Etienne Howan, un P-dg sur un siège éjectable mais qui n'a pas encore de successeur nommé. (Photo d'archives, août 2012)
PAPEETE, mercredi 14 août 2013. Il n’y a toujours aucune certitude concernant le futur président directeur général de la compagnie aérienne Air Tahiti Nui. Depuis une dizaine de jours, le gouvernement de Gaston Flosse repousse de jour en jour, puis de semaine en semaine la nomination des administrateurs publics qui siègent au Conseil d’administration de la société d’économie mixte. Faute d’administrateurs publics, le Conseil d’administration de la compagnie est toujours, de fait, déclaré vacant depuis le changement de majorité, mi mai dernier. Rappelons que le C.A d’ATN compte 15 membres, dont neuf sont issus du public et nommés pour représenter la Polynésie française. Parmi ces 9 futurs administrateurs publics au C.A figurera nécessairement le nom du nouveau P-dg de la compagnie ou bien les noms du futur PCA (président du Conseil d’administration) et du futur directeur général selon la formule de gestion choisie. Mais jusqu’ici la désignation de ces 9 noms semble délicate.
A l’origine prévues pour le 5 août dernier lors d’un conseil des ministres extraordinaire, les nominations au Conseil d’administration d’ATN ont été repoussées d’abord à la semaine dernière, puis à ce mercredi à l’issue du Conseil des ministres hebdomadaire. Finalement, le porte-parole du gouvernement Marcel Tuihani a expliqué ce mercredi que ces nominations n’étaient pas encore faites, repoussant les décisions sine die puisqu’aucune date n’a été avancée. En attendant Etienne Howan, le P-dg sortant continuera d’assumer les missions qu’il mène depuis décembre 2011 à la tête de la compagnie aérienne.
Pour expliquer ce nouveau délai, le porte-parole du gouvernement n’a pas mis en avant les remous politiques de ces nominations à venir ; pas plus que les besoins de mener des vérifications juridiques complexes. Non cette fois, Marcel Tuihani a mis en avant cet urgent besoin d’attendre «compte tenu des discussions engagées avec Hawaian Airlines et les discussions engagées avec la Chine en vue de cette diagonale entre la Chine et l’Amérique du sud qui transiterait par la Polynésie française». Dans ce cadre là, le porte-parole du gouvernement a argumenté qu’il fallait «prendre le temps de la réflexion pour nommer les dirigeants d’ATN».
Sur ce sujet lire aussi l'article en lien au sujet de la possible arrivée de Joël Allain comme dirigeant d'ATN
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Pour expliquer ce nouveau délai, le porte-parole du gouvernement n’a pas mis en avant les remous politiques de ces nominations à venir ; pas plus que les besoins de mener des vérifications juridiques complexes. Non cette fois, Marcel Tuihani a mis en avant cet urgent besoin d’attendre «compte tenu des discussions engagées avec Hawaian Airlines et les discussions engagées avec la Chine en vue de cette diagonale entre la Chine et l’Amérique du sud qui transiterait par la Polynésie française». Dans ce cadre là, le porte-parole du gouvernement a argumenté qu’il fallait «prendre le temps de la réflexion pour nommer les dirigeants d’ATN».
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