (Marquises et marae Taputapuātea), basé sur les comités suivants :
- un Comité de pilotage, fédérateur des deux candidatures ;
- un Comité de gestion du patrimoine des biens matériels et immatériels par commune ;
- un Conseil d’experts par dossier de candidature et d’un Comité rédactionnel par dossier de candidature.
Les différents comités susmentionnés sont, pour chaque commune, un Comité de gestion, et pour chaque dossier un Conseil d’experts et un Comité rédactionnel.
Il convient en effet de modifier ce dispositif afin de tenir compte, d’une part de l’évolution de la procédure d’inscription du complexe incluant le marae Taputapuātea, et d’autre part des difficultés organisationnelles rencontrées par le Comité de gestion de ce site. Cette modification est une étape de l’évolution du Comité de gestion qui sera amené à l’avenir à disposer d’une plus grande autonomie.
Ainsi, les missions du Comité de gestion sont légèrement modifiées pour tenir compte de l’évolution des travaux, tandis que sa composition et son fonctionnement sont complètement revus.
D’une part, la composition du comité de gestion a été modifiée de manière à ce que :
- l’assemblée décisionnelle du Comité de gestion rassemble le secteur public et le secteur privé ;
- le Comité de gestion soit décentralisé ;
- le comité consolide sa légitimité locale au sein des villages de ‘Ōpoa et de Hotopu’u, avec une forte représentation de la commune et de la société civile (cinq collèges représentant la population, les associations, les professionnels, l’éducation et les sages) ;
- les collectivités publiques (Polynésie française et Commune) soient largement représentées afin de coordonner les actions destinées à la préservation et à la valorisation du site ;
- des moyens humains et logistiques soient dégagés par la collectivité publique pour garantir le fonctionnement du comité, la tâche s’étant révélée trop lourde pour une association de bénévoles ;
- le Comité de gestion s’organise pour assurer une concertation élargie en matière d’orientations générales, et la mise en œuvre de ces décisions collectives par une équipe restreinte (le bureau).

D’autre part, le 14 décembre 2015, le Comité de gestion a validé l’organigramme suivant, qui fixe sa composition et son fonctionnement :


Fonctionnement du Comité de gestion

Secrétariat (anime, informe, organise le travail, assure les relations avec le Comité de pilotage) : 1 coordonnateur (pays) ; 1 animateur (commune) ; 1 technicien (pays)
Bureau (mise en œuvre des décisions: 6 à 9 réunions par an) : 1 représentant de la Commune ; 1 de la Population ; 1 de l'Education ; 1 des associations ; 1 des professionnels.

Comité de gestion (Décide des orientations générales, propose des projets : 7 collèges ; 3 comités/an ; Quorum 1/3) :
- Polynésie française 6 ; Sages 8 (2 voix délibératives); population 8 (3 voix délibératives) ;
- Communes 5 ; associations 8 (2 voix délibératives) ; professionnels 8 (2 voix délibératives)
- Etat (invité permanent) ; éducation 5 (2 voix délibératives)


Le Conseil d’experts et le Comité rédactionnel, dont l’intervention était exclusivement consacrée à l’élaboration du dossier de candidature, sont supprimés.
Le statut envisagé à l’avenir pour permettre au Comité de gestion d’exercer pleinement ses prérogatives est celui de groupement d’intérêt public, permettant de réunir au sein d’une structure dotée de la personnalité juridique, l’Etat, les collectivités publiques (Pays et communes) et les personnes privées (associations ou personnes physiques) et de mutualiser leur moyens pour une administration efficace du site.
Cette évolution fera l’objet d’un projet de loi du pays qui sera ultérieurement soumis à l’approbation de l’Assemblée de la Polynésie française.

Fermeture voies RDO du lundi 04 au jeudi 07 avril  04/04/2016

PAPEETE, le 4 avril 2016. (COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE) Dans le cadre de l’intervention mensuelle du Service des Parcs et Jardins et de la Propreté, deux voies de la route de déviation ouest (RDO) seront fermées de part et d’autre du terre-plein central, de 20h jusqu’à 2h du matin, du lundi 04 au jeudi 07 avril 2016, afin de permettre au Service des Parcs et Jardins et de la Propreté d’entretenir les plantations du terre-plein central.

Il est une nouvelle fois recommandé aux automobilistes la plus grande prudence et le respect des consignes de sécurité aux abords du chantier.

Recrutement de 5 agents de police – stade Pater/ Lundi 4 avril à partir de 8h00  01/04/2016

Recrutement de 5 agents de police – stade Pater/ Lundi 4 avril à partir de 8h00
Lundi 4 avril, la ville de Pirae procèdera aux épreuves sportives organisées dans le cadre du recrutement de 5 agents de police. Suite à l’appel à candidature intervenue en mars, 678 candidats ont été convoqué après avoir déposé leurs dossiers complets.
Cette phase de tests physiques et sportifs sera ouverte avec une épreuve de course sur 100 m (temps limité) avec la nécessité d’obtenir une note minimum de 8/20 pour être sélectionné à la 2e épreuve au choix à savoir : natation, saut en hauteur, saut en longueur, lancer de poids.
Pour être déclaré apte aux tests physiques et sportifs, les candidats devront également obtenir minimum 8/20 à cette épreuve.
Ont été sollicité pour l’organisation de ces épreuves physiques le partenariat de : l’IJSPF, la Fédération tahitienne d’athlétisme, la Direction Générale de l’Education et des Enseignements (DGEE) pour la mise à disposition d’un maître-nageur sauveteur pour l’épreuve de natation et le Centre de Gestion et de Formation.
Seuls les candidats convoqués sont autorisés à y participer

CPS: Christophe Plée est le nouveau Président du conseil d'administration du RNS  31/03/2016

CPS: Christophe Plée est le nouveau Président du conseil d'administration du RNS
Le Conseil d’Administration du Régime des non salariés s’est réuni ce jour, jeudi 31 mars 2016, afin de procéder à l’élection des membres du Bureau, à bulletins secrets conformément aux textes.
Le Bureau du Conseil d’Administration du Régime des non salariés de la Caisse de Prévoyance Sociale est ainsi composé pour un an :
Président : M. Christophe PLEE
Vice-Président : M. Jean TAMA
Secrétaire : M. Patrice NAUDIN

Compte rendu du Conseil des ministres du 30 mars  30/03/2016

Calendrier des manifestations artisanales

Afin d’organiser au mieux le soutien de la Polynésie française en faveur du secteur de l’artisanat traditionnel, un calendrier officiel des manifestations artisanales a été présenté par le Président de la Polynésie française au Conseil des ministres. Cet échéancier recense les événements qui peuvent prétendre à une aide financière du Pays pour l’exercice 2016.

Il s’agit par ce biais d’assurer une meilleure gestion des deniers publics, tout en optimisant la visibilité des événements phares de l’année et leur efficacité en termes de chiffre d’affaires.

Compte tenu de la multiplication des initiatives événementielles des artisans, le nombre de manifestations artisanales soutenues financièrement a été limité sur la base de critères objectifs. Parmi les propositions faites par les différents organismes, ont été retenus les grands rendez-vous réunissant la plupart des associations artisanales de Tahiti et des autres archipels.

Ainsi, ont été retenues les associations ayant un lien avec les logos qui font l’objet de travaux en vue de labellisation :

- la fédération artisanale Te tuhuka o te henua enana pour les salons des îles Marquises
- l’association Te Api Nui pour le salon du tifaifai
- le Comité organisateur des expositions artisanales des îles Australes (COEAA) pour le salon des îles Australes
- l’association Bijouterie d’Art polynésien

Ces événements sont complétés par des manifestations ayant une activité d’intérêt général pour la collectivité en favorisant le développement économique et en générant des retombées économiques immédiates lors de la tenue de l’événement :

- les salons de la fête des mères et de Noël
- les expositions du Heiva rima’i et du Te Noera a te rima’i

Pour les événements des îles éloignées, il est proposé de mettre en valeur les produits des îles Sous-le-Vent avec un salon organisé à Tahiti du 29 mars au 10 avril 2016, d’encourager les échanges entre professionnels des îles à l’instar du déplacement organisé par des artisans de Rimatara sur Bora Bora du 11 au 23 avril 2016 et de soutenir les artisans des îles Tuamotu et Gambier lors de leur exposition-vente.

