La TSP libère les accès des déchets encombrants (photo grévistes)
PAPEETE, le 7 avril 2015 - L'accès au bâtiment de la CPS à Mamao est désormais libre de tout pneu ou cageot, et la direction a de nouveau ouvert les accès au grand public. Elle a également accepté de recevoir les syndicats pour négocier.
Depuis ce mardi 7 avril à 12h30, les accès de la CPS ont été libérés des pneus et cageots qui y avaient été placés par les grévistes. On se souvient que mercredi dernier, la justice donnait raison à la direction de la Caisse et l'autorisait à recourir à la force publique pour libérer ces accès. Mais la possibilité de faire appel à la police a vite été écartée par la direction, qui souhaitait éviter toute bagarre possible avec ses employés grévistes.
Ce sont finalement les camions-poubelles de la ville qui sont venu récupérer ces encombrants. Et lorsque la direction a ouvert les accès 30 minutes plus tard pour laisser entrer le public, ce fut sous les applaudissements des grévistes, qui insistaient depuis la semaine dernière que leur mouvement n'empêchait nullement le public ou les non-grévistes de passer. La direction soulignait que la fermeture des bâtiments était nécessaire pour des raisons de sécurité et d'accès des pompiers.
La levée de ce barrage était la seule condition de la direction pour entreprendre des négociations avec le personnel protestataire, elle a donc reçu les syndicats dès 14h pour reprendre la discussion, interrompue depuis deux semaine.
On se souvient que si les grévistes ont perdu la procédure de référé enclenchée par la direction (bien que l'absence d'astreinte ait largement diminué la portée du jugement), ils ont par contre obtenu que la renégociation de leur convention collective soit retirée de l'accord concernant le retour de l'État au financement du RST. Ce qui a été confirmé jeudi dernier à l'Assemblée. Ils restent par contre fortement mobilisés contre Régis Chang, directeur de la Caisse depuis 5 ans, dont ils contestent les méthodes de gestion. Ils semblent d'ailleurs motivés pour enchaîner sur leur troisième semaine de grève pour se faire entendre, alors que le mouvement commence à avoir un impact sur certains administrés, en particulier dans les îles.
Les syndicats ont également été reçus par le haut-commissaire ce mardi matin. Karl Helme, délégué syndical et du personnel de la CPS, raconte ce qu'il s'y est passé : "Le haussaire ne nous a rien dit, il a écouté. Nous lui avons donné un dossier complet pour relater les faits et les causes de notre mouvement, et nous lui avons dit ce que nous avions à dire : qu'il y avait de la mauvaise foi du côté du conseil d'administration, ils ne veulent pas négocier et font pourrir les choses…"
Celui que les syndicats voulaient vraiment rencontrer, c'est Edouard Fritch, avec qui ils avaient rendez-vous mardi matin. Un rendez-vous qui a finalement été annulé par le président "car il s'avère qu'il y a eu un changement de programme pour lui. Nous attendons de le rencontrer, nous syndicat interne de la Caisse, pour lui exprimer de vive voix ce que le personnel pense, et non juste une partie de la direction et des conseillers." Le fait que les grévistes aient applaudi Gaston Flosse et Marcel Tuihani à Tarahoi la semaine dernière n'a cependant pas dû aider à gagner Edouard Fritch à leur cause.
Depuis ce mardi 7 avril à 12h30, les accès de la CPS ont été libérés des pneus et cageots qui y avaient été placés par les grévistes. On se souvient que mercredi dernier, la justice donnait raison à la direction de la Caisse et l'autorisait à recourir à la force publique pour libérer ces accès. Mais la possibilité de faire appel à la police a vite été écartée par la direction, qui souhaitait éviter toute bagarre possible avec ses employés grévistes.
Ce sont finalement les camions-poubelles de la ville qui sont venu récupérer ces encombrants. Et lorsque la direction a ouvert les accès 30 minutes plus tard pour laisser entrer le public, ce fut sous les applaudissements des grévistes, qui insistaient depuis la semaine dernière que leur mouvement n'empêchait nullement le public ou les non-grévistes de passer. La direction soulignait que la fermeture des bâtiments était nécessaire pour des raisons de sécurité et d'accès des pompiers.
La levée de ce barrage était la seule condition de la direction pour entreprendre des négociations avec le personnel protestataire, elle a donc reçu les syndicats dès 14h pour reprendre la discussion, interrompue depuis deux semaine.
On se souvient que si les grévistes ont perdu la procédure de référé enclenchée par la direction (bien que l'absence d'astreinte ait largement diminué la portée du jugement), ils ont par contre obtenu que la renégociation de leur convention collective soit retirée de l'accord concernant le retour de l'État au financement du RST. Ce qui a été confirmé jeudi dernier à l'Assemblée. Ils restent par contre fortement mobilisés contre Régis Chang, directeur de la Caisse depuis 5 ans, dont ils contestent les méthodes de gestion. Ils semblent d'ailleurs motivés pour enchaîner sur leur troisième semaine de grève pour se faire entendre, alors que le mouvement commence à avoir un impact sur certains administrés, en particulier dans les îles.
Les syndicats ont également été reçus par le haut-commissaire ce mardi matin. Karl Helme, délégué syndical et du personnel de la CPS, raconte ce qu'il s'y est passé : "Le haussaire ne nous a rien dit, il a écouté. Nous lui avons donné un dossier complet pour relater les faits et les causes de notre mouvement, et nous lui avons dit ce que nous avions à dire : qu'il y avait de la mauvaise foi du côté du conseil d'administration, ils ne veulent pas négocier et font pourrir les choses…"
Celui que les syndicats voulaient vraiment rencontrer, c'est Edouard Fritch, avec qui ils avaient rendez-vous mardi matin. Un rendez-vous qui a finalement été annulé par le président "car il s'avère qu'il y a eu un changement de programme pour lui. Nous attendons de le rencontrer, nous syndicat interne de la Caisse, pour lui exprimer de vive voix ce que le personnel pense, et non juste une partie de la direction et des conseillers." Le fait que les grévistes aient applaudi Gaston Flosse et Marcel Tuihani à Tarahoi la semaine dernière n'a cependant pas dû aider à gagner Edouard Fritch à leur cause.
