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Compte rendu du Conseil des ministres du 29 mars  29/03/2017

Soutien aux communes : subventions de la DDC

Dans le cadre de la politique du Pays d’accompagnement et de soutien des opérations d’investissement des communes, le Conseil des ministres a adopté 9 arrêtés d’octroi de financement au profit des communes de Papeete, de Teva I Uta, de Tatakoto et de Faa’a représentant une participation globale du Pays de plus de 35.5 millions Fcfp, sur un total d’investissements communaux de 59 millions Fcfp, soit un taux moyen de participation de 60 %.

Parmi ces projets, figurent principalement des études, jusqu’à l’avant-projet détaillé, pour la rénovation de la salle omnisports de Mataiea ainsi que la construction d’un complexe sportif à Papeari. D’un coût total de plus de 9 millions Fcfp, ces études sont soutenues par le Pays à hauteur de 7.4 millions Fcfp, la différence étant prise en charge par la commune sur fonds propres. Ce soutien illustre une volonté continue du Pays d’accompagner les opérations visant un élargissement de l’offre de structures sportives, aux normes, sur l’ensemble de la Polynésie française et à destination des jeunes publics.
Ont aussi été validés les soutiens financiers de deux projets de rénovation ou d’extension des mairies de Papeari et de Faaa. Il s’agit ainsi d’études pour la rénovation et l’extension de la mairie annexe de Papeari - participation du Pays à hauteur de 2.6 millions Fcfp sur un investissement total de près de 3.3 millions Fcfp - mais également de travaux de rénovation de la charpente, avec couverture en pandanus, de 2 des fare du centre administratif de la commune de Faaa - participation du Pays à hauteur de plus de 9.5 millions Fcfp sur un total de 15.849 millions Fcfp.
Figurent également parmi les dossiers validés par le Conseil des ministres des acquisitions de véhicules d’intervention au profit de la commune de Papeete à destination de son service de police municipale mais aussi de la future brigade canine notamment pour la capture d’animaux errants ou dangereux - participation du Pays à hauteur de 7.4 millions Fcfp sur un investissement total de près de 14.8 millions Fcfp.
Enfin, le Pays soutient l’acquisition de 2 engins : l’un par la commune de Tatakoto pour ses opérations de manutention des marchandises et matériaux à l’arrivée des goélettes et le second par la commune de Teva I Uta pour la réalisation de ses travaux en hauteur (élagages d’arbres, réparations électriques…).


Modification de la composition de la commission consultative des agréments fiscaux

La commission consultative des agréments fiscaux est chargée de rendre un avis sur les projets de demande de défiscalisation locale, dont le montant total du programme d’investissement est supérieur à 100 000 000 Fcfp. Elle est composée de cinq membres du Gouvernement. Suite au remaniement ministériel du début d’année, le Conseil des ministres a décidé de remplacer le « ministre en charge des finances » par le « ministre en charge du logement », qui assurera également la vice-présidence de cette commission.


Nomination du représentant titulaire et du représentant suppléant de la Polynésie française au conseil de surveillance de l’Institut d’émission d’Outre-mer

Le récent remaniement ministériel impose de modifier la représentation de la Polynésie française au sein du conseil de surveillance de l’Institut d’émission d’outre-mer. Le conseil de surveillance, présidé par le gouverneur de la Banque de France ou son représentant, est composé du directeur général du Trésor ou de son représentant, d'un représentant du ministre chargé de l'économie, de deux représentants du ministre chargé de l'outre-mer, d'un représentant de la Banque de France et de trois personnalités représentant la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française et les îles Wallis et Futuna.

Le Conseil des ministres a donc décidé de nommer le Vice-Président, ministre de l’économie et des finances, en charge des grands projets d’investissement et des réformes économiques, en qualité de représentant titulaire de la Polynésie française au conseil de surveillance de l’Institut de l’émission d’outre-mer. La ministre du Tourisme, des transports internationaux, en charge des relations avec les institutions, est nommée en qualité de représentante suppléante.


Maintien du prix des hydrocarbures au 1er avril

Aux dates de chargements des hydrocarbures liquides, les prix CAF exprimés en Fcfp affichent des variations constrastées sous l’effet conjugué de l’augmentation des cotations sur le marché de Singapour, pour le troisième mois consécutif, et la dépréciation de la devise américaine. Ainsi, l’essence sans plomb baisse de 1 %, tandis que le pétrole et le gazole augmentent de 0,6 % et 1 % respectivement.

Le Conseil des ministres a donc décidé de maintenir stables les prix de vente des hydrocarbures pour le mois d’avril 2017, et garde une vigilance sur les prix d’approvisionnement en hydrocarbures sur les marchés internationaux dont l’évolution reste très instable.


Projets de Rénovation Urbaine dans l’agglomération de Papeete

La politique de rénovation urbaine, que le gouvernement entend conduire en étroite collaboration avec les communes, se caractérise par un véritable changement d’échelle dans la conception et la mise en œuvre des projets de lutte contre l’insalubrité et le « mal logement ». Cette priorité rend essentiel une démarche d’état des lieux partagés, de projets communs et de programmation inter-partenaires et inter-services du Pays, de l’Etat et ses opérateurs nationaux, en y associant etroitement, sous l’autorité des maires, les services des communes. Cette approche doit conduire à adapter les modalités de la gouvernance de ces projets et l’interministérialité nécessaire à la réussite de leur bonne mise en œuvre. A ce titre, le suivi de cette démarche a été confiée à la Délégation à l’Habitat et à la Ville (DHV) qui en assure la coordination.

Outre Papeete, quatre communes participent à cette démarche : Faaa, Punaauia, Pirae et Mahina. Elles ont anticipé les buts de cette politique, en inscrivant leurs réflexions et leurs démarches dans une approche stratégique au travers de l’établissement de projets d’aménagement et de développement durable (PADD) dans le cadre de la révision de leurs plans généraux d’aménagement (PGA).
Ainsi, tous les projets des communes visent des objectifs de cohésion sociale et teritoriale, en pleine concertation et partenariat avec le Pays, au service du cadre de vie des Polynésiens. Les services et opérateurs du Pays, tels que l’OPH (Office polynésien de l’habitat) sont d’ores et déjà largement impliqués dans la mise en œuvre de programmes au sein des secteurs PRU ou en lien avec ceux-ci.
La Délégation à l’habitat et à la ville (DHV) mettra à profit la préparation du premier Forum des acteurs de la rénovation urbaine en Polynésie française (19 et 20 Juin 2017) afin de permettre l’enclenchement des PRU.


Fréquentation touristique 2016 et perspectives 2017

La ministre du Tourisme, des transports internationaux en charge des relations avec les institutions, a présenté en Conseil des ministres les derniers chiffres du tourisme et les perspectives 2017 de la fréquentation touristique.

-Le recul momentané de la croisière freine l'essor continu de l'hébergement terrestre

Le quatrième trimestre de l’année 2016 a été marqué par une contraction de la fréquentation touristique. 46.652 touristes ont atterri à l’aéroport de Tahiti sur les 3 derniers mois de l’année, soit une fréquentation touristique en baisse de 2 % par rapport à la même période en 2015. Alors que le nombre de touristes en hébergement terrestre progressait de 1,3 %, la fréquentation en hébergement flottant se contractait quant à elle de 16 %. Cette tendance se poursuit en ce début d’année 2017. Le nombre de touristes en hébergement flottant baisse de 30,6 % en janvier, tandis que la fréquentation dans l’hébergement terrestre progresse de 6,2 %.

-2017, une année tendue sous surveillance

L’année 2017 va être complexe en termes de fréquentation touristique. Les programmes de rénovation d'hôtels, et la fermeture de l’hôtel Tahiti Nui à Papeete (réouverture prévue en septembre 2017), ainsi que la fermeture de 24 bungalows du Sofitel Bora Marara Beach Resort, suite aux intempéries de début d’année, entrainent mécaniquement la diminution d’offre de chambres et ont donc un impact direct sur la fréquentation.

Dans le secteur de la croisière, le plus sensible, les carénages du Paul Gauguin et du Wind Spirit programmés cette année, viendront affaiblir fortement l’offre d’hébergement flottant et la fréquentation des croisiéristes. Le Paul Gauguin organise donc des croisières hors de la Polynésie de la fin mars 2017 jusqu'à début juillet 2017, soit pendant environ 3 mois. Il s'agit de croisières pré et post-carénage qui se feront vers Fidji puis vers Bali La période de carénage sera de 1 mois en Asie du sud est, en mai 2017. Le Wind Spirit sera en activité toute l'année en Polynésie française. Il sera en carénage un mois sur place du 8 avril au 11 mai 2017.

-Une mobilisation des acteurs du tourisme

Face à cette situation annoncée, les professionnels se mobilisent notamment par une coopération renforcée entre Air Tahiti Nui, les hôteliers et les pensions de famille. Avec Tahiti Tourisme, il s'agira de réorienter les plans d’actions 2017, les budgets, et de lancer des actions de promotion en fonction de l’évolution de la situation.


Agrément de transport aérien pour la compagnie Air Tahiti Nui

Conformément aux dispositions de la loi organique, les autorités de l’Etat sollicitent l’avis du Gouvernement sur le renouvellement de l’agrément de transport aérien de la compagnie Air Tahiti Nui. Cet agrément, formalisé par un arrêté du ministre en charge des transports, autorise Air Tahiti Nui à opérer des liaisons régulières de passagers, de courrier et de fret entre Paris et Los Angeles d’une part, et d’autre part entre Paris et Papeete. Le précédent agrément avait été délivré en juillet 2012 et arrivera à échéance le 16 avril 2017.

La route Paris-Los Angeles-Papeete n’est exploitée que par deux compagnies et permet l’acheminement des passagers issus des marchés français et européens, qui représentent 42 % des touristes se rendant en Polynésie française. Air Tahiti Nui indique qu’elle détient 70 % de parts de marché sur cette route qui génère 48 % des recettes de la compagnie.

Pour la saison Eté 2017, Air Tahiti Nui prévoit d’opérer 3 à 7 vols par semaine, auxquels s’ajoute un vol en partage de code avec Air France. Compte tenu de l’importance du maintien de l’agrément pour l’économie d’Air Tahiti Nui et pour le développement touristique de la Polynésie, le Conseil des ministres a émis un avis favorable au renouvellement de l’agrément de transport aérien d’Air Tahiti Nui.


Participation de l’administration à la course « La Tahitienne »

La course « La Tahitienne » est organisée depuis 16 ans par l’association sportive courir en Polynésie. Les fonds récoltés durant cet événement sont reversés à l’association polynésienne d’aide aux personnes atteintes du cancer (APAC).

La Délégation à la famille et à la condition féminine en partenariat avec la Direction de la santé, la Direction de la modernisation et des réformes de l’administration, la Direction générale des ressources humaines et la Direction de la jeunesse et des sport,s a coordonné l’organisation de cette participation.

643 femmes de l’administration ont participé à cet évènement. Au titre des entreprises inscrites à la course « La Tahitienne », l’équipe de l’administration active a été la plus nombreuse et s’est positionnée en première place en matière de mobilisation par entreprise.


Reprise des travaux relatifs à la stratégie polynésienne de lutte contre le cancer

La pathologie cancéreuse est la seconde cause de décès en Polynésie française et le nombre de nouveaux cas de cancers n'a cessé de croître durant la dernière décennie, pour atteindre 600 nouveaux cas annuels. Avec l'accroissement démographique et compte-tenu du vieillissement inéluctable de la population polynésienne lié à l'augmentation de l'espérance de vie, cette tendance s'accentuera.

La Polynésie française a engagé des actions notables contre le cancer. Le registre du cancer, la prévention primaire des facteurs de risque (tabac, nutrition, surpoids), le dépistage des cancers gynécologiques, ainsi que l'amélioration progressive des moyens diagnostiques et thérapeutiques avec l'ouverture des services d'oncologie et de radiothérapie au Centre hospitalier de Polynésie française, constituent un socle précieux de la lutte contre le cancer. Ces atouts encore perfectibles nécessitent aujourd'hui d'être structurés autour d'une organisation à consolider et selon des objectifs et des actions priorisés.

Le Schéma d'Organisation Sanitaire 2016-2021, adopté en février 2016, a préconisé dans ses orientations prioritaires, la montée en charge raisonnée de l'offre en matière de cancer et l'adoption du Plan Cancer. C'est ainsi qu'en 2016, la Direction de la santé a repris la rédaction de deux documents à partir des propositions des ateliers : la stratégie de lutte contre le cancer 2016- 2025 et le Plan Cancer à 5 ans (2016-2021). Y sont développés huit axes couvrant tous les champs d'intervention concourant à la lutte contre le cancer : la compréhension du patient, l'observation de la pathologie cancéreuse, la prévention des facteurs de risque et le dépistage, l'organisation des soins et l'accompagnement du patient.

L'Institut National du Cancer (INCa), agence sanitaire et scientifique de l'État spécialisée dans le domaine de la cancérologie et chargée de coordonner le Plan Cancer national, a déjà apporté son expertise dans la finalisation du document, ainsi que son soutien technique et financier à la mise en œuvre du Plan Cancer de la Polynésie française. La Direction de la santé en collaboration avec le CHPF proposeront une évaluation financière et médico-économique de mise en œuvre.


Accès au permis de conduire des personnes établies temporairement hors de Polynésie française

Le Conseil des ministres a adopté l’introduction dans le code de la route de deux mesures, dans le cadre de la réforme du permis de conduire polynésien qui a été amorcée en 2015.

Premièrement, le code de la route va désormais permettre aux personnes établies temporairement hors de Polynésie française (pour poursuivre leurs études, ainsi que pour des raisons professionnelles ou médicales) de s’inscrire à l’examen ou de refaire leur permis de conduire lorsqu’ils reviennent sur le territoire. Au mois de décembre dernier, les représentants des auto-écoles de Polynésie française ont souhaité sensibiliser le gouvernement pour demander un assouplissement du principe de résidence normale rattaché au permis polynésien, notamment pour les étudiants rentrant pendant les vacances scolaires.

Deuxièmement, le code de la route va préciser dorénavant que les conducteurs de petit train routier touristique doivent détenir la catégorie D du permis de conduire, « transports en commun ».


Dégâts causés aux infrastructures du Pays par l’évènement pluvieux de mars aux Marquises

De fortes pluies se sont abattues sur les îles Marquises dans la première quinzaine du mois de mars, affectant toutes les communes de l’archipel.

Ces fortes précipitations ont causé de multiples dégradations aux infrastructures routières et fluviales. De nombreux éboulements ont été constatés le long du réseau routier. Les masses d’eau, de matériaux boueux et de déchets végétaux ont arraché les protections de berges. Les arbres abattus et déracinés, ainsi que divers autres apports ont constitué des embâcles au niveau de nombreux ouvrages hydrauliques. Les eaux sortant des lits ont alors inondé les chaussées et créé d’importants dégâts.

Une première estimation des travaux de réparation des infrastructures, s’élève à 220 millions Fcfp, selon la répartition suivante :

- Travaux et intervention sur ouvrages routiers : 120 millions Fcfp,
- Travaux d’intervention sur ouvrages de défense contre les eaux : 100 millions Fcfp.

Les interventions de confortement et de nettoyage sont en cours par la mobilisation des moyens de la Direction de l’équipement renforcés par ceux des communes concernées et des entreprises privées. Le coût des interventions de nettoyage s’établit provisoirement à 35 millions Fcfp sur le réseau routier.


Aide au Contrat de Travail Professionnel (ACT PRO) : vers des améliorations du dispositif

Suite à la consultation des partenaires sociaux réunis en concertation globale tripartite et du Conseil économique, social et culturel de la Polynésie française, la ministre du Travail, des solidarités et de la condition féminine, a présenté au Conseil des ministres, le projet de loi du Pays portant modification des dispositions relatives à l’Aide au Contrat de Travail Professionnel, à soumettre à l’examen de l’Assemblée de la Polynésie française.

L’ACT PRO est un contrat de travail à durée indéterminée de type particulier, fondé sur le principe de l’alternance permettant d’associer la formation pratique au sein de l’entreprise, en relation avec la qualification recherchée, et la formation théorique dans un organisme de formation. Mise en œuvre conjointement par le service de l’emploi, de la formation et de l’insertion professionnelles (S.E.F.I.) et le Fonds Paritaire de Gestion pour la formation professionnelle continue des salariés (Fonds Paritaire de Gestion), les premiers retours d’expériences ont conduit à initier des travaux de réflexion visant à améliorer le dispositif ACT PRO.

Ceux-ci ont conduit à la nécessité de proposer les adaptations réglementaires visant à :
- élargir les conditions d’éligibilité au dispositif ;
- permettre à une personne extérieure à l’entreprise d’être tuteur d’un salarié en ACT PRO, si elle est désignée par cette dernière et agréée par le fonds paritaire de gestion de la formation professionnelle continue des salariés ;
- d’augmenter l’attractivité du dispositif en permettant de définir, par arrêté pris en Conseil des ministres, un système d’avance de façon à permettre la perception de l’aide, dès le premier mois suivant la signature de la convention ACT PRO.

La rémunération du salarié titulaire de ce type de contrat est fixée à 80% du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) pour la première année et au SMIG la seconde année.

