Tahiti Infos

Votez pour les meilleures initiatives touristiques  01/12/2017

Le jury des Trophées du tourisme 2017 s’est réuni, mardi, pour désigner les lauréats de la première édition lancée le 1er septembre. Trois catégories ont été mises en place pour cette première édition : le trophée de l’innovation touristique, le trophée du touristique éco-responsable et le trophée du meilleur événement touristique 2017.
Depuis le lancement des appels à candidatures, une vingtaine de dossiers a été déposéé, en provenance des îles du Vent, des îles Sous-le-Vent, mais également des Tuamotu et des Australes, avec des dossiers partagés entre activités et hébergement.
Pour le trophée de l’innovation touristique, les 3 lauréats sont Moorea Maori Tour, l’Okeanos Pearl du Bora Bora Pearl Beach Resort & Spa, et Aito Rando.
Pour le trophée de l’offre éco-responsable, les trois lauréats sont la Pension Bonjouir à Teahupo'o, le Coco Pearl à Ahe et le Fenua Stand up Paddle.
Pour le trophée du meilleur événement touristique 2017, les trois lauréats sont le Heiva i Paris, la Ronde tahitienne, et les premiers championnats du monde de Va’a Marathon - Tahiti 2017.
Depuis le samedi 2 décembre, la page Facebook « Lovetahiti » propose de voter parmi les neuf lauréats et de choisir celui qui remportera ce trophée particulier. Le vote sera clos le 14 décembre à 20 heures. Le vainqueur 2017 de chaque catégorie sera désigné le 15 décembre, à la présidence, lors d’une soirée réunissant le monde du tourisme polynésien.
Cette première édition des « Trophées du Tourisme », au-delà du concours en lui-même, est l’occasion de souder, saluer et distinguer tous les acteurs, petits et grands, du premier secteur du Pays, pour leur apport et leur implication dans la dynamique économique de la Polynésie française.

Fermeture de la piscine municipale vendredi 01/12/2017  30/11/2017

PAPEETE, le 30 novembre 2017. (COMMUNIQUE) La piscine municipale sera fermée au public le vendredi 1er décembre 2017 à 13h00. Elle rouvrira ses portes au public le samedi 02 décembre 2017 à 7h30.

Par conséquent, il n’y aura pas de cours de piscine pour les clubs de 15h à 17h. Par contre, les entraînements pourront avoir lieu de 17h jusqu’à 21h.

Pour plus de renseignements, veuillez contacter le 40 50 95 26.

Merci de votre compréhension.

Des travaux d’élagage en urgence - Rue de l'Evêché - 03 décembre  30/11/2017

PAPEETE, le 30 novembre 2017. (COMMUNIQUE) Des travaux d’élagage en urgence seront exécutés le dimanche 3 décembre 2017 entre 8 heures et 17 heures dans la rue de l’Evêché par les bûcherons municipaux avec la collaboration des pompiers de la commune.

Par mesure de sécurité et compte tenu de la dangerosité que présentent les tamariniers de cette zone, une portion de la rue concernée (entre la rue du Frère Allain et celle Monseigneur Paul Mazé) sera temporairement fermée à la circulation. Par ailleurs, la présence de câbles électriques dans la zone de travaux nécessitera probablement la désactivation temporaire de l’électricité.

Merci de votre compréhension.

[AVIS COUPURE D’EAU] - Travaux dans la Rue BERNIERE pour améliorer le réseau de distribution d'eau potable  30/11/2017

PIRAE, le 30/11/2017 - La Ville de Pirae informe la population que des travaux sont actuellement en cours dans le cadre de l’amélioration du réseau de distribution d’eau potable de la commune.

La Polynésienne des eaux est intervenue dans la Rue Bernière, mercredi 29 novembre 2017 nécessitant une coupure d’eau de 22h00 à 04h00. Ces travaux ont consisté au remplacement d’une canalisation au niveau du compteur général du Pizza du manguier sur le réseau de distribution en PVC, jusqu’au niveau de la servitude « Cythère Orchidées ».

Pour achever ces travaux, une intervention est de nouveau prévue, jeudi 30 novembre 2017, pouvant engendrer une coupure d’eau de 22h00 à 04h00 pour les servitudes comprises, de part et d’autres, entre la servitude Porlier jusqu’à la piscine Pater.

Ces travaux interviennent en amont du bitumage de l’ensemble de la Rue Bernière prévus en fin d’année.

La municipalité s’excuse des désagréments liés aux travaux et remercie les habitants et les usagers de leur compréhension.

La vente d'alcools ouverte jusqu'à 20 heures les dimanches 24 et 31 décembre  29/11/2017

PAPEETE, 29 novembre 2017 - Le Conseil des ministres a modifié l’arrêté fixant les heures d’ouverture des débits de boissons pour les 24 et 31 décembre 2017.

Cette année, les 24 et 31 décembre tombent un dimanche, ce qui aurait pour conséquence une limitation horaire de la vente d’alcool des commerces à emporter, de 7 heures à 12 heures seulement, selon la réglementation en vigueur.

Ces deux dates représentant les deux jours de plus forte affluence commerciale sur une année, le Conseil des ministres a validé une modification réglementaire permettant une vente jusqu’à 20 heures, pour 2017 et les années à venir, les 24 et 31 décembre, dans l’intérêt tant des commerçants que des consommateurs.

Compte rendu du Conseil des ministres du 29 novembre 2017  29/11/2017

Subventions de fonctionnement et d’investissement pour des associations de jeunesse, des associations sportives et des Fédérations

Le Conseil des ministres a examiné 75 dossiers de subventions aux associations de jeunesse, aux associations sportives et aux Fédérations pour un montant global de 37 618 152 Fcfp.

Les subventions attribuées sont les suivantes :

1. Subventions de fonctionnement au titre des activités générales pour 2017 :

- Associations de jeunesse :
o Eclaireurs et Eclaireuses Unionistes de l’Eglise Protestante Maohi en Polynésie française pour un montant de 650 000 Fcfp;
o Comité Quartier Hotuarea Nui pour un montant de 1 600 000 Fcfp;
o Unions Chrétiennes des Jeunes Gens de l’Eglise Protestante Maohi pour un montant de 3 100 000 Fcfp.

- Associations de sport scolaire :
o Association du Sport Scolaire et de l’Enseignement Privé (ASSEP) pour un montant de 892 000 Fcfp;
o Union Sportive de l’Enseignement du Premier degré pour un montant de 1 700 000 Fcfp.

- Associations sportives :
o Team Police National 987 pour un montant de 100 000 Fcfp ;
o Tahiti Parapente pour un montant de 100 000 Fcfp ;
o Jeunesse Toahotu pour un montant de 356 000 Fcfp ;
o Association sportive du Lycée Polyvalent de Taaone pour un montant de 178 000 Fcfp;
o Mahina Hoe pour un montant de 100 000 Fcfp;
o Mata Are Va’a pour un montant de 207 000 Fcfp;
o Tamarii Taravao pour un montant de 100 000 Fcfp ;
o Team Mata Are Surf Ski pour un montant de 100 000 Fcfp ;
o Association sportive du Collège Henri Hiro pour un montant de 237 000 Fcfp ;
o Rairoa Va’a pour un montant de 207 000 Fcfp ;
o Nuuroa Pêche pour un montant de 178 000 Fcfp ;
o Papara Badminton pour un montant de 207 000 Fcfp ;
o Papeete Rugby Club pour un montant de 267 000 Fcfp ;
o Papeete Va’a-Kayak pour un montant de 100 000 Fcfp ;
o Te Ha’a Nui pour un montant de 207 000 Fcfp ;
o Ta’inuna Va’a pour un montant de 148 000 Fcfp ;
o Tahit Association Laser-TAL pour un montant de 118 000 Fcfp ;
o Escrime Tiki Club pour un montant de 207 000 Fcfp ;
o Tamarii Teahupoo Va’a pour un montant de 100 000 Fcfp ;
o Tefana Chasse sous-marine pour un montant de 267 000 Fcfp ;
o Hoeani pour un montant de 100 000 Fcfp ;
o Te Ono Football Américain pour un montant de 148 000 Fcfp;
o Comité des Sports et de Jeunesse de la commune de Ua Pou pour un montant de 296 000 Fcfp ;
o Jeunesse Sportive Polynésienne pour un montant de 267 000 Fcfp ;
o Rugby Club de Taravao pour un montant de 189 000 Fcfp;
o H.V.M TKD no Faa’a pour un montant de 207 000 F CFP ;
o Team Riders Presqu’île Motors pour un montant de 178 000 Fcfp;
o Taihani pour un montant de 118 000 Fcfp ;
o Mana’ura Hoe pour un montant de 100 000 Fcfp ;
o Taravao Athlétic Club pour un montant de 415 000 Fcfp;
o District de Va’a Moorea-Maiao pour un montant de 296 000 Fcfp ;
o Les Fines Lames pour un montant de 207 000 Fcfp ;
o Liona pour un montant de 100 000 Fcfp ;
o Les Vieilles Pompes de Tahiti pour un montant de 148 000 Fcfp ;
o Office Municipal de la Jeunesse et des sports de Teva I Uta pour un montant de 267 000 Fcfp ;
o Raiatea Sailing pour un montant de 178 000 Fcfp ;
o Raiatea Cycling pour un montant de 118 000 Fcfp ;
o Rotui Tae Kwon Do Club pour un montant de 207 000 Fcfp ;
o Teva Tuaro Nui pour un montant de 415 000 Fcfp ;
o Tohivea pour un montant de 237 000 Fcfp ;
o Section Sportive Tefana Taekwondo pour un montant de 356 000 Fcfp ;
o Taapuna Motors Sports pour un montant de 178 000 Fcfp ;
o Tahiti Ki-Society pour un montant de 100 000 Fcfp ;
o Maire Nui Va’a pour un montant de 207 000 Fcfp ;
o Mou’a Tamaiti no Papara pour un montant de 356 000 Fcfp ;
o Aito Papeete Escrime pour un montant de 207 000 Fcfp ;
o Tefana pour un montant de 415 000 Fcfp ;
o Team Vakaspirit pour un montant de 148 000 Fcfp ;
o District de Moorea-Maiao Handball pour un montant de 296 000 Fcfp ;
o Yacht Club de Raiatea pour un montant de 118 000 Fcfp ;
o Tuaiva Nui pour un montant de 148 000 Fcfp ;
o Tutihere pour un montant de 237 000 Fcfp ;
o Va’a Tai’e Tautoru pour un montant de 178 000 Fcfp ;
o Vélo Club de Tahiti et des îles pour un montant de 178 000 Fcfp ;
o Tamarii Punaruu pour un montant de 1 483 000 Fcfp ;
o Taurea Toahotu pour un montant de 237 000 Fcfp ;
o Te Pahu a Honoura pour un montant de 207 000 Fcfp ;
o Te U’i Tefana pour un montant de 118 000 Fcfp ;
o Team Fetia pour un montant de 237 000 Fcfp .

- Fédérations :
o La Fédération Tahitienne de Triathlon pour un montant de 700 000 Fcfp.

2. Subvention de fonctionnement en faveur de :

o L’association All In One Dance pour leur participation aux Championnats du Monde de Hip Hop aux Etats-Unis, pour un montant de 1 500 000 Fcfp.

3. Subvention d’investissement au titre de l’année 2017 en faveur de :

- Association de jeunesse :
o L’association Territoriale des CEMEA de Polynésie pour le financement de différents matériels informatiques, de cuisine, pour la bonne réalisation des centres de vacances, pour un montant de 3 000 000 Fcfp.

- Associations sportives :
o L’association Cercle d’Aviron Polynésien – Marara pour l’acquisition de bateaux, d’aviron de mer, pour un montant de 4 376 620 Fcfp;
o L’association Comité Futsal de Tubuai pour l’acquisition d’une paire de but de futsal, pour un montant de 359 600 Fcfp ;
o L’association Punaauia Rugby Club pour l’acquisition d’un minibus, pour un montant de 500 000 Fcfp ;
o L’association sportive Tefana Taekwondo pour l’acquisition d’une surface de combat et d’une valise fitlight trainer system, pour un montant de 500 000 Fcfp.

- Fédérations :
o La Fédération Tahitienne de Natation pour financer l’achat de matériel de chronométrage électronique, pour un montant de 4 238 543 Fcfp;
o La Fédération Tahitienne de Triathlon pour l’acquisition de matériel éducatif et sportif, pour un montant de 720 000 Fcfp ;
o La Fédération Polynésienne de Rugby pour l’acquisition de deux jeux de protections de poteaux, pour un montant de 303 820 Fcfp ;
o La Fédération Polynésienne de Rugby pour l’acquisition d’un joug, pour un montant de 398 569 Fcfp.


Agrément de quatre projets d’investissement dans les secteurs de l’industrie et de la pêche hauturière au régime des investissements directs et indirects

Le Conseil des ministres soutient la relance de l’économie dans les secteurs de l’industrie et de la pêche. Quatre projets d’investissement, représentant un montant total estimé à 918 millions Fcfp, ont ainsi été agréés aux régimes des investissements directs et indirects.

Dans le secteur de l’industrie, les programmes consistent en l’acquisition d’équipements industriels de production. En ce qui concerne la pêche hauturière professionnelle, les projets concernent l’acquisition de navires de pêche, des travaux de maintenance et le remplacement de certains équipements.


Agrément d’un projet d’investissement d’une société dans le secteur de l’industrie

Le Conseil des ministres a agréé le projet d’investissement d’une société aux régimes des investissements directs et indirects. Ce projet consiste en l'acquisition d’équipements industriels de production et en l’aménagement de locaux.


Attribution d’aides financières pour les entreprises

Dans le cadre de son plan de relance de l’économie, le Pays a instauré deux dispositifs d’aide. Le premier porte sur une aide à l’équipement des petites entreprises (AEPE) afin de les accompagner dans leur projet de création ou de développement d’activité. Le second instaure une aide pour la revitalisation des petits commerces et des restaurants (APCR) afin de les accompagner dans leur projet d’amélioration de l’attractivité de leurs points de vente ou de restauration en Polynésie française.

Afin d’accompagner les cinq sociétés sollicitant l’aide à la revitalisation des petits commerces et des restaurants, le Conseil des ministres a autorisé l’attribution d’aides financières pour un montant s’élevant à 6 127 000 Fcfp.

Depuis le début de l’année,

- 338 578 390 Fcfp ont été attribués à 257 entreprises au titre de l’AEPE et
- 222 919 500 Fcfp ont été attribués à 130 entreprises au titre de l’APCR,

Soit un montant global de 561 497 890 Fcfp attribués au profit de 387 entreprises.


Projet de loi du Pays réglementant le titre et la profession d’expert-comptable et instituant l’ordre des experts-comptables

Le Conseil des ministres a transmis à l’Assemblée de la Polynésie française, aux fins d’adoption, le projet de loi du Pays réglementant le titre et la profession d’expert-comptable et instituant l’ordre des experts-comptables.

La tenue d’une comptabilité fait partie du fonctionnement de toute entreprise et permet de surveiller la santé de ses activités. Elle est imposée par le code de commerce lequel requiert des commerçants l’établissement de comptes annuels qui doivent être réguliers, sincères et donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entreprise. Les non-commerçants sont également soumis à des obligations de dépôt d’un bilan et d’un compte de résultat prévues par le code des impôts lorsque leur activité excède un certain seuil de chiffre d’affaires.

En Polynésie française, les entreprises peuvent recourir pour leur gestion comptable à des professionnels indépendants, aux profils très variés en termes de qualification et de compétence. Cette disparité de niveaux de compétence retentit sur la qualité de l’information comptable de l’entreprise concernée. Une comptabilité erronée, incomplète ou défaillante peut être grave de conséquences. Or, aucune réglementation polynésienne relative à la profession comptable n’existe à l’heure actuelle.

Le projet de loi du Pays vise donc à encadrer l’exercice de la profession comptable à titre indépendant avec l’objectif de fiabiliser l’information comptable et financière et de professionnaliser l’activité comptable.

Les professionnels patentés de la comptabilité en Polynésie française représentent environ deux cent personnes. Les experts-comptables représentent 35 personnes et 14 sociétés d’expertise-comptable. Aussi, le projet de réglementation reconnaît deux catégories professionnelles : les experts-comptables et à titre transitoire, les comptables libéraux agréés.


Tarifs de location et d'occupation temporaire des sites affectés et en pleine propriété de TNAD

En décembre 2016, le conseil d’administration de TNAD (Tahiti Nui Aménagement et Développement) a fixé les tarifs d’occupation temporaire des sites affectés et en pleine propriété de TNAD.
Par des délibérations modificatives, le conseil d’administration de l’établissement a aménagé la grille tarifaire de ces occupations temporaires sur le site de Mamao et sur le site de l’ex Bel-Air à Punaauia, et a fixé les conditions d’application de réductions tarifaires consenties.


Modification de l’État prévisionnel des recettes et des dépenses de TNAD pour l’exercice 2017

Le projet de modification n°2 de l’état prévisionnel des recettes et des dépenses de l’exercice 2017 de l’établissement public Tahiti Nui Aménagement et Développement (TNAD), se présente comme suit :

Exercice 2017 primitif Décision modificative n°1 Décision modificative n° 2
Section de Fonctionnement 800 200 000 Fcfp 931 150 000 Fcfp 1 138 237 000 Fcfp
Section d'Investissement 4 529 523 000 Fcfp 5 150 180 000 Fcfp 3 766 391 000 Fcfp
Total brut 5 329 723 000 Fcfp 6 081 330 000 Fcfp 4 904 628 000 Fcfp
A déduire virement entre section 224 323 000 Fcfp 39 873 000 Fcfp 125 477 000 Fcfp
Total net en recettes et en dépenses 5 105 400 000 Fcfp 6 041 457 000 Fcfp 4 779151 000 Fcfp

Le projet de décision modificative n°2 de l’EPRD de l’établissement public Tahiti Nui Aménagement et Développement, pour l'exercice 2017, fait apparaître un total net en recettes et en dépenses de 4 779 151 000 Fcfp.


Modification du livre Ier du code des assurances

Le Conseil des ministres a approuvé le projet d’arrêté précisant les modalités d’application de la loi du Pays du 8 juin dernier portant modification du livre Ier du code des assurances.

Celle-ci est venue modifier certaines dispositions du livre Ier du code des assurances notamment celles visant à renforcer les droits des consommateurs contre le risque de multi-assurance, d’aménager le droit de résiliation des contrats d’assurance et de bénéficier d’une présentation simple et normalisée des prestations prises en charge dans le cadre d’une assurance complémentaire santé.

L’arrêté vient en particulier préciser le contenu et le format de la fiche d’information sur les prix et les garanties que doit fournir l’assureur à l’assuré avant la conclusion d’un contrat lui permettant ainsi d’exercer plus facilement son droit de renonciation dans le délai de quatorze jours.


Quote-part des ressources du budget du Pays, pour les années 2015 et 2017, destinée à alimenter le fonds intercommunal de péréquation (FIP)

Le projet de décret examiné en Conseil des ministres propose un taux de prélèvement de 17 % conformément aux dispositions de l’article 52 de la loi organique portant statut de la Polynésie française, qui précisent que « cette quote-part ne peut être inférieure à 15 % ».
Pour les années 2015 et 2017, les montants versés au FIP font l’objet d’un rattrapage. Ainsi pour l’année 2015, le montant à verser est de 144 millions Fcfp et de 110 millions Fcfp pour l’année 2017.


Projet de loi du Pays portant modification du code des impôts

Le Conseil des ministres a approuvé un projet de loi du Pays portant modification du code des impôts. Il s’agit de diverses mesures ayant essentiellement pour but d’adapter la réglementation fiscale aux réalités du terrain, et dont les principales sont les suivantes.
Au soutien des communes :
- la collecte et le traitement des déchets étant devenu un enjeu majeur de la vie en société, il est proposé d’en alléger les coûts pour les communes en les exonérant de TVA ;
- il est proposé de soutenir leurs actions en matière de sécurité des personnes en les exonérant de taxe de mise en circulation sur l’acquisition de véhicules de police, de protection civile et de lutte contre l’incendie.
Au soutien des entreprises :
- un dispositif spécifique est mis en place en faveur de celles qui se voient assigner des rappels de TVA en leur permettant de déduire ces rappels rétroactivement sur l’impôt sur chacun des exercices contrôlés ;
- afin de les encourager à régulariser spontanément les anomalies de leurs déclarations fiscales, il est proposé d’allonger de 60 jours le délai de paiement des droits et intérêts de retard afférents aux déclarations complémentaires ;
- les procédures d’option offertes aux entreprises entre les différents régimes d’imposition existants sont simplifiées ;
- les conditions de recevabilité des réclamations ainsi que celles concernant l’obligation de constituer des garanties sont assouplies ;
- la réglementation en matière de contribution des patentes est améliorée sur plusieurs points dans l’objectif notamment d’adapter au mieux le montant de l’impôt à la situation de certains secteurs d’activités.
Pour tous les contribuables des Marquises, des Tuamotu, des Gambier et des Australes, en raison de l’éloignement de leur archipel, il est proposé de prolonger d’1 mois la date limite qui leur est imparti pour payer les impôts sur rôle (patente, impôt foncier, impôt sur les transactions, etc.).
Enfin, dans l’objectif d’améliorer l’efficacité des actions de lutte contre les fraudes aux régimes sociaux et aux impôts, les échanges entre la DICP et la CPS doivent être améliorés. A cet effet, il est proposé de mettre en place une procédure faisant obligation à la DICP de communiquer spontanément à la CPS, lorsqu’elle en a la connaissance à l’occasion de sa mission de contrôle, tous renseignements ou documents utiles à l’exercice des missions afférentes aux régimes sociaux dont la CPS assure la gestion.


