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Compte rendu du conseil des ministres du 7 décembre  07/12/2016

Voici le compte-rendu du conseil des ministres qui s'est tenu ce mercredi 7 décembre.


Etude sur la caractérisation des miels de la Polynésie française

Le président de la Polynésie française a présenté une communication en Conseil des ministres destiné à informer les membres du gouvernement de l’étude en cours sur la caractérisation des miels de la Polynésie française.

L’un des objectifs de la politique agricole menée par le gouvernement est de favoriser l’installation de nouveaux apiculteurs. C’est dans ce sens et afin de favoriser le développement de la filière que le service du développement rural porte un projet d’étude relative à la caractérisation du miel en partenariat avec le Dr Karyne Rogers, de GNS Science. Cet institut de recherche est implanté en Nouvelle-Zélande.

De juin à octobre 2016, le SDR a piloté une campagne de collecte d’échantillons de miels en provenance de tous les archipels de la Polynésie française. 73 apiculteurs ont ainsi fait don de 110 échantillons d’un poids total de 13 kg qui ont été expédies à GNS Science pour subir différents types d’analyses :

- une analyse de la nature florale des échantillons basée sur l’identification et la quantification des pollens présents dans le miel.

L’inventaire, non exhaustif, des plantes mellifères attendu dans cette étude, représente la première étape de l’élaboration d’un calendrier de floraison polynésien. Il s’agit d’un outil de travail de reconnaissance et d’anticipation de la miellée ainsi que d’un outil d’aide à la décision pour l’emplacement des ruches et la plantation dirigée d’espèces ciblées.

- une analyse des caractéristiques physico-chimiques. En effet, le miel est une substance naturelle composée principalement de sucres, d’eau et de substances diverses telles que des acide aminés, des acides organiques, des sels minéraux. Ces constituants et les caractéristiques qu’ils confèrent au miel représentent de robustes indicateurs de qualité.

Face aux nombreuses interrogations des consommateurs, les professionnels pourront faire tout l’éclairage sur les critères de qualité minimum d’un miel, ainsi que sur des phénomènes souvent rencontrés tels que la cristallisation ou encore la présence de mousse évocatrice de fermentation du produit.
Cette étude représentera donc un support à la définition objective du miel et à un meilleur climat de commercialisation, les prix de vente différents du produit pouvant s’appuyer sur une justification scientifique des différentes qualités proposées.

- Enfin, un troisième type d’analyse concerne la recherche de propriétés particulières que pourraient éventuellement conférer certaines plantes telles que le « tamanu » ou encore le « nono ». Un exemple bien connu dans ce domaine est le miel de Manuka réputé pour ses puissantes propriétés anti-bactériennes et cicatrisantes.

L’amélioration de ces connaissances présente ainsi un intérêt à la fois pour les producteurs et les consommateurs. Elle ouvre la perspective à une vraie démarche de professionnalisation de la filière, de valorisation et de promotion du produit, tant pour le marché local que pour l’exportation.

Le Dr Karyne Rogers sera en mission à Tahiti du 7 au 13 décembre. Son planning d’intervention prévoit notamment des rencontres avec les professionnels, ainsi qu’avec d’autres acteurs de la filière, et des travaux de terrain pour la collecte d’échantillons de fleurs.

Au cours de son séjour, elle animera deux journées consacrées au miel au travers d’une conférence interactive et d’ateliers pratiques sur les techniques d’analyse, ainsi qu’une dégustation pédagogique des miels produits sur différentes îles. Un temps sera également consacré à la présentation des premiers résultats d’analyses des échantillons. Ces deux journées se dérouleront de 9h à 15h, à la salle du gouvernement, à Papeete, le vendredi 9 décembre et le lundi 12 décembre. Elles seront ouvertes aux apiculteurs et limitées à 40 places chacune Les demandeurs peuvent s’inscrire auprès du département du développement rural du SDR (Tel : 40 42 35 24 – courrier électronique: [email protected]).

Le projet prendra fin au premier trimestre 2017 par la remise d’un rapport d’étude que le SDR tiendra à la disposition du public.


Subvention au comité Tahiti I Te Rima Rau pour l’organisation du Salon Te Noera a te Rima’i

Le Conseil des ministres a octroyé une subvention de 7 500 000 Fcfp pour l’organisation du 10ème Te Noera a te Rima’i, organisé à Aorai Tini Hau, du 9 au 24 décembre prochains.

Près de 150 artisans, répartis sur 100 stands, font le déplacement, depuis l’ensemble des archipels de la Polynésie française, afin de présenter leur savoir-faire au travers d’œuvres faisant preuve d’originalité et de finesse. Pour cette occasion, des créations uniques relevant de la sculpture, de la bijouterie d’art, de la gravure, de la peinture, de la vannerie, de la couture et de l’art de la table seront mises en vente.

Cette manifestation constitue une excellente opportunité de faire partager aux visiteurs, résidents mais aussi touristes, la richesse de l’innovation, de la créativité et du niveau de dextérité des artisans polynésiens. Cet évènement permet en outre à chaque artisan de dévoiler ses nouvelles créations. Durant cette exposition, les artisans partageront leur savoir-faire au travers de démonstrations diverses et des journées de concours.


L’ADEME et le Pays engagés ensemble pour la transition énergétique

Le Vice-président a présenté en Conseil des ministres le premier avenant à la convention liant la Polynésie française et l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME) pour l’accompagnement de la transition énergétique.

Cette démarche partenariale, engagée dès 2002, s’est traduite par la signature de plusieurs accords cadres ADEME-Polynésie française dont le dernier a été contractualisé fin 2015, pour une période couvrant 2015 à 2020. Cette convention pluriannuelle prévoit chaque année sa révision afin de modifier les dispositions le nécessitant.

Ainsi, afin d’assurer la continuité de cette fructueuse collaboration, un projet d’avenant a été défini, qui reprend les 3 volets d’interventions retenus pour cette convention et qui sont :

- la priorité aux économies d’énergie ;
- la diversification du mix énergétique ;
- l’accompagnement des projets territoriaux de développement durable.

Sur la globalité du contrat, l’engagement du Pays reste inchangé : il prévoit de mobiliser une participation financière à hauteur de 579 000 000 Fcfp HT pour la durée de la convention, soit 96 500 000 Fcfp HT par année. L’engagement de l’ADEME se décline de la même manière.

La convention a permis de financer en 2016 de nombreuses actions concrètes comme des formations à l’éco-construction pour les professionnels du bâtiment, des études d’opportunités pour des centrales hybrides pour les communes ou encore un conseil personnalisé aux économies d’énergie pour les particuliers via l’Espace Info Energie. De nouveaux projets sont attendus pour 2017.


Modalités et nature des épreuves de concours de recrutement des attachés d’administration

Le Conseil des ministres a adopté un arrêté fixant les modalités et la nature des épreuves des concours de recrutement des attachés d’administration de la fonction publique de la Polynésie française.

La réalisation du référentiel des métiers et des compétences de l’administration de la Polynésie française conduit à l’étude de la nature des emplois occupés par les attachés d’administration à ce jour et celle des emplois que les services et établissements publics administratifs souhaitent voir proposer au prochain concours, dans le cadre du recensement effectué par la DGRH (Direction générale des ressources humaines).

Il est apparu opportun de déterminer les spécialités en rapport avec les compétences attendues par les responsables d’entités administratives et de modifier la nature des épreuves. Cette approche devrait permettre de recruter les agents dont les compétences répondent au plus près aux besoins de l’administration. Ainsi, le présent projet d’arrêté prévoit huit spécialités : droit, finances publiques, économie, ressources humaines, conservation du patrimoine, communication, traduction-interprétariat, statistiques.

Le concours de recrutement des attachés d’administration de la fonction publique de la Polynésie française sera ouvert d’ici la fin de l’année. Les épreuves se dérouleront courant premier semestre 2017. Les détails d’organisation du concours ainsi que les notes de cadrage seront prochainement disponibles sur le site de la DGRH (http://www.fonction-publique.gov.pf).


Etudes de réhabilitation pour le Musée Gauguin et le jardin botanique : subvention d’investissement à l’EGAT

Le Conseil des ministres a octroyé une subvention d’investissement en faveur de l’Etablissement de Gestion et d’Aménagement de Teva (EGAT) d’un montant de 17,8 millions Fcfp.

En 2009, le musée Gauguin a fait l’objet d’une programmation de rénovation et d’extension. Une mission de maitrise d’œuvre a été confiée à l’architecte Bertrand Portier qui a assuré la conduite d’une première phase de rénovation de certains ouvrages du musée, sans toutefois que soit définie la muséographie des principales salles. La variation des analyses et des orientations quant à l’usage et la destination du site ont conduit à une programmation et un pilotage aléatoires, menés au gré des crédits disponibles.

Il s’avère nécessaire de mettre en place une réelle gestion de projet en confiant à Tahiti Nui Aménagement et Développement (TNAD), par convention, la mission de maitrise d’ouvrage déléguée relative aux études du projet d’aménagement du site.


Suppression du Groupement Interprofessionnel du Monoï de Tahiti au 1er janvier 2017

Au 1er janvier 2017, l’arrêté du 16 juillet 1992 portant création et organisation du groupement interprofessionnel du monoï de Tahiti (GIMT) sera abrogé. Deux entités ont été créées à ce jour : le « GIE Monoï de Tahiti » et l’association « Cluster Tahiti Cosmetic ». Ces deux structures poursuivront la promotion du « Monoï de Tahiti », tant sur le marché local que sur le marché international. Le Pays se chargera, dès 2017, de la gestion de la marque « Monoï de Tahiti ».


Proposition d’ouverture d’un bureau annexe d’huissier de justice à Moorea

L’office d’huissier de justice de Moorea-Maiao, créé en 1991, a été déclaré vacant au 31 juillet 2015, suite à la démission de Maître Patrick Rey. L’appel à candidatures, lancé par la suite, n’a pas permis de pourvoir l’office faute de candidats réunissant les conditions requises.

Sur proposition du Procureur général et après consultation des magistrats et des huissiers, le Conseil des ministres a validé la suppression de l’office d’huissier de justice de Moorea-Maiao et a décidé de l’ouverture d’un bureau annexe d’huissier de justice à Moorea, afin de répondre aux besoins légitimes des usagers. Un appel à candidatures sera donc lancé à cet effet.


Arrêté d’application sur les conditions d’admission au RSPF

La ministre du Travail a présenté en Conseil des ministres un projet d’arrêté modifiant l’arrêté du Conseil des ministres du 23 décembre 2015 portant application de la loi du Pays du 25 février 2015 relative aux conditions d’admission au RSPF. La loi du Pays du 1er décembre 2016 modifiant la loi du Pays du 25 février 2015 relative aux conditions d’admission au régime de solidarité de Polynésie française (RSPF) poursuit, entre autres, les objectifs suivants :

1. simplifier la procédure d’admission au R.S.P.F. des personnes sans domicile fixe en situation de grande précarité manifeste ;
2. permettre aux personnes ayant perdu leur emploi d’être admis plus rapidement au RSPF;
3. permettre la délivrance gratuite de certaines pièces exigées pour la constitution des dossiers de demandes ;

Le projet d’arrêté a pour objet la mise en œuvre de ces nouvelles dispositions.

1 – S’agissant des personnes sans domicile fixe, le projet d’arrêté prévoit que le dossier d’admission ou de renouvellement ne comprenne qu’une seule pièce : une attestation justifiant du statut de SDF, qui peut être établie par un organisme ou une personne habilités (par arrêté du président) ou par la direction des affaires sociales.

2 – Pour permettre une admission plus rapide au RSPF des personnes ayant perdu leur emploi : le projet d’arrêté prévoit de ne pas intégrer dans l’évaluation des ressources perçues sur l’année civile précédant la demande une partie de leurs revenus salariaux et de leurs rémunérations ou indemnités versées au titre d’un mandat électif local. Le plafond dit de neutralisation est fixé à deux fois le SMIG tant pour les salariés, les titulaires d’un mandat électoral, que les bénéficiaires d’un dispositif d’aide à l’emploi ou à la formation professionnelle et à l’insertion des personnes reconnues handicapés.

3 – S’agissant de la dévrance gratuite de certaines pièces : le demandeur, sous réserve qu’il soit muni d’un formulaire de demande d’admission ou de renouvellement dûment renseigné et d’une pièce d’identité, peut désormais bénéficier de la délivrance gratuite des pièces justificatives par les services et établissements publics de la Polynésie française. Cette gratuité n’est permise, au cours d’une année civile, que pour un seul dossier d’admission et un seul dossier de renouvellement.


Attribution de subventions de fonctionnement aux associations sportives

Afin d’aider les associations à mener à bien leurs missions de service public, le Pays et l’Etat leur allouent, notamment, chaque année des aides financières, sous forme de subventions de fonctionnement. Le Conseil des ministres a ainsi examiné 7 nouveaux dossiers de subventions pour un montant global de 4 016 200 Fcfp.

Au titre du financement des activités générales des associations sportives suivantes, ont ainsi été octroyés :

- 300 000 Fcfp à l’association « Les jeunes paumotu de Hao »;
- 450 000 Fcfp à l’association « Tahiti fitness challenge »;
- 500 000 Fcfp à l’association « Conseil du scoutisme polynésien »;
- 319 700 Fcfp à l’association « Rautirare surf club »;
- 399 700 Fcfp à l’association « section sportive Taekwondo de Tefana »;
- 239 800 Fcfp à l’association sportive du Collège d’Afareaitu;
- 1 807 000 Fcfp à la Fédération Polynésienne de Rugby.


Projet de loi du Pays modifiant la durée de validité des autorisations de construire

La loi du Pays entrée en vigueur le 6 janvier 2015 est venue moderniser la procédure de délivrance des autorisations de travaux immobiliers. Cette refonte avait notamment pour objectif ;

- de clarifier le champ d’application des différentes autorisations de construire (permis de construire, déclaration de travaux et permis de terrassement) ;
- d’améliorer la qualité du « service rendu » aux usagers en leur assurant des délais harmonisés et transparents ;
- d’assurer une meilleure prise en compte de la qualité de l’urbanisme et de l’architecture.

Cette loi du Pays a été suivie d’un arrêté d’application entré en vigueur le 15 septembre 2015. Après une année d’application de cette première réforme, il est apparu nécessaire d’accentuer les mesures de relance du logement pour lutter contre les inégalités sociales et redonner à la construction sa place de moteur économique pourvoyeur de nombreux secteurs d’activité et d’emplois.

Or, le délai de validité des autorisations de construire s’avère souvent trop court pour répondre aux besoins des constructeurs qu’ils soient privés ou publics. En effet, le code de l’aménagement en vigueur dispose qu’une autorisation de travaux immobiliers est valable deux ans compter de sa délivrance et que ce délai peut être prorogé une fois pour une année. Soit un total de trois années pour construire.

Le projet de loi du Pays vient proposer un double ajustement portant à la fois sur le délai dans lequel les travaux doivent débuter, et sur la possibilité de prorogation. La durée globale de validité des autorisations d’urbanisme augmente donc sensiblement puisqu’il est prévu de la porter à cinq ans : soit une durée initiale de trois années, prorogeable un an deux fois.

Capacité de conduire : premiers examens sur l'île de Maupiti

Du 29 novembre au 2 décembre, le chef de la section des permis de conduire de la direction des transports terrestres (DTT) s'est déplacé sur l'île de Maupiti pour faire passer les premiers examens de la capacité de conduire, nouveau titre de conduite instaurée par un arrêté pris en Conseil des ministres le 11 mai dernier, et applicable à compter du 1er juillet 2016.
Lors de cette session à Maupiti, sur les 52 personnes présentes lors de l'épreuve théorique, il y a eu 100 % de réussite. Les livrets pédagogiques, édités par la DTT en français et tahitien, ont été bien utilisés par les candidats lors de leurs révisions.
- Pour l'épreuve pratique, catégorie 1 (deux roues) : 5 reçus sur 5 soit 100 % de réussite.
- Pour l'épreuve pratique, catégorie 2 (voiture) : 35 reçus sur 52 soit près de 67 %.
Ces résultats sont très encourageants, et montrent :
- d'une part, le profond intérêt que portent les gens des îles à ce nouveau titre de conduite qui leur permet de se déplacer en toute légalité dans leur île ;
- d'autre part, que c’est un véritable examen avec des épreuves bien calibrées, les candidats bien préparés réussissant à l'examen et ceux ayant trop de difficultés dans les manœuvres ou la conduite d'un véhicule étant recalés.
La DTT va continuer à faire passer les examens de la capacité de conduire aux Iles Sous-le-Vent (Maupiti, Bora Bora, Huahine) et la gendarmerie pourra de son côté faire passer les épreuves aux Australes, Marquises, aux Tuamotu et aux Gambier.


Formation des référents dans le cadre de la création du réseau local d'échouage des espèces marines emblématiques

La Polynésie française abrite une diversité biologique exceptionnelle, notamment en termes de mammifères marins. En effet, plus d'une vingtaine d'espèces sont recensées. Ces espèces marines emblématiques font partie du patrimoine culturel et naturel du Pays et jouent un rôle essentiel dans le fonctionnement et le maintien de l'écosystème marin.

Conscient des menaces qui pèsent sur ces géants des mers, le Pays a mis en place un sanctuaire marin et une réglementation associée, sur toute sa zone économique exclusive de 5.5 millions de km², faisant des eaux territoriales le plus grand sanctuaire au monde depuis 2002. Malgré ces mesures de protection, divers facteurs, tels que le réchauffement climatique, les prédateurs ou encore les maladies, favorisent l'échouage de ces animaux. En effet, depuis plusieurs années, davantage d’échouages se produisent en différents lieux du Pays et sont rapportés aux autorités compétentes.

L’absence d’un système d’urgence local pour la gestion des échouages couplé à la grande superficie du territoire polynésien et à la dispersion géographique des îles, complexifient et rendent difficile et irrégulière la prise en charge de ces cas. Dans ce contexte et dans le but de renforcer les efforts mis en place par le Pays, en matière de protection des espèces marines emblématiques, la Direction de l'environnement souhaite mettre en place un Réseau Local d’Echouage (RLE) qui s’appuie sur des référents locaux identifiés sur les différents archipels. Ce réseau, impliquant la population locale, permettrait ainsi la prise en charge des cas d'échouage de manière plus efficace et standardisée. Une formation des référents est prévue en 2017 afin de paramétrer les interventions.


Opération de nettoyage des plages dans les archipels de la Société et des Tuamotu

La Polynésie française offre des paysages exceptionnels qui lui confèrent un caractère unique, avec plus particulièrement ses plages qui créent un continuum entre le domaine terrestre et maritime. Cette image idyllique de carte postale est cependant menacée par les nombreux déchets issus des activités humaines, qui jonchent les plages, les abords de rivière, les vallées, les quartiers ou encore les bords des routes.

En cette fin d’année 2016, la Direction de l'environnement a financé une campagne de nettoyage des plages, des abords de rivière, des quartiers et des bords de route des communes de Papeete, Pirae, Mahina, Faa’a, dénommée « opération Ecowarrior » pilotée par la brigade verte de Ludovic Bardoux, du 14 au 19 novembre derniers. Au total, près de 15 tonnes de déchets divers et encombrants ont été retirées des plages et du littoral. L’opération a mobilisé les associations de quartier, les services des quatre mairies et des bénévoles, soit plus d’une centaine de participants sur la période. L’élimination des déchets ramassés a été confiée à la société TSP (Tahitienne de secteur public).

Cette opération sera étendue à d’autres plages de Tahiti et Moorea et se poursuivra dans une quinzaine d'atolls de l'archipel des Tuamotu entre le dernier trimestre de 2016 et le premier semestre 2017. Les déchets seront collectés par des contractuels locaux choisis en partenariat avec les communes, puis triés avant d'être rapatriés à Tahiti et pris en charge par les sociétés compétentes pour être éliminés. L’opération a pour objectifs principaux de sensibiliser et d'impliquer les populations locales à la gestion des déchets, et d'initier la mise en oeuvre de la politique de rapatriement et de tri des déchets recyclables dans le cadre du schéma directeur du transport interinsulaire.




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L'illumination de la mairie de Arue se fera ce lundi soir  05/12/2016

L'illumination de la mairie de Arue se fera ce lundi soir
ARUE, le 05/12/2016 - Chaque fin d'année, la commune de Arue illumine ses jardins dans le cadre des fêtes de fin d'année.

Une initiative qui attire les familles désireuses de prendre quelques clichés sympas.

Toujours à la mairie de Arue, les centres de jeunes adolescents (Papenoo, Mahina, Pirae et Arue) exposeront leurs travaux, ce mardi, à partir de 8h30.

Un événement où chacun trouvera des idées cadeaux originales.

Le ministre de la Culture s’entretient avec Ken Watada  30/11/2016

Le ministre de la Culture s’entretient avec Ken Watada
Le ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a reçu Ken Watada, actuellement en visite en Polynésie pour assister au Tahiti Ori Nui Competition qui s’est déroulé ce week-end, et à la finale du Hura Tapairu qui se déroulera le samedi 3 décembre. Monsieur Watada organise depuis 2005 les Heiva I Tokyo, Heiva I Osaka et Heiva I Fukuoka. La dernière édition à Tokyo a rassemblé plus de 1 000 participants, attestant une fois de plus de l’engouement des Japonais pour le ‘Ori Tahiti. En marge de ces événements, les organisateurs proposent également des ateliers de ‘Ori Tahiti, ainsi que des concerts mettant en avant les musiciens polynésiens. L’engouement des Japonais pour la culture polynésienne est une opportunité à développer pour les artistes polynésiens, notamment dans le domaine du ‘Ori Tahiti et de la musique, et le ministre de la Culture a souhaité encourager les initiatives de Monsieur Watada qui contribuent à la promotion de la Polynésie et de sa culture.

Pas de concours "'Ori Nui i Pirae", ce mercredi soir  30/11/2016

Pas de concours "'Ori Nui i Pirae", ce mercredi soir
PIRAE, le 30/11/2016 - La municipalité informe que les animations culturelles prévues dans le cadre du ORI NUI I PIRAE, prévues initialement dans les jardins de l’hôtel de ville, ce mercredi 30 novembre et ce vendredi 02 décembre 2016 en soirée, sont reportées à dimanche 04 et lundi 05 décembre 2016 en raison de conditions météo défavorables.

Le programme des soirées est ainsi modifié comme suit :

- Soirée inaugurale et 1ère soirée ORI NUI à Reportée au lundi 05 décembre 2016 (mêmes heures prévues au programme initial)

- Deuxième soirée ORI NUI à Reportée au mardi 06 décembre 2016 (mêmes heures prévues au programme initial)

- Soirée de remise des prix à Reportée à jeudi 08 décembre 2016 (mêmes heures prévues au programme initial)

- Soirée des lauréats à ANNULEE en raison de contraintes techniques



Lieu inchangé : Jardins de l’hôtel de ville de Pirae

L'autorité de la concurrence ouvre son site internet  24/11/2016

L’Autorité polynésienne de la concurrence lance, dès aujourd’hui, son site Internet « autoriteconcurrence.pf.
Les institutions publiques, les acteurs économiques, les médias et le grand public pourront y trouver toute l’information relative à ses attributions et à son activité. Son moteur de recherche permet d’accéder à l’ensemble des décisions et des avis rendus par l’Autorité.

Le Salon Beauté et Bien-être a ouvert ses portes  24/11/2016

La sixième édition du Salon de la beauté et du bien-être se tient pendant quatre jours place To'ata depuis ce jeudi jusqu'au 27 novembre 2016. Le salon est organisé par Radio 1 en partenariat avec la marque Boni Bio.

Vous pourrez y retrouver tous les spécialistes en coiffure, make-up, onglerie, bio, art de vivre, spa, esthétique, massages, bijouterie, prêt-à-porter et artisanat d’art.
Des animations et démonstrations gratuites sont prévues ce week-end. Vous pourrez également déguster des produits de Boni Bio. Plus de 80 exposants seront présents pour vous présenter les dernières tendances et vous faire des prix cadeaux.

Pratique :
Jusqu'au dimanche 27 novembre

Place To'ata

Horaires :
Le jeudi : de 9h00 à 18h00
Le vendredi : de 9h00 à 19h00
Le samedi : de 9h00 à 19h00
Le dimanche : de 9h00 à 18h00


Compte rendu du Conseil des ministres du 23 novembre 2016  23/11/2016


Projet de loi du Pays relatif à la dématérialisation des actes des autorités administratives et aux téléservices

Un projet de loi du Pays relatif à la dématérialisation des actes des autorités administratives et aux téléservices a été présenté en Conseil des ministres. Ce projet s’inscrit dans la politique de modernisation de l’administration polynésienne, plus particulièrement dans ses aspects de simplification des démarches des usagers et d’amélioration de leur accès aux services publics en créant les conditions d’échanges simples et sécurisés par voie électronique.

Ce projet a vocation à permettre la dématérialisation des actes des administrations du Pays et de divers organismes, améliorer la performance de ces entités en termes de réactivité et de proximité, faciliter la réalisation des démarches administratives des usagers par voie électronique (notamment à destination des îles éloignées de Tahiti) dans le cadre de téléservices et à poser un cadre sécurisé, interopérable et accessible entre les usagers et les autorités administratives et entre les autorités administratives.

Cette loi du Pays constituera le support réglementaire nécessaire à la mise en place des téléservices qui ont été présentés lors de la Journée de l’innovation publique du 15 novembre dernier. Elle concerne l’ensemble des téléservices mis en place par la Polynésie française, ses établissements publics, les autorités administratives indépendantes locales, les organismes de protection sociale et les autres organismes et personnes de droit public et de droit privé chargés d’une mission de service public administratif.
Un référentiel général de sécurité fixera les règles auxquelles les administrations devront se conformer pour garantir la sécurité des échanges. Par ailleurs, il est prévu un référentiel d’accessibilité permettant de définir les règles qui vont permettre aux personnes en situation de handicap d’accéder à un téléservice. Enfin, la loi du Pays prévoit des dispositions relatives à l’interopérabilité des systèmes d’information destinés à rendre compatibles les différents systèmes des administrations. Ce dispositif entrera en vigueur après l’adoption des référentiels nécessaires par le Conseil des ministres.


Subvention à l’établissement public d’enseignement et de formation professionnels agricoles de Moorea pour la réalisation de salles de classe

Le Conseil des ministres a accordé une subvention au profit de l’établissement public d’enseignement et de formation professionnels agricoles (EPEFPA) de Moorea. Cet établissement est un outil de formation particulièrement bien adapté au contexte socio-économique polynésien. Il participe activement aux objectifs de développement des activités agricoles et rurales et à la réduction des inégalités sociales en favorisant l’accès à l’enseignement et à la formation professionnels.