L’aide du Pays s’élève, pour les deux années, à 1 320 000 Fcfp. Dans le cadre de la formation du salarié titulaire de l’ACT PRO, le parcours de formation professionnelle, défini avec l’employeur et le salarié, est validé et entièrement financé par le Fonds Paritaire de Gestion.


« ’Ori Tahiti » : un livret pour la nomenclature des pas

Le ministre de la Culture a présenté en Conseil des ministres une communication relative à l’achèvement des travaux relatifs à la nomenclature des pas de la danse tahitienne afin d’en faire un livret.

Cette nomenclature est née de travaux et de concertations ayant débuté il y a trois ans entre le Conservatoire artistique de la Polynésie française, la Fédération tahitienne de ’Ori Tahiti et d’autres praticiens spécialisés dans la danse traditionnelle.

L’élaboration de ce travail constitue un engagement important du Gouvernement qui porte ce projet. Ce travail répond avant tout à une double préoccupation : d’une part, préserver de la mondialisation les pratiques culturelles liées à la danse, d’autre part, diffuser ces éléments à l’ensemble des enseignants, des associations et groupes de danse tahitienne du pays.

Préservée jusqu’à présent en étant transmise par la tradition orale, la pratique du « ‘Ori Tahiti » telle que recensée par le livret n’a pas vocation à être exhaustive, ni exclusive. Chaque acteur de la culture garde par nature sa liberté de création, qui ne saurait être remise en cause.

Ce livret bilingue représente le témoignage d’une génération désireuse de maintenir la pérennité de cette pratique culturelle, d’en préserver la substance face à la pression mondiale, et ainsi favoriser une appropriation pleine et entière d’une identité fortement marquée par ces expressions artistique et culturelle.


Participation à la réunion régionale de préparation de la conférence des Nations Unies sur les océans programmée du 5 au 9 juin à New York

A la demande du Président, le ministre en charge de l’Environnement a participé à Suva, du 13 au 17 mars, à la réunion sur la politique régionale de préparation de la conférence des Nations unies sur les Océans.

Ce sommet, appelé « Conférence sur les océans », co-présidée par Fidji et la Suède, aura lieu au siège des Nations Unies à New York du 5 au 9 juin 2017. Organisée dans le cadre de l’agenda des objectifs de développement durable 2015-2030, elle aura pour objectif d’appuyer la mise en œuvre et de faciliter le mode opératoire de l’objectif de développement durable 14 portant sur la protection et la gestion durable de la mer et des ressources marines.

Au cours des ateliers techniques, le ministre en charge de l’Environnement a rappelé que, d’une part, la Polynésie française ne délivre plus de licence de pêche aux bâtiments étrangers depuis 1996 afin de protéger la ressource et de privilégier la pêcherie locale, et que, d’autre part, notre ZEE est le plus grand sanctuaire pour les mammifères marins. La Polynésie française est aussi le premier pays au monde à avoir protégé les requins en 2002. Il a également présenté le projet d’aire marine géré Te Tainui Atea, annoncé par le Président à Hawai’i en septembre 2016, concept largement plébiscité et repris aujourd’hui par d’autres pays de la région.

Lors de la réunion de haut niveau du vendredi 17 mars, présidée par le Premier Ministre de Fidji, Ratu Josaia Franck Bainimarama, le Président de l’assemblée générale des nations unies, Peter Thomson, a rappelé que ce sont les pays du Pacifique qui ont obtenu qu’un objectif de développement durable dans l’agenda de développement de l’ONU 2015-2030 soit entièrement consacré à la gestion des océans et des ressources marines.

Cet objectif (ODD14 en français ou SDG 14 en anglais) constitue une opportunité pour les pays du Pacifique de démontrer leur solidarité, leur force et leur vision commune lors de cette conférence de New York dans le but d’obtenir des engagements importants de la part de la communauté internationale. Dans cette perspective, une résolution portant sur 10 points a été adoptée à l’unanimité des participants lors de la réunion préparatoire de Fidji. Cette résolution constituera la déclaration commune des Pays du Pacifique pour cette prochaine conférence sur les océans de New York, ce qui représente une avancée politique significative pour la région.

Compte-rendu du conseil des ministres du 22 mars 2017  22/03/2017

Participation de la Polynésie française à la Conférence des Nations Unies sur les Océans

Le développement économique de la Polynésie française est étroitement lié à la gestion de la mer et à l'usage durable des ressources marines. Plusieurs plans de gestion sont actuellement mis en œuvre pour atteindre cet objectif. La gestion durable de la mer fait également partie de l'agenda régional et international.

Le Président a participé au lancement de l'année du Pacifique pour les Océans qui a eu lieu à Hawaii en septembre 2016 aux côtés d’Anote Tong, ancien président de Kiribati et de Jan Olsson, Ambassadeur de la Suède pour l’Environnement et les Océans.

La Polynésie française est désormais invitée à participer à la Conférence des Nations Unies sur les Océans, co-présidée par les Iles Fidji et la Suède, aura lieu au siège des Nations Unies à New York du 5 au 9 juin prochains. Organisée dans le cadre de l’agenda des objectifs de développement durable 2015-2030, cette conférence aura pour objectif d’appuyer la mise en œuvre et de faciliter le modus operandi de l’objectif de développement durable 14 portant sur la protection et la gestion durable de la mer et des ressources marines.

La participation de la Polynésie à ce rendez-vous international paraît importante afin de confirmer notre implication régionale en tant que nouveau membre à part entière du Forum des Iles du Pacifique et de participer à l’effort régional et international de conservation des mers et de meilleur usage des ressources marines. La délégation aux affaires internationales, européennes et du Pacifique coordonnera la préparation et l’organisation du Pays à cette manifestation.


Plan général d’aménagement révisé de la commune de Punaauia

Le plan général d’aménagement (PGA) de Punaauia a été adopté dans sa version initiale le 21 janvier 2005. Sa révision a été ordonnée par un arrêté 25 octobre 2013. L’ensemble des travaux a été mené par la commune de Punaauia avec l’assistance des bureaux d’études URBIS et Pae Tai Pae Uta.

La révision du plan général d’aménagement de la commune de Punaauia s’est faite en trois étapes :

- élaboration du diagnostic stratégique : il a permis d’identifier les principaux points à approfondir sur le plan des perspectives démographiques, économiques, environnementales à partir des orientations souhaitées par la commune ;
- choix d’un scénario exprimant les orientations et objectifs stratégiques : un scénario de développement urbain a été élaboré en prenant en compte les éléments du diagnostic et les orientations de développement souhaitées par les élus ;
- finalisation du projet d’aménagement et de développement durable, des documents d’orientation et d’objectifs, du zonage et du règlement précisant les actions à mener sur l’ensemble du territoire sur la base d’un croisement des logiques environnementales, urbaines, sociales et économiques ainsi que des ambitions révélées lors de l’approche stratégique affichée par la commune.

Suite à l’approbation du projet du plan général d’aménagement, l’enquête publique s’est tenue du 7 juillet au 7 septembre 2016. Le commissaire enquêteur a remis son rapport fin 2016.

Il en ressort que la commune consacre une volonté forte de réaliser un développement harmonieux et durable de son territoire, en alliant des zones :

- de développement économique, comme celui du Mahana Beach de Outumaoro,
- de commerces et d’habitations, avec la création d’espaces publiques le long de la route de ceinture entre Taapuna et l’embouchure de la rivière Punaruu,
- de réappropriation culturelle et historique, comme par exemple la haute vallée de la Punaruu.


Organisation d’un séminaire régional sur la pêche lagonaire en Polynésie française

La Polynésie française et le projet régional Integre financé par le Fonds Européen organise un atelier régional consacré à la gestion des pêches lagonaires en Polynésie française du 10 au 13 avril prochains à l’hôtel Tahiti Pearl Resort d’Arue.

En Polynésie française, la pêche lagonaire représente 3400 tonnes de poissons lagonaires pour une valeur marchande de 2 milliards Fcfp. Si sa contribution dans le Produit Intérieur Brut (PIB) est minime, elle participe de manière importante à la satisfaction des besoins vitaux de la population des îles et de sa frange la plus démunie (pêche de subsistance). La diminution des ressources halieutiques lagonaires liée à la dégradation des milieux naturels et à la surpêche est ressentie depuis longtemps dans les îles de la Société, mais également dans quelques îles éloignées. Face à ce constat, la Polynésie française souhaite mettre en place des outils de gestion plus efficaces, basés entre autres sur une gestion participative avec les populations locales et un rôle accru des communes.

L’objectif principal de l’atelier est d’apporter une assistance à la Polynésie française pour améliorer son dispositif de gestion des pêches lagonaires en mettant l’accent sur la participation des pêcheurs à la gestion de la ressource. Les gestionnaires des pêches locaux pourront bénéficier de l’expérience régionale en la matière pour les adapter au contexte du Pays.

L’atelier rassemblera une quarantaine de participants dont la moitié en provenance de la région, occupant les fonctions de responsables chargés de la gestion des pêches lagonaires d’une douzaine de pays de la sous-région polynésienne, d’experts océaniens exerçant dans ce domaine. L’autre moitié des participants est issu du tissu administratif, politique et civil local : techniciens de l’administration, représentants de communes ou de la société civile impliqués dans des processus de classement environnementaux de lagons et de gestion localisée des pêches.


Programme des vols internationaux

Les compagnies internationales desservant la Polynésie française ont déposé, pour approbation, leurs programmes de vols pour la saison IATA Eté 2017, courant du 25 mars au 28 octobre 2017.
Les programmes de vols, similaires à ceux de la précédente saison Eté, s’articulent comme suit :
- Air Tahiti Nui opérera 10 à 15 fréquences hebdomadaires à destination de Los Angeles, 3 fréquences hebdomadaires à destination d’Auckland, et 2 fréquences hebdomadaires à destination de Tokyo, au moyen d’un A340 de 296 sièges ;
La compagnie poursuit l’extension de son réseau en développant ses divers partenariats de partage de codes. Ainsi depuis décembre 2016, le partenariat avec American Airlines a été étendu aux escales de Charlotte, Portland, Philadelphia, Seattle et Toronto. Le code d’Air Tahiti Nui est également présent sur certains vols d’Air New Zealand, Air France, Qantas, Korean Air, et Air Calédonie International.
- 3 vols hebdomadaires de la compagnie Air France entre Papeete et Los Angeles au moyen d’un B777-200 de 280 à 312 sièges (suivant les périodes) ;
- 2 à 3 fréquences hebdomadaires d’Air New Zealand à destination d’Auckland au moyen d’un B787-9 de 302 sièges ;
- 1 fréquence hebdomadaire de la compagnie Hawaiian Airlines à destination de Honolulu, au moyen d’un A330-200 de 290 sièges ;
- 1 fréquence hebdomadaire de la compagnie Latam à destination de Santiago du Chili via l’Ile de Pâques, au moyen d’un B787-9 de 279 sièges offerts ;
- 1 à 2 vols hebdomadaires de la compagnie Air Tahiti à destination de Rarotonga, en partenariat avec Air Rarotonga, au moyen d’un ATR 42 de 38 sièges offerts (ou d’un ATR72 en cas de forte demande).
La compagnie Qantas conserve son partenariat avec Air Tahiti Nui et appose son code sur les vols à destination de Los Angeles et Auckland.


Budget général 2017 du Centre hospitalier de la Polynésie française

Le Conseil des ministres s’est prononcé sur le rendu exécutoire des délibérations portant adoption du budget général et des budgets annexes du Centre hospitalier de la Polynésie française.

Le budget général de l’établissement s’établira pour 2017 à hauteur de 22,43 milliards Fcfp :
- 21,20 milliards Fcfp en section de fonctionnement ;
- 1,23 milliards Fcfp en section d’investissement.

Quant aux 6 budgets annexes, ils représentent un montant global de 768 millions Fcfp. Sur la période 2011 à 2016, les recettes de la dotation globale de fonctionnement (DGF) ont baissé de près de 2,3 milliards Fcfp alors que les charges ont continué de croître en raison d’une activité médicale soutenue et des coûts structurels élevés, conduisant l’établissement à rehausser régulièrement les tarifs des prestations applicables aux non-ressortissants CPS.

Il est également à noter que le CHPF accuse depuis quelques années des retards récurrents de versement de sa dotation globale de fonctionnement par le Régime de Solidarités et, depuis peu, par le Régime des non-salariés.


Répartition des sièges entre les organisations syndicales d’employeurs et de salariés au conseil d’administration de la Caisse de Prévoyance Sociale

Le Conseil des ministres a approuvé en séance, la répartition des sièges entre les organisations syndicales d'employeurs et de salariés au conseil d'administration de la Caisse de prévoyance sociale (CPS) de la Polynésie française.

La répartition des sièges en faveur des organisations syndicales d’employeurs est la suivante :
- Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) : un titulaire et un suppléant ;
- Fédération générale du commerce (FGC) : un titulaire et un suppléant ;
- Union patronale de Polynésie française (UPPF) : un titulaire et un suppléant ;
- MEDEF de Polynésie française : un titulaire et un suppléant ;
- Syndicat industriel de Polynésie française (SIPOF) : un titulaire et un suppléant ;
- Conseil des professionnels de l’hôtellerie (CPH) : un titulaire et un suppléant ;
- Chambre syndicale des métiers du génie civil et des travaux publics (CSMGCTP) : un titulaire et un suppléant ;
- Association française des banques / comité de Polynésie française (AFP/CPF) : un titulaire et un suppléant ;
- Association des transporteurs aériens locaux de Polynésie française (ATAL) : un titulaire et un suppléant ;
- Syndicat polynésien des entreprises et prestataires de services (SPEPS) : un titulaire et un suppléant.

La répartition des sièges en faveur des organisations syndicales de salariés est la suivante :
- Confédération des syndicats des travailleurs de Polynésie Force ouvrière (CSTP/FO) : cinq titulaires et cinq suppléants ;
- Confédération A Tia I Mua : trois titulaires et trois suppléants ;
- Confédération des syndicats indépendants de Polynésie (CSIP) : deux titulaires et deux suppléants ;
- Confédération Otahi : deux titulaires et deux suppléants ;
- Confédération O Oe To Oe Rima : deux titulaires et deux suppléants.


Centre de Formation Professionnelle des Adultes : budget primitif de l’année 2017

La ministre du Travail et de la formation professionnelle, en charge de la fonction publique et de la recherche, Tea Frogier, a présenté au Conseil des ministres un projet d’arrêté rendant exécutoire le budget primitif du Centre de Formation Professionnelle des Adultes pour l’exercice 2017 approuvé par le Conseil d’administration en sa séance du 07 février dernier.

Celui-ci est arrêté en recettes et en dépenses à la somme de 967 100 000 Fcfp. Ce budget prévoit l’entrée en formations de près de 891 stagiaires, contre 792 stagiaires en 2016, soit une augmentation de 12,5%. Sur l’ensemble de ces formations, 22% ont trait au secteur professionnel de l’hôtellerie et restauration, 20% au secteur de l’installation et de la maintenance et 19% au secteur de la construction.

Il est à noter, par ailleurs, l’ouverture de deux sessions de formations en initiation aux travaux d’entretien et maintenance à l’attention de demandeurs d’emploi de Hao dans le cadre du projet aquacole du même atoll ou encore la mise en place d’un partenariat avec le syndicat mixte du contrat de ville pour la qualification complémentaire des stagiaires issus des quartiers du contrat de ville.

Les critères d’évaluation et objectifs à atteindre définis par le conseil d’administration fixent un taux de réussite aux examens de 90% (92% en 2016) et un taux d’insertion professionnelle à l’issue de la formation de 50% (45% en 2016).


Transport solidaire pour sensibiliser à l’importance de la formation professionnelle pour la garantie d’une employabilité durable

La ministre du Travail et de la formation professionnelle, en charge de la fonction publique et de la recherche, Tea Frogier, le Service de l’Emploi, de la Formation et de l’Insertion professionnelles (SEFI), le Centre de Formation Professionnelle des Adultes (CFPA) et le Centre des Métiers de la Mer de la Polynésie française (CMMPf), ont signé une convention de partenariat avec la S.A.R.L UTILCOM, représentée par son gérant, Nicolas Jamme.

Ce partenariat vise à garantir la mise à disposition à titre gratuit de personnes en situation précaire, de personnes âgées, d’enfants et de jeunes, d’un minibus de neuf places, neuf, économique, climatisé, confortable et puissant.

Le concept baptisé « UtilBus », conçu et porté par la société « UtilCom », est mis en œuvre actuellement sur les communes de Papeete et de Pirae.

Le financement de ce service est rendu possible grâce aux parrainages de tiers souhaitant associer leur image à l’esprit social et solidaire de l’UtilBus et permettre ainsi le transport gratuit de personnes dans le besoin.

Le public pris en charge par le SEFI, le CFPA et le CMMPf est majoritairement composé de personnes en situation précaire, tant au niveau de leur formation (peu qualifiées ou sans qualification) que de leur situation professionnelle (sans emploi durable). Il est donc essentiel de sensibiliser ces personnes à l’importance de la formation afin de leur offrir l’opportunité d’une employabilité durable et donc d’une insertion professionnelle efficace.

Au regard du public commun visé et à l’opportunité de le sensibiliser de manière quotidienne et pertinente à l’importance de la formation professionnelle, les UtilBus prévus sur les communes de Papeete, Punaauia, Teva I Uta et d’Uturoa devraient bientôt revêtir les couleurs des trois entités administratives, à savoir le SEFI, le CFPA et le CMMPF.