L’année 2016 prévoit également de poursuivre la promotion de l’artisanat traditionnel par le biais d’entreprises en participant activement aux évènements de la « Tahiti Fashion Week », la « semaine de la vanille », le « Hura tapairu » et la « Tahiti Festa ». Ces opérations permettent au secteur artisanal de faire connaître et d’écouler les produits spécifiques locaux.

Le calendrier officiel défini pour l’année 2016 prévoit donc 18 manifestations dont une à l’international, en laissant une large place aux archipels éloignés.


Intégration des agents de la Délégation de la Polynésie française au sein de la fonction publique

Le Conseil des ministres, a adopté, un projet de loi du pays ayant pour objet d’autoriser l’intégration des agents de la délégation de la Polynésie française à Paris au sein de la fonction publique de la Polynésie française.
Le personnel de la délégation de la Polynésie française à Paris (service administratif de la Polynésie française) relève actuellement d’un statut dont les dispositions sont dérogatoires aux règles générales régissant la fonction publique de la Polynésie française.
Ainsi, tant le mode de recrutement que le classement dans une catégorie et la rémunération sont source d’inégalités à l’égard des autres agents titulaires de l’administration. Par ailleurs, cette situation engendre des difficultés de gestion quant à la détermination des règles applicables, en raison du caractère dérogatoire de leur statut.
Il convenait d’harmoniser les règles applicables aux agents de la délégation avec celles qui régissent les fonctionnaires exerçant en Polynésie française.
Bien que les agents seront désormais soumis aux mêmes principes que ceux qui régissent tous les fonctionnaires de la Polynésie française, un projet de délibération fixant les règles applicables aux fonctionnaires exerçant à la délégation en raison des spécificités du service sur le territoire métropolitain (éloignement géographique, couverture sociale…) a égalément été adopté.


Elaboration du schéma directeur de la pêche hauturière en Polynésie française


Le ministre en charge de l’économie bleue entame l’élaboration du futur schéma directeur du développement de la pêche hauturière en Polynésie française. A ce titre, il a sollicité l’appui technique et financier de l’Agence Française de Développement (AFD). Cette démarche consistera, dans un premier temps, à évaluer l’ensemble des scénarios de développement déjà identifiés et à les hiérarchiser selon des critères qui seront définis, dans le cadre d’un processus de décision participatif entre pouvoirs publics et opérateurs privés. Puis, l’étude s’attachera à séquencer dans le temps, pour chaque scénario retenu, les actions à mener et les efforts techniques et financiers à fournir par l’ensemble des parties prenantes, sur une perspective décennale.
La consultation des entreprises sera lancée très prochainement et sera financée pour 50% par l’AFD et pour 50% par le Pays. Les travaux devraient durer cinq mois, pour une mise en œuvre du schéma directeur prévue début 2017.


Réglementation sur le contrôle des équipements sous pression


En droit national, la réglementation relative aux produits et équipements à risques (dénomination qui comprend les appareils à pression) fait l’objet d’un chapitre entier du code de l’environnement et est gérée par les directions régionales de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (DRIRE), chargées de la surveillance des appareils à pression.
En Polynésie française, la référence règlementaire de base est le décret n° 63 du 18 janvier 1943 relatif à la réglementation des appareils à pression de gaz qui constitue la base du droit applicable en Polynésie française. Dans sa version applicable en Polynésie française, elle a très peu évolué.
Le Conseil des ministres a souhaité que la réglementation soit actualisée pour permettre ainsi d’intégrer les nouvelles dispositions techniques du secteur. Cette révision implique la participation des acteurs administratifs locaux. La coordination des travaux est confiée au service des énergies.


Modification des listes des produits de première nécessité et des produits de grande consommation

Avec la création de l’Autorité polynésienne de la concurrence, les dispositifs des produits de première nécessité (PPN) et des produits de grande consommation (PGC) sont devenus des dispositifs dérogatoires au régime de liberté des prix régi par le code de la concurrence en matière de réglementation des prix
Dans ce cadre général, il est nécessaire de faire évoluer ces dispositifs relevant d’une économie administrée vers une économie libérée et ouverte à la concurrence, notamment dans les domaines où la réglementation administrative encadre encore les prix de nombreux produits et services.
Le gouvernement a donc été destinataire d’un état des lieux et des perspectives d’évolution qui pourraient être engagées pour reformer ces dispositifs. Le ministre de la Relance économique est chargé de faire des propositions, selon les perspectives présentées au Conseil des ministres, dans les prochaines semaines.


Modification du régime spécifique des prix applicable au riz blanc : intégration au régime commun des produits de première nécessité

Le riz semi blanchi ou blanchi, non parfumé, à grains longs, autre que le riz aromatique est considéré comme un produit de première nécessité (PPN). A ce titre et conformément au régime tarifaire applicable à cette catégorie de produit, les prix et les marges sont fixés par l’arrêté n° 171/CM du 7 février 1992.
Afin d’éviter ou réduire les fluctuations de prix, le fonds de stabilisation des produits de première nécessité (FSPPN), assure le soutien du prix du riz semi blanchi ou blanchi, non parfumé, à grains longs, autre que le riz aromatique.
Le 16 mars dernier, le Conseil des ministres a été informé de l’entrée sur le marché d’un nouvel opérateur proposant des prix compétitifs par rapport aux offres actuelles, lesquelles bénéficient pourtant pour leur part d’un dispositif de soutien des prix relevant de la catégorie des produits de première nécessité.
C’est pourquoi, après analyse du marché par les services administratifs concernés, le Conseil des ministres a validé la révision du dispositif tarifaire du riz semi blanchi ou blanchi, non parfumé, à grains longs autre que le riz aromatique en le maintenant uniquement dans la catégorie des produits de première nécessité (PPN) pour d’une part encadrer les marges et permettre la prise en charge du fret par le Pays lors de son acheminement vers les archipels éloignés d’autre part. Par ailleurs, cette catégorie de riz ne bénéficiera plus du soutien du fonds de stabilisation des produits de première nécessité (FSPPN).
L’exclusion du riz semi blanchi ou blanchi, non parfumé, à grains longs autre que le riz aromatique du régime du FSPPN ne devrait pas donner lieu à une hausse des prix. En effet, les consommateurs devraient normalement se détourner des produits proposés à des prix plus élevés, obligeant de ce fait les importateurs à trouver de meilleures offres fournisseurs.


Situation de l’emploi étranger en Polynésie française


Le Conseil des ministres a examiné une communication se rapportant à la situation de l’emploi étranger en 2015.
Toute personne n'ayant pas la nationalité française, y compris le ressortissant d'un pays membre de l'Union européenne, désirant exercer une activité salariée en Polynésie française doit solliciter une autorisation de travail. La détention de cette autorisation de travail est préalable à l’obtention d’un titre de séjour délivré par l'Etat.
Les autorisations de travail sont accordées pour une durée, un employeur, un métier et une zone géographique déterminés. Il existe plusieurs catégories d’autorisation selon la durée des missions ou des contrats :
- les autorisations de travail non renouvelables délivrées pour une durée maximale de 6 mois dans le cas d’un travailleur étranger envoyé en Polynésie française par un employeur établi hors de la Polynésie française pour une mission temporaire n’excédant pas cette durée.
- les autorisations de travail renouvelables délivrées :
 pour une durée maximale d’un an ;
 pour une durée de cinq ans concernant les personnes établies durablement en Polynésie française (par exemple les étrangers parents d’un enfant né sur le territoire ou conjoint d’un français).
Pour accorder ou refuser l’autorisation de travail sollicitée, sont pris en considération les éléments suivants :
- la situation de l’emploi présente ou prévisible à court terme, dans la profession qu’occupera le travailleur étranger. Concrètement une autorisation de travail n’est pas admissible pour des emplois si la main d’œuvre disponible existe localement ;
- les conditions de régularité de l’employeur vis-à-vis de la réglementation relative au travail et à la protection sociale ;

En 2015, le nombre de demandes d’autorisation de travail pour étrangers se contracte de 4,9 % par rapport à 2014.
Les autorisations de travail effectivement délivrées (571) ont augmenté (+ 1,8 % par rapport à 2014) et se répartissent entre :
- missions temporaires d’une durée inférieure à 6 mois pour des étrangers
envoyés par leurs employeurs situés à l’étranger................................. 152
- autorisations d’une durée maximale d’1 an pour ressortissants étrangers
employés par des employeurs situés en Polynésie française ............ 409
- autorisations d’une durée de 5 ans pour des ressortissants étrangers durablement établis en Polynésie française et qui y possèdent des liens familiaux, professionnels ou économiques.................................................. 10
Cinq (5) refus d’autorisation ont été prononcés en 2015 contre vingt-et-un (21) l’année précédente.
Sur les 419 autorisations (409 + 10) d’une durée égale ou supérieure à un an délivrées en 2015, plus de 68 % (287 autorisations) concernent des renouvellements.
Avec 331 autorisations de travail en cours de validité pour un effectif salarié déclaré à la CPS de 61024, le ratio de travailleurs étrangers est de 0,54 % (à titre de comparaison, il est de 6 % en métropole).