Pour permettre au lycée professionnel agricole de poursuivre dans des conditions satisfaisantes sa mission d’enseignement et de formation au bénéfice des jeunes polynésiens et répondre aux exigences pédagogiques requises pour l’accueil de ce public, le Président a proposé au gouvernement que le Pays réponde favorablement à la demande d’aide financière pour la réalisation de trois nouvelles salles de classes, en accordant à l’établissement une subvention représentant 100% du montant du coût estimé du projet.


Soutien au comité artisanal des Tuamotu-Gambier Te Mata Keinanga

Le Conseil des ministres a accordé une subvention au profit du comité artisanal des Tuamotu-Gambier Te Mata Keinanga pour le financement de la mise en place des stands, des frais de transports, d’assurance, de sécurité, d’animations, des prix des concours et des frais de communications de la 5ème exposition artisanale organisée à Papeete en novembre-décembre 2016.

Rassemblant une quarantaine d’artisans, cette manifestation permet la promotion de l’artisanat local à travers l’artisanat des îles des Tuamotu - Gambier. Elle constitue une opportunité de faire partager aux visiteurs, résidents mais aussi touristes, la richesse de l’innovation, de la créativité et du niveau de dextérité des artisans des îles de Fakarava, Rangiroa, Arutua, Reao, Napuka, Pukarua, Anaa, Kauehi, Niau, Makemo, Tatakoto, Takaroa, Rikitea, Apataki, Hao, Faaite, Ahe et Vahitahi.


Sentier de randonnée de l’Aorai : subvention à l’association « Te Rauatiati A Tau A Hiti Noa Tu »

Le Conseil des ministres a octroyé une subvention de plus d’1,4 million Fcfp au profit de l’association à but non lucratif « Te Rauatiati A Tau A Hiti Noa Tu », destinée à l’entretien du sentier de randonnée de l’Aorai et à la réfection de ses deux refuges.

Le projet de l’association prévoit notamment l’achat de matériels et d’équipements (tronçonneuses, débroussailleuses) dans ce but, la mise en place d’une signalétique, ainsi que le transport par héliportage de certains équipements. L’association a également prévu une mission MOVECLIM (Montagne VEgetation as listening posts for CLIMate changes) de scientifiques étrangers pour étudier comment les changements climatiques affectent les écosystèmes, notamment en montagne. L’association souhaite réaliser ces travaux d’entretien et de réfection des refuges avant l’arrivée des scientifiques. Ces travaux bénéficieront par la suite à tous randonneurs.


Projet de loi du Pays portant création d’un Fonds de garantie pour le développement économique de la Polynésie française

Le ministre de la Relance économique a présenté en Conseil des ministres une communication relative au projet de loi du Pays portant création d’un fonds de garantie pour le développement économique de la Polynésie française.
En décembre 2015, la Polynésie française, la Banque Publique d’investissement (Bpifrance), l’Agence française de développement (AFD), la SOGEFOM et la SOFIDEP ont signé une convention cadre relative au partenariat portant création du dispositif « Prêt de Développement Polynésie française ».
Cette convention a pour objectif la création d’un outil de financement répondant aux besoins spécifiques des entreprises polynésiennes afin de soutenir le développement de leurs priorités stratégiques. En pratique, la BPI propose une offre de prêt destinée à la couverture des dépenses de développement dont la nature risquée (dépenses immatérielles, besoin en fonds de roulement, petit matériel à faible valeur de gage) est difficilement financée par les établissements financiers classiques sur une longue durée.
Afin de permettre la distribution du « prêt de Développement Polynésie française », il est proposé de mettre en place une loi du Pays spécifique, permettant à la Polynésie française de créer un Fonds de garantie pour le développement économique de la Polynésie française et dont la gestion des ressources pourra être confiée à un établissement de crédit agréé ou une société de financement agréée. Après avoir obtenu, le 3 novembre dernier, l’avis favorable du Conseil économique, social et culturel, le projet de loi du Pays doit désormais être soumis à l’Assemblée de la Polynésie française.


Maintien du prix des hydrocarbures au 1er décembre

Aux dates de chargement des produits hydrocarbures liquides, l’appréciation de la devise américaine (+ 1,3 %) et l’évolution à la hausse des cotations sur le marché de Singapour ont fortement impacté les valeurs CAF exprimées en Fcfp de l’ensemble des produits hydrocarbures liquides. Ainsi, le pétrole et le gazole augmentent respectivement de 12,5 % et 11 %, l’essence sans plomb de 13 %, et le fuel EDT augmente de 14 %.

S’agissant du gaz butane, sa valeur CAF exprimée en Fcfp augmente de 15 % par rapport à la précédente livraison en raison de la hausse de son prix FOB et de la revalorisation de la devise américaine. Malgré ces évolutions haussières, le Conseil des ministres a décidé de maintenir les prix des hydrocarbures pour le mois de décembre.

Extension de la prise en charge de l'Agence Immobilière et Sociale de la Polynésie Française aux étudiants
La politique mise en œuvre par le gouvernement en matière de logement s'efforce de s'adapter aux besoins, aux évolutions, et à la conjoncture économique de la société polynésienne. Partant du constat qu'à chaque rentrée universitaire, de nombreux étudiants, en particulier ceux vivant loin de Papeete, peinent à se loger, le Conseil des ministres a décidé d’étendre le dispositif d’aide de l’AISPF aux étudiants qui rempliront les critères d'éligibilité (éloignement, revenus familiaux).
Cette solution permettra de pallier le manque actuel de logements disponibles en attendant la construction de l’extension de la cité universitaire, dont le lancement est prévu au 1er semestre 2017, et qui comptera 83 logements, ce qui représente une capacité d'accueil de 160 étudiants. Ainsi, dès le mois de décembre 2016, l’AISPF pourra intervenir dans la prise en charge partielle des frais de logement des étudiants polynésiens qui n’ont pas trouvé une solution de relogement adapté afin de mener, dans les conditions optimum, leurs études supérieures ou universitaires.


Point de situation de l’utilisation de l’application informatique Otia

La Polynésie française dispose depuis juillet 2014 d’une nouvelle application informatique baptisée Otia qui permet la gestion, la consultation et la délivrance de certaines informations cadastrales. L’application Otia est paramétrable pour chaque groupe d’utilisateurs, ce qui permet d’assurer la confidentialité des données personnelles.
L’application Otia est aujourd’hui accessible aux services du pays et à ses établissements publics, aux géomètres inscrits au tableau de l’ordre des géomètres, aux notaires et aux communes. Les professionnels du foncier disposent donc d’un outil informatique performant adapté à facilement accessible depuis leur bureau, ce qui permet d’augmenter l’efficacité et la rapidité des démarches administratives liées au cadastre.
L’accès des communes et des communes associées à l’application Otia permet depuis avril 2016 aux agents municipaux habilités de consulter les données cadastrales dans le cadre des projets menés en interne. Dans un souci d’une plus grande efficacité de l’intervention de l’action publique, les démarches sont en cours pour permettre également aux municipalités qui le souhaiteront de délivrer des extraits de plans cadastraux et des plans de situation aux administrés, notamment dans le cadre des demandes d’autorisations de travaux immobiliers. Les administrés trouveront ainsi, directement sur leur île de résidence, un guichet qui rendra un service de proximité et de qualité dans l’intérêt de tous les concitoyens.
A ce jour, 31 communes ou communes associées peuvent accéder à l’application Otia. Dans le cadre de l’action de modernisation de l’administration, la direction des affaires foncières travaille en parallèle sur l’ouverture de l’application Otia au grand public pour la fin de l’année 2016. Cette nouvelle étape va permettre de commander les extraits de plans cadastraux et les plans de situation en ligne avec paiement sécurisé.


Soutien aux Jeux des Marquises


Le Conseil des ministres a validé une subvention de fonctionnement en faveur du Comité organisateur local des Jeux de l’archipel des Marquises (Hiva Oa) afin de préparer, organiser et gérer cette grande fête du sport dans tous les domaines afférents : sportif, technique, administratif, financier, logistique, publicitaire, promotionnel et commercial.

Les Jeux des îles Marquises vont se tenir du 12 au 16 décembre, à Atuona, sur l’île de Hiva Oa. En plus de l’île organisatrice, des délégations de Nuku Hiva, Ua Pou, Ua Huka, Fatu Hiva et Tahuata sont attendues. Plus de 900 athlètes et officiels participeront à cette fête du sport autour de 8 disciplines choisies par le comité organisateur local : futsal, football, volley-ball, handball, tennis de table, surf, va’a et pétanque.

La cérémonie d’ouverture est prévue le dimanche 11 décembre à 14h, pour permettre aux compétitions de démarrer dès le lundi 12 décembre au matin, avec une cérémonie de clôture dans l’après-midi du vendredi 16 décembre. Cet évènement permet, par voie de conséquence, aux fédérations sportives d’être présentes dans les archipels et de poser les jalons d’un développement durable, en offrant aux pratiquants des îles la possibilité de profiter de stages de formation, d’activités de sport de masse et de haut niveau.


Attribution de subventions de fonctionnement aux associations sportives

Afin d’aider les associations à mener à bien leurs missions de service public, le Pays et l’Etat leur allouent, notamment, chaque année des aides financières, sous forme de subventions de fonctionnement. Le Conseil des ministres a ainsi examiné 9 dossiers de subventions pour un montant global de plus de 6 millions Fcfp.

Ont ainsi été octroyés, au titre du financement des activités générales des associations sportives suivantes :

- 359 800 Fcfp pour l'association Nuuroa pêche;
- 160 000 Fcfp pour l'association Papara Badminton;
- 879 000 Fcfp pour l'association Ecole de voile de Arue;
- 160 000 Fcfp pour l’association Te Moorea club;
- 639 400 Fcfp pour l'association Faa’a Handball;

Ont été octroyés, au titre de l’organisation de manifestations sportives et de jeunesse:

- 1 000 000 Fcfp à l'association Tetiaroa royal race, pour l’édition 2016 de la Tetiaroa royal race;
- 2 000 000 Fcfp à l’association Vélo Club de Tahiti pour la ronde tahitienne 2016 ;
- 450 000 Fcfp au comité du tourisme de Rangiroa pour le Farerei haga 2016.

Une subvention d’investissement a également été attribuée à l’association Team Hivaroa va’a pour l’achat d’une pirogue V6.


Prolongation de la Délégation de service public (DSP) – transport public

La gestion du service public des transports en commun a été déléguée par le Pays à des sociétés de transport, par trois conventions conclues le 27 décembre 2001, à la suite d’une procédure d’appel à candidatures lancée en novembre 2000. Ces conventions arrivent à échéance le 26 décembre 2016.

Afin de mettre en œuvre le schéma directeur des transports collectifs et déplacements durables de l'île de Tahiti, qui a été livré en 2016, une refonte complète du modèle de gestion des transports publics en Polynésie française doit être réalisée avant de conclure de nouvelles délégations.

Le maintien des délégations de service public actuelles pendant une année supplémentaire est nécessaire pour le maintien de la continuité du service public. Ce temps sera mis à profit pour procéder au choix d'un candidat, effectuer les différents arbitrages techniques, et prévoir les financements correspondants.

Les transports collectifs véhiculent chaque jour 30 000 voyageurs, dont 18 000 scolaires. En moyenne 1 travailleur sur 10 des communes de la presqu’île ou de Mahina, Paea et Papara, se déplace principalement en bus.


Evènements artistiques et conférences au Musée de Tahiti et des îles du 21 novembre au 13 décembre : lancement d’un concours de dessin


Le 15 septembre dernier, le Musée de Tahiti et des îles a ouvert au public l’exposition de prestige « Tiki », qui est accessible jusqu’au 19 mars 2017. Le Musée souhaite faire vivre cette exposition, notamment en stimulant une réflexion artistique contemporaine autour de cette thématique. Aussi, deux événements artistiques autour du thème du « Tiki » seront programmés avant la fin de l’exposition. Le premier aura lieu du 21 novembre au 13 décembre et le second en février 2017.
Dans le cadre du premier événement, des artistes - sculpteurs sont invités à venir créer dans les jardins des œuvres d’inspiration contemporaine autour du « Tiki ». Teva Victor, Jonathan Mencarelli, Augustin Kaiha, Eriki Marchand, Mataitai Tetuanui sont ainsi conviés à venir sculpter des œuvres sur pierre ou sur bois du 21 novembre au 2 décembre prochains. En parallèle, des conférences sur ce même thème auront lieu au Musée les 2 et 13 décembre. Le public sera invité à découvrir des anecdotes et différents points de vue qui élargiront le champ de compréhension de l’exposition « Tiki ».
De plus, en partenariat avec la Direction Générale de l’Education et des Enseignements, le Musée de Tahiti et des îles lance un concours d’arts plastiques sur le thème du « Tiki » à destination des cycles 1, 2, 3, 4, lycées et CJA via une circulaire de l’éducation. L’objectif est d’inciter à l’expression artistique de la maternelle au lycée en sollicitant l’imagination et la créativité. Ainsi, les classes sont conviées à présenter une œuvre collective d’après des techniques et les moyens de leur choix. Le rendu des travaux est prévu au Musée le vendredi 17 février avant 15h. Pour chaque cycle, trois classes seront sélectionnées par un jury et récompensées.
Le grand public pourra également, aux mêmes dates, participer au concours. L’inscription se fera via le site internet du Musée. Les œuvres devront également être remises au musée le vendredi 17 février avant 15h. Les résultats des concours seront communiqués le 24 février lors de la soirée de clôture des deux événements artistiques.

La deuxième édition du Noera Market Place se tiendra du 21 au 24 décembre à Outuaraea  21/11/2016

La deuxième édition du Noera Market Place se tiendra du 21 au 24 décembre à Outuaraea
FAA'A, le 21/11/2016 - La réunion pour cet événement a eu lieu jeudi dernier dans les locaux du bâtiment Rautea. L'occasion pour les patentés et les responsables communaux de finaliser cette nouvelle édition, qui démarrera le mercredi 21 décembre jusqu'au samedi 24 décembre, une nocturne sera également prévue le vendredi soir. L'objectif de ce Noera Market Place est de valoriser le travail des artisans et des entreprises de la commune.

La réunion "Noera Market Place" s’est tenue jeudi dernier, à 17 heures dans la salle de réunion du bâtiment Rautea. L’objectif de cette première réunion d’information était de permettre aux patentés et responsables communaux de préparer la deuxième édition du Noera Market Place.

Du mercredi 21 au samedi 24 décembre de 8 heures à 18 heures, avec une nocturne le vendredi 23 décembre jusqu’à 20 heures sur la place Outuaraea vous pourrez plonger dans l’ambiance de Noël. Un large choix de produits sera proposé et des animations viendront égayer les journées. Un beau programme de fin d’année est prévu en collaboration avec les forces vives du secteur économique de la ville de Faa'a.

Patentés, artisans de la commune de Faa'a venez nombreux partager cette deuxième année festive. L’inscription est ouverte jusqu'au 9 décembre prochain. Pour plus de renseignements, veuillez joindre Ella Tokoragi de la cellule emploi et insertion au 40 80 09 60.

Lutte contre le diabète et l'obésité : dépistage gratuit à Punaauia le 19 novembre  17/11/2016

Lutte contre le diabète et l'obésité : dépistage gratuit à Punaauia le 19 novembre
PUNAAUIA, le 17 novembre 2016. (COMMUNIQUE) Dans le cadre de la lutte contre le diabète et l'obésité, l'ADOPF en collaboration avec le Rotary Club de Papeete, va pratiquer un dépistage gratuit à la Mairie de Punaauia le samedi 19 novembre 2016 de 7h00 à 15h00.

Venez nombreux aux séances d'information et de sensibilisations sur le diabète, l'hypertension artérielle et l'obésité.

Compte rendu du Conseil des ministres du 16 novembre  16/11/2016


Inscription du cyflufénamide sur la liste des pesticides autorisés en Polynésie française

Sur proposition de la commission des pesticides, le Conseil des ministres a procédé à la modification de l’annexe 3 de l’arrêté du 25 juillet 2011 fixant la liste des substances actives et préparations commerciales de pesticides autorisées en Polynésie française pour y inscrire le fongicide cyflufénamide de la famille des Amidoximes.

Cette nouvelle molécule est un outil supplémentaire pour les agriculteurs dans la lutte contre l’oïdium, maladie fréquente des cucurbitacées, caractérisée par de petites taches blanches sur les feuilles.


Concours création et développement économique des entreprises dans les domaines de l’agroalimentaire, l’économie circulaire et le numérique

Par arrêtés du 7 septembre dernier, le Gouvernement de la Polynésie française a organisé pour l’année 2016 trois concours pour la Création et le développement économique des entreprises, dans les domaines de l’agroalimentaire, l’économie circulaire et le numérique.
En raison du nombre important de dossiers reçus, le ministère de la Relance économique avait annoncé le report de 15 jours de l’audition des trois meilleurs porteurs de projets présélectionnés par thématique afin de réaliser le classement définitif des concours, ainsi que la cérémonie de remise des prix, lesquelles étaient initialement programmées les 15 et 18 novembre conformément aux règlements des concours. Le Conseil des ministres a fixé ces dates aux 25 et 30 novembre respectivement. A l’issue de chaque concours, 6 lauréats se verront décerner des prix d’un montant entre 500 000 Fcfp et 5 000 000 Fcfp.


Célébration de la Journée mondiale de l’enfance

Célébrée chaque année le 20 novembre, la Journée mondiale de l’enfance marque la date anniversaire de la Convention internationale des droits de l’Enfant ratifiée le 20 novembre 1989 par la quasi-totalité des États membres de l’Organisation des Nations Unies.

Organisée depuis 2004 par le Fare tama hau, la célébration de cette journée en Polynésie française se décline autour d’un ensemble d’actions répondant aux objectifs suivants :

- Promouvoir la date du 20 novembre auprès des élèves et du grand public ;
- Sensibiliser les enfants et leurs parents à leurs droits;
- Rassembler autour de l’enfant et de ses droits tous les partenaires concernés (professionnels et bénévoles).

Ainsi, le dimanche 20 novembre, seront proposés aux familles dans les locaux du Fare Tama Hau des ateliers pédagogiques, éducatifs et préventifs, mettant en exergue les Droits de l’Enfant. Cet évènement destiné à un public familial constitue un moment de partage, de détente et de convivialité autour de diverses animations gratuites. Les familles seront accueillies de 9h à 17h. Tout au long de la journée, les professionnels proposeront des thèmes de sensibilisation, de prévention et d’information.

Pour rythmer l’évènement, des artistes engagés du Fenua se produiront sur scène (chants, danses, StreetArt). Des ateliers créatifs seront mis à disposition pour la plus grande joie des enfants, des adolescents et des grands (maquillage, structure sur ballons, photos de famille, démonstration de graphe, toboggans gonflables,…). Des ateliers ludiques et pédagogiques, tenus par certains partenaires sociaux et les équipes du Fare Tama Hau, offriront au public des jeux adaptés à tous (café parents, contes, atelier motricité, jeu de piste géant…).


Célébration le 25 novembre de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

En 1999, l’Assemblée générale des Nations Unies proclamait le 25 novembre comme étant la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Depuis, la Polynésie française s’est engagée, à l’instar de nombreux pays, à organiser, à l’occasion de cette journée, des actions visant à sensibiliser l’opinion publique aux problèmes induits par ces violences et à inviter chaque personne à se mobiliser pour mettre un terme aux violences faites aux femmes et aux filles à travers le monde afin qu’un changement durable advienne.

En Polynésie française, diverses actions de sensibilisation sont ainsi programmées cette année, à l’initiative du Pays, pour promouvoir ce changement :

- Les Assises de l’aide aux victimes (organisées en partenariat avec l’association polyvalente d’actions judiciaires) ;
- Diffusion du référentiel de prise en charge des violences intrafamiliales actualisé ;
- La distribution d’affiches informatives « auteurs » et « victimes » de violences ;
- La diffusion de cartes numéros utiles actualisés ;
- La diffusion de spots de prévention.

Une conférence de presse sur ce thème sera également donnée vendredi prochain par la ministre du Travail, en charge de la condition féminine.


Projet de loi du Pays sur l’harmonisation de la prise en charge de la longue maladie par les régimes de protection sociale polynésiens

Le Conseil des ministres a examiné, préalablement à sa transmission au CESC un projet de loi du Pays portant harmonisation de la prise en charge de la longue maladie par les régimes de protection sociale polynésiens. Ce projet de texte amorce une longue série de mesures destinées à réformer le système de santé de la Polynésie française. Il vient compléter :
- les lois fiscales à visée comportementale adossées au budget 2017, destinées, en anticipation aux mesures de réformes structurelles à venir, à prévenir les maladies liées aux modes de vie et aux habitudes alimentaires et à canaliser l’évolution des dépenses de santé ;
- les orientations budgétaires pour 2017 transmises par le gouvernement à la Caisse de prévoyance sociale ;
- ainsi que l’arrêté modifiant l’arrêté du Conseil des ministres du 29 janvier 2013 modifié fixant la classification du service médical rendu des médicaments et l’arrêté du Conseil des ministres modifié du 29 janvier 2013 fixant la liste des médicaments dont la mise sur le marché est admise en Polynésie française, adoptés par le Conseil des ministres lors de sa séance du 9 novembre derniers, et dont l’impact financier annuel est estimé à 39 millions Fcfp d’économies pour les régimes de la protection sociale généralisée.

Le projet de loi du Pays faisant l’objet de la saisine du CESC, pose, quant à lui, dans l’attente d’une réglementation du Pays relative au médecin référent et au parcours coordonnés de soins, les jalons de ce dispositif ambitieux en harmonisant la prise en charge de la longue maladie entre l’ensemble des ressortissants des trois régimes de protection sociale polynésiens et en mettant fin aux disparités de traitement qui avaient cours jusqu’ici.

Les différences portent à la fois sur la détermination des pathologies relevant de l’assurance longue maladie et sur leur durée de prise en charge (3 années maximum pour les salariés, durée laissée à l’appréciation du médecin conseil pour les ressortissants du RSPF).

Le projet de loi du Pays prévoit donc d’harmoniser :
- D’une part, la liste des pathologies afin que les ressortissants des trois régimes polynésiens souffrant d’une même pathologie aient accès aux mêmes prestations (exonération du ticket modérateur). Pour ce faire, le projet de loi du Pays renvoie le soin au Conseil des ministres de fixer la liste desdites pathologies ;
- D’autre part, les critères d’admission et la durée de prise en charge en longue maladie. Ces éléments seront appréciés par les médecins conseils qui sont tenus de se référer aux recommandations de la haute autorité de santé (autorité nationale).


Simplification des conditions de prise en charge du déficit cumulé de l’assurance maladie du régime général des salariés

Le Conseil des ministres a examiné, préalablement à sa transmission à l’Assemblée de la Polynésie française, un projet de loi du Pays visant à simplifier les conditions de prise en charge du déficit cumulé de l’assurance maladie du régime général des salariés. Celle-ci est devenue déficitaire dès 2007 suite à la mise en application partielle de l’accord Te Autaeaeraa signé en 2006 entre le Pays et les partenaires sociaux, qui actait une baisse des cotisations en matière d’assurance-maladie. Le financement des dépenses hospitalières (le plus gros poste en matière de dépenses de santé) devait, quant à lui, être assuré par des recettes fiscales. La réforme fiscale envisagée n’ayant jamais été mise en œuvre, l’assurance maladie du RGS présentait, à fin 2010, un déficit estimé à 14 768 671 338 Fcfp, que le Pays s’est engagé à prendre en charge.

Créé par délibération du 21 février 2011, le Fonds pour l’Amortissement du Déficit Social (FADES) est un compte d’affectation spéciale qui a pour finalité l’apurement du déficit de la branche maladie du RGS dans les conditions définies par la loi du Pays du 7 avril 2011 relative à la prise en charge et aux mesures de résorption du déficit cumulé de l’assurance maladie du régime général des salariés. Cette loi du Pays prévoit notamment :
- à l’article LP 4 que : « Les excédents qui seraient constatés chaque année au titre du résultat de la branche maladie du régime général des salariés, diminueront à concurrence le montant du déficit restant à apurer au moment de leur constatation.
- à l’article LP 5 que : « la Polynésie française verse chaque année à la Caisse de Prévoyance Sociale (CPS) au bénéfice du RGS une somme de 800 millions Fcfp diminuée, le cas échéant, du montant des excédents du régime constatés à la clôture des comptes de l’année précédente. ».

Ce mode de financement aléatoire - qui est source d’insécurité - ayant entraîné des retards de versement au budget de l’assurance-maladie, le projet de loi du Pays transmis à l’Assemblée de Polynésie française tend à mettre fin à ces variables d’ajustement en figeant la somme due chaque année à un seuil minimum de 800 millions Fcfp.

Le projet de loi du Pays met par ailleurs fin à l’ambiguïté résultant de la combinaison des articles LP 4 et LP 5, l’article LP 4 de la loi du Pays visant « le résultat de la branche maladie » du RGS tandis que l’article LP 5 vise les excédents du « régime ». Cette dernière laisse à penser que ce sont les excédents de toutes les branches qui sont concernées et que la résorption du déficit de la maladie pèse sur les cotisants de toutes les branches. Soumis à la commission globale tripartite, au conseil d’administration du RGS et au Conseil économique, social et culturel de la Polynésie française, le projet de loi du Pays a reçu un avis favorable de ces diverses instances.


Mise en place d’un dispositif d’aide individuelle en vue de favoriser la sortie de l’indivision immobilière

L’indivision est la situation juridique dans laquelle deux ou plusieurs personnes sont propriétaires ensemble d’un même bien. En Polynésie française, il existe des indivisions qui perdurent depuis de nombreuses générations et ce alors même qu’une décision judiciaire est intervenue pour ordonner le partage des biens ou bien qu’un partage amiable est souhaité.

En effet, il convient de rappeler que dans le cadre d’une procédure de sortie d’indivision, de nombreux coûts sont à prévoir tels que notamment les frais de géomètre (pour la réalisation des documents d’arpentage), de notaire (dans le cadre d’un partage amiable), d’avocats, les droits d’enregistrement et de transcription des différents actes. Or, souvent, l’importance de ces coûts ne permet pas aux procédures d’aboutir.

Aussi, le gouvernement a souhaité régler ces situations en instituant une aide financière en faveur des ménages modestes destinée à prendre en charge tout ou partie des frais associés à la mise en œuvre des procédures de sortie d’indivision immobilière d’origine successorale. Le dispositif vise les indivisions foncières ayant fait l’objet d’une décision judiciaire devenue définitive et les partages amiables établis devant le notaire.

Le montant de l’aide, qui sera versée directement à celui qui réalisera la prestation, pourra représenter jusqu’à 100 % du montant du coût de sortie de l’indivision mais sera toutefois plafonné à un montant fixé par le Conseil des ministres, soit 5 millions Fcfp. Seul le montant de l’aide relative à la prise en charge des frais d’enregistrement et de publicité foncière est déplafonné dans la mesure où il a vocation à être reversé à la recette du service en charge des affaires foncières.