Séminaire Te Puke Ora No Fakarava

La Polynésie française organise, pour la troisième année consécutive, une rencontre avec les pays du Pacifique pour partager une vision commune à la région Pacifique que sont la conservation des espèces marines emblématiques et la gestion des espaces marins protégés.

Dans ce contexte, le ministère en charge de l'Environnement souhaite renforcer la collaboration régionale en invitant les pays du Pacifique ainsi que les représentants du comité français du programme UNESCO l'Homme et la biosphère (Man and Biosphere ou MAB) à venir discuter et échanger sur leurs modalités de gestion, et plus précisément sur le modèle des réserves de biosphère.

Pour ce faire, la Direction de l'environnement organisera du 26 juin au 7 juillet prochains le séminaire Te Puke Ora No Fakarava. L'objectif de ce partage d'expériences consiste à faire découvrir aux Pays du Pacifique les spécificités liées à cette Réserve de biosphère et à son mode de gestion particulier.

Les discussions porteront essentiellement sur le mode de gouvernance, les changements significatifs, les succès et les difficultés rencontrés dans la Réserve de biosphère au cours des dix dernières années. Des visites de terrain et des rencontres avec les partenaires socioéconomiques de la réserve permettront des échanges constructifs.

Ce séminaire s'inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération et des liens régionaux, dans une démarche de gestion intégrée et participative des espaces protégés prenant en considération les contextes socio-économiques et culturels de chacun.


Campagne de dépollution et de rapatriement des carcasses automobiles aux îles Sous-le-Vent

La Direction de l'environnement va organiser prochainement une campagne de dépollution et de rapatriement des carcasses automobiles aux îles Sous-Le-Vent. Les îles concernées sont Bora Bora avec 600 carcasses, Huahine avec 180 carcasses, Taputapuatea avec 168 carcasses et Tumaraa avec 120 carcasses. Le coût de l'opération est évalué à 96 millions Fcfp.

Un second appel d'offres est sur le point d'être lancé pour inclure les communes d’Uturoa et Tahaa afin d'atteindre les 1200 carcasses traitées aux îles Sous-le-Vent en 2017. Cette campagne réalisée aux îles Sous-Le-Vent va succéder à la campagne menée aux îles du Vent en 2016 ayant permis le traitement de 1350 carcasses.

Ces opérations se décomposent en 4 étapes : dépollutions de la carcasse (collecte des liquides résiduels et de la batterie), compactage de la carcasse, rapatriement sur Tahiti, et exportation en Nouvelle Zélande pour intégrer une filière de traitement agréée.

Attribution d’une subvention en faveur de la Fédération des sports et jeux traditionnels – Amuitahiraa Tu’aro Ma’ohi

La Fédération des Sports et Jeux traditionnels - Amuitahiraa Tu’aro Ma’ohi a sollicité l’aide financière du Pays pour l’organisation du « Heiva tu’aro ma’ohi 2017 » incluant le 1er championnat du monde de grimper au cocotier.

La Fédération des Sports et Jeux traditionnels regroupe 28 associations et compte près de 789 licenciés, l’objectif étant de créer une dynamique autour des sports traditionnels polynésiens, en faisant vivre et en diffusant ce patrimoine sportif dans l’ensemble de la Polynésie et de l’Océanie.

Cette année, le « Heiva tu’aro ma’ohi 2017 » prendra une dimension internationale avec le 1er championnat du monde de grimper au cocotier, qui accueillera des athlètes de Hawai’i, de Samoa, de Fidji, des îles Kiribati, des îles Cook, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée ou encore de Tonga.


Conseil des ministres du 15 mars  15/03/2017

Voici le compte rendu du conseil des ministres du 15 mars dans son intégralité.


Modernisation du code de procédure civile de Polynésie française

Le Conseil des ministres a examiné un projet de délibération qui modernise, dans le code de procédure civile, la procédure d’injonction de payer. Cette procédure simplifiée réservée aux petites créances, permet au créancier, qui se heurte à l’inertie du débiteur, d’obtenir à peu de frais la délivrance d’un titre exécutoire contre son débiteur.
Le projet prévoit que le recours à la procédure d’injonction de payer est désormais possible pour les créances d’un montant maximum de 1 200 000 Fcfp (au lieu de 500 000 Fcfp précédemment). Parallèlement, le projet porte le délai accordé au débiteur pour faire opposition à 1 mois (au lieu de 15 jours précédemment).
Le projet complète également les règles applicables aux échanges d’informations entre le juge des affaires familiales et le juge des enfants, en matière d’assistance éducative.


Evolutions du dipositif de traitement de surendettement des particuliers

Le dispositif de traitement du surendettement des particuliers a pour objet de mettre en oeuvre des mesures afin de permettre aux particuliers en situation de surendettement de sortir des difficultés qu’ils rencontrent pour le paiement de leurs dettes. La notion de surendettement consiste en l’impossibilité manifeste pour un débiteur de faire face à l’ensemble de ses dettes non professionnelles échues ou à échoir. Il peut s’agir de dettes bancaires ou non bancaires (loyers, charges d’eau ou d’électricité, dettes à l’égard d’un commerçant ou d’un particulier…).
Le Conseil des ministres a décidé de transmettre au Conseil économique, social et culturel un projet de loi du pays portant modification du cadre juridique, afin d’intégrer les retouches apportées au droit du surendettement en métropole, dans les départements d’Outre-mer et en Nouvelle Calédonie, et d’apporter des améliorations au dispositif en vigueur en Polynésie française au vu du fonctionnement de la commission de surendettement de Papeete après quatre ans d’existence. Ces évolutions tendent à accélérer les procédures et renforcer les droits du débiteur.


Loi du Pays instituant un dispositif d’aides à l’équipement des petites entreprises et à la création et à la revitalisation des commerces de proximité et des restaurants

Sur proposition du Vice-président de la Polynésie française, le Conseil des ministres a transmis au Conseil économique, social et culturel le projet de loi du Pays instituant un dispositif d’aides à l’équipement des petites entreprises et à la création et à la revitalisation des commerces de proximité et des restaurants.

Ce projet reprend le dispositif actuel de l’aide à l’équipement des petites entreprises (AEPE) qui permet de faire bénéficier les petites entreprises d’une aide dans la limite de 50% du montant total de dépenses éligibles hors TVA et plafonnée à 3 millions Fcfp.

Le dispositif d’aide à la création et à la revitalisation (ACPR) est lui aussi reconduit. Il reste destiné aux petits commerces, y compris de service à la personne et aux restaurants, à l’exclusion des entreprises exerçant ces activités de manière ambulante. Le montant de l’aide publique est plafonné à 50% du montant total des dépenses éligibles hors TVA dans la limite de 5 millions Fcfp.
Ce plan de relance économique a répondu à une forte attente de la part des acteurs du développement économique local puisqu’en sept mois d’application du dispositif d’aides, 326 entreprises ont déposé des demandes pour un potentiel de 525 emplois nouveaux et un investissement moyen par dossier type AEPE de 6,5 millions Fcfp et par dossier type ACPR de 1,8 million Fcfp.
Le projet de loi du Pays simplifie les démarches administratives des entreprises en réduisant notamment, le nombre de pièces justificatives et adapte les dispositions réglementaires pour les aides versées en cas de sinistres liés aux catastrophes naturelles dûment constatées par le conseil des ministres.

En particulier, il introduit une dérogation qui doit permettre aux entreprises sinistrées de procéder rapidement aux opérations pouvant donner lieu au versement des aides et ce, sans attendre la décision attributive prise par l’autorité publique qui intervient plusieurs mois après.

Dans ce dernier cas, les dépenses engagées doivent, toutefois, être postérieures à la date de publication de l’arrêté du Conseil des ministres constatant l’état de catastrophe naturelle. Par ailleurs, les dispositifs précités doivent être allégés pour tenir compte de la situation d’urgence que revêt le rééquipement en matériels et mobiliers professionnels. Enfin, le caractère insaisissable des aides versées aux entreprises sinistrées est consacré par le projet de loi du Pays.


Loi du Pays portant modification des livres Ier et II du code des assurances

Sur proposition du Vice-président de la Polynésie française, le Conseil des ministres a transmis à l’Assemblée de la Polynésie française aux fins d’examen le projet de loi du Pays portant modification des livres Ier et II du code des assurances applicable en Polynésie française.
Ce projet de loi du Pays est, notamment, destiné à renforcer les droits des consommateurs en matière d’information sur les clauses du contrat d’assurance en systématisant le recours à la notice d’informations accompagnant chaque contrat d’assurance.
Le projet de loi du Pays consacre un droit de renonciation du consommateur en cas de multi-assurance c'est-à-dire lorsque le contrat nouvellement souscrit couvre des risques déjà pris en charge par une autre couverture assurantielle.
Le droit de résiliation est aménagé pour l’ensemble des contrats d’assurances et pour les contrats garantissant le remboursement d’un prêt. La résiliation par l’assuré est ouverte dans le délai de douze mois suivant la signature de l’offre de prêt, en notifiant à l’assureur au plus tard quinze jours avant l’échéance des douze mois, la décision du prêteur et la date d’effet du contrat d’assurance accepté en substitution par le prêteur.
Dans ce dernier cas, l’assuré a seul le droit de résilier le contrat et l’assureur ne peut résilier le contrat même en cas d’aggravation du risque sauf dans les cas prévus par arrêté pris en Conseil des ministres. En outre, le projet de loi du Pays impose, pour les contrats à tacite reconduction, le rappel, par la compagnie d’assurance, de la date limite de dénonciation du contrat dans chaque avis d’échéance annuelle.
Pour l’assuré, cet avis d’échéance annuelle de prime ou de cotisation lui est adressé trois mois avant la date d’échéance du contrat. Si cet avis n’est pas adressé à l’assuré, ce dernier peut résilier le contrat à tout moment, sans pénalité passé la date de reconduction du contrat, et par lettre recommandée avec accusé de réception.


Indice des prix pour le mois de février

En février, l'indice des prix à la consommation est en augmentation de 0,4 % et s'établit à 107,49. Cette évolution est principalement liée à la hausse des prix des produits alimentaires (+ 2,2 % soit 0,6 point d'indice).
L’indice ouvrier progresse de 0,8 % en février 2017. Il augmente de 0,6 % depuis janvier. Hors transport aérien international, l'indice général augmente de 0,7 % en février (+ 0,7 % également sur douze mois).
Index du BTP et index hybrides

En février, l'index du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) croît de 0,1 %. Cette évolution est essentiellement liée aux augmentations de prix des matériaux chimiques (+ 0,4 %), électriques (+ 0,3 %) et minéraux (+ 0,5 %). L'index du Bâtiment et celui des Travaux publics progressent de 0,1 %.
Dans le Bâtiment, l'index du Gros Œuvre augmente de 0,2 %, celui du Second Œuvre est stable. Dans les Travaux Publics, l'index du Génie Civil comme celui des Travaux Spécialisés augmentent de 0,1 %. Sur douze mois, l'index général du BTP progresse de 0,2 %. L'index du Bâtiment augmente de 0,8 % et celui des Travaux Publics diminue de 0,6 %.
En février, les index du Gardiennage, de la Sûreté, des Véhicules Légers et des Véhicules de Chantier restent stables.
Concours pour l'innovation numérique pour l'année 2017

Pour la seconde année consécutive, le Pays organise un concours visant à encourager et soutenir la création, le développement et la mise sur le marché de projets numériques innovants ou d'intégration originale au contexte de la Polynésie française, afin de développer de nouveaux produits ou services novateurs par leur contenu, leur procédé de réalisation, leur modèle économique ou leur expérience proposée. En 2016, 7 projets, sur 54 présentés, ont pu bénéficier d’une aide financière.

Pour l’édition 2017, peut concourir toute personne physique ou morale ayant pour projet la création ou le développement en Polynésie française d'une entreprise issue du numérique.

Les projets éligibles doivent être porteurs de perspectives d'activité et créateurs de richesses et peuvent concerner, notamment, la création et le développement de produits ou services (prévention, formation, information), des solutions visant à renforcer la compétitivité ou la mise en place d'outils collaboratifs favorisant le développement du numérique.

Le concours est ouvert à compter du mardi 18 avril.

Les 10 lauréats du concours recevront les prix suivants :

- 1er prix : 3 500 000 Fcfp;
- 2ème prix : 2 500 000 Fcfp;
- 3ème prix : 1 500 000 Fcfp;
- Les six prix suivants : 600 000 Fcfp chacun ;

- Avec également un Prix Spécial du Gouvernement de 1 000 000 Fcfp.

Renseignements, règlement du concours et dossier de candidature seront disponibles auprès de la DGEN (www.dgen.pf) dès le 18 avril.


Ouverture de la campagne de pêche aux holothuries 2017 dans certaines îles des Tuamotu

Le Conseil des ministres a autorisé, pour l’exercice 2017, l’ouverture de la pêche aux holothuries (Rori) dans 16 îles des Tuamotu : Fakarava, Toau, Niau, Raraka, Kauehi, Apatali, Kaukura, Makemo, Marutea Nord, Katiu, Raraoia, Vaitahi, Akiaki, Faaite, Tahanea et Motutunga.

Les autorisations définissent notamment :

- la composition des comités de gestion de la pêche aux holothuries (pêcheurs, représentants de la société civile et représentants de la mairie) ;
- la période de pêche, qui court de la date de publication des autorisations jusqu’au 31 octobre 2017 ;
- les quotas par espèce dans chaque île ;
- la zone de réserve interdite à la pêche, au moins égale au tiers de la surface du lagon dans chaque île.

Le quota total autorisé à la pêche s’élève à 93 700 spécimens des espèces suivantes : Rori titi blanc, Rori titi noir, Rori récif, Rori Ananas, Rori vermicelle.

Dans chaque île, la pêche est encadrée par un comité de gestion qui a pour rôle de recenser les pêcheurs et les transformateurs d’holothuries de l’île. Il les tient informés des différentes règles de pêche et quotas applicables sur leur île. Il est également responsable du suivi sur le terrain du bon déroulement de la pêche, de la transformation et des expéditions de la production qui est destinée exclusivement aux commerçants d’holothuries agréés par le Pays. Ainsi, nul ne peut s’adonner à une pêche commerciale sans s’être au préalable inscrit auprès du comité de gestion de la pêche aux holothuries de l’île concernée.

Ces mesures réglementaires de gestion strictes ont permis de mettre fin aux pêches excessives perpétrées par le passé ayant conduit à un appauvrissement de la ressource. L’année dernière, cette pêche a rapporté aux pêcheurs une recette de l’ordre de 50 000 000 Fcfp pour 9 tonnes d’holothuries séchées.


Dépôt d’une marque collective pour l’huile vierge de coco locale

La création récente d’unités de production d’huile vierge de coco dans les archipels des îles Sous-le-Vent et des Tuamotu Gambier s’inscrit dans une démarche de diversification de la filière cocotier dont le coprah reste aujourd’hui la source quasi exclusive de valorisation.

Pour soutenir cette démarche et donner toute sa valeur au produit, le ministère des Ressources primaires encourage les projets de production d’huile vierge obtenue par centrifugation, qui présente des qualités organoleptiques spécifiques, et qui en fait un produit recherché sur le plan international. Elle peut ainsi aisément trouver des débouchés en raison du volume encore limité de sa production.

Afin de protéger ce nouveau produit, le Pays s’oriente vers le dépôt d’une marque collective qui permettra d’assurer la protection commerciale d’une huile de qualité, au travers du respect d’un cahier des charges, et de promouvoir le territoire de production.



Qualité des eaux destinées à la consommation à Tahiti et dans les îles

Dans le cadre de ses missions de protection et de promotion de la santé de la population, le Centre d’hygiène et de salubrité publique (CHSP) a poursuivi, en 2016, le contrôle de la qualité des eaux destinées à la consommation humaine distribuées par les réseaux et fontaines publics à Tahiti et dans les îles. Sur 123 points de contrôle, 361 prélèvements ont ainsi été effectués en 2016 par le CHSP.

Parallèlement, les communes et exploitants privés doivent réaliser un programme de contrôle de la qualité de l’eau qu’ils distribuent conformément à la réglementation en vigueur. En 2016, seules 21 communes et le syndicat intercommunal Te Oropaa ont réalisé des autocontrôles, représentant un total de 1497 prélèvements (réseaux et fontaines publics).

Malgré une augmentation de 17 % du nombre de prélèvements par rapport à 2015, ce ne sont toujours que 23 communes qui ont pu faire l’objet d’un classement de la qualité de leurs eaux distribuées en 2016. Ces communes représentent tout de même 90 % de la population du Pays.

Chaque année, le CHSP établit et diffuse auprès des communes un rapport de synthèse faisant état de la qualité de l’eau qu’elles distribuent. Il s’avère qu’en 2015 et 2016, le nombre de communes distribuant de l’eau potable n’a pas varié. Cela comprend Papeete, Pirae, Arue, Punaauia, Papara et Bora-Bora qui ont obtenu 100 % de résultats conformes, puis Faa’a, 99 %, Huahine et Rurutu, 96 %. Les réseaux de distribution de Moorea ont obtenu 100% de conformité pour l’adduction de Nuuroa et 96 % pour Temae et Maharepa 2. Ces 9 communes et ces 3 zones desservies en eau potable regroupent 54 % de la population du Pays.