Subventions du RSPF en faveur des associations ou des établissements du secteur socio-éducatif et médico-social

La ministre du Travail et des Solidarités a présenté en Conseil des ministres un projet d’arrêté rendant exécutoire la délibération n° 01-2016/CG.RST du 11 février 2016 relative à l'attribution des subventions du régime de solidarité en faveur des associations ou des établissements du secteur socio-éducatif et médico-social au titre de l'exercice 2016.

I – L’action du Pays en faveur des structures socio-éducatives et médico-sociales
Le pays finance le fonctionnement de 28 structures (gérées sous forme associative) dont la capacité d’accueil représente 1 300 places :
- 463 places pour 10 centres du secteur « enfants adolescents, placements, assistances éducatives»
- 328 places pour 6 centres du secteur « familles, femmes en difficultés sociales »
- 296 places pour 10 centres du secteur « enfants, adolescents handicapés »
- 196 places pour 6 centres du secteur « adultes handicapés »
Une association peut gérer plusieurs établissements (ex : la Fraternité chrétienne des handicapés gère quatre établissements) avec faculté d’affecter du personnel commun à plusieurs centres. Ainsi les 28 structures sont gérées par 25 associations.
II – La procédure d’attribution des subventions
L’instruction des demandes de subventions de chaque association est effectuée par la Direction des affaires sociales (service chargé du contrôle technique et financier des structures du secteur). Ces demandes de subventions font ensuite l’objet d’un travail minutieux par la commission technique (présidée par le ministre en charge des solidarités).
La commission a tenu deux séances, soit 14 h de travaux, les 29 décembre 2015 et 21 janvier 2016. Elle a rendu un avis pour chaque demande, avis soumis au comité de gestion du RSPF qui s’est réuni le 11 février 2016. Par délibération n° 01-2016/CG.RSPF du 11 février 2016, le comité de gestion du régime a validé les propositions de subventions annuelles.
III – La subvention consacrée pour 2016 s’élève à 1,460 milliard Fcfp
Les dotations aux établissements sont financées par la branche « handicap » du budget RSPF. La subvention globale s’élève pour 2016 à 1,460 milliard Fcfp. Elle est répartie entre les 25 associations.
Ces subventions financent pour l’essentiel une participation aux salaires des personnels des 25 associations (1 370 916 294 Fcfp) et une aide à l’investissement (786 075 Fcfp pour 13 projets) :
- secteur médico-éducatif : 677 260 978 Fcfp pour 12 structures d’accueil ;
- secteur socio-éducatif : 782 855 603 Fcfp pour 16 structures d’accueil.
Pour l’année 2016, la plus grande partie des crédits d’investissement a été consacrée à la mises aux normes de bâtiments vétustes ne permettant plus d’assurer une prise en charge de qualité ou mettant en péril la sécurité des personnes accueillies.


Attribution d’une subvention d’investissement en faveur de la SEM Assainissement des Eaux de Tahiti pour la réalisation de travaux urgents

Le programme d’assainissement collectif des eaux usées de Punaauia, lancé par le Pays en 1996, a été mis en service en 2002, avec la réalisation de la station d’épuration, de l’émissaire de rejet, des principaux réseaux, des postes de refoulement et le raccordement des usagers professionnels.
Une seconde phase de travaux entre 2007 et 2011 a permis la réalisation de réseaux secondaires et le raccordement d’environ 1 000 usagers situés au niveau de la plaine Sud de Punaauia. Une troisième phase de travaux s'est déroulée de 2012 à 2013 et a permis de poursuivre l’extension du réseau et de raccorder 280 usagers.
Le montant global des travaux réalisés s’élève aujourd’hui à plus de 4 milliards Fcfp, financés par le Pays et l’Union Européenne.
A ce jour, le réseau de collecte est implanté du pk 7,1 (Hôtel Intercontinental Beachcomber) au pk 15,5 (Hôtel Le Méridien). Ce sont plus de 5 000 m³ d’eaux usées qui sont collectées et traitées quotidiennement par les ouvrages, contribuant à une amélioration de la qualité des eaux de baignade et de l’environnement au niveau des zones assainies.
Néanmoins, depuis 3 ans, de nombreux débordements ont été observés au niveau de la station d'épuration (en particulier en cas de fortes pluies) faute de capacité suffisante de l'émissaire actuel. Il donc est indispensable d'augmenter sa capacité. En outre, une expertise technique réalisée en 2011 a confirmé la nécessité immédiate de redimensionner certains postes de refoulement, afin de pouvoir traiter correctement l’ensemble des usagers raccordés et à venir sur ce secteur. Ce dernier point est très important puisque de nombreuses constructions sont attendues sur la commune, qu'elles soient individuelles ou professionnelles.
L’objet de la présente demande de subvention concerne le financement des travaux urgents suivants :
• le redimensionnement du poste de refoulement de la zone industrielle de la Punaruu (poste S) pour en augmenter sa capacité ;
• le redimensionnement de deux postes de refoulement arrivant à saturation (poste H au Lotissement Lotus et poste N à la servitude Manotahi) ;
• l’augmentation de la capacité de rejet de l’émissaire en mer par la réalisation d'un poste de pompage situé dans l'enceinte de la station d'épuration.
La date de fin desdits travaux est prévue pour le premier trimestre 2017, pour un coût total estimé à 206 687 734 Fcfp HT, dont 200 000 000 Fcfp financés par le biais de la présente subvention.


Te mau fa’aotira’a a te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau

Tarena no te mau fa’a’ite’itera’a ‘ohipa rima I

No te fa’anaho papu maita’ira’a i te mau tauturu a Porinetia farani na te tuha’a no te ‘ohipa rima I tumu, ua vauvauhia’tu te ho’e tarena mana no te mau fa’a’ite’itera’a no te mau ‘ohipa rima I e te Peretiteni no Porinetia farani i mua i te ‘Apo’ora’a a ter mau Fa’aterehau. E ‘iriti mai taua tarena ra i te mau ta’urua o te nehenehe e fana’o i te ho’e tauturu faufa’a moni a te Haufenua no teie matahiti 2016.

Na roto i te reira fa’anahora’a te fa o te fa’aterera’a ia i te tahi ti’a’aura’a hau atu i te maita’i e te fa’ahiahia i te mau faufa’a a te hau, ma te fa’atumu i ni’a i te maramarama maita’ira’a te mau fa’anahora’a rarahi no teie matahiti e to ratou hotrura’a i te pae no te mau numera fa’ahotura’a.

No te mea, te tupu rahi nei te mau tauto’ora’a no te fa’atupu i te mau fa’a’ite’irtera’a ‘ohipa rima I, ua ta’oti’ahia te numera rahira’a o te mau fa’a’ite’itera’a ‘ohipa rima o te tauturu faufa’a monihia, ia au i te mau tumu papu maita’i. I roto i te mau mana’o tu’u o te mau ta’atira’a e rave rahi, ua tape’ahia mai te mau farereira’a rarahi roa a’e o te fa’ata’iruru i te pae rahi o te mau ta’atira’a ‘ohipa rima I no Tahiti e no te tahi è artu mau ta’amotu.