Modification de la loi du Pays sur la réglementation du commerce de boissons

Le Conseil des ministres a transmis pour examen au Conseil économique, social et culturel un projet de loi du Pays ayant pour objet de modifier la réglementation sur le commerce des boissons en Polynésie française. Plusieurs modifications de ce texte ont été approuvées par le Conseil des ministres :

Contribuer à la prévention des addictions :
Le Conseil de prévention de la délinquance en Polynésie française a élaboré un plan de prévention de la délinquance 2016/2017 signé par le Haut-commissaire, le Président de la Polynésie française et le Procureur général. Au titre des propositions pour améliorer la prévention des addictions figurent des mesures relatives à la vente et à la consommation d’alcool. Parmi celles-ci a été retenue la peine applicable à la production, vente et consommation de toute boisson alcoolique jugée nocive, dont le komo puaka. La sanction qui est actuellement une contravention de 5ème classe (180 000 Fcfp), va passer à une amende de 1 073 900 Fcfp, en s’alignant sur le niveau de sanction prévu par le code de la santé publique en vigueur en métropole pour la production, vente et consommation de boissons interdites.

Encadrement du commerce d’alcool par internet :
Le commerce d’alcool par internet se développe ces dernières années. Ainsi, la vente par internet sera désormais assimilée à de la vente à emporter.

Modifications des zones protégées :
Pour les règles relatives aux zones protégées paralysant l’implantation de nouveaux commerces à Papeete en raison de la densification de l’urbanisme, une dérogation à ces règles a été prévue par délibération de l’Assemblée de la Polynésie française du 9 mai 2000, pour les restaurants exploitant une licence de débit de boissons de 6ème ou 10ème classe pour la vente à consommer sur place à l’occasion des repas.
Dans le cadre du développement du commerce de proximité au service de la population, le Conseil des ministres a validé une extension de la dérogation aux licences de vente à emporter 1ère classe (toutes boissons) et 2ème classe (boissons d’alimentation) dans l’agglomération de Papeete.

Création d’une licence pour l’activité d’organisateur d’excursions touristiques en milieu marin :
Afin d’accompagner le développement de ce secteur d’activités, le Conseil des ministres a validé la création d’une licence 10 ter spécifique à l’activité d’organisateur d’excursions touristiques en milieu marin, pour la vente de toutes boissons, mais aux seuls clients des excursions touristiques présents dans l’embarcation. Cette licence est créée à titre expérimental pour une durée de cinq ans.

Confier aux communes la gestion de l’instruction et de la délivrance des licences de débit de boissons :
L’instruction des dossiers de création, transfert, translation, radiation ou modification des licences de débit de boissons est actuellement gérée par la Direction générale des affaires économiques et par les circonscriptions administratives pour les îles autres que celles de l’archipel de la Société.
Les modifications approuvées par le Conseil des ministres vont permettre aux communes d’exercer la gestion de l’instruction et la délivrance des licences de débit de boissons.

Fêtes de fin d’année : modification de l’arrêté fixant les heures d’ouverture des débits de boissons

Cette année, les 24 et 31 décembre tombent un dimanche, ce qui aurait pour conséquence une limitation horaire de la vente d’alcool des commerces à emporter, de 7 heures à 12 heures seulement, selon la réglementation en vigueur.
Ces deux dates représentant les deux jours de plus forte affluence commerciale sur une année, le Conseil des ministres a validé une modification réglementaire permettant une vente jusqu’à 22 heures, pour 2017 et les années à venir, les 24 et 31 décembre, dans l’intérêt tant des commerçants que des consommateurs.


Soutien à la création audiovisuelle et numérique

Le Conseil des ministres a choisi de donner une suite favorable à une demande de report de 4 mois, en raison notamment de la disponibilité de Polynésie 1ère pour le montage du documentaire.
En effet, par arrêté du Conseil des ministres du 16 juin 2016, la SARL Oceania film, représentée par Benjamin Picard, a bénéficié d’une aide d’un montant total de 3 500 000 Fcfp pour la production d’un documentaire de 52 minutes intitulé «Nous les autres».


Subvention au profit de l’Office Polynésien de l’Habitat pour le financement de l’opération dénommée « Nuumeha – Hotuarea Ouest »

Le Conseil des ministres a approuvé l’octroi d’une subvention d'investissement de 344 850 000 Fcfp en faveur de l’Office Polynésien de l’Habitat pour financer la construction de l’opération dénommée « Nuumeha – Hotuarea Ouest » dans la commune de Faa’a.
Dans le cadre de ses actions de résorption de l’habitat insalubre (RHI), l’OPH va procéder à la construction de 21 logements sur des parcelles de la zone d’Hotuarea, d’une superficie totale de 8 638 m² et en cours de transfert de l’Etat au Pays. Le programme de l’opération Nuumeha tient compte de la typologie des logements existants et qui sont situés à l’intérieur de la zone de sécurité de l’aéroport. Ce projet comprend six bâtiments distincts, en rez-de-chaussée ou R+1, comprenant 2 F2, 5 F3, 8 F4, dont un adapté pour les personnes à mobilité réduite, et 6 F5. Des espaces communs accueilleront des jardins partagés et des aires de jeux du côté Est et une station d’épuration du côté Ouest. La construction d’un local associatif est également prévue.
Pour rappel, la phase d’études de cette opération avait été inscrite à la programmation 2016 du Contrat de projets n°2. Elle avait été intégralement financée par l’Etat et le Pays. Le coût total des travaux est supporté à parité par l’Etat et le Pays dans le cadre du Contrat de projets (Part Etat, 276 925 000 Fcfp, et part Pays, 344 850 000 Fcfp, dont 67 925 000 Fcfp de TVA). Le permis de construire a été obtenu le 8 août dernier et la durée prévisionnelle des travaux est de 18 mois, soit une livraison prévue pour septembre 2019.


Subvention au profit de l’Office Polynésien de l’Habitat pour le financement de l’opération de construction de logements à Vaiopoai à Papara

Le Conseil des ministres a approuvé l’octroi d’une subvention d'investissement d’un montant de 23 millions Fcfp en faveur de l’Office Polynésien de l’Habitat pour financer la phase d’études de l’opération dénommée « Vaiopoai » dans la commune de Papara.
Dans le cadre de ses actions, l’OPH s’engage à améliorer la qualité environnementale des logements sociaux. Dans cette perspective, l’établissement compte réaliser une étude de conception permettant de trouver des solutions pour optimiser les caractéristiques de ses constructions et diminuer les coûts de maintenance et de fonctionnement. Le projet pilote comportera 18 logements en duplex, jumelés, en dur sur une partie de la terre Peretuna à Papara, d’une superficie de 8354 m². Ce projet permettra de proposer des logements mieux adaptés aux conditions climatiques de la Polynésie française.
Le financement de cette étude préalable est assuré à 100 % par le Pays et sa durée prévisionnelle est de 18 mois.


Commission des pêches du Pacifique Occidental et central (WCPFC) et enjeux pour la Polynésie française

La Polynésie française a participé au treizième comité scientifique de la commission des pêches du pacifique occidental et central (WCPF) qui s’est tenu en août à Rarotonga, aux îles Cook, et au treizième comité technique et de contrôle de la WCPFC, qui s’est tenu à Pohnpei, aux Etats Fédérés de Micronésie en octobre dernier.

Le Comité scientifique réunit, en août chaque année, les scientifiques et les gestionnaires des pays membres et des territoires participants de la WCPFC, afin d’examiner les résultats des dernières études relatives aux stocks exploités de thonidés et espèces associées et d’émettre des recommandations en vue de leur exploitation durable.

Ces recommandations sont ensuite étudiées sous l’angle technique et opérationnel par le comité technique et de contrôle en octobre. Il lui appartient également d’évaluer l’application et l’applicabilité des mesures de gestion en place et de formuler des propositions de mesures dans ce domaine. Il revient ensuite à la WCPFC, lors de sa séance plénière de décembre, de valider tout ou partie des propositions de mesures de gestion, par consensus, pour les rendre applicables.

Les principaux stocks de thons (big eye, yellowfin, germon du Sud, bonite) ne sont pas considérés comme surpêchés en 2016. Ces résultats doivent néanmoins être utilisés avec prudence, car le manque de données sur les pêcheries ou leur faible qualité les rend incertains.

Pour assurer une bonne gestion des principaux stocks de thons, la commission élabore une stratégie sur le long terme en mettant en place des limites à ne pas franchir, des actions correctives dans le cas où les limites seraient atteintes, des stratégies de prélèvement, des indicateurs de performance et des évaluations régulières des mesures. Ces exigences s’appliquent à tous les Pays et territoires adhérents à la convention internationale de décembre 2000 dont la Polynésie française fait partie.

La Polynésie française a veillé à ce que le comité scientifique fournisse un avis qui permette à la Commission d’adopter un objectif précautionneux pour le stock de germon du Sud, qui représente la principale espèce pêchée en Polynésie française. Elle a notamment été soutenue par la Nouvelle-Calédonie, qui est soucieuse de maintenir aussi la rentabilité économique de ses pêcheries et l’Australie.

Les exigences croissantes de gestion, impulsées par les marchés internationaux, demandent une implication toujours plus grande d’une délégation polynésienne, non seulement au travers de sa participation aux réunions internationales à la WCPFC ou au niveau de l’agence des pêches du forum des iles du Pacifique (FFA en Anglais), mais aussi au niveau de la qualité de la collecte et du traitement des données de pêche. Elles demanderont aussi une mobilisation croissante pour l’élaboration et la mise en œuvre des mesures locales de gestion, traduisant entre autres les exigences internationales, ou dans les travaux de veille sur les processus régionaux en cours.


Partenariat Pays, Etat et INAO pour la demande d’appellation d’origine de la Vanille de Tahiti

La Polynésie française, en collaboration avec l’ensemble des partenaires institutionnels (Etat, Etablissement public industriel et commercial Vanille de Tahiti, Association interprofessionnelle de la Vanille de Tahiti) souhaite obtenir la reconnaissance en appellation d’origine protégée (AOP) de la vanille de Tahiti en vue de sa valorisation, et ainsi conforter sa notoriété notamment à l'exportation.

Dans ce cadre, l'assistance technique et l'accompagnement de l'INAO (Institut national de l’origine et de la qualité), chargé en France de la reconnaissance et de la protection des SIQO (signe officiel d'identification de la qualité et de l’origine), ont été sollicités afin de parvenir à l'enregistrement de la vanille de Tahiti en AOP.

Le projet, financé par le Pays pour un montant de 1 455 848 Fcfp devra permettre le dépôt de la demande d’AOP de la vanille de Tahiti auprès de la Commission européenne ad hoc au plus tard au 31 décembre 2018.


Célébration de la 55ème journée du Tiare

Chaque année, dans le courant de la 1ère semaine de décembre, la Polynésie consacre une journée entière au Tiare Tahiti, la « fleur de Tahiti ». Cette fleur polynésienne par excellence appartient au patrimoine polynésien et est devenue, avec le temps, un véritable emblème national qui a d’ailleurs été repris par de nombreuses sociétés locales, telle que la compagnie aérienne Air Tahiti Nui.

Cette année, la 55ème journée du Tiare sera célébrée en Polynésie, la première ayant eu lieu en 1962. À ses débuts, cette manifestation était un simple dîner dansant autour du thème de la « Tiare Tahiti ». Depuis le bal a laissé place à des journées de célébration de la fleur de tiare.

La journée du Tiare est organisée par le Groupement de solidarité des femmes de Tahiti (GSFT) actuellement présidé par Raymonde Raoulx, en partenariat avec Tahiti Tourisme. Chaque année, le GSFT lance un concours, ouvert à tous les établissements publics et privés, d'embellissement de leurs espaces intérieurs. Pour cette nouvelle édition, le thème retenu est " Tiare et vahine d’autrefois".

Tahiti Tourisme mettra en place plusieurs ateliers afin d’offrir aux visiteurs l’opportunité de découvrir les différentes façons d’utiliser le Tiare Tahiti : fabrication de monoï, massages traditionnels, confection de couronnes de fleurs, dégustations de confiture au tiare Tahiti, etc. Fêtée depuis de longues années, la journée du Tiare Tahiti vise à valoriser cette fleur emblématique qui symbolise le charme et l’élégance de la Polynésie.


Rencontre annuelle du Tahiti Travel Exchange

Tahiti Tourisme Etats-Unis organise sa rencontre annuelle du Tahiti Travel Exchange (TTE), le vendredi 1er décembre au Tahiti Pearl Resort à Arue. L’objectif de cette journée est de donner aux partenaires investis sur le marché nord-américain (Etats-Unis & Canada) la possibilité de construire des relations entre acteurs internationaux et locaux, tout en permettant d’élargir les connaissances des agents de voyages et tour-opérateurs sur la destination Tahiti et ses Îles par des programmes de formation sur la destination, le réseautage et l’expérience de la Polynésie.

La nouveauté de cette 13ème édition est la formation de ces professionnels nord-américains aux produits locaux venant s’ajouter à celle sur la destination. Ainsi, au-delà des acteurs touristiques habituels, des partenaires industriels et culturels ont été conviés à présenter le monoï et la perle de Tahiti, la navigation traditionnelle notamment. Leur participation consiste en une formation par atelier de 30 rotations d’environ 10 minutes. Vingt-sept partenaires touristiques locaux représentant l’aérien, la croisière, l’hôtellerie internationale ainsi que les activités et services seront présents.

Au total, 110 agents étrangers sont attendus pour cet évènement dont huit tour-opérateurs couvrant le marché nord-américain, les agents certifiés Tahiti Specialist et de nouveaux agents : Classic Vacations, Goway Travel, Islands in the Sun, Pacific Holidays, Pleasant Holidays, Tahiti Nui Travel, Tours Chanteclerc, Travel2.

Les réceptifs locaux organisent les séjours de leurs agents avec des visites de site et d’inspection, des rencontres sur le terrain ainsi que des activités qu’ils souhaitent promouvoir. Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de développement touristique, le séjour (7 à 8 jours) des agents nord-américains est aménagé afin qu’ils puissent découvrir des îles et activités moins connues afin de les inciter à vendre des destinations au-delà du circuit classique Tahiti-Moorea-Bora Bora.


Conseil d’administration du SPTO et Conseil des ministres du Tourisme du Pacifique

Le Conseil d’administration de la South Pacific Tourism Organisation (SPTO) s’est tenu le 26 octobre dernier à Port Vila, au Vanuatu. A cette occasion, les ministres du tourisme des Pays membres de l’organisation se sont également rassemblés pour le 27ème Conseil des ministres du Tourisme de Pacifique organisé le vendredi 27 octobre.

La Directrice des Opérations Internationales du Tahiti Tourisme et membre du Conseil d’administration du SPTO a représenté le ministère du Tourisme de la Polynésie française lors de ces rencontres. Le conseil des ministres du Tourisme du Pacifique a approuvé le plan d’actions et le budget 2018 du SPTO ainsi que la nécessité pour chaque Pays membre de soutenir les efforts déployés par l’organisation pour promouvoir la région.

Le SPTO a été félicité pour ses efforts de lobbying, notamment via sa participation à des réunions régionales de haut niveau ou encore au travail effectué en coopération avec ses partenaires ou organismes donateurs. Les ministres ont, par ailleurs, encouragé le secrétariat à poursuivre son lobbying en faveur du développement touristique de ses membres, tant au niveau régional qu’international. Les ministres ont approuvé la nomination des 5 représentants du secteur privé au Conseil d’administration du SPTO, dont une société de Polynésie française, Tahiti Nui Travel.

Des questions relatives à des partenariats pour la promotion, avec la Chine, ont été évoquées et il a aussi été question d’initiatives en faveur de l’agrotourisme. Lors de la rencontre, l’Asia Development Bank (ADB) a présenté son programme d’assistance dans le cadre du développement touristique régional. New Zealand Maori Tourism était également présent pour convier les gouvernements membres du SPTO à participer au World Indigenous Tourism Summit qui aura lieu en Nouvelle-Zélande du 15 au 18 avril 2018. C’est le premier sommet international de ce genre organisé dans le Pacifique.

Les ministres du Tourisme ont approuvé la proposition du gouvernement de Samoa d’accueillir le prochain Conseil des ministres du SPTO à Apia en 2018 et la série de réunions qui le précèdent du 23 au 26 octobre 2018.


Aménagement du site de la pointe Hotuarea à Faa’a

Par une convention en date de décembre 2015, la Polynésie française a chargé l’établissement Tahiti Nui Aménagement et Développement (TNAD) d’assurer en son nom la conduite des études du projet d’aménagement du site de la pointe Hotuarea à Faa’a. Le projet d’aménagement du point de vue Hotuarea s’inscrit dans une démarche de valorisation du patrimoine historique et culturel. Cet espace territorial représente en effet un lieu d’intérêt regroupant à la fois des aspects culturels et historiques forts ainsi qu’un environnement atypique, de par sa situation dominante sur les installations aéroportuaires internationales.
La réhabilitation de ce site en espace vert de qualité et lieu de visites d’intérêt représente un enjeu important pour la Polynésie française et plus particulièrement pour la commune de Faa’a. Par ailleurs, ce site est actuellement très utilisé pour des évènements ou manifestations populaires : marché aux puces, concerts ponctuels, carnaval de Noël. Enfin, il s’agit d’un lieu de vie qui profitera en premier lieu aux habitants du quartier de Hotuarea. Ce projet prévoit un point de vue conservé et amélioré, une promenade, des espaces de vente (fruits et légumes, artisanat), des jeux pour enfants et un grand espace végétalisé qui pourra toujours être occupé de manière ponctuelle pour des évènements communaux ou territoriaux.
Le projet d’avenant examiné en Conseil des ministres avait pour objet de confier la poursuite de la maîtrise d’ouvrage déléguée à TNAD avec poursuite de la maîtrise d’œuvre, la réalisation et le suivi des travaux. L’enveloppe prévisionnelle de l’opération (études et travaux) s’élève à environ 260 millions Fcfp.
Après plusieurs réunions de concertation avec TNAD ainsi que la commune, les choix des éléments de programme ont été arrêtés et le projet comprendra notamment les éléments suivants :
- un terrassement limité afin de ramener le terrain uniquement à une surface plane (d’un mêtre maximum) ;
- la construction de bâtiments d’architecture polynésienne et accueillant des espaces de restauration type snack, de vente de fruits et légumes et d’artisanat, d’une surface totale équivalente à 160 m² ;
- l’aménagement d’une zone de stationnement comprenant une vingtaine de places et une zone d’arrêt de bus ;
- des escaliers permettant un accès direct depuis la zone d’habitation située en contrebas.
Le calendrier prévisionnel de réalisation prévoit une consultation des entreprises en début d’année 2018 et un démarrage des travaux en mai 2018.


Zone d’interdiction de mouillage à Hiva Oa

La Polynésie française connaît depuis certaines années un accroissement significatif du trafic maritime de navires de plaisance dans l’archipel des Marquises. Afin de garantir la sécurité des navires de commerce lors de leurs manœuvres d’accostage et d’appareillage du quai de Tahauku à Hiva Oa et de réserver un emplacement de stationnement dédié pour le navire à passagers « Te Ata O Hiva », le Conseil des ministres a décidé d’adopter un arrêté portant création d’une zone d’interdiction de mouillage permanente, d’une zone d’interdiction de mouillage temporaire et de l’installation d’un coffre d’amarrage pour navire à passagers.

Ces zones correspondent respectivement à un chenal d’accès et une zone d’évitage pour les navires de commerce. Cette règlementation permettra d’optimiser la gestion des espaces maritimes dans l’intérêt de tous les usagers de la mer.


Concours de rédacteurs de catégorie B

Le Conseil des ministres a adopté un arrêté fixant les modalités et la nature des épreuves des concours de recrutement des rédacteurs de la fonction publique de la Polynésie française. Les rédacteurs de la fonction publique de la Polynésie française relèvent d’un cadre d’emplois de catégorie B. Ils sont chargés de l’instruction des affaires qui leurs sont confiées et de la préparation des décisions.
Afin de permettre le recrutement de rédacteurs dont les compétences répondent au plus près aux besoins de l’administration, il est apparu nécessaire de redéfinir les modalités et la nature des épreuves des concours externe, interne et d’intégration pour l’accès à ce cadre d’emplois.
Des notes de cadrage exposant précisément la nature de chaque épreuve et ce qui est attendu du candidat seront publiées sur le site de la direction générale des ressources humaines afin de guider les candidats, les concepteurs des sujets, les formateurs et les membres du jury. L’ouverture et l’organisation matérielle d’un concours de recrutement d’une centaine de rédacteurs devrait être publiée d’ici la fin du mois de décembre 2017.