Viennent ensuite Mahina, Tahaa et Tumaraa dont le taux de conformité varie de 94 % à 93 %.

Il convient de souligner entre 2015 et 2016 :

• la nette amélioration observée pour les réseaux Orofero bas (Paea) et Van Bastolaer (Taiarapu Est) où les résultats conformes passent respectivement de 23 % à 92 % et de 17 % à 85 %, ainsi qu’une amélioration pour les communes de Rurutu (83 % à 96 %), de Tahaa (de 86 % à 94 %) et de Huahine (de 90 % à 96 %) ;
• la baisse du taux de conformité pour les communes de Mahina, Tumaraa, Rimatara et Tubuai alors que les 3 dernières communes avaient progressé suite à leur adhésion au projet PAPE (Partenariat pour la Potabilité de l’Eau) du SPC.PF ;
• le relâchement des efforts fournis par les communes des Gambier et de Hao.
Le suivi de l’évolution des taux de conformité sur les 5 dernières années (soit depuis 2012), permet de mettre en évidence :
• la régularité de Papeete, Arue et Bora-Bora à 100% de conformité ;
• les efforts des communes de Faa’a, Punaauia, Mahina et de Huahine pour essayer de maintenir leur taux de conformité au-dessus de 90 % ;
• la progression continue des communes de Rurutu (de 52 % en 2013 à 96 % en 2016), Papara (de 76 % en 2012 à 100 % en 2016), Pirae (de 77 % en 2012 à 100 % depuis 2015), et de Tahaa (de 72 % en 2014 à 94 % en 2016) ;
• l’absence marquante de distribution d’eau potable dans toute la zone rurale de Tahiti, hors Papara et les zones à Taravao desservies par le réseau Van Bastolaer ;
• la baisse constante de la qualité de l’eau fournie par la commune de Tubuai (de 100 % en 2012 à 73 % en 2016).

Les raisons de la mauvaise qualité de l’eau distribuée sont connues : absence d’installations de traitement adaptées et efficaces des ressources en eau, mauvaise exploitation des installations liée à une carence en personnel technique qualifié, vétusté des ouvrages existants ou encore utilisation exclusive de captages d’eaux superficielles.

S’agissant des fontaines publiques, seules les fontaines Papemato à Papara, Temae et Nuuroa à Moorea ont délivré en 2016 une eau de qualité conforme en permanence. A noter que les communes de Maupiti et Nuku-Hiva ont installé des fontaines publiques équipées de filtration et de lampes UV. La qualité des eaux de ces fontaines est variable, généralement non potable. Aucun classement n’a pu être établi en raison du nombre insuffisant de contrôles.

A ce jour, 11 atolls des Tuamotu possèdent une centrale de production d’eau potable opérationnelle. La réalisation de travaux contribue à une amélioration de la qualité des eaux de consommation mais les efforts et les investissements doivent se poursuivre en particulier au niveau des communes de la zone rurale de Tahiti hors Papara, à Moorea, dans les zones non encore desservies en eau potable, à Raivavae et aux Marquises.

Le recours à des outils d’aide peut également s’avérer utile, tels que le projet PAPE proposé par le SPC.PF ou les Plans de Sécurité Sanitaire des Eaux (PSSE), outil préconisé par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) depuis 2004.


Signature du contrat pour le projet pilote Ra’o Puha et programme pour les jeunes entrepreneurs

Le Conseil des ministres a pris acte d’une communication présentée par la ministre en charge de la Recherche se rapportant à la signature du contrat pour le projet pilote Ra’o Puha et au programme pour les jeunes entrepreneurs.

Dans le cadre du programme européen « Stratégie Territoriale de l’Innovation » initié par l’Association des Pays et Territoires d'Outre-mer de l'Union européenne (OCTA), la Polynésie française, par le biais du ministère en charge de la Recherche et la grappe d’entreprises Tahiti Fa’ahotu, a formulé une demande de subvention pour le financement d’un projet pilote innovant.

Le projet retenu consiste en un procédé de bioconversion des tourteaux de coprah, transformant les déchets de l’huilerie de Tahiti en éléments de valeur. Les larves de l'espèce Hermetia illucens plus communément appelées Black Soldier Fly (BSF) se nourrissant des tourteaux de coprah sont riches en protéines et oligoéléments et donc propices à l'alimentation des crevettes et des poissons d'élevage.

Dans le cadre de ce programme européen, le projet polynésien a été le mieux noté et est l’un des premiers à obtenir une subvention. Le contrat entre l’OCTA et la grappe d’entreprises Tahiti Fa’ahotu a été signé le 28 février dernier.

Par ailleurs, le ministère en de la Recherche, en charge également de la formation professionnelle, rappelle l’existence d’un autre programme à l’initiative de la Commission européenne : « ERASMUS pour jeunes entrepreneurs ». Ce dernier offre l’opportunité aux jeunes et aux futurs entrepreneurs de se former auprès d'entrepreneurs chevronnés dirigeant de petites entreprises dans un pays de l’Union Européenne hors-France.

Ce programme permet aux nouveaux entrepreneurs d'acquérir, au contact d'un entrepreneur expérimenté, les compétences indispensables à la bonne gestion d'une petite entreprise. L’entrepreneur d'accueil bénéficie quant à lui d'un regard neuf sur son entreprise. C'est également l'occasion pour le candidat polynésien de coopérer avec des partenaires étrangers ou de prospecter pour de nouveaux marchés.

Dans le cadre de ce programme, l’Europe accorde une aide financière au nouvel entrepreneur. Ce dispositif couvre les frais de voyage vers le pays d’accueil ainsi que les frais de subsistance liés au séjour.

Le ministère du Travail, et de la Formation professionnelle, en charge de la Fonction publique et de la Recherche se tient à la disposition du public pour toute demande d’information complémentaire concernant ce programme ([email protected]).


Subventions pour l’enseignement catholique

Le Conseil des ministres a acté deux subventions en faveur de l’enseignement catholique : l’une à hauteur de 20 millions Fcfp pour le financement des études de mise en conformité et de rénovation des établissements du second degré, des internats et des foyers d’hébergement, puis une autre à hauteur de 30 millions Fcfp pour le financement d’études de mise en conformité et de rénovation des établissements du premier degré.


Célébration de la Journée mondiale de l’eau 2017 dans les Jardins de Paofai

Pour la troisième année consécutive, la Journée Mondiale de l’eau se déroulera dans les Jardins de Paofai. La date retenue est le dimanche 19 mars. Instaurée par l’assemblée générale des Nations Unies depuis 1993, cette journée est célébrée chaque année le 22 mars dans l’objectif d’attirer l’attention de tous sur l’importance de la conservation de l’eau (usage raisonné et respect des milieux aquatiques) et du développement des ressources en eau (accès à l’eau potable et traitement des eaux usées).
Pour sensibiliser la population à ces thématiques, la Direction de l’environnement a mis en place un village de l’eau dans les jardins du Parc Paofai depuis 2015, en optant pour une approche ludique et pédagogique à destination d’un public familial. Devant le succès croissant des deux premières éditions (2000 personnes en 2015 et 2500 personnes en 2016), il a donc été proposé de reconduire l’opération le dimanche 19 mars.
Le Village de l’eau accueillera le public de 9h à 17h autour de différentes activités pédagogiques et récréatives sur le thème de l’eau avec des spectacles, des initiations et ateliers de démonstrations. Divers acteurs de l’eau du secteur institutionnel, associatif et privé présenteront leur activités sur site : la fédération des associations de protection de l’environnement, la commune de Papeete, le Centre d’Hygiène et de Salubrité Publique, la Direction de l’environnement, la société Polynésienne des Eaux et Marama Nui.
Le thème onusien 2017 relatif à l’assainissement des eaux usées sera décliné au travers de visites guidées de la nouvelle station d’épuration de Papeete, organisées au départ du village, ainsi que d’un chapiteau présentant les principes de l’assainissement collectif et individuel.




Luc Faatau rencontre l’Agence française de développement  15/03/2017

Le ministre de l’Equipement, Luc Faatau, a reçu, mardi après-midi, une délégation de l’Agence française de développement (AFD) composée du directeur de l’AFD en Polynésie, Thierry Paulais, de Vincent Joguet, chargé de mission et de Lionel Francescini, chef de projet transport, ce dernier étant actuellement en mission en Polynésie. Cette rencontre a été l’occasion de dresser un état des lieux des stratégies existantes et des projets d’investissements en matière d’équipement et de transports (voirie, aménagement, port, etc). L’AFD a confirmé sa volonté d’accompagner le Pays dans ses grands projets structurants par un double appui financier et technique. Le ministre de l’Equipement a accueilli très favorablement cette proposition et est prêt à étudier les divers concours proposés par l’AFD.

Résultats du tirage de la tombola des Vieilles Pompes  15/03/2017

Le tirage de la tombola de l'Association sportive Les Vieilles Pompes a été effectué le mercredi 8 mars en présence de Me Jean-Pierre Élie :

1er lot : n°3328
2e lot : n°7473
3e lot : n°8485
4e lot : n°4310
5e lot : n°9101
6e lot : n°9777
7e lot : n°7145
8e lot : n°1685
9e lot : n°3283
10e lot : n°8691

Inscrivez-vous au concours littéraire de l'Académie tahitienne !  15/03/2017

Afin de promouvoir et valoriser l’utilisation des langues polynésiennes et d’accroître la production littéraire polynésienne, le ministère de la Culture et de la promotion des langues a relancé, en novembre dernier, le concours littéraire en langues polynésiennes, avec le soutien de l’Académie tahitienne.

Les candidats ont jusqu’au 28 mars pour déposer leur inscription auprès de l’Académie tahitienne.

Les informations relatives à ce concours sont disponibles sur le site Internet de l’Académie tahitienne et sur celui du service de la Culture et du patrimoine.

Ce concours a pour objectif de mettre en exergue des talents connus, de découvrir des talents cachés, et de permettre aux étudiants de partager leurs écrits en dehors du cadre scolaire.

Cette nouvelle édition, organisée par l’Académie, a été lancée officiellement le 28 novembre 2016 afin de marquer la commémoration de la Journée des langues polynésiennes. Les candidats peuvent proposer toutes œuvres de création littéraire tels que des nouvelles, des récits de vie ou biographies, des romans et des recueils de poèmes.

Deux catégories sont proposées :
- la première est destinée aux jeunes de 18 à 25 ans pour une production de 15 pages minimum ;
- la deuxième est destinée aux adultes de plus de 25 ans pour une production de 80 pages minimum.

L’échéancier relatif au concours est détaillé ci-dessous :

28/11/2016 : Lancement du concours
29/11/2016 : Ouverture d’inscription
28/03/2017 : Date limite d’inscription
15/08/2017 : Clôture des soumissions de manuscrits
28/11/2017 : Annonce officielle des lauréats

Entretien du Vice-Président avec Polyhub : développer un écosystème numérique  14/03/2017

De retour au fenua après son intervention lors du forum économique qui s’est tenu en octobre dernier, Philippe Turp a rencontré, mardi matin, le Vice-Président Teva Rohfritsch, en présence du co-fondateur de l’association Polyhub en Polynésie française, Christophe Gomez. Philippe Turp, président d’honneur de Polyhub Montréal, s’inspire de son expérience du numérique acquise chez Ubisoft Divertissements et aujourd’hui en tant que vice- président principal – stratégie chez Virtual Integrated Technologies au Canada.

Il animera une conférence à l’occasion du Tahiti Digital festival, sur le thème de l’importance du mentorat en soutien aux jeunes entreprises innovantes ou en démarrage. Développer un écosystème numérique en favorisant la collaboration entre les intervenants politiques, économiques et industriels, créer un pôle d’excellence, entretenir la culture d’innovation et d’entrepreneurship, ou encore accompagner les jeunes, sont des messages forts inspirés des intervenants extérieurs lors du dernier forum économique sur le thème de la refondation de l’économie polynésienne.


Le Vice- Président Teva Rohfritsch a rappelé l’importance accordée au développement de l’économie numérique dans la politique du Gouvernement.

Visite de la station d'épuration de Papeete  14/03/2017

A l'occasion de la journée mondiale de l’eau, il sera possible de visiter la station d’épuration de la Ville de Papeete le dimanche 19 mars 2017. Les inscriptions sont actuellement enregistrées au 40 500 210. Vous pouvez également vous rendre sur le stand de la SEML Te Ora No Ananahi, au Village de l’eau dans les jardins de Paofai, le jour même. Des navettes gratuites seront disponibles au départ du parc Paofai à 9 h 30, 10 h 30 et 15 h 30.

Le Tapura réaffirme son soutien à François Fillon  09/03/2017

Le conseil politique du Tapura Huiraatira, réuni ce mercredi 8 mars 2017, a réaffirmé son soutien à François FILLON, seul candidat de la droite et du centre à l’élection présidentielle.

Le Tapura Huiraatira reste conforme à la ligne politique adoptée lors de la participation à la primaire de la droite et du centre, s’engageant à voter pour le candidat qui serait désigné par les militants et sympathisants.

Le mouvement invite tous ses élus à remplir les bulletins de parrainage en faveur de François FILLON.


Compte rendu du conseil des ministres du 8 mars  08/03/2017

Voici le compte rendu du conseil des ministres du 8 mars 2017


Approbation du Rapport Annuel d’Exécution de la coopération entre l’Union européenne et la Polynésie française pour l’année 2015

Le 15 décembre dernier, le Président de la Polynésie française a présidé le comité de suivi annuel de la coopération entre l’Union européenne (UE) et la Polynésie française (PF) qui réunit l’ensemble des partenaires de cette coopération, en présence notamment de l’ambassadeur de l’Union européenne pour le Pacifique, du haut-commissaire de la République en Polynésie française et du président de l’Assemblée de Polynésie française.
Après des échanges nourris entre les participants portant plus particulièrement sur les perspectives de coopération dans le cadre du 11ème Fonds Européen de Développement (FED), que le gouvernement a décidé de concentrer au niveau territorial sur le secteur du tourisme, à hauteur de 3,6 milliards Fcfp sur la période 2014-2020, le rapport annuel d’exécution de la coopération UE-PF pour l’année 2015 a été approuvé à l’unanimité.
Le Conseil des ministres a validé d’une part le compte-rendu de la séance du 15 décembre et d’autre part le calendrier d’élaboration du rapport annuel d’exécution pour l’année 2016 avec l’objectif de tenir la réunion ad hoc avant la fin du 1er semestre 2017.

Etat de calamité naturelle à Faa’a et dans des îles des Tuamotu pour les intempéries du 17 février

De fortes intempéries se sont abattues sur la commune de Faa’a, dans l’archipel des îles de la Société, et sur les communes de Arutua, Fakarava, Hao, Hikueru, Makemo, Manihi et Takaroa, dans l’archipel des Tuamotu le vendredi 17 février.
Ce phénomène météorologique exceptionnel a provoqué des crues, des inondations et des dégâts causés aux habitations. Le Conseil des ministres a donc en conséquence pris un arrêté constatant l’état de calamité naturelle pour ces communes pour le 17 février.

L’amélioration de l’emploi favorise la reprise de la consommation des ménages

Dans sa publication Te Avei’a du 6 mars, l’Institut de la statistique de la Polynésie française observe que l’amélioration de l’emploi favorise la reprise de la consommation des ménages au troisième trimestre 2016, dans un contexte de prix en baisse. Les volumes de produits alimentaires, de biens de consommation, ainsi que le nombre de voitures de tourisme importées progressent (+13% nouvelles immatriculations sur un an). Les données financières illustrent une consolidation de la consommation des ménages.
Dans un contexte de croissance ralentie du commerce mondial, les exportations des produits locaux sont en baisse par rapport à 2015, à l’exception du coprah. Les exportations de services sont pour leur part à la hausse. La fréquentation touristique cumulée à fin septembre 2016 augmente ainsi de 7% sur un an. L’hôtellerie internationale profite de cette hausse de la fréquentation, avec un coefficient moyen de remplissage de 68,3% (+ 4,5 points sur un an) et une progression de 6% du nombre de chambres vendues.
Le chiffre d’affaires cumulé des entreprises à fin septembre 2016 augmente de 2,1% sur un an, et enregistre une hausse dans le secteur tertiaire et l’industrie (+2,7% et +0,8% respectivement) et une baisse dans le BTP et le secteur primaire (4,6% et 6%).
L’augmentation des effectifs salariés suit la reprise du chiffre d’affaires des entreprises : 1000 salariés supplémentaires sont déclarés en septembre 2016 par rapport à septembre 2015. Les principaux secteurs ayant contribué à la création d’emplois sont l’hébergement et la restauration pour 218 emplois, le secteur du commerce pour 174 emplois et le secteur du transport pour 151 emplois.