No reira, ua tape’ahia mai te mau ta’atira’a o te mau ra te ho’e aura’a e te mau taipe o te ha’a ra no te hamani i te mau tauiha’a o te raperahia (labellisation) :

- te ‘amuitahira’a ‘ohipa rima I Te Tuhuka o te Henua Enana no te mau taupe’e fa’a’ite’itera’a no te mau Motu Matuita ma,
- te ta’atira’a Te Api Nui no te taupe’e no te tifaifai,
- te Tomite fa’atupu i te mau fa’a’ite’itera’a ‘ohipa rima I no te mau Motu Tuha’apae ma (COEAA) no te taupe’e no te mau Motu Tuha’apae ma,
- te ta’atira’a Ho’ora’a tauiha’a piru no te Rahu’ara’a porinetia.

E fa’arava’ihia mai taua mau ta’urua ra e te tahi taura ‘ohipa no te maita’i o te ta’ato’ara’a no te ‘oire ma te ha’afaufa’a i te fa’ahotura’a fa’arava’ira’a faufa’a e ma te fa’atere’au i te mau faufa’a o te fa’arava’ira’a faufa’a e topatopa ti’a noa mai i rotoi te fa’atupura’ahia taua fa’anahora’a ra :

- te mau taupe’e no te ‘oro’a o te mau Metua vahine e no te Noera,
- te mau fa’a’ite’itera’a no te Heiva rima I e no Te Noera a te rima I.

No te mau fa’anahora’a a te mau motu atea, ua tu’uhia’tu te mana’o, ia ha’afaufa’ahia te mau hotu a to te mau Motu Raro Mata’i ma na roto i te ho’e taupe’e o te fa’atupuhia i Tahiti mai te 29 no mati e tae atu i te 10 no ‘eperera 2016, te fa’aitoitora’a i te mau ‘aitauira’a i rotopu i te mau rahu’arima I no te mau motu ei hi’ora’a te tere fa’atupuhia e te mau rima I no Rimatara i Bora Bora mai te 11 e tae atu i te 23 no ‘eperera 2016 e te tauturura’a i te mau rahu’a ‘ohipa rima I no Tuamotu e Ma’areva ma no ta ratou fa’a’ite’tera’a-ho’oho’ora’a.

Te fa’a’ite ato’a maira te matahiti 2016 ia tamaunoahia te fa’atianianira’a i te ‘ohipa rima I tumu na roto i te mau taiete ‘ohipa ma te ha’ata’ato’a i roto i te mau fa’anahora’a a « Tahiti Fashion Week », te « Hepetoma no te Vanira », te « Hura tapairu » e te « Tahiti Festa ». E horo’a taua mau fa’anahora’a ra i te tuha’a no te ‘ohipa rima I i te rave’a no te fa’afa’a’ite e no te ho’o ha’apau i ta ratou mau hotu tumu no to ratou mau motu.

Te tarena mana o tei fa’aotihia no te matahiti 2016, te fa’ata’a maira ia 18 mau fa’a’ite’itera’a e 1 o ratou e tupu ia i te ara, ma te vaiiho i te parahi ateatea maita’i no te mau ta’amotu atea.


Fa’aora’a i te mau rave ‘ohipa no te Pu Tomite no Porinetia farani i roto i te ti’ara’a rave ‘ohipa tamau na te hau

Ua ma’itimana mai nei, te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau, i te ho’e ‘opuara’a Ture ‘Ai’a ma teie fa no te fa’ati’ara’a e fa’ao i te mau rave ‘ohipa a te Tomite no Porinetia farani i Paris i roto i te ti’ara’a no te rave ‘ohipa tamau a te hau no Porinetia farani.

Te mau rima rave ‘ohipa no te Pu Tomite no Porinetia farani i Paris (Piha toro’a na te Hau no Porinetia farani) e arata’ihia ia e tae roa mai i teie nei e te ho’e papature e te mau titaura’a o te ‘ofati noa ra i te mau fa’aturera’a rarahi no te mau ti’ara’a ‘ohipa tamau a te hau no Porinetia farani.

No reira, mai te huru no te tihepura’a e mai te ‘apapara’a i roto i te ho’e tuha’a e te moni rave ‘ohipa e mau punavai ana’e ia no te mau ‘aifaito ‘orera’a ia fa’ahí’o ana’ehia i ni’a iho i vetahi è atu mau rave ‘ohipa tamau na te hau. I te tahi atu pae’au, e ‘iriti mai te reira ti’ara’a i te mau fifi no te ti’a’aura’a no ni’a i te mau fa’aturera’a e ti’a ia fa’a’ohipahia, no to ratou huru hi’ora’a ‘ofati ture i ta ratou papature.

E mea titauhia, ia fa’ato’a’ati maita’ihia te mau fa’aturera’a e ti’a ia fa’a’ohipahia no te mau rima rave ‘ohipa no te Tomite e te mau fa’aturera’a o te fa’a’ohipahia ra no te mau rave ‘ohipa tamau a te hau o te ‘ohipa nei i Porinetia farani.

Noa’tu e titau fa’ahepohia i reira te ta’ato’ara’a no te mau rave ‘ohipa ia auraro i te mau titaura’a ho’e e tera o te fa’aturahia ra e te mau rave ‘ohipa tamau na te hau no Porinetia farani, ua ha’amana ato’ahia te ho’e ‘opuara’a fa’aotira’amana o te ha’apapu ra i te mau


Ha’amaura’a i te hoho’a fa’atere no te tautaira’a na tua i Porinetia farani

Ua ha’amata te Fa’aterehau ti’a’au i te fa’arava’ira’a faufa’a ninamu i te hamani i te hoho’a fa’atere i te fa’ahotura’a i te tautaira’a na tua i Porinetia farani. No te reira tuha’a, ua ani mai ‘oia i te tauturu ‘ihi rave’a ‘aravihi e faufa’a moni a te Pu Farani no te Fa’ahotura’a (PFF=AFD). Te tuha’a matamua no te reira fa’anahora’a, o te faitora’a ia i te mau huru hi’ora’a ato’a no te fa’ahotura’a i ‘iteahia a’e na e te tapa’ora’a ia ratou ia au i te ma titaura’a o te fa’aauhia, i roto i te ho’e fa’anahora’a no te ravera’a i te fa’aotira’a no te fa’ao i roto i rotopu i te mau mana o te hau e o te mau unuma. I muri mai i te reira, e niuhia’tu te mau tapura ‘ohipa ato’a i ni’a i te tuhara’a i roto i te ‘ohura’a o te tau, no te fa’anahora’a tata’itahi e tape’ahia mai, te mau tareni e te mau tauto’ora’a ‘ihirave’a ‘aravihi e faufa’a moni e titauhia ia horo’a te ta’ato’ara’a o te mau pae paturu ato’a, no te roara’a ‘ahuru matahiti.

Te tau’aparaura’a i te mau taiete ‘ohipa, e fa’ahaerehia te reira i mua nei o te paturu faufa’a monihia’tu e 50 % e te AFD e e 50 % e te Haufenua. E fa’aterehia te mau tapura ‘ohipa no te roara’a e 5 matahiti, e ia au i te tohura’a, e oti mai e e fa’a’ohipahia i te matahiti 2017.


Fa’aturera’a i ni’a i te hi’opo’ara’a i te mau mauha’a paumu mata’i
Ia au i te ture haunui, te fa’aturera’a no ni’a i te mau hotu e te mau mauha’a e nehenehe e ro’ohia i te ‘ati e rave rahi (te mau materia ‘opupu mata’i) o tei riro ei parau rahi tumu no te ho’e pene ta’ato’a no te ture no te ‘auanatura e o te ti’a’auhia nei e te mau Fa’aterera’a tuha’a fenua no te PU ‘Ohipa Hamani tauiha’a, no te ‘Ihima’imira’a e no te ‘Auanatura (DRIRE), o tei fa’ata’ahia no te mata jhi’opo’ara’a i te mau materia ‘opupu mata’i.
I Porinetia farani nei, te niura’a o te ture o te fa’aotira’a mana ia n° 63 no te 18 no tenuare 1943 no ni’a i te fa’aturera’a o te mau materia ‘opupu mata’i mahu auahi o tei riro ei papa no te ture e fa’a’ohipahia nei i Porinetia farani, o tei nu’u rii noa i ni’a, ma’a vahi iti.
Ua hina’aro te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau e ia fa’a’ohipa mana fa’ahouhia te reira fa’aturera’a no te fa’aora’a mai i te mau fa’aturera’a ‘api no te mau ‘ihi rave’a ‘aravihi ‘api no te reira tuha’a. TE reira hi’opo’a fa’ahoura’a e ‘amui ato’a mai ia, i te mau tino rave ‘ohipa ato’a a te hau no te fenua nei. Ua pupuhia i roto i te rima o te Piha toro’a no te mau Ito te mana fa’atere’aura’a i te reira tareni.