Subventions de fonctionnement en faveur des collèges et lycées publics

Le Conseil des ministres a approuvé 11 projets d’arrêté portant sur l’attribution de subventions de fonctionnement en faveur des établissements publics d’enseignement de la Polynésie française (EPEPF) collèges et lycées, pour financer leurs opérations pour un montant global d’environ 11 millions Fcfp (10 968 052 Fcfp). Ainsi, les subventions ont été octroyées selon les modalités suivantes :

Collège Henri HIRO La réhabilitation des sanitaires des élèves et des professeurs du bâtiment E 2 117 232 Fcfp
Collège Henri HIRO La fourniture et la pose de rideaux ignifugés dans les salles du collège 1 613 379 Fcfp
Collège de AFAREAITU La réparation du minibus 389 638 Fcfp
Lycée polyvalent de TAAONE Le transport scolaire 1 341 000 Fcfp
Collège de AFAREAITU La formation à la médiation par les pairs 390 000 Fcfp
Collège Henri HIRO La formation à la médiation par les pairs 390 000 Fcfp
Collège de PAPARA Les frais de viabilisation 2 558 250 Fcfp
Collège de PAPARA Les frais de communication 427 150 Fcfp
Collège de PAPARA La surveillance par téléalarme de l’établissement 124 300 Fcfp
Collège de PAPARA Les travaux d’entretien et de maintenance 390 300 Fcfp
Lycée professionnel de MAHINA Le curage du réseau et la rénovation de la station d’épuration 1 226 803 Fcfp


Subventions de fonctionnement en faveur d’établissements privés

Le Conseil des a ministres a approuvé deux projets d’arrêté portant sur l’attribution de subventions forfaitaire de fonctionnement et d’exploitation en faveur des Directions des enseignements privés et de l’Association de Formation de l’Enseignement Privé de Polynésie française (AFEP) pour financer les opérations suivantes :

Bénéficiaire Objet de la subvention Montant en Fcfp
Directions des enseignements privés - Les compléments de rémunérations des personnels de direction et de secrétariat des écoles du 1er degré,
- Les personnels affectés aux services pédagogique et numérique,
- Les personnels affectés aux services à l’élève et à la famille (psychologie, aide sociale et santé scolaire),
- Les personnels des internats et foyers accueillant des élèves scolarisés dans des établissements de l’Education Nationale ou de l’Enseignement Agricole. 389 400 000
Association de Formation de l’Enseignement Privé de Polynésie française (AFEP) La formation continue des enseignants au titre de l’exercice 2017 9 188 544


Projet de loi du Pays portant sur le travail illégal

Le Conseil des ministres a examiné, préalablement à sa transmission à l’Assemblée de la Polynésie française, un projet de loi du Pays visant à compléter les dispositions du code du travail relatives au contrat de travail et au travail illégal.

Les partenaires sociaux, en réunions bipartites mais aussi à l’occasion des négociations annuelles de branche (notamment dans le secteur du nettoyage), ont fait part d’une volonté unanime de voir renforcer les dispositions juridiques et pratiques permettant de lutter plus efficacement contre le travail illégal.

Celui-ci porte en effet fortement préjudice tant aux salariés concernés, qu’aux entreprises et à l’ensemble de la collectivité :

- en privant les salariés des droits que leur reconnaît le code du travail,
- en permettant aux employeurs auteurs de ce délit de pratiquer une concurrence déloyale à l’égard des entreprises respectueuses du droit,
- en mettant en péril le système de protection sociale en privant la CPS des cotisations sociales afférentes aux emplois ainsi dissimulés.

A côté des formes classiques de travail illégal (absence totale de déclaration du salarié ou dissimulation d’une partie des heures travaillées notamment), se développent des pratiques consistant pour un employeur à imposer aux personnes qu’il embauche de se déclarer en tant que « patenté » alors même qu’elles travaillent dans un lien de subordination total vis-à-vis de cet employeur.

Aussi, le projet de loi du Pays vient complèter, dans son article LP 1, le livre II de la partie I (le contrat de travail) en introduisant une présomption légale de salariat pour répondre à la problématique liée au détournement du statut des patentés par certaines entreprises non respectueuses de la réglementation du travail (article Lp. 1211-1-1).

Cette présomption peut être levée lorsque trois conditions cumulatives sont réunies :

1. l’indépendance économique du prestataire, caractérisée par l’absence de caractère exclusif de sa relation au donneur d’ordre et sa capacité à vendre, simultanément ou consécutivement, les produits ou services qu’il propose par ses moyens propres à différents clients dans le cadre de relations commerciales ;
2. l’inexistence d’autorité hiérarchique du donneur d’ordre ;
3. l’absence de lien de subordination juridique du prestataire à l’égard du donneur d’ordre.
4. L’introduction d’une telle présomption a le mérite de fixer des règles claires et d’éviter une insécurité juridique, dès lors que des preuves sont rapportées.

L’article LP 2 modifie le chapitre I du titre I du livre VI de la partie V (le travail clandestin) en renvoyant à un arrêté pris en Conseil des ministres la fixation du montant à partir duquel le donneur d’ordre doit effectuer des vérifications auprès de ses clients pour s’assurer que ceux-ci sont en règle au regard de leurs obligations sociales et administratives (article Lp. 5611-8). L’obligation de vérifications ne s’applique toutefois pas aux contrats passés avec les entreprises de travail temporaire car l’administration dispose déjà des éléments permettant de contrôler la régularité de leur activité.

L’article LP 3 modifie le chapitre II du titre I du livre VI de la partie V (le marchandage) :

- en donnant une définition plus précise du marchandage ;
- en interdisant formellement le prêt de main-d’œuvre à but lucratif, à l’exclusion des dispositifs prévus par la réglementation.

Est également exclu de l’interdiction le prêt de main-d’œuvre dans le cadre de travaux urgents.

L’article LP 4 introduit un nouveau chapitre III au titre I du livre VI de la partie V relatif au prêt de main-d’ œuvre.

Il confirme le principe d’interdiction du prêt de main-d’œuvre à but lucratif en dehors des dispositions réglementaires relatives au travail temporaire. Il encadre par ailleurs les conditions de recours au prêt de main-d’œuvre à but non lucratif. Cette forme de prêt de main-d’œuvre est pratiquée en Polynésie française mais des dérives sont constatées en raison de l’absence de règles bien défnies.

Les nouvelles dispositions permettent ainsi d’y recourir uniquement dans certains cas :

- impossibilité de recruter sur un poste nécessitant des compétences particulières du fait de l’absence de candidat disposant de ces compétences ;
- dispositions prévues par la règlementation, imposant notamment de recourir aux services d’un salarié disposant d’une habilitation ou d’un agrément spécifique.

En outre, elles introduisent des garanties et des limites à la mise à disposition du salarié :

- limite dans le temps (6 mois, renouvellement compris) ;
- nécessité d’obtenir l’accord du salarié. Seul le salarié en contrat à durée indéterminée pourra être sollicité ;
- rémunération et application de dispositions conventionnelles plus favorables ;
- exigence de signature d’une convention entre l’entreprise d’origine et l’entreprise utilisatrice et modalités de facturation ;
- exigence de signature d’un avenant au contrat de travail ;
- vérification de l’aptitude médicale ;
- consultation des représentants du personnel ;
- limitation du nombre de mises à disposition dans les deux entreprises susmentionnées.

L’article LP 5 complète le chapitre I du titre II du livre VI de la partie V (sanctions administratives), en prévoyant de nouvelles sanctions administratives d’un montant maximal de 178.000 Fcfp en cas de :

- refus de communication des documents nécessaires au contrôle du travail illégal (article Lp. 5621-3) ;
- paiement de salaires inférieurs à ceux prévus dans le cas de prêt de main-d’œuvre à but non lucratif (article Lp. 5621-4) ;
- défaut de transmission au donneur d’ordre des justificatifs des déclarations sociales (article Lp. 5621-5).

L’article LP 6 modifie le chapitre II du titre II du livre VI de la partie V (sanctions pénales).

La peine d’emprisonnement encourue en cas de travail illégal est portée d’un an à deux ans. Cette disposition permet la mise en œuvre de l’article 131-21 du code pénal qui prévoit une peine complémentaire de confiscation de plein droit des biens ayant servi à commettre les infractions, lorsque les crimes et délits punis d’une peine d’emprisonnement sont d’une durée supérieure à un an (article Lp. 5621-1).

Par ailleurs, les sanctions pénales prévues en cas de marchandage sont étendues aux situations de prêt illicite de main-d’œuvre (article Lp. 5622-5). De même, l’amende pénale prévue en cas de diffusion d’informations mensongères dans les annonces sera applicable en cas de défaut de mention du numéro TAHITI par l’employeur (article Lp. 5622-4).


Projet de classement de la ZEE en aire marine gérée

En 2013, le ministre en charge de la mer, à l’époque, Tearii Alpha a envisagé le renforcement de la protection de la zone économique exclusive polynésienne par un classement en aire marine protégée.
Lors de la conférence internationale de Guadeloupe en octobre 2014, et lors du congrès des parcs naturels de Sydney en novembre 2014, le ministre en charge de l’Environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu a relancé l’idée d’un classement de la zone économique exclusive polynésienne en aire marine gérée (AMG).
L’emploi de cette terminologie n’est pas neutre car dans l’esprit des professionnels de la mer, l’aire marine protégée est une zone sans pêche. Or, l’objectif proposé ici est d’asseoir une zone maritime bien gérée et non sanctuarisée en ce qui concerne la pêche.
En outre, en décembre 2015 lors de la COP 21 à Paris, le président de la Polynésie française a réaffirmé officiellement l’ambition de la Polynésie française de classer la totalité de sa zone économique exclusive, pour en faire une des plus grandes aires marines gérées de la planète, voire la plus grande, nommée « Tainui Atea ».
En 2016, les ministres de la mer et de l’environnement ont consulté les armateurs, les pêcheurs côtiers et les associations de protection de l’environnement sur ce projet de création d’une AMG à l’échelle de la ZEE, lequel a recueilli un avis favorable général.
C’est dans ce contexte que le gouvernement de la Polynésie française propose d’expérimenter ce tout nouvel outil de conservation de la biodiversité marine à très grande échelle, l’aire marine gérée (AMG). L’AMG est également un outil structurant de planification de l’espace maritime et de mise en cohérence des réformes sectorielles engagées et à venir, touchant à l’exploitation durable de l’océan, au niveau local, régional ou international.
Les modalités de gestion proposées
En premier lieu, le code de l’environnement a été récemment modifié et prévoit désormais le classement en « aire marine ou terrestre gérées », pour un espace protégé et géré principalement à des fins d’utilisation durable des ressources et des écosystèmes naturels.
A l’inverse des autres projets de classement en aire marine protégée de grande taille comme à Hawaii, en Nouvelle-Calédonie ou plus récemment à l’île de Pâques, le classement proposé vient consolider la gestion existante sans remettre en question les outils mis en place sur la ZEE polynésienne. Ces derniers sont d’ailleurs en cours de révision (schéma directeur de la pêche hauturière ou plan de gestion des espèces emblématiques). L’objectif est d’améliorer la coordination entre les services du Pays et de l’Etat mais également de renforcer la cohérence des actions menées par les différents utilisateurs de cet espace maritime, notamment en matière de pêche.
Au-delà du classement de l’ensemble de la ZEE polynésienne en aire marine gérée, le projet d’arrêté présente les orientations d’une gestion globale et intégrée, en matière de conservation de la biodiversité marine, de valorisation et développement des activités de pêche, de développement des activités marines durables, d’amélioration de la connaissance, de gestion intégrée, de coopération technique, politique et de contribution au rayonnement de la Polynésie française dans le Pacifique.
Il prévoit également les modalités de gouvernance avec notamment la création d’un comité de gestion dont le rôle serait d’établir le plan de gestion intégrée de l’aire marine gérée pour une durée de 3 à 5 ans, d’en assurer le suivi, l’évaluation et la révision.

Compte rendu du Conseil des ministres du 22 novembre 2017  22/11/2017

Attribution de subventions de fonctionnement aux associations sportives

Le Conseil des ministres a examiné trois dossiers de subventions aux associations sportives pour un montant global de 905 000 Fcfp.

Les subventions de fonctionnement au titre des activités générales pour 2017 ont été attribuées aux associations sportives comme suit :

- Association sportive scolaire du Collège de Taaone - Pirae pour un montant de 237 000 Fcfp
- Association sportive Faa’a Va’a pour un montant de 178 000 Fcfp
- Te U’i Rama pour un montant de 490 000 Fcfp


Maintien du prix des hydrocarbures au 1er décembre

A la date de chargement du gaz butane, la valeur CAF exprimée en Fcfp augmente de 4 % par rapport à la précédente livraison sous l’effet de la hausse du prix FOB et du coût du fret. En l’absence de chargements d’hydrocarbures liquides, les valeurs CAF barèmes de ces produits pour le mois de novembre sont reconduites au mois de décembre. Le Conseil des ministres a donc décidé de maintenir les prix des hydrocarbures à leur niveau actuel pour le mois de décembre.

Conformément à la loi du Pays du 16 octobre dernier intégrant l’essence sans plomb pour pêcheurs professionnels dans le Fonds de régulation des prix des hydrocarbures, le prix de ce carburant bénéficie désormais d’une détaxe directe à l’importation et d’une stabilisation du prix dans les conditions équivalentes à celles octroyées aux perliculteurs. Le prix de vente au détail, dans ce cadre, est ainsi fixé à 115 Fcfp par litre.


Projet de loi du Pays portant diverses mesures fiscales à l’importation pour l’année 2018

Le Conseil des ministres a approuvé un projet de loi du Pays contenant principalement trois mesures fiscales à l’importation.

1°) Exonération de droits et taxes en faveur des chaussures

Fin 2016, le gouvernement avait proposé, dans le cadre de sa politique de soutien au pouvoir d’achat des ménages, des exonérations à l’importation en faveur des vêtements neufs. Cette mesure ayant eu pour effet de redynamiser le secteur de l’habillement en 2017, il est proposé de la compléter en étendant les exonérations aux chaussures.

2°) Reconduction des exonérations de droits et taxes en faveur des établissements hôteliers

En application d’une délibération de l’Assemblée de janvier 1992, les établissements hôteliers bénéficient d’une exonération de droits et taxes à l’importation pour les marchandises et équipements destinés notamment à l’ameublement des chambres et bungalows, dans la limite d’un montant d’exonérations de 150 000 Fcfp, par chambre ou bungalow. Ce dispositif arrivant à échéance le 31 décembre 2017, il est proposé de le reconduire pour trois nouvelles années.

3°) Encadrement de la franchise douanière applicable aux dons

Une loi du Pays du 16 février 2011 admet en franchise de droits et taxes les marchandises de toute nature adressées à des collectivités publiques (Etat, Pays et communes) ou à des organismes à caractère charitable ou philanthropique reconnus d’intérêt général pour la réalisation d’objectifs généraux. Mais cette franchise n’est accordée que pour autant que ces importations revêtent un caractère exceptionnel.

Le caractère exceptionnel étant susceptible de laisser place à l’interprétation, il est proposé de plafonner à 4 fois par an et par bénéficiaire, mais avec la possibilité ouverte au Conseil des ministres de déroger à ce plafond en cas de dons reçus suite à catastrophe naturelle.


Agrément d’un projet d’investissement dans le secteur de l’industrie

Le Conseil des ministres soutient la relance de l’économie dans le secteur de l’industrie et a agréé le projet d’investissement d’une société aux régimes des investissements directs et indirects. Ce projet consiste en l’acquisition d’équipements industriels de production et en l’aménagement de locaux.


Projet de loi du Pays portant modification du code des impôts

Le Conseil des ministres a approuvé un projet de loi du Pays portant modification du code des impôts. Il s’agit de diverses mesures ayant essentiellement pour but d’adapter la réglementation fiscale aux réalités du terrain. Les principales mesures sont les suivantes :

La collecte et le traitement des déchets étant devenus un enjeu majeur de la vie en société, il est proposé d’en alléger les coûts pour les communes en les exonérant de TVA. Dans le même esprit, il est proposé de soutenir l’action des communes en matière de sécurité des personnes en les exonérant de taxe de mise en circulation sur l’acquisition de véhicules de police, de protection civile et de lutte contre l’incendie.

Un dispositif spécifique est mis en place en faveur des entreprises qui se voient assigner des rappels de TVA en leur permettant de déduire ces rappels rétroactivement sur l’impôt sur chacun des exercices contrôlés. En outre, afin d’encourager davantage les entreprises contrôlées à régulariser spontanément les anomalies de leurs déclarations fiscales, il est proposé d’allonger de 60 jours le délai de paiement des droits et intérêts de retard afférents aux déclarations complémentaires.

Les régimes des options entre l’impôt sur les transactions et l’impôt sur les sociétés et en matière de taxe sur la valeur ajoutée sont également simplifiés dans un sens plus favorable aux entreprises.

Tout contribuable qui introduit une réclamation peut demander à surseoir au paiement de l’impôt mais à condition de constituer une garantie auprès du comptable. Toutefois, cette garantie n’est pas exigée lorsque les impositions contestées sont inférieures à 500.000 Fcfp. Compte tenu des frais importants induits par l’obligation de constituer une garantie, il est proposé d’élever ce seuil de dispense à 800.000 Fcfp.

Dans le même esprit, pour adapter les frais induits par l’engagement de poursuites aux sommes en jeu, les seuils en-deçà desquels les comptables publics sont dispensés d’engager des poursuites sont relevés de 20.000 Fcfp à 50.000 Fcfp (pour les avis à tiers détenteur) et de 100.000 Fcfp à 500.000 Fcfp (pour les saisies).

La DICP (Direction des Impots et des Contributions Publiques) peut, si elle se rend compte d’une erreur commise par le contribuable à son détriment, effectuer un dégrèvement d’office jusqu’au 31 décembre de la 3ème année suivant celle de l’expiration du délai de réclamation. Il est proposé de porter ce délai du dégrèvement d’office à 4 ans au lieu de 3 ans.

La réglementation en matière de contribution des patentes est améliorée sur plusieurs points dans l’objectif notamment d’adapter au mieux le montant de l’impôt à la situation de certains secteurs d’activités.

La date limite de paiement des impôts sur rôle est fixée au dernier jour du 2ème mois suivant celui de la mise en recouvrement du rôle. En raison de l’éloignement des archipels des Marquises, des Tuamotu, des Gambier et des Australes, il est proposé de prolonger ce délai d’un mois pour ces archipels.

Le code des impôts prévoit une exonération de droits et taxes sur les opérations de mise en œuvre de la défiscalisation métropolitaine en Polynésie française. La finalité de ce régime d’exonération étant de faire en sorte que l’aide en défiscalisation soit optimisée au maximum pour le financement des projets, il est proposé de le modifier de sorte à garantir que l’aide ne servira pas au paiement des impôts.

Dans l’objectif d’améliorer l’efficacité des actions de lutte contre les fraudes aux régimes sociaux et aux impôts, les échanges entre la DICP et la CPS (Caisse de prévoyance sociale) doivent être améliorés. A cet effet, il est proposé de mettre en place une procédure faisant obligation à la DICP de communiquer spontanément à la CPS, lorsqu’elle en a la connaissance, à l’occasion de sa mission de contrôle, tous renseignements ou documents utiles à l’exercice des missions afférentes aux régimes sociaux dont la CPS assure la gestion.


Soutien à la création audiovisuelle et numérique

Le Conseil des ministres a choisi de donner une suite favorable aux cinq demandes de Soutien à la création audiovisuelle et numérique (SCAN), ci-dessous détaillées, déposées par cinq entreprises morales, pour un montant global de 15 800 000 Fcfp.

La commission SCAN du 19 septembre dernier et la commission de contrôle budgétaire et financier (CCBF) de l’Assemblée de la Polynésie français, du 7 novembre dernier, ont toutes deux émis un avis favorable sur les cinq projets audiovisuels et le projet numérique :

Pacific TV Productions (Eurl) : deux documentaires de 26’ "Promotion Sports Passions – Islander’s" - 3 600 000 Fcfp
Archipel production (Sarl) : documentaire de 35’ "Le paradis bleu polynésien" - 1 700 000 Fcfp
Bleu lagon production (Sarl) : documentaire de 52’ "Le voyage d’Alexandra" - 3 500 000 Fcfp
Les Films du Pacifique (Sarl) : cinq documentaires de 26’ "Bleu Océan" - 5 000 000 Fcfp
Lucid Dream (SCPRL) : documentaire de 52’ "Au cœur de Miss Tahiti" - 2 000 000 Fcfp


Organisation de l'Information Géographique en Polynésie française

Les missions de cartographie générale, de maintenance et de densification des réseaux géodésiques de la Polynésie française représentent un enjeu stratégique majeur de notre politique d’aménagement du territoire, alors que l’élaboration du schéma d’aménagement général (SAGE) a été initiée et devrait voir le jour à la fin de l’année 2018. Ces missions sont également indispensables à la connaissance du territoire et à la création d’une infrastructure de données sur laquelle repose le développement des Systèmes d’Information Géographiques (SIG).

Le Comité de pilotage de l’Information Géographique qui a été relancé en octobre 2017 a mis en avant des problématiques de production et de partage de l’information et a proposé plusieurs actions à mener afin que la Polynésie française accède à un niveau supérieur de technicité et de services rendus aux usagers professionnels ou simples citoyens. L’instauration d’un système géodésique officiel (RGPF), la diffusion en open data des données produites par le service de l’urbanisme, ont ainsi été les premières décisions actées.

