
“On suspend la manifestation et on attend les résultats de nos rencontres”, a annoncé Karl Manutahi (Crédit : Anne-Charlotte Lehartel).
Tahiti, le 6 mai 2025 – Après une réunion organisée ce mardi matin au haut-commissariat, suivie d’une seconde rencontre au centre de détention de Tatutu dans l’après-midi, la reprise du dialogue est actée entre le syndicat FO Justice et la direction. Les échanges vont se poursuivre dans les prochains jours pour passer en revue les différents points de revendication.
Quatrième manifestation au centre de détention de Papeari, ce mardi midi. À l’image du 24 avril, une soixantaine de membres du personnel s’est réunie devant la porte d’entrée principale.
Plus tôt dans la matinée, une réunion s’était tenue dans les locaux du haut-commissariat, en présence de plusieurs représentants syndicaux, de la directrice de Tatutu, Virginie Tanquerel, et du directeur par intérim des services pénitentiaires d’Outre-mer (DSPOM), Antoine Cuénot, en visioconférence depuis l’Hexagone, laquelle a permis d’entrevoir “une porte de sortie à ce conflit social”.
“Elle nous a présenté ses excuses”, a indiqué Karl Manutahi, secrétaire territorial du syndicat FO Justice, au sujet de l’expression “gens sur le trottoir” employée par la directrice, début avril. “Il a fallu que la direction de l’administration pénitentiaire siffle la fin de la récréation pour lui demander de venir à la table des discussions. Aujourd’hui, nous sommes satisfaits (...). Nous sommes persuadés que nous allons trouver une solution pour sortir de ce climat délétère”.
Quatrième manifestation au centre de détention de Papeari, ce mardi midi. À l’image du 24 avril, une soixantaine de membres du personnel s’est réunie devant la porte d’entrée principale.
Plus tôt dans la matinée, une réunion s’était tenue dans les locaux du haut-commissariat, en présence de plusieurs représentants syndicaux, de la directrice de Tatutu, Virginie Tanquerel, et du directeur par intérim des services pénitentiaires d’Outre-mer (DSPOM), Antoine Cuénot, en visioconférence depuis l’Hexagone, laquelle a permis d’entrevoir “une porte de sortie à ce conflit social”.
“Elle nous a présenté ses excuses”, a indiqué Karl Manutahi, secrétaire territorial du syndicat FO Justice, au sujet de l’expression “gens sur le trottoir” employée par la directrice, début avril. “Il a fallu que la direction de l’administration pénitentiaire siffle la fin de la récréation pour lui demander de venir à la table des discussions. Aujourd’hui, nous sommes satisfaits (...). Nous sommes persuadés que nous allons trouver une solution pour sortir de ce climat délétère”.
“Trouver des solutions adaptées”
Après une heure de discussion entre manifestants, le camp a été levé. “On suspend la manifestation et on attend les résultats de nos rencontres”, a annoncé Karl Manutahi. Une rencontre a suivi en début d’après-midi. “Les échanges ont bien commencé. On doit se revoir dans les prochains jours pour approfondir les points techniques”, nous a confié le syndicaliste à l’issue, l’objectif étant de passer en revue l’ensemble des revendications, tant sur le plan du management que des conditions de travail.
La reprise du dialogue est donc en bonne voie. Un communiqué émanant de la DSPOM précise que “la direction de l’établissement est disposée à ouvrir de nouvelles discussions avec les représentants syndicaux et plus largement avec les agents qui le souhaitent afin de trouver des solutions adaptées”. Elle indique être “pleinement mobilisée pour remédier aux problèmes techniques rencontrés”. À titre d’exemple, des équipements ont été commandés et les travaux de remise en état de la station d’épuration devraient être lancés cette année.
S’agissant de l’amélioration des conditions de travail, une salle de repos supplémentaire a été inaugurée en avril 2024 ; elle vient s’ajouter aux salles de repos des différents quartiers de la détention, au terrain de sport et à la salle de sport. Il est par ailleurs mentionné que “le taux de couverture des postes au sein de l’établissement est de 97%”. Un travail est néanmoins mené en concertation avec la DSPOM “pour répartir les nouveaux recrutements sur les postes vacants en priorisant les secteurs dont le besoin est le plus important”.