Six rameaux de Tiare 'Apetahi arrachés sur deux pieds ont été dérobés le week end dernier, sur le plateau Te Mehani Rahi. Les plants auraient été délibérément mutilés. Une plainte a été déposée ce jeudi par l’association Tuihana laquelle œuvre pour la sauvegarde de cette fleur emblématique de l’île sacrée. La DIREN, Direction de l’Environnement a également signalé les effractions, au procureur de la République.
La tiare ‘Apetahi n’en finit, décidément pas de subir les assauts de l’homme. On se souvient des actes de vandalismes qui avaient été perpétrés en 2011, au cours desquels une grande partie de la réserve de cette fleur endémique, avait été dévastée. Aujourd’hui, et plus précisément le week-end dernier, Thierry Laroche, l’un des rares guides de randonnées officiels de l'île, disposant de l'accord de certains propriétaires du plateau Te Mehani Rahi, a eu la désagréable surprise de constater que des rameaux avaient été cueillis. Le guide est chargé d’inspecter les lieux tous les quinze jours. Il procède également à des séances de dératisation (car les rats sont particulièrement friands de cette plante unique).
Pour l’instant, la gendarmerie qui a été saisie de l’affaire, n’a pas encore déterminé le moment exact où les infractions ont été perpétrées. « Nous savons qu’un groupe d’une quarantaine de personnes est monté samedi dernier avec un petit groupe d'européens. Pourtant, le guide de randonnée n’a jamais été contacté. Cela est obligatoire. Il faut rappeler que personne ne peut monter sur le Te Mehani Rahi sans autorisation du SDR, Service du Développement Rural qui les redirige vers le guide de randonnée . »
L’autorisation en question est délivrée par le 2ème secteur agricole du SDR qui a été désigné par les propriétaires des terres longeant le parcours, comme étant leur représentant. Cette autorisation est accordée, à condition généralement de contacter le guide officiel, à savoir Thierry Laroche. « Mais dans le cas de ce groupe, il n’a jamais été contacté sachant qu'ils étaient nombreux et qu'il y allait également de la sécurité de tous et toutes. Ils sont partis avec un autre guide. »
La tiare ‘Apetahi n’en finit, décidément pas de subir les assauts de l’homme. On se souvient des actes de vandalismes qui avaient été perpétrés en 2011, au cours desquels une grande partie de la réserve de cette fleur endémique, avait été dévastée. Aujourd’hui, et plus précisément le week-end dernier, Thierry Laroche, l’un des rares guides de randonnées officiels de l'île, disposant de l'accord de certains propriétaires du plateau Te Mehani Rahi, a eu la désagréable surprise de constater que des rameaux avaient été cueillis. Le guide est chargé d’inspecter les lieux tous les quinze jours. Il procède également à des séances de dératisation (car les rats sont particulièrement friands de cette plante unique).
Pour l’instant, la gendarmerie qui a été saisie de l’affaire, n’a pas encore déterminé le moment exact où les infractions ont été perpétrées. « Nous savons qu’un groupe d’une quarantaine de personnes est monté samedi dernier avec un petit groupe d'européens. Pourtant, le guide de randonnée n’a jamais été contacté. Cela est obligatoire. Il faut rappeler que personne ne peut monter sur le Te Mehani Rahi sans autorisation du SDR, Service du Développement Rural qui les redirige vers le guide de randonnée . »
L’autorisation en question est délivrée par le 2ème secteur agricole du SDR qui a été désigné par les propriétaires des terres longeant le parcours, comme étant leur représentant. Cette autorisation est accordée, à condition généralement de contacter le guide officiel, à savoir Thierry Laroche. « Mais dans le cas de ce groupe, il n’a jamais été contacté sachant qu'ils étaient nombreux et qu'il y allait également de la sécurité de tous et toutes. Ils sont partis avec un autre guide. »
Il y va de la survie de la Tiare 'Apetahi
Le consultant explique les répercussions qui risquent de faire disparaitre à jamais la Tiare ‘Apetahi, du paysage de l’île sacrée : « C’est simple, le taux de mortalité de cette plante est d’environ 80 %. Je parle ici des pieds reproducteurs qui ont été perdus ces dix dernières années. A tel point que cette fleur figure sur la liste de l’UICN, Union internationale pour la conservation de la nature, des espèces menacées d’extinction. (…) Il existe un plan de conservation qui a été mis en place depuis 2009. Il se destine à comprendre les causes de mortalité, mais aussi à multiplier les plants. Quand on casse un rameau, la branche meurt. Elle ne repoussera jamais. Le problème, c’est que si nous n’avons plus de branches, il n’y a donc plus de graines. La suite est facile à deviner. »
A noter que la Tiare ‘Apetahi grandit selon un rythme très lent. Pour exemple, ceux qui ont été plantés en 2009, mesurent aujourd’hui, à peine plus de 6 cm. Cela revient à dire qu'il faudrait attendre plusieurs décennies pour voir un arbuste, mesurant un peu plus d'un mètre de hauteur, fleurir. Depuis 2011, près de 6 signalements d’infraction ont déjà été déposés auprès du procureur de la République.