Création d’un comité de pilotage « Le Village Tahitien – The Tahitian Village »

Le Conseil des ministres a validé la création d’un comité de pilotage « Village touristique de Tahiti ». Ce comité de pilotage a pour objectif de piloter la mise en œuvre des premiers travaux d’aménagement et viabilisation du site touristique d’Outumaoro à Punauaaia, renommé « Le Village Tahitien – The Tahitian Village ». Cette instance se réunira, selon une fréquence soutenue, afin de permettre au Gouvernement d’avoir une visibilité précise de l’avancement des travaux et de réaliser les arbitrages nécessaires à la bonne conduite du projet.
Ce comité sera piloté par le Président de la Polynésie française et animé par le Vice-président de la Polynésie française. Il sera composé des ministères concernés par le développement de ce projet (foncier, tourisme, équipement et environnement). Une présentation du nouveau plan d’action de ce projet touristique fera l’objet d’une communication à l’issue de la tenue du premier comité de pilotage dans les prochains jours.




Appel à candidatures pour les fonctions d’huissier de justice à Moorea

L’office d’huissier de justice de Moorea-Maiao ayant été supprimé, l’ouverture d’un bureau annexe sis à Moorea a simultanément été proposée par arrêté du Conseil des ministres le 8 décembre dernier avec lancement d’un appel à candidatures des offices d’huissier de justice. Le Conseil des ministres a fixé au 15 avril 2017 la date de clôture de cet appel à candidatures



Présentation de la mission d’accompagnement de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) sur le projet de Tahiti Mahana Beach

Suite à la déclaration sans suite dans le cadre de l’AMI (Appel à manifestation d’intérêt) du projet « Tahiti Mahana Beach », le Gouvernement a missionné la CDC pour développer une nouvelle réflexion stratégique dans la gouvernance et le management de ce projet.
Une présentation de cette étude a été réalisée à Paris le 5 octobre dernier à la CDC, en présence d’une délégation gouvernementale, conduite par le Président et le Vice-président.
Une mission complémentaire a été demandée à la CDC afin d’approfondir ses premières analyses qui s’intégrerait dans la convention cadre en cours de négociation entre le Polynésie française et la CDC.

Lancement des études relatives à la révision du plan général d’aménagement de la commune de Huahine

Le plan général d’aménagement de la commune de Huahine a été mis en application par un arrêté du 29 avril 2010. Des demandes issues de particuliers ou d’investisseurs ont amené le conseil municipal à souhaiter réviser les actuels documents.

Après plusieurs réunions de travail entre le service de l'urbanisme et la commune, il a été décidé d’activer la procédure sur la base d’un calendrier devant permettre l’aboutissement du dossier dans les 18 mois.

Une réunion de travail organisée le 14 février dernier avec le maire et le directeur général des services a permis de convenir d'une liste des personnalités que le maire souhaite associer à ce travail au travers de la commission locale d’aménagement.

A l’issue de cette réunion, il a été décidé de procéder à la mise en révision de l’actuel P.G.A., les études étant confiées au service de l’urbanisme qui désignera en son sein le chef de projet conformément au souhait du maire.

La création par le Conseil des ministres de la commission locale d’aménagement chargée de réviser les documents existants permet de lancer formellement les travaux de révision du PGA de Huahine.


Nomination de trois membres du collège d’experts fonciers au titre des personnalités

Le « collège des experts en matière foncière » est composé de personnalités ayant acquis une compétence particulière en matière foncière, pouvant être consulté par le Président de la Polynésie française, le président de l'Assemblée de la Polynésie française ou le haut-commissaire de la République sur toute question relative à la propriété foncière en Polynésie française.
Il comprend neuf membres :
- six membres de droit (bâtonnier de l'ordre des avocats de Papeete, président de la chambre des notaires, président du conseil de l'ordre des géomètres, responsable de la division du cadastre, conservateur des hypothèques, chef du service de l'urbanisme ou leurs représentants) ;
- et trois membres nommés par l'Assemblée de la Polynésie française pour une durée de trois ans, à savoir une personnalité désignée sur une liste proposée par le Conseil des ministres, un enseignant-chercheur désigné sur une liste proposée par le président de l'université de la Polynésie française et un chercheur désigné sur une liste proposée par le ministre en charge de la recherche.
Le dernier mandat de trois ans des membres nommés par l'Assemblée de la Polynésie française étant expiré, aussi il convient de procéder à de nouvelles désignations.

Conditions d’importation des lapins domestiques

L’importation de lapins domestiques en Polynésie française est régie par la Loi du pays du 6 mai 2013 et l’arrêté du 27 juin 2014.
L’évolution récente de la maladie hémorragique du lapin, tant d’un point de vue géographique qu’épidémiologique, nécessite des contrôles renforcés pour protéger la Polynésie française face, notamment, aux risques d’introduction d’animaux infectés transitant par des pays indemnes.
A cette fin, la nouvelle réglementation instaure un test sanguin afin de vérifier que les animaux n’ont jamais eu de contact avec ce virus et ne gardent aucune trace sérologique d’une éventuelle vaccination.

Manifestations relatives à la Journée internationale des femmes le 8 mars

La journée de la femme, célébrée en Polynésie française depuis 1983, est traditionnellement marquée par un grand rassemblement populaire féminin. Depuis 2015, l’accent est mis sur la transmission de messages d’égalité et d’équité aux jeunes générations. Pour l’édition 2017, deux actions majeures sont menées par le Pays.
- Une journée mère/fille au Collège Maco Tevane
La journée internationale des femmes sera l’occasion pour les élèves et une figure maternelle de leur famille de participer dans l’enceinte du collège à des ateliers et activités en petits groupes (généalogie, santé et bien-être, métiers, exposition d’art numérique). En parallèle, des activités plus ludiques seront également mises en place par le collège Maco Tevane (Calligraphie, origami, football féminin, zumba).
- La participation de l’administration à la Tahitienne
Dans le cadre de la démarche initiée par le Président pour une administration active, la course « la Tahitienne » est le premier événement inscrit par le groupe projet afin de mobiliser les agents de l’administration autour d’un parcours santé. La course se déroulera le samedi 11 mars à la mairie de Pirae et l’équipe de l’administration doit relever le défi de 500 participantes.
Au-delà de ces deux projets, certaines associations et communes ont également pris l’initiative de mener des actions de proximité durant cette journée :
- Le conseil des femmes : une journée d’information et d’expositions/ventes à l’Assemblée de la Polynésie française le 8 mars ;
- L’association « Ia vai ma noa Bora-Bora » : des stands de relaxation et de bien être offerts aux femmes à Matira le mercredi 8 mars ;
- L’association « Te haka o te tau maui » : un rassemblement des femmes des vallées de Fatu-Hiva (Hanavave et Omoa) du 10 au 11 mars ;
- Le club soroptimist : organisation d’un concert le 10 mars à 19h30 à la mairie de Pirae ;
- La commune de Huahine : organisation d’un rassemblement de femmes à Fare.



Mise en œuvre du projet de l’administration active pour la santé des salariés

Le Président de la Polynésie française lance la démarche d’une Administration Active pour la santé de ses salariés en 2017, en se saisissant de l’impérieux besoin de maîtriser les dépenses de santé et d’agir dans la prévention des maladies de surcharge.
En effet, 44 % de la population sont des actifs entre 18 et 64 ans ayant un emploi. Ceux-ci ne sont pas épargnés par les taux élevés d’obésité et de maladies chroniques, dont les facteurs de risques majeurs sont les mauvaises habitudes alimentaires, le tabac, l’alcool, la sédentarité, le stress. Ainsi promouvoir la santé au travail peut constituer un levier pour améliorer durablement la santé, prévenir les risques et participer plus globalement au bien-être des personnes. Des effets positifs peuvent se produire sur la performance et la cohésion des services ou la bonne gestion des ressources humaines.
L’action en 2017 pour l’ensemble des services et établissements publics, s’appuie sur la démarche initiée depuis 2015 de la Charte des Entreprises Actives pour la santé de leurs salariés qui compte aujourd’hui 13 signataires. Les services de l’Etat et des communes y seront aussi associés.
Un grand nombre d’actions a été mise en place par les entreprises membres, en lien avec une alimentation saine, l’activité physique ou encore l’éducation à la santé des salariés. De nouvelles initiatives voient le jour comme des projets d’amélioration d’espaces pour de meilleures pratiques alimentaires, d’équipements sportifs sur les lieux de travail, la création d’évènements sportifs intra et inter-entreprises par les comités de santé ou des activités adaptées de remise en forme.
Un groupe projet, coordonné par la Direction de la modernisation et des réformes administratives (DMRA) avec l’appui de la Direction de la santé, vient d’être mis en place. Il mènera un état des lieux et une large mobilisation des directeurs et chefs de service. D’ores et déjà, un premier défi est lancé pour mobiliser au moins 500 femmes à la course la Tahitienne pour la lutte contre le cancer, le 11 mars. Dès le mois de mai, un plan d’action pour une Administration Active sera proposé pour promouvoir la santé et le bien-être, un objectif prioritaire de la politique de santé du Pays.

Comité de pilotage « Santé, Prévention, Séniors, Dépendance – Handicap »
Avant d'aller plus avant dans la mise en œuvre des orientations stratégiques de la politique sanitaire et des axes de réforme préconisés par le Schéma d'organisation sanitaire adopté l'an dernier par l'Assemblée de la Polynésie française, le ministre en charge de la santé a souhaité qu’elles soient soumises à des représentants de la société civile pour recueillir leur avis.
106 personnes issues de milieux différents ont participé à des ateliers le jeudi 23 février. Y étaient abordées, dans un contexte de réforme impérieuse de la PSG (Protection sociale généralisée), des questions relatives à la gouvernance et à la gestion de la politique de santé et de la protection sociale, aux séniors (retraite) et au financement de la PSG. Ils ont également étudié les propositions existantes dans les domaines de la prévention, de l’accès aux soins, de la longue maladie et de la dépendance.
Après des débats durant lesquels les participants aux ateliers ont approfondi plusieurs axes, et arrêté des priorités telles que la création d’un guichet unique pour les personnes vulnérables ou la révision de la carte sanitaire, ils ont surtout insisté sur la nécessité de moderniser la gouvernance de la PSG et de lui assurer un financement solidaire, juste et pérenne, essentiels à la survie de la protection sociale.

Point de situation relatif au bâtiment dit « Centre 15 »
Le bâtiment dit « Centre 15 » a été édifié sur fonds propres par l’établissement public Tahiti nui aménagement et développement (TNAD) sur terrain domanial affecté. Il était destiné à accueillir un centre de réception et de traitement des appels à vocation multiple (15 (SAMU) / 18 (pompiers) / ligne d’urgence sociale), les locaux administratifs et techniques associés ainsi que le centre de formation aux soins d’urgence (CESU).
Le programme a été établi en 2005 et le bâti livré en 2011, le certificat de conformité ayant été délivré en 2014. Le CHPF a occupé le Centre 15 à partir de 2012, puis a ensuite été rétrocédé au Pays et affecté à la Direction de la santé.
Aucun désordre n’a été constaté dans le bâti hormis quelques infiltrations lors de fortes pluies, partiellement traitées par le service technique de l’établissement. En 2015, le CHPF a reçu en affectation directe une partie du site aux fins de passer convention avec les associations Apair et Apurad pour l’aménagement d’espaces administratifs et médicaux au rez-de-chaussée de la rotonde et la construction d’une unité de dialyse médicalisée en toiture de la partie administrative du site.
Les travaux ont débuté au dernier trimestre 2016 et les associations ont commandité un certain nombre de prélèvements de béton sur les poutres et les poteaux de la rotonde afin de valider leurs calculs structurels.
Les valeurs obtenues étaient très significativement différentes de celles indiquées dans le dossier technique communiqué par TNAD, obtenues durant la construction et lors de prélèvements réalisés en 2009 et 2012. Ceci a amené les associations à suspendre le chantier et à commanditer de nouvelles analyses.
Le directeur du Centre hospitalier de la Polynésie française a donc légitimement décidé, en application du principe de précaution, d’ordonner l’évacuation du bâtiment. Les transferts de personnel ont débuté le jeudi 2 mars et devraient s’achever avant le vendredi 10 mars au plus tard.
Les assureurs du maître d’ouvrage, TNAD, ont été saisis, ainsi qu’un bureau d’études mandaté pour organiser une expertise complète et faire les recommandations nécessaires pour la consolidation du bâti.


Construction du centre médical et dentaire de Maupiti

La Direction de la santé des îles Sous-le-Vent projette de construire un nouveau centre médical et dentaire qui inclura trois logements de fonction et l'aménagement de places de stationnement à Maupiti. L'ancien établissement a été démoli car il n'était plus aux normes de sécurité et d'hygiène. Une structure légère à ossature métallique a été mise en place le temps nécessaire à la construction d'un nouvel établissement.

Le Conseil des ministres a approuvé le projet d’arrêté présenté par le ministre de l’Equipement et des transports intérieurs déclarant d’utilité publique la construction du nouveau centre.


Protection du littoral de la RT2 au PK 15 à Papenoo

La zone littorale du site de Faaripo situé au Pk 15, dans la commune associée de Papenoo, est régulièrement attaquée par la houle et la pérennité des ouvrages qui soutiennent la route de ceinture peut être mise à défaut.

Il est projeté de réaliser des travaux de stabilisation et de protection du littorale contre l'érosion maritime. Le Conseil des ministres a ordonné l’ouverture des enquêtes préalables à la déclaration d’utilité publique du projet.


Attribution des sièges aux organisations syndicales au sein du Conseil supérieur de la fonction publique

Le Conseil des ministres a procédé à la nomination des représentants du personnel au conseil supérieur de la fonction publique. En effet, le mandat des membres en exercice arrivant à son terme et, suite au scrutin du 30 novembre 2016 visant le renouvellement des représentants du personnel aux commissions administratives paritaires, il convenait de procéder à une nouvelle répartition des sièges au sein du conseil supérieur de la fonction publique.
Ainsi, la répartition des six sièges réservés à la représentation du personnel au sein dudit organisme consultatif s’effectue entre les trois organisations syndicales suivantes :
- la confédération A Tia I Mua, à raison de deux sièges ;
- la confédération des syndicats des travailleurs de Polynésie – Force ouvrière (CSTP-FO), à raison de trois sièges ;
- et le syndicat de la fonction publique, à raison d’un siège.


Championnat du monde scolaire de beach volley et comité exécutif de l’International school sport federation

Le Conseil des ministres a octroyé une subvention exceptionnelle de fonctionnement d’un montant de 12 000 000 Fcfp à l’Union du sport scolaire polynésien pour la mise en place du championnat du monde scolaire de beach volley 2017.

Le Conseil des ministres a en outre attribué une subvention exceptionnelle de fonctionnement de 7 000 000 Fcfp pour l’organisation du comité exécutif de l’International school sport federation.

Créée en 1962, l’association Union du sport scolaire polynésien (USSP) a pour objet de fédérer les associations sportives publiques ou privées des établissements d’enseignement du second degré de Polynésie française, en prolongement des objectifs généraux de l’éducation physique et sportive dispensée pendant les heures scolaires obligatoires.

En outre, elle a pour mission d’assurer et de favoriser l’organisation des rencontres sportives internationales et des championnats de districts, inter-districts, inter-archipels, permettant la participation la plus massive et la plus durable de ses licenciés, à leur meilleur niveau respectif, tout au long de l’année scolaire. L’association assure également la promotion des activités culturelles et des épreuves sportives ouvertes aux établissements d’enseignements du second degré publics ou privés.



Subventions pour le sport dans des établissements scolaires

Sur proposition de la ministre de l’Education, le Conseil des ministres a pris deux d’arrêtés approuvant l’attribution de subventions de fonctionnement en faveur des établissements publics d’enseignement de la Polynésie française, collèges et lycées, pour le financement de deux opérations.
Ces opérations sont la mise en place du dispositif éducatif d’aide de prévention, pour un montant de 48 millions Fcfp, et la mise en place d’une surveillance de baignade en milieu lagonaire pour un montant de 5 millions Fcfp, ces deux actions étant programmées sur le premier semestre 2017.



Camp rupture à Mataiva pour les adolescents

Une nouvelle initiative d’intégration, en direction de la jeunesse, intitulée « Camp Chantier Adolescents » (CCA), proposée conjointement par les ministères en charge du Travail et de la formation professionnelle, de l’Education, de la Jeunesse et des Sports, est désormais opérationnelle.

Le Pays entend ainsi, par ce dispositif, promouvoir une réelle égalité des chances des jeunes, accompagner les jeunes dans un parcours vers l’autonomie, mais aussi encourager et valoriser l’engagement citoyen.

Le C.C.A., qui s’adresse aux jeunes de 15 à 17 ans et domiciliés à Tahiti et Moorea, a été mis en œuvre pour la première fois par l’Union Polynésienne pour la Jeunesse (UPJ) du 14 novembre au 4 décembre 2016. Il s’agissait notamment de créer une rupture avec le quotidien et prendre le temps de se poser, de s’interroger sur ce que l’on souhaite faire de sa vie, de prendre confiance en soi en se prouvant que l’on peut faire quelque chose d’utile pour les autres, ou encore de donner envie de se prendre en main, de vivre une expérience positive en collectivité, et de partager et échanger sur des valeurs.

La finalité de ce dispositif est de préparer le jeune à devenir acteur de sa vie soit en s’investissant notamment dans projet socioprofessionnel après son séjour en CCA, soit en reprenant l’école.