Un groupe de travail a été installé afin d’initier l’organisation d’une véritable Infrastructure de Données Spatiales (IDS). L’objectif visé est l’échange et l’accès par tous à l’information spatiale. Les travaux devront aboutir à réaliser des propositions visant à améliorer l’organisation des politiques, des groupes de gouvernance, de financements, de développement et de recherche ainsi qu’à la définition de standards de données, de métadonnées, de catalogues de recherche utiles à l’interfaçage de données spatiales.

Enfin, la question de l’optimisation des moyens humains et financiers au sein de l’administration a été évoquée, et il a été décidé de confier au Comité de l’Information Géographique le soin de faire différentes propositions d’organisation et d’optimisation des moyens du Pays dans ce domaine. Ces propositions devront être soumises au Conseil des ministres pour arbitrage à la fin du premier semestre 2018.

Il convient de rappeler que le Comité de l'Information Géographique a été revu intégralement dans sa composition en 2017, sous l'impulsion du ministre du Logement. A présent, l'ensemble de la communauté de la donnée géographique en Polynésie, producteurs et utilisateurs de données, tant des secteurs publics que privés, sont membres dorénavant de ce Comité. Tous se sont félicités de la mise en place d'un réel partenariat public-privé.


Smart Polynesia : un plan d’actions et un espace de discussion pour le numérique

Le ministre en charge du Numérique Jean-Christophe Bouissou, a réuni, lundi, le groupe travail « Smart Polynesia », lequel porte à la fois sur un plan d’actions et sur un espace de discussion sur les thématiques liées au numérique.

En 2011, la Polynésie française s’est dotée d’un premier « Plan de développement de l’économie numérique ». En juin dernier, l’Assemblée de la Polynésie française a approuvé le Schéma directeur d’aménagement du numérique (SDAN). Ce document stratégique de long terme a fixé les ambitions numériques pour la Polynésie française. Le diagnostic et les axes majeurs qu’il comporte ont mis en évidence les forces et les faiblesses de notre territoire et présenté des hypothèses de développement. Il envisage une mise en œuvre articulée en quatre axes :

1. Un territoire connecté et doté d’un socle et d’une gouvernance de transformation digitale ;
2. Un territoire plus solidaire pour ses habitants et ses entreprises.
3. Une modernisation de l’administration et des services publics locaux.
4. Un territoire plus fort économiquement et plus innovant.

Sur ces bases, le ministre en charge du numérique a initié en début d’année la construction d'un plan d’actions de court terme permettant d’atteindre les objectifs du SDAN. Il s’agissait de disposer d’une feuille de route opérationnelle apportant à tous les acteurs concernés une visibilité et un outil pour le suivi de la mise en œuvre effective du schéma directeur.

Le numérique est un enjeu économique et social, facteur de croissance, d’attractivité et de développement durable du Pays. C’est pourquoi il convenait d’adopter une démarche collaborative et concertée. Dans cette perspective, le plan d’actions « Smart Polynesia » a été formalisé par un comité technique composé des principaux responsables concernés de l’administration (MLA, DGEN, SIPF) et de partenaires privés (CCISM, OPEN, MEDEF, CGPME). Des consultations ont permis de l’enrichir avec des propositions sectorielles spécifiques.

Dans sa version initiale, « Smart Polynesia » comporte une soixantaine d’actions identifiées, quantifiées et planifiées, chaque action faisant l’objet d’une fiche descriptive détaillée. Ces actions sont ventilées en cinq axes principaux : Ecosystème numérique ; Infrastructures et équipements ; E-administration ; Numérique sectoriel ; Gouvernance.
L’esprit de concertation qui a prévalu à l’élaboration du plan d’actions « Smart Polynesia » sera préservé et accru en offrant à tous l’opportunité de participer et de suivre la réalisation de cette feuille de route partagée.

En effet, le plan d’actions proposé par le gouvernement ne constitue pas une étape finale mais bien au contraire un point de départ qui appelle l’ensemble des partenaires et acteurs de l’économie polynésienne à la co-construction, dans une démarche structurée et dynamique.

Le projet « Smart Polynesia » est une dynamique de discussion entre les pouvoirs publics, les acteurs du secteur mais aussi les citoyens dont, plus particulièrement les jeunes polynésiens, très concernés, autour d’un projet collaboratif permettant de maintenir les actions en phase avec un monde digital en constante évolution.

Ce projet, qui s’appuie largement sur les outils numériques, comprend :

- Un ouvrage imprimé « Smart Polynesia », d’un peu moins de cent pages, publié début décembre ;
- Une journée conférence annuelle, dont la première sera organisée le 5 décembre prochain et dédiée à la présentation du « Smart Polynesia » et à la valorisation d’initiatives numériques concrètes menées en Polynésie française ;
- Un site Internet, lancé début décembre, pour présenter le SDAN et le détail du plan d’actions mais aussi alimenter le débat avec 6 forums thématiques, les actualités du numérique en Polynésie française, un espace participatif et un relais sur les réseaux sociaux ;
- Une Task Force, chargée du suivi et des propositions d’orientation, sur la base du comité technique actuellement constitué ;
- Un rendez-vous annuel pour faire le point.
Rendez-vous est donc donné au public le 5 décembre prochain, au Méridien de Tahiti. Le programme détaillé de cette journée conférence dédiée au numérique sera disponible dans les prochains jours.


Location d’un terrain au profit du Conseil des femmes de Polynésie

Le Conseil des ministres a émis un avis favorable sur un projet d’arrêté autorisant la location d’une parcelle de terre dénommée « Taaone III » sis à Pirae, d’une superficie de 2000 m2, au profit du Conseil des femmes de Polynésie française, en vue de la construction de la « Maison de la Femme » dénommée « Pu o te Hau ».

Une seconde demande de location d’une parcelle de terre, sis à Pirae, attenante à la parcelle de terre « Taaone III », dénommée « Taaone 3 lot 4 Parcelle B » d’une superficie totale de 1730 m3 a, aussi, été sollicitée afin de créer un espace d’activités socio-éducatives destinées aux femmes en difficulté. La durée de location a été prolongée à 30 ans, moyennant 25 000 Fcfp de loyer mensuel. La commune de Pirae et le service de l’urbanisme ayant émis un avis favorable à cette requête, le Conseil des ministres a décidé de donner une suite favorable à cette demande.


Subvention pour l’association Bio Fetia

Le Conseil des ministres a octroyé, au profit de l’association Système Participatif Garantie (SPG) Bio Fetia, une subvention de fonctionnement de 7 200 000 Fcfp, destinée à contribuer au financement de son activité générale au titre de l’année 2017.

L’association SPG Bio Fetia a été créée en novembre 2011, par un groupe de 16 agriculteurs et consommateurs, dans le but de gérer la procédure de garantie biologique des produits issus des exploitations des membres adhérents dans le cadre du dispositif règlementaire encadrant l’agriculture biologique en Polynésie française.

Cette association est le relais du service public de l’agriculture dans la mise en œuvre des programmes et des actions visant à encourager le développement de l’agriculture biologique, notamment au travers de la conception, de la validation et de la diffusion d’itinéraires techniques répondant aux normes de ce système de production.


Refonte de la règlementation en matière d’hébergement touristique en Polynésie française

Afin de rester attractif sur un marché du tourisme international à forte croissance économique mais hautement concurrentiel, la Pays se doit de poursuivre sa stratégie en matière de développement et d’amélioration de l’offre d’hébergement touristique.

Le texte en vigueur qui définit les différentes catégories et types d’hébergement de tourisme en Polynésie française ainsi que les principes et procédures de classement de ces établissements, a été adoptée il y a plus de quinze ans, et n’a connu aucune modification fondamentale depuis son adoption.

Le projet de loi du Pays qui va être soumis à l’approbation de l’Assemblée de la Polynésie française s’articule ainsi autour de six grands axes de réforme :

- Soumettre l’activité d’hébergement touristique à une obligation de déclaration préalable auprès du service du tourisme afin de permettre une meilleure identification de l’offre d’hébergement touristique en Polynésie française ;

- Mieux encadrer l’activité de « meublé de tourisme » en plein essor en Polynésie. Outre la déclaration préalable d’activité d’hébergement touristique auprès du service du tourisme, il sera exigé de soumettre l’activité de location en meublé de tourisme à une déclaration auprès de la mairie où est situé le meublé, afin de permettre un meilleur contrôle de ce type d’hébergement, et rendre possible son assujettissement à la taxe de séjour ;

- Actualiser la classification des catégories d’hébergements touristiques en inscrivant des catégories non prévues dans la règlementation existante ;

- Simplifier les dispositions relatives à la catégorie des « pensions de famille » pour plus de lisibilité du produit. Seuls deux types d’hébergements chez l’habitant sont retenus dans cette catégorie, à savoir les « chambres d’hôtes » et les « fare d’hôtes ». Par ailleurs, un niveau de classement supplémentaire en 4 tiare est instauré afin de promouvoir les produits de qualité dans cette catégorie d’hébergements touristiques.

- Simplifier les procédures de classement en supprimant la commission de classement et fixer la durée de validité du classement à cinq ans ;

- Enfin, clarifier et procéder à des mises en cohérence des dispositions existantes afin de conserver, dans la loi du Pays, la définition des principes et règles générales et renvoyer à un arrêté en Conseil des ministres, ce qui relève des modalités d’application.


Convention relative à l’affectation et au suivi du cursus des internes

Une nouvelle convention de rattachement de la Polynésie française à l’université de Bordeaux pour la formation initiale de santé doit être établie pour se mettre en conformité avec l’arrêté du 12 avril dernier portant organisation du troisième cycle des études de médecine.
Ainsi, pour permettre au Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF) d’être reconnu par l’ensemble des CHU français comme établissement d’accueil pour les stages des étudiants praticiens en formation, un arrêté interministériel déterminant l’université de rattachement pour la Polynésie française doit être pris, conformément à l’arrêté du 12 avril, portant organisation du troisième cycle des études de médecine.
La signature de l’arrêté interministériel de rattachement du CHPF à l’université de Bordeaux n’interviendra pas avant la fin de cette année. De ce fait, la signature de la nouvelle convention est prévue pour le début de l’année 2018.
Du fait de ce délai, et afin de conserver un socle de référence pour l’affectation des internes en Polynésie française et la prise en charge par le Pays des frais inhérents (transport, gardes et astreintes, etc), il a été décidé de proroger la convention en vigueur jusqu’en novembre 2018 et de procéder également à son toilettage.


Subventions du ministère des Solidarités et de la Santé à des associations

Le Conseil des ministres a accordé une subvention de 200 400 Fcfp à L’association « Vahine orama Tahiti iti », pour l’organisation d’une journée d’information et de sensibilisation aux violences faites aux femmes, le 25 novembre, sur la presqu’île de Tahiti. Cette manifestation participe à l’action coordonnée de l’ensemble des acteurs (institutionnels, associatifs, communaux) œuvrant en faveur de la lutte contre toutes les formes de discriminations envers les femmes, dont les violences sont la manifestation la plus grave constatée en Polynésie française.

Une subvention de 597 590 Fcfp a également été attribuée à l’association « Ligue Vie Et Santé » pour couvrir ses dépenses de fonctionnement de l’action « Plan de 5 jours ». En effet, dans le cadre des opérations de promotions de santé publique préconisées par le ministère de la Santé, l’Association Ligue Vie et Santé de Polynésie a organisé une formation d’animateurs et également un « Plan de 5 jours » public à l’intention des fumeurs désirant cesser de fumer, du 23 octobre au 4 novembre, par un couple de médecins tous deux animateurs et formateurs en provenance de métropole, spécialisés en addictologie.

L’association des diabétiques et obèses de Polynésie française (ADOPF) recevra une subvention de 2 000 000 Fcfp pour couvrir une partie de ses dépenses de fonctionnement pour l’exercice 2017. L’ADOPF mène depuis plus de 20 ans des activités de prévention afin de sensibiliser les populations de Tahiti et des îles sur le diabète et l’obésité et sur les complications qui peuvent en découler. Elle organise des campagnes d’informations et de dépistage auprès d’un large public et notamment auprès des jeunes dans les établissements scolaires et à l’université de la Polynésie française.

Une subvention de 3 000 000 Fcfp a également été accordée à l’association « SOS Suicide » afin de contribuer à ses actions sur l’exercice 2017. « SOS Suicide » œuvre pour promouvoir la prévention des conduites suicidaires en Polynésie française, notamment par des actions d’information, de sensibilisation, de formation, de recherche, de prise en charge rapide du patient afin d’éviter le passage à l’acte. L’utilisation de cette subvention est répartie en trois missions principales : mission de gestion de crise et de postvention, mission d’information, de formation et de sensibilisation, et enfin mission de recherche « épidémiologie et prévention du suicide ».

Enfin, 400 000 Fcfp ont été attribués à l’association « Te reva no Mataiea » pour financer ses actions de prévention et d’éducation pour la santé, et l’organisation d’une campagne d’information et de prévention sur l’Accident Vasculaire Cérébrale, cette opération devant notamment se dérouler dans trois communes : Teva I Uta, Taiarapu-Est et Taiarapu-Ouest. Des actions de sensibilisation seront mises en place grâce à des bénévoles de chaque district et supervisées par des médecins et des infirmiers de la Presqu’île.


Licence d’exploitation et obligations de service public dans le transport maritime interinsulaire

La loi du Pays relative à l'organisation du transport interinsulaire maritime et aérien a été promulguée le 25 février 2016 au Journal Officiel de la Polynésie française. Le Conseil des ministres a étudié un projet de délibération venant préciser et compléter les dispositions de cette loi du Pays en ce qui concerne les modalités de délivrance et de retrait des licences d'exploitation dans le transport maritime interinsulaire, et qui définit les obligations de service public auxquelles sont assujettis les exploitants de navire de commerce interinsulaire effectuant des liaisons régulières en Polynésie française.

Une licence d’exploitation concerne un navire, un exploitant et une ligne maritime régulière préalablement définie. Les licences d'exploitation ne peuvent être délivrées qu'à des personnes physiques ou morales installées en Polynésie française, soit après appel à candidatures et mise en concurrence par l'administration, soit sur demande étayée formulée par un opérateur.

La desserte maritime en Polynésie française est organisée de sorte que l'ensemble des îles habitées, à l'exclusion des îles privées et des îles soumises à autorisation particulière, soient desservies par au moins une ligne régulière. Le contenu du dossier de demande de licence est défini avec précision par un arrêté pris en Conseil des ministres, mais contient au minimum les éléments relatifs au moyen de transport (caractéristiques du navire concerné), les éléments relatifs à l’exploitation et le marché visé (l’entreprise demandant la licence d’exploitation, la ligne sollicitée avec les îles et les fréquences de touchées pour le maritime, les parts de marché envisagées) et les éléments relatifs au financement du projet (plan de financement, compte d’exploitation prévisionnel).

Les licences d'exploitation sont attribuées pour une durée définie, proposée par l'opérateur dans son dossier de demande en fonction de la durée prévisible d'exploitation ou de la durée d’amortissement normale du navire. Au regard des impératifs de la transition énergétique et des orientations du schéma directeur des déplacements durables interinsulaires 2015-2025, la durée de cette licence d’exploitation ne pourra pas excéder 30 ans pour les navires mus par des moteurs thermiques consommant des carburants fossiles.

Conformément aux dispositions de la loi du Pays du 25 février 2016 suscitée, les licences d'exploitation sont assorties d'obligations de service, servant à préciser la participation de l'opérateur au service public du transport maritime interinsulaire. Elles concernent notamment la fréquence minimale des liaisons ; la disponibilité minimale en sièges ou en fret ; les horaires de chargement et déchargement des marchandises et certains horaires de transport de passagers (heures de pointe) ; la nécessaire information des usagers et de l'administration sur le planning de la desserte ; la qualité de service à fournir notamment en terme de prise de passagers par les navires de fret, l'espacement entre deux navires desservant une même île, ou l'accès aux personnes à mobilité réduite dans les navires à passagers.

Les licences d’armateur actuelles arrivent à échéance le 26 février 2018 suivant les dispositions de la loi du Pays relative à l'organisation du transport interinsulaire maritime et aérien. D'ici là, de nouvelles licences, appelées licences d’exploitation prises sous l’empire de la loi du Pays du 25 février 2016 et de la présente délibération, viendront remplacer ces licences d’armateur, soit par sollicitation de l'administration, soit après proposition des opérateurs concernés. Le Conseil des ministres a décidé de transmettre ce projet de délibération à l’Assemblée de la Polynésie française afin que celui-ci soit étudié durant la présente session budgétaire.


Réglementation de l’activité de transport routier particulier avec chauffeur

Le Conseil des ministres a adopté un projet de loi du Pays qui sera prochainement soumis à l’Assemblée de la Polynésie française, visant à réglementer l’activité de transport routier particulier avec chauffeur, au moyen de véhicules de moins de dix places assises.
Il s’agit des prestations de transport de personnes à titre onéreux réalisées avec des véhicules particuliers comme les taxis et les véhicules de remise qui obéissent à des règles fixées par la délibération de 2008 dont la modernisation s’avère nécessaire.
En effet, la définition de ces professions s’avère incomplète au vu des différentes activités de transports qui se sont peu à peu développées en Polynésie française. De même, certaines pratiques devenues courantes doivent aujourd’hui être encadrées comme la réservation préalable des taxis et le maraudage qui consiste à circuler en quête de clientèle.
La grande nouveauté de ce projet réside surtout dans la création d’une « licence multi-transports », en réponse à la demande constante des archipels éloignés (Marquises, Tuamotu-Gambier et Australes). Du fait de leurs spécificités géographiques, économiques et sociales, ces archipels justifient de la nécessité de bénéficier d’un cadre plus souple pour effectuer le transport de passagers. Ainsi, la finalité de cette licence, est de pouvoir exercer tout type d’activité de transports avec un seul et unique véhicule de moins de dix places assises.


Projet de convention « Collèges numériques et innovation pédagogique »

Le Conseil des ministres a examiné un projet de convention de partenariat financier « Collèges numériques et innovation pédagogique » relatif à l’équipement numérique de huit établissements scolaires, dans le cadre du programme d’investissements d’avenir (PIA).

Le développement du numérique dans l’éducation est une des priorités de la politique éducative du Pays. Il doit permettre non seulement de faire évoluer les pratiques pédagogiques des enseignants mais aussi de préparer les jeunes à vivre et travailler dans la société numérique. L’enjeu de ce plan numérique vise à tirer le meilleur parti des possibilités offertes par les technologies numériques pour faire évoluer le système éducatif polynésien, en améliorer l'efficacité et l'équité, tout en l'adaptant aux besoins des différents environnements scolaires. Il repose sur le développement simultané des enseignements et des usages du numérique dans les classes, la formation des personnels éducatifs, un programme d'équipement collectif et la création de plates-formes numériques qui garantissent un accès simple et sécurisé à des ressources sur l’ensemble de la Polynésie française.

Cette convention est une impulsion forte et indispensable des projets d'équipement numérique des établissements grâce à un soutien exceptionnel à hauteur d’un euro investi par la Polynésie française pour chaque euro investi par l’Etat. Ce plan numérique se déroulera sur trois exercices. La convention pour le développement des collèges numériques concerne la dotation en équipements et ressources pédagogiques des huit collèges suivants : Henri Hiro, Huahine, Teva I Uta, Papara, Tipaerui, Maco Tevane, Ua Pou et Taaone pour l’année 2017.

Le montant global de la participation de l’Etat sur l’exercice 2017 pour le financement des équipements est de 315 490 Euros (soit 37 647 971 Fcfp) et de 45 500 Euros (soit 5 429 594 Fcfp) pour les ressources pédagogiques, réparti par établissement scolaire comme suit :

Il est par ailleurs précisé que la Polynésie française financera les dépenses relatives aux infrastructures et frais de maintenance, l’enveloppe 2017 étant évaluée à 120 000 Euros soit 14 319 809 Fcfp.


Subventions pour des établissements scolaires du secondaire

Le Conseil des ministres a examiné quatre projets d’arrêtés approuvant l’attribution de subventions de fonctionnement en faveur des établissements publics d’enseignement de la Polynésie française (EPEPF) selon les modalités suivantes :

Bénéficiaires :
Collège de Hao - Entretien et la maintenance des osmoseurs : 1 662 312 Fcfp
Collège de Hitia’a - Réparation d'une fuite d'eau et frais d'électricité liés à la surconsommation d'eau: 350 000 Fcfp
Collège Maco Tevane - Remplacement des plaques alvéolaires en polycarbonate au service de restauration et d'hébergement : 912 516 Fcfp
Lycée Hôtelier de Tahiti - Voyage pédagogique en Nouvelle-Zélande : 300 000 Fcfp

Le total des subventions accordées est d’un montant global de 3 224 828 Fcfp.