Fa’atauira’a i te mau tapura no te mau hotu hina’aro rahi roahia a’e (PPN) e no te mau hotu ‘aimamau rahi roahia a’e.

Na roto i te ha’amaura’ahia mai te Mana Porinetia no te Fa’atipoupoura’a Moniho’o, ua riro ato’a mai te mau fa’aturera’a no te mau ma’a hina’aro rahi roahia a’e (PPN) e no te mau hotu ‘aimamau rahi roahia a’e (PGC) ei mau fa’aturera’a mana vaimatara no te ti’amara’a o te mau moniho’o titauhia e te ture no te Fa’atipoupoura’a i te mau moniho’o i te pae no te fa’aturera’a o te mau moniho’o.

I roto i te reira hi’ora’a ‘amui, e mea faufa’a ia ha’amara’ahia te reira mau fa’aturera’a no roto mai i te fa’arava’ira’a faufa’a fa’aterehia i roto i te ho’e fa’arava’ira’a faufa’a ti’ama e ‘uputa matara i mua i te fa’atipoupoura’a moniho’o, i te pae ihoa ra, no te mau tuha’a i reira na te fa’aturera’a noa a a te hau e fa’atere fa’aoti i te mau moniho’o no te mau hotu e te mau taviira’a e rave rahi.

Ua riro mai nei ia te ‘Apo’ora’ahau ei tipaera’a no te ho’e hi’ora’a e no te mau tohura’a no te hotura’a o te nehenehe ia ravehia no te reforomatio i taua mau fa’aturera’a ra. Ua horo’ahia i roto i te Fa’aterehau no te Ha’amahutara’a i te Fa’arava’ira’a Faufa’a, te mana no te horo’ara’a mai i te mau mana’o tu’u, ia au i te mau hi’ora’a o tei vauvauhia mai i mua i te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau, i te mau hepetoma i mua nei.


Fa’atauira’a i te ‘afata ta’a-è no te mau moniho’o o te raiti ‘uo’uo : fa’aora’a i roto i te faito no te mau hotu hina’aro rahi roahia a’e (PPN)

Te raiti ‘afa ‘uo’uo e aore ra ‘uo’uo, fa’ano’ano’a ‘orehia, huero roroa, ta’a-è noa’tu i te raiti no’ano’a, ua farirohia ia mai te hotu hina’aro rahi roahia a’e (PPN). Na ni’a i te reirá piira’a ia au i te fa’anahora’a tarifa o te fa’a’ohipahia no taua huru faito hotu ra, te mau moniho’o e te mau área e fa’aotihia mai ia te reirá e te fa’aotira’amana n° 171/CM no te 7 no fepuare 1992.

No te arai e no te fa’aiti i te mau tapitora’a moniho’o, na te ‘afata tape’a i te mau hotu hina’aro rahi roahia a’e (FSPPN), e paturu i te moniho’o o te raiti ‘afa ‘uo’uo e aore ra ‘uo’uo, fa’ano’ano’a ‘orehia, huero roroa, ta’a-è atu i te raiti no’ano’a.

I te 16 no mati i ma’iri a’e nei, ua fa’a’itehia mai te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau, e o mai i roto i te matete te ho’e ‘ona ho’oma’a ‘api o te horo’a mai i te tahi mau moniho’o fa’atipoupou hau atu i te mama i te vai nei i teie nei, o te fana’o nei ho’i i te fa’anahora’a turu i te moniho’o e ‘naha, e mea ho’orahi na a ta ratou mau hotuma’a, noa’tu a ia ua ‘apapahia i roto i te mau PPN

Te reirá te tumu, i muri a’e i te hi’opo’ara’a i te matete o tei ravehia mai e te mau piha a te hau no te reirá tareni, ua ha’amana te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau e hi’o fa’ahou i te fa’anahora’a tarifa o te raiti ‘afa ‘uo’uo e aure ra ‘uo’uo, fa’ano’ano’a ‘orehia, huero roroa ta’a-è atu i te raiti no’ano’a no te tape’a noa a ia’na i roto i te ‘apapara’a no te mau ma’a hina’aro rahi roahia a’e (PPN) no te tape’a mau maitera’a i te ta’a-è-ra’a o te mau área moniho’o, e nehenehe atu ai ia amoha te fereti pahi e te Haufenua no te utara’a na roto i te mau ta’amotu atea, i te tahi atu pae’au. TA’a-è noa’tu i te reirá, ‘eita te reirá huru raiti e fa’afana’o fa’ahouhia i te turu a te ‘afata tape’ara’a i te mau hotu hina’aro rahi roahia a’e (PPN).

Te tatarara’a i te raiti ‘afa ‘uo’uo e aore ra ‘uo’uo, fa’ano’ano’a ‘orehia, huero roroa, ta’a-è noa’tu i te raiti no’ano’a, i te ‘afata no te FSPPN, ‘eita te reirá e ha’amara’a i to’na moniho’o. ‘Oia mau, e mea ti’a i te mau ‘aimamau, ‘eiaha ratou ia hanihia e te mau hotu ma’a moni rarahi, no te fa’ahepo i te mau poro’i tauiha’a ia ‘imi mai i te mau horo’a hotu faito moni mama.


Te huru no te ti’ara’a ‘ohipa a te ta’ata no te ara i Porinetia farani

Ua hi’opo’a te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te ho’e parau fa’aara no ni’a i te huru no te ti’ara’a ‘ohipa o te ta’ata no te ara i te matahiti 2015 ra.

Te mau ta’ata e ‘aita to ratou e ti’ara’a ta’ata farani, no’atu e mau ta’ata no te ho’e hau mero no te ‘Amuitahira’a ‘Europa, o te hina’aro e fa’a’ohipa i te ho’e ti’ara’a ‘ohipa tamoni i Porinetia farani, e titauhia ‘oia ia ani i te ho’e parau fa’ati’a no te ravera’a i te ‘ohipa. Te fatura’a i taua parau fa’ati’ara’a e ‘apitihia mai ia ‘oia e te ho’e parau fa’ati’a no tre nohora’a mai horo’ahia e te Haunui.

E fariihia te mau pparau fa’ati’a no te ravera’a i te ‘ohipa no te ho’e roara’a, te ho’e fatu ‘ohipa, ho’e toro’a e ho’e tuha’afenua ‘ohipara’a ta’oti’a maita’ihia. E rave rahi mau huru faito parau fa’ati’a e vaira ia au i te roara’a no te mau tonora’a e no te mau parau fa’aau ravera’a ‘ohipa :

- Te mau parau fa’ati’a ravera’a ‘ohipa o te ‘ore e fa’a’api fa’ahouhia no te ho’e roara’a e 6 ‘ava’e no te ho’e ta’ata rave ‘ohipa no te ara o tei toohia mai i Porinetia farani nei no te ho’e tareni pu’etau poto o te ‘ore e hau atu i taua pu’etau ra.
- Te mau parau fa’ati’a horo’ahia no te ravera’a i te ‘ohipa o te fa’a’apihia :
 No te ho’e pu’etau roa roa a’e ho’e matahiti ;
 * No te ho’e pu’etau roara’a e 5 matahiti no te mau ta’ata o tei paraihi roa mai i Porinetia farani (ei hi’ora’a, te mau ta’ata no te ara metua no te ho’e tamarii fanauhia i te fenua nei e aore ra e hoa here no te ho’e ta’ata farani).