L’UPJ a ainsi orchestré en partenariat avec la Direction des Affaires Sociales (DAS) et la Direction de la Jeunesse et des Sports (DJS), la mise en place du séjour éducatif de 3 semaines sur l’île de Mataiva, pour 21 jeunes, identifiés par les circonscriptions sociales de Paea, Punaauia, Pirae, Arue et Moorea ou par la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ). Les jeunes venaient de quartiers difficiles, défavorisés, étaient parfois victimes de violence, en proie à des problèmes sanitaires, des carences affectives, ou encore à la déscolarisation. Cette expérimentation traduit toute la volonté politique du Pays d’accompagner les jeunes en difficulté.



Convention de maîtrise d’ouvrage pour la réalisation d’une salle multifonctions sur le site de l’ancien hôpital de Mamao

Le Conseil des ministres a examiné un projet d’arrêté pour le lancement des études préliminaires en vue de la réalisation d’une salle multifonctions sur l’emprise foncière de l’ancien hôpital de Mamao.

Cet ouvrage répond aux besoins de la collectivité qui souhaite s’équiper d’une infrastructure aux normes actuelles pouvant accueillir des manifestations sportives, des concerts et expositions dans une salle couverte.

Il a été décidé de confier, par voie conventionnelle, la maîtrise d’ouvrage déléguée de cette opération à Tahiti Nui Aménagement et Développement (TNAD). Dans un premier temps, des études de faisabilité (analyses techniques, urbanistiques et environnementales) vont ainsi être réalisées sur l’emprise foncière de l’ancien hôpital de Mamao.



Bilan de la 14ème édition du Festival International du Film documentaire Océanien

La 14ème édition du Festival International du Film documentaire Océanien (FIFO) s’est déroulé du 4 au 12 février 2017 et a été comme les années précédentes un véritable succès, aussi bien pour les professionnels de l’audiovisuel que pour le public, qui a une fois de plus plébiscité l’événement.

Le Président du Jury de cette 14ème édition était Stéphane Martin, président du musée Quai Branly – Jacques Chirac. Il était accompagné de Michel Kops, ancien directeur régional de Polynésie 1ère, de Sacha Wolff, cinéaste réalisateur du film Mercenaire, de Haunui Royal, producteur et réalisateur, ancien directeur des programmes de Māori Television, de Lisette Marie Flanary, productrice, réalisatrice et enseignante à l’Université de Hawaii à Manoa, d’Heia Parau, journaliste, responsable du patrimoine audiovisuel de Polynésie 1ère et de Chantal T. Spitz, écrivaine, essayiste, et auteure.

Quatorze films documentaires ont été présentés en compétition pour les prix du jury (dont 1 film polynésien), seize films dans la catégorie hors compétition, et dix autres dans les écrans océaniens (dont 4 films polynésiens). Enfin treize courts-métrages de fiction (dont 3 films polynésiens) ont concouru pour le prix du meilleur court-métrage océanien.

« The opposition », réalisé par Hollie Fifer (AUS) a remporté le Grand Prix du FIFO - France Télévisions. « Mele Murals » réalisé par Tadashi Nakamura (HAW) a remporté le 1er prix spécial du Jury. Le 2ème prix spécial a été attribué ex-aequo à « How Bizarre, the story of an Otara Millionnaire » réalisé par Stuart Page (NZ) et « Zach’s Ceremony », réalisé par Aaron Petersen et (AUS). Le prix du public a été attribué à « Alors On danse » réalisé par Jacques Navarro-Rovira et produit par Oceania films, Beau Geste et Polynésie 1ère. La sélection de ce jury traduit un regard porté sur les peuples d’Océanie, leurs valeurs, leurs traditions, leur identité avec une vision particulière portée par la jeunesse océanienne et ses questionnements identitaires.

Ont également été décernés le prix du meilleur court métrage océanien, à « Je ne pleurerai plus » (CAL), le Prix Okeanos à « Fading Sands » (AUS) et le prix du marathon d’écriture à Cybèle Raybaud pour son scénario Femme malgré lui. Elle a reçu un billet d’avion pour la destination de son choix offert par Air Tahiti Nui.

Comme chaque année le programme du festival a été extrêmement dense, avec 6 ateliers gratuits proposés au grand public et aux scolaires, des conférences et des rencontres avec les réalisateurs. Au total 28 000 entrées aux projections ont été comptabilisées sur les 6 jours de projections, dont 5 400 élèves du secondaire sur 3 journées destinées aux scolaires.

Le Colloque des Télévisions a permis aux professionnels des télévisions de la région d’aborder les thématiques suivantes : « Le numérique dans les programmes documentaires, l’exemple de génération What », « les séries télévisées » et « les Mini jeux du Pacifique 2017 au Vanuatu » puis « le Championnat du Monde de Va’a 2017 ». On notera pour cette année la participation exceptionnelle de Delphine Ernotte, Présidente de France Télévisions.

Le Pitch dating a été une fois de plus un beau succès, avec 23 participants qui ont pu présenter aux professionnels leurs projets audiovisuels. Il convient de souligner que le Grand prix 2017 ainsi que le Prix du Public 2017 ont tous les deux été pitchés au FIFO lors des éditions précédentes, ce qui démontre une fois de plus la pertinence de cette rencontre professionnelle.

Pour suivre le festival, un voyage de presse a été organisé pour 4 médias métropolitains, en partenariat avec France Télévision et Tahiti Tourisme, avec des retombées déjà perceptibles puisque Télérama et le Blog documentaire ont mis à l’honneur le festival, avec notamment la mise en avant du film polynésien « Alors on danse » disponible en streaming depuis le site de Télérama.

Enfin, en marge de ces rencontres, l’union des festivals océaniens, le Padisa, dont le FIFO est membre fondateur, s’est réuni à 3 reprises pour évoquer les coopérations régionales entre ses différentes entités, afin notamment de faciliter la diffusion des films sélectionnés dans la région.

Le personnel de Te Fare Tauhiti Nui – Maison de la Culture, partenaire institutionnel du FIFO, a été mobilisé pour assurer la parfaite coordination de l’événement et a participé au succès de la manifestation. Au travers du SCAN, le Pays a contribué à hauteur de 10 millions Fcfp au financement de cette 14ème édition.

Entre avril et septembre 2017, les films du FIFO voyageront dans les archipels pour une nouvelle édition du ‘Hors les murs’ qui permet à la population des îles de découvrir gratuitement le meilleur de la sélection du FIFO. Par ailleurs, des projections sont d’ores et déjà prévues à l’île de Pâques et en métropole dans le courant de l’année.

Depuis sa première édition en 2004, le FIFO s’est imposé comme le rendez-vous incontournable du film documentaire de l’Océanie. Seul festival de la région à rassembler les professionnels francophones et anglophones, il est aussi une fenêtre ouverte sur la richesse et la diversité des pays et des peuples océaniens. Le succès de cette 14ème édition témoigne une fois de plus de l’engouement du public polynésien pour la manifestation, et de la vivacité de la production locale.


Calendrier des manifestation artisanales pour l’année 2017

Dans le cadre de la promotion de l’artisanat et afin d’assurer une meilleure gestion des deniers publics, un recensement des manifestations artisanales, au titre de l’exercice 2017, a été établi auprès de comités, fédérations et associations artisanaux, organisateurs d’évènements.

Sont retenus, dans un souci d’équité pour l’ensemble des archipels de la Polynésie française :
- Les évènements organisés par les regroupements d’associations ayant un logo qui font l’objet de travaux en vue d’une labellisation :
o la fédération artisanale « Te Tuhuka E te Henua Enana » pour les salons des îles Marquises, regroupant des artisans habitant essentiellement dans l’archipel des Marquises ;
o l’association « Te Api Nui » pour le salon du Tifaifai, œuvrant pour la protection des couvertures dites Tifaifai et ses dérivés ;
o le Comité des expositions artisanales des îles Australes (COEAA) pour le salon des Australes, regroupant des artisans issus de l’archipel des Australes et dont la production est essentiellement issue des matières premières locales provenant de leurs îles ;
-Les manifestations ayant une activité d’intérêt général pour la collectivité en favorisant les échanges inter-îles et en générant des retombées économiques immédiates :
o l’exposition du Heiva Rima’i ;
o les salons des fêtes des mères et de Noël ;
o les déplacements des artisans vers les îles ;
- l’archipel des Tuamotu-Gambier,
- Les manifestations organisées dans un centre artisanal afin de promouvoir le lieu d’expositions permanent mis à la disposition des artisans :
o les semaines polynésiennes de la fédération Faaa Te Rima Vea Vea.
- Les évènements prévoyant la promotion de l’artisanat par le biais d’établissements publics ou de sociétés privées :
o le Festival du Uru organisé par la Chambre d’Agriculture et de Pêche lagonaire ;
o la Tahiti Fashion Week organisé par l’association Pito Pito ;
o la semaine de la Vanille organisée par l’EPIC Vanille ;
o le Hura Tapairu organisé par Te Fare Tauhiti Nui - Maison de la culture.

Enfin, un festival international du Tifaifai sera organisé au mois d’octobre 2017 à Tahiti. Il a pour objectif de démontrer l’importance et le mérite des artisans qui œuvrent dans ce domaine et d’en sauvegarder le savoir-faire ancestral pour continuer le partage des connaissances en faveur des générations futures.

Le calendrier officiel défini pour l’année 2017 prévoit donc 22 manifestations en laissant une large place aux archipels éloignés. -o-o-o-o-o-

Communiqué d'EDT  08/03/2017

EDT vous informe que dans le cadre de la fin de la concession du SECOSUD, il est adressé à l'ensemble des abonnés en plus de la facture normale de consommation (généralement du 15 au 15 du mois, variable selon les contrats), une facture de solde qui prend en compte les derniers jours de février 2017. La société Tahiti Sud Energie, qui a pris le relais de la concession électrique à partir du 1er Mars, adressera une première facture de consommation à la fin mars. En aucun cas il n'est demandé au client de « repayer un abonnement ou une avance sur consommation » ou tout autre surcoût, comme certains témoignages sur les réseaux sociaux et les répondeurs peuvent le suggérer. Nous invitons les clients ayant une incompréhension sur leurs factures à prendre contact avec notre service client au 40 86 77 86.

Le marché de Papeete célèbre la femme  06/03/2017

Le marché municipal de Papeete célèbre la femme ce mercredi 8 mars 2017.

Au programme de la journée : danses, chants, défilés de mode, orchestre, démonstrations...

Accueil à 9 heures par Mme Agnès Champs, conseillère municipale, sur le terrain situé face aux stands de vente de pareu.


Contact : 40 43 67 15


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Accueil - Discours

Danse d’ouverture par le groupe de danse Mana Atua

Défilé de mode (robes mumu mama ruau)

Orchestre Ukulele / Trio femmes Marurai dit Paco

Démonstration de confection de paréo peint

Démonstration attache paréo (fille – garçon)

Prestation d’une danse paumotu (Mana Atua)

Démonstration de fabrication de monoi

Un chant par les mama secteur couronnes

Confection de couronnes

Défilé de mode (tenues de ville)

Atelier de tressage mère et enfant
(Lunettes - Popo - Moulin - Eventail)

Stand de manucure

Stand de tifaifai

Assemblée générale de la SOP-Manu le 18 mars  06/03/2017

La Société d’Ornithologie de Polynésie « Manu » tiendra son Assemblée Générale Ordinaire annuelle le samedi 18 mars 2017 de 14h à 18h dans la salle de l’Extension de la mairie de Punaauia.

L’ordre du jour sera le suivant :
1. Bilan moral de l'exercice 2016
2. Bilan financier de l'exercice 2016
3. Présentation du budget prévisionnel et des projets de l'exercice en cours
4. Questions diverses

Un petit cocktail clôturera la réunion, comme de bien entendu !

Fermeture partielle de la RDO en soirée de lundi à jeudi  02/03/2017

PAPEETE, 2 mars 2017 - Deux voies de la route de déviation ouest (RDO) seront fermées, de part et d’autre du terre-plein central, de 20 heures à 2 heures du matin, du lundi 6 au jeudi 9 mars prochains, afin de permettre au Service des Parcs et Jardins et de la Propreté d’entretenir les plantations du terre-plein central.

Rififi au sein de la fédération de pétanque  02/03/2017

PETANQUE : l'ensemble des Présidents de clubs de la Fédération Polynésienne de Pétanque sont convoqués à l'assemblée générale qui se déroulera le mardi 28 Mars 2017 à 17 heures 30, salle de réunion de l'AS Excelsior, section pétanque.

Cette assemblée générale extraordinaire est convoquée par le tiers des membres de l'assemblée générale , en vertu de l'article 9 des statuts de la Fédération.

ORDRE DU JOUR : 1/ Révocation du Conseil Fédéral mis en place le 24 Septembre 2015 - 2/ Désignation d'un administrateur provisoire pour gestion des affaires courantes et organisation des prochaines élections du nouveau Conseil Fédéral - 3 /Questions diverses.

La présence de tous est vivement souhaitée. Vous pouvez t vous faire représenter par une personne de votre choix en lui donnant procuration.

Compte rendu du conseil des ministres du 28 février  28/02/2017

Le conseil des ministres s'est tenu ce mardi 28 février. Voici le compte rendu du conseil des ministres dans son intégralité.


Modification de la délibération instaurant une aide au secteur automobile

Sur proposition du Vice-président de la Polynésie française, le Conseil des ministres a transmis à l’Assemblée de la Polynésie française un projet de délibération modifiant la délibération du 8 juillet 2016 qui a instauré un soutien économique au secteur automobile.

Il s’agit, d’une part, de permettre aux personnes ayant perdu leur véhicule lors de catastrophe naturelle dûment constatée par le gouvernement de la Polynésie française de bénéficier d’une aide au remplacement du véhicule.

Ce dispositif d’urgence est ouvert, dans les mêmes conditions que l’aide au soutien économique du secteur automobile, à toutes les personnes physiques ou morales dont le véhicule a été déclaré « perte totale » et ce, sans condition d’ancienneté du véhicule et pour lequel le contrat d’assurance, souscrit par le propriétaire, ne prévoit pas une garantie valeur d’achat.

D’autre part, le dispositif d’aide au soutien économique du secteur automobile mis en place en 2016 est reconduit tout en étant étendu aux véhicules qui ne sont plus en état de marche.

Destiné à relancer le marché de l'automobile, ce dispositif vise également à inciter les ménages à se débarrasser de leurs véhicules âgés d’au moins sept ans pour des véhicules neufs et plus respectueux de l’environnement.


Création de la Délégation Polynésienne aux Investissements

Plusieurs projets d’investissements majeurs sont engagés ou à l’étude par des investisseurs locaux et internationaux. Il s’agit notamment du projet de ferme aquacole de Hao et des projets de construction d’infrastructures touristiques sur différents sites. Des projets de moindre envergure, dans les secteurs marchand ou industriel, sont également envisagés par des investisseurs locaux.

Le démarrage effectif de ces projets représente un enjeu prioritaire pour le développement économique du Pays et la création d’emplois durables. Il est, par conséquent, impératif que la mise en œuvre de plusieurs projets d’investissement soit initiée dans le courant de l’année 2017.

Afin d’optimiser l’action publique dans le domaine des grands projets d’investissement, il apparaît nécessaire, à très court terme, de mettre en place un accueil unique et un accompagnement personnalisé des investisseurs dans les différentes phases du projet, de restituer précisément aux porteurs de projets le cadre et les conditions d’investissement en Polynésie française (réglementation, fiscalité, urbanisme), d’accompagner les investisseurs dans le financement des projets (défiscalisation locale et/ou métropolitaine) et de renforcer la promotion des investissements et des exportations.

En réponse à ces besoins, le vice-président du Pays a proposé la création d’une « Délégation Polynésienne aux Investissements » dont les missions principales sont :

• la promotion des investissements et des exportations
• l’accueil et l’accompagnement des investisseurs tout au long de leur projet
• l’information et l’adaptation du cadre réglementaire des investissements
• l’accompagnement dans les démarches de financement des projets d’investissement
• la coordination de l’ensemble des phases des projets d’investissement
• le contrôle des engagements pris dans les programmes d’investissement.

Cette délégation sera constituée d’une équipe resserrée d’experts dans les domaines de la finance, de la fiscalité, des aspects juridiques, de la réglementation et de la communication, l’objectif à très court terme étant d’accompagner l’action du Gouvernement dans la mise en œuvre des grands projets d’investissement.


Nouveau dispositif d’aide individuelle à la sortie de l’indivision immobilière

Pour permettre aux familles polynésiennes les plus démunies d’aller au bout des procédures de sortie d’indivision, le Pays a mis en place une aide financière qui prend en charge tout ou partie des frais associés aux décisions de partage établies.

Ce nouveau dispositif est opérationnel depuis le 22 novembre dernier avec une enveloppe globale, pour l’année 2017, de 120 millions Fcfp. Depuis sa mise en œuvre, près de 90 personnes sont venues se renseigner. Afin d’informer plus largement le public de l’existence de cette aide, la Direction des affaires foncières prévoit un plan de communication, non seulement à l’attention des usagers, via les différents médias mais également des professionnels (notaires, géomètres…) à travers des rencontres avec ses derniers.





Evaluation de la filariose lymphatique en Polynésie française

Le ministre des Solidarités et de la santé a présenté en Conseil des ministres un point sur le programme de lutte contre la Filariose lymphatique en Polynésie française, et sur la stratégie à mettre en œuvre pour les années à venir.