Attribution de subventions aux associations culturelles

Sur proposition du ministère de la Culture, le Conseil des ministres a attribué différentes subventions à plusieurs associations culturelles. Il a ainsi été décidé d’attribuer des subventions aux entités suivantes :

- Comité Tahiti I Te Rima Rau, pour un montant de 7 500 000 Fcfp, pour l’organisation du 11ème Te Noera A Te Rima’i
- Association Hôtels de Famille de Tahiti et ses Îles (HFTI), pour un montant de 500 000 Fcfp, pour l’organisation du salon « Tahiti à Montréal »
- Association Tamarii Haaparu, pour un montant de 1 750 000 Fcfp, pour un déplacement culturel sur l’île de Tubuai, aux Australes
- Association Culturelle Manahau, pour un montant de 2 000 000 Fcfp, pour l'organisation d'un festival culturel qui permettra à la jeunesse polynésienne de rencontrer des artistes et des intervenants culturels de pays différents.
- Association Centre culturel et artistique ʹArioi, pour un montant de 1 100 000 Fcfp, pour l’organisation d’ateliers culturels
Association Tahina Show, pour un montant de 1 500 000 Fcfp pour leur participation au festival du CIOFF (Conseil international des organisations de festivals de folklore et d’arts traditionnels) de Billingham au Royaume-Uni.

CPS : le service "Immatriculation" s'installe au 2e étage  21/11/2017

Le Service Immatriculation, anciennement dénommé Fichier Central, a été déménagé du rez-de-chaussée du siège de la Caisse de prévoyance sociale (CPS) pour être installé au 2ème étage du même bâtiment.

Les agents sont disponibles du lundi au jeudi de 7 heures à 15 h 30, et le vendredi de 7 heures à 14 h 30 en journée continue. L'hôtesse d'accueil, installée à l'entrée de la CPS, pourra orienter le public vers ces nouveaux locaux si nécessaire.

Compte rendu du Conseil des Ministres du 15 novembre  15/11/2017

Jean-Christophe Bouissou, Porte-parole du gouvernement.
PAPEETE, le 15 novembre 2017 -

Bilan de la Journée de l’innovation publique polynésienne


Le 17 octobre dernier, le Pays a organisé la « Journée de l’innovation publique ». Plus de 250 personnes ont assisté à cette troisième édition qui a été l’occasion de mettre en avant les actions et initiatives innovantes de qualité mises en œuvre au sein de l’administration en 2017 :

- Le portail Net.pf désormais étendu aux établissements publics, aux services de l’Etat et aux communes pour devenir le portail de l’Administration en Polynésie française (Direction de la modernisation et des réformes de l’administration et Service de l’informatique)
- La modernisation de la commande publique (Secrétariat général du gouvernement)
- Le paiement en ligne avec l’application OTIA (Direction des affaires foncières)
- Ti’arama, base de données en ligne sur le droit du travail (Direction du travail) ;
- Le lancement du nouveau site web centré usager de la Direction de la jeunesse et des sports
- L’application « Agent » (Vice-rectorat)
- La satisfaction-client comme nouvelle culture administrative (Direction des impôts et des contributions publiques)
- Le premier acte déclaratif d'impôt nativement électronique (Direction des impôts et des contributions publiques)

Par ailleurs les prix de l’innovation publique ont été remis, dans la catégorie «innovation numériques», à la Direction des affaires foncières pour son site web OTIA et, dans la catégorie «initiative innovante», à la Direction des impôts et des contributions publiques pour «Ia Ora Na DICP», un cadre générique d'un dispositif et d'un référentiel d'engagements de la qualité de service qui repense entièrement la relation à l'usager


Attribution de subventions de fonctionnement aux associations sportives

Le Conseil des ministres a examiné 31 dossiers de subventions aux associations sportives pour un montant global de 6 125 000 Fcfp.
Les subventions de fonctionnement au titre des activités générales pour 2017 ont été attribuées aux associations sportives comme suit :
- « Mahina Boxing Club » pour un montant de 100 000 Fcfp
- « Tahiti Judo Discovery » pour un montant de 356 000 Fcfp
- « Papara Football Club » pour un montant de 379 000 Fcfp
- « Fare Ihi » pour un montant de 100 000 Fcfp
- « Manihi Va’a » pour un montant de 178 000 Fcfp
- « Jeunesse Club Tennis Rautea » pour un montant de 267 000 Fcfp
- « Budokan Judo » pour un montant de 356 000 Fcfp
- « Centre Nautique de la Baie Phaëton » pour un montant de 207 000 Fcfp
- « Ihilani Va’a » pour un montant de 296 000 Fcfp
- « Te Mana o te Rima Karaté Club » pour un montant de 118 000 Fcfp
- « Tefana Judo-Jujitsu » pour un montant de 356 000 Fcfp
- « Judo Club de Taravao » pour un montant de 207 000 Fcfp
- « Cercle d’Aviron Polynésien – Marara » pour un montant de 148 000 Fcfp
- « Infiny Team » pour un montant de 100 000 Fcfp
- « Ifremer Va’a » pour un montant de 148 000 Fcfp
- « Fetia Muay Thaï » pour un montant de 118 000 Fcfp
- « Heelani Va’a no Punaauia » pour un montant de 100 000 Fcfp
- « Heiva i Tatakoto » pour un montant de 118 000 Fcfp
- « Horizon Football no te Tamarii o te Fenua » pour un montant de 100 000 Fcfp
- « Amicale des Arbitres de Rugby de Polynésie française » pour un montant de 100 000 Fcfp
- « Campus » pour un montant de 100 000 Fcfp
- « Fudoshin » pour un montant de 100 000 Fcfp
- « District de Va’a de Nuku Hiva » pour un montant de 118 000 Fcfp
- « Vaiehuehu » pour un montant de 237 000 Fcfp
- « Hoaaki » pour un montant de 207 000 Fcfp
- « Club de Natation du Tapioi » pour un montant de 178 000 Fcfp
- « USEP Tatakoto » pour un montant de 237 000 Fcfp
- « Les Jeunes Paumotu de Hao » pour un montant de 178 000 Fcfp
- « District de Volley-ball Apatoa o Tera » pour un montant de 296 000 Fcfp
- « Club Equestre de Tahiti » pour un montant de 415 000 Fcfp
- « Olympic Mahina » pour un montant de 207 000 Fcfp

Conditions et critères d’attribution des aides financières, des avances et prêts et octroi de garanties d’emprunt aux personnes morales autres que les communes


Le projet d’arrêté examiné en Conseil des ministres poursuit les mêmes objectifs que la loi du Pays du 2 novembre dernier sur les conditions et critères d’attribution des aides financières, des avances et prêts et octroi de garanties d’emprunt aux personnes morales autres que les communes, en fixant les modalités d’application en matière de lisibilité et de simplification de l’action de l’administration.
A cet effet, il convient de limiter la liste des pièces justificatives qui doivent accompagner les demandes de subventions aux seuls documents indispensables à l’étude des dossiers par les services de l’administration.
Conformément à la loi du Pays, le projet d’arrêté précise la liste des quatre pièces justificatives qui ont une validité permanente, et n’ont pas à être transmises à l’administration une nouvelle fois, dès lors qu’elles ont déjà été fournies, auprès du même service ou établissement public, dans le cadre d’une précédente demande d’aide financière et qu’elles ne sont pas modifiées.
Les autres dispositions reprennent celles de l’arrêté du Conseil des ministres du 17 mai 2010 modifié portant application de la loi du Pays du 24 août 2009 définissant les conditions et critères d’attribution des aides financières et d’octroi des garanties d’emprunt aux personnes morales autres que les communes.


Attribution d’aides financières pour les entreprises

Dans le cadre de son plan de relance de l’économie, le Pays a instauré deux dispositifs d’aides. Le premier porte sur une aide à l’équipement des petites entreprises (AEPE) afin de les accompagner dans leur projet de création ou de développement d’activité. Le second instaure une aide pour la revitalisation des commerces de proximité et des restaurants (ACPR) afin de les accompagner dans leur projet d’amélioration de l’attractivité de leurs points de vente ou de restauration en Polynésie française.

Afin d’accompagner une société sollicitant l’une de ces deux aides, le Conseil des ministres a autorisé l’attribution d’une aide financière pour un montant s’élevant à 1 257 000 Fcfp.

Depuis le début de l’année, 303 629 890 Fcfp ont été attribués à 229 entreprises au titre de l’AEPE et 201 496 500 Fcfp ont été attribués à 120 entreprises au titre de l’ACPR, soit un montant global de 505 126 390 Fcfp attribués au profit de 349 entreprises.



Plan de financement 2017 : offre du groupe Caisse des dépôts et Consignations

Dans le cadre de la mise en œuvre du plan de financement des investissements du Pays pour l'exercice 2017, le gouvernement a examiné l'offre du groupe Caisse des dépôts et Consignations pour un montant d'emprunts total de 1,048 milliards Fcfp.

Ces emprunts financeront la contribution du Pays dans la construction d’habitats dispersés en Polynésie française pour 893,3 millions Fcfp, et une partie des travaux de la construction du lycée, collège et CETAD à Bora Bora, pour 155 millions Fcfp. Ce dossier étant finalisé, le Conseil des ministres a approuvé l'arrêté habilitant le Vice-président, ministre des finances, à négocier et à conclure les contrats de prêt auprès du Groupe.


Attribution d’une subvention de fonctionnement au CNAM pour l’organisation de conférence-débats

L’Etablissement Public à caractère Scientifique, Culture et Professionnel « Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) » a trois missions principales : la formation professionnelle des adultes tout au long de leur vie, le développement et la valorisation de la recherche technologique et innovante ainsi que la diffusion de la culture scientifique et technique.

C’est dans ce cadre particulier que l’antenne polynésienne du CNAM souhaite mettre en œuvre son premier cycle de conférence-débats sur le fenua, le 16 novembre, au lycée hôtelier et du tourisme de Tahiti. Le Conseil des ministres a autorisé l’attribution d’une aide financière pour un montant s’élevant à 1 million Fcfp.


Attribution d’une subvention pour l’organisation des Pacific Business Days

Le Conseil des ministres a décidé d’attribuer une subvention de 30 millions Fcfp à la Représentation Patronale du Pacifique Sud (RPPS) afin de permettre l’organisation des « Pacific Business Days » (PBD).

Créée en 2010, la RPPS regroupe les confédérations des petites et moyennes entreprises de Polynésie française et de Nouvelle-Calédonie. Elle a créé en partenariat avec le ministère des Outre-mer, des rencontres économiques du Pacifique Sud, dont la périodicité annuelle fait de cet événement le rendez-vous des économies francophones du Pacifique sud. La Polynésie française aura l’honneur d’accueillir cet événement début 2018.

L’objectif de ces journées de rencontres est de pouvoir mettre en relation directe les délégations des principaux pays exportateurs de la zone. Chaque délégation sera composée de représentants institutionnels et du secteur privé, désireux de promouvoir leurs ressources dans des secteurs variés tels que le transport, la logistique, le numérique. Les participants assisteront à des conférences débats, des rencontres B2B, et pourront mettre en valeur leurs ressources propres dans le pavillon du Pacifique.

L’organisation de cet événement associera l’ensemble des organisations professionnelles (MEDEF, CPME, CCISM, etc.). Cette rencontre économique entre pays du Pacifique, impulsée et organisée par des entreprises du secteur privé, permettra à la Polynésie française de renforcer son rôle au sein de la région et de participer au développement de nos économies insulaires.


Index des prix à la consommation : baisse de 0,3% en octobre

En octobre, l'indice des prix à la consommation diminue de 0,3 % et s'établit à 107,77. Depuis le début de l'année, l'indice général des prix à la consommation baisse de 0,2 %, il progresse de 0,5 % sur douze mois.

L’indice ouvrier baisse également de 0,2 % en octobre. Il augmente de 0,4 % depuis janvier (+ 0,5 % sur douze mois). Hors transport aérien international, l'indice général diminue de 0,2 % en octobre (+ 0,2 % sur douze mois).

En octobre, l'index du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) est stable. L'index des Travaux Publics et celui du Bâtiment sont stables également. Dans le Bâtiment, l'index du Gros Œuvre est inchangé, celui du Second Œuvre progresse de 0,1 %.

Dans les Travaux Publics, l'index du Génie Civil et celui des Travaux Spécialisés demeurent stables. Sur douze mois, l'index général du BTP progresse de 0,9 %, l'index du Bâtiment augmente de 1,0 % et celui des Travaux Publics augmente de 0,9 %.

En octobre, par ailleurs, les index hybrides du Gardiennage, de la Sûreté, des Véhicules Légers, des Véhicules de chantier, de la construction navale en aluminium et de la fourniture de pièces détachées pour navires, restent stables.


Partenariat public-privé pour l’approvisionnement en huîtres perlières d’écloserie sélectionnées pour les perliculteurs de Raiatea et Tahaa

Dans l’archipel de la Société, la perliculture est concentrée dans le lagon commun des îles hautes de Tahaa et Raiatea. L’activité perlicole y est actuellement en déclin, du fait de la difficulté à s’approvisionner en huîtres perlières, en lien au collectage naturel quasi inexistant. A l’heure actuelle, seuls des transferts aériens en provenance des Tuamotu Nord permettent aux fermes perlicoles de poursuivre leurs productions, ce qui génère des coûts de production bien plus élevés.
Face à ce constat, le projet de recherche « MappyGEN » (Cartographie de la qualité des perles et adaptation génétique des huîtres perlières Pinctada margaritifera à l’archipel de la Société), dans le cadre d’un partenariat entre le Pays (DRMM), l’Ifremer et les perliculteurs du GIE Poe no Raromatai, se propose d’évaluer annuellement la possibilité d’utiliser des huîtres perlières produites en écloserie et sélectionnées sur la couleur et la croissance (cycle 1), comme source d’approvisionnement pour la production de perles de culture.
La relance de l’activité perlicole dans l’archipel de la Société passera par la mise en place d’expérimentations sur le terrain visant à reproduire en écloserie et à transférer des huîtres perlières originaires de l’archipel (Mopelia et Scilly) en tant que donneuses de greffons, mais aussi en tant que receveuses. Des expérimentations de greffes expérimentales, déployées chez les producteurs, vont permettre d’aboutir à une cartographie de la qualité de production des perles de culture à l’échelle du lagon de Raiatea-Tahaa et ainsi de mieux comprendre les interactions avec l’environnement.
MappyGEN est un projet de recherche et développement d'une durée de 3 ans financé par le Pays et les perliculteurs du GIE Poe no Raromatai chacun pour moitié à hauteur de 18 000 000 Fcfp. Le ministère en charge du Développement des ressources primaires présentera prochainement le projet de convention de partenariat avec l’Ifremer à l’examen de l’Assemblée de la Polynésie française.


Projet de loi du Pays portant diverses mesures en faveur de l’accessibilité foncière

Le Pays souhaite favoriser le désenclavement d’emprises foncières, notamment celles situées dans les vallées ou les zones montagneuses par la création de nouvelles dessertes ouvertes à la circulation publique ou la mise aux normes de dessertes existantes.
Le désenclavement de ce foncier vise à permettre d’une part le développement d’activités économiques (réalisation de projets agricoles, mise en valeur de sites culturels, de zones de développement touristique) et par conséquent la valorisation du domaine privé de la Polynésie française.
D’autre part, ces emprises foncières désenclavées pourront accueillir des logements supplémentaires. Sont également concernés par ce texte les assises foncières privées qui demeurent aujourd’hui inaccessibles en raison du manque de moyens des particuliers pour construire des voies de passage.
Dans le cadre de la réalisation de ces voiries, le Pays pourra soit acquérir les biens nécessaires, soit louer ces biens aux particuliers. Ce projet de texte a fait l’objet d’un avis favorable du CESC.

Création d’une zone d’élevage aménagée

Le maintien de la filière porcine constitue un enjeu majeur pour l’agriculture et l’économie polynésienne par les emplois directs et indirects qu’elle génère et par la place qu’elle tient dans l’activité d’industries telles que les salaisons et l’abattoir.
Pour faire face aux difficultés structurelles et sanitaires menaçant l’équilibre économique de la filière, le gouvernement a retenu quatre axes d’intervention :
• l’aménagement d’une zone réservée à l’élevage sur un site dédié apte à recevoir de nouveaux élevages sur le plateau de Nivee à Papenoo, répondant ainsi aux contraintes foncières en matière d’impact environnemental,
• la mise en place d’un « centre naisseur porcin » sur le plateau de Taravao, qui devrait permettre d’accroître la productivité des élevages porcins,
• la modernisation de l’abattoir, outil essentiel à la filière viande, afin d’en améliorer les performances productives et environnementales et les conditions de sa rentabilité,
• un dispositif d’aides à la création de nouveaux élevages beaucoup plus incitatif comprenant des taux d’aide et des plafonds de subvention beaucoup plus élevés.

Pêche lagonaire : de nouvelles mesures pour mieux protéger les stocks de juvéniles

A l’initiative du ministre en charge du Développement des ressources primaires, le Gouvernement va soumettre prochainement à l’examen de l’Assemblée de la Polynésie française un projet de modification de la délibération de l’Assemblée du 8 décembre 1988 relative à la protection de certaines espèces animales marines et d’eau douce du patrimoine naturel polynésien. L’objectif est de répondre à un besoin d’ajustement rapide et motivé par la volonté croissante des communautés de pêcheurs de renforcer les règles de bonne gestion des ressources et en particulier de protéger les stocks de juvéniles.
Dans le cadre des travaux relatifs à la révision du PGEM de Moorea, de nouvelles règles ont été élaborées, en concertation entre les comités de pêche de l’île de Moorea et le Pays (au travers de la Direction des ressources marines et minières) pour encadrer la taille minimale des poissons qui seront mis à la commercialisation.
Actuellement, la règlementation précise les espèces règlementées à la pêche. Le projet de délibération proposera d’ouvrir la protection non plus à « certaines espèces » mais à toutes « les ressources aquatiques vivantes en Polynésie française ». Cette ouverture permettra au ministre en charge de la pêche d’intervenir de façon à préserver n’importe quelle ressource aquatique vivante en proposant, par arrêté en Conseil des ministres, des mesures effectives et proportionnées visant à instaurer une gestion durable.


Formation, plateforme E-learning et Salon à Montréal : subventions en faveur de l’Association des Hôtels de Famille de Tahiti et ses îles

Le Conseil des ministres a octroyé deux subventions, de 20 millions Fcfp et de 4 millions Fcfp, en faveur de l’Association des Hôtels de Famille de Tahiti et ses Îles (AHFTI), respectivement pour des actions de formation et pour la participation au salon Tahiti à Montréal.

L’industrie touristique connaît depuis plus de 3 ans une phase de croissance salutaire pour l’ensemble de l’économie en Polynésie française. A la faveur notamment des différents salons du tourisme organisés par Tahiti Tourisme depuis 8 ans, le secteur a également travaillé sur sa propre structuration, les hébergements regroupés au sein de l’Association des Hôtels de Famille de Tahiti et ses Iles (AHFTI) ayant ont mis en place une labellisation qualitative, en lien avec le réseau national « Clévacances ».

Fort de ces constats, et en adéquation avec la stratégie de développement du tourisme 2015-2020, le ministère du Tourisme et l’Association des Hôtels de Famille de Tahiti et ses Iles (AHFTI) ont élaboré et prévoient de déployer sur deux ans un parcours d’accompagnement personnalisé destiné aux propriétaires, gérants, personnels des hôtels de famille, dans les 5 archipels.

Cette initiative vise à améliorer l’attractivité de cette catégorie d’hébergement, de poursuivre et dynamiser la structuration du secteur des pensions de famille et de capitaliser sur une activité à fort potentiel de développement. Il permettra aussi aux établissements situés dans les archipels les plus éloignés de rompre en partie avec leur isolement, et à être mieux armés pour relever les défis du développement touristique et du développement économique de Tahiti et ses îles. Le programme mis en œuvre proposera les thématiques suivantes : les fondamentaux de la gestion d’entreprise (politique tarifaire, comptabilité, administration, gestion du personnel), la commercialisation et la relation client (salon, promotion, gestion des réclamations, éco-gestes), les outils de vente (maîtrise des outils informatiques – NTIC) et la sécurité (lutte contre le feu, premiers secours).

Outre la subvention de 20 millions Fcfp consacrée à la formation et au E-learning, une subvention de 4 millions Fcfp a donc également été octroyée pour la participation de l’Association des Hôtels de Famille de Tahiti et ses Iles au salon « Tahiti à Montréal », en septembre dernier. La délégation polynésienne pour cet événement qui a permis d’assurer la promotion de Tahiti et ses îles sur le marché canadien était composée d’environ 30 professionnels représentant plus d’une quinzaine de sociétés provenant notamment du secteur du tourisme.


Voyage pédagogique pour des élèves du lycée hôtelier : subvention à l’association Aminamina

Le Conseil des ministres a octroyé une subvention d’un montant de 800 000 Fcfp en faveur de l’association Aminamina, pour le financement d’un voyage pédagogique des élèves du lycée hôtelier de Tahiti.

Créée en 2016, au sein du lycée hôtelier de Tahiti, cette association a pour objet la promotion des formations et des métiers du secteur boulangerie/pâtisserie pour la jeunesse en Polynésie française. L’association a sollicité l’attribution d’une aide financière dans le cadre de l’organisation d’un voyage pédagogique en Nouvelle-Zélande, du 6 au 18 novembre, en faveur d’élèves inscrits en baccalauréat professionnel mention « Boulanger-Pâtissier».

Ce déplacement intervient suite au concours de pâtisserie 2016 organisé par le Lycée hôtelier. En effet, leur principal partenaire leur a proposé de rencontrer ses différents fournisseurs en Nouvelle-Zélande, et d’avoir ainsi accès aux centres de production ou de transformation sur place. Le groupe d’étudiants aura également l’occasion de se rendre à AUT (Auckland University of Technology), pour leur formation en art culinaire et pâtisserie. Ce séjour leur permettra, par ailleurs, de pratiquer la langue anglaise, essentielle dans les métiers du tourisme.