No te horo’a e aore ra no te pato’i i te parau fa’ati’a no te ravera’a i te ‘ohipa anihia, e horo’ahia ma te fa’aturahia teie mau titaura’a i muri nei :

- te huru no te ti’ara’a ‘ohipa no taua taime ra e aore ra no te tau poto e haere maira, i roto i te toro’a ‘ohipa e ‘ohipahia’tu e taua ta’ata ra no te ara. Te aura’a mau, ‘eita te parau fa’ati’a no te ravera’a i te ‘ohipa e horo’ahia no te mau ti’ara’a ‘ohipa e mea rahi te mau rave ‘ohipa no te fenua e vaira ;

- te mau titaura’a fa’atiti’aifarora’a i te fatu ‘ohipa i mua i te fa’aturera’a no te ‘ohipa e no te parurura’a totiare.

I te matahiti 2015, ua rahi mai te numera rahira’a anira’a parau fa’ati’a no te ravera’a i te ‘ohipa a te mau ta’ata no te ara i ni’a i te 4,9 % ia fa’ahi’ohia’tu i ni’a i to te matahiti 2014.

Te mau parau fa’ati’a no te rtavera’a i te ‘ohipa o tei horo’ahia (571) ua mara’a ia (+ 1,8 % i ni’a i to te matahiti 2014) e o te ‘opere maitehia mai teie :

- mau tere tonohia mai pu’etau poto no te ho’e roara’a i raro mai i te 6 ‘ava’e no te mau ta’ata no te ara, o tei tonohia e to ratou mau fatu ‘ohipa e purutia ra i te ara
................................. 152
- parau fa’ati’a no te roara’a tuea i te 1 matahiti no te ho’e ta’ata no te ara fa’a’ohipahia ra e te mau fatu ‘ohipa e noho ra i Porinetia farani ......... 409
- parau fa’ati’a no te ho’e roara’a e 5 matahiti no te mau ta’ata no te ara o tei parahi maoro mai na i Porinetia farani e te vaira to ratou mau taura ta’amura’a fetii, ravera’a ‘ohipa e fa’arava’ira’a faufa’a ............................. 10

E 5 anira’a o tei pato’ihia i te matahiti 2015 ra are’a i te matahiti 2014, e 21 ia.

I ni’a i te rahira’a e 419 mau parau fa’ati’ara’a (409 + 10) no te ho’e roara’a ‘aifaito e aore ra i ni’a mai i te ho’e matahiti o tei horo’ahia na i te matahiti 2015 ra, hau atu i te 68 % (287 mau parau fa’ati’a) e mau fa’a’apira’a ia.

Na roto i te rahira’a e 331 mau parau fa’ati’a no te ravera’a i te ‘ohipa o te vai nei i roto i te ha’amanara’a no te rahira’a ta’ata rave ‘ohipa tapa’ohia i roto i te ‘afata turuuta’a no te ( CPS) no te 61024, te tai’o ‘iti o te mau ta’ata rave ‘ohipa no te ara tei ni’a ia i te 0,54 % (ei fa’ahi’ora’a, tei ni’a i te 6 % i Farani).


Mau tauturu moni na te RSPF na te mau ta’atira’a e aore ra te mau pu ha’apiira’a no te tuha’a totaiete-ha’apiira’a e utuutura’a-totiare

Ua vauvau mai te Fa’aterehau vahine no te ‘Ohipa e no te mau Autahira’a, i te ho’e ‘opuara’a fa’aotira’amana no te fa’a’ohipamana i te fa’aotira’amana n° 01-2016/CG.RST no te 11 no fepuare 2016 no ni’a i te horfo’ara’a i te mau tauturu moni a te ‘afata no te autahira’a na te mau ta’atira’a e aore ra te mau pu ha’apiira’a no te tuha’a totiare-ha’apiira’a e utuutura’ama’i-totiare no te matahiti 2016.

I – Te tareni a te Haufenua no te mau pu totiare-ha’apiira’a e utuutura’a-totiare
Te paturu faufa’a moni nei te Haufenua i te terera’a ‘ohipa roto a ‘eie 28 mau pu ‘ti’a’auhia ia au i te huru o te ta’atira’a) no te rahira’a mero 1300 rahira’a parahira’a :
- E 463 rahira’a parahira’a no e to’o’ahuru mau pu no te tuha’a « tama taure’a, tu’uhia i roto, tauturura’a i te pae no te ha’apiira’a »
- E 328 rahira’a parahira’a no e to’oono mau pu no te tuha’a « mau ‘utuafare fetii, mau vahine i roto i te mau ‘ati totiare »
- E 296 rahira’a parahira’a no e to’o’ahuru mau pu no te tuha’a « tamarii, taure’a huma »
- 196 rahira’a parahira’a no e to’oono mau pu no te tuha’a « ta’ata pa’ari huma »
E nehenehe ta te ho’ e ta ’atira’a e ti’a’au e rave rahi mau pu (ei hi’ora’a : Te Autaea’era’a Teretetiano no te mau Huma o te tia’au nei e 4 pu) ma te ‘ohie e te matara e ma te mau i te mana no te ono e rave rahi mau rave ‘ohipa matau e te ‘aravihi i roto erave rahi mau pu. No reira e 28 rahira’a purarahi o te ti’a’auhia nei na e 25 mau ta’atira’a.

II – Te fa’anahora’a no te horo’ara’a i te mau tauturu

Te hamanira’a i te mau anira’a tauturu moni a te ta’atira’a tata’itahi e ha’apa’ohia te reira e te Fa’aterera’a no te mau ‘Ohipa Totiare (Piha ti’a’au i te hi’opo’ara’a ‘ihi rave’a ‘aravihi e faufa’a moni a tre mau pu no taua tuha’a ra). I muri maui e tu’uhia’tu taua mau anira’a ra i roto i roto i te tutapapara’a e te matutura’a a te Tomite ‘Ihirave’a ‘aravihi (peretitenihia e te Fa’aterehau vahine no te mau Autahira’a). Ua fa’atere iho nei te tomite e piti tauaputuputura’a ‘ohipa, ‘oia ho’i, 14 rahira’a ora ‘ohipara’a, i te 29 no titema 2015 e i te 21 no tenuare 2016. Ua horo’a ‘oia i to’na mana’o i ni’a i te mau anira’a tata’itahi, o te tu’uhia’tu i mua i te tomite ti’a’au i te RSPF o tei putuputu na i te 11 no fepuare 2016.
Na roto i te fa’aotira’amana n° 01-2016/CG.RSPF no te 11 no fepuare 2016, ua ha’amana te tomite tia’au i te ‘afata i te mau mana’o tu’u no te mau tauturu moni matahiti.

III – Te tauturu moni fa’ata’ahia no te matahiti 2016 tei ni’a ia i te faito 1,460 miria toata farane

Te mau tuha’a na te mau pu ua paturu monihia ia ratou na roto i te ‘ama’a « huma » no te ‘afata RSPF. Te tauturu moni ta’ato’a tei ni’a ia i te faito no te matahiti 2016, 1,460 miria toata farane. Ua tuhahia ‘oia na ni’a e 25 mau ta’atira’a.
E tauturu moni te reira mau tauturu moni ra i te mea faufa’a roa a’e nbo te paturu i te mau moni ‘ohipa a te mau rave ‘ohipa a na ta’atira’a e 25 (1 370 916 294 toata farane) e ho’e tauturu no tefa’ahotura’a (786 075 toata farane no e 13 rahira’a ‘opuara’a) :
- Tuha’a utuutura’a-ha’apiira’a : 677 260 978 toata farane no e to’o’ahuru mapiti mau pu fariira’a ;
- Tuha’a totiare-ha’apiira’a : 782 855 603 toata farane no e to’o’ahuru maono mau pu fariira’a.
No te matahiti 2016, te rahira’a ,no te mau faufa’a moni no te fa’ahotura’a ua fa’a’ohipahia ia no te fa’atiti’aifarora’a i ni’a i te titaura’a a te ture i te mau fare o tei tahito e o tei pe roa, o te ‘ore e pahono fa’ahou i te parau no te parurura’a ‘eiaha ia ro’ohia e te ‘ati te mau ta’ata o te fariihia ra i reira.