Les défenseurs de cette belle fleur, tels que les associations Tuihana & SOP Manu accroissent leurs efforts d’année en année, pour sensibiliser la population sur la situation jugée plus qu’alarmante. « Nous faisons tout ce qui est possible pour préserver la tiare. Au pied de chaque plant, il y a une pancarte qui notifie sa présence. Sur celle-ci, il est mentionné les sanctions qu’encourent ceux qui voudraient couper, cueillir ou arracher une branche. C’est strictement interdit ! » En effet, la cueillette des fleurs et des feuilles, la dégradation des rameaux, de la plante entière et de son environnement, sont passibles d’une amende de 1 million de francs pacifiques, selon l’arrêté 306 adopté au conseil des ministres datant du 20 février 2008.
D’ailleurs, si les randonnées sont encore autorisées sur le mont Te Mehani Rahi, elles sont prohibées sur l’autre mont, Te Mehani ‘Ute’Ute. Le lieu a, pour ainsi dire, été sanctuarisé (aire protégée) et n’est accessible qu’aux botanistes et chercheurs accrédités ou envoyés par la DIREN. Fred Jacq lance un appel aux amateurs de découvertes et de ballades sur les hauteurs du Te Mehani Rahi : « Ne sortez pas du sentier pédestre, car les lieux recèlent de plantes endémiques » en attendant, la gendarmerie procède actuellement à l’audition d’une grande partie des personnes qui se sont rendues sur les lieux le week end dernier.
TP
Le consultant explique les répercussions qui risquent de faire disparaitre à jamais la Tiare ‘Apetahi, du paysage de l’île sacrée : « C’est simple, le taux de mortalité de cette plante est d’environ 80 %. Je parle ici des pieds reproducteurs qui ont été perdus ces dix dernières années. A tel point que cette fleur figure sur la liste de l’UICN, Union internationale pour la conservation de la nature, des espèces menacées d’extinction. (…) Il existe un plan de conservation qui a été mis en place depuis 2009. Il se destine à comprendre les causes de mortalité, mais aussi à multiplier les plants. Quand on casse un rameau, la branche meurt. Elle ne repoussera jamais. Le problème, c’est que si nous n’avons plus de branches, il n’y a donc plus de graines. La suite est facile à deviner. »
A noter que la Tiare ‘Apetahi grandit selon un rythme très lent. Pour exemple, ceux qui ont été plantés en 2009, mesurent aujourd’hui, à peine plus de 6 cm. Cela revient à dire qu'il faudrait attendre plusieurs décennies pour voir un arbuste, mesurant un peu plus d'un mètre de hauteur, fleurir. Depuis 2011, près de 6 signalements d’infraction ont déjà été déposés auprès du procureur de la République.
Les défenseurs de cette belle fleur, tels que les associations Tuihana & SOP Manu accroissent leurs efforts d’année en année, pour sensibiliser la population sur la situation jugée plus qu’alarmante. « Nous faisons tout ce qui est possible pour préserver la tiare. Au pied de chaque plant, il y a une pancarte qui notifie sa présence. Sur celle-ci, il est mentionné les sanctions qu’encourent ceux qui voudraient couper, cueillir ou arracher une branche. C’est strictement interdit ! » En effet, la cueillette des fleurs et des feuilles, la dégradation des rameaux, de la plante entière et de son environnement, sont passibles d’une amende de 1 million de francs pacifiques, selon l’arrêté 306 adopté au conseil des ministres datant du 20 février 2008.