Ce dispositif a été adopté par l’Assemblée de la Polynésie française par une délibération du 27 octobre 2016 instituant une aide individuelle en vue de favoriser la sortie de l’indivision immobilière. A cette occasion, le ministre des affaires foncières invite les personnes en indivision, qui répondent à ces critères d’éligibilité, à transmettre leurs dossiers à la Direction des affaires foncières.


Modification de la composition du Haut comité de l’éducation

Le Haut comité de l’Education (HCE) est une instance du système éducatif créée par la délibération du 10 juin 1993. La Charte de l’éducation, adoptée le 29 août 2011 par une loi du Pays, vient préciser que le HCE « veille au respect des principes de la charte de l’éducation. Il donne un avis notamment sur les questions éducatives et pédagogiques. Il se prononce aussi sur l’organisation du système éducatif et ses résultats et la formation des enseignants. Il propose toutes mesures d’adaptation ».

Comme en 1993, la Charte de l’éducation prévoit que la présidence du HCE est exercée par le ministère de l’Education. Par ailleurs, elle distingue différentes catégories de membres :

- Les membres de droit,
- Les représentants des personnels de l’éducation publique et privée,
- Les représentants des parents d’élèves et des associations périscolaires et familiales,
- Les représentants des communes et des grands intérêts éducatifs, économiques, sociaux et culturels.

Avec la modification de la composition adoptée, le nombre de membres demeure identique à celui existant au préalable, soit 36 membres. Deux membres intègrent la composition du Haut comité de l’Éducation : le président de l’Assemblée de la Polynésie française et le directeur de l’enseignement privé adventiste. De même, des ajustements portant sur la qualité de ses membres ont été apportés.

Ainsi :

- le directeur de l’École normale de la Polynésie française a été remplacé par le directeur de l’École supérieure du professorat et de l’éducation (ESPé) ;
- l’appellation secrétaire général de l’enseignement protestant a été modifiée devenant directeur général de l’enseignement privé protestant ;
- un représentant du personnel de l’enseignement public du 1er degré a été remplacé par un représentant des personnels non-enseignants (ATSS).

Ces modifications ont été approuvées lors de la séance du Haut comité de l’Education le 27 septembre dernier.


Attribution de subventions de fonctionnement aux associations sportives

Afin d’aider les associations à mener à bien leurs missions de service public, le Pays et l’Etat leur allouent, notamment, chaque année des aides financières, sous forme de subventions de fonctionnement. Le Conseil des ministres a ainsi examiné 10 dossiers de subventions pour un montant global de 9 912 800 Fcfp.
Au titre du financement des activités générales des associations sportives suivantes :
- l'association sportive Te ono football américain, pour 200 000 Fcfp ;
- l'association horizon football no te tamarii o te fenua, pour 120 000 Fcfp ;
- l'association Team riders presqu’île motors, pour 319 700 Fcfp ;
- l'association école de judo, jiu-jitsu, self défense et taiso, pour 479 600 Fcfp ;
- l'association tennis club de Raiatea, pour 399 700 Fcfp ;
- l’association Rairoa va’a, pour 239 800 Fcfp ;
- la fédération polynésienne de tir, pour 1 387 000 Fcfp ;
- La confédération du sport scolaire et universitaire CSSU, pour 377 000 Fcfp ;
- la fédération polynésienne de boxe thaïlandaise et ses disciplines, pour 1 090 000 Fcfp ;

Une subvention a également été accordée à l’IJSPF, d’un montant total de 5 300 000 Fcfp, dans le cadre du financement de la formation de guide de plongée au titre de l'année 2016.


Financement de la PSG : projet de loi du Pays portant augmentation de la fiscalité sur la prévention

La lutte contre les maladies telles que l’obésité, le diabète, l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires, l’arthrose, les cancers liés aux modes de vie, est un enjeu sanitaire et économique majeur pour la Polynésie française. Principales causes de la mortalité prématurée (40 % des décès avant 65 ans) et de la morbidité, elles ont toutes comme déterminant commun des facteurs de risque liés aux comportements et aux modes de vie.

Diverses études menées depuis 15 ans en Polynésie française ont montré la prégnance des principaux facteurs de risques que sont la consommation excessive d’aliments riches en énergie, en sucres, en graisses (saturés et acides gras trans) et/ou en sel et de boissons sucrées, la sédentarité, le tabagisme, l’alcoolisme.

Les maladies chroniques engendrent des coûts élevés pour l’assurance maladie et sont facteurs de perte de la productivité du travail. La hausse des coûts de prise en charge de ces maladies est exponentielle. En 2014, 14 % de la population (soit 36 800 patients) a coûté, en termes de santé, 24 milliards Fcfp par an à la société (soit la moitié des dépenses de l’assurance maladie). Le nombre de personnes en longue maladie a quadruplé en 10 ans. Celui des diabétiques et des hypertendus au stade des complications chroniques, a été multiplié par 3 à 4 depuis l’instauration de la PSG (Protection sociale généralisée) en 1995.

Les produits et les boissons considérés comme mauvais pour la santé, figurent dans le top 50 des dépenses alimentaires des familles. Ainsi, les boissons sucrées sont le 4ème poste le plus important des dépenses alimentaires. Eu égard à la politique de santé adoptée par l’Assemblée de Polynésie française en février dernier, qui réaffirme la priorité de la lutte contre l’obésité, le renforcement du levier fiscal est nécessaire pour servir la promotion de la santé. Il est ainsi proposé d’élargir le champ d’application des taxes des produits et boissons sucrés et de réviser à la hausse certains taux et tarifs de la taxe de consommation de prévention (TCP) perçue à l’importation, ainsi que la taxe sur la production de boissons alcoolisées et de certains produits sucrés perçue en régime intérieur.

Ce renforcement des mesures de taxation vise un but pédagogique, et devient alors un signal puissant aux consommateurs qui pourra les influencer et les motiver à faire des choix plus rationnels dans leur alimentation habituelle et meilleurs pour la santé. Ces augmentations de taxes sur la prévention devraient entraîner une hausse du prix à la vente des boissons les plus sucrées d’au moins 25 %. La recette fiscale générée par ces mesures, estimée à 500 millions Fcfp, sera intégralement reversée au financement de la PSG.


Publication des notices « livres rares et documents inédits »

Le Service du patrimoine archivistique et audiovisuel (SPAA) héberge 5 400 mètres linéaires d’archives publiques de la Polynésie française et de l’État. Ces archives sont constituées des documents issus de l’activité des services et établissements publics, ayant atteint la fin de leur durée d’utilité administrative.

Ces documents recèlent un potentiel historique et culturel important, que le SPAA a décidé de valoriser. À cet effet, le docteur en Histoire Michel Bailleul a été chargé de trouver et d’identifier des documents permettant de mettre en lumière des parties souvent oubliées de l’histoire de la Polynésie française. Chaque document est décrit au travers d’une notice commentée et enrichie du contexte qui lui a été contemporain.

Vingt notices ont ainsi été réalisées et seront complétées de vingt-cinq nouvelles notices d’ici la fin de l’année. Alors qu’il était initialement prévu d’en publier une tous les quinze jours, le service va accélérer le rythme de publication à une par semaine au vu du succès rencontré tant sur le site Internet www.archives.pf que sur la page Facebook @archives.polynésie.

Les vingt-cinq notices complémentaires seront planifiées pour une publication hebdomadaire du 6 février au 31 juillet 2017. Ce seront quarante-cinq documents principalement uniques et issus des fonds d’archive qui seront portés à l’attention de tout le public et accessibles depuis le site Internet du Service.


Attribution d’une subvention de fonctionnement en faveur de l’association pour la diffusion de la culture en Polynésie

L’Association pour la diffusion de la culture en Polynésie (ADCP) a sollicité l’aide financière du Pays pour la mise en place d’une médiathèque numérique. Nouvellement créée, l’association a pour objet de favoriser la conservation, la promotion et la valorisation de la culture polynésienne, en mettant en ligne des photos, articles et témoignages provenant des plus grandes bibliothèques du monde.

Cette plate-forme interactive et « dématérialisée » s’inscrit aussi dans une démarche de démocratisation de l’accès à la culture en générale centrée sur l’histoire des Polynésiens à travers leurs origines, leurs langues, leurs coutumes, et leurs croyances. A ce jour, plus de 400 documents ont déjà été mis en ligne et l’association compte atteindre le nombre de 600 documents au 31 décembre 2016.

Concours de Création et Développement Economique des Entreprises : report de 15 jours de l’audition des trois meilleurs porteurs de projets  14/11/2016

Dans le cadre des actions gouvernementales en faveur de la relance économique, trois concours de Création et Développement Economique des Entreprises dans les domaines de l’agroalimentaire, l’économie circulaire et le numérique ont été lancés le mois dernier.
En raison du nombre important de dossiers reçus, le ministère de la Relance économique a décidé de reporter de 15 jours l’audition des trois meilleurs porteurs de projets présélectionnés par thématique afin de réaliser le classement définitif des concours, ainsi que la cérémonie de remise des prix, lesquelles étaient initialement programmées les 15 et 18 novembre conformément aux règlements des concours. Les dates précises des auditions seront communiquées prochainement.
A l’issue de chaque concours, 6 lauréats se verront décerner des prix d’un montant entre 500 000 Fcfp et 5 000 000 Fcfp.


Travaux devant le hall principal de l'hôpital  14/11/2016

Le Centre hospitalier de la Polynésie française a lancé, le lundi 14 novembre, d’importants travaux de réfection de la chaussée permettant l’accès direct au hall principal de l’établissement, côté Papeete. Ils sont destinés à améliorer les conditions de circulation des véhicules et à renforcer l’étanchéité du bâtiment. Ils entraîneront des difficultés d’accès au « dépose minute » pour une durée estimée de six semaines, soit jusqu’au deux janvier 2017. Les usagers sont invités à privilégier le parc de stationnement souterrain mis à leur disposition.

Journée Mondiale du Diabète : Dépistages gratuits le 14 et 15 novembre  09/11/2016

Journée Mondiale du Diabète : Dépistages gratuits le 14 et 15 novembre
PAPEETE, le 9 novembre 2016. (COMMUNIQUE) Dans le cadre de la Journée Mondiale du Diabète, l'ADOPF en collaboration avec le Rotary Club de Papeete, va pratiquer des dépistages gratuits :

Lundi 14 novembre 2016 de 6h00 à 15h00
-Marché de Papeete
-Place de la Cathédrale

Mardi 15 novembre 2016 de 6h00 à 15h00
-Marché de Papeete

Venez nombreux aux séances d'information et de sensibilisations sur le diabète, l'hypertension artérielle et l'obésité.

Contact au 40 43 96 84

Compte rendu du Conseil des ministres du 9 novembre 2016  09/11/2016

Maison de la Polynésie à Saint-Pétersbourg

En avril dernier, lors du jumelage entre les communes de Saint-Pétersbourg et de Teva I Uta, le Président de la Polynésie française a rencontré Fedor Kozlov, président du Centre des affaires internationales et des échanges culturels de Saint-Pétersbourg. A l’issue du voyage de la délégation russe, un projet de partenariat économique, culturel et sportif a été évoqué entre la Polynésie française et la délégation de Russie, ainsi que l’ouverture d’un bureau de promotion du tourisme à Saint-Pétersbourg.

Un partenariat a effectivement été engagé entre la Polynésie française et la région de Saint-Pétersbourg, à travers le Centre des affaires internationales et des échanges culturels de Saint-Pétersbourg. Cet accord envisage la création d’une entité dénommée « Maison de la Polynésie française à Saint-Pétersbourg ».

Outre une coopération touristique, dans les domaines de la promotion de la destination de Tahiti et ses îles, du transport aérien, des agences de voyage et de l’animation, un partenariat pourrait s’étendre aux domaines économiques, notamment, en rapport avec le transport maritime, les ressources marines, agricoles, de la culture, des sports et de l’enseignement supérieur. Concernant le secteur du tourisme, Tahiti Tourisme a jugé utile de créer une représentation de la destination sur le marché russe. Le potentiel de ce marché émetteur est intéressant et nécessite d’être plus présent afin de mieux valoriser notre destination.


Portail internet des services publics de la Polynésie française

Afin de répondre à la forte demande des usagers pour une accessibilité accrue et une meilleure information, le gouvernement a fait le choix du développement numérique. Ainsi le ministre en charge de la modernisation a présenté au gouvernement le portail internet des services publics de la Polynésie française qui va être lancé mardi 15 novembre prochain à l'occasion de la journée polynésienne de la Semaine de l’innovation publique. Ce portail est l'aboutissement d'une année de travail et d'action de simplification des informations, des parcours utilisateurs, et a été rendu possible grâce à la mobilisation de tous les services administratifs.

Le portail se veut être le point d’entrée de nos concitoyens, qu’ils soient particuliers, professionnels, membres d’associations ou communes, vers toute l’information et toutes les possibilités de démarches en ligne. Pour son lancement officiel, le portail présente les informations disponibles, l'annuaire en image des services publics, et les démarches existantes, la possibilité de télécharger les formulaires. Il accueillera les 5 premiers téléservices du Pays portés par le ministre en charge de l’Economie numérique.

Enrichi prochainement des éléments relatifs aux établissements publics, le portail sera ensuite complété des informations, des démarches administratives, de leurs tutoriels vidéos et de e-services de plus en plus complets, au rythme des capacités de révolution numérique de l’administration. Il sera accessible par le public à partir des adresses net.pf ou service-public.pf. Net parce que c'est Internet, cela se veut clair et, pour l’administration du Pays, c'est un Nouvel Environnement Technologique.

Hébergé et techniquement conçu par le service de l'informatique du Pays qui en assure la gestion, la maintenance technique et les sauvegardes, son animation et l’actualisation des données sont actuellement pilotées par la direction de la modernisation et des réformes de l'administration (DMRA). Ce portail est l’expression d’une dynamique de modernisation initiée et qui va s’amplifiant. Le gouvernement donne rendez-vous aux usagers et aux Polynésiens le 15 novembre prochain pour l'ouverture officielle de NET.


Le Pays soutient les actions de l’association PGEM Moorea


L’association PGEM Moorea créée depuis le 25 avril 2007, composée d’une trentaine de membres, a pour objectifs principaux la promotion du PGEM, la sensibilisation du public et la surveillance du lagon de Moorea.

Au titre de la politique de gestion du milieu lagonaire de l’île de Moorea, le Pays a attribué à l’association PGEM Moorea, de 2011 à 2013 et en 2015, une aide financière annuelle de 5 millions Fcfp lui permettant de réaliser des actions de sensibilisation, de formation et de surveillance du milieu.

L’association PGEM permet également la mise en œuvre d’une gestion participative par la société civile. Le Pays a souhaité maintenir son soutien aux actions menées et vient d’accorder une subvention de 5 000 000 Fcfp au titre de l’année 2016.


Transaction entre le Pays et la SCA Dream Pearls de Fakarava

Suite au constat par les agents contrôleurs de la Direction des ressources marines et minières d’un dépassement de la superficie d’autorisation d’occupation temporaire (AOT) par la SCA Dream Pearls, celle-ci s’est vue notifier un procès-verbal de contravention de grande voirie.

Par décision du 6 octobre 2015, le Tribunal administratif a condamné la SCA Dream Pearls à verser à la Polynésie française des amendes liées aux frais d’établissement du procès-verbal de contravention de grande voirie et au titre des frais de remise en état du domaine public maritime. A la demande de la SCA, le Pays a régularisé sa situation d’AOT (autorisation d’occupation temporaire) par deux arrêtés du Conseil des ministres du 23 mars dernier. De ce fait, les lieux d’occupation faisant l’objet du litige sont désormais couverts par une autorisation.

Dès lors, la SCA Dream Pearls sollicite un règlement transactionnel avec le Pays, afin de trouver une issue à ce contentieux. Le ministre de l’Economie bleue a été désigné par le Conseil des ministres aux fins de transiger avec la SCA Dream Pearls.


Index du BTP : baisse de 2,1% sur douze mois

En octobre, l'index du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) diminue de 0,1 %. L'index des Travaux Publics est en repli de 0,2 %, en raison notamment de la baisse des prix des Tuyaux PVC et PEHD. L'index du Bâtiment progresse de 0,1 %.

Dans le Bâtiment, les index du Gros Œuvre et du Second Œuvre augmentent de 0,1 %. Dans les Travaux Publics, l'index du Génie Civil est en repli de 0,2 % et celui des Travaux Spécialisés de 0,3 %.

Sur douze mois, l'index général du BTP est en repli de 2,1 % (l'index des Travaux Publics diminue de 5,1 %, celui du Bâtiment augmente de 0,3 %).


Indice des prix à la consommation : baisse de 0,3% sur douze mois

En octobre, l'indice des prix à la consommation augmente de 0,2 % et s'établit à 107,27 essentiellement en raison de la hausse des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées.

Sur douze mois, l'indice général est en repli de 0,3 %. La baisse des prix sur la dernière année dans les divisions Transports et Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles a été atténuée par la hausse des prix des Produits alimentaires.

L'indice ouvrier croît de 0,2 % en octobre. Il est en repli de 0,2 % sur douze mois. Hors transport aérien international, l'indice général progresse de 0,3 % en octobre. Il est stable sur douze mois.


Soutien à l’association studio Poly3D

Créée en février 2015, l’association « Studio Poly3D » a pour objectifs la formation, la conception, l’élaboration, la promotion et la diffusion de jeux vidéo ou service numérique et informatique.

Plus précisément, l’association accompagne les actions pédagogiques de la première école polynésienne des arts et métiers du numérique en :

• Agissant contre la fracture technologique, qui pourrait être un frein à l’expression des talents,
• Élargissant leur champ des possibles, au travers de rencontres et d’échanges avec des acteurs internationaux du monde des jeux vidéo,
• Mettant en avant leurs potentiels et leur talent, en organisant des actions numériques lors d’événements locaux.

L’école propose ainsi une formation sur trois années, visant à former de jeunes bacheliers :

• Aux métiers de l’industrie des jeux vidéo,
• Aux technologies de l’image et du cinéma de synthèse,
• A l’animation 3D,
• Et aux autres arts et métiers du numérique (dont la conception de jeux vidéo permet de faire la synthèse).

Le Pays accompagne l’école des arts et métiers du numérique, portée par l’association « Studio Poly 3D », depuis son lancement (ex : subvention en vue du soutien à l’équipe numérique de la première promotion de l’école). Ce projet s’inscrit, en effet, totalement dans le cadre de la politique numérique engagée par le Gouvernement visant à favoriser l’émergence d’un écosystème numérique en Polynésie et à former les jeunes Polynésiens aux métiers de demain. Pour cette année, le Conseil des ministres a validé l’allocation d’une subvention d’un montant de 5 millions Fcfp pour concourir au développement de son activité pour 2016.


Agrément du projet de la SA Tikitea au régime des investissements directs

Le Conseil des ministres soutient la relance de l’économie, notamment dans le secteur de l’industrie. Il a ainsi agréé le projet d’investissement de la société Tikitea, estimé à 46,8 millions Fcfp, consistant en l’acquisition d’équipements industriels destinés à la fabrication d’emballages plastiques, au conditionnement de produits de nettoyage et à la fabrication de sacs poubelles à nouer.


Agrément du projet de la société Mahaena Vanilla Productions au régime des investissements indirects


Le Conseil des ministres soutient également le secteur de l’agriculture. Il a ainsi agréé le projet de la société Mahaena Vanilla Productions, estimé à 54,3 millions Fcfp, consistant en l’installation de 10 serres à Papara, destinées à la culture de la vanille et en l’acquisition de matériels d’exploitation.


Conventions DRMM – IFREMER : poursuite de la coopération en recherche et développement dans les domaines perlicoles et aquacoles

La perliculture en Polynésie française doit poursuivre sa dynamique d’innovation en favorisant la production d’huîtres perlières P. margaritifera sélectionnées en vue de l'amélioration de la qualité de la perle. Ainsi, plusieurs conventions de recherche et développement, en matière d’amélioration génétique des huîtres perlières P. margaritifera, sont prévues entre le Pays et l’Ifremer, avec la possibilité d’une collaboration étendue à des partenaires privés qui porteront notamment sur :

1 - la couleur de la coquille des huîtres perlières P. margaritifera originaires des atolls de Ahe et Takapoto, principaux sites de collectage en naissains sauvages, qui fournissent une très grande partie de la ressource nécessaire à la filière perlicole ;
2 - la valorisation génétique des huîtres perlières de l'archipel des Gambier ;
3 - la valorisation des lignées sélectionnées et produites en écloserie ;
4- la valorisation de la diversité génétique des huîtres perlières des différents archipels, notamment celles des Australes et des Marquises qui possèdent des caractères spécifiques et des capacités d’adaptation intéressantes.

Si la perliculture constitue le deuxième secteur de l’économie polynésienne, le développement de l’aquaculture, notamment la crevetticulture, la pisciculture et la culture du bénitier, poursuit sa progression. Depuis 2001, la DRMM (Direction des ressources marines et minières) a développé un programme de relance de l’aquaculture de crevettes et de la pisciculture de paraha peue, fondé en partie sur une collaboration avec l’Ifremer dans le cadre de travaux de recherche et de développement, mais également sur l’expertise apportée aux filières. Les résultats de ces travaux ont permis de redynamiser le secteur aquacole dont la production dépasse désormais 100 tonnes annuelles, soit plus de deux fois la production annuelle des années 1990 et 2000.

Cependant, l'offre actuelle ne couvrant pas les besoins des marchés potentiels, ces filières sont appelées à se développer davantage. Dans ce contexte d'évolution à la hausse de la production, la pression sur les lagons exploités va s'accroître, avec un impact probable, mais mesuré, sur la qualité des milieux d’élevage. Afin d'assurer le développement d'une aquaculture durable, il devient donc important de caractériser et d'évaluer plus finement la qualité des milieux de production et la santé des cheptels aquatiques en élevage. Dans ce cadre, des travaux seront effectués avec l’Ifremer, mais également l’UPF (Université de la Polynésie française) et l’IRCP (Institut des récifs coralliens du Pacifique).

Ainsi, la coopération avec l’Ifremer se poursuit afin de garantir un développement de filières aquacoles polynésiennes éco-responsables et durables. A la suite des précédents travaux réalisés, et surtout de l’ouverture des écloseries Vaia et du centre technique aquacole de Vairao en septembre 2011, véritable outil de développement puis de diversification des filières, il est nécessaire de poursuivre la démarche au travers d’actions d’accompagnement des filières en devenir, selon deux types d'activité : la recherche appliquée aux besoins des filières et l’expertise en aquaculture, en santé et en environnement des cheptels aquatiques afin d’apporter une assistance technique aux filières.

La formation d’agents de la DRMM par les experts Ifremer a contribué à un meilleur accompagnement au travers de la recherche et développement, du transfert de technologies et de l’assistance technique par la DRMM aux professionnels du secteur. Ce qui a notamment conduit au développement de nouvelles techniques telles que la reproduction et l’élevage en écloserie puis en cage du paraha peue, ainsi que l’élevage prometteur de crevettes en cages flottantes en lagon.

Grâce aux collaborations successives avec différents organismes de recherche et en particulier l’Ifremer, la DRMM a pu renforcer ses compétences et sa capacité d’intervention en matière de diagnostic et d’assistance sanitaire aux professionnels, dans le cadre d’une plate-forme technologique mise en place à Vairao. Le financement global apporté par le Pays en coopération avec les organismes de recherche partenaires et en particulier l’Ifremer, s’élève à 252 230 000 Fcfp sur 3 ans.


Agrément de quatre nouveaux organismes privés de logement social

Suite à la mise en place par le gouvernement en aout 2016 de la nouvelle réglementation incitative en faveur du secteur privé désirant contribuer, aux côtés du Pays, à l’accroissement de l’offre de logements sociaux, quatre nouveaux opérateurs privés ont manifesté leur intention d’obtenir un agrément en tant qu’OLS (Opérateur de logements sociaux) privé.

Ces quatre dossiers de candidatures ont fait l’objet d’un examen et d’un avis favorable par la commission consultative des organismes privés de logement social, le 24 septembre dernier.

Le Conseil des ministres, sur la base de l’examen des dossiers techniques, de l’expérience professionnelle des sociétés candidates et du sérieux de ses investisseurs, a ainsi validé par arrêté l’octroi de quatre agréments en tant qu’ « opérateur privé de logement social » au profit des sociétés suivantes :

- Société polynésienne de développement immobilier (gérant : Monsieur Jean-Luc Azerad)
- Niuhiti promotion (gérant : Monsieur Teraiatea Bordes)
- Tahiti Nui Habitat (gérants : Messieurs Antoine Viardot et Jean-Baptiste U)
- MEP (gérant : Eric Minardi)

Ces quatre nouveaux OLS privés rejoignent ainsi les sociétés « Habitat polynésien » et « Puna Ora » déjà agréées par le Conseil des ministres. Pour rappel, ce dispositif permet la mise en œuvre de programmes agréés de logements sociaux dont le financement pourra faire appel au dispositif national de défiscalisation du logement social outre-mer (LODEOM). Ces projets seront en outre aidés également par le Pays à hauteur maximum de 20 % du coût de la construction.

Grace à ce partenariat avec le secteur privé, c’est une démultiplication des projets de construction de logement sociaux pour des investissements de plusieurs milliards Fcfp, notamment à destination des jeunes ménages et des demandeurs ayant des revenus ne dépassant pas quatre SMIG, qui viendra renforcer l’offre existante produite par l’Office Polynésien de l’Habitat (OPH).


Modification complémentaire de la carte scolaire des enseignements du second degré pour l’année scolaire 2016-2017

En application de la délibération du 20 octobre 1988 de l’Assemblée territoriale portant création des établissements publics d’enseignement de Polynésie française du premier et second cycle du second degré, la carte des formations est arrêtée en Conseil des ministres.

La mise en place de la réforme du collège à la rentrée 2016 implique une suppression de l’orientation post cinquième. Dans ce cadre, chaque élève bénéficie d’une prise en charge plus individuelle en fonction de ses besoins. Les CETAD (Centre d'Enseignement aux Technologies Appropriées aux Développement) sont maintenus notamment dans la mise en place de certificats polynésiens d’aptitude professionnelles (CPAP) après la 3ème, désormais nommés Petite et Moyenne hôtellerie (PMH), Polyvalent du Bâtiment (PB), Gestion et Exploitation en milieu marin (GEMM) et Exploitation polynésienne horticole et rurale (EPHR) et qui auront vocation à s’étendre.


