Tahiti, le 22 avril 2021 - Un jeune couple de Mahina a comparu jeudi en audience correctionnelle à juge unique pour les délits d’outrage à personne dépositaire de l’autorité publique et violences commises en réunion. Le 11 avril 2019 à Mahina vers 17 heures, il lavait résisté de manière agressive à une interpellation par des policiers municipaux en insultant les agents des forces de l’ordre.
L’affaire avait débuté par une plainte déposée le lendemain par les deux prévenus à la brigade de gendarmerie de Arue. Le couple accusait les mutoi de les avoir insultés puis molestés en marge d’une fête familiale dans une propriété en bord de mer à Hitimahana. Une enquête avait été ouverte. Elle s’est soldée par un classement sans suite sur décision du procureur de la République. Et c’est finalement sur la base d’un rapport d’intervention fait par les mutoi et à la lueur des auditions réalisées durant l’enquête que l’affaire s’est retournée contre les plaignants.
Le jour des faits, en scooter il avaient doublé le véhicule de la police municipale par la droite en se rendant à la fête familiale. Sermonnés quelques instants plus tard par les mutoi devant la propriété où se déroulait la fête, des insultes avaient fusé, une bousculade et des coups de poing s'en sont suivis. La famille s’en était mêlée alors que le chef d’équipe des mutoi tentait d’interpeller le scootériste récalcitrant. Le président Fragnoli s’est montré dubitatif à l’audience au sujet de la “nécessité d’une telle intervention, alors qu’un simple rapport aurait suffi” : le couple étant déjà bien connu à Mahina.
L’interpellation du scootériste récalcitrant n’avait pu avoir lieu, les policiers municipaux préférant se replier “face à la cohésion familiale”. Mais pour la représentante du ministère public, elle était justifiée : le conducteur du scooter était défavorablement connu des policiers municipaux pour avoir souvent “fait le con en ville” avec son engin. Un jeune homme par ailleurs coutumier des faits d’outrages aux forces de l’ordre, comme en témoignent les policiers entendus durant l’enquête et plusieurs rapports d’intervention.
“A un moment, il faut que ça s’arrête”, avait plaidé quelques instants plus tôt Me François Mestre, l’avocat d’un des mutoi. La procureure a requis 6 mois de prison avec sursis à l’encontre du couple de prévenus. Me Tevaite Levrat, leur avocat demande la relaxe pour ses clients. Et si le tribunal devait entrer en voie de condamnation, le partage des responsabilités. Pour elle, ils n’ont fait que se défendre. Le jugement est mis en délibéré jusqu’au 6 mai prochain.
L’affaire avait débuté par une plainte déposée le lendemain par les deux prévenus à la brigade de gendarmerie de Arue. Le couple accusait les mutoi de les avoir insultés puis molestés en marge d’une fête familiale dans une propriété en bord de mer à Hitimahana. Une enquête avait été ouverte. Elle s’est soldée par un classement sans suite sur décision du procureur de la République. Et c’est finalement sur la base d’un rapport d’intervention fait par les mutoi et à la lueur des auditions réalisées durant l’enquête que l’affaire s’est retournée contre les plaignants.
Le jour des faits, en scooter il avaient doublé le véhicule de la police municipale par la droite en se rendant à la fête familiale. Sermonnés quelques instants plus tard par les mutoi devant la propriété où se déroulait la fête, des insultes avaient fusé, une bousculade et des coups de poing s'en sont suivis. La famille s’en était mêlée alors que le chef d’équipe des mutoi tentait d’interpeller le scootériste récalcitrant. Le président Fragnoli s’est montré dubitatif à l’audience au sujet de la “nécessité d’une telle intervention, alors qu’un simple rapport aurait suffi” : le couple étant déjà bien connu à Mahina.
L’interpellation du scootériste récalcitrant n’avait pu avoir lieu, les policiers municipaux préférant se replier “face à la cohésion familiale”. Mais pour la représentante du ministère public, elle était justifiée : le conducteur du scooter était défavorablement connu des policiers municipaux pour avoir souvent “fait le con en ville” avec son engin. Un jeune homme par ailleurs coutumier des faits d’outrages aux forces de l’ordre, comme en témoignent les policiers entendus durant l’enquête et plusieurs rapports d’intervention.
“A un moment, il faut que ça s’arrête”, avait plaidé quelques instants plus tôt Me François Mestre, l’avocat d’un des mutoi. La procureure a requis 6 mois de prison avec sursis à l’encontre du couple de prévenus. Me Tevaite Levrat, leur avocat demande la relaxe pour ses clients. Et si le tribunal devait entrer en voie de condamnation, le partage des responsabilités. Pour elle, ils n’ont fait que se défendre. Le jugement est mis en délibéré jusqu’au 6 mai prochain.





