En 1999, la Polynésie française a adhéré au Programme d’Elimination de la Filariose lymphatique dans le Pacifique, un programme régional, coordonné par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et la Communauté du Pacifique, basé sur des campagnes de distribution annuelle de diéthylcarbamazine (DEC ou NOTEZINE) et d’albendazole (ALB ou Zentel) et initié en Polynésie française au début 2000. Le principal objectif du programme a été d’obtenir l’élimination de la filariose lymphatique comme problème de santé publique du Pacifique Sud, le seuil à atteindre étant défini par une prévalence filarienne inférieure à 1 %.

Une enquête de séroprévalence globale menée en 2008 a montré une prévalence standardisée de portage filarien de 11,3 %. En 2010, compte tenu de ces résultats, la Polynésie française a mis en œuvre une stratégie d’administration renforcée basée sur l’administration supervisée des médicaments antifilariens (Prise Observée Directe ou POD). L’objectif de la POD est de réduire le niveau de la microfilarémie chez les individus infestés de manière à interrompre la transmission de la maladie. Son efficacité est directement liée au pourcentage de la population qui ingère les médicaments chaque année, et la couverture médicamenteuse doit atteindre au moins 75 % de la population cible (les femmes enceintes et les enfants de moins de deux ans n’étant pas concernés par la distribution des médicaments antifilariens).

Le plan quinquennal de distribution supervisée des médicaments antifilariens (POD) 2010-2014, s’est achevé en mai 2014, avec un pourcentage de couverture de 76% de la population cible. Pour adapter la stratégie de lutte, l’impact des 5 campagnes d’administration de masse des médicaments a été mesuré par des évaluations dans les 5 archipels.

Les évaluations se sont déroulées en 2 étapes : une étape communautaire, avec des prélèvements en population générale, et une étable scolaire réalisée chez les enfants de 6 et 7 ans, si les résultats obtenus à l’étape communautaire montraient un portage filarien inférieur ou égal à 1%. Ces résultats ont été présentés lors de la visite en novembre 2016 du Dr Eswara Aratchige dans le cadre d’une mission d’assistance technique sous l’égide de l’OMS. A l’exception des Iles Sous-le-Vent et des Marquises sud, l’ensemble des autres archipels a satisfait aux recommandations de l’OMS avec une prévalence du portage inférieur 1 %.

A l’issue de ces deux étapes, la stratégie du Programme de lutte contre la filariose lymphatique en Polynésie entre dans une nouvelle dynamique avec les recommandations suivantes :
- aux Australes, Tuamotu-Gambier, Tahiti et Moorea, suspendre la distribution systématique en population générale et en milieu scolaire,
- aux ISLV et aux Marquises sud, maintenir la distribution scolaire et communautaire en partenariat avec les services de l’éducation et les communes à travers la mobilisation d’ambassadeurs volontaires,
- mobiliser les partenaires sur la nécessité d’une lutte antivectorielle,
- réaliser une étude sur les morbidités afin de préparer le dossier d’élimination de la filariose lymphatique en Polynésie française lorsque l’ensemble des évaluations seront terminées.
Dans les archipels ayant satisfait aux évaluations, une surveillance active au travers d’enquêtes chez les enfants scolarisés en CP et CE1 vont être mises en œuvre tous les deux ans jusqu’à réalisation de 3 cycles d’enquête par unité d’évaluation. Cette étape essentielle permettra de mesurer le risque éventuel de réémergence de la maladie en surveillant la transmission filarienne chez les enfants.


Réglementation maritime durant la course Te Aito et le championnat du monde de Va’a – Marathon 2017

L’association sportive Ruahatu, avec l’appui technique du Comité Organisateur Local (COL) des championnats du monde de va’a marathon 2017, organise la 30ème édition de la célèbre course de va’a dénommée « Te Aito » les 23, 24 et 25 juin prochains.

Depuis sa création en 1988, cet évènement sportif prend de l’ampleur et devient aujourd’hui un rendez-vous incontournable des passionnés de va’a. La « Te Aito » est une course sélective qui a pour but de repérer l’élite des rameurs de V1. A ce titre, elle rassemble chaque année plus de 1 000 participants (toutes catégories confondues) venus de différents pays tels que l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Brésil, pour livrer bataille sur le plan d’eau de Tahiti.

En considération de l’engouement que suscite cet événement et donc du nombre impressionnant de navires de spectateurs sur le plan d’eau, le Président de l’association Ruahatu, Charley Maitere a sollicité la Direction Polynésienne des Affaires Maritimes (DPAM) pour la mise en place d’une règlementation spécifique sur la circulation et la navigation maritime afin de garantir au mieux la sécurité des participants et des spectateurs.

Ce dispositif réglementaire a pour finalité de prévenir et réduire le risque d’abordage entre les différents navires mais aussi de protéger les compétiteurs pendant toute la durée des courses. Il définit très concrètement des mesures d’interdiction temporaire de la navigation à tous navires autres que ceux participant à la course ou à la surveillance des équipages.

Le Comité Organisateur Local des championnats du monde de Va’a, présidé par Jean Chicou, a, par ailleurs, décidé de l’organisation d’un nouveau rendez-vous sportif dans le calendrier international qui marquera l’année 2017. Il s’agit du tout 1er championnat du monde de Va’a – Marathon.

L’évènement est prévu du 27 au 30 juin, une date stratégique, puisque qu’elle permettra aux différentes délégations de participer, en une semaine à trois rendez-vous majeurs du calendrier de la Fédération Tahitienne de Va’a, qui sont la Te Aito, les championnats du monde en longue distance et le Va’a Tuaro Heiva. Cet évènement important permettra à la Polynésie, berceau du Va’a, d’accroître de manière considérable son rayonnement à l’échelle internationale. En effet l’ensemble des cinq continents sera représenté par 30 Pays avec environ 3200 athlètes et officiels attendus à Tahiti.

En considération de l’engouement que suscite cet événement et donc du nombre impressionnant de navires de spectateurs sur le plan d’eau, le Président du COL, Jean Chicou, a sollicité la Direction Polynésienne des Affaires Maritimes (DPAM) pour la mise en place d’une règlementation spécifique sur la circulation et la navigation maritime afin de garantir au mieux la sécurité des participants et des spectateurs.

La DPAM accompagne depuis plusieurs années, maintenant, les différentes organisations, fédérations associations de clubs sportifs et comité dans l’organisation administrative de leur manifestation nautique.


Projet de loi du Pays relatif à la Charte de l’éducation

La Polynésie française est compétente pour l’enseignement primaire, l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur non universitaire. Elle fixe les objectifs de l’École et doit en évaluer les résultats.

La Charte de l’éducation, texte annexé à la Loi du Pays du 29 août 2011, fixe les mesures essentielles que la politique éducative doit mettre en œuvre pour progresser. La délibération du 7 juillet 2016 propose une actualisation de la Charte de l’éducation, conséquemment au rapport de performance 2011-2015. Il convient désormais de l’ériger en loi du Pays. En effet, le fait de conférer à la Charte de l’éducation une portée législative est d’autant plus importante qu’elle est reconnue par l’Etat, en particulier sa démarche de performance, dans la convention 22 octobre 2016 relative à l’éducation entre la Polynésie française et l’Etat.

Le projet de loi du Pays qui a été présenté en Conseil des ministres a été soumis et approuvé à l’unanimité par le Haut comité de l’éducation le 15 décembre 2016. Puis, suite au projet d’avis du CESC adopté en commission plénière le 30 janvier 2017, le ministère en charge de l’Education a modifié le projet de loi du Pays initial et son annexe, prenant en compte de manière substantielle plusieurs recommandations formulées par le CESC pour aboutir au projet présenté en Conseil des ministres.

La Charte de l’éducation érigée en loi, donnera l’occasion de renforcer les dispositions en matière d’obligation scolaire. De nouveaux articles sont introduits par ailleurs en matière de décrochage et de médiation scolaires.

-En Polynésie française, l’instruction a été rendue obligatoire pour tous les enfants de 5 ans à 16 ans. Le projet de loi du Pays introduit des dispositions permettant d’une part, de poser le principe de l’obligation scolaire et d’autre part, d’assurer le contrôle du respect de cette obligation. L’absentéisme scolaire étant un phénomène récurrent et problématique aussi en Polynésie française, il convient de fixer les modalités relatives à son signalement aux autorités compétentes, afin que ces dernières puissent mener à bien les missions d’accompagnement des personnes responsables de l’enfant et de prévention de l’absentéisme.

-Le projet de loi du Pays vise également à donner une définition juridique du statut des élèves en situation de décrochage scolaire afin que ces derniers soient clairement identifiés et puissent être pris en charge par le ministère de l’éducation et notamment, par la plateforme d’aide et d’accompagnement des publics décrocheurs de la Direction générale de l’éducation et des enseignements.

-Le projet de loi du Pays met aussi en valeur la médiation au sein des établissements éducatifs de Polynésie française, en offrant expressément la possibilité aux directeurs d’école, des centres et aux chefs d’établissement de mettre en place ces outils de résolution des conflits.

Enfin, en lien avec les préconisations du CESC, la Polynésie française projette d’adopter un certain nombre d’arrêtés en Conseil des ministres : un arrêté relatif aux indicateurs de performance qui contribuent à évaluer le système éducatif, un arrêté portant sur la création d’un observatoire pour la scolarisation des moins de 3 ans, un arrêté relatif à la médiation éducative, un arrêté relatif aux bourses au mérite et enfin, un arrêté fixant les modalités de redoublement dans le premier et le second degré.


Calendrier 2017 des manifestations en faveur de la Jeunesse

La ministre en charge de la Jeunesse a présenté en Conseil des ministres le calendrier 2017 des manifestations en faveur de la jeunesse. Ces manifestations d’envergure régionale ou internationale seront en effet soutenues par le Gouvernement tant au plan financier qu’au niveau des moyens techniques et humains. Celles-ci répondent aux besoins et attentes des jeunes dans différents domaines : culturel, environnement, social, sportif ou pour leur impact en termes de sensibilisation de la population, de promotion du Pays et avec les retombées économiques induites qu’elles génèrent.

Certaines de ces manifestations, telles que le Upa Nui, la Fête du Chant ou encore la Saga, sont des actions récurrentes, qui contribuent à la cohésion sociale.

Pour d’autres actions, il s’agira d’une première. C’est le cas notamment de la participation du groupe All In One, lauréat du Upa Nui 2016 en catégorie « danse moderne » aux sélectives du championnat de Hip Hop en France, ou encore du « village associatif », piloté par le syndicat de gestion du contrat de ville de Papeete, qui va mettre en valeur le travail mené par le socle associatif. Ce calendrier est susceptible d’être complété au cours de l’année 2017.



Convention de financement relative à la participation financière de l’État au fonctionnement du Conservatoire artistique de la Polynésie française

Depuis 1980, l’Etat verse annuellement une participation financière à la Polynésie française aux fins de contribuer à l’enseignement initial de la musique, de la danse, des arts plastiques et des arts dramatiques. Cette dotation, matérialisée par une convention de financement annuelle entre l’État et la Polynésie française, est par la suite affectée au Conservatoire artistique de la Polynésie française chargé du financement de projets éducatifs.

Par lettre susvisée, l’Etat a formulé le souhait de maintenir son concours en matière d’enseignement artistique par l’octroi d’une subvention de 82 000 euros (9 785 203 Fcfp) pour l’exercice 2017.

Comme l’exigent les dispositions statutaires fixées aux articles 169 et 170-1 de la loi organique statutaire du 27 février 2004, le projet de convention impliquant la participation financière de l’Etat aux investissements économiques et sociaux de la Polynésie française est soumis à l’approbation préalable de l’Assemblée de la Polynésie française.



Regards contemporains sur le Tiki

Le 15 septembre 2016, le Musée de Tahiti et des Îles - Te Fare Manaha (MTI) a ouvert au public l’exposition de prestige « Tiki », qui est accessible jusqu’au 19 mars 2017. Le MTI souhaite faire vivre cette exposition, notamment en stimulant une réflexion artistique contemporaine autour de cette thématique. Aussi, plusieurs événements artistiques autour du thème du « Tiki » ont été programmés en marge de l’exposition.

Ainsi en novembre 2016 des artistes - sculpteurs ont été invités à venir créer dans les jardins des œuvres d’inspiration contemporaine autour du « Tiki » : Teva Victor, Jonathan Mencarelli, Augustin Kaiha, Eriki Marchand, Mataitai Tetuanui ont sculpté des œuvres sur pierre ou sur bois apportant leur interprétation contemporaine du « Tiki ». De nombreux visiteurs, notamment scolaires, ont ainsi pu suivre ces créations dans les jardins et rencontrer les artistes.

Dans le prolongement de cette première expérience, des performances artistiques de peinture et de graff auront lieu dans les jardins, avec notamment Gotz, Chronos, Hell Ton John, Kanaky, Abuz du 27 février au 3 mars 2017. Les œuvres seront ensuite ‘mise en lumière’ le 3 mars, avec un spectacle - concert dans les jardins du Musée, qui permettra de présenter ces œuvres et les sculptures proposées. En parallèle, la Galerie Winkler proposera une exposition sur le même thème du 23 février au 3 mars. L'espace de la galerie accueillera ainsi une cinquantaine d'œuvres, qui ne peuvent être installées dans les jardins du Musée.

De plus, en partenariat avec la Direction Générale de l’Education et des Enseignements, le Musée de Tahiti et des îles a lancé un concours d’arts plastiques sur le thème du « Tiki » à destination des cycles 1, 2, 3, 4, lycées et CJA. L’objectif est d’inciter à l’expression artistique de la maternelle au lycée en sollicitant l’imagination et la créativité. Ainsi, les classes ont été conviées à présenter une œuvre collective d’après des techniques et les moyens de leur choix. Le grand public était également invité, aux mêmes dates, à participer au concours. Le jury de ce concours s’est d’ores et déjà réuni, et a pu apprécier plus d’une cinquantaine d’œuvres qui seront également exposées le 3 mars 2017.

Ces manifestations ont pour objectif de permettre à un large public de s’approprier cette exposition qui aura marqué le calendrier de l’établissement. L’intérêt manifesté, aussi bien par les artistes que par le public scolaire, démontre une réelle interaction entre la culture ancestrale et les nouveaux modes de création et un besoin des nouvelles générations de se réapproprier leur patrimoine.

La soirée du 3 mars, dans les jardins du Musée, qui permettra de révéler l’ensemble de ces œuvres comtemporaines est le point d’orgue de cette démarche portée par le Musée de Tahiti et des îles - Te Fare Manaha.


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Coupures momentanées du service de téléphonie mobile dans les îles  27/02/2017

PAPEETE, 27 février 2017 - L’OPT annonce des perturbations sur une partie de son réseau de télécommunications par satellite, en raison de travaux de maintenance.

Cette opération de routine aura lieu en deux temps : le lundi 27 février 2017 de 14 heures à 15 heures ; le mardi 28 février 2017 de 8 heures à 9 heures.

Ces travaux occasionneront pendant leur durée une interruption momentanée du service de téléphonie mobile dans les îles suivantes :

Tuamotu : Makemo, Arutua.
Australes : Rapa, Rurutu.
Marquises : Fatu Hiva, Hiva Oa, Nuku Hiva, Tahuata, Ua Pou, Ua Huka.

Les services de téléphonie fixe et d’accès à Internet demeureront pleinement opérationnels.

L’OPT remercie par avance ses clients pour leur compréhension.

Scandale sur son salaire: le patron de la Poste australienne démissionne  23/02/2017

Scandale sur son salaire: le patron de la Poste australienne démissionne
Sydney, Australie | AFP | jeudi 22/02/2017 -L'homme largement crédité d'avoir sauvé la Poste australienne a annoncé jeudi sa démission de la direction de l'établissement public en raison du scandale généré par son niveau de rémunération.

Les hommes politiques de tout bord n'ont pas de mots assez durs pour condamner Ahmed Fahour depuis que les travaux d'une commission du Sénat ont montré début février qu'il avait l'an passé touché 5,6 millions de dollars australiens (4 millions d'euros), dont 1,2 million AUD de bonus.
M. Fahour a présenté sa démission le jour de l'annonce de très bons résultats d'Australia Post.
L'établissement a dégagé au premier semestre de son exercice décalé 2016-2017 un bénéfice net de 131 millions AUD, contre 16 millions à la même période un an plus tôt.
Le Premier ministre Malcolm Turnbull -un multimillionnaire dont le traitement en tant que chef du gouvernement est 10 fois inférieur à celui de M. Fahour selon les médias- s'était également joint au tonnerre de critiques, en demandant au directeur général de la Poste de revoir sa rémunération, "dans une économie où beaucoup de personnes luttent".
La Poste d'Australie est la plus ancienne société du pays, qui opère sans discontinuer. Elle a fêté ses 200 ans d'existence en 2009.
En 2014, un rapport du gouvernement sur les finances de la Poste d'Australie avait prédit des pertes atteignant 6,6 milliards de dollars australiens sur 10 ans, si aucune réforme n'était lancée.        
Nommé en 2010, M. Fahour est largement crédité d'avoir avec succès réorienté la stratégie du groupe en réaffectant notamment des milliers d'employés de l'activité du courrier postal -à la peine comme dans de nombreux autres pays- vers celle des colis commerciaux.
"L'important pour moi est d'avoir sauvé cette entreprise", a déclaré M. Fahour, qui quittera l'entreprise en juillet. "Australia Post ne fait pas seulement dans les timbres et les lettres. C'est aujourd'hui un géant de la livraison des colis et des produits du commerce en ligne".