(Etablissements - Type : Nombre de division(s), nature de la formation, effectif concerné) :

CETAD du collège Faaroa - Ouverture (2016-2017) : 1 division de 1ère année CPAP PMH « Petite et moyenne hôtellerie » (12 élèves) ; 1 division de 1ère année CPAP PB « Polyvalent du bâtiment » (12 élèves).

CETAD du collège Taiohae - Ouverture (2016-2017) : 1 division de 1ère année CPAP PMH « Petite et moyenne hôtellerie » (12 élèves) ; 1 division de 1ère année CPAP GEMM « Gestion et exploitation en milieu marin » (12 élèves).

CETAD du collège Ua Pou - Ouverture (2016-2017) : 1 division de 1ère année CPAP PMH « Petite et moyenne hôtellerie » (12 élèves) ; 1 division de 1ère année CPAP PB « Polyvalent du bâtiment » (12 élèves).

CETAD du collège Hao - Ouverture (2017-2018) : 1 division de 1ère année CPAP PMH « Petite et moyenne hôtellerie » (12 élèves) ; 1 division de 1ère année CPAP GEMM « Gestion et exploitation en milieu marin » (12 élèves)


Attribution de subventions de fonctionnement aux associations sportives et de jeunesse

Le Conseil des ministres a examiné 29 dossiers de subventions au titre du financement des activités générales des associations sportives pour un montant global de 13 345 900 Fcfp . Les subventions attribuées ont été les suivantes :

Subventions de fonctionnement :
- Association Tereva Tane Va’a Ra’iroa, pour 160 000 Fcfp;
- Association District de Football de Rapa, pour 399 700 Fcfp;
- Association Escrime Tiki Club, pour 399 700 Fcfp;
- Association Mata Are Va’a, pour 239 800 Fcfp ;
- Association sportive Ifremer va’a, pour 160 000 Fcfp ;
- Association Ligue Marquisienne de va’a, pour 559 500 Fcfp;
- Association sportive Raiatea Cycling, pour 239 800 Fcfp;
- Association Team Mata Are Surf Ski, pour 100 000 Fcfp;
- Association Club de Natation de Tapioi, pour 319 700 Fcfp ;
- Association District de Basket ball de Nuku Hiva, pour 559 500 Fcfp;
- Association Punaauia Rugby Club, pour 559 500 Fcfp;
- Association Te Pahu a Honoura, pour 300 000 Fcfp;
- Association Asam Raiatea (Association sportive des anciens militaires), pour 160 000 Fcpf ;
- Association Manihi Va’a, pour 176 000 Fcfp ;
- Association Te Ava Rua, pour 239 800 Fcfp ;
- Association Te U’i Va’a, pour 160 000 Fcfp ;
- Association sportive Excelsior, pour 2 398 000 Fcfp ;
- Association Fetuna Va’a, pour 120 000 Fcfp ;
- Association Centre Nautique de la Baie de Phaëton, pour 399 700 Fcfp ;
- Association Tahiti Team Surf Association, pour 300 000 Fcfp ;
- Association Comité Futsal de Tubuai, pour 399 700 Fcfp ;
- Association Judo Club de Taravao, pour 319 700 Fcfp;
- Association sportive Venus, pour 1 998 300 Fcfp;
- Association Taapuna Motors Sports, pour 319 700 Fcfp ;
- Association Tunoa School Fight, pour 319 700 Fcfp;
- Association Velo Club de Tahiti et des îles, pour 319 700 Fcfp ;
- Association sportive Mataiea Volley Ball, pour 359 800 Fcfp ;
- Association sportive Jeunesse Tipaerui, pour 479 600 Fcfp ;
- Ecole de Voile de Arue en faveur de la Saga, pour 879 000 Fcfp ;


Application de la loi du Pays relative à la maîtrise de l’évolution des dépenses des produits de santé

Conformément à la loi du Pays de janvier 2013 relative à la maîtrise de l’évolution des dépenses des produits de santé et des produits et prestations remboursables, le Conseil des ministres arrête :

- la liste des médicaments dont la mise sur le marché est admise en Polynésie française, par référence à celle arrêtée ou reconnue valide par les autorités nationales, et la classification du service médical rendu (SMR) des médicaments, par référence à la classification nationale, sont fixées par le Conseil des ministres ;

- la mise à jour de ces listes est un préalable nécessaire à la prise en charge par la Caisse de prévoyance sociale des nouveaux médicaments mis sur le marché depuis la précédente mise à jour de ces listes.

Ainsi, deux projets d’arrêtés, modifiant ces deux listes, ont été soumis à l’approbation du Conseil des ministres. L’impact financier annuel de cette mise à jour tarifaire des prix des médicaments remboursables est estimé à 39 millions Fcfp d’économie pour les régimes de la protection sociale généralisée.


Réémergence des infections sexuellement transmissibles en Polynésie française

Le ministère de la Santé et de la Recherche déclare une situation de réémergence récente des infections sexuellement transmissibles (IST) en Polynésie française. Les IST se transmettent lors de tous types de contacts sexuels. Certaines peuvent être transmises de la mère à l’enfant lors de la grossesse, de l’accouchement ou de l’allaitement. Elles favorisent la transmission du VIH. Non traitées, car souvent asymptomatiques, elles peuvent avoir des conséquences graves comme la stérilité, des inflammations génitales chroniques ou des cancers.

Les données sanitaires montrent une forte augmentation de la syphilis, de la chlamydiose et de la gonococcie depuis 2014. De toutes les IST, la progression de la syphilis semble la plus rapide. Plusieurs cas de syphilis congénitale chez des nouveau-nés sont diagnostiqués. Ces atteintes congénitales peuvent aboutir à la mort fœtale ou des malformations.

Les pratiques sexuelles à risque, le plus souvent sans préservatifs ou sous l’influence de l’alcool et/ou la drogue, sans connaissance du statut d’IST de son (ses) partenaire(s), dans des conditions socioéconomiques et sanitaires dégradées, sont des facteurs favorisant la transmission. Devant cette réémergence, une stratégie de prévention globale est mise en place en préconisant à la fois l’éducation à la sexualité, le port du préservatif, le dépistage et le traitement des IST. Les acteurs de première ligne sont mobilisés déjà et leurs actions soutenues par une communication qui sera renforcée dès le début de décembre 2016.

La campagne 2016-2017 permettra de sensibiliser les jeunes et les adultes sur les modes de transmission, de banaliser l’usage du préservatif, de valoriser l’attitude à la protection lors des relations sexuelles, d’inciter à recourir aux tests de dépistage des IST/VIH, et d’orienter les personnes infectées vers le soin pour stopper la transmission des IST.

Attention travaux sur la RDO  06/11/2016

Attention travaux sur la RDO
FAAA, le 06/11/2016 - Deux voies de la route de déviation ouest (RDO) seront fermées de part et d’autre du terre-plein central à compter de 20 heures jusqu’à 2 heures du matin, du lundi 7 au jeudi 10 novembre afin de permettre au Service des Parcs et Jardins et de la Propreté d’entretenir les plantations du terre-plein central.

Fermeture partielle de la RDO en soirée de lundi à jeudi  04/11/2016

Deux voies de la route de déviation ouest (RDO) seront fermées de part et d’autre du terre-plein central à compter de 20 heures à 2 heures du matin, du lundi 7 au jeudi 10 novembre afin de permettre au Service des Parcs et Jardins et de la Propreté d’entretenir les plantations du terre-plein central. Les automobilistes sont invités à la plus grande prudence et au respect des consignes de sécurité aux abords du chantier.

Compte rendu du Conseil des ministres du 3 novembre 2016  03/11/2016


Liaisons numériques : vers un accord de coopération internationale entre la Nouvelle-Zélande, les îles Cook, Samoa, Niue et la Polynésie française

En février 2016, les gouvernements de la Nouvelle-Zélande, des îles Cook, de Niue, de Tokelau et de la Polynésie française se sont rencontrés à Auckland et ont signé un mémoire d’entente portant sur un projet de connectivité internationale dans le Pacifique. Sous la coordination du ministère des affaires étrangères et du commerce de la Nouvelle-Zélande, une approche collective et collaborative a été initiée pour mettre en œuvre la vision partagée par ces gouvernements sur l’accès à un système d’internet à très haut débit, fiable et abordable.

Les représentants des gouvernements concernés ont travaillé ensemble sur les exigences communes et les contributions respectives aux projets de connectivité régionale et ont ainsi pu planifier et concevoir des solutions durables, viables économiquement et techniquement, visant à améliorer les infrastructures de télécommunications internationales des pays insulaires participants pour atteindre les objectifs fixés, dont l’amélioration de la connectivité des pays insulaires dans le Pacifique.

L’Office des Postes et Télécommunications de la Polynésie française (OPT), en sa qualité d’opérateur de réseau de télécommunications extérieures, ayant déjà mis en œuvre le système de câble sous-marin Honotua reliant Tahiti à Hawaii, et dans le cadre de la délibération du 28 janvier 2016 autorisant le président-directeur général à conduire toute étude portant sur le raccordement de la Polynésie française par un deuxième câble sous-marin afin de sécuriser le système de communication Honotua, a été tout naturellement désigné par le Président du Pays pour représenter la Polynésie française dans les différentes phases d’études de ce projet.

A l’issue de huit mois de travail, les participants sont en mesure de proposer la solution technique répondant aux besoins et aux exigences des gouvernements à l’origine de l’initiative. Afin d’enclencher la phase de mise œuvre du projet, il est donc proposé qu’un accord de coopération international soit signé entre les gouvernements de la Nouvelle-Zélande, des îles Cook, de Samoa, de Niue et de la Polynésie française pour confirmer leur engagement à soutenir un tel projet. Cet accord international encadrerait non seulement les relations entre les différents gouvernements, mais aussi les relations de l’OPT avec les différents opérateurs de télécommunications représentant leur Etat respectif au sein de ce projet. Le Conseil des ministres a donc autorisé le Président de la Polynésie française à engager des négociations multilatérales aux fins de conclure cet accord, et ce dans le respect des engagements internationaux de la République.


Semaine de l'innovation publique : l’administration polynésienne innove

La Semaine de l'innovation publique, évènement national organisé par le Secrétariat général pour la modernisation de l’action publique aura lieu du 14 au 20 novembre. Cette seconde édition en Polynésie française sera l’occasion de faire découvrir au public une administration polynésienne innovante et en marche vers sa modernisation, notamment au travers du développement de services numériques.
L’organisation de cette SIP 2016 a fait l’objet d’une collaboration étroite entre l’Etat, le Pays et les communes. Un groupe de travail s’est en effet réuni une à deux fois par mois depuis le mois de mai afin d’arrêter la programmation et l’organisation de l’évènement. L’ensemble des actions et évènements portés par les différents partenaires au cours de la semaine vont composer une « Route de l’innovation publique » auquel le public est appelé à participer.
Pour ce qui concerne plus particulièrement le Pays, la DMRA (Direction de la modernisation et des réformes de l’administration) le SGG (Secrétariat général du gouvernement) co-organisent le 15 novembre prochain, de 9h à 17h, une journée « l’administration polynésienne innove ». Cette journée portes ouvertes sera marquée par le lancement du portail numérique polynésien et l’inauguration de cinq nouveaux télé-services. Cet évènement permettra aux services et établissements publics concernés de faire connaître leur réalisation innovante au cours de mini-conférences de 15 à 30 minutes.
Cette journée permettra à la fois une information du public et un partage d’expérience entre les acteurs de l’administration. La « route de l’innovation publique » passe également dans les archipels puisque les circonscriptions des Australes et des Marquises se mobilisent durant la semaine pour présenter au public des réalisations innovantes (présentation des applications FENUA, OTIA, portail numérique polynésien).
Un appel à projet innovant a par ailleurs été lancé sur la thématique « Je connais mieux mon service public ». Cet appel à projet est destiné à faire émerger des idées pouvant susciter le dialogue, le rapprochement et la collaboration entre les usagers et l’administration et ainsi concourir à la modernisation de l’action publique. L’organisation de cette journée « l’administration polynésienne innove » est confiée conjointement à la direction de la modernisation et des réformes de l'administration et au secrétariat général du gouvernement, en collaboration avec les ministères en charge de la modernisation et du numérique et les services techniques de la Présidence.


Durée du mandat des membres du Conseil économique, social et culturel étendue à six ans au lieu de quatre ans

Le CESC a émis un vœu selon lequel la durée du mandat des membres du Conseil économique, social et culturel soit étendue à six ans au lieu de quatre ans.

Pour rappel, le CESC est composé de quarante-huit membres, dont quarante-six en exercice. Sur les trente-trois votants en assemblée plénière, vingt-huit membres ont voté en faveur de l’extension de la durée du mandat à 6 ans au lieu de 4 actuellement. Cette mesure permettra notamment de réduire les dépenses liées à l’organisation des élections et à l’installation des membres élus pour une période de six ans. Le Conseil des ministres a pris acte de cette demande et l’intégrera dans la réflexion à engager sur l’organisation de l’institution et les exigences de représentativité de la société civile.


Rendu exécutoire de délibérations du conseil d’administration de la Caisse de soutien des prix du coprah

Le Conseil des ministres a rendu exécutoires des délibérations du conseil d’administration de la Caisse de soutien des prix du coprah qui s’est réuni le 30 juin dernier.

En ce qui concerne le compte financier et le rapport d’activité de l’exercice 2015, la production de coprah s’est élevée à 14 556 tonnes en 2015 contre 12 937 tonnes en 2014, soit une hausse de 12,5%. La répartition de la production en fonction des qualités a été de 98,7 % en première qualité et 1,3 % en deuxième qualité. Le cours international moyen de l’huile s’est élevé à 117,16 Fcfp le kg en 2015, contre 112,21 Fcfp le kilo en 2014. 9 821 coprahculteurs ont été recensés en 2015. Le résultat d’exploitation de l’exercice 2015, soit un excédent de 10 634 890 Fcfp, a été affecté au compte « autres réserves ». Au 31 décembre de l’exercice 2015, le fonds de roulement de la CSPC a été de 304 486 034 Fcfp.

Le budget 2016 a également été modifié en ajustant à la baisse le montant de la subvention versée à l’Huilerie de Tahiti par rapport à la prévision budgétaire 2016 (en raison d’une hausse du cours de l’huile à l’international), et compte tenu des nouveaux paramètres comptables entrant dans le calcul du coût du coprah fournis par l’Huilerie de Tahiti et certifiés par l’expert-comptable mandaté par la société.


Le projet de loi du Pays relatif à la réforme du secteur de la perliculture prochainement présenté à l’Assemblée

Le Gouvernement a pris acte de l’avis favorable unanime des membres du CESC en faveur de la réforme de l’organisation du secteur de la perliculture proposé par le ministre de l’Economie bleue Teva Rohfritsch. Le projet de loi est désormais transmis à l’Assemblée de Polynésie française pour examen par la Commission des ressources marines, puis en séance plénière au cours de la session budgétaire par les 57 représentants.

Le Conseil des ministres a ainsi approuvé ce projet de loi du Pays qui sera un outil permettant de favoriser une meilleure organisation de la filière et d’encourager la redynamisation du secteur.


Ouverture de la pêche aux trocas dans les communes de Taiarapu Est et Taiarapu Ouest

Le troca est un coquillage introduit en Polynésie française depuis 1957. Il est protégé par une interdiction de pêche permanente sauf pendant les campagnes de pêche autorisées par le Pays.

Cette année, suite aux demandes formulées par les municipalités concernées, la pêche aux trocas sera ouverte dans les communes de Taiarapu-Est et Taiarapu-Ouest.

La pêche se déroulera du 11 novembre au 11 décembre 2016 inclus et la vente des coquilles se déroulera du 12 au 31 décembre 2016 au plus tard, sous l’égide des comités de surveillance des espèces animales marines et d’eau douce.

Seuls les pêcheurs issus des communes concernées et recensés auprès des comités de surveillance et de gestion seront autorisés à pêcher, et ce dans la limite du quota attribué à leur commune et selon les conditions définies par les comités.

Les coquilles, vidées, nettoyées et séchées, et dont la taille est comprise entre 8,5 et 11 cm, seront proposées à la vente à des négociants. La plupart d’entre elles seront destinées à l’export et finiront en boutons pour des vêtements. La récolte prévisible pour cette campagne de pêche de trocas est plafonnée à 265 tonnes pour une valeur marchande estimée à près de 76 000 000 Fcfp.


L’Insertion par la Création ou la Reprise d’Activité, les contrats aidés et le Chèque Service aux Particuliers à l’examen du CESC

Après consultation des partenaires sociaux réunis en concertation globale tripartite, la ministre du Travail a présenté au Conseil des ministres, les projets de courrier tendant à soumettre au Conseil Economique Social et Culturel de la Polynésie française quatre projets de loi du Pays portant modification ou création des dispositifs relatifs à :

- l’Insertion par la Création ou la Reprise d’Activité (ICRA) :
Dans le cadre de sa politique publique de l’emploi, de la formation et de l’insertion professionnelles, le Gouvernement entend encourager la création des petites entreprises en renforçant l’attractivité du dispositif et en assouplissant les conditions d’octroi et d’application du dispositif d’Insertion par la Création ou la Reprise d’Activité (I.C.R.A).

- les contrats aidés :
o Création de l’Aide au Contrat de Travail du Primo salarié (ACT PRIM)
Selon les données de l’institut de la statistique de la Polynésie française, le statut juridique des entreprises le plus fréquemment observé, est celui des « personnes physiques » ou des « entrepreneurs individuels », qui représentent près de 82% des entreprises. Elles concentrent un vivier d’embauches potentielles qu’il convient d’encourager et de soutenir. Aussi, est-il proposé de compléter la palette des mesures d’aide à l’emploi de type contrat aidé par une Aide au Contrat de Travail du Primo salarié, baptisée ACT PRIM, à l’adresse des employeurs qui embauchent leur premier salarié.

Ainsi, en contrepartie de la conclusion d’un contrat de travail à durée indéterminée, l’employeur bénéficiera durant deux ans d’une aide, sous la forme d’une prise en charge des charges patronales par la Polynésie française, calculées au prorata du temps de travail du salarié, sur la base du taux horaire mensuel du salaire minimum interprofessionnel garanti.

o Harmonisation des dispositions de l’Aide au Contrat de Travail (ACT)
Le projet de loi du Pays propose de mettre en cohérence la mesure d’aide à l’emploi de type contrat aidé, dite « ACT » avec « l’ACT PRIM » et d’augmenter l’attractivité du dispositif ACT. Ainsi, il est proposé d’ouvrir le dispositif tant aux demandeurs d’emploi qu’aux anciens salariés et de mettre en place un système d’avance de façon à permettre la perception de l’aide, dès le premier mois, et après la signature de la convention ACT.

- le Chèque Service aux Particuliers (CSP) :
Le projet de loi du Pays vise à augmenter le plafond d’activités à 80 heures par mois au lieu de 52 heures par mois, pour l’ensemble des activités de service concernées par le CSP en raison des forts besoins identifiés dans ces différents secteurs.


Insertion professionnelle de personnes handicapées : attribution d’une subvention à l’APRP

Comme le prévoit le code du travail, une convention triennale validée en 2015 a défini les objectifs d’insertion professionnelle que doit mettre en œuvre l’entreprise dénommée Ateliers Pour la Réinsertion Professionnelle des personnes handicapées (APRP).

Cette entreprise, évoluant dans la sphère de l’économie sociale et solidaire, permet de former et d’accompagner individuellement les personnes vulnérables porteuses de handicap(s) physique, mental ou associés. Les activités de l’APRP se concentrent sur les métiers de service de reprographie, façonnage, conditionnement et numérisation de document.

Les Ateliers Pour la Réinsertion Professionnelle des personnes handicapées (APRP), unique entreprise adaptée de Polynésie française permettent aux entreprises soumises à l’obligation d’emploi de travailleurs handicapés, de réaliser leur obligation par la sous-traitance près des APRP.

Au titre de l’exercice 2016, le gouvernement a déjà validé l’attribution d’une subvention d’aide au poste de 25 085 928 Fcfp (niveau équivalent à 2015), correspondant à 80% du salaire, sur la base du SMIG brut horaire.

Une seconde subvention d’aide au développement, vient aujourd’hui compléter l’aide au poste des travailleurs handicapés, à hauteur de 22 214 072 Fcfp. Ce volet permet de tenir compte des surcoûts générés par l’emploi de personnes handicapées par l’entreprise adaptée et permet un suivi social et professionnel ou une formation spécifique.

En 2016, 6 salariés des APRP ont pu être réinsérés en milieu ordinaire, permettant ainsi de libérer autant de postes de travail pour le recrutement de nouveaux salariés handicapés.


Création de sept titres professionnels de niveaux V, IV et III

Le conseil des ministres a approuvé la création de sept titres professionnels de niveaux V (CAP-BEP), niveau IV (BAC) et de niveau III (BAC+2) dans les domaines du bâtiment, de l’habillement, du commerce-vente, de l’informatique, de l’électricité et des structures métalliques. Ces nouvelles spécialités complètent la liste des trente titres dans ces différents domaines d’activité, dont vingt-huit titres inscrits au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) et permettront d’accueillir en formation des stagiaires d’un niveau scolaire ou professionnel supérieur.

La certification permet d’attester que le titulaire d’un titre professionnel maîtrise les compétences permettant l’exercice d’activités professionnelles qualifiées. Elle favorise l’évolution professionnelle ou le retour à l’emploi du titulaire d’un titre professionnel qui s’obtient au terme d’un parcours de formation professionnelle ou par le biais de la validation des acquis de l’expérience (VAE).

Soumis aux partenaires sociaux lors de la concertation globale tripartite du 25 octobre dernier, ces projets de création de titres professionnels ont recueilli un avis favorable. En effet, les représentants du patronat ont confirmé les besoin du marché de l’emploi actuel et la nécessité de disposer d’une main-d’œuvre qualifiée dans les différents secteurs professionnels concernés.


Filières prioritaires pour les bourses majorées

Le dispositif des bourses majorées du 13 avril dernier modifié a pour objectif d’inciter les jeunes bacheliers à poursuivre des études supérieures et à porter leur choix sur les disciplines les plus utiles à la Polynésie française en vue de la formation de ses cadres de demain.

La liste des filières retenues comme prioritaires au titre de chaque année universitaire, sur proposition conjointe du ministre de l’éducation chargé de l’enseignement supérieur et du ministre de l’emploi, doit être adoptée en Conseil des ministres. Cette liste détermine le nombre de bourses susceptibles d’être accordées dans chacune des filières, le niveau d’études requis pour en bénéficier ainsi que leur montant mensuel qui varie de 60 000 Fcfp à 150 000 Fcfp.

La commission d’attribution des nouvelles bourses majorées au titre de l’année universitaire 2016-2017 s’est réunie le jeudi 29 septembre dernier et a retenu 10 candidatures réparties dans les filières suivantes :

- 2 en master finances-comptabilité
- 1 en ingénierie numérique-sécurité des systèmes d’information
- 2 en économie bleue-économie
- 1 en master urbanisme et aménagement
- 2 en ingénierie du Bâtiment
- 1 en médecine
- 1 en environnement-eau et hydrogéologie

Sur proposition du ministère du Tourisme, les membres de la commission ont validé le rajout de la filière « Management et marketing de luxe », aux autres filières prioritaires. Cette filière correspond aux besoins du Pays, dans un contexte où le secteur du tourisme doit trouver de nouvelles niches, en s’investissant dans un tourisme de luxe. La formation des cadres polynésiens dans les filières utiles doit répondre à de réels besoins, et doit permettre aux bénéficiaires d’exercer dans le Pays à l’issue de leurs études.


Attribution de subventions de fonctionnement aux associations sportives et de jeunesse

Le Conseil des ministres a examiné 25 dossiers de subventions au titre du financement des activités générales des associations sportives pour un montant global de plus de 8 millions Fcfp.

Les subventions attribuées ont été les suivantes :

Subventions de fonctionnement :
- Association Piroguiers de Taiarapu – Pueu, pour 239 800 Fcfp ;
- Association sportive Tefana, pour 479 600 Fcfp ;
- Association Te Anuanua Hoe, pour 160 000 Fcfp;
- Association sportive Tohivea, pour 479 600 Fcfp ;
- Association Pirae Va’a, pour 399 700 Fcfp ;
- Association sportive Moorea Pearl, pour 160 000 Fcfp ;
- Association sportive Poumaka, pour 639 400 Fcfp ;
- Association sportive Moua Tamaiti No Papara, pour 519 500 Fcfp ;
- Association District Vaka de Ua Pou, pour 559 500 Fcfp ;
- Association Cercle d’Aviron Polynésien – Marara, pour 239 800 Fcfp ;
- Association Olympic de Mahina, pour 399 700 Fcfp ;
- Association Tefana Chasse Sous-Marine, pour 319 700 Fcfp ;
- Association Badminton Universite Club Polynésie française, pour 399 700 Fcfp ;
- Association sportive Vaiehuehu, pour 279 800 Fcfp ;
- Association sportive Tamarii Aaro no Arue, pour 239 800 Fcfp ;
- Association sportive Hoaaki, pour 399 700 Fcfp ;
- Association Yacht Club de Raiatea, pour 319 700 Fcfp ;
- Association sportive de Tir de Moorea, pour 239 800 Fcfp ;
- Association Tahiti Ki-Society, pour 100 000 Fcfp ;
- Association Ihilani va’a, pour 399 700 Fcfp ;
- Association Tbj Fanatea Avia Club, pour 479 600 Fcfp ;
- Association District de Moorea-Maiao Hand-ball, pour 319 700 Fcfp ;
- Association Te Ui Tama No Ragnivavae, pour 200 000 Fcfp ;
- Association District de va’a de Raiatea, pour 319 700 Fcfp ;

Subvention d’investissement :
- Association Badminton Université Club de Polynésie française, pour 300 000 Fcfp

Te mau Fa’aotira’a a te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau, mahana toru 26 no ’Atopa 2016  26/10/2016


Tauturu moni na te OPT no te fa’atorora’a i te niuniu na raro i te moana na Tuamotu ma e na Matuita ma


Te fa no te tauturu moni a Porinetia farani na te EPIC OPT (Piha no te mau Fareata e o te mau Taniuniura’a parauparau), na roto i te ‘Afata Ta’a-è no te Fa’ahotura’a 2016, o te tu’atira’a ia Tahiti i ni’a i vetahi no te mau motu no te mau Ta’amotu no Tuamotu ma e no Matuita ma, na roto i te ho’e fa’anahora’a taniuniura’a faito teitei na roto i te mau niuniu na raro i te moana e te mau pupa reni hereteti.