Horo’ara’a i te ho’e tauturu moni no te fa’ahotu na te SEM titi’ara’a i te mau Pape viivii noTahiti no te fa’atupu i te mau tapura ‘ohipa ru

Te tapura ‘ohipa no te titi’a ‘amuira’a i te i te mau pape viivii no Punaauia o tei fa’ahaerehia mai e Haufenua i te matahiti 1996 ra, ua fa’a’ohipahia mai ia i te matahiti 2002 ra, na roto i te ha’amaura’ahia mai te Pu titi’ara’a, no te ha’ama’i i te pape, no roto mai i te mau ‘auri ‘operera’a rarahi, te mau pu fa’a’arapura’a e te ‘operera’a na te mau ta’ata ‘ohipa.

Na roto i te piti o te tuha’a no te mau tapura ‘ohipa o tei fa’ahaerehia mai i rotopu i te matahiti 2007 e 2011, na te reira i nehenehe ai e fa’atoro mai i te mau ‘auri numera puiti e te fa’atu’atira’a piri i te rahira’a 1000 ‘utuafaree vai i te area no te fa’a apato’a no Punaauia. Ua ravehia mai te toru no te tuha’a no te mau tapura ‘ohipa mai te 2012 e tae mai i te 2013 e na te reira i fa’a’a’ano i te reni pupa ‘operera’a i te pape na e 280 fa’ahou mau ‘utuafare.

Te rahira’a faufa’a moni o tei fa’a’ohipahia mai na, tei ni’a ia i te 4 miria toata farane, ‘aufauhia été Haufenua e te ‘Amuitahira’a no ‘Europa.

Tae roa mai i teie mahana, ua ha’ »amauhia te pu ha’apahura’a pape i te pk 7,1 (Hôtel Intercontinental Beachcomber) au pk 15,5 (Hôtera Le Méridien). Hau atu i te 5 000 meera ‘afata pape viivii o te ha’aputuhia maira i te mahana tata’itahi e te mau tapura ‘ohipa, o te tapi ra no tre ha’amaita’i i te faito o te pape no te hopu e te ‘auanatura i roto i te mau tuha’a tamahia.

Tera ra, a 3 matahiti i teie nei, ua ‘iteahia mai na e rave rahi mau puehura’a pape i roto i te pu no te titi’ara’a (i te mau tau ua ‘u’ana ihoa ra) no te mea ‘aita e rava’ira’a ra i te ha’ama’ira’a pape i teie mahana. E mea titauhia ia i teie nei ia ha’amara’ahia to’na faito puai. Ia fa’atanotano fa’ahouhia ia te tahi mau ha’a’arepura’a pape, no te titi’ara’a i te ta’ato’ara’a mau pape viivii o tei tu’atihia i ni’a i te reira reni pupa. E mea faufa’a rahi teie tuha’a hope’a, no te mea, e mea rahi te mau fare o te ‘opuahia ra e patu i roto i taua ‘oire ra, fare nohora’a ‘otahi anei, mau fare rarahi anei.

Te fa no teie anira’a tauturu moni no te paturu faufa’a monira’a ia i te mau tapura ‘ohipa ru roa i muri nei :

• Te fa’atano fa’ahoura’a i te pu no te fa’a’arepura’a pape no te peho pu ‘ohipa hamanira’a ‘ohipa rarahi no Punaruu (Pu S) no te ha’amara’a i to’na puai ;
• Te fa’atano fa’ahoura’a i te rahi o na pu e piti no te fa’a’arepura’a e tae mai ai i roto i te titi’ara’a (Pu H no te Pu Nohora’a Totiare Lotus e Tuha’a no te poromu aroa Manotahi) ;
• Te ha’amara’ara’a i te faito no te ha’ama’ira’a pape i roto i te miti na roto i tehamanira’a i te ho’e pu paumra’a i roto itre ‘aua no te titi’ara’a pape.

Ua tapa’ohia e hope taua mau tapura ‘ohipa ra i roto i na ‘ava’e matamua e toru no 2017, no te ho’e ha’amau’ara’a ta’ato’a e mana’ohia ra e 206 687 734 toata farane ‘aita ia e tute to roto, e 200 000 000 toata farane ‘aufauhia na roto i teie nei tauturu moni.


Compte rendu du Conseil des ministres du 23 mars  23/03/2016



Participation de la Polynésie française au salon mondial de la croisière


Pour la 8ème année consécutive, la destination « Tahiti et ses îles » a été représentée au plus important salon mondial de la croisière, à Fort Lauderdale, en Floride, cet événement international permettant la rencontre des armateurs avec l’ensemble des destinations et fournisseurs du secteur.
La délégation de la Polynésie française était menée par le ministre du Tourisme ainsi que par le Président du Tahiti Cruise Club, et était composée de représentants du Tahiti Tourisme, de la CCISM, d’Air Tahiti Nui, du Port autonome de Papeete et de divers agents maritimes et réceptifs. Au sein du pavillon rassemblant les États et territoires insulaires du Pacifique sud, sous la bannière de la South Pacific Cruise Alliance, les rendez-vous se sont succédés avec plus d’une quarantaine de compagnies de croisière, sur les 3 jours du Seatrade Cruise Global.
Cela a été l’occasion, comme pour les années précédentes, de faire un bilan avec les armateurs de croisière des opérations passées et de les informer sur les procédures simplifiées, les programmes d’aménagements et d’infrastructures ou encore les offres réceptives de chaque île, l’enjeu étant d’inciter les armateurs à accroître le nombre d’escales en Polynésie française, soit en multipliant les passages ou les navires, soit en programmant des opérations de plusieurs semaines, voire plusieurs mois avec des embarquements et débarquements via l’aéroport de Tahiti. Cette présence était indispensable pour la visibilité de la destination mais également pour afficher la cohésion des acteurs polynésiens et, donc, la motivation et l’intérêt portés par la Polynésie française au développement de ce secteur d’activité.
De ces rencontres, il ressort que le cycle de croissance de l’activité en Polynésie française, initié en 2013 (+20% par an jusqu’en 2015), devrait se poursuivre au moins jusqu’en 2018, sauf, peut-être en 2016, compte tenu du retrait momentané du navire de Princess Cruises.
Etant donné la course effrénée au gigantisme observée dernièrement pour les navires, le Pacifique doit se préparer à l’arrivée de paquebots plus imposants que ceux accueillis dans nos eaux aujourd’hui. Les programmes d’investissements très offensifs des compagnies haut de gamme sont, par ailleurs, particulièrement adaptés à notre destination. Certains de ces armateurs envisagent d’acquérir des navires parfaitement adaptés à notre contexte insulaire et les stationner dans nos eaux, compte tenu notamment des évolutions réglementaires relatives aux casinos à bord ou aux visas des équipages.


Maintien du prix des hydrocarbures au 1er avril

Les cours internationaux ont connu des baisses successives tout au long de l’année 2015. Cette baisse a continué pour le mois de février pour l’essence sans plomb. A contrario, une hausse a été constatée à hauteur de 4 % pour le pétrole et de 11 % pour le gazole.

Il a été décidé de maintenir le prix des hydrocarbures au 1er avril, le gouvernement continuant de rester attentif à l’évolution des prix d’approvisionnement en hydrocarbures sur les marchés internationaux, l’évolution de ces marchés étant très instable.


Révision des prix des médicaments

En Polynésie française, les produits pharmaceutiques sont considérés comme des produits de grande consommation (PGC) à régime spécifique. A ce titre, les prix des médicaments sont fixés par l'arrêté n° 1784 CM du 31 décembre 2001 modifié.

En métropole, une réforme du mode de rémunération est entrée en vigueur au 1er janvier 2015. Elle a permis la baisse sensible des prix des médicaments et la mise en place d’un honoraire pour les professionnels calculé en fonction des volumes de boîtes vendues. Dans le but de faire appliquer l’esprit de la réforme métropolitaine en Polynésie française, des réunions de travail se sont tenues entre les services administratifs, la Caisse de Prévoyance Sociale (CPS), les syndicats des pharmaciens et les représentants des ministères concernés.
A l’issue de ces rencontres, un accord est intervenu afin de proposer une nouvelle formule de calcul qui permettra d’aboutir à une première baisse d’environ 3,85 % des prix des médicaments. Il est précisé que ce nouveau dispositif permettra d’impacter automatiquement les baisses des prix opérées sur le plan national, en Polynésie française.