Compte rendu du conseil des ministres du 22 février  22/02/2017

Voici le compte rendu du conseil des ministres de ce mercredi 22 février 2017.



Approbation du budget prévisionnel de l’OPT pour l’année 2017

L’année 2017 s’inscrit dans la continuité de la mise en œuvre du plan d’actions des orientations stratégiques « Ambition 2020 », déclinées en sept grands chantiers et approuvées par le conseil d’administration du 27 octobre 2015.

Un plan de communication sera arrêté au 1er trimestre 2017 ayant pour objectif de mettre en œuvre la réorganisation du groupe OPT (Office des postes et télécommunications) marquée par la création de l’opérateur Télécoms intégré et l’opérateur postal, confirmant ainsi la cible organisationnelle 2018.

Le montant total des produits s’élèvera en 2017 à 17,334 milliards Fcfp et le total des charges s’établira à 16,304 milliards Fcfp. Il en résulte un excédent prévisionnel net de un milliard Fcfp.

Le programme des investissements 2017 s’élèvera à 10,788 milliards Fcfp. L'étalement de la réalisation de ce programme se traduit, en 2017, par l'inscription de crédits à hauteur de 6,823 milliards Fcfp dont :

- 780 millions Fcfp au titre de la poursuite des opérations d'investissement,
- 305 millions Fcfp concernant des mesures de renouvellement,
- 5,738 milliards Fcfp pour les mesures nouvelles, dont 4,5 milliards Fcfp pour le câble domestique Natitua reliant Tahiti aux Marquises et aux Tuamotu.
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Le financement des investissements est assuré partiellement par :

- l'autofinancement à hauteur de 3,136 milliards Fcfp
- les subventions du FEI (Fonds exceptionnel d’investissement) au titre de Natitua pour 525 millions Fcfp
- l’aliénation d’immobilisations pour 69 millions Fcfp.

En conséquence, le fonds de roulement sera en contraction de 3,245 milliards Fcfp hors financement de l’Etat pour le câble sous-marin Natitua.



Soutien du Pays : 62 millions Fcfp de financement accordés à plusieurs communes

Dans le cadre de la politique du Pays d’accompagnement et de soutien des opérations d’investissement des communes, le Conseil des ministres a adopté 4 arrêtés d’octroi de financement représentant une participation à hauteur de plus de 62 millions Fcfp sur un total d’investissements de 109 241 500 Fcfp.
Parmi ceux-ci, on dénombre notamment 3 projets inhérents aux obligations de collecte et de traitement des déchets incombant aux communes puisque le Pays participe à hauteur d’une enveloppe totale de plus de 43,6 millions Fcfp à l’acquisition d’engins de collecte et traitement de déchets verts ou ménagers au profit des communes de Rapa (broyeur à déchets verts), de Tumara’a (camion benne pour la collecte de ses déchets verts), mais également de l’ensemble des communes des îles Sous-le-Vent lesquelles composent la communauté de communes Hava’i, bénéficiaire elle aussi d’un camion benne pour la collecte des déchets ménagers des communes membres de Hava’i. La communauté de communes de Hava’i se compose des communes de Huahine, Maupiti, Taputapuatea, Uturoa, Tumaraa et Tahaa.
Enfin, la commune de Taputapuatea bénéficie elle aussi, du soutien de la Polynésie française pour l’acquisition d’une parcelle de terre destinée à l’extension du complexe sportif de Avera. La commune souhaite favoriser les activités de marche, d’athlétisme et de workout, et prévoit notamment d’aménager sur le terrain acquis (5238 m2) un parcours de santé bétonné, des activités ludiques pour adultes et enfants, une piste d’athlétisme avec parking et éclairage solaire.

Dans son souci constant de participer à l’amélioration des conditions de vie des populations des îles, le gouvernement a validé le financement de cette acquisition foncière à hauteur de 70 % soit une participation de 18 480 000 Fcfp pour un investissement total de 26 400 000 Fcfp. La commune prendra à sa charge la différence.


Maintien du prix des hydrocarbures au 1er mars

Aux dates de chargements des hydrocarbures, les cotations sur le marché de Singapour augmentent pour le second mois consécutif. Malgré la légère dépréciation de la devise US, les valeurs CAF en Fcfp s’affichent à la hausse d’environ 3% pour l’essence sans plomb et le gazole. La valeur CAF en Fcfp du pétrole diminue de 0,6%.

Le Conseil des ministres a toutefois décidé de maintenir les prix des hydrocarbures pour le mois de mars 2017, et maintient une vigilance sur les prix d’approvisionnement en hydrocarbures sur les marchés internationaux, leur évolution étant très instable.





Projet de loi du Pays portant fractionnement de la CST sur les traitements, salaires, pensions, rentes viagères et indemnités diverses

Le gouvernement a été saisi d’une demande d’atténuation de la CST (contribution de solidarité territoriale) applicable aux indemnités de départ volontaire versées aux agents de l’Assemblée de la Polynésie française sur le fondement de la loi du Pays du 30 janvier 2017.

Pour rappel, la CST s’applique mensuellement aux traitements, salaires, pensions, rentes viagères et indemnités diverses selon un système de tranches progressives. Ainsi, plus le revenu imposable est important et plus il active les tranches d’imposition élevées.

Toutefois, lorsque l’indemnité versée présente un caractère différé ou complémentaire à des salaires précédemment versé, elle est fractionnée puis rapportée à chaque mois auquel chaque fraction est rattachée. L’employeur ou débiteur de revenus doit ensuite calculer la CST complémentaire théorique propre à chaque mois considéré puis totalise la somme de CST à reverser. Ce système de fractionnement permet en quelque sorte de diluer l’indemnité sur plusieurs mois et ainsi d’éviter la progressivité dans les tranches d’imposition.

La mesure proposée au travers du projet de loi du Pays a pour objet de transposer ce dispositif de fractionnement bénéficiant aux revenus différés ou complémentaires aux indemnités de départ volontaire des agents de l’Assemblée de la Polynésie française, de manière à limiter l’imposition jusqu’à un taux maximum de 7%, au lieu de 25% dans les conditions normales. Une telle mesure donnera tout son sens à la loi du Pays précitée en rendant les départs volontaires véritablement incitatifs.


Exécution provisoire du budget général pour l’exercice 2016

Le ministre des Finances a présenté, lors du Conseil des ministres, les résultats provisoires de l’exécution du budget général pour l’exercice 2016. Ceux-ci seront confirmés lors du vote du compte administratif qui doit intervenir courant juin.

Le résultat de l’exercice 2016 a plus que doublé par rapport à 2015 et s’établit à 6,658 milliards Fcfp contre 3,139 milliards Fcfp en 2015. La situation financière de la Polynésie française s’est très nettement améliorée au cours des trois dernières années.

L’épargne brute a plus que triplé entre 2014 et 2016, pour atteindre 23,136 milliards Fcfp de sorte qu’elle couvre ainsi plus que largement le remboursement en capital de la dette qui s’élève en 2016 à 9,557 milliards Fcfp, gage de solidité et de solvabilité financière particulièrement appréciées par les bailleurs de fonds ainsi que les agences de notation.

En conséquence, l’épargne nette 2016 a quant à elle presque doublé pour s’établir à 13,579 milliards Fcfp, contre 7,012 milliards Fcfp en 2015. Pour mémoire, celle-ci était négative en 2014 (-1,522 milliard Fcfp).

L’amélioration de l’épargne nette a permis de maintenir un niveau soutenu de dépenses d’investissement tout en permettant de poursuivre le désendettement de la collectivité. Ainsi, au 31 décembre 2016, l’encours de la dette polynésienne s’élève à 89,101 milliards Fcfp contre 91,936 milliards Fcfp un an auparavant.


Plus de 192 000 visiteurs en 2016 : hausse de 4,7% de la fréquentation touristique

L’Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF) a publié la semaine dernière ses dernières notes de conjoncture concernant la fréquentation touristique pour le mois de décembre 2016. Ces données complémentaires permettent de pouvoir établir un premier bilan des flux et des retombées touristiques sur l’année écoulée.

Ainsi, en 2016, la fréquentation touristique de la Polynésie française a progressé de +4,7% pour s’établir à 192 495 touristes. La croissance pour la clientèle en hébergement terrestre est de l’ordre de +6,1% (contre +4,8% en 2015). La fréquentation en hébergement flottant est en léger recul à -0,8% (bien plus stable qu’en 2015 où elle totalisait -6,5%). En ajoutant les excursionnistes (qui ne passent aucune nuit à terre), 241 349 visiteurs ont découvert la Polynésie cette année, soit +1% de plus qu’en 2015.

Les indicateurs de gestion sont toujours sur une tendance positive avec un coefficient moyen de remplissage (CMR) qui gagne +4% pour s’établir à 68,6%. Ce coefficient a même établi des records en août, septembre et octobre en oscillant entre 77,5 et 79,9%.

Les marchés en croissance sont, dans l’ordre, le marché hexagonal pour +9,3%, l’Asie pour +7,2%, le Pacifique Sud pour +3,5%, et le marché nord américain avec +2,7%. Le marché Europe (hors hexagone) est, pour sa part, en légère contraction.


Participation de la Polynésie française au Seatrade Cruise Global

Depuis 9 ans maintenant, la Polynésie française est représentée au Salon International de la Croisière - Seatrade Cruise Global - qui se déroule durant 4 jours au mois de mars en Floride. Il s’agit du principal salon mondial professionnel de l’industrie de la croisière, sans équivalent puisqu’il rassemble à la fois plus de 160 destinations, ports et escales, les constructeurs et fournisseurs techniques et, au sein des compagnies, les décideurs de différents départements jusqu’aux dirigeants les plus importants.

Pour les escales de Tahiti et ses îles, ce rendez-vous est incontournable. Il s’agit d’une occasion unique, ciblée, dense, de faire valoir les atouts de notre destination, tant sur le plan touristique, le réceptif, les volets logistiques et opérationnels, les infrastructures, que pour échanger sur notre stratégie développement à moyen et long termes avec les armateurs qui naviguent dans le Pacifique Sud.

Du 14 au 16 mars prochain, la délégation polynésienne conduite par le ministère du Tourisme sera composée à la fois de représentants de Tahiti Tourisme, du Port Autonome de Papeete, d’Aéroport de Tahiti, de la CCISM, de la Station de Pilotage, de Air Tahiti Nui, du Tahiti Cruise Club, de la South Pacific Cruise Alliance et des professionnels des agences maritimes et réceptives du Pays.

La destination n’a eu de cesse ces dernières années d’améliorer le cadre d’opération, notamment du point de vue règlementaire. Une rationalisation des dispositions liées à l’immigration des équipages, avec une forte implication de l’Etat, liées aux régimes douaniers et au transbordement, aux contrôles phytosanitaires, aux approvisionnements, à l’ouverture des casinos embarqués durant l’escale, aura permis également ces cinq dernières années de démontrer la régularité des efforts de notre collectivité en faveur de ce secteur.

Malgré le retrait de Princess Cruises, suite au rachat des anciens Renaissance par Oceania Cruises, l’activité globale est demeurée stable sur 2016 (plus de 1.000 escales). L’activité croisière a rapporté, en 2016, plus de 12 milliards Fcfp de retombées économiques à la Polynésie française. Elle représente plus de 20% de nos recettes touristiques qui dépendent directement du volume d’escales et de passagers. Ce sont près de 5 milliards Fcfp qui, chaque année, sont directement injectés à terre, dans les économies des différentes îles, auprès des prestataires, commerçants, artisans, transporteurs touristiques.



Attribution d’une aide au développement en faveur de plusieurs pensions de famille

Le ministère du Tourisme a présenté en Conseil des ministres plusieurs projets d’arrêtés attribuant une aide financière à quatre pensions de famille de Polynésie française.

Un dispositif d’aide au développement en faveur des établissements d’hébergement de tourisme chez l’habitant et de la petite hôtellerie familiale a en effet été créé en août 2011, afin de favoriser le développement des établissements de tourisme chez l’habitant. Ce dispositif incitatif permet de soutenir la création, la rénovation, l’extension, la mise en conformité ou encore la création d’activités annexes à l’activité d’un établissement touristique dans ce secteur. Il permet l’octroi de subventions, après avis de la commission consultative d’aide, et de la commission de Contrôle Budgétaire et Financier de l’Assemblée de Polynésie française.

Toutes les demandes examinées ce jour ayant obtenu un avis favorable de ces deux commissions, il a été décidé d’octroyer :

- Une subvention d’un montant de 3 500 000 Fcfp, en faveur de l’EURL Korori, afin de procéder à un programme de rénovation de l’hébergement touristique de type « pension de famille » sous l’enseigne « Les Relais de Joséphine » situé à Ohotu sur Rangiroa.
- une subvention d’un montant de 3 500 000 Fcfp en faveur de la SARL Green Lodge, afin de procéder à un programme de rénovation de l’hébergement touristique de type « pension de famille » sous l’enseigne « Green Lodge » situé à Temae sur Moorea.
- une subvention d’un montant de 3 708 000 Fcfp, en faveur de la SARL Fare Arana, afin de procéder à un programme de rénovation de l’hébergement touristique de type « fare d’hôtes » sous l’enseigne « Fare Arana » situé à Atiha sur Moorea.
- une subvention d’un montant de 2 500 000 Fcfp, en faveur de la SARL Tehina, afin de procéder à un programme de création d’activités de l’hébergement touristique de type « petit hôtel familial » sous l’enseigne « Pension Fare Maeva » situé à Fare sur Huahine.


Coût des intempéries des 21 et 22 janvier sur les infrastructures du Pays

Les dimanche 22 janvier et mercredi 8 février derniers, le Conseil des ministres constatait l’état de calamité naturelle des sinistres occasionnés par les fortes pluies, des 21 et 22 janvier et 3 février, sur les communes de Tahiti et Moorea. Les estimations des dégâts et travaux de confortement des infrastructures et berges des rivières s’élèvent à 2 milliards Fcfp.
Elles se décomposent comme suit :
• travaux de nettoyage des infrastructures et des cours d’eau et reprise provisoire des berges, reconstitution des accès : 200 millions Fcfp,
• travaux de défense contre les eaux (confortement des berges, recalibrage des rivières) : 400 millions Fcfp.
• travaux de réparation des infrastructures et ouvrages d’art (dont le pont de Matatia) : 400 millions Fcfp.
• travaux de redimensionnement des ouvrages d’art : 1 milliard Fcfp.
L’ensemble des travaux de nettoyage, de reprise provisoire des berges et de reconstitution des voies d’accès dans les vallées de Ahonu, Tuauru, Nahoata, Matatia, Punaruu, Tiapa, Papehue, Vaiatu et Taharuu est bien avancé et se poursuit de manière efficiente. La consolidation provisoire du talus du col du Taharaa est maîtrisée et les études de consolidation définitive ont été lancées de façon à engager très rapidement les travaux de confortement définitif.
Les travaux urgents de confortement définitif des berges des rivières de Nahoata et de Hamuta ont démarré et suivent un programme de réalisation adaptée. Les autres travaux d’enrochement, dont les coûts estimés restent élevés, seront également poursuivis. Les réparations de la route d’accès à l’école Tuterai Tane, à l’hippodrome et aux lotissements résidentiels de Aute et à la vallée de Nahoata à Pirae sont aujourd’hui entamées dans sa partie basse. Celles de la route d’accès à la vallée de Hamuta seront réalisées après l’achèvement des enrochements de la rivière.


Collaboration Etat-Pays pour des actions en matière d'écologie

En application de la loi organique portant statut d’autonomie de la Polynésie française, le ministre de l’Environnement a présenté au Conseil des ministres un projet de convention qui doit être soumis à l’approbation préalable de l’Assemblée de la Polynésie française.

Cette convention a pour objet de définir les conditions d’octroi et de mise en œuvre d’une subvention de l’Etat à la Polynésie française d’un montant de 22 millions Fcfp, correspondant à sa participation financière à des opérations en faveur de la biodiversité. Il s'agit spécifiquement d'améliorer la gestion de l'espace protégé du parc territorial de Te Fa'aiti, d'appuyer les opérations de préservation de la flore menacée et de poursuivre les efforts de prévention et de contrôle contre les espèces exotiques envahissantes.


La piste de l’aéroport de Tahiti-Faa’a est fermée au trafic aérien commercial depuis 15h30  19/02/2017

Faaa, le 19 février 2017 (18h00)

ADT vous informe que la piste de l’aéroport de Tahiti-Faa’ a est fermée au trafic aérien commercial depuis 15h30 dû aux violentes intempéries subies.

ADT est mobilisée pour permettre l’utilisation de la piste dans les meilleurs délais.

Sous réserve qu’aucune dégradation majeure n’intervienne cette nuit, la piste devrait être ré ouverte demain ( lundi 20 02 2017) à partir de 06h00 .

Pour toutes informations relatives à la reprogrammation des vols annulés, vous êtes invités à contacter directement votre compagnie aérienne.

Mauruuru roa,

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