Les faits jugés par le tribunal correctionnel ce lundi remontent au 15 octobre, lorsqu’un contrôle routier mis en place au centre-ville de Papeete avait brutalement dégénéré.
Tahiti, le 1er décembre 2025 - Le tribunal correctionnel a rendu son jugement ce lundi soir dans l’affaire du conducteur de 31 ans poursuivi pour refus d’obtempérer aggravé, violences sur policier, conduite sans permis en récidive, détention de stupéfiants et délit de fuite. Il a été condamné à six ans d’emprisonnement, avec maintien en détention.
Les faits jugés par le tribunal correctionnel ce lundi remontent au 15 octobre, lorsqu’un contrôle routier mis en place au centre-ville de Papeete avait brutalement dégénéré. Sur les images des caméras-piétons diffusées à l’audience, on voit les policiers demander au conducteur d’une voiture de location de s’arrêter et se mettre sur le côté. Quasiment à l’arrêt, quelques secondes plus tard, l’homme redémarre, percute un policier et le traîne sur plusieurs dizaines de mètres, avant de prendre la fuite. Le fonctionnaire, projeté au sol, sera blessé avec plus de huit jours d’incapacité totale de travail.
La voiture sera retrouvée peu après, abandonnée. À l’intérieur, les enquêteurs découvrent de l’ice, du cannabis, du matériel de conditionnement, de l’argent liquide, deux téléphones et le document d’identité de l’homme. Le prévenu sera finalement interpellé le lendemain, après une nouvelle tentative de fuir les forces de l’ordre.
À la barre, il a dit avoir “paniqué” en voyant les policiers dégainer leur arme, affirmant ne pas avoir voulu blesser qui que ce soit. Il admet consommer de l’ice mais nie toute activité de revente. La présidente lui a toutefois rappelé son casier déjà chargé : onze condamnations, dont plusieurs pour conduite sans permis.
Des collègues “choqués”
Le policier blessé a lui aussi pris la parole. “C’est la première fois que le prévenu me présente ses excuses”, a-t-il déclaré. “On les entend aujourd’hui parce que les vidéos ont mis à mal sa défense.” Il est également revenu sur l’impact psychologique de la scène sur ses collègues, “de jeunes policiers d’une vingtaine d’années, choqués de voir l’un des leurs traîné sous un véhicule”.
L’avocat du prévenu avait tenté d’évoquer un “contrôle au faciès”. Le policier a répliqué en expliquant que la sélection d’un véhicule, dans un contrôle routier, répond d’abord à la vérification de documents administratifs comme le permis. Les voitures de location, comme celle conduite par le prévenu, seraient d’ailleurs fréquemment conduites sans autorisation. Rien à voir avec l’apparence des occupants.
Après plusieurs heures d’audience, le tribunal a pris sa décision : six ans de prison ferme. Le trentenaire retourne en cellule.
Les faits jugés par le tribunal correctionnel ce lundi remontent au 15 octobre, lorsqu’un contrôle routier mis en place au centre-ville de Papeete avait brutalement dégénéré. Sur les images des caméras-piétons diffusées à l’audience, on voit les policiers demander au conducteur d’une voiture de location de s’arrêter et se mettre sur le côté. Quasiment à l’arrêt, quelques secondes plus tard, l’homme redémarre, percute un policier et le traîne sur plusieurs dizaines de mètres, avant de prendre la fuite. Le fonctionnaire, projeté au sol, sera blessé avec plus de huit jours d’incapacité totale de travail.
La voiture sera retrouvée peu après, abandonnée. À l’intérieur, les enquêteurs découvrent de l’ice, du cannabis, du matériel de conditionnement, de l’argent liquide, deux téléphones et le document d’identité de l’homme. Le prévenu sera finalement interpellé le lendemain, après une nouvelle tentative de fuir les forces de l’ordre.
À la barre, il a dit avoir “paniqué” en voyant les policiers dégainer leur arme, affirmant ne pas avoir voulu blesser qui que ce soit. Il admet consommer de l’ice mais nie toute activité de revente. La présidente lui a toutefois rappelé son casier déjà chargé : onze condamnations, dont plusieurs pour conduite sans permis.
Des collègues “choqués”
Le policier blessé a lui aussi pris la parole. “C’est la première fois que le prévenu me présente ses excuses”, a-t-il déclaré. “On les entend aujourd’hui parce que les vidéos ont mis à mal sa défense.” Il est également revenu sur l’impact psychologique de la scène sur ses collègues, “de jeunes policiers d’une vingtaine d’années, choqués de voir l’un des leurs traîné sous un véhicule”.
L’avocat du prévenu avait tenté d’évoquer un “contrôle au faciès”. Le policier a répliqué en expliquant que la sélection d’un véhicule, dans un contrôle routier, répond d’abord à la vérification de documents administratifs comme le permis. Les voitures de location, comme celle conduite par le prévenu, seraient d’ailleurs fréquemment conduites sans autorisation. Rien à voir avec l’apparence des occupants.
Après plusieurs heures d’audience, le tribunal a pris sa décision : six ans de prison ferme. Le trentenaire retourne en cellule.