Te mutura’a rorouira i rotopu ia Tahiti e te mau motu o tei ‘ore i natihia i ni’a i te niuniu na raro i te moana o Honotua, fa’atumuhia e te mau ‘oti’a ‘ihirave’a ‘aravihi e fa’arava’ira’a faufa’a no te ‘operera’a pe’e ‘utari no te pupa reni a Polysat, o tei riro ia ei mana’ona’ora’a na Porinetia farani. Na teie mau rave’a fa’anahora’a ‘api e fa’ahotu mai i te fa’arava’ira’a faufa’a a te mau motu atea e na te reira e fa’a’ohie mai i te fa’a’ohipara’a i te ‘ea-rorouira, te ha’apiira’a-rorouira e te fa’aterera’a hau-rorouira, ma te ’ore e ha’amo’e i te mau rave’a no te parurura’a no te fa’aorara’a na ni’a i te moana na roto i te mau pou teitei o te fa’a’ohipahia e te mau pou no te mau pupa reni hereteti.

No te mataara ha’afaufa’a i te putuputura’a iho hiro’a fenua o te mau Ta’amotu, te ateateara’a e te mau ‘opuara’a fa’arava’ira’a faufa’a i ‘iteahia mai, ua mana’ohia e fa’atu’ati :

- Na roto i te mau niuniu na raro i te moana i te motu no Tahiti :
o I Matuita ma : Nuku-Hiva e Hiva Oa
o I Tuamotu ma : Rangiroa, Manihi, Takaroa, Arutua, Kaukura, Fakarava, Makemo e Hao

- Na roto i te reni hereteti, mai :
o No Matuita ma
 Nuku Hiva : Ua Pou e Ua Huka
 Hiva Oa : Tahuata. Fatu Hiva e titauhia ia e rave i te mau tuatapapara’a ta’a-è.
o No Tuamotu ma
 Rangiroa : Tikehau
 Manihi : Ahe
 Takaroa : Takapoto
 Arutua : Apataki
 Fakarava : Faaite
 Hao : Amanu

No teie taime, ‘aita o Tuha’apae ma e o Ma’areva ma to roto i taua ‘opuara’a ra. Te fa no taua mau tuatapapara’a ra, o te fa’aotira’a ia i te mau fa’anahora’a e oti mai na roto i te fa’atu’ati’atira’a e no ni’a ihoara i te mau tuatapapara’a i te mau tahora miti papa’u rii e te mea hohonu mai te hi’opo’ara’a no te hohonura’a o te moana, no te hi’opo’ara’a i te huru no te mau aroaro one, no te ‘auanatura, no te hoho’a o te mau hohonura’a moana e te raranira’a i te mau torora’a ‘e’a na raro i te moana hou a’e a tu’uhia’tu ai te mau niuniu na raro i te moana.

Ua matutuhia te ho’o no te tuha’a o te mau tuatapapara’a i ni’a i te 250 mirioni toata farane, ma te amohia’tu ho’e tuha’a faufa’a moni e te ‘Afata Ta’a-è no te Fa’ahotura’a 2016 (ATF=FEI), e no te mau fa’aaura’a e roa’a ai te reira e no te fa’a’ohipara’a i te reira, e tu’uhia’tu ia i mua i te ‘Apo’ora’arahi no Porinetia farani, o tei fariihia mai e te ho’e fa’aotira’a mana no te 25 no ‘atete i ma’iri a’e nei. E toe noa atura ia Porinetia farani i te horo’ara’a i taua tauturu moni ra e te fa’atupura’a i taua tapura ‘ohipa ra a te EPIC OPT ia au i te mau rave’a ‘ihi rave’a e i te mau fa’aturera’a no te fa’a’ohipara’a o tei fa’aotihia i roto i te fa’aaura’a Haufenua-Pu Farerata e no te mau Taniuniura’a.


Tauturu mono na te Tupa’ira’a ‘animara no Tahiti

Te tupa’ira’a ‘animara no Tahiti i Papara, o te pu ‘otahi roa ia o te nehenehe e fa’aineine mai i te ‘i’o ‘animara ia au i te mau rave’a ‘aravihi e te mau fa’aturera’a titauhia e te ture, a nehenehe atu ai e tapiho’ohia ia au a i te titaura’a ‘eta’eta a te ture. O te reira noa ato’a ana’e te pu no te mau ‘i’o pua’atoro e pua’a, o tei fa’atupu mai 1 260 rahira’a ti’ara’a ‘ohipa i roto i ta’ato’ara’a o te mau Ta’amotu : te horo’a mai nei taua tupa’ira’a ‘animara ra e 30 % no te rahira’a ‘i’o pua’a e ‘aimamauhia nei i Porinetia farani nei. Na te taiete fa’arava’ira’a mita, SAEM Tupa’ira’a no Tahiti, e ti’a’au nei i taua pu ra.

No te fa’ahepora’a e horo’a , no te mau tumu no te ‘ea o te huira’atira e o te ‘aua natura, na te reira i tae mai ai te huru faito maita’i no taua tupa’ira’a ‘animara ra i ni’a i te faito maita’i rahiroa, no ta’na ihoa mau tareni, i roa’a ato’a mai ai ta’na Parau Fa’ati’a a te Hau (DSP=PFH). Na roto i te reira fa’anahora’a fa’aau e no ta’na mau papature, no reira e mea titauhia ia te SAEM ia rave mai mai i te mau tapura ‘ohipa ato’a no te fa’aineinera’a mai i te ‘i’o ‘animara iaau i te titaura‘a a te ture no te ‘Ea, te fariira’a i te mau ‘animara no te fariira’a atu i te mau tino ‘animara.

Teie ra, te SAEM, noa’tu e o ‘oia ana’e te maura’a i taua tareni ra, te ti’a ato’a nei ‘oia i roto i te ti’ara’a pau i te matahiti, ia au i te titorotorora’a a te piha ‘aivana’a no te ti’a’aura’a i te tia’ira’a faufa’a e a te totaiete titorotoro o tei fa’auehia e e hi’opo’a i te mau mni ‘ohipara’a o tei fa’a’inoroahia mai na roto i te topara’a te tareni tupa’ira’a ‘animara. Ua farii te ‘Apo’ora’ahau i te tu’ura’a mana’o o te Peretiteni no Porinetia farani no te horo’a, i teie matahiti 2016, i te ho’e tauturu moni rava’i na te SAEM no te fa’ati’a fa’ahoura’a mai ‘oia i ta’na faufa’a moni.


Tauturu i te Aupupu a te Feia fa’a’amu pua’a

I muri a’e i te mana’o o te Tomite no te horo’ara’a i te mau tauturu, ua farii te ‘Apo’ora’ahau e horo’a i te ho’e tauturu moni na te Aupupu a te Feia Fa’a’amu Pua’a no Porinetia farani, peretitenihia e Eric Coppenrath.

Ua fa’ata’ahia te reira tauturu, no te fa’a’ohipara’a i te tapura ‘ohipa mape’era’a ‘ihi rave’a ‘aravihi na roto i te fa’anahora’a tuatapapa hohonura’a i te mau fa’a’amura’a ‘animara ia ‘iteahia mai te mau rave’a ‘aravihi ‘api, tera ra, no te ha’ape’epe’e ato’ara’a i te mau fa’anaho fa’ahoura’a / te mau fa’a’apira’a hina’aro rahihia na roto mai i te tuha’a no te mau fa’a’amura’a fanaura’a-poria maita’i e tae atu i te fa’a’amura’a / ha’aporiara’a. E riro te reira mau titorotorora’a ei mau titorotorora’a ‘ihi rave’a-fa’arava’ira’a faufa’a, fa’anahora’a tapura ‘ohipa (te ho’e autano maitera’a te mau fare, te tareni, te arata’ira’a fa’a’amura’a) ma te tapirihia mai i te mau fa’anahora’a ferurihia mai no te ha’amara’ara’a i te mau tuha’a ma te piritihia mai e te mau hoho’a paturura’a.


Mau tapura no te mau Rerera’a Manureva tamau na te ara no te pu’etau IATA Tau Hiona 2016

Ia au i te mau fa’aturera’a no te fa’aotira’a mana no te 13 no tiunu 2002, ua tu’u mai te mau Taiete Anureva no te mau Rerera’a na te Ara e ma’ue mai nei na Porinetia farani nei, ia ha’amanahia’tu, i ta ratou mau tapura no te mau rerera’a no te pu’etau Hiona 2016, o te tai’o mai te 30 atu no ‘atopa 2016 e tae atu i te mati 2017.

Mai teie i muri nei te fa’anahora’a no taua mau rerera’a ra :
- E 8 e tae atu i te 11 rahira’a rerera’a i te hepetoma na te Taiete Air Tahiti Nui, ma’ue ti’atu i Los Angelès, e 3 rerera’a hepetoma i Auckland, e 2 e aore ra e 3 rerera’a hepetoma i Tokyo, na ni’a i te A340 e 296 parahira’a horo’ahia.
E rave rahi mau fa’aaura’a autaipe no te fa’a’a’ano atu i te reni a Air Tahiti Nui i ‘Auteraria, i Korea Apato’a, e i roto i te mau ‘Oire rarahi no Marite. E nehenehe ato’a taua reni ra e aveave ato’a atu i Tanata e i Peretiria, ia ha’amana ana’ehia mai e te Fa’aterera’a no tau na Fenua ra.
- E 3 rerera’a hepetoma na te taiete Air France i ropu ia Papeete e o Los Angelès na ni’a i te B777-200 e 309 rahira’a parahira’a.
- E 2 e aore ra e 3 rerera’a hepetoma na Air New Zealand i Auckland. E fa’a’ohipa mai taua taiete ra i teie pu’etau i te ho’e manureva ‘api, te B787-9 (Dreamliner), o te nehenehe e ha’amara’a e 72 rahira’a parahira’a i te rahira’a parahira’a e horo’a noahia mai na i ni’a i taua rerera’a ra, o te mara’a mai te 230 i ni’a i te 302 rahira’a parahira’a i te ta’ato’ara’a (18 i roto i te piha Feia ‘Ohipa Rarahi, e 21 i roto i te piha Premium, e 263 i roto i te piha Mama) ;
- 1 rerera’a hepetoma na te taiete Hawaiian Airlines i Honolulu, na ni’a i te A330-200 e 290 parahira’a ;
- 1 rerera’a hepetoma na te taiete LATAM i Santiago i Tireni na te Fenua Pata atu, na ni’a i te B787-9 e 279 parahira’a ;
- 1 e aore ra e 2 rerera’a hepetoma na te taiete Air Tahiti i Rarotonga, ma te autaipe e o Air Rarotonga, na ni’a i te ATR 42 e 38 parahira’a.

E tape’a noa te taiete Qantas i to’na autaipera’a e o Air Tahiti Nui ma te horo’a mai i ta’na ihohiro’a i ni’a i te mau rerera’a i Los Angelès e Auckland.


Tape’ara’a i te mau moniho’o o te mau mori i te 1 no novema

No te ha’amau i te mau moniho’o o te mau mori ‘arahu fa’a’ohipahia i te 1 no novema 2016, ‘aita ho’e iti noa a’e e titora’a mori pape i ravehia i roto i te pu’etau no te matutura’a i te mau moniho’o. Ia ‘itehia maira, ua topa te moniho’o o te mahu auahi i te ‘atopa nei. Ua ha’amana te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau e tape’a noa i te moniho’o o te mau mori ‘arahu i roto i te ‘ava’e no novema.


Ha’amaura’a i te fa’anahora’a Tauturu i te ta’amura’a i ni’a i te tahua natirara i te mau taiete

Mai te mea, te faito ta’amura’a i te mau taiete rarahi porinetia, ua piri i te 100 %, ‘are’a te mau taiete rii na’ina’i tei raro mai i te 10 rave ‘ohipa ta ratou, tei ni’a noa ia i te 72 % , no reira e area rahi tei rotopu ia ratou e vaira. I te tahi atu pae, ua ‘iteahia mai e mea rahi te ta’a-è-ra’a ia au i te mau ta’amotu e te mau tuha’a tareni, o te ti’a ia ha’amaita’ihia te mape’era’a itaua mau taiete porinetia ra no te ta’amura’a ia ratou i ni’a i te rorouira.

No taua mau tumu ra, ua hina’aro te ‘Apo’ora’ahau no Porinetia farani, no te fa’aitira’a i te ta’a-è-ra’a e ha’amau i te ho’e fa’anahora’a Tauturu no te Ta’amu i taua mau taiete ra i ni’a i te tahua Natirara (ACE=TTN). Te fa a te TTN (ACE° o te fa’a’ohiera’a ia i te ta’amura’a i ni’a i te tahua natirara i te mau taiete ia au i te mau rave’a ‘aravihi e vaira i te Fenua nei (Aroaro mata e tae roa’tu i te ta’amu atu, ADSL, WIMAX, etv), e te reira, noa’tu e o vai te pu ha’apurorora’a.

Te TTN (ACE) o te ho’e ia tauturu moni na te mau ta’ata e ‘ere i te mau ta’ata tihepu ‘aufau tamonihia, o te fa’a’ohipa ra ra i ta ratou tareni mai te huru no te ho’e taiete ta’ata ‘otahi i Porinetia farani nei (feia fatu patana), o te fa’atupu ra e aore ra o fa’ahotu ra. E ‘ohipa te TTN (ACE) na roto i te ho’e paturu monira’a ti’apiti no te mau moni tute o te mau ha’amau’ara’a no ni’a i te mau mauha’a, e te mau niura’a hina’arohia, no te ta’amura’a i ni’a i te natirara. ‘Eita te amora’a a te Haufenua e pa’i’uma atu i ni’a atu i te 70 % no te mau ha’amau’ara’a tute a te taiete i ni’a ia i te faito 100 000 toata farane. Te mau ha’amau’ara’a e fariihia no ni’a ia i te ta’amura’a i ni’a i te reni a te pu ha’apurorora’a no te taniuniura’a, te ha’amaura’a roto a te taiete (te reni matini rorouira), te mau natira’a rorouira e te mau ta’amura’a.

Te mau ta’ata ato’a e hina’aro i te ha’amaramaramara’a, i te mau fa’aa’ora’a, no te ‘iriti e aore ra no te tu’u i e ho’e anira’a TTN (ACE°, e nehenehe ia ‘oia e ani noa’tu i e Fa’aterera’a Rahi no te Fa’arava’ira’a Faufa’a Rorouira (DGEN= FRFR) no te Fa’arava’ira’a Faufa’a Rorouira– www.dgen.pf, niuniu. : 40 544 860, tahua matamua no te Fare Tahua Toriki, 115 rue Dumont D’Urville – Papeete, mau hora matarara’a : hora 7 e te ‘afa i te po’ipo’i e tae i te hora 5 i te ahiahi, ma te fa’afa’aea ‘ore.


Parau ha’apapa no te Rurura’anui fa’arava’ira’a faufa’a e no te Forum fa’arava’ira’a faufa’a

E piti nau fa’anahora’a faufa’a rahi no te fa’arava’ira’a faufa’a a to tatou nei Fenua o tei fa’atupuhia mai te 10 e tae mai i te 12 no ‘atopa i ma’iri a’e nei. Ua tupu te piti no te Rurura’anui fa’arava’ira’a faufa’a no teie matahiti 2016 i te monire 10 no ‘atopa, i mua hau atu i te 300 rahira’a ta’ata o tei ‘amui atu, mau ti’a no te ao o te fa’arava’ira’a faufa’a e no te mau Pumana (‘Apo’ora’ahau, ‘Apo’ora’arahi, ‘Apo’ora’a Matutu Ti’arau Matau’i).

Ua riro te Rurura’anui fa’arava’ira’a faufa’a ei rave’a e farerei ai te mau ti’a no te ao o te fa’arava’ira’a faufa’a, o te ‘Apo’ora’ahau e o te tahi è atu a mau Pumana ia farerei no te hi’ora’a i te ti’ara’a o te fa’arava’ira’a faufa’a a te Fenua nei, e no te fa’aotira’a e no te fa’atanotanora’a i te mau fa’anahora’a tapura ‘ohipa. I muri a’e i te tahi fa’ahi’ora’a a te ISPF e a te IEOM no ni’a i te fa’arava’ira’a faufa’a porinetia, ua vauvau mai te Peretiteni e ta’na mau Fa’aterehau i te nu’ura’a no te hoho’a tapura ‘ohipa fa’arava’ira’a faufa’a a te ‘Apo’ora’ahau e te mau reni ‘avei’a rarahi roa no te ‘Afata terera’a faufa’a 2017 a te Fenua. Ua tu’atihia mai te Rurura’anui na roto i te fa’aterera’ahia e 3 Piha ferurira’a mana’o o tei fa’a’amu i te mau ti’a no te MEDEF, no te CGPME, e no te CCISM, e to te ‘Apo’ora’ahau ihoa ia. Ua fa’aotihia ia fa’atupuhia te reira Rurura’anui e piti taime i te matahiti, to mua nei, ua tapa’ohia ia no te piti o te toru ‘ava’e no 2017.

I muri mai, ua tupu ato’a mai te Forum fa’arava’ira’a faufa’a matamua roa no Porinetia farani, i te mahana piti 11 e te mahana toru 12 no ‘atopa, ma teie parau tumu, te niu fa’ahoura’a i te fa’arava’ira’a faufa’a porinetia. Taua Forum o tei tu’uhia i raro te patoronara’a hanahana a te Peretiteni no te Repupirita, ua ‘iritihia e te Peretiteni no Porinetia farani e na te Papa’iparau Rahi o te Tomitera Teitei. Hau atu i te tauatini rahira’a ta’ata o tei tae atu i roto i na mahana e piti ra no te vauvaura’a parau/tau’aparaura’a, horo’ara’a mana’o e tau’aparaura’a.

Te mau parau no te fa’arava’ira’a faufa’a rorouira, te fa’arava’ira’a faufa’a fa’a’ohu, te ti’ara’a ‘ohipa, te fa’arava’ira’a faufa’a ninamu e te fariira’a ratere tinito o tei tatarahia mai e te mau ‘aivana’a rurura’a rarahi no Tanata mai, no Taina mai, no ‘Auteraria mai, no Matinita mai e no Farani mai. I te hopera’a taua Forum ra, ua fa’aho’ihia mai te mau pu’ohura’a mana’o. Ua ‘otahi te mau mana’o i te fa’aotira’a e mea faufa’a ia ha’amauhia te mau fa’anahora’a ‘aravihi no te fa’arava’i i te niu fa’ahoura’a i te fa’arava’ira’a faufa’a a te Fenua.

Ua ha’apoupou te mau pu rarahi roa no te Fenua nei i taua mau fa’anahora’a ra, mai te MEDEF e te CGPME, o tei hina’aro ia fa’ahaere fa’ahouhia te reira i te matahiti 2017.


Mau fa’aotira’a mana ‘api no te parurura’a i te mau ‘aimamau

Na roto i te ha’amanara’ahia te Ture ‘Āi’a no te 11 no ‘atete i mā’iri a’e nei no ni’a i te parurura’a i te mau ‘Aimamau, e mea ti’a ia ha’amanahia te mau fa’aturera’a no te fa’a’ōhipara’a no te fa’aau maite maita’ira’a i te fa’a’ōhipara’a i taua fa’aturera’a ‘āpi ra.
E maha mau fa’aotira’a mana o tei ha’amanahia no ni’a i te mau ha’amaramaramara’a e vaira roto i te mau titaura’a rarahi no te ho’ora’a ia au i te fa’ata’ara’a a te ture, no te parurura’a i te mau ‘aimamau i mua i te mau ho’ora’a ti’a ‘ore, te mau parau fa’aau no te ho’ora’a i te mau metara piru e i te mau mana o te mau muto’i, no te fa’a’ōhipara’a i te mau fa’autu’ara’a a te hau e no te mau ‘ōhipa terera’a ture.
• Taua mau fa’aotira’a mana ra, mai te Ture ‘Āi’a ato’a ra, e mana mai ia rātou i te 1 no fepuare 2017. No reira, e vaiihohia ia e ono ‘āva’e i te mau ti’a toro’a no te fa’atanora’a i ni’a i taua fa’aturera’a e no te fa’a’orera’a ihoa i roto i ta rātou mau parau fa’aau no te ho’ora’a i te mau fa’anahora’a ti’a ‘ore. E hamanihia te tahi puta arata’i na te mau ti’a toro’a i mua nei e te Fa’aterera’a rahi no te mau ‘Ōhipa tapiho’ora’a no te tauturu ia rātou ia ‘ite e ia fa’aore i te mau fa’aaura’a ti’a ‘ore i roto i te mau parau fa’aaura’a e i te mau titaura’a no te parau fa’aau o ta rātou e hamani mai. E ‘iteahia te reira i ni’a i te tahua natirara i muri nei : www.dgae.gov.pf.


Horo’ara’a i te tauturu moni na te ta’atira’a TEDx Papeete


Ua farii e ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te ho’e fa’aotira’a mana no tehoro’a i te ho’e tauturu moni na te ta’atira’a TEDx Papeete no te fa’atupu i te mau TEDx Papeete Women 2016.

Fa’anahohia mai, mai te 1984 maira, na te ho’e ta’atira’a ‘oia ho’i, te Sapling foundation, te mau rurura’a TED (‘Ihi rave’a ‘aravihi, Fa’a’ana’anataera’a e Penira’a) o tei fa’aoti ei tareni na rato te ha’apurorora’a i te mau mana’o no te niu i te ho’e totaiete hi’ora’a. Ua hamanihia te mau rurura’a i ni’a i te hoho’a 18 minuti te roa (‘ihi ma’imira’a, rahu’ara’a, porotita, hamanira’a hoho’a fare, ‘upa’upa, mau uira’a no te ao nei) o tei ‘amui mai i te mau ‘aivana’a tu’iro’o atoa.

Ha’amauhia i te 2013 na roto i te huru no te ho’e ta’atira’a fa’aterehai e teture no 1901, te TEDx Papeete ua haru mai ia i te parau tu’ite « licence » a te niura’a TED no te fa’atupu i te mau TEDx i Porinetia farani nei, o tei riro ei Fenua matamua roa no Patitifa Apato’a o te fa’atupu i te reira fa’anahora’a. Te parau tumu a te mau TEDxPapeeteWomen 2016 o teie ia « It’s about time – le temps est venu - Ua tae i te taime ». Ia au i te huru hoho’a no te 2015 ra, e ha’afaufa’ahia te mau vahine no Porinetia farani i roto i te mau tuha’a ato’a, no te fa’aitoito i to ratou mau tau’a ia riro ei mau ‘aito ha’uti no to ratou iho ‘ananahira’a e no te tauira’a e ti’a i te vaira’a.


Rave’a no te fa’atiani i te Feia ‘api porinetia no te matahiti 2020

Ua ha’afaufa’a te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te parau fa’aara a te Fa’aterehau vahine ti’a’au i te Feia ‘Api no ni’a i te Rave’a no te fa’atiani i te feia ‘api porinetia no te area matahiti 2020. Ua fa’atumu te Fa’aterehau vahine i ni’a i te tu’atira’a e tuatapapahia i roto i te ‘Apo’ora’a Rahi a te Feia ‘Api o te tupu i tei tupu na i te 25 e 26 no fepuare i ma’iri a’e nei i te Peretitenira’a, mai te haere’a rave’a ‘aravihi no te fa’ati’ati’a i te mau hia’aira’a o te Feia ‘Api. E pu’ohu te reira rave’a i te fa’anahora’a tapura ‘ohipa fenua e ti’a e fa’aineine i te feia ‘api no te tomora’a i roto i te ora’a totiare.

Ua hamanihia te reira rave’a ia au i te mau mana’o o tei ‘amui mai na i roto i taua Rurura’a Rahinui ra : te mau piahi no te mau Fare Ha’apiira’a Pirituarua, no te mau Fare Ha’apiira’a Tuarua, te mau piahi no te Fare Ha’apiira’a Tuatoru (UPF) e te Pu Teitei no te Ha’apiira’a Unuma a Porinetia farani (ISEPP°, te feia ‘api no te mau ta’atira’a feia ‘api e no te ha’apiira’a, te feia ‘api no te mau ‘amuitahira’a tu’aro, te fei’a ‘api « nohora’a tumu ‘ore », te mau mau‘auri no Nu’utania, tera ra, ia au ato’a i te fa’atitora’a e te mau fa’aotira’a a te mau Rurura’a rahi no te mau Fetii.

Ua riro te reira rave’a ei fafaura’a papu no te horo’a i te feia ‘api Pornetia i te mau rave’a hau atu i te fa’ahiahia o te fa’aitoito ia ratou e ha’afaufa’a i to ratou mau ‘aravihi ei tuha’a horo’a na ratou no te orara’a totiare ia maita’i, no te fa’arava’ira’a faufa’a e no te ta’ere o te totaiete porinetia. Ua ha’apapu mai te Fa’aterehau vahine ua natihia te rave’a fa’atianira’a i te feia ‘api no te area matahiti 2020 i ni’a e 5 parau tumu rarahi : te ti’ara’a ‘ohipa, te ‘ananahira’a, te ‘ea, te mau fa’a’ana’anataera’a e te ‘utuafare fetii.


Horo’ara’a i te mau Tauturu moni no te terera’a ‘ohipa roto a te mau ta’atira’a tu’aro e a te feia ‘api


Ua hi’opo’a te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te faito e 20 mau anira’a tauturu moni no te ho’e faito ta’ato’a piri i te 80 mirioni toata farane. No te paturu faufa’a monira’a i te mau tapura ‘ohipa rarahi a te mau ta’atira’a tu’aro, teie i muri nei te mau tauturu moni o tei horo’ahia :
- Ta’atira’a Tu’aro Dragon, no te faito e 2 398 000 toata farane ;
- Ta’atira’a Tu’aro Central Olympic, no te faito e 719 400 toata farane ;
- Ta’atira’a Tu’aro Fa’a'a rugby Aro Académy no te Rugby no ‘Oremu, no te faito e 559 500 toata farane ;
- Ta’atira’a Tu’aro Fei Pi, no te faito e 2 398 000 toata farane ;
- te AS Cercle te feia ‘Au no Porinetia, no te faito e 719 400 toata farane ;
- te AS ‘Ama’a Tu’aro Tefana Tu’era’a popo, no te faito e 1 799 300 toata farane ;
- te AS Sportive Taravao Athlétic Club, no te faito e 639 400 toata farane ;
- te AS Sportive Aorai, no te faito e 1 151 000 toata farane ;
- te AS Tahiti Judo Discovery, no te faito e 559 500 toata farane ;
- te AS Club Fa’ahorora’a Pua’ahorofenua no Tahiti, no te faito e 559 500 toata farane ;
- te AS Central Sport, no te faito e 2 398 000 toata farane ;
- te AS Taiarapu Tu’era’a popo Club, no te faito e 559 500 toata farane ;
- te AS rugby Club no Pirae, no te faito e 559 500 toata farane ;
- te AS Rotui Tae Kwon Do Club, no te faito e 519 500 toata farane ;
- te AS Pirae Volley Club, no te faito e 1 719 400 toata farane ;
- te AS Feia ‘api Tu’aro porinetia, no te faito e 559 500 toata farane ;
- te Ta’atira’a Feia ‘api Club Tennis Rautea, no te faito e 639 400 toata farane ;
- te Ta’atira’a Tu’aro Vaiete, no te faito e 799 300 toata farane ;
- te Ta’atira’a Tu’aro Manu Ura, no te faito e 1998 300 toata farane ;
- te Ta’atira’a Budokan Judo, no te faito e 559 500 toata farane ;

Ua horo’a ato’ahia te mau tauturu moni no te terera’a ‘ohipa roto na te mau ‘Amuitahira’a i muri nei :
- te ‘Amuitahira’a tahiti no te taekwondo e mau pipi fa’ataiete mai, no te faito e 2 471 000 toata farane ;
- te ‘Amuitahira’a tahiti no te te’ara’a, no te faito e 1 504 000 toata farane ;
- te ‘Amuitahira’a no horora’a atea, no te faito e 4 850 000 toata farane (‘oia ho’i e 3 000 000 toata farane tauturu ti’ara’a ‘ohipa no te fa’atere rave’a fetere);
- te ‘Amuitahira’a no te ta’ahira’a pere’o’o, no te faito e 4 420 000 toata farane (‘oia ho’i e 3 000 000 toata farane tauturu ti’ara’a ‘ohipa no te fa’atere rave’a fetere);
- te ‘Amuitahira’a no te Tu’era’a popo Marite, no te faito e 1 040 000 toata farane;

E piti tauturu moni o tei horo’a ato’ahia na te IJSPF, no te ho’e faito ta’ato’a e 43 450 000 toata farane, no te paturu monira’a i te fa’atupu ti’apitira’a i te mau fa’anahora’a tu’aro rarahi no teie matahiti 2016.