D’ailleurs, si les randonnées sont encore autorisées sur le mont Te Mehani Rahi, elles sont prohibées sur l’autre mont, Te Mehani ‘Ute’Ute. Le lieu a, pour ainsi dire, été sanctuarisé (aire protégée) et n’est accessible qu’aux botanistes et chercheurs accrédités ou envoyés par la DIREN. Fred Jacq lance un appel aux amateurs de découvertes et de ballades sur les hauteurs du Te Mehani Rahi : « Ne sortez pas du sentier pédestre, car les lieux recèlent de plantes endémiques » en attendant, la gendarmerie procède actuellement à l’audition d’une grande partie des personnes qui se sont rendues sur les lieux le week end dernier.
TP
Un rameau coupé, c'est une branche qui se meurt et donc des graines en moins. L'accroissement de cette situation entraînerait inéluctablement la disparition pure et simple de la Tiare 'Apetahi, l'emblème de Raiatea la sacrée.
Pour mieux connaître cette plante, voici quelques liens utiles :
Site internet de la Direction de l’Environnement :
www.environnement.pf
(guide floristique des Temehani, poster sur le plateau Te Mehani ‘ute’ute-aire protégée : téléchargeable en pdf gratuitement)
Page Facebook de l’association Tuihana :
https://www.facebook.com/tuihana.org
Site internet des guides de randonnées diplômés du Raromatai :
http://raromatairando.over-blog.com/
Page Facebook de Fred Jacq
https://www.facebook.com/Fred.JACQ.org
Site internet de la Direction de l’Environnement :
www.environnement.pf
(guide floristique des Temehani, poster sur le plateau Te Mehani ‘ute’ute-aire protégée : téléchargeable en pdf gratuitement)
Page Facebook de l’association Tuihana :
https://www.facebook.com/tuihana.org
Site internet des guides de randonnées diplômés du Raromatai :
http://raromatairando.over-blog.com/
Page Facebook de Fred Jacq
https://www.facebook.com/Fred.JACQ.org
Te tū’ino fa’ahou hia mai ra i te tiare ‘Apetahi : ‘ua horo hia teie 'ohipa i mua i te Fare Ha'avāra'a.
E ono ‘āmā’a Tiare ‘Apetahi o tei huti noa hia i ni’a i e piti tumu, o tei ‘eiā hia atu i teie hōpe’ara’a hepetoma i ma’iri a’e nei, i tō mou’a mātaro maita’i hia, o Te Mehani Rahi. Tā te mau reo e fa’ahiti nei, ‘ua tōtoā hia o na tumu e piti. Mai i reira, tu’u atu te tā’atira’a Tuihana i te hō’ē horora’a i mua i te tiripuna. ‘Āre’a, ‘ua poro’i ato’a te piha fa’atere nō te Heipuni i tetahi mau parau fa’a’itera’a īo te Auvaha ture.
Te ‘ite noa hia ra, te ū pinepine noa nei te mau tumu tiare ‘Apetahi i te ha’amani ‘i’inora’a a te ta’ata. Te ha’amana’o ra ra tātou i te tāpūpūra’a hia i teie mau tumu tiare i te matahiti 2011 ra, fātata roa i te tā’ato’ara’a o tei tū’ino roa hia. I te hōpe’ara’a o te hepetoma i ma’iri, ‘ua ‘ite hia i tetahi ‘ohipa mai i teie te huru, nā te hō’ē ti’a arata’i o Thierry Laroche Tāne. I tō na hi’ora’a atu, ‘ua ‘ōmutu hia tetahi mau ‘āmā’a i te vāhi pi’i hia Te Mehana Rahi. Tē tere pinepine nei ‘oia i taua vāhi ra nō te tūpohe i te mau manumanu, na reira ato’a te mau ‘iore rarahi ( Mea au roa ‘ino nā teie mau ‘ānimara i tō tiare nei ).