Festival Taste of Tahiti en Californie : subvention en faveur de l’association Te Ana Hotu

Le Conseil des ministres a octroyé une subvention pour un montant d’un million Fcfp en faveur de l’association Te Ana Hotu pour le financement de sa participation au festival Taste of Tahiti 2017.

Cette association de Raiatea a sollicité l’attribution d’une aide financière dans le cadre de sa participation au festival « Taste Of Tahiti » qui s’est déroulé du 17 au 24 octobre derniers en Californie. Cet événement a permis de promouvoir la culture et la gastronomie polynésienne, notamment dans la ville de Temecula, avec qui la commune de Huahine est jumelée depuis 2012.


Ouverture de 2 enquêtes publiques relatives à la déclaration d’utilité publique et à la construction de la marina de Tevaitoa

Le Conseil des ministres a acté l'ordonnancement de deux enquêtes publiques conjointes, l’une préalable à la déclaration d’utilité publique et l’autre parcellaire, relatives à la construction de la marina de Tevaitoa, à Raiatea.

L'opération consiste en la construction d'une marina le long de la route territoriale. La réalisation de cet ouvrage permettra d’offrir aux professionnels du tourisme nautique, aux pêcheurs et à la population, un site de mouillage, d’accostage et d’accès à la mer. Le projet impacte douze parcelles de terre dont huit appartenant au Pays. Quatre propriétés privées sont à acquérir représentant une surface totale de 3 069 m².

Les dites enquêtes seront ouvertes du 26 février au 16 mars 2018. Les dossiers d'enquête seront consultables dans les bureaux de la mairie de la commune associée de Tevaitoa, ainsi que dans les locaux du bureau foncier de la Direction de l'Equipement.


Alternative aux sacs plastiques : opération ’Ete

L’utilisation des sacs plastiques à usage unique est de plus en plus remise en cause au fenua comme dans de nombreux pays, en raison des graves dégats que ces matières, non dégradables, engendrent sur la biodiversité.
Le Gouvernement de la Polynésie française ne peut rester insensible face à cette problématique. Aussi, une réglementation pourrait être adoptée dans un avenir proche pour interdir définitivement l’utilisation des sacs plastiques à usage unique. Dans cette perspective, il est nécessaire que des solutions alternatives aux sacs plastiques soient recherchées pour être, le moment venu, proposées aux usagers polynésiens.
C’est l’objectif de la campagne de sensibilisation que le ministère en charge de l’Environnement et de l’Artisanat a souhaité mettre en œuvre dans le cadre de l’opération « ’Ete », en promouvant des produits réalisés par les artisans polynésiens et pouvant être une alternative aux sacs plastiques.
Cette campagne, qui implique la participation et contribution de plusieurs acteurs du secteur de l’artisanat traditionnel polynésien, se déclinera en deux phases :
- une opération de sensibilisation auprès du grand public, via les médias et internet, à partir du 13 novembre 2017 ;
- une action commerciale dans des magasins éphémères, du 1er au 3 décembre 2017.


15ème édition du Festival International du Film documentaire Océanien (FIFO)
Depuis sa première édition en 2004, le FIFO s’est imposé comme le rendez-vous incontournable du film documentaire de l’Océanie. Seul festival de la région à rassembler des professionnels francophones et anglophones, il est aussi une fenêtre ouverte sur la richesse et la diversité des pays et des peuples océaniens. Plus qu’un festival, le FIFO est aussi un carrefour des cultures et des peuples riches d’un patrimoine audiovisuel unique. Les images se mêlent aux expériences de vie et jouent sur les accords majeurs du dialogue et de l’échange.
La 15ème édition du FIFO se déroulera du 3 au 11 février 2018 à Te Fare Tauhiti Nui – Maison de la Culture. Le Jury de cette 15ème édition sera présidé par Éric Lavaine, scénariste, réalisateur et producteur de cinéma et de télévision. Ce jury sera composé de :
- Molly Reynolds, réalisatrice et productrice australienne, lauréate du grand prix du FIFO 2016 pour le film Another Country ;
- Kim Webby, réalisatrice et productrice néo-zélandaise, primée elle aussi lors du FIFO 2016 pour le film The Price of Peace ;
- Guillaume Soulard, directeur artistique et culturel de l’Agence de Développement des Cultures Kanak – Centre Culturel Tjibaou en Nouvelle Calédonie ;
- Lavinia Tagane, représentante à l’Assemblée territoriale de Wallis et Futuna, présidente de la commission du Tourisme, de la Culture, de la Jeunesse et des Sports de la même assemblée ;
- Père Christophe Barlier, prêtre résident et vicaire-coopérateur de la cathédrale de Pape’ete.
Si le FIFO n’a jamais imposé de thème, la sélection officielle de 2018 porte sur des questions d’identité qui passionnent les débats aujourd’hui encore. Elle propose une image authentique et originale à la fois des peuples et des cultures qui dessinent l’Océanie. Cette sélection est aussi l’écho de la recherche et de la création artistique de notre région.
182 films ont été inscrits et soumis aux comités de pré-sélection du festival. Parmi ceux-là, 67 films ont été retenus :
- 14 films documentaires sont en compétition pour les prix du jury ;
- 16 films dans la catégorie hors compétition et 12 autres dans les écrans océaniens sont soumis au vote du public ;
- 14 courts-métrages de fiction concourent pour le prix du meilleur court-métrage de fiction océanienne ;
- 11 courts-métrages documentaires ont été sélectionnés pour une projection spéciale inédite au FIFO et concourent pour la première fois pour le prix du meilleur court-métrage documentaire du FIFO.

Dans cette sélection, 11 films au total sont des productions locales, témoins de la dynamique de notre Pays dans l’audiovisuel. A l’issue du FIFO 2018, 8 prix viendront récompenser des films de la sélection officielle : 4 prix décernés par le jury international du festival, un prix spécial décerné par la fondation Okeanos et 3 prix désignés par un vote des spectateurs.




Fermeture partielle de la RDO en soirée jeudi  14/11/2017

Deux voies de la route de déviation ouest (RDO) seront fermées de part et d’autre du terre-plein central jeudi 16 novembre, à de 20 heures à 2 heures, afin de permettre au Service des Parcs et Jardins et de la Propreté d’entretenir les plantations du terre-plein central.

Il est recommandé aux automobilistes la plus grande prudence et le respect des consignes de sécurité aux abords du chantier.

Evasan : "n'oubliez pas de confirmer vos rendez-vous au CHPF"  09/11/2017

Pendant la durée du mouvement de grève au Centre Hospitalier de Polynésie française, seules seront traitées les demandes d’évacuations sanitaires des patients qui présentent des pathologies graves et urgentes et de ceux dont le cas nécessite une hospitalisation.

La Caisse de Prévoyance Sociale souhaite donc rappeler aux assurés des îles qui font l’objet d’une évacuation sanitaire programmée, de s’assurer du maintien de leurs consultations avant de prendre l’avion.

En effet, si la consultation n’a pas lieu, l’évacuation sanitaire programmée devra être reportée à une date ultérieure.
Pour toute demande d’information, le service en charge des Evasan inter-îles est joignable au 40 41 69 45 aux heures d’ouverture de la C.P.S.

Compte rendu du Conseil des ministres du 8 novembre 2017  08/11/2017

Budget général de la Polynésie française pour l'exercice 2018

Le gouvernement s'inscrit résolument dans la poursuite des efforts de relance économique de la Polynésie française au travers du projet de budget 2018 s'articulant autour de trois grands axes :
- poursuivre les actions de relance de la commande publique pour stimuler l'activité économique,
- accompagner les entreprises et les ménages dans leurs investissements,
- et accélérer la création d’emplois durables.
- Par ailleurs, les fruits de la croissance doivent permettre l’accompagnement de la réforme de la PSG.
Le Conseil des ministres a validé le projet de budget général de la Polynésie française pour l'exercice 2018, qui sera soumis à l'Assemblée de la Polynésie française.
Ce projet présente des ressources en fonctionnement à hauteur de 139,690 milliards Fcfp et en investissement à hauteur de 47,044 milliards Fcfp, soit un total général de 186,734 milliards Fcfp contre 175,179 milliards Fcfp au budget primitif 2017.
Le gouvernement poursuit sa maîtrise des dépenses publiques. Les charges de fonctionnement courant et de personnel sont contenues aux enveloppes de 2017.
La meilleure santé économique du Pays permet, tout en maintenant le pacte de stabilité fiscale, de consacrer les ressources supplémentaires prioritairement en soutien à l'activité et à l'emploi.
Le Pays est, ainsi, en mesure d'augmenter sa participation aux régimes sociaux dans le cadre de la préparation de la réforme de la protection sociale généralisée et de renforcer les moyens destinés aux aides sectorielles et à l'emploi.
En investissement, les crédits de paiements ouverts augmentent de 6 %, le Pays disposant d'un niveau d'autofinancement en progression de 7% , combiné à un niveau d'emprunt qui permet au Pays de maintenir sa politique de désendettement.


Subventions de fonctionnement aux associations de jeunesse, aux associations sportives et aux fédérations

Le Conseil des ministres a examiné 11 dossiers de subventions aux associations de jeunesse, aux associations sportives et aux fédérations pour un montant global de 16 105 000 Fcfp.

Les subventions attribuées sont les suivantes :
1. Subventions de fonctionnement au titre des activités générales pour 2016 :

o La Fédération de Motocyclisme de Polynésie française pour un montant de 1 035 000 Fcfp;
o La Fédération Tahitienne de Badminton pour un montant de 2 645 000 Fcfp.

2. Subventions de fonctionnement au titre des activités générales pour 2017 :

- Association de jeunesse :
o « Arii Heiva Rau - Francas » pour un montant de 4 900 000 Fcfp;

- Associations sportives :
o « District de Basket-ball de Nuku Hiva » pour un montant de 296 000 Fcfp;
o « Hamuta Bload Bowl Stars » pour un montant de 200 000 Fcfp;
o « Te Mehani Ura » pour un montant de 356 000 Fcfp;
o « District de Football de Tatakoto » pour un montant de 178 000 Fcfp;

3. Subvention de fonctionnement en faveur de :

o L’association « Te Tama Ti’a Hou – Union Polynésienne pour la Jeunesse pour :
- pour l’organisation de la seconde édition du camp « chantiers » pour l’exercice 2017, pour un montant de 2 000 000 Fcfp;
- pour l’organisation de la Journée Internationale de la Jeunesse en Novembre 2017, pour un montant de 1 000 000 Fcfp;
- pour l’organisation de la 12ème édition du Upa Nui, pour un montant de 3 000 000 Fcfp;

o la Fédération Tahitienne de Sports Subaquatiques de Compétition pour la participation au Tournoi du Pacifique de Guam, pour un montant de 495 000 Fcfp.


Création d’un compte d’affectation spéciale dénommé « Fonds de prévention sanitaire et sociale » et budgets des comptes spéciaux pour l’exercice 2018

Le Conseil des ministres a pris acte du projet de budget 2018 relatif aux comptes spéciaux de la Polynésie française et le projet de création du fonds de prévention sanitaire et social, qui seront soumis à l'Assemblée de la Polynésie française.

Pour 2018, le gouvernement projette la création d'un compte spécial destiné à financer la politique de prévention et de promotion de la santé en priorisant les efforts sur la lutte contre le surpoids et l’obésité, la lutte contre les addictions, les maladies émergentes ou ré-émergentes et toutes maladies associées impactant fortement les dépenses de santé.
Les moyens budgétaires correspondants permettront de la mise en oeuvre du schéma de prévention et de santé, adossé par ailleurs aux synergies intersectorielles et une coordination efficace. Les résultats sont attendus à long terme (horizon 25 ans) et devraient agir favorablement sur les dépenses de santé.
Dans le cadre du budget 2018 pour les comptes spéciaux, les allocations budgétaires en recettes et dépenses ont été proposées pour chacun des comptes qui sont désormais au nombre de 8 avec la création nouvelle du fonds de prévention sanitaire et sociale.


Modification de la composition du comité de pilotage « Le Village Tahitien – The Tahitian Village »

Le projet d’arrêté examiné portait sur sur la modification de l’arrêté du Conseil des ministres du 18 octobre dernier portant création du comité de pilotage « Le Village Tahitien – The Tahitian Village ». Il intègre dans la composition du comité de pilotage la ministre du Travail, de la formation professionnelle et de l’éducation dans la composition du comité de pilotage.


Partenariat entre l’UPF et le Pays pour une perliculture durable

En Polynésie française, la gestion des déchets constitue un défi majeur dans le cadre d’une démarche de perliculture durable. Les perliculteurs sont à la recherche de solutions pour une meilleure gestion des déchets à base des matériaux existants mais surtout pour l’usage d’alternatives autres que le tout plastique.

Des études prospectives menées dès 2013 par le Pays sur certains atolls, notamment collecteurs, pour tenter d’évaluer les déchets perlicoles immergés dans le domaine public maritime, hors concessions maritimes octroyées aux perliculteurs, confirment l’urgence de la mise en place d’un plan de gestion éco-responsable de ces déchets perlicoles et de la nécessité de rechercher des solutions alternatives telles que les matériaux biodégradables.

C’est dans ce contexte que le projet de partenariat, entre l’Université de la Polynésie française (UPF) et le Pays au travers de la Direction des ressources marines et minières (DRMM), propose d’apporter des éléments concrets de connaissance à la fois sur la caractérisation des différents types de déchets produits et sur l’identification de voies d’évolution de la filière vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement en utilisant des biomatériaux.

Ce projet vise à apporter aux acteurs de la filière une vision claire de la nature et des volumes de déchets produits par cette activité. Il s’agira de tester de nouveaux matériaux ou des matériaux ré-utilisables notamment pour le collectage, plus respectueux de l’environnement, afin de faire évoluer les productions vers une démarche éco-responsable potentiellement valorisable par des certifications de bonnes pratiques.

Le ministre en charge du Développement des ressources primaires soutient le financement de ce projet de convention de coopération entre l’Université de la Polynésie française (UPF) et la Polynésie française (DRMM), pour un montant de 31 293 940 Fcfp, qui s’étalera sur une période de 3 ans, et qui sera soumis prochainement à l’examen de l’Assemblée de la Polynésie française.


3ème édition du salon de la gastronomie des Outre-mer et de la Francophonie

Pour la 3ème édition du Salon de la gastronomie des outre-mer et de la francophonie, qui se tiendra du 2 au 4 février 2018 au Palais des expositions à Paris, la Polynésie française sera l’invitée d’honneur de Babette de Rozières, organisatrice de l’événement.

L’an passé, la Délégation de la Polynésie française a représenté dignement les couleurs du Fenua, en valorisant le « uru ». Des dégustations de mets, présentés dans des verrines, ou encore des gâteaux à base de farine de « uru » ont émoustillé les papilles des visiteurs, et ce notamment avec le Chef Teheiura.
Le stand polynésien a aussi été la « terre d’accueil » des produits de la Brasserie de Tahiti, du Vin de Tahiti du domaine Auroy et du livre de recettes « Saveurs polynésiennes à quatre mains » de Jean-Pierre et Taina Desperiers.
Le ministère du Tourisme et le Tahiti Tourisme, partenaires dans l’organisation de ce salon, encouragent le développement de ce type d’événement qui répond parfaitement aux attentes du point d’action «Créer une signature de la gastronomique polynésienne» de la stratégie Touristique de la Polynésie française 2015-2020 et de sa dernière campagne de communication « The Islands of Tahiti, Embraced by Mana ».
En effet, le tourisme est ainsi la locomotive promotionnelle et commerciale des autres filières ou secteurs polynésiens. Les hébergements et la restauration doivent promouvoir la gastronomie, les produits polynésiens à valeur ajoutée (vanille, monoï, perles) mais aussi les produits agricoles locaux. Cela ne pourra se faire qu’en parfaite cohérence avec le renforcement des chaînes de valeur de ces productions menées par ailleurs.
En soutien avec la Chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire qui coordonne la mise en place du village polynésien et la collaboration de la Délégation de la Polynésie française, c’est un budget conséquent qui y sera alloué.
Au tableau du budget prévisionnel, la Chambre prévoit de créer une nouvelle identité au stand institutionnel par la réalisation de modules, qui pourront être ré-exploités pour d’autres événements organisés par le Pays en France. Occupant un espace de 150m², aménagé en îlots, d’une réserve centrale et d’un salon d’honneur, le cœur du village polynésien battra au rythme des artistes de danse et musique tahitiennes, mais aussi des ustensiles de cuisine de nos chefs.
Au menu, notre incontournable épice, la vanille, produit du terroir d’exception, l’or noir de Tahiti, prisée pour son goût, ses arômes prendra place dans ce salon gastronomique. Celle-ci sera représentée par l’établissement vanille de Tahiti.
Deux autres produits atypiques de notre fenua seront présentés, tels que le rhum obtenu à partir d’une variété de canne à sucre ancestrale et une liqueur d’orange locale cueillie sur le plateau de Tamanu à Punaauia.
En effet, ce salon « Sagasdom » étant le carrefour de la gastronomie des outre-mer, de nombreuses animations culinaires sont prévues au programme, avec le retour de notre ambassadeur polynésien et chef cuisinier Teheiura Teahui et certainement les intervenants qui se sont distingués à la foire agricole et qui feront le déplacement pour l’occasion. Les produits locaux, gorgés du soleil de nos îles, seront mis à l’honneur durant ces 3 jours.
Le stand baptisé « Tahiti et ses richesses » disposera ainsi de tous les atouts pour une invitation au voyage et à la découverte de notre destination et de ses saveurs.
Ce salon ouvre également la voie aux professionnels vers des débouchés novateurs à l’exportation afin d’explorer de nouveaux créneaux de distribution, notamment dans la transformation des produits du terroir. La compagnie agricole polynésienne fera son entrée au-delà de nos eaux, pour partager ses espoirs en l’agro-transformation et les produits développés dans son laboratoire situé à Raiatea.
Enfin, cette opération revêt un rôle majeur pour la promotion et la valorisation de nos ressources propres et participe de ce fait à marquer une plus grande présence de l’agriculture au cœur de la Polynésie française. L’occasion pour l’agriculture polynésienne d’être actrice du rayonnement de la diversité et la richesse de la France, en exportant ses activités et ses produits.

Assemblée générale de l’association aérienne des compagnies aériennes du Pacifique Sud les 8 et 9 novembre
La réunion de l’Association of South Pacific Airlines (ASPA) se tient à Tahiti les 8 et 9 novembre.
L’ASPA regroupe les compagnies aériennes des îles du Pacifique Sud et a pour mission de promouvoir la coopération au sein des compagnies membres pour le développement de l’aviation commerciale dans le Pacifique Sud.
Au-delà des compagnies aériennes membres, de nombreux partenaires du transport aérien (avionneurs, motoristes, fournisseurs divers, aéroports, assureurs, sociétés de leasing) sont membres associés et peuvent ainsi participer aux réunions et rencontrer l’ensemble des compagnies lors des deux réunions annuelles qu’organise l’ASPA.
Ainsi, lors de la dernière réunion qui s’est tenue à Auckland en mai, plus de 120 participants étaient présents. A l’initiative d’Air Tahiti et d’Air Tahiti Nui, membres de l’ASPA, la réunion se tient cette fois à Tahiti et près de 100 participants sont attendus.
Le thème général retenu par l’ASPA pour cette réunion est « Aviation and the environment & Cyber security », avec donc notamment les thèmes de l’environnement et de la cyber sécurité.

Séminaire du Pacific Economic Cooperation Council (PECC) à Tahiti les 20 et 21 novembre

Le Conseil de coopération économique du Pacifique (PECC, Pacific Economic Cooperation Council, en Anglais) est une association internationale fondée en 1980. Tahiti s’apprête à accueillir, dans quelques jours, un de leurs séminaires, consacré cette fois-ci au tourisme durable. Il y a deux ans déjà, la Polynésie française avait accueilli une rencontre similaire sur le thème du transport maritime.
Composé de 25 pays riverains et insulaires du Pacifique, le PECC accueille les territoires insulaires français du Pacifique en tant que membres associés. Cette organisation non gouvernementale qui regroupe tous les pays du Pacifique, de taille et de situation très variables, de la Nouvelle-Zélande à la Chine, permet de bénéficier d’un forum de concertation permanent réunissant, à haut niveau, universitaires, chefs d'entreprises, représentants des administrations et autorités publiques, de manière à améliorer la compréhension régionale et internationale et à favoriser les échanges dans le bassin Pacifique. Depuis peu, il s’agit pour les membres du PECC de proposer des politiques régionales avec l’objectif de contribuer à un développement économique stable de la région et à faire face aux défis majeurs qu’elle concentre sur la scène internationale.
Le secrétariat international de l’organisation, installé à Singapour, coordonne l'ensemble des actions des comités nationaux. C’est dans le cadre de la réflexion qu’a entrepris le PECC sur les conditions du développement durable, que le Comité français a été mandaté par l’Assemblée Générale de l’organisation, en raison de l’expérience européenne en ce domaine, pour conduire une série de trois séminaires sur le thème de l’économie circulaire comme facteur de croissance économique.
Trois séminaires distincts ont été consacrés à cette réflexion. D’abord celui des ressources naturelles (minières, forestières et en hydrocarbures), qui s’est déroulé à Bozeman, Montana, aux Etats-Unis, du 20 au 24 septembre dernier. Le dernier séminaire sur la croissance économique durable et responsable des villes, il se tiendra à Singapour en 2018. Et la Polynésie française accueillera donc, à Papeete, les 20 et 21 novembre prochains, le séminaire central sur le tourisme durable et responsable.
Le séminaire du PECC débutera, lundi 20 novembre, à la Présidence. Lors de la séance d’ouverture, Pascal Lamy, ancien directeur général de l’Organisation Mondiale du Commerce et ancien Commissaire Européen, devrait notamment s’exprimer sur les conclusions de la dernière convention de l’organisation mondiale du tourisme, à laquelle il a participé. Plusieurs intervenants internationaux renommés sont invités à prendre la parole, venant pour l’occasion de Taiwan, de Nouvelle-Zélande, des Etats-Unis, du Chili, de Papouasie Nouvelle-Guinée, de Fidji, de Nouvelle-Calédonie et bien entendu de Polynésie française.
Le Pays, via le ministère du Tourisme, soutient l'organisation et le déroulement de cet événement, où les échanges, et le réseau qu'il mobilise, peuvent permettre de cerner plus précisément les opportunités et les contraintes liées aux différentes initiatives régionales du développement touristique durable et ainsi renforcer les initiatives de la Polynésie en ce sens.