Tauturu moni no terera’a ‘ohipa roto na te ‘Amuitahira’a Tahiti no te ‘Au

Na roto i te anira’a a te Fa’aterehau no te ‘Ea e no te ‘Ihi Ma’imira’a, ua farii te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau e horo’a ho’e tauturu moni i ni’a i te faito e 700 000 toata farane na te ‘Amuitahira’a Tahiti no te ‘Au no te ‘aufau i te mau ha’amau’ara’a no te terera’a ‘ohipa roto no ni’a i te ‘opuara’a « Aura’a no te ora – ‘Au, Tino maita’i, ‘Ea i Porinetia » no teie matahiti 2016. Ua fa’a’api fa’ahou te ‘Apo’ora’ahau i ta’na turu i taua tapura ‘ohipa ra fa’ata’ahia no te fa’ahotu i te ‘aura’a i roto i te mau ta’ata o tei ro’ohia i te mau ma’i pu’etau maoro.


Tauturu i te Ta’atira’a no te ‘aro i te Ma’i mariri ‘aita’ata

Ua ha’amana te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau e horo’a i te ho’e tauturu moni no te ho’e faito 1 500 000 toata farane, na te Ta’atira’a Haunui no te ‘aro i te Ma’i mariri ‘aita’ata no te terera’a ‘ohipa roto o ta’na mau tapura ‘ohipa no teie matahiti 2016. Ha’amauhia i te matahiti 2006, e ‘ite-au-hia no te maita’i o te ta’ato’ara’a mai te 2011 maira, te tapi ha’a nei te Tomite no Porinetia farani no te Ta’atira’a Haunui no te ‘aro i te Ma’i mariri ‘aita’ata e ‘amui i te mau ta’ata ato’a o te hina’aro ra e tauturu i te ‘arora’a i te Ma’i mariri ‘aita’ata, te fa’atianira’a, te ha’afaufa’ara’a e te tu’ati’atira’a i te mau ha’ara’a unuma o te titau ra e ha’amaita’i i te ‘arora’a i te ma’i mariri ‘aita’ata, e te tauturura’a i te fei’a ma’i o tei ro’ohia i te ma’i mariri ‘aita’ata e to ratou mau ‘utuafare fetii.

Te fa’a’ite ra te ‘Apo’ora’ahau na roto i te reira tauturu moni, i ta’na turu i te mau tapura ‘ohipa o te arata’ihia nei e te Ta’atira’a no te ‘arora’a i te ma’i mariri ‘aita’ata, o ta’na i ta’amu papu maita’i atu i te aura’a hotu a rave rahi mau matahiti i teie nei. Te fa’atupura’a i te fa’anahora’a Le gouvernement affiche, au travers de cette aide financière, son soutien aux actions menées par la Ligue contre le cancer, avec laquelle il a su nouer un partenariat efficace depuis plusieurs années. L’organisation de l’événement « ‘Atopa tarona », ma te autaipe e te Fa’aterera’a no te ‘Ea, o te fa’a’ite maira i te maita’i no te reira autaipera’a.

Compte rendu du Conseil des ministres du 26 octobre 2016  26/10/2016

Subvention à l’OPT pour la mise en œuvre du câble pour les Tuamotu et les Marquises

La subvention de la Polynésie française à l’EPIC OPT (Office des Postes et Télécommunications), via le Fonds Exceptionnel d’Investissement 2016, a pour objectif de relier Tahiti à certaines îles des archipels des Tuamotu et des Marquises, par un système de communication à haut débit par câbles sous-marins et réseaux de faisceaux hertziens.

La fracture numérique entre Tahiti et les îles non raccordées au câble sous-marin Honotua, accentuée par les limites techniques et économiques de la desserte satellitaire du réseau Polysat, est une des préoccupations du gouvernement de la Polynésie française. Cette nouvelle infrastructure contribuera au développement économique des îles éloignées et facilitera la mise en œuvre notamment de l’e-santé, l’e-éducation et l’e-administration, sans omettre l’aspect sécuritaire pour le secours en mer via le support des points hauts constitués par les pylônes des réseaux de faisceaux hertziens.

Pour tenir compte de la concentration géographique des archipels, de la distance et des projets économiques identifiés, il est envisagé de raccorder :

- par câbles sous-marins de l’île de Tahiti :
o aux Marquises : Nuku-Hiva et Hiva Oa
o aux Tuamotu : Rangiroa, Manihi, Takaroa, Arutua, Kaukura, Fakarava, Makemo et Hao

- par faisceaux hertziens, à partir de :
o pour les Marquises
 Nuku Hiva : Ua Pou et Ua Huka
 Hiva Oa : Tahuata. Fatu Hiva fera l’objet d’une étude spécifique.
o pour les Tuamotu
 Rangiroa : Tikehau
 Manihi : Ahe
 Takaroa : Takapoto
 Arutua : Apataki
 Fakarava : Faaite
 Hao : Amanu

Pour l’heure, les Australes et les Gambier ne sont pas concernés par ce projet. Les études relatives à cette infrastructure ont pour but de déterminer les modalités concrètes de raccordement et portent sur les études préalables en eaux peu profondes et profondes telles que l’étude de bathymétrie, de sédimentologie, environnementale, de scannage des fonds et la définition des routes marines avant la pose des câbles sous-marins.

Le montant de la phase études a été évalué à 250 millions Fcfp, avec une participation financière de 125 millions Fcfp du Fonds exceptionnel d’investissement 2016 (FEI), dont les conditions d’octroi et de mise en œuvre soumises à l’Assemblée de la Polynésie française, ont été approuvées par une délibération le 25 août dernier. Il s’agit à présent pour la Polynésie française de procéder à l’attribution de cette subvention et à faire réaliser l’opération par l’EPIC OPT conformément aux caractéristiques techniques et aux modalités de mise en œuvre définies dans la convention Pays - Office des postes et télécommunications.


Subvention pour l’Abattoir de Tahiti

L’abattoir de Tahiti à Papara est le seul établissement en mesure de produire de la viande dans les conditions techniques et sanitaires règlementaires permettant sa commercialisation dans le circuit formel. C’est aussi l’unique débouché pour les filières bovine et porcine qui entretiennent 1 260 emplois sur l’ensemble des archipels : l’abattoir produit ainsi 30% de la viande porcine consommée en Polynésie. Cet établissement est géré par la société d’économie mixte, SAEM Abattage de Tahiti.

L’obligation d’assurer, pour des raisons de santé publique et d’environnement, l’abattage des animaux dans un établissement dédié justifie la qualité de service public des missions de la société de gestion de l’abattoir qui bénéficie, à cet égard, d’une délégation de service public (DSP). Au titre de ce dispositif contractuel et en raison de ses statuts, la SAEM est ainsi dans l’obligation d’assurer l’ensemble des opérations de production de viande dans le respect de la réglementation sanitaire en vigueur, de la réception des animaux à la mise à disposition des carcasses.

Or, la SAEM, bien qu’en position de monopole, se trouve en situation de déficit annuel constatée par le cabinet d’expertise comptable en charge de sa comptabilité et par la société d’audit chargée d’une étude sur les prix des prestations de la SAEM. Ce déficit est lié à la lourdeur des charges structurelles qui ne sont pas compensées par une augmentation significative des tarifs des prestations et qui sont aggravées par la baisse conjoncturelle de l’activité d’abattage. Le gouvernement a donc acté la proposition du Président de la Polynésie française de verser, en 2016, la dotation nécessaire à la SAEM pour retrouver son équilibre financier.


Soutien au syndicat des éleveurs de porcs

Après avis de la commission d’attribution des aides, le gouvernement a accordé une aide financière au profit du Syndicat des éleveurs de porcs de la Polynésie française, présidé par Eric Coppenrath.

Cette aide est destinée à la mise en œuvre d’un programme d’accompagnement technique sous forme d’audits approfondis des élevages permettant d’identifier les voies de progrès techniques mais aussi d’anticiper les restructurations/modernisations nécessaires au passage d’élevages de naisseur-engraisseur à post-sevrage/engraissement. Ces audits seront à la fois technico-économiques, organisationnels (cohérence de chaine de bâtiments, travail, conduite d’élevage) avec des préconisations d’évolutions de chaque site avec plan à l’appui.


Programmes des vols réguliers internationaux pour la saison IATA Hiver 2016

Conformément aux dispositions de la délibération du 13 juin 2002, les compagnies internationales desservant la Polynésie française ont déposé, pour approbation, leurs programmes de vols pour la saison IATA Hiver 2016, courant du 30 octobre 2016 au 25 mars 2017.

Ces programmes sont articulés comme suit :
- 8 à 11 fréquences hebdomadaires de la compagnie Air Tahiti Nui à destination de Los Angeles, 3 fréquences hebdomadaires à destination d’Auckland, et 2 à 3 fréquences hebdomadaires à destination de Tokyo, au moyen d’A340 de 296 sièges offerts ;
Divers partenariats permettent d’étendre le réseau d’Air Tahiti Nui vers l’Australie, la Corée du Sud, et les principales villes américaines. Ce réseau pourrait encore s’étendre vers le Canada et le Brésil, sous réserve d’approbation des administrations de ces deux Etats.
- 3 vols hebdomadaires de la compagnie Air France entre Papeete et Los Angeles au moyen d’un B777-200 de 309 sièges ;
- 2 à 3 fréquences hebdomadaires d’Air New Zealand à destination de Auckland. La compagnie déploie à compter de cette saison un nouvel appareil, le B787-9 (Dreamliner), qui permet d’augmenter de 72 sièges la capacité offerte sur ses vols, laquelle passe de 230 à 302 sièges au total (18 en classe Affaires, 21 en classe Premium, 263 en classe Economie) ;
- 1 fréquence hebdomadaire de la compagnie Hawaiian Airlines à destination de Honolulu, au moyen d’un A330-200 de 290 sièges ;
- 1 fréquence hebdomadaire de la compagnie LATAM à destination de Santiago du Chili via l’Ile de Pâques, au moyen d’un B787-9 de 279 sièges ;
- 1 à 2 vols hebdomadaires de la compagnie Air Tahiti à destination de Rarotonga, en partenariat avec Air Rarotonga, au moyen d’un ATR 42 de 38 sièges.

La compagnie Qantas conserve son partenariat avec Air Tahiti Nui et appose son code sur les vols à destination de Los Angeles et Auckland.


Maintien du prix des hydrocarbures au 1er novembre

Pour la fixation des prix des hydrocarbures applicables au 1er novembre 2016, aucun chargement de carburants liquides n’a été effectué durant la période de calcul des prix. A noter, cependant, une baisse des coûts d’achat du gaz au mois d’octobre. Le Conseil des ministres a validé le maintien du prix des hydrocarbures pour le mois de novembre 2016.


Création du dispositif d’Aide à la connexion des entreprises

Si le taux de connexion des grandes entreprises polynésiennes est proche de 100%, celui des petites entreprises de moins de 10 salariés atteint à peine 72%, avec donc une marge de progrès significative. Parallèlement, de fortes disparités sont constatées selon les archipels et les secteurs d’activité, témoignant ainsi d’un potentiel d’amélioration dans l’accompagnement des entreprises polynésiennes dans leur transition numérique.

Pour toute ces raisons, le gouvernement de la Polynésie française a souhaité intervenir pour que ces disparités soient atténuées en mettant en place le dispositif d’Aide à la connexion des entreprises (ACE). L’objectif de l’ACE est de favoriser le raccordement Internet des entreprises en fonction des disponibilités technologiques d’accès sur le territoire (Fibre optique jusqu’à l’abonné, ADSL, WIMAX, etc), et ce, quelque soit l’opérateur.

L’ACE est une aide financière concernant les personnes physiques non-salariées, exerçant leur activité sous forme d'entreprise individuelle en Polynésie française (patentés), en phase de création ou de développement. L’ACE intervient sur la base d’un co-financement des frais relatifs aux dépenses liées aux équipements et installations nécessaires au raccordement Internet. La prise en charge par le Pays ne pourra excéder 70% des frais engagés par l’entreprise, dans la limite de 100 000 Fcfp. Les dépenses éligibles concernent le raccordement au réseau de l’opérateur de télécommunications, l’installation interne à l’entreprise (réseau informatique), les périphériques informatiques et la connectique.

Toute personne souhaitant, des informations, des conseils, retirer ou déposer un dossier ACE peut s’adresser à la Direction générale de l’économie (DGEN) : Direction générale de l’économie numérique – www.dgen.pf, tel. : 40 544 860, 1er étage immeuble Toriki, 115 rue Dumont D’Urville – Papeete, horaires d’ouverture : 7h30-17h en journée continue.


Bilan de la Conférence économique et du Forum économique

Deux événements marquants pour l’économie de notre au Pays ont été organisés du 10 au 12 octobre derniers. La seconde conférence économique de l’année 2016 s’est tenue le lundi 10 octobre, en présence de plus de 300 participants, représentants du monde économique et des institutions (Gouvernement, Assemblée, CESC).

La conférence économique permet aux représentants du monde économique, au Gouvernement et autres acteurs institutionnels de se rencontrer pour faire le point sur l’économie du Pays, et pour définir et ajuster ensemble les plans d’actions. Après un point de conjoncture de l’ISPF et l’IEOM sur l’économie polynésienne, le Président et ses ministres ont présenté l’avancement du plan d’actions économiques du Gouvernement et les grandes orientations du budget 2017 du Pays. La conférence économique s’est ensuite poursuivie par la tenue de 3 ateliers regroupant des participants du MEDEF, de la CGPME, de la CCISM, et de l’administration notamment. Il est ainsi prévu de renouveler la conférence économique deux fois par an, la prochaine étant programmée au deuxième trimestre 2017.

Le premier Forum économique de Polynésie française s’est ensuite tenu, les mardi 11 et mercredi 12 octobre, avec pour thématique la refondation de l’économie polynésienne. Ce forum, placé sous le haut patronage du Président de la République, a été ouvert par le Président de la Polynésie française et par le Secrétaire général du Haut-Commissariat. Plus d’un millier de personnes ont participé aux deux journées de conférences/débats, interventions et table ronde.

Les thématiques de l’économie numérique, de l’économie circulaire, de l’emploi, de l’économie bleue et du tourisme chinois ont été abordées par des conférenciers originaires du Canada, de Chine, d’Australie, de Martinique et de métropole. A l’issue du Forum, des restitutions ont été effectuées par des intervenants polynésiens. En fil conducteur de ces restitutions, il ressort que la mise en place d’écosystèmes autour des différentes filières à développer dans le cadre de la refondation économique du Pays, constitue une pratique judicieuse en termes de méthodologie à retenir. Ces écosystèmes sont construits sous l’impulsion des pouvoirs publics, avec un partenariat privé fort, et des mesures incitatives au démarrage en termes d’emplois, de fiscalité et d’immobilier d’entreprise ou plus généralement d’exploitation du foncier public.

Les différentes organisations professionnelles polynésiennes, notamment le MEDEF et la CGPME, ont salué la réussite de l’événement et souhaité que celui-ci soit renouvelé en 2017.


Nouvelles dispositions pour la protection des consommateurs

Suite à la promulgation de la loi du Pays du 11 août 2016 relative à la protection des consommateurs, des mesures d’application doivent être adoptées afin de rendre pleinement applicable cette nouvelle réglementation.

Quatre arrêtés ont été adoptés. Ils sont relatifs aux informations contenues dans les conditions générales de vente en matière de garantie légale, à la protection des consommateurs contre les clauses abusives, aux contrats d’achat de métaux précieux, aux pouvoirs des agents, à la mise en œuvre des sanctions administratives et aux actions juridictionnelles.

Ces arrêtés, tout comme la loi du Pays, entreront en vigueur le 1er février 2017. Six mois sont ainsi laissés aux professionnels pour se conformer à cette réglementation et notamment pour supprimer de leurs contrats les éventuelles clauses abusives. Un guide à l’attention des professionnels sera prochainement élaboré par la Direction générale des Affaires économiques. Il sera accessible par internet sur le site suivant : www.dgae.gov.pf.


Octroi d’une subvention à l’association TEDx Papeete

Le Conseil des ministres a adopté un arrêté relatif à l’octroi d’une subvention à l’association TEDx Papeete pour l’organisation des TEDxPapeete Women 2016.

Organisées depuis 1984 par une fondation à but non lucratif, à savoir la Sapling foundation, les conférences TED (technology, entertainment and design) se donnent pour objectif la diffusion d’idées et de projets innovants auprès du grand public afin de contribuer à la construction d’une société exemplaire. Les conférences sont conçues sur un format court de 18 minutes, couvrant un large éventail de sujets (sciences, art, politique, architecture, musique, questions mondiales) et rassemblant un panel hétéroclite de conférenciers.

Créée en 2013 sous la forme d’une association à but non lucratif régie par les dispositions de la loi 1901, TEDxPapeete a obtenu la licence de la fondation TED afin d’organiser des TEDx en Polynésie française, faisant ainsi de la Polynésie française le premier pays insulaire du Pacifique sud à organiser ses propres conférences indépendantes de la maison mère, tout en bénéficiant de son appui.

Les TEDxPapeeteWomen 2016 ont pour thème « It’s about time – le temps est venu ». Sous le même format que l’année 2015, des femmes de Polynésie française seront mises en avant dans divers domaines afin d’encourager leurs homologues à être des actrices à part entière de leur propre destin et du changement durable.


Stratégie de promotion de la jeunesse polynésienne à l’horizon 2020

Le Conseil des ministres a acté la communication de la ministre en charge de la Jeunesse relative à la Stratégie de promotion de la jeunesse polynésienne à l'horizon 2020. La ministre a insisté sur la suite qui doit être donnée aux Assises de la jeunesse qui se sont tenues les 25 et 26 février derniers à la Présidence, à savoir une démarche stratégique d’envergure pour relever les défis auxquels font face les jeunes. Cette stratégie constitue ainsi un cadre d'actions territoriales propres à préparer les jeunes à entrer dans la vie sociale.

Cette stratégie a été élaborée à partir des avis des participants aux Assises de la jeunesse : des collégiens, des lycéens, des étudiants de l'Université de la Polynésie française (UPF) et de l'Institut supérieur de l'enseignement privé de la Polynésie française (ISEPP), des jeunes des associations de jeunesse et d'éducation populaire, des jeunes des fédérations sportives, des « sans domicile fixe », des détenus du centre pénitentiaire de Nuutania, mais aussi après un croisement des données des Assises de la famille.

Cette stratégie se présente comme un engagement ferme de donner aux jeunes Polynésiens davantage de moyens qui puissent les pousser à réaliser toutes leurs potentialités et contribuer ainsi au bien-être social, économique et culturel de la société polynésienne. La ministre a précisé que la stratégie de promotion de la jeunesse polynésienne à l’horizon 2020 s’articulera autour de cinq grands thèmes : emploi, avenir, santé, loisirs et famille.


Attribution de subventions de fonctionnement aux associations sportives et de jeunesse

Le Conseil des a examiné une vingtaine de dossiers de subventions pour un montant global de près de 80 millions Fcfp. Au titre du financement des activités générales des associations sportives, les subventions attribuées ont été les suivantes :
- Association sportive Dragon, pour 2 398 000 Fcfp ;
- Association sportive Central Olympic, pour 719 400 Fcfp ;
- Association sportive Faa'a rugby Aro Académy de Rugby d'Oremu, pour 559 500 Fcfp ;
- Association sportive Fei Pi, pour 2 398 000 Fcfp ;
- l'AS Cercle des Nageurs de Polynésie, pour 719 400 Fcfp ;
- l'AS Section Sportive Tefana Football, pour 1 799 300 Fcfp ;
- l'AS Sportive Taravao Athlétic Club, pour 639 400 Fcfp ;
- l'AS Sportive Aorai, pour 1 151 000 Fcfp ;
- l'AS Tahiti Judo Discovery, pour 559 500 Fcfp ;
- l'AS Club Equestre de Tahiti, pour 559 500 Fcfp ;
- l'AS Central Sport, pour 2 398 000 Fcfp ;
- l'AS Taiarapu Football Club, pour 559 500 Fcfp ;
- l'AS rugby Club de Pirae, pour 559 500 Fcfp ;
- l'AS Rotui Tae Kwon Do Club, pour 519 500 Fcfp ;
- l’AS Pirae Volley Club, pour 1 719 400 Fcfp ;
- l'AS jeunesse sportive polynésienne, pour 559 500 Fcfp ;
- l'association Jeunesse Club Tennis Rautea, pour 639 400 Fcfp ;
- l'association sportive Vaiete, pour 799 300 Fcfp ;
- l'Association sportive Manu Ura, pour 1998 300 Fcfp ;
- l'association Budokan Judo, pour 559 500 Fcfp ;

Des subventions en fonctionnement ont également été attribuées aux fédérations suivantes :
- la Fédération tahitienne de taekwondo et disciplines associées, pour 2 471 000 Fcfp ;
- la Fédération tahitienne de tir à l'arc, pour 1 504 000 Fcfp ;
- la Fédération de triathlon, pour 4 850 000 Fcfp (dont 3 000 000 Fcfp d’aide à l’emploi pour le cadre technique fédéral);
- la Fédération de Cyclisme, pour 4 420 000 Fcfp (dont 3 000 000 Fcfp d’aide à l’emploi pour le cadre technique fédéral);
- la Fédération de Football Américain, pour 1 040 000 Fcfp;

Deux subventions ont également été accordées à l’IJSPF, pour un montant total de 43 450 000 Fcfp, dans le cadre du financement de la co-organisation des grandes manifestations sportives au titre de l'année 2016.


Subvention de fonctionnement en faveur de la Fédération Tahitienne de Natation


Sur proposition du ministre de la Santé et de la Recherche, le Conseil des ministres a approuvé l’attribution d’une subvention d’un montant de 700 000 Fcfp en faveur de la Fédération Tahitienne de Natation pour couvrir les dépenses de fonctionnement relatives au projet « Aura’a no te ora – Nagez, Forme, Santé en Polynésie » au titre de l’année 2016. Le gouvernement réitère, pour la deuxième année consécutive, son soutien à cette opération destinée à promouvoir la pratique de la natation auprès de personnes atteintes de pathologies chroniques.


Soutien à la Ligue contre le cancer

Le Conseil des ministres a approuvé l’attribution d’une subvention d’un montant de 1 500 000 Fcfp en faveur de la Ligue Nationale contre le Cancer pour le fonctionnement de ses activités au titre de l’année 2016.

Créé en 2006 et reconnu d’intérêt général depuis 2011, le Comité de Polynésie française de la Ligue Nationale contre le Cancer vise à rassembler toutes les personnes physiques ou morales désireuses d’aider à la lutte contre le cancer, de provoquer, favoriser et coordonner toutes les initiatives privées tendant à développer la lutte contre le cancer, et d’aider les malades atteints de cancer et leur famille.

Le gouvernement affiche, au travers de cette aide financière, son soutien aux actions menées par la Ligue contre le cancer, avec laquelle il a su nouer un partenariat efficace depuis plusieurs années. L’organisation de l’événement « Octobre rose », en partenariat avec la Direction de la santé, traduit notamment l’efficacité de ce partenariat.

Te mau Fa’aotira’a a te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau, mahana piti 18 no ‘Atopa 2016  18/10/2016

Tomite no te Fa’ahotu i te mau ‘Oire : e 6 mau tapura ‘ohipa fa’ahotura’a paturuhia e te Haufenua i Ua Pou e i Ua Huka

I roto i te rurura’a a te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau o tei fa’atupuhia i Taiohae, e 6 mau tapura ‘ohipa o tei ha’amanahia e na te Haufenua e paturu moni, i muri a’e i te hi’opo’ara’a a te Tomite no te Fa’ahotu i te mau ‘Oire (TFO=DDC), na te mau ‘Oire no Ua Pou e no Ua Huka. E mau tareni no te ho’ora’a mai i te mau pere’o’o (no te mau muto’i ‘Oire, na te feia tata’i ‘auri pape, etv) e tae noa’tu i te mau matini ‘ohipa teimaha (tavirira’a aruaru, ope matini…) ia nehenehe i te mau rave ‘ohipa a te ‘Oire ia rave i te mau tata’ira’a, te ti’a’aura’a e aore ra te tara’a i te mau poromu e te tahi è atu a mau tareni.

Te faito ‘amui no te tauturu moni i ha’amanahia e te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau tei ni’a ia i te 20 825 000 toata farane, e no te mau fa’ahotura’a ‘amui tei ni’a ia i te 49 750 000 toata farane, te ho’e ia tauturu na te Haufenua i ni’a i te faito e 42 %.
E tauturu ato’a atu te Haufenua i e ‘opuara’a no te hutira’a i te uira i roto i na ‘afa’a e piti no te ‘Oire no Ua Huka o tei fatata roa i te oti te mau pu’eparau a te Hau. Te ho’o tei ni’a ia i te : 18 854 295 toata farane, mai teie, 15 083 436 toata farane ei paturura’a faufa’a moni na te Haufenua.