I teienei taime, ‘aitiā te mau mūto’i farāni i ‘ite atu ra ‘āhea teie ‘ohipa i te tupura’a. Te mea noa i 'ite hia :"'Ua ‘ite mātou i te mea ē, ‘ua ta’uma i tetahi pūpū ta’ata e 40 rātou i ni’a, i te mahana mā’a ra, i rotopū īa rātou, 'ua 'ite ato'a hia i tetahi mau rātere . Terā ra, ‘aita te ti’a arata’i ta’ata i fa’aāra noa hia a’e. Mea tītau hia i te reira. ‘Ia ‘ite mai tātou, ‘aita e nehenehe e ta’uma noa i ni’a mai o tā tātou e hīna’aro, hou roa atu, mai te peu ato’a, ‘aita te ti’a arata’i i tāniuniu hia. »
Nā te tuha'a e piti o te piha Fa'a'apu e hōro’a i te parau fa’ati’a, nō te mea ‘ua mā’iti tetahi o te mau ‘ona fenua i taua pū ra ‘ei ‘auvaha nō rātou. E noa’a mai teie parau fa’ati’ara’a mai te peu e fa’aāra hia i teie mau ti’a arata’i pūpū ta’ata. « I ‘ō’nei ra, ‘aita ‘ō na i fa’aāra hia, ‘ua reva rātou nā muri iho i tetahi atu ti’a ‘ē atu. ».
Mau ravera’a hope roa nō te Tiare ‘Apetahi.
‘Ua fa’ati’a ato’a mai o Fred Jacq i te ‘ohipa e riro i te tupu : « Mea ‘ōhie roa, tei ni’a te fāito pohe o teie mau tumu tiare i te 80 %, nō te mau tumu e nehenehe e ‘āpipiti. O te reira te ‘ohipa i tupu a ‘ahuru matahiti i teienei. ‘Ua tae roa ra i ni’a i te hō’ē fāito hope i ‘ore i ra’e hia ‘ia ha’ama’iri. Tei ni’a teie tiare i te tāpura o te mau tumu rā’au huru rau e pāruru hia e te pū UICN, e tī’a’au nei i te parau o te pārurura’a o te nātura, ‘e te mau tumu rā’au huru rau. (…) Tē vai nei I tetahi fa’anahora’a pārurura’a o tei rave hia mai i te matahiti 2009 ra. Nā roto i teie ‘ohipa, ‘e ‘ite hia ai ‘eāha te tumu e pohepohe noa nei teie tumu tiare, ‘inaha ‘e noa’a hia ‘ia ha’apata mai i tetahi mau tumu hau. ‘Ia tāpū ana’e hia i te hō’ē ‘āmā’a, ‘aita ‘oia e tupu fa’ahou. Te fifi, mai te peu ‘aita e ‘āmā’a fa’ahou, ‘aita e huero ato’a. Te ta’a atu ra īa tātou i te ‘ohipa i muri mai. »
E tupu marū noa te tumu tiare ‘Apetahi. Hō’ē noa hi’ora’a, nō te mau tumu o tei tanu hia i te matahiti 2009 ra, tei ni’a noa i tō rātou fāito teitei i te 6 tenetimetera. Te aura’a, e ti’ai fa’ahou hia 'ehia matahiti nō te ‘ite i tetahi tumu huru tanotano noa, fāito hō’ē metera i te teitei, e tō na mau tiare e fā mai. Mai i te matahiti 2001 ra, piri atu i te ono parau fa’a’itera’a i fa’atae hia īo te auvaha ture o te Fare Ha’avāra’a nō Pape’ete.
Tē tauto’o noa ra te mau tā’atira’a mai īa Tuihana rāua o SOP Manu, i te mau matahiti ato’a, nō te arai i te hu’ira’atira i ni’a i te mau ‘ohipa e tupu nei. « Tē ‘imi nei mātou i te mau ‘ohipa ato’a nō te pāruru i teie tiare tā tātou. I raro noa i te mau tumu, ‘ua tāmau hia i tetahi mau paruai fa’a’itera’a ē « ‘eie tetahi tumu i’ō nei. ». I ni’a i teie paruai, te fa’a’ite ato’a hia ra i te mau ūtu’a e riro i te topa i ni’a i te feiā ‘e ‘ōpua nei i te tāpū, i te pōfa’i a ore ra i te huti noa i tō na mau ‘āmā’a. Mea ‘ōpani ‘eta’eta hia ! » ‘Oia mau, mai te peu e rave hia i te reira mau tuha’a, e ūtu’a moni o te topa mai : hō’ē mīrioni farāne te moni e fa’ahepo hia i te ‘aufau. Nō roto mai teie fa’aturera’a i te rurura’a o te mau fa’atere hau tei tupu i te 20 nō fēpuare, i te matahiti 2008 ra.
