
C’est “inacceptable” et “impossible”, soutient Christophe Plée dans une vidéo publiée ce mardi après-midi (Crédit : Capture écran).
Tahiti, le 29 avril 2025 – Dans la foulée de la Fraap, la confédération des petites et moyennes entreprises a annoncé qu’elle ne participerait pas non plus aux traditionnelles rencontres de la fête du Travail, qui s’annonce maussade. En cause : un projet de taxe de près de 10 % sur les revenus des patentés et chefs d’entreprise.
En fin d’après-midi, ce mardi, dans la foulée de la Fédération de rassemblement des agents de l'administration de Polynésie (Fraap), la confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) a annoncé qu’elle ne participerait pas non plus aux rencontres du 1er-Mai, ainsi que l’ensemble de ses syndicats affiliés.
Dans une vidéo publiée sur Facebook, Christophe Plée est revenu sur cette réponse défavorable à la traditionnelle invitation adressée aux syndicats pour la fête du Travail, dans un contexte social tendu. “Les nouvelles qui nous viennent des mesures du gouvernement ne sont pas bonnes et le bureau confédéral a décidé de ne pas répondre à l’invitation du président”, explique le président du syndicat patronal, précisant que cette décision a été prise à l’unanimité. Elle fait suite à la réception d’un courrier au sujet des avancées du dossier du régime des non-salariés, “dossier sur lequel la CPME a longuement discuté avec le gouvernement et qui a eu très peu d’écho”, puisqu’“aucune proposition de la CPME n’a été retenue par le gouvernement pour le texte qui va être transmis à l’assemblée dans les jours qui viennent”.
En fin d’après-midi, ce mardi, dans la foulée de la Fédération de rassemblement des agents de l'administration de Polynésie (Fraap), la confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) a annoncé qu’elle ne participerait pas non plus aux rencontres du 1er-Mai, ainsi que l’ensemble de ses syndicats affiliés.
Dans une vidéo publiée sur Facebook, Christophe Plée est revenu sur cette réponse défavorable à la traditionnelle invitation adressée aux syndicats pour la fête du Travail, dans un contexte social tendu. “Les nouvelles qui nous viennent des mesures du gouvernement ne sont pas bonnes et le bureau confédéral a décidé de ne pas répondre à l’invitation du président”, explique le président du syndicat patronal, précisant que cette décision a été prise à l’unanimité. Elle fait suite à la réception d’un courrier au sujet des avancées du dossier du régime des non-salariés, “dossier sur lequel la CPME a longuement discuté avec le gouvernement et qui a eu très peu d’écho”, puisqu’“aucune proposition de la CPME n’a été retenue par le gouvernement pour le texte qui va être transmis à l’assemblée dans les jours qui viennent”.
9,84 % à partir de 250 000 francs
Or, taxer à partir de 250 000 francs tous les revenus (professionnel, locatif, placement) des non-salariés à hauteur de 9,84 %, c’est “inacceptable” et “impossible” pour le représentant, qui défend “des milliers de petits patentés et chefs d’entreprise qui préparent leur retraite (...) pour pouvoir bénéficier d’un petit pécule à la fin de leur vie”.
“Sachant qu’un salarié a la possibilité à travers la tranche A et la tranche B de bénéficier de 360 000 francs par mois, on aurait pu penser que l’équité devant la protection sociale aurait été de dire qu’on exonère un non-salarié jusqu’à 360 000 francs. Aujourd’hui, le RNS va être la variable d’ajustement du gouvernement pour remplir les caisses du Pays. Il faut rappeler au gouvernement que si les résultats sont là, c’est parce que les chefs d’entreprise ont fait marcher l’économie et créé de l’emploi”, poursuit Christophe Plée, qui demande une égalité de traitement, “mesure-phare proposée par la CPME”.
Le représentant du syndicat patronal déplore “une rupture” avec l’exécutif. “On a l’impression que ce gouvernement en veut aux chefs d’entreprise, qui ont le droit à une retraite décente !”, s’agace-t-il, estimant que les non-salariés font office de “boucs émissaires”. Il appelle à “un réveil”, espérant des débats à l’assemblée autour de ce projet de loi inspiré du “système très franco-français avec trop d’impôts et toujours plus de cotisations”. Christophe Plée conclut en lançant un appel à faire bloc aux autres organisations patronales.