Tahuata e o Fatu Hiva : na ‘Oire o te farii mai i mua nei i te paturu faufa’a moni a te Haufenua

E piti tau ‘Oire o te fana’o ato’a mai i mua iti noa nei i te tauturu moni a te Haufenua. No reira, e fana’o mai te ‘Oire no Tahuata i te tauturu moni a te Haufenua no te ho’ora’a mai ho’e pere’o’o ‘afata ma’ira no te monora’a atu i te mea tahito, o tei tapo’ihia e te repo na roto i te horo o tei tupu na i ni’a i te poromu ‘aivi e tu’ati ia Hapatoni ia Hanatetena. Taua fa’ahotura’a ra no te faito hau atu i te 26,6 mirioni toata farane, o te paturu monihia e te Haufenua i ni’a i te faito 15 994 230 toata farane.

Ua fana’o atu na te’ Oire, na roto i te ho’e fa’aotira’a mana a te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te ‘atete i ma’iri a’e nei, i te ho’e tauturu moni na te Haufenua i ni’a i te faito e 8.106.210 toata farane no te ho’ora’a mai ma ho’e taipu ope fa’ata’ahia no te ‘ohira’a i te mau pehu, no te mau tapura ‘ohipa hurira’a tauiha’a i uta e fa’atomora’a i te mau fereti i te mau taera’a’tu o Aranui e o Taporo 9, no te ha’amaita’i e no te tata’i i te mau ‘e’a e te mau tareni no te pape e te vai noa’tura. Te ho’o amui : 26.657.050 toata farane.
E te hope’a roa, ua fana’o a’e na atu na te ‘Oire no Fatu Hiva, i te ‘atete i ma’iri a’e nei, ho’e tauturu moni na te Haufenua no te ho’ora’a mai ho’e faura’o pere’o’o no te mau tapura ‘ohipa a te feia rave ‘ohipa a te ‘Oire no te mau ‘ohipa na ni’a ia paruruhia ratou.


Ma te mana’o i te faito orara’a maita’i o te mau huira’atira no to’na mau ta’amotu atea, ua ha’aparare te Haufenua i ta’na mau tauto’ora’a faufa’a rahi

Te mau tauto’ora’a a te Haufenua, no te ha’amaita’i ia i te faito orara’a o te mau huira’atira no te mau ta’amotu atea.

Mai to’na manara’a i te tetepa ra 2014 e tae roa mai i teie mahana, ua horo’a noa mai na te ‘Apo’ora’ahau a Edouard Fritch na te ta’ato’ara’a o te mau ‘Oire no Matuita ma, e rave rahi mau tauturu moni fa’ahiahia no te fa’ahotu i te mau ‘opuara’a faufa’a rahi, na roto anei i te paturura’a moni, na roto i te TFO (DDC), na roto anei i te Fa’aaura’a no te mau ‘Opuara’a fa’ata’ahia na te mau ‘Oire no te Fenua nei no ta ratou mau tapura ’ohipa no to ratou mau ‘aua natura (pape ma no te inu, mau pape viivii, ‘ohira’a e rapa’aura’a pehu…)

No reira, te mau tauturu moni a te Haufenua no te mau ‘opuara’a a Matuita ma, ia ‘amui ana’ehia te ta’ato’ara’a, tei ni’a ia i te 377.314.500 toata farane no te ho’e fa’ahotura’a ta’ato’a piri i te 880 mirioni toata farane, ‘oia ho’i, te ho’e ia faito tamau i ni’a i te 151 mirioni toata farane i te matahiti na te mau huira’atira no Matuita ma mai te 2014 maira, ma te ‘ore ia e tai’o mai i roto i te tahi –è-atu mau tauturu iho no te mau tapura iho a te Haufenua. E tai’o ato’ahia i roto i te reira, te horo’ara’a ‘aita i maoro a’e nei i te pahi ra o « Te Ata o Hiva » no te mau fanora’a na Matuita Apato’a. No te reira, ua fa’ata’a na te Haufenua tau hanere mirioni toata farane.


Tia’ara’a no te mau tapura ‘ohipa ‘amui a te mau ‘Oire a te CODIM no Matuita ma

Ua fa’atumu ato’a te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau i ni’a e 3 tapura ‘ohipa o tei horo’ahia mai te mau pu’eparau e te ‘Amuitahira’a no te mau ‘Oire no te mau Motu no Matuita ma (CODIM) i roto i te Peretiteni no te Fenua. E mau tapura ‘ohipa faufa’a rahi no taua mau ‘Oire ra, i te pae no te hoho’a fa’ahotura’a fa’arava’ira’a faufa’a no Matuita ma. No te pae no te fa’a’apura’a, no te faufa’a tupuna ta’ere materia e materia ‘ore e no te rava’aira’a ‘afa faito pu hamanira’a ma’a..

Ua ha’apa’ohia te huru no taua mau ‘opuara’a ra e te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau i roto i te mau ‘(aitauira’a mana’o e te CODIM e tae noa’tu i te mau Piha ‘Ohipa a te Haufenua i roto i te mau ‘ava’e i mahemo ma te tauturu hia mai e te mero no te ‘Apo’ora’ahau. Ua ‘iteahia e mea titauhia ia ha’apapuhia te tahi mau tuha’a (‘afata terera’a faufa’a tohuhia, hoho’a no te paturura’a moni, te fa’a’otira’a, te mau tuatapapa matutura’a i te mau ‘api, te mau fa’anahora’a no te ti’a’aura’a e no te fa’a’ohipara’a).
No ni’a i te horo’ara’a i te mau mana o teihia mai e te ‘Amuitahira’a no te mau ‘Oire , e ‘ere te ti’ara’a o te Haufenua i te parurura’a ‘eiaha e horo’a i te mau mana, o te fa’anaho maita’ira’a ra, te ha’apapu maita’ira’a, e te fa’atere’au maita’ira’a. Ia ha’afaufa’a maitehia te horo’ara’a mana e te ‘ai’operera’a mana, noa’tu e aha te fa’anahora’a, mai te :
o Te ta’oti’a papura’a i te mau tapura ‘ohipa o ta te CODIM e hina’aro e fa’atupu ia au i te mau tapura ‘ohipa e rave rahi o tei tapa’ohia no te fa’ahotura’a i te fa’arava’ira’a faufa’a.
o Te faitora’a i te mau fa’ahotura’a faufa’a e te fa’anahora’a i te mau hoho’a paturura’a moni.
o Te paturura’a e manuia hotu maita’i mai ai, e tupu ‘otohe ‘ore ai te tahi mau ‘opuara’a ( mau tuatapapara’a no te matete, te mau rave’a e hotu ai, te mau rave’a fa’aira’a, te mau matete, e te vai noa’tura..).
o
Ua farii mai te CODIM i te mau fa’anahora’a a te Haufenua mai to’na ha’amaura’ahia mai i te 2010 ra, ia au i te mau titaura’a no taua huru fa’anahora’a ra.

No reira, na te ture ‘Ai’a no te 25 no ‘atete 2010 e ‘iriti ia nehenehe i te mau ‘Oire ia « fa’aoti i te mau ‘opuara’a no te fa’ahotura’a fa’arava’ira’a faufa’a ». Na te mau ture e te mau fa’aturera’a no te 2010 ra e fa’a’ite mai e te mau ra te Haufenua i te pairatira’a..
Ua fa’ataehia’tu na i roto i te mau Pu Mana no te Fenua nei te Hoho’a fa’ahotura’a a te CODIM i te ‘atopa ra 2014. Ei pahonra’a i ta ratou anira’a, ua titau manihini atu te mau Pumana no te Fenua nei i te CODIM, ia hamani mai i te mau ‘opuara’a ture no nni’a i te mau mana, o ta’na e hina’aro ra, a nehenehe atu ai i te Haufenua ia maramarama maita’i i ta te CODIM e titau maoti mau maira no ta’na mau ‘opuara’a.


Fa’ahotura’a i te tuha’a no te ra’au i Matuita ma

I muri a’e i to’na vauvaura’a mai i te huru no te ti’ara’a o te tuha’a no te ra’au i Porinetia farani, ua fa’a’ite mai te Peretiteni no Porinetia farani i te tahi parau fa’aara no te vauvau i mua i te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau i ta’na mau fa’anahora’a no te fa’ahotu e te rotora’a o te ho’e piira’a ‘opuara’a no te fa’a’ohipa i te uru rahi ra’au a te hau no te Pinuti i ni’a i te motu no Nuku Hiva.

Te fenua o te Haufenua no te ‘atu’atura’a e no te fa’a’ohipara’a i te mau uru ra’au, ua vai mai ia na roto i te tapurra ‘ohipa rahi faufa’a no te tanura’a i te uru ra’au o tei ha’amatahia mai na, i roto i te area no te mau matahiti hitu ‘ahuru ra, e o tei fa’atupuhia mai na i roto i to’na ta’ato’ara’a e te piha no te uru ra’au e no te ti’a’aura’a i te fenua fa’a’apura’a a te SDR, i ni’a iho anei i te fenua o te hau o to tatou nei Fenua e aore ia i ni’a anei i te mau fenua unuma. Te fa e titauhia ra na roto i taua tapura ‘ohipa ra, no te tahi a’e tuha’a, o te pahonora’a ia i te mau hia’aira’a ra’auno te patura’a fare o te titau maira piri i te 30 000 metera ‘afata poro’ira’a i te ara i te mau matahiti ato’a i Niu-Terani, i te mau Fenua Marite ma e aore ra i te fenua Tireni.

Teie ra, ua pa’ari te mau uru ra’au pinuti i teie nei, e, o te nehenehe e horo’a mai i te mau faito rava’i no te tere maita’ira’a te fa’arava’ira’a faufa’a no te fa’a’ohipara’a i te uru ra’au. Te tapura ‘ohipa no te Porotita fa’a’apura’a a Porinetia farani no te mau matahiti 2011-2020, o tei ha’amanahia e te Tomite Arata’i e no te faitora’a Faufa’a o te Porotita Fa’a’apu, TAFPF (COEPA), e o tei vauvauhia i roto i te pu’eparau horo’ara’a i’oa no te tahi tao’a, o te ha’apapu maita’i maira i te fa rahi roa i te pae no te uru ra’au, ‘oia ho’i, te ha’apuai fa’ahoura’a atu a i te tuha’a no te uru ra’au porinetia ma te fa’atura noa i te ‘aua natura.

Na roto i te reira hi’ora’a, na te pu’eparau mana no te porotita fa’a’apu rahi e fa’ata’a maita’i mai i te mau reni arata’ira’a papu maita’i no te ha’amaita’i i te ti’a’aura’a no te fa’ahotu e no te tapiho’ora’a i te faito a’e e 60% no te punavai e horo’ahia mai e te mau uru ra’au e vaira. E paturu pautuutu taua ha’a ra a te hau e piti titaura’a rahi roa o te papaturu i te huru fa’arava’ira’a faufa’a i tape’ahia mai, o te fa’a’ite mai i te huru ha’afaufa’ara’a maita’i roa a’e no te punavai faufa’a no te ra’au no te fenua nei e no te ha’ara’a ia vai tamau noa to’na hotura’a na roto i te fa’a’apira’a i te mau tuha’a fenua i fa’a’ohipahia, te fa’anahora’a matamua roa e vai pu’etau roa noa ai taua ti’a’aura’a ra.

Te fa’a’ohipara’a i te mau tahua fa’a‘ohipara’a e no te ha’aufaufa’ara’a, ia au i te mau rave’a rarahi e titauhia mai i te pae no te mau mauha’a e no te mau rave ‘ohipa toro’a ‘aravihi, e titauhia ia e ia na rotohia i te piha ‘ohipa a te hau. Ia au i te reira mau papa, te hina’aro nei te ‘Apo’ora’ahau e horo’a i roto i te ho’e fa’atere pu ‘ohipa hamanira’a, ma’itihia na roto i te horo’ara’a matete ‘opuara’a, te tareni no te fa’a’ohipara’a i te mau uru ra’au a te hau no Porinetia farani. E titauhia ra i taua fa’atere pu ‘ohipa hamanira’a ra ia fa’anaho ‘oia i te ta’ato’ara’a no taua tapura ‘ohipa ra, mai te tapura’a o te tumu ra’au e tae roa’tu i te ‘operera’a i te mau hotu i oti mai.

Te ha’amaura’a i taua tuha’a i roto i to’na ta’ato’ara’a, ‘oia mau, o te titaura’a ia o te titauhia ia nehenehe i te mau taiete na’ina’i no te no te mau ‘opuara’a uru ra’au huru ha’iha’i a’e, o te mara’a noa ia ratou te tahi noa mau tuha’a no taua tareni ra o te hina’aro noa i te mau pupu e te mau rave’a materia tanotano noa, ia fa’atahe ato’a ratou i ta ratou iho mau hotu. E rave rahi te mau taiete ‘ohipa rii na’ina’i o te hina’aro noa i te tuha’a no te tapura’a e no te tarira’a i te mau tumu ra’au mai te vahi i tapuhia ai ratou e tae roa’tu i te vahi e hamanihia ai ratou, o te roa’a ta ratou faufa’a iti nota ratou mau tumu ra’au tapuhia, topetopehia te mau ‘ama’a e tapuhia te mau ‘omo’o.

Hau atu i te reira, te fa’a’ohipara’a i te fa’atere pu ‘ohipa hamanira’a rahi i te mau ‘aivi uru ra’au, e nehenehe ato’a ‘oia e horo’a na te reira mau taiete na’ina’i i te mau tapura ‘ohipa fa’aau patanahia o te hina’aro rahihia e ratou, mai te para’ura’ura’a, te tara’ira’a, terapa’aura’a i te mau ra’au, o te titau mai, ratou ato’a, i te mau fa’ahotura’a faufa’a. E mea titauhia ia fa’aohia te reira mau tareni i roto i te mau titaura’a no te ma’itira’a i te piira’a matete no te ‘opuara’a no ni’a i te ha’afaufa’ara’a i te mau uru ra’au a te hau no te mau pinuti o te fa’ahaerehia i mua iti noa nei.


Te mau fa’a’amura’a mai’a moa ‘ofa’a i Matuita ma

No te faito rahira’a huira’atira e 9 261 i roto i te Ta’amotu no Matuita, e 5 386 mai’a moa ‘ofa’a o tei tai’ohia i Hiva Oa, Nuku Hiva e Ua Pou. Ua mana’ohia e pahonohia te mau hia’aira’a o te huira’atira i te pae no te huero moa, ma te tuha e ho’e a’e mai’a moa ‘ofa’a na ni’a i te huira’atira tata’itahi, te vaira te tahi fa’anahora’a hau atu no te ha’amaura’a i te mau fa’a’ofa’ara’a moa ‘api i roto i te mau motu e ‘aita e fa’a’amura’a mai’a moa ‘ofa’a i reira (Fatu Hiva, Tahuata e Ua Huka).

No reira, ua putuputu te Tomite no te Ha’amaura’a e no te Fa’arahi fa’ahoura’a atu i te mau fa’a’amura’a mai’a moa ‘ofa’a i te 14 ra no tetepa i ma’iri a’e nei e ua horo’a i te parau fa’ati’a na te mau anira’a, no te fa’a’aifaitora’a, na e toru mau fa’a’amura’a mai’a moa ‘ofa’a i Matuita ma. Te ha’amaura’a i te mau fa’a’amura’a, no te rahira’a e 2 000 mai’a moa ‘ofa’a na te pu fa’a’amura’a tata’ita’ahi, na e to’otoru mau fa’a’amura’a, i Nuku Hiva, Ua Pou e Hiva Oa, o tei fa’ati’ahia.


Mau tapura ‘ohipa no te fa’ahotura’a o tei ravehia mai e te Haufenua no te mau motu Matuita (i rapae’au mai i te mau tauturu moni na te mau ‘Oire)

Te mau ha’amau’ara’a fa’ahotura’a o tei ravehia mai e te Haufenua i Matuita ma (ma te ‘ore e tai’o mai i te mau tauturu moni na te mau ‘oire) ua mara’a roa ia i te matahiti 2014 ra i ni’a i te 560 mirioni toata farane e i ni’a i te 894 mirioni toata i te 2015 ra, ‘oia ho’i, e 91 % no te mau ha’amau’ara’a no 2015 ra).

Te faito no te mau ha’amau’ara’a na ni’a i te huira’atira i Matuita ma, tei ni’a ia i te 2015 ra i te 90 800 toata farane na ni’a i te huira’atira tata’itahi, ‘oia ho’i, 17% hau atu i te faito e fana’ohia ra e te tahi è atu mau huira’atira no Porinetia farani (tei i’a noa ia i te 77 800 toata farane na ni’a i te huira’atira tata’itahi).

I roto i te ‘Afata terera’a faufa’a no te 2016 a te Fenua, e 68 rahira’a tapura ‘ohipa fa’ahotura’a no te Ta’amotu no Matuita ma, no te ho’e faito moni i ni’a i te 4,6 miria toata farane, e 1,8 miria o te fa’a’ohipa noahia nei.

Te ta’ato’ara’a no te tapura ‘ohipa no 2016 nei, tei ni’a ia i te 1 miria toata farane.
Na tapura ‘ohipa rarahi roa e 5 e rave noahia nei :
- te hamanira’a i te mau uahu no te roto no Tahauku i Hiva Oa ;
- te tahua taura’a manureva no Hiva Oa, ( tara’a e fa’a’afarora’a e ha’apa’ari fa’ahoura’a) ;
- te parurura’a i te uahu no Hakahetau i Ua Pou;
- te fa’a’ohurta’a poromu no Viihena i Nuku Hiva;
- te tata’ira’a i te uahu no Hakahau i Ua Pou.


Mau ‘opuara’a itouira fa’a’apihia i Matuita ma


O Matuita ma, o te mau Motu ia no Porinetia farani o te mau ra i te mau ti’ara’a fa’ahiahia roa a’e i te tano no te mau itouira fa’a’apihia. E rave rahi te mau ‘opuara’a itouira pape, itouira mata’i, e aore ra itouira pio o tei ferurihia na e aore ra o tei ravehia mai. E rave rahi te mau ‘opuara’a o te ravehia nei i roto i te mau motu no Tahuata, Nuku Hiva e Fatu Hiva e i te mau motu no Hiva Oa e no Ua Pou o te mau ato’a ra i te mau faufa’a fa’ahiahia.
I roto i taua mau fa’anahora’a ra, te patura’a i te ho’e pu itouira pape i Aakapa, i Nuku Hiva, o tei ha’amatahia mai a 4 matahiti i teie nei. Ua amohia mai te paturura’a faufa’a moni i taua ‘opuara’a ra e te DDC (Tomite no te Fa’ahotu i te mau ‘Oire) e te AFD (Pu Farani no te Fa’ahotura’a), are’a te fa’aterera’a ‘ohipa, ua horo’ahia’tu na i roto ia EDT e te tahua ‘ohipara’a ua horo’ahia’tu na ia i roto i te ho’e taiete ‘ama’a no te pupu « Engie, INEO ».

Te faito matamua roa o tei mana’ohia na, tei i’a ia i te ha’amaura’a ho’e turipino 20 kW e te ho’e mafatu hamanira’a e 95 000 kWh, o te rava’i roa no te horo’a e 80 % e aore ra 100 % no te mau hia’aira’a uira o taua mata’ina’a ra. I roto ra i te te fa’a’ohipara’a i taua ‘opuara’a ra, e e rave rahi mau tapura ‘ohipa o tei ‘ore i tapa’ohia na o tei ravehia mai e o tei ha’amara’a i te mau ho’o i ni’a a’e i te faito i matutuhia na. Na te ‘Oire iho i amo mai i te reira mau ho’o hau. Te ha’amaura’a i te ho’e tarifa ta’a-è no te tapura ‘ohipa itouira pape no Aakapa, ua ha’amanahia mai nei ia e te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau.


Mau ‘aitarahura’a 2016 : horo’a no te paturu faufa’a monira’a fa’aauhia mai e te Faremoni no Porinetia

I muri mai i te tu’urimara’a no te 11 ra no ‘atopa i ma’iri a’e nei, i te ho’e ‘aitarahura’a moni i ni’a i te faito e 25 M€ (piri i te 3 miria toata farane) e te Fa’atere Ara-Moana a te Pu Farani no te Fa’ahotura’a (PFF=AFD), ua pupuhia’tu te mana i roto i te Mono-Peretiteni ti’a’au i te ‘Afata Terera’a Faufa’a e Faufa’a Moni ia fa’au hope e te Faremoni no Porinetia, i te ho’e ‘aitarahura’a no te faito e 630 mirioni toata farane, i ni’a i te mau faito tute moni fa’aho’i hau atu i te fa’ahiahia i to muta’aihora, o te tu’ati i ni’a i te mara’ara’a te nota a Porinetia farani, no te paturu moni tuha’ara’a i te mau fa’ahotura’a tapurahia i roto i te ‘Afata Terera’a Faufa’a Rahi no te matahiti 2016 nei.

Na roto i te fa’ati’ara’ahia mai taua’aitarahura’a ra, e nehenehe ia e ‘opani i te hoho’a paturu faufa’a monira’a, i ni’a i te faito ‘aitarahura’a e 7 miria toata farane, o tei ma’iti manahia mai e te ‘Apo’ora’arahi no Porinetia farani, i roto i te ‘Afata Terera’a Faufa’a Metua no 2016, ma te ‘ore e ‘amuihia mai te paturu faufa’a monira’a i te patura’a i te Pu ‘Ea Manava, o tei riro ei tapa’ora’a hau i roto i te ‘Afata Fa’arava’i no te tiunu i ma’iri a’e nei.


Paturura’a i te tuha’a no te Fariira’a Ratere i Matuita ma

Ua vauvau atu te Fa’aterehau no te Fariira’a Ratere i mua i te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te ho’e tuha’a no te mau tareni a te hau, i te pae no te terera’a ‘ohipa roto e no te fa’ahotura’a, i roto i te tuha’a no te Fariira’a Ratere o tei ravehia mai no te fana’ora’a o te Ta’amotu no Matuita ma. I roto i te tuha’a no te puhapara’a, e piti hotera o tei fana’o, i roto i te matahiti 2014 e 2016 nei, i te mau fa’a’orera’a tute e mau fa’atutera’a no te fa’ahaerera’a atu e no te ho’ora’a mai i te mau materia no te titaura’a i te faito maita’i fa’ahiahia e no te fa’aau tanora’a ia ratou i ni’a i te faito e 3 feti’a.

Mai te fa’a’ohipara’ahia mai na te Rave’a no te Fa’ahotu i te Fariira’a Ratere 2015-2020, ua rave papu mai na te Fa’aterera’ahau no teFariira’a Ratere e ta’na mau Piha toro’a i te ‘ohipa e te CODIM, no te ha’amaita’i, na mua roa, i te mau mauha’a no te fariira’aratere o tei tapa’ohia na i roto i te fa’anahora’a no te fa’ahotu i te fa’arava’ira’a faufa’a a taua Ta’amotu ra. No reira i te matahiti 2016 iho nei, i tapurahia mai ai e ha’amaita’i e e paruru maita’i ‘eiaha ia tupu te fifi e 3 mau ‘e’a oriorira’a na ni’a i te mou’a i Fatu Hiva, no te ho’e faito e 9 000 000 toata farane, e 5 ‘e’a oriorira’a na ni’a i te mou’a i Nuku Hiva, no te ho’e faito 16 400 000 toata farane.

E horo’a te reira mau fa’anahora’a na e 3 mau ta’ata arata’i matuita, no roto mai i te ha’apiipiira’a no 2015, i te rave’a no te ha’amaita’i fa’ahou atu a i ta ratou tareni e te fa’afa’a’itera’a i te mau faufa’a tupuna natura e ta’ere no taua na motu ra e piti. Ua horo’a na te ha’apiipiira’a no 2015 ra i te parau tu’ite na e 15 mau arata’i oriori haerera’a na ni’a i te mou’a. Fa’atupuhia e te Fa’aterera’a no te Feia ‘Api e no te mau Tu’aro, taua tareni ra no te faito 15,5 mirioni toata farane, ua paturu faufa’a moni ti’(apiti ato’ahia mai na ia e te Piha no te Fariira’a Ratere.

E te hope’ara’a, ua vauvau atu te Fa’aterehau i te faufa’a, no te mau motu Matuita ma, no te turu’i i ni’a iho i te mau Poro tuha’a fenua no te Fa’ahotura’a i te Fariira’a Ratere (PLDT) no Nuku Hiva e no Hiva Oa no te ha’afaufa’a i te mau vahi fariira’a ratere no taua Ta’amotu ra, e, ia hi’o rahihia’tu, ia ha’afaufa’a i te fa’ahotura’a roto no te fa’ahotu i te mau tapura ‘ohipa ato’a no te fariira’a ratere.


Horo’a ‘api no te fariira’a ratere ha’apiira’a no te va’a

Ua vauvau mai te Fa’aterehau no te Fariira’a Ratere i mua i te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau ho’e ‘opuara’a no te fa’atupu i te mau hotu tumu no te fariira’a ratere no ni’a i te va’a. E pahono teie ‘opuara’a i te ho’e no te mau fa no te Rave’a Fa’ahotura’a Fariira’a Ratere a Porinetia farani 2015-2020 no te ha’afaufa’a i te rotora’a o te fariira’a ratere na roto i te ha’afaufa’ara’a i te ta’ere e te mau fa’anahora’a tumu no te Fenua nei.

Ua fa’atupuhia mai te ta’ahira’a matamua. Ua tu’ati ato’a mai te mau pu rarahi, te mau pu no te revara’a e te mau tia’i hotera i te ha’apapura’a e mea rahi te mau anira’a a te mau ratere e a to te fenua iho nei, no ni’a io te va’a. Ua fa’a’ite ato’a mai te mau ta’atira’a e te mau ti’a toro’a i to ratou hina’aro no te ha’amaita’i i te reira tuha’a.

No reira, ua fa’aotihia e ha’amau ho’e tomite na te mau fa’aterera’ahau ato’a, te fa’aterera’ahau no te fariira’a ratere, to te mau tu’aro e to te ta’ere e tae noa’tu i te ‘Amuitahira’a Tahiti no te Va’a. Na te reira tomite e tatara i te mau fifi e e ‘iriti, ma te fa’atiti’aifaro maita’i, i vetahi no tera e 4 265 rahira’a feia hoe taretahia e ia horo’ahia te mana i teie noara’a ra matahiti 2017, no te ‘iriti i te ta’ato’ara’a, i te mau ratere e to te fenua iho nei i te reira tu’aro o tei parare to’na ro’o na te mau fenua ato’a.

Ia fa’anaho ato’ahia te mau ha’apiipiira’a, ia nehenehe i te mau rauti no te Va’a no Tahiti, no Moorea, no Bora Bora e no Nuku Hiva ia fa’arava’i fa’ahou atu a i ta ratou mau tareni tapiho’ora’a e ha’apiipiira’a.

Ua fa’ata’a ato’ahia, na roto i te mau ‘Oire i reira taua mau hotu ra e ha’amauhia ai, ia ha’amauhia mai te mau fare fariira’a (fare va’a). Na te mateterta’a Tahiti Fariira’a Ratere e fa’attere’au i te reira. Ua fa’aotihia e fa’a’ohipahia ho’e tamatamatara’a i roto i teie Hawaiiki Nui Va’a i mua nei.


Paturu na te Haufenua i te ‘opuara’a no te fa’ahotu i te tautaira’a na tua o tei vauvauhia mai e te CODIM

Te ‘opuara’a o tei vauvauhia mai e te CODIM i mua i te ‘Apo’ora’ahau no Porinetia farani e tapi ‘oia no te fa’atupu i te mau ti’ara’a ‘ohipa e ti’a i te vaira’a na te huira’atira no Matuita ma, na roto i te ha’afaufa’ara’a i te punavai no te ‘a’ahi i roto i te tuha’a oti’a moana fa’arava’ira’a faufa’a e ‘aua ha’a’atira i taua ta’amotu ra e tae roa’tu i Clipperton.

‘Oia mau, te mau tahora moana no te ta’amotu no Matuita ma, o te mea ‘ona roa a’e ia i roto i te ‘oti’a moana fa’arava’ira’a faufa’a o Porinetia farani. E noa’tu a te reira, e mea paruparu roa te tautaira’a i teie nei.

No te fa’atupuy ra i te reira, e mea ti’a ia, ia fa’arahihia te mau pahi tautai ‘aua ha’a’ati i te motu tata’itahi e te ha’amaura’a i te mau poti tautai pu’etau maoro. Te ‘opua ato’ahia ra ia fa’a’ohipa i te mau pahi faito rarahi atu, o tei ha’amauhia i roto te mau fa’ato’eto’era’a rarahi no te mau rava’aira’a ‘aua ha’a’ati ia Matuita ma e tae roa’tu i Clipperton.

No taua tauto’ora’a ra no te fa’arava’i mai ai i te mau pahi tautai, e mea titau ato’ahia ia ia hamanihia te uahu no te tautaira’a, te ho’e pu mauha’a no te hutira’a pahi i ni’a e no te titora’a mori. E fana’o ato’a te mau pahi ta’ie e te mau iati e tipae mai i Matuita i te reira mau fa’anahora’a rave’a.

Te hi’o ato’a ra te reira ‘opuara’a i te area no 2025 ha’amauhia mai ni’a atu i te fa’ahotura’a o te mau tapura ‘ohipa no rava’aira’a. Te toe o te fa’aotira’a i te mau moniho’o e te mau rave’a no te paturu faufa’a monira’a, te fa’aora’a mai ihoa ra te mau ‘ona papu.


Ha’amaita’ira’a i te tareni no te utara’a e no te fa’atomora’a i te mau pahi no te ara i roto i te Ta’amotu no Matuita ma

Te Area Fa’arava’ira’a faufa’a Ta’oti’ahia (AFT=ZEE) no Porinetia farani, e to’na ti’ara’a i rotopu i te Moana Patitifa, te vaira ia i roto i te ho’e tuha’a tipaera’a aumaite maita’i, i roto mau i te mafatu no te mau tuha’a no te mana o te l’ATTC (Tomite Tu’atira’a Marite no te ‘A’ahi Reva haumaru) e no te WCPFC (Tomite no te mau Tautaira’a no Patitifa To ‘O’a o te Ra e no te Ropura’a).

Na roto i to’na ti’ara’a, to’na mau reni rerera’a manureva ‘i maita’i e ta’na mau horo’ara’a tavinira’a fa’ahiahia, ua riro o Porinetia farani, e te Ta’amotu ihoa ra no Matuita ma, ei vahi autano maita’i no te hurira’a i uta e no te fa’atomora’a i te mau hotu no te tautaira’a no te mau pahi no te ara o te tautai ra na te hiti noa mai i te ZEE porinetia. Taua tareni ra, o te ‘ore roa e titau mai i te ho’e iti noa a’e tuha’a i te Haufenua, o te nehenehe ia e fa’atupu mai i te mau ti’ara’a ‘ohipa tau poto, no te taime noa no te hurira’a i uta i te mau hotu mai roto mai i te ho’e pahi.

E horo’a mai te reira i te mau topatopa fa’arava’ira’a faufa’a vitiviti, na te mau motu ihoa ra e fana’o atu, i te pae no te mau ho’oho’ora’a e te mau tareni i ni’a i te Fenua. Te mau tauira’a i te mau ‘ihitai i Matuita ma, o te nehenehe ato’a e tupu e o te horo’a ato’a atu ia i te mau ‘uputa no te fa’arava’ira’a faufa’a na taua Ta’amotu ra i te pae no te utara’a e no te vahi nohora’a. Te fa no taua ‘opuara’a ra, o te harura’a mai ia i te maniira’a mai na ni’a mai i te moana, na Kiribati mai ihoa ra, o te vaira i te pae apato’erau-to ‘o’a o te ra i te mau motu Matuita ma, e te mau faito rahira’a i’a i te matahiti tei ni’a ia i te 20 000 tane. Ua ha’apapu mai te ‘Apo’ora’ahau e ‘ere roa’tu te reira i te fa’ati’ara’a i te mau pahi rava’ai no rapae’au mai ia haere mai e tautai i roto i to tatou ‘oti’a moana fa’arava’ira’a faufa’a porinetia. Tera ra, e fa’afana’o teie mau tapura ‘ohipa i te fa’arava’ira’a faufa’a ti’a a Matuita ma i te pae no te ti’ara’a ‘ohipa, no te fa’aira’a mori e ma’a e hau atu no te mau tapura ‘ohipa tapiho’ora’a i te fenua iho, tera ra, e fana’o ato’a te feia fa’a’apu e te mau hotera ‘utuafare fetii.


Tavirira’a i te hoho’a Gauguin : tauturu no te hamanira’a hoho’a

Na roto i te fa’aotira’a mana a te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau no te 16 no tetepa i ma’iri a’e nei, ho’e fariira’a i te mau fa’anahora’a no te fa’aotira’a mana no te 8 no tiunu 2000 o te fa’aoti ra i te ho’e faito tauturu mauha’a no te hamanira’a i te hoho’a teata i Porinetia farani nei, o tei horo’ahia na te totaiete « Filmin’ Tahiti ». No ni’a te reira, i te horo’ara’a i te tauturu no te mauha’a e no te mau faura’o pere’o’o uira, na te totaiete, no te tavirira’a i taua hoho’a ra « Gauguin ».

Mai te 12 no tetepa e tae atu i te 28 no ‘atopa, e tavirihia ho’e tuha’a no taua hoho’a ra « Gauguin » i Moorea. No te ha’amanuiara’a i taua ‘opuara’a ra, ua ani mai te totaiete « Filmin’ Tahiti » i te tauturu mauha’a hau, o tei ‘ore i tu’uhia na i roto i te fa’a’aura’a matamua, ia Porinetia farani. I muri a’e i te hi’opo’ara’ahia taua anira’a ra, ua fa’aoti te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau e farii i taua anira’a a taua totaiete ra.


Faito no te mau moniho’o no te ‘aimamaura’a : topara’a 0,7% i ni’a 12 ‘ava’e

I te tetepa ra, ua topa te faito moniho’o no te ‘aimamaura’a 0,2 % e ua vai noa i ni’a i te 107,06 no te topara’a pu’etau o te mau tarifa no te mau utara’a na ni’a i te mau manureva.

I ni’a 12 ‘ava’e, ua ‘otohe te faito rahi 0,7 %. Ua ha’afaufa’a te mara’ara’a o te mau moniho’o o te mau ma’a tama’a no te matahiti i mahemo, ia topa te mau moniho’o i roto i te mau tuha’a no te mau Utara’a e no te Nohora’a, no te Pape, no te Mahu auahi, no te uira e no te tahi è atu mau mahua ‘arahu.

Ua topa te faito no te rave ‘ohipa 0,1 % i te tetepa ra. Ua ‘ora’ira’i i muri 0,5 % i ni’a 12 ‘ava’e. No te mau utara’a na ni’a i te manureva na te ara, ‘aita te reira i ha’uti, ua vai ha’uti ‘ore noa te faito rahi i te tetepa ra. Ua topa ‘oia 0,5 % i ni’a 12 ‘ava’e.


‘Iritira’a i te Fare no te Tama i Taiohae

Ua farii mai te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te tahi parau anira’a no te ‘iritira’a i te ho’e Fare no te Tama i Taiohae. No te pahono i te mau hia’ai na roto i te tauira’a te mau fa’anahora’a fa’aterera’a ‘utuafare fetii, ua ha’amauhia mai na te ho’e autaipera’a Haunui-Haufenua i te 2009 ra, na roto i te Fa’aaura’a mana no te Fa’ahotura’a e no te Fa’aaura’a no te Fa’ahotura’a, no te ha’amaita’i i Porinetia farani nei i te fariira’a i te tama i roto i te mau ‘Oire o te hina’aro maira.

No reira, mai te 23 maira no tiurai 2009, ua fa’aoti te Haunui e o Porinetia farani e tu’urima i te ho’e fa’aaura’a paturu faufa’a monira’a, ia au i te ‘ohura’a o te tau, i te fariira’a i te tama e te mape’era’a i te feia metua o taua mau tamarii ra.

Na te reira fa’aaura’a i nehenehe ai e paturu moni mai i te patura’a i te mau Fare no te Tama i ni’a i te mau fenua o te Hau e aore ra o te mau ‘Oire, mai te mau ‘Oire no Punaauia, Fa’a’a, Taravao, Uturoa e Taiohae.

Te moniho’o no te ho’e fare, no te rahira’a piri i te 350 m2 ho’e, tei ni’a ia i te faito 110.000.000 toata farane TTC, paturu monihia mai i ni’a i te faito e 65.66% e te Haunui e e 34.34% e te Haufenua. Ua horo’ahia te ti’a’aura’a e te fa’atere’aura’a i te reira mau Fare no te Tama i roto i te Fare Tama Hau. Ua fa’ata’ahia’tu ho’e ‘afata faufa’a i ni’a i te faito 15 mirioni toata farane no te tihepu mai ho’e ‘orometua vahine ha’apii i te mau tamarii na’ina’i, e 2 rima ‘ohipa totiare e ho’e rave ‘ohipa tapatana no te ‘atu’atu i te ‘aua tiare. E tihepuhia mai roto i te vahi e tei reira te fare o te tama. Ua anihia te Fa’aterera’a no te mau ‘Ohipa rarahi a te Hau ia rave mai i te mau tapura ‘ohipa no te fa’a’apira’a e hina’arohia hou te ‘iritira’a. Na te ho’e ‘afata a te CPS e amo i te fa’aterera’a ‘ihi ha’apiira’a i ni(‘a i te faito e 2,6 mirioni na ni’a i te fare tata’itahi.

Ua fa’aotihia te rarahi no taua mau fare ra, no te farii e 35 mau tamarii te rahi roara’a, ia au i te mau titaura’a a te pu mapurua’ea e no te parurura’a été fa’aterera’a i te mau tareni « ha’apiira’a faito maita’i ». Ia tauturu taua mau fare ra te tahi i te tahi, ‘eiaha ra ratou ia fa’atipoupou te tahi i te tahi. E fa’ata’a ato’ahia te tahi vahi farereira’a no te feia metua no te tau’aparau i ni’a i to ratou mau fifi ma te tauturuhia e te mau ‘aivana’a ti’a toro’a.

E fa’atupu teie ‘opuara’a porinetia no te mau Fare no te Tama i te fa’atupura’a fa’anahora’a ‘api. E parau mau, e ‘ere ho’e huru hamanira’a to taua mau Fare ra no te Tama, ‘are’a ra ta ratou mau tapura ‘ohipa, ho’e a ia e ho’e ato’a huru terera’a ‘ohipa roto ta ratou to’opae ato’a ra.

I muri a’e e rave rahi mau ‘ava’e ravera’a ‘ohipa, e iho mai na roto i te Fare no te Tama no Taiohae, te ho’e hi’ora’a hoho’a hahani no te ho’e vahi fariira’a au maita’i. 4iritihia i te hope’a iho nei no ‘atete i ma’iri a’e nei, i raro a’e i teie i’oa pii « Ha’e te Puna o te Kaōha » e ‘avarihia i te 15 no ‘atopa nei, ua ‘ohie te haerera’a i roto i teie Fare no te Tama, o tei patuhia i ni’a i te ho’e fenua no te ‘Oire, na roto i te poromu o tei hamanihia mai.


Ha’aaveavera’a i te fa’anahora’a no te CAE roto i te Ta’amotu no Matuita ma

Ua farii mai te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te ho’e anira’a no te ha’aaveave i te fa’anahora’a o te CAE (Fa’aaura’a Ora’a i ni’a i te Ti’ara’a ‘ohipa i roto i te mau motu Matuita ma.

Te mau fa’anahora’a tauturu i te ti’ara’a ‘ohipa fa’arava’ihia e fa’aaura’a tauturuhia (tauturu moni i te fatu ‘ohipa) e no te fa’aora’a (tauturu moni na te ta’ata e ani ra i te ti’ara’a ‘ohipa).

No te fa’atura i te ti’ara’a matete fa’arava’ira’a faufa’a matuita, o tei niuhia i ni’a i te fa’a’apura’a, (7% feia fa’a’apu e ‘ohipa ra) et quelques entreprises individuelles, qui absorbent environ 40% des actifs de l’archipel, les dispositifs de type stages d’insertion, et en particulier le contrat d’accès à l’emploi, ont été privilégiés.

Ua fa’ata’ahia ho’e vehi rata no te faito 100 mirioni toata farane no te mau fa’anahora’a o tei ha’aaveavehia i te 2015 ra na te Ta’amotu no Matuita. Ua ha’amara’ahia mai te reira i te 2016 nei, i ni’a i te 150 mirioni toata farane, ia fana’o e 320 rahira’a CAE, ‘operehia e 40 % na roto i te mau Farehau, e 40 % na roto i te mau taiete, 10 % na roto i te mau piha toro’a a te Hau e 10 % na roto i te mau ta’atira’a.


Horo’ara’a i te mau tauturu moni no te terera’a ‘ohipa roto na te mau ta’atira’a tu’aro e no te feia ‘api

Ua hi’opo’a te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau e 6 mau pu’eparau anira’a tauturu moni no te ho’e faito ta’ato’a e 3 638 900 toata farane, no te paturu monira’a i ta ratou mau tapura ‘ohipa rarahi na te :

- ta’atira’a tu’aro a te Fare Ha’apiira’a piri tuarua no Taiohae, no te faito e 239 800 toata farane ;
- ta’atira’a tu’aro Hanavave, no te faito 160 000 toata farane ;
- ta’atira’a Nuku a Hoe no te faito 160 000 toata farane ;
- ta’atira’a Matuita no te Va’a no te faito e 2 000 000 toata farane ;
- ta’atira’a ta’ere e tu’aro Mahitoa, no te faito e 279 800 toata farane ;
- ta’atira’a tu’aro Feia ‘Api Matuita no Taiohae, no te faito e 799 300 toata farane ;

No Matuita ma, te tauturu a te Haufenua no 2014 e haere mai i te 2016 no te Feia ‘Api e no te mau Tu’aro, te mau huru ha’amau’ara’a ato’a, tei ni’a ia i te faito 129,2 mirioni toata farane.


Horo’ara’a i te ho’e poti tauturu no te ‘Oire no Ua Huka

Te fatu nei te pu hamanira’a hoho’a taimoana no te tuha’a moana a te fa’aterera’a a te Pu Patura’a ‘Ohipa Rarahi i te ho’e potii, piihia « Toa Nui- tanumerahia PY 2197 » o te ‘ore e fa’a’ohipa fa’ahouhia nei mai te titema 2011 maira. E poti punu teie, no te ho’e roara’a e 9,10 metera, tura’ihia e te ho’e matini e 230 pua’ahorofenua.

No te tatara i te mau fifi no te utara’a ma’i ru mai Ua Huka mai, e na roto i te anira’a a te Tavana ‘Oire no taua ‘Oire ra, ua fa’aoti te ‘Apo’ora’ahau e horo’a i taua poti ra i roto i te rima o te ‘Oire no Ua Huka ei poti no te tauturu, no te hi’opo’ara’a e no te fanora’a. Na roto i te reira, e fatu mai ia taua ‘Oire ra i te ho’e poti ta’a-è o ta’na e nehenehe e fa’a’ohipa atu, mai ta te Tavana ‘Oire e ani maira, ma te ‘apiti pautuutuhia’tu e te ‘Amuitahira’a no te Fa’aorara’a i ni’a i te Moana, no te fanora’a na ni’a i te mau maire ateara’a moana no te mau utara’a ma’i ru e no te fa’aorara’a i ni’a i te moana.

No ni’a i te reira horo’ara’a, na te ‘Apo’ora’ahau e amo i te ha’amau’ara’a no te tata’ira’a i taua poti ra, te ha’amaita’ira’a i to’na nehenehera’a e fano na ni’a i te moana e tae noa’tu i te mau fa’arava’i ha’amaita’ira’a e hina’arohia no te mau utara’a ma’i ru. Te ravehia nei te mau hi’opo’ara’a i te mau tapura ‘ohipa e titauhia i ni’a i taua poti ra.


Tauira’a i te i’oa pii : e taui mai te i’oa o te Farema’i no Taiohae i ni’a i teie i’oa Fare ma’i Louis Rollin

Na roto i to’na tere ‘ohipa i Matuita ma, ua rave te ‘Apo’ora’ahau i te ho’e tere mana i te farema’i no Taiohae, i te motu no Nuku Hiva. I muri a’e i te ho’e tahua ‘ohipara’a o tei ha’ahia mai na a rave rahi mau matahiti i teie nei, ua oti mai te Farema’i no Taiohae i te patu fa’a’api fa’ahouhia i te ‘ava’e mati ra 2009. E Farema’i rapa’aura’a ma’i fatata te reira ta’amuhia i ni’a i te Fa’aterera’a no te ‘Ea, e 58 rahira’a rima rave ‘ohipa ta’na, e 5 taote e e piti vahine fa’afanau. E 29 rahira’a ro’i no te mau ma’i e tape’ahia i roto i te FArema’i tuhahia mai teie : 10 i roto i te ‘ihi rapa’aura’a ma’i, e 9 i roto i te tuha’a ‘ihi tapura’a ma’i e 10 i roto i te pu fa’afanaura’a. Te vai ato’a ra ta’na piha ‘ihi ratiora’a, ho’e piha hi’opo’a tuatapapara’a, ho’e fare ra’au rapa’au ma’i e ho’e piha tapura’a ma’i.

I te 26 no mati 2009, ua ani mai na te Tavana ‘Oire no Nuku Hiva, o Benoit Kautai, ma te titau ato’a mai ia ‘avari manahia taua mau fare ra i fa’a’apihia mai, e te Peretiteni no te Fenua ia ma’irihia te i’oa o taua Farema’i ra i ni’a i te i’oa o te Taote Louis Rollin, ei ha’amauruurura’a i te tapura ‘ohipa fa’ahiahia rahi o ta’na i rave na no te nuna’a matuita i roto i to’na parahira’a’tu na i roto i te Ta’amotu no Matuita ma, mai te tiunu 1923 e tae mai i te ‘atete 1930. Na roto i ta’na rata no te 31 no mati 2016, ua fa’a’api fa’ahou mai o Kautai tane, i ta’na anira’a, no te reira, ua horo’a ato’a atu na te Tavana Hau no te mau motu Matuita ma i to’na mana’o farii.

I roto i to’na parahira’a atu na i te mau motu Matuita ma, te Taote Rollin, taote no te ote piha utuutura’a ma’i no te fenua a te mau E.F.O. i roto i te mau motu no Apato’erau e tae roa mai i te matahiti 1 928, i muri mai ei taote-tavana hau no te Ta’amotu, ua ha’ape’ape’a rahi na ‘oia ma te mana’ona’o i te haere-è-rahi-ra’a te huira’atira no te mau motu Matuita ma, o tei iti roa te faito rahira’a huira’atira mai te 20 200 i te matahiti 1 842 ra i raro roa i te faito 2 094 i te matahiti 1 926 ra.

I muri i ta’na mau ma’imira’a i te mau tumu no te reira topara’a te faito rahira’a huira’atira, e te reira, na roto i ta’na iho mau tauto’ora’a e mau rave’a ta’ata iho, ma te fifi e te mau ‘ati rau (te fanora’a na ni’a i te ho’e poti iti 10 metera te roa, e 20 mahana i te ‘ava’e tata’itahi, noa’tu e aha te huru o te puai o te miti), ua nehenehe i te Taote Rollin, na roto i ta’na mau ha’ara’a i rotopu i te huira’atira, e ha’amara’a fa’ahou i te faito rahira’a huira’atira na roto i te fa’aitira’a i te faito u’iriihou e pohepohe. ‘Oia mau, e tai’o ho’e tuha’a i ni’a i te maha te faito rahira’a ‘aiu e pohepohe noa na i roto i te rahira’a huira’atira o te pohepohe noa na.

No reira, ua mara’a fa’ahou mai te faito rahira’a huira’atira no Matuita ma mai te rahira’a e 2 094 i te matahiti 1 926 ra i ni’a i te rahira’a e 3 936 i te matahiti 1 956 ra, ‘oia ho’i te ho’e mara’ara’a piri i te 100 % i roto ho’e u’i. I muri a’e i to’na parahira’a na i te mau motu Matuita ma, ua ha’a na te Taote Rollin i roto i te mau tuha’a ato’a no te rapa’aura’a ma’i a te mau E.F.O. tahito na roto i te reira, ua tono ato’ahia’tu na ‘oia : i te mau motu Raro Mata’i ma, i Taravao, i te Farema’i no Papeete, i te Fare fa’afanaura’a no Papeete, i roto i te mau tere na te mau motu Tuamotu ma e na te mau motu Tuha’apae ma e te hope’a roara’a i roto i te pu ma’i repera no ‘Orofara.

Teie ra, i to’na fa’atuha’ara’ahia, ua tihepuhia’tu na ‘oia no te mau tareni i te Fare Tape’ara’a, i roto i te mau Pu no te mau Ma’i roro e no te mau Ruhiruhia, i te Hi’opo’ara’a ma’i na roto i te mau Fare ha’apiira’a e ‘oia ato’a ei Taote no te ‘Oire no Papeete. No reira, no te fa’ahanahana i te mana’ora’a i te Taote Rollin, o tei riro ei fa’aora no te nuna’a matuita, i fa’aotihia ai e papetito i te Farema’i no Taiohae, « Farema’i Louis Rollin ».


Nene’ira’a i te ho’e puta ‘ihima’imira’a no ni’a i te pioraura’a no Matuita ma

Nou nene’i noahia mai nei ho’e puta piihia « Pioraura’a fenua e moana no te mau motu Matuita ma, Porinetia farani » no te rahira’a e 22 ‘irava papa’ihia e 74 mau ‘ihi vana’a e ‘ihi rave’a no te Fenua nei, no Farani e no te Ara. Ua paturu faufa’a moni ti’atoruhia te reira e te Haufenua, te Pu no te mau Area Moana Paruruhia e te Pu Ma’imira’a no te mau To’a A’au no Patitifa. E piti matahiti to’na papa’ira’ahia mai, o teie te ‘pu’ohura’a matamua roa no te mau ‘itera’a e vai nei no ni’a i te mau tiare fenua e te mau tiare moana e no te mau tahora pape ma’aro no te mau motu Matuita ma.

Te fa’a’ite maira taua puta ra e te fatu ra te Ta’amotu Matuita i te ho’e faufa’a tupuna natura fa’ahiahia rahi ma te mau faufa’a e rave rau no te ti’a’aura’a e no te poiherera’a i te mau punavai natura faufa’a ta’a-è. E riro mai te reira ei hi’ora’a ‘ihi ma’imira’a no te ‘opuara’a no mua nei no te tapa’ora’a ia Matuita ma i roto i te Faufa’a Tupuna no te Ao a te ‘Ihita’ata a te UNESCO, e ei puna faufa’a ‘oti’a ore no te ha’amaramaramara’a i te mau ta’ata Matuita ato’a.


‘Opuara’a no te fa’ataui i te tapura no te mau mea e fa’a’ino i te pioraura’a

Ua ‘iteahia te pioraura’a i Porinetia farani ei mea faufa’a rahi ta’a-è roa, no ta’na mau tiare fenua e mau hotu moana ‘ona e te rau. Tera ra, tei mua te reira i te mau fifi e rave rahi.

Te ‘aru tiare, te ‘aru manu, te ‘aru paraha, te farerei nei ratou i te mau fifi rahi, na roto i te mau huru tiare e ‘animara i ‘afa’ihia mai e te ta’ata i te fenua nei. Te miconia o tei urupu roa i roto i te Ta’amotu no Totaiete ma. Te mau ‘iore o tei ‘afa’i ato’ahia mai i roto i te mau tenetere i ma’iri o tei nina i te rahira’a o te mau huru manu o tei ‘ore, e o tei fa’a’ore i te tahi mau huru ra’au ‘inaha, e pao ato’a ratou i te mau huru huero ra’au ato’a.

No te ‘aro i te mau ‘enemi ‘ino roa, ua tapurahia te mau ‘enemi ‘ino roa a’e o te fa’a’ino i te poiraura’a i roto i te Ture no te ‘Arutaimareva. I roto i ta’na tapa’ora’a i te 2006 ra, e 35 rahira’a ‘enemi tupu e 11 ‘enemi ‘animara.

I te matahiti 2015 ra, ua tai’ohia mai e 600 rahira’a ‘aihere tupu natura i Porinetia farani nei. Ua tapa’ohia mai e 4 huru ‘aru ‘api faufa’a ‘ore, i roto e 27 mau huru parare : ho’e ia pohue o te tapo’i roa i te mau ‘ama’a e te mau ‘omo’o o te mau tumu ra’au, te « wedelia » o tei ‘ore a i tae atura i Raivavae e te tahi ato’a huru hoho’a ‘amo’a e « jasmin » o tei fa’ao a’enahia mai na i te fenua nei.

I roto i tera 11 mau ‘enemi ‘animara o te fa’a’ino i te pioraura’a, na roto i te mau fa’aarara’a a e 14 mau ‘aivana’a, ua tai’o ato’ahia te tarapota-pua’atoro pa’e o te vaira i ni’a i te motu no Kamaka e tae noa’tu i te paratereminete (plathelminthe) no Papua Niu Tinea e tae noa mai i te mau pa’oa fenua. Ua tu’uhia atu te reira ‘opuara’a i muri a’e i te fariira’ahia e te Tomite no te mau Vahi faufa’a e no te mau Monuma natura i roto i te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau no te ha’amanara’a.

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