‘Inaha, mai te peu te fa’ati’a fa’ahou hia ra i te mau ta’ata 'ia ta’uma i Te Mehani Rahi, ‘ua ‘ōpani hia teie ravera’a i tetahi atu mou’a piri, o Te Mehani ‘Ute’Ute. O te mau ‘aivāna’a ‘ihi nātura ana’e ‘e tetahi atu feiā mā’imi terā e vaiiho hia ra i te haere i taua vāhi, tei raro a’e ra i te hi’opo’ara’a e te Piha Fa’atere nō te Heipuni. ‘Ei fa’ahōpera’a i teie tumu parau, tē pi’i nei o Fred Jacq i te huira’atira o te ‘ōpua ra i te tere atu mā teie mau ‘āro’a tupuna « ‘Eiāha noa atu e taui i te ‘ē’a i fa’aineine hia, nō te mea rave rahi mau tumu tiare varavara o tei tanu hia nā tehiti. ». I teie taime nei, te uiui haere noa nei ā te mau mūto’i i te feia tei tere atu i ni’a i te mahana mā’a i māhemo a’e nei.
TP
E ono ‘āmā’a Tiare ‘Apetahi o tei huti noa hia i ni’a i e piti tumu, o tei ‘eiā hia atu i teie hōpe’ara’a hepetoma i ma’iri a’e nei, i tō mou’a mātaro maita’i hia, o Te Mehani Rahi. Tā te mau reo e fa’ahiti nei, ‘ua tōtoā hia o na tumu e piti. Mai i reira, tu’u atu te tā’atira’a Tuihana i te hō’ē horora’a i mua i te tiripuna. ‘Āre’a, ‘ua poro’i ato’a te piha fa’atere nō te Heipuni i tetahi mau parau fa’a’itera’a īo te Auvaha ture.
Te ‘ite noa hia ra, te ū pinepine noa nei te mau tumu tiare ‘Apetahi i te ha’amani ‘i’inora’a a te ta’ata. Te ha’amana’o ra ra tātou i te tāpūpūra’a hia i teie mau tumu tiare i te matahiti 2011 ra, fātata roa i te tā’ato’ara’a o tei tū’ino roa hia. I te hōpe’ara’a o te hepetoma i ma’iri, ‘ua ‘ite hia i tetahi ‘ohipa mai i teie te huru, nā te hō’ē ti’a arata’i o Thierry Laroche Tāne. I tō na hi’ora’a atu, ‘ua ‘ōmutu hia tetahi mau ‘āmā’a i te vāhi pi’i hia Te Mehana Rahi. Tē tere pinepine nei ‘oia i taua vāhi ra nō te tūpohe i te mau manumanu, na reira ato’a te mau ‘iore rarahi ( Mea au roa ‘ino nā teie mau ‘ānimara i tō tiare nei ).
I teienei taime, ‘aitiā te mau mūto’i farāni i ‘ite atu ra ‘āhea teie ‘ohipa i te tupura’a. Te mea noa i 'ite hia :"'Ua ‘ite mātou i te mea ē, ‘ua ta’uma i tetahi pūpū ta’ata e 40 rātou i ni’a, i te mahana mā’a ra, i rotopū īa rātou, 'ua 'ite ato'a hia i tetahi mau rātere . Terā ra, ‘aita te ti’a arata’i ta’ata i fa’aāra noa hia a’e. Mea tītau hia i te reira. ‘Ia ‘ite mai tātou, ‘aita e nehenehe e ta’uma noa i ni’a mai o tā tātou e hīna’aro, hou roa atu, mai te peu ato’a, ‘aita te ti’a arata’i i tāniuniu hia. »
Nā te tuha'a e piti o te piha Fa'a'apu e hōro’a i te parau fa’ati’a, nō te mea ‘ua mā’iti tetahi o te mau ‘ona fenua i taua pū ra ‘ei ‘auvaha nō rātou. E noa’a mai teie parau fa’ati’ara’a mai te peu e fa’aāra hia i teie mau ti’a arata’i pūpū ta’ata. « I ‘ō’nei ra, ‘aita ‘ō na i fa’aāra hia, ‘ua reva rātou nā muri iho i tetahi atu ti’a ‘ē atu. ».
Mau ravera’a hope roa nō te Tiare ‘Apetahi.
‘Ua fa’ati’a ato’a mai o Fred Jacq i te ‘ohipa e riro i te tupu : « Mea ‘ōhie roa, tei ni’a te fāito pohe o teie mau tumu tiare i te 80 %, nō te mau tumu e nehenehe e ‘āpipiti. O te reira te ‘ohipa i tupu a ‘ahuru matahiti i teienei. ‘Ua tae roa ra i ni’a i te hō’ē fāito hope i ‘ore i ra’e hia ‘ia ha’ama’iri. Tei ni’a teie tiare i te tāpura o te mau tumu rā’au huru rau e pāruru hia e te pū UICN, e tī’a’au nei i te parau o te pārurura’a o te nātura, ‘e te mau tumu rā’au huru rau. (…) Tē vai nei I tetahi fa’anahora’a pārurura’a o tei rave hia mai i te matahiti 2009 ra. Nā roto i teie ‘ohipa, ‘e ‘ite hia ai ‘eāha te tumu e pohepohe noa nei teie tumu tiare, ‘inaha ‘e noa’a hia ‘ia ha’apata mai i tetahi mau tumu hau. ‘Ia tāpū ana’e hia i te hō’ē ‘āmā’a, ‘aita ‘oia e tupu fa’ahou. Te fifi, mai te peu ‘aita e ‘āmā’a fa’ahou, ‘aita e huero ato’a. Te ta’a atu ra īa tātou i te ‘ohipa i muri mai. »
E tupu marū noa te tumu tiare ‘Apetahi. Hō’ē noa hi’ora’a, nō te mau tumu o tei tanu hia i te matahiti 2009 ra, tei ni’a noa i tō rātou fāito teitei i te 6 tenetimetera. Te aura’a, e ti’ai fa’ahou hia 'ehia matahiti nō te ‘ite i tetahi tumu huru tanotano noa, fāito hō’ē metera i te teitei, e tō na mau tiare e fā mai. Mai i te matahiti 2001 ra, piri atu i te ono parau fa’a’itera’a i fa’atae hia īo te auvaha ture o te Fare Ha’avāra’a nō Pape’ete.
Tē tauto’o noa ra te mau tā’atira’a mai īa Tuihana rāua o SOP Manu, i te mau matahiti ato’a, nō te arai i te hu’ira’atira i ni’a i te mau ‘ohipa e tupu nei. « Tē ‘imi nei mātou i te mau ‘ohipa ato’a nō te pāruru i teie tiare tā tātou. I raro noa i te mau tumu, ‘ua tāmau hia i tetahi mau paruai fa’a’itera’a ē « ‘eie tetahi tumu i’ō nei. ». I ni’a i teie paruai, te fa’a’ite ato’a hia ra i te mau ūtu’a e riro i te topa i ni’a i te feiā ‘e ‘ōpua nei i te tāpū, i te pōfa’i a ore ra i te huti noa i tō na mau ‘āmā’a. Mea ‘ōpani ‘eta’eta hia ! » ‘Oia mau, mai te peu e rave hia i te reira mau tuha’a, e ūtu’a moni o te topa mai : hō’ē mīrioni farāne te moni e fa’ahepo hia i te ‘aufau. Nō roto mai teie fa’aturera’a i te rurura’a o te mau fa’atere hau tei tupu i te 20 nō fēpuare, i te matahiti 2008 ra.
‘Inaha, mai te peu te fa’ati’a fa’ahou hia ra i te mau ta’ata 'ia ta’uma i Te Mehani Rahi, ‘ua ‘ōpani hia teie ravera’a i tetahi atu mou’a piri, o Te Mehani ‘Ute’Ute. O te mau ‘aivāna’a ‘ihi nātura ana’e ‘e tetahi atu feiā mā’imi terā e vaiiho hia ra i te haere i taua vāhi, tei raro a’e ra i te hi’opo’ara’a e te Piha Fa’atere nō te Heipuni. ‘Ei fa’ahōpera’a i teie tumu parau, tē pi’i nei o Fred Jacq i te huira’atira o te ‘ōpua ra i te tere atu mā teie mau ‘āro’a tupuna « ‘Eiāha noa atu e taui i te ‘ē’a i fa’aineine hia, nō te mea rave rahi mau tumu tiare varavara o tei tanu hia nā tehiti. ». I teie taime nei, te uiui haere noa nei ā te mau mūto’i i te feia tei tere atu i ni’a i te mahana mā’a i māhemo a’e nei.
TP