Revalorisation des tarifs de la manutention portuaire sur le quai au long cours

Le syndicat professionnel représentant les acconiers titulaires d’une concession d’outillage privé avec obligation de service public sur le quai au long cours du port de Papeete (l’UNIMAP) a sollicité depuis plusieurs mois une augmentation substantielle de 15% des tarifs de manutention.

Après analyse du dossier et entretien avec les syndicats des salariés et des patrons, le Conseil des ministres a décidé de statuer pour une augmentation mesurée et adaptée. Au regard de l’évolution importante depuis 2006, du coût salarial lié à la hausse des cotisations et également aux charges générales liées à la mécanisation des tâches sur le port, le Conseil des ministres a décidé de réviser les tarifs de manutention à hauteur de 4%.


Commercialisation de la farine de froment panifiable importée

La commission de répartition des contingents des produits de première nécessité (CRCPPN) s’est réunie le 25 février dernier afin de procéder au dépouillement de l’appel d’offres, lancé pour l’approvisionnement et la distribution en Polynésie française, de la farine de froment panifiable type 55. La quantité porte sur deux lots de 3 300 tonnes chacun pour une durée approximative de vente de six mois, qui devrait s’étendre du 20 avril 2016 au 20 octobre 2016, en fonction de l’écoulement des stocks.

Afin de soutenir le prix de gros de la farine d’appel d’offres et par conséquent le prix de détail de la baguette de pain, actuellement à 53 Fcfp fixé par l’arrêté n° 697/CM du 8 juillet 1996 consolidé, le montant de l’écart entre le prix de gros de la farine panifiable d’appel d’offres va être pris en charge par le budget général du Pays, à hauteur de 19.30 Fcfp/ kg, soit un coût global de 230 millions Fcfp pour les finances publiques.

La farine de froment panifiable d’appel d’offres type 55 est indispensable aux boulangers pour la fabrication quotidienne de baguettes de pain à prix réglementé, lesquelles font partie des denrées alimentaires les plus consommées, notamment par les ménages les plus défavorisés et les populations des archipels éloignés.


Mise en application de la mesure d’aide à l’emploi de type contrat aidé Aide au Contrat de Travail (ACT)

La ministre du Travail a présenté au Conseil des ministres un projet d’arrêté fixant les modalités d’application de la mesure d’aide à l’emploi de type contrat aidé « Aide au Contrat de Travail (ACT).

L’ACT permet à un employeur (personne physique ou morale de droit privé), en contrepartie d’une embauche en contrat de travail à durée indéterminée, de bénéficier durant 2 ans d’un remboursement forfaitaire des cotisations patronales, fixé à 36 000 Fcfp par mois, soit un total de l’aide de 864 000 Fcfp.

Le public ciblé couvre les demandeurs d’emploi de 18 à 55 ans, sans emploi en Polynésie française depuis au moins trois mois. La condition de durée sans emploi ne s’applique pas au public de 50 ans et plus pour faciliter l’embauche des séniors, ni aux personnes ayant subi un licenciement pour motif économique en Polynésie française.

Cet arrêté énumère les pièces constitutives de la demande d’ACT, afin de vérifier l’éligibilité de l’employeur et du salarié au dispositif et précise également le délai maximum de dépôt de la demande d’aide auprès du SEFI chargé de la mise en œuvre du dispositif. Enfin, une limite du nombre d’ACT dont un employeur peut bénéficier de manière simultanée est fixée.

Eu égard à la crise de l’emploi qui perdure, le Gouvernement signifie, au travers de la mesure ACT, sa volonté de promouvoir l’emploi durable, en garantissant la mise en œuvre d’un accompagnement de nature à encourager le recours aux contrats à durée indéterminée.


Calendrier des manifestations pour la Jeunesse

Le Conseil des ministres a pris acte de la communication présentée par la ministre de l’Education et de l’enseignement supérieur, de la jeunesse et des sports sur les grands événements relatifs à la jeunesse cette année.

Constituant la force active, la clé de voûte de l’avenir, la prise en considération de la jeunesse de notre Pays, dont les moins de 25 ans représentent près de 46 % de la population totale, est particulièrement importante.

Il convient d’accompagner les jeunes en s’appuyant notamment sur un système scolaire adapté, sur un socle associatif dynamique et sur une coopération accrue avec le secteur privé (familles, confessions religieuses…).

Les enfants et les adolescents bénéficent d’un certain nombre de dispositifs existants qui leur permettent d’avoir des activités culturelles, sportives ou intellectuelles sur le temps scolaire, mais aussi hors du temps scolaire.

A contrario, les jeunes déscolarisés ou sans emploi, parfois confinés dans les lotissements sociaux, notamment dans la zone urbaine de Papeete, se retrouvent exposés aux incivilités, voire aux stupéfiants et à la violence.

La cohésion sociale est un enjeu prioritaire pour le gouvernement, avec donc la mise en œuvre de réponses concertées, interministérielles et multipartenariales. Le calendrier annuel 2016 des grandes manifestations du secteur de la jeunesse constitue une première réponse pour accompagner la jeunesse de notre Pays. Ceci implique également un soutien du Pays sur les plans financiers, techniques et humains.


Stratégie territoriale de l’innovation

Le gouvernement voit en l’innovation un outil privilégié pour le développement durable du Pays car celle-ci participera à la diversification de notre économie et améliorera sa compétitivité régionale et globale. C’est ainsi que le ministère de la Santé et de la Recherche s’est investi pleinement dans un programme européen intitulé « Stratégie Territoriale pour l’Innovation », communiqué à l’OCTA (Overseas Countries and Territories Association) le 13 janvier dernier.

La stratégie s’appuie sur les priorités déjà identifiées dans le schéma directeur de la recherche et de l’innovation (SDRI) et a été aiguillée par un comité consultatif de l’innovation composé de référents de plusieurs ministères, du groupement d’entreprises Tahiti Fa’ahotu et du Cluster maritime de la Polynésie française. Développer la culture de l’innovation et de l’entrepreneuriat, accroître l'impact économique de la recherche et faire de la Polynésie française la vitrine du savoir-faire en matière de lutte contre le changement climatique sont les trois axes majeurs autour desquels s’articule la stratégie.

Cette stratégie qui devrait permettre la mise en place de mesures concrètes dans les secteurs innovants a été présentée lors du Marché de l’Innovation le 26 février dernier par le ministère de la Santé et de la Recherche. Ce dernier a par ailleurs présenté deux programmes européens permettant de stimuler l’innovation. Le premier est un programme d'échanges transfrontaliers qui offre aux jeunes et aux futurs entrepreneurs la possibilité de se former, aux frais de l’Union Européenne, auprès d'entrepreneurs chevronnés dirigeant de petites entreprises dans d’autres pays européens que la France.
Le second s’applique aux PME (petites et moyennes entreprises), déjà établies, mais en manque de connaissance pour pouvoir progresser. Ainsi, la PME retenue par le programme pourra bénéficier, grâce au soutien financier de l’Union Européenne, d’une expertise dans un domaine scientifique précis en provenance d’un autre pays membre de l’Union Européenne pour une durée de 12 mois.

Enfin, c’est lors de ce même Marché de l’Innovation que s’est ouvert le premier concours Poly’Nov. Ce dernier, organisé par Tahiti Fa’ahotu et placé sous le patronage du Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, a pour ambition d’être un réel soutien au développement de l’innovation en Polynésie française. Il a pour objectif d’identifier des projets de développement économique basés sur l’innovation et de soutenir les meilleurs d’entre eux grâce à une aide financière (1 000 000 Fcfp pour le premier; 750 000 Fcfp pour le deuxième et 500 000 Fcfp pour le troisième) et à un accompagnement adapté.

Un pêcheur ivre se noie à Papeete  21/03/2016

PAPEETE - Un homme ivre s’est noyé après être tombé à l’eau, samedi soir à Fare Ute. L’information a été diffusée par radio Première lundi. Ce pêcheur buvait samedi soir avec des amis à proximité du quai. Il serait tombé à l’eau alors qu’il était en train d’uriner dans la mer. Ne le voyant pas revenir, ses amis ont alerté les secours. Les plongeurs de la brigade marine ont retrouvé le corps sans vie par douze mètres de fond, après deux heures de recherches dans la soirée de samedi. Une enquête est ouverte en recherche des causes de la mort.

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