Ajustement des peines encourues pour certaines infractions graves à la circulation routière


Le Conseil des ministres a adopté un projet de loi du Pays qui sera prochainement soumis à l’Assemblée de la Polynésie française, visant à ajuster certaines peines d’amende et d’emprisonnement relatives à plusieurs infractions graves en matière de circulation routière.

Premièrement, le code de la route polynésien doit s’adapter aux orientations de l’Etat en matière de sécurité intérieure, qui a durci les sanctions des délits de refus de s’arrêter à un barrage routier ou de subir un contrôle sur le véhicule et ses occupants. Cette réforme fait suite aux attaques à la « voiture-bélier » qui se sont récemment multipliées à travers le monde.

Deuxièmement, ce projet instaure un mécanisme de suspension, voire d’annulation de la « capacité de conduire » en cas d’infraction grave au code de la route, comme cela existe pour le permis de conduire. Pour mémoire, la capacité de conduire a été créée en 2016, pour permettre aux habitants des îles peu denses et faiblement urbanisées de conduire au terme d’un examen simplifié, mais avec un minimum de formation. La menace d’un retrait de ce titre de conduite vise à faire prendre conscience de sa valeur à ses détenteurs.

Troisièmement, ce projet renforce les sanctions encourues par les conducteurs en cas de non-respect d’une décision affectant la validité de leur titre de conduite. Ainsi, le fait de refuser de restituer son titre de conduite, de continuer à conduire, ou bien encore d’obtenir ou de tenter d’obtenir un titre de façon frauduleuse, suite à une décision de restriction de son droit de conduire, exposera le délinquant à une peine pouvant atteindre 500 000 Fcfp et 2 ans d’emprisonnement (contre 280 000 Fcfp et 2 mois actuellement).

Les services du Pays et de la justice espèrent ainsi lutter plus efficacement contre les comportements à risques, grâce à une sévérité plus exemplaire. La très grande majorité des mesures d’invalidation du permis de conduire prononcées en Polynésie française concernent toujours la conduite sous l’emprise de l’alcool et des stupéfiants.


Subvention de fonctionnement pour le collège de Tahaa

Le Conseil des ministres a octroyé une subvention de fonctionnement au collège de Tahaa pour le financement de la mise en conformité électrique de l’établissement. En effet, à la suite d’un contrôle de sécurité, des travaux de remise aux normes de certains bâtiments se sont avérés nécessaires pour assurer la protection des élèves, du personnel, du public et du matériel de cet établissement. Le montant global de la subvention attribuée pour cette opération financière est de 3 509 780 Fcfp.


Subventions de fonctionnement en faveur du collège de Hao, du Lycée Tuianu Le Gayic et du Lycée La Mennais

Le Conseil des ministres a attribué des subventions à quatre établissements scolaires de Tahiti et de Hao pour financer les opérations suivantes :

Bénéficiaire Objet de la subvention Montant en Fcfp
Collège de Hao Ouverture de sections de certificat d’aptitude professionnelle (CAP) 452 889
Collège de Hao Mise en place d’une surveillance de baignade en milieu lagonaire 266 700
Lycée Tuianu Le Gayic Mise en place d’une surveillance de baignade en milieu lagonaire 68 580
Lycée La Mennais Matière d’œuvre d’examens 196 525

L’ensemble des subventions accordées à ces quatre établissements scolaires représente un montant global de 984 694 Fcfp.


Gestion locative des logements étudiants de l’immeuble Van Bastolaer

Les travaux de la réhabilitation de l’immeuble Van Bastolaer en logements étudiants arrivent à leur terme. Les logements devraient être livrés fin décembre 2017. La DGEE a été missionnée pour le suivi de l’opération, mais n’a pas vocation à gérer ce type d’établissement.

Sur proposition de la ministre en charge de l’Education et de l’enseignement supérieur, le Conseil des ministres a décidé de confier de la gestion l’établissement à l’Institut de la jeunesse et sports de Polynésie française (IJSPF) qui gère les logements d’étudiants appartenant au Pays.


Centre Culturel de la Polynésie française – Pôle Culturel Paofai

Le Gouvernement souhaite développer un Centre culturel pour la Polynésie française. Un souhait énoncé depuis 1994 qui n’a jusqu’à présent pas abouti. Une nouvelle impulsion a été donnée à ce projet avec pour objectif de lancer la construction d’une première tranche fonctionnelle du projet au début de l’année 2018 en centre-ville de Papeete.
Le pôle culturel Paofai regroupera comme principales entités :
• Une médiathèque qui disposera des espaces suivants :
- un espace périodiques/presse/actualités
- des espaces de consultation adultes, adolescents, jeunesse, enfance
- des espaces « multimédia »
- un espace son et image
- un espace dédié au Fonds précieux, des espaces de travail et de recherche
- une ludothèque
- des ateliers socioculturels
• Un centre d’art contemporain qui disposera des espaces suivants :
- un espace de reconnaissance des trésors vivants (documents sonores ou audiovisuels témoignant de la vie et d’œuvre d’artistes de renom)
- une salle dédiée à la valorisation des artistes contemporains
- une salle d’expositions permanentes
- une salle d’expositions temporaires
- un espace disposant des conditions muséales
- un espace extérieur d’exposition
• Des espaces mutualisés entre médiathèque et centre d’art contemporain :
- l’auditorium
- le hall d’accueil avec ses boutiques éphémères
- le Café numérique
- les locaux techniques et logistiques
L’ensemble des locaux du pôle culturel Paofai, totalise une surface utile de 3 760 m2 et une surface de plancher de 4 500 m2.

Un concours d’architecte a été initié le 14 octobre 2016. Les 3 candidatures sélectionnées ont remis leur esquisse en avril 2017. Le jury du concours s’est déroulé le 23 mai dernier et, après l’audition des trois candidats, a été sélectionnée à l’unanimité l’esquisse du groupement 05 - Parc architecture (mandataire) – A maramarama - Polynésie ingénierie – Néonergie –Bureau Michel Forgue et Peutz et associés – Fréderic Casanova.

Les travaux préparatoires pourraient démarrer dans neuf mois et les travaux de construction du centre culturel dans quinze mois. Sur proposition du ministre en charge de la Culture et conformément au code des marchés publics passés au nom de la Polynésie française et de ses établissements publics, le Conseil des ministres a pris un arrêté attribuant le marché de maîtrise d’œuvre relatif à la réalisation et à l’aménagement du Centre culturel de Polynésie française - Pôle Paofai, au groupement ci-dessus mentionné.


Déplacement du ministre de la Culture, de l’environnement et de l’énergie à Paris

Le ministre de la Culture, de l’environnement et de l’énergie, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a présenté le bilan détaillé de son déplacement à Paris, du 25 au 31 octobre dernier.
Durant ce déplacement au programme très chargé, le ministre a rencontré la Commission de Régulation de l’Energie (CRE). Il a pu acter, avec le Président de la CRE, Jean-François Carenco, le principe d’une convention bipartite sur quatre ans, incluant une mission complète d’audit du secteur de l’énergie par la CRE tous les deux ans. Cette convention devrait être signée courant février 2018.
De plus il a été convenu que le gouvernement du Pays pourrait consulter la CRE de façon plus régulière sur des sujets précis. Le ministre a également rencontré le cabinet d’avocats Seban et signer une convention avec ce cabinet d’avocats spécialisé dans les contrats de concessions.
Une réunion de travail avec des représentants du ministère de la Transition écologique et solidaire s’est ensuite tenue afin de présenter l’avancement du dossier d’inscription au patrimoine mondial des îles Marquises et recueillir les recommandations du ministère de la transition écologique et solidaire sur la base des premiers travaux réalisés par les équipes polynésiennes.
Le projet d’inscription sera examiné lors d’une réunion du Comité des biens français qui se tiendra le 10 avril 2018 à Paris.
Le ministre a ensuite rencontré la Direction du Patrimoine du ministère de la Culture et de la Communication à propos du dossier d’inscription du ‘Ori Tahiti à l’inventaire national du patrimoine culturel immatériel qui était prévue lors de sa session du 26 octobre 2017.
Pour rappel, la candidature du ‘Ori Tahiti a été confirmée par la Polynésie française pour l’inscription à l’inventaire national du patrimoine culturel immatériel en juillet 2017.
C’est à l’unanimité que le dossier a été accepté par le comité national qui a également adressé ses compliments sur la qualité du dossier et sur le travail réalisé. Cependant, la France disposant déjà d’une liste de biens immatériels ayant le potentiel pour être présentés, la Polynésie française devra donc mettre toutes les chances de son côté en visant l’excellence, car il est évident que le choix du ministère national de la culture se portera sur le dossier le plus apte à séduire le comité mondial de l’UNESCO.
A l’initiative de Wallès Kotra, Directeur de Réseau Outre Mer 1ère et France Ö, une visite de l’exposition Gauguin a été proposée au ministre de la Culture, à la députée Nicole Sanquer et aux deux sénateurs Nuihau Laurey et Lana Tetuanui.
La délégation conduite par le ministre a été unanimement impressionnée par cette visite, par les matériaux utilisés, le bois sculpté et peint, par les couleurs vives qui jaillissent : une occasion unique de pénétrer dans l'univers intime de l'artiste.
TNTV – Orange
Le 1er août 2017, la chaîne du Pays TNTV a été diffusée pour la première fois en métropole sur la box de l’opérateur Free, qui totalise 6,2 millions de foyers, avec une grille de programmes exclusivement locale.
La direction du leader Orange, avec 12,1 millions de foyers, a convié le ministre dans ses locaux en vue d’officialiser un partenariat à la date du 30 octobre. Après divers échanges sur les opportunités respectives des deux parties, la collaboration a été actée avec un déploiement immédiat, marqué par la diffusion en direct de la course Hawaiki Nui Vaa. D’autres opérateurs ont aussi manifesté leur intérêt, et à l‘avenir TNTV pourrait être diffusée gratuitement dans tous les foyers métropolitains et dans les départements d’outre-mer.
Le positionnement sur les box est une formidable opportunité pour TNTV, mais surtout pour la Polynésie. Les possibilités d’étendre ce schéma dans d’autres pays stratégiques peuvent être envisagées. La Californie, le Canada, la Chine, et nos voisins de l’Océanie sont des cibles qu’il convient d’approcher.
Une délégation conduite par le ministre a rencontré, à Paris, lundi 30 octobre, Dominique Mirada et Florence Guery, de la Caisse des Dépôts, assisté du Directeur général de RTE international, Nicolas Breham. Les parties prenantes ont convenu d’une feuille de route des négociations à mener dans les meilleurs délais. Un échéancier ambitieux est à programmer avec notamment la formalisation rapide des points d’accord.
Enfin, le ministre a été invité par Nicolas Hulot, à la 1ère réunion plénière du Comité national de la biodiversité, instance d’information, d’échanges et de consultation sur les questions stratégiques liées à la biodiversité, qui s’est tenue le mardi 31 octobre à l’auditorium du ministère de la Transition écologique et solidaire.
Le ministre en charge de l’environnement en est désormais membre titulaire pour une durée de 5 ans en qualité de représentant de la Polynésie française. Les actions de la Polynésie française pour l’environnement et la transition énergétique ont été à maintes reprises présentées comme exemplaires lors des débats.
Dans son intervention, le ministre du gouvernement de la Polynésie française a rappelé l’importance de conjuguer culture, environnement et éducation et s’est réjoui que le projet « d’aire marine éducative » né en Polynésie française suscite autant d’intérêt en métropole. En Polynésie, ce concept s’étendra à d’autres espaces remarquables terrestres et fluviaux.
Malgré tout, il a fait part de son regret que le Pacifique ait été un peu oublié par les responsables nationaux jusqu’à présent. Il a renouvelé son inquiétude sur le risque que les atolls de Polynésie française soient potentiellement les premiers impactés par le changement climatique et a fait part de son désarroi suite à l’annonce faite par la ministre des Outre-Mer de la suppression du Fonds vert.
En réponse, Nicolas Hulot a reconnu une certaine forme d’injustice quant à la méconnaissance de la France des territoires ultra-marins du Pacifique. Monsieur Hulot a déclaré qu’il espérait trouver le temps pour venir en Polynésie française en 2018.


Attribution de subventions à des associations culturelles

Le Conseil des ministres a octroyé une subvention à six associations culturelles. Les subventions de fonctionnement attribuées sont les suivantes :

-638 400 Fcfp en faveur de l’association « Tupurai », dans le cadre du financement d’un déplacement culturel sur l’île de Ra’ivāvae, dans l’archipel des Australes, du 1er au 15 novembre.
-4 000 000 Fcfp pour l’association « Des éditeurs de Tahiti et des Îles », présidée par Christian Robert, pour l’organisation du « Salon du livre » à Tahiti et sa participation aux divers « Salons du livre» en Polynésie et en France
-2 000 000 Fcfp en faveur de l’association « Musique en Polynésie», présidée par Jean-Louis Larrey, pour le financement du programme intitulé « Musique et Jeunesse ».
-1 000 000 Fcfp pour l’association « Comité du tourisme de Rangiroa » pour l’organisation de l’évènement Farerei Haga 2017.
-500 000 Fcfp en faveur de l’association « Tamarii Heiva no Narai », pour le financement d’un déplacement culturel sur l’île de Rurutū, dans l’archipel des Australes, prévu du 10 au 17 décembre prochains.
-Subvention d’un montant de 750 000 Fcfp, en faveur de l’association « Havai’i nui », pour l’organisation de l’accueil des pirogues Hōkūle’a et Hikinalia à Taputapuātea.


Les sirènes d'alerte retentiront exceptionnellement mercredi aux Raromatai  03/11/2017

Les sirènes d'alerte retentiront exceptionnellement mercredi aux Raromatai
RAROMATAI, le 03/11/2017 - Dans un communiqué, le Haut-commissariat informe les habitants des Raromatai que les sirènes d'alerte au tsunami retentiront exceptionnellement mercredi prochain. Il s'agit de voir si elles fonctionnent bien.

Les habitants de Raiatea, Tahaa, Bora Bora, Huahine et Maupiti sont informés par la Direction de la protection civile du Haut-Commissariat de la République que les sirènes d’alerte retentiront exceptionnellement, ce mercredi 8 novembre à midi au lieu du premier mercredi du mois.

Il s’agit de tester leur bon fonctionnement.

Collecte alimentaire samedi 04 novembre chez Carrefour Punnauia  02/11/2017

L’Ordre de Malte France, organisme international, agit en Polynésie française auprès des plus pauvres, des malades et des personnes fragilisées par les épreuves de la vie. Cela passe par différentes activités dont la préparation et la distribution de repas aux SDF présents dans le quartier de la Cathédrale de Papeete, ceci 2 à 3 fois par mois. Malheureusement les besoins sont en augmentation et nous faisons face à des situations parfois très difficiles.
Afin de pouvoir nous aider à incrémenter ces repas, une collecte de denrées alimentaires aura lieu dans la galerie marchande de Carrefour Punaauia, le samedi 4 novembre 2017, de 8h à 13h30. Cette récolte concerne des produits alimentaires dits « secs » qui puissent être conservés : pâtes, riz, boite de conserve (viande, légumes…)…
Merci à tous pour votre générosité.
Collecte alimentaire samedi 04 novembre chez Carrefour Punnauia

La police municipale de Papara fermée désormais le week-end  31/10/2017

La police municipale de Papara fermée désormais le week-end
PAPARA, le 31/10/2017 - Pour des raisons administratives et par manque d'effectif, le maire de Papara informe ses administrés de la fermeture temporaire de la police municipale le week-end.

Les bureaux seront donc ouverts du lundi au vendredi, de 6 heures à 18 heures.

Pour toutes interventions en dehors de ces créneaux horaires, rapprochez-vous de la gendarmerie de Papara, en composant le 17.

Des coupures de courant entre Papeete et Mahina ce matin  31/10/2017

EDT Engie communique:
Aujourd’hui à 10h40 des défauts ont mis hors service 2 groupes de la Centrale de la Punaruu.
Cet incident a eu pour conséquence des coupures d’alimentation en électricité de certains clients entre Papeete et Mahina.
Tous les moyens sont mis en place pour réduire la gêne occasionnée et rétablir l’ensemble des moyens de production.
Tous les clients ont été réalimentés à 11h07.
EDT ENGIE tient à s’excuser auprès de la clientèle des désagréments causés lors de cette interruption involontaire de distribution d’énergie.

Compte rendu du Conseil des ministres du 26 octobre 2017  27/10/2017

Subventions pour les communes de Tumara’a, de Fatu Hiva, de Rangiroa et de Arutua

Dans le cadre de sa politique de soutien volontariste des investissements communaux, le Conseil des ministres a validé cinq octrois de financement au profit des communes de Tumara’a, de Fatu Hiva, de Rangiroa et de Arutua. Ceux-ci constituent un soutien financier du Pays d’un montant total de 54 531 840 Fcfp, pour des investissements communaux de plus de 104 144 380 Fcfp, soit une participation de près de 54%.

Trois de ces opérations consistent en l’acquisition d’engins au profit des communes de Tumara’a et de Fatu Hiva. En effet, la commune de Tumara’a souhaite se doter d’un camion à benne, d’une pelle hydraulique et d’une remorque pour assurer diverses missions telles que l’entretien du foncier communal ou les travaux de rénovation des écoles. Ces acquisitions représentent un coût total de 64 301 963 Fcfp et seront soutenues par le Pays à hauteur de 32 150 981 Fcfp.

La commune de Fatu Hiva bénéficie également d’un financement du Pays de 15 384 881 Fcfp pour lui permettre d’acquérir une pelle hydraulique. Aujourd’hui, l’état des routes ne permet pas le déplacement de la pelle hydraulique dont dispose déjà la commune laquelle est désireuse de mener à bien ses travaux sur l’ensemble de l’île. L’opération représente un investissement total de 26 991 020 Fcfp.

Les deux autres opérations concernent l’acquisition de broyeurs nécessaires aux communes de Rangiroa et d’Arutua en matière de traitement de leurs déchets verts. Le Pays soutient chacune de ces opérations à hauteur de 70%, soit 4 871 578 Fcfp au profit de Rangiroa et 4 124 400 Fcfp au profit d’Arutua. Le montant total des deux opérations s’élève à 12 851 397 Fcfp, les communes prenant à leur charge la différence.


Remise en état de la salle omnisports de Tautira : subvention au profit de l’IJSPF


Le Conseil des ministres a rendu exécutoire un arrêté octroyant une subvention de 22 500 000 Fcfp au profit de l’Institut de la Jeunesse et des Sports de la Polynésie française (IJSPF) dans le cadre la remise en état de la toiture de la salle omnisports de Tautira.

Depuis deux ans, une campagne de rénovation a été lancée afin que les usagers soient accueillis en toute sécurité, dans les 11 salles omnisports gérés par l’IJSPF, situées dans 10 communes, notamment dans les archipels des îles du Vent, îles Sous-le-Vent, Australes et Marquises (Tahiti, Raiatea, Tahaa, Rapa, Tubuai, Nuku Hiva, Ua Pou).

En plus des travaux en cours dans les salles omnisports de Uturoa et Ua Pou, il est donc prévu de rénover la toiture et le réseau électrique de celle de Tautira. Les travaux sont estimés à 24 964 358 Fcfp. La participation du Pays s’élève à hauteur de 96%, soit 22 500 000 Fcfp. Le reliquat sera complété par le fonds de roulement de l’établissement.


Attribution de subvention de fonctionnement aux associations de jeunesse, aux associations sportives et aux fédérations sportives

Le Conseil des ministres a examiné 44 dossiers de subventions aux associations de jeunesse, aux associations et fédérations sportives, pour un montant global de 60 780 905 Fcfp.

Subventions de fonctionnement au titre des activités générales pour 2017 :

Associations de jeunesse :
o « Fédération des Œuvres Laïques de la Polynésie française » pour un montant de 3 050 000 Fcfp ;
o « Scouts et Guides de Polynésie française » pour un montant de 750 000 Fcfp ;
o « Taure’a Light » pour un montant de 700 000 Fcfp ;
o « CPCV Organisme Protestant de Formation » pour un montant de 4 320 000 Fcfp ;
o « Comité Protestante des Écoles du Dimanche – CPED » pour un montant de 4 550 000 Fcfp ;
o « Te Tama Ti’a Hou – Union Polynésienne pour la Jeunesse » pour un montant de 1 900 000 Fcfp ;
o « L’Association Territoriale des CEMEA de Polynésie » pour un montant de 4 320 000 Fcfp.

Associations sportives :
o « Vénus » pour un montant de 1 483 000 Fcfp ;
o « Central Olympic » pour un montant de 534 000 Fcfp ;
o « Faa’a Rugby ARO » pour un montant de 534 000 Fcfp ;
o « Manu Ura » pour un montant de 1 483 000 Fcfp ;
o « Pirae Volley Club » pour un montant de 1 593 000 Fcfp ;
o « Section Sportive Tefana Football » pour un montant de 1 593 000 Fcfp ;
o « École de Voile d’Arue » pour un montant de 593 000 Fcfp ;
o « Punaauia Rugby Club » pour un montant de 534 000 Fcfp ;
o « Saint-Etienne Jeunes de Hakahau » pour un montant de 534 000 Fcfp ;
o « Fei-Pi 1923 » pour un montant de 2 000 000 Fcfp ;
o « Vaiete » pour un montant de 660 005 Fcfp ;
o « Hinaraurea » pour un montant de 148 000 Fcfp ;
o « Aorai » pour un montant de 2 000 000 Fcfp ;
o « Central Sport » pour un montant de 2 000 000 Fcfp ;
o « Dragon » pour un montant de 2 000 000 Fcfp ;
o « Excelsior » pour un montant de 2 000 000 Fcfp ;
o « District de Va’a de Raiatea » pour un montant de 118 000 Fcfp ;
o « L’association Pour le Développement de l’Athlétisme à Taiarapu – ADAT » pour un montant de 100 000 Fcfp ;
o « Badminton Université Club de Polynésie » pour un montant de 356 000 Fcfp ;
o « Comité Futsal de Raiatea » pour un montant de 296 000 Fcfp ;
o « L’association culturelle et sportive Tama O Hiva » pour un montant de 178 000 Fcfp ;
o « Blacks Fins » pour un montant de 118 000 Fcfp ;
o « L’association sportive du Collège de Taiohae » pour un montant de 148 000 F CFP ;
o « Comité des Sports et de Jeunesse de Nuku Hiva » pour un montant de 296 000 Fcfp ;
o « Courir en Polynésie » pour un montant de 237 000 Fcfp ;
o « Porineshia Sobukai – École polynésienne de Budô » pour un montant de 118 000 Fcfp ;
o « Samine » pour un montant de 207 000 Fcfp ;
o « Tamarii Raro Matai » pour un montant de 415 000 Fcfp ;
o « Tapu Rugby pour un montant de 237 000 Fcfp.
- Fédérations :
o La Fédération Tahitienne de Basket ball pour un montant de 2 168 700 Fcfp ;
o La Fédération Polynésienne de Golf pour un montant de 1 200 000 Fcfp ;
o La Fédération Tahitienne de Kayak pour un montant de 1 087 200 Fcfp ;
o La Fédération Tahitienne de Natation pour un montant de 3 621 900 Fcfp ;
o La Fédération Tahitienne de Surf pour un montant de 3 958 100 Fcfp ;
o La Fédération Tahitienne de Volley Ball pour un montant de 3 642 000 Fcfp.

Subvention de fonctionnement en faveur de :
o la Fédération Tahitienne de Cyclisme pour la participation de la sélection de Tahiti au Championnat de France de Cyclisme sur route des Outre-Mer, qui s’est déroulé à St Martin au mois de septembre dernier, pour un montant de 1 000 000 Fcfp.
o la Fédération Tahitienne de Basket-Ball pour le financement de la participation aux Oceania U17 et au tournoi qualificatif des hommes et des femmes pour les Jeux du Pacifique Sud 2019, organisé en août dernier à Rarotonga, pour un montant de 2 000 000 Fcfp.


Maintien du prix des hydrocarbures au 1er novembre

Aux dates de chargements des produits hydrocarbures liquides, les prix CAF exprimés en Fcfp augmentent principalement en raison de la hausse des cotations sur le marché de Singapour. Ainsi, l’essence sans plomb augmente de 5 %, le pétrole et le gazole de 6 %, et le fioul de 5 %. Il n’y a pas eu de livraison de gaz butane pour ce mois.

Le Conseil des ministres reste vigilant sur l’évolution des cours mondiaux et a décidé de maintenir les prix des hydrocarbures à leur niveau actuel pour le mois de novembre.


Projet de loi du Pays portant diverses mesures fiscales visant à favoriser l’activité des entreprises

Les 29, 30 et 31 mai derniers s’est tenue, sous l’égide du Vice-président en charge de l’économie et des finances, une conférence économique à l’issue de laquelle les chefs d’entreprise ont émis des propositions au soutien de la politique de relance économique du gouvernement. Le projet de loi du Pays portant diverses mesures fiscales visant à favoriser l’activité des entreprises, approuvé par le Conseil des ministres ce jeudi, reprend certaines de ces propositions.

Au titre de l’équité fiscale, il est proposé d’exonérer ponctuellement de taxe de mise en circulation les véhicules pick-ups destinés aux îles autres que Tahiti et Moorea. Cette mesure fait suite au constat que l’exonération mise en place l’année dernière pour les véhicules de petites cylindrées ne profite pas aux îles puisque ce type de véhicules n’est pas adapté à la configuration particulière des îles. Cette mesure participe également à la politique en cours de redynamisation du secteur de l’automobile.

Dans le même esprit d’équité, il est proposé d’abaisser le seuil de financement ouvrant droit à des crédits d’impôt en défiscalisation de 10 millions Fcfp à 5 millions Fcfp pour les sociétés relevant de l’impôt sur les sociétés. Cette mesure répond à une critique récurrente selon laquelle le marché de la défiscalisation n’est accessible qu’aux sociétés les plus importantes. Elle permettra de renforcer les positions fiscales disponibles et donc de mieux sécuriser le plan de financement des porteurs de projets.

Au titre de la simplification fiscale, il est aussi proposé d’exonérer les groupes de chants et danses traditionnels de tous impôts considérant d’une part qu’après rétribution des chanteurs, musiciens et danseurs, l’activité n’est manifestement pas rémunératrice et, d’autre part, que dans ces conditions, la fiscalisation des chefs de groupe ne les incite pas à faire vivre nos cultures et arts polynésiens.

Au titre du soutien à la compétitivité des entreprises, il est proposé de déplafonner l’aide apportée aux projets par la défiscalisation locale en cas de crédits d’impôt majorés. En effet, la réglementation prévoit que l’aide publique ne peut excéder les efforts de financement du porteur de projet. Mais en présence de crédits d’impôt majorés (hôtellerie et pêche) et/ou de combinaison avec la défiscalisation métropolitaine, une telle réglementation oblige à ne pas accorder toute l’aide prévue, exprimant ainsi une certaine incohérence par rapport à l’objectif incitatif poursuivi dans les deux cas.

Il est également proposé de réactiver le dispositif d’incitation fiscale pour l’emploi durable qui consiste à octroyer une réduction d‘impôt aux entreprises qui embauchent durablement du personnel. La nouvelle formule se démarque de celle expérimentée entre 2006 et 2012 par la réduction d’impôt qui est portée à 1,5 million Fcfp par emploi créé, imputable sur 3 ans, et par la possibilité d’imputer cette réduction sur la contribution supplémentaire à l’impôt sur les sociétés en cas d’épuisement des capacités d’imputation sur l’impôt sur les sociétés.

En outre, la publicité étant un vecteur essentiel d’incitation à la consommation et donc de relance de l’économie, il est proposé de supprimer la fiscalité qui s’y rapporte, à l’exception de celle portant que la publicité relative aux produits nocifs pour la santé, laquelle reste taxée à 40%.

Lors de la conférence économique, avait été suggérée la mise en place de dispositifs incitant les entreprises à investir pour elles-mêmes plutôt que dans des projets tiers et sans trop de complications administratives. C’est chose faite avec la proposition d’une incitation fiscale au réinvestissement des bénéfices. D’une mise en œuvre relativement simple, ce dispositif serait accessible aux entreprises dont le bénéfice fiscal n’excède pas 50 millions Fcfp et qui investissent dans des immobilisations dont le coût unitaire n’excède pas 50 millions Fcfp.

Une autre mesure de soutien aux entreprises consiste à les inciter à procéder à une réévaluation de leurs actifs en franchise d’impôt sur les sociétés. En effet, toute réévaluation dégage une plus-value latente imposable qui explique la réticence des sociétés à réévaluer leurs actifs. La réévaluation des actifs permettra aux entreprises intéressées de présenter un bilan plus consistant qui leur facilitera l’octroi de prêts ou justifiera le prix de cession si le chef d’entreprise souhaite céder son affaire.

Il est enfin proposé d’abaisser le taux de la retenue à la source sur le revenu des non-résidents à 17,5%. Ce taux avait été porté de 10 à 20% en 2013. Appliquée aux prestataires de services non polynésiens qui interviennent ponctuellement sur le marché polynésien, la retenue a pour finalité de garantir une certaine égalité entre les prestataires polynésiens qui s’acquittent des différents impôts commerciaux et leurs concurrents établis fiscalement hors de Polynésie française.

D’autres mesures issues de la conférence économique pourraient être proposées dans le courant de l’année 2018.

Le Service de l'Informatique, outil de la transformation digitale de l’administration

Le ministre en charge du numérique a présenté au gouvernement le schéma directeur des infrastructures numériques de la Polynésie française. La dématérialisation des services publics de la Polynésie française, en ce qu’elle représente de progrès dans le rapport à l’administré n’est plus aujourd’hui une simple nécessité, mais une obligation et une urgence. La dématérialisation est un des leviers majeurs de la modernisation de l’administration.

Le Service de l’Informatique est un acteur majeur du projet de modernisation et de transformation numérique de l'administration. Ce chantier fondamental, qui impacte l’ensemble des services publics, au-delà des outils techniques, implique en effet une réflexion en profondeur sur la gouvernance du Système d’Information de l’administration et les méthodes de travail.

La gestion dématérialisée des données offre suffisamment de garanties, de sécurité et de facilités, pour organiser l’échange de données non sensibles entre services, voire la mutualisation de la gestion des données communes.

La transformation digitale de l’administration exige des investissements à moyen terme importants mais garantit, en retour, des gains de productivité considérables accompagnés d’une plus grande efficience du service public, surtout dans un territoire aussi morcelé que la Polynésie française.

Le chantier d’adaptation du service informatique aux enjeux de l’e-administration s’articule autour de deux piliers principaux : les infrastructures (réseaux, serveurs et stokage) et l’architecture applicative.

Un schéma directeur d’infrastructures a été élaboré. Il propose un plan d'actions à cinq ans articulé autour de 4 axes stratégiques :

 La fiabilisation de la gestion des infrastructures informatiques afin d’assurer une qualité optimale et continue de l’e-administration ;
 La qualité et les délais des projets ;
 La souplesse et l’agilité d’une infrastructure adaptée aux nouveaux enjeux ;
 La sécurisation des accès internes afin de permettre l’ouverture aux citoyens.

Parmi les scénarii proposés pour atteindre la cible, il a été retenu, d’organiser une gestion unifiée et simplifiée du stockage et des serveurs en mode cloud, au sein d’un « Datacenter » et de construire un réseau inter services public très haut débit sécurisé, qui facilitera les échanges entre les administrations et permettra la continuité de l’action gouvernementale en cas de dysfonctionnement grave d’internet.

Cette nouvelle infrastructure et ce réseau très haut débit seront le « socle » pour le développement de l’E-administration qui sera clairement la clé de voûte de la numérisation du Pays.

La gouvernance de la transformation digitale s’appuie sur une commission stratégique, mais aussi sur un Service de l'Informatique, bras opérationnel, réorganisé afin d’assumer le pilotage et garantir la réalisation effective des projets. Un chantier de refonte du bureau des projets a été lancé et des formations ont été dispensées en 2017 afin de garantir à toute l’équipe de conception et développement (26 personnes formées entre 2016 et 2017) une maitrise homogène du socle technique. Cette démarche permet ainsi d’appuyer les méthodes de développement sur les méthodes « agiles ». Un cycle de vie des projets a été formalisé afin de garantir un pilotage efficace, en concordance avec la gouvernance forte.

Le portefeuille de projets est amené à s’étoffer fortement, avec le lancement à venir de nombreux programmes et chantiers d’envergure, dont les programmes de santé publique, de gestion financière et des ressources humaines, ou encore de planification économique, ainsi qu’un portefeuille de 150 applications propres à chaque service.

L’évolution du Service de l'Informatique est une étape préalable indispensable pour entreprendre et, surtout, réussir, le virage digital de l’administration. Devenu un support performant et expert, au service des exigences métiers, il doit veiller à combler le retard en matière de e-services, pour une administration en phase avec son temps et au plus près des citoyens.

L’effort initial important que devra fournir le Pays, tant sur le plan financier qu'en termes de ressources humaines, sera, à moyen terme, compensé par les gains apportés dans la qualité de service. C’est le choix que font toutes les administrations de tous les pays développés. C’est le pari que fait le gouvernement aujourd’hui pour la Polynésie française.


Subvention pour le remplacement de chauffe eaux solaires dans des lotissements de l’OPH

Le ministère du Logement a présenté en Conseil des ministres, une proposition d’octroi d’une subvention d'investissement 148 855 311 F CFP TTC en faveur de l’Office Polynésien de l’Habitat pour financer la tranche 1 de grosses réparations de 2017.
Dans le cadre de ses actions, l’Office Polynésien de l’Habitat va procéder aux travaux de remplacement des chauffe-eaux solaires de 274 logements des résidences situées sur Tahiti en zone urbaine et non urbaine. Il s’agit d’Atimaro (Pirae), Les Hauts de Vallons et Les Balcons de Tepapa (Papeete), Teroma 2.2 (Faa’a), Teivihonu (Taravao) et Amuriavai (Faaone). En effet, il est aujourd’hui nécessaire de remplacer ces équipements qui datent pour certains de plus de 10 ans.
Les travaux consisteront à retirer l’ancien chauffe-eau solaire et à le remplacer. Selon le type de logement, différentes capacités de chauffe-eaux seront prévues : 180 à 200 litres pour des F2/F3 et de 300 litres pour les F4/F5. Il est également prévu de menus travaux de plomberie pour le confort des locataires du parc.
Après leur remplacement, ces équipements permettront d’inscrire la consommation d’énergie des résidences concernées dans une démarche éco-durable que l’Office Polynésien de l’Habitat souhaite généraliser.
L’OPH a donc avancé l’essentiel de ces travaux de rénovation dès le mois de décembre 2016, afin de permettre un traitement plus efficace et optimal des eaux usées. Le coût total de ces opérations de grosses réparations est estimé à la hauteur de la subvention (200 000 000 F CFP TTC) et financé à 100% par le Pays.


Schéma directeur de développement de la pêche hauturière en Polynésie française

Le Conseil des ministres a examiné le schéma directeur de développement de la pêche hauturière en Polynésie française, réalisé par le bureau d’étude Fisheries & Maritime Affairs (F&S), auprès des professionnels de ce secteur. La Polynésie française est en quête d’un dynamisme qui doit s’inscrire dans la durée et, pour ce faire, le Pays doit miser sur une valorisation optimale de ses ressources propres.

La zone économique exclusive (ZEE) concentre d’importantes ressources qui sont encore peu exploitées aujourd’hui. La filière hauturière, qui a émergé il y a 25 ans, n’exploite qu’une partie restreinte des ressources disponibles. Les enjeux pour le Pays sont donc d’optimiser l’exploitation durable de ces ressources sur l’ensemble de la ZEE et de profiter également des opportunités d’exploitation des eaux internationales adjacentes.

Plusieurs scenarii de développement sont envisageables, mais les conditions de succès et les impacts diffèrent selon les options. Ainsi, afin d’identifier les scenarii les plus pertinents, ceux qui auront le maximum d’impacts positifs tout en garantissant la gestion durable et équitable des ressources naturelles, l’élaboration d’un schéma directeur du développement de la pêche hauturière est nécessaire pour guider l’action des parties prenantes et atteindre les objectifs souhaités.

L’étude d’élaboration de ce schéma, qui vient de s’achever, a été commanditée par le Pays au travers de la Direction des ressources marines et minières (DRMM), avec le concours financier de l’Agence Française de Développement (AFD) et réalisée par le bureau d’études Fisheries & Maritime Affairs (F&S).

Le ministre du développement des ressources primaires a souhaité que le rapport réalisé par F&S soit restitué aux acteurs du secteur, afin d’échanger sur les priorités et les orientations fixées par le Pays en accord avec les professionnels de la filière.

Sur la base des quatre orientations stratégiques et des dix-sept objectifs spécifiques proposés dans cette étude, la filière pourra, désormais, se doter d’une véritable politique publique. Il appartiendra ensuite au gouvernement de valider les priorités du Pays en termes d’accompagnement de la filière et de mettre en œuvre les actions qui devront être planifiées et budgétisées. La mise en oeuvre de cette politique sectorielle se fera avec la coordination et la coopération de l’ensemble des acteurs, aussi bien du secteur public que du secteur privé.


Subvention à Tahiti Tourisme pour la promotion du secteur de la croisière

Le Conseil des ministres a approuvé l’attribution d’une subvention de 25 000 000 Fcfp au groupement d’intérêt économique Tahiti Tourisme, pour les actions de promotion, de communication, d’accueil, d’information et d’animation du secteur de la croisière prévues cette année.

Le secteur de la croisière est un des leviers de croissance du Tourisme en Polynésie française. Il offre une possibilité de croissance en termes d'hébergements et impacte directement l'activité économique des acteurs du marché (prestataires de services, commerces, restaurants). Ce secteur a notamment largement contribué à la croissance du tourisme en 2016. En effet, les dépenses des seuls croisiéristes sont estimées à 12 milliards Fcfp en 2016, soit environ 21% des recettes touristiques globales de la Polynésie française.

Dans le cadre des orientations que le Pays souhaite mener pour le secteur de la croisière, Tahiti Tourisme a par conséquent programmé pour l’année 2017, plusieurs actions favorisant notamment le positionnement ainsi que la promotion du produit « croisière » auprès des auprès des décideurs de compagnies de croisière internationales et auprès marchés émetteurs importants.

Tahiti Tourisme participera notamment au Seatrade China du 1er au 3 novembre prochain à Shanghai et au World Cruise China qui aura lieu le 4 novembre à Guangzhou. En parallèle, l’organisme assure différentes rencontres dans les quartiers généraux des compagnies de croisières basés pour la plupart aux Etats Unis. Tahiti Tourisme met également en place des actions de promotion au travers de nouvelles campagnes de communication grand public ciblées croisière sur les marchés nord-américain, néo-zélandais, et australien, ainsi qu’au travers de nouvelles opportunités marketing avec des marques de croisière, et enfin dans la conception et la production d’images spécifiques.


Mise en place du comité de pilotage relatif à la prochaine délégation de service public de transport collectif sur l'île de Tahiti

Grâce au schéma directeur des transports collectifs et déplacements durables de l'île de Tahiti, les contours de la politique des transports en commun ont été définis à court, moyen et long terme.

Les délégations de service public (DSP) de transport en commun arrivant bientôt à leur terme, le ministère des Transports, le ministère de l’Education et les services sous leur tutelle préparent la nouvelle convention de transport collectif pour l’île de Tahiti. Afin de définir le contenu de la prochaine DSP et de coordonner les travaux relatifs à la fin des conventions actuelles, un comité de pilotage interministériel a été mis en place par le conseil des ministres.

Il est composé des membres suivants : le Président de la Polynésie française ou son représentant, le Vice-Président de la Polynésie française ou son représentant, le ministre des Transports ou son représentant, (président du comité de pilotage), la ministre de l'Education ou son représentant, le Secrétaire général du gouvernement ou son représentant, la Directrice des transports terrestres ou son représentant, le Directeur de l'éducation ou son représentant.


Réforme des mesures d’aides à l’emploi de type « stage d’insertion professionnelle » : vers une cohérence renforcée

Après les partenaires sociaux réunis en concertation globale tripartite puis le Conseil Economique, Social et Culturel de la Polynésie française, la ministre de la formation professionnelle et de l’éducation a présenté au Conseil des ministres un projet de loi du Pays portant modifications de diverses dispositions du code du travail, à soumettre à l’examen de l’Assemblée de la Polynésie française.

Ce projet de texte vise, d’une part, à réformer les mesures d’aides à l’emploi de type « stage d’insertion professionnelle », et d’autre part, à garantir la mise en cohérence avec les mesures d’aides à l’emploi de type « contrat aidé ».

La réforme des mesures d’aides de stages d’insertion professionnelle tend principalement à favoriser la formation en alternance et à soutenir l’insertion professionnelle des jeunes de moins de 30 ans, diplômés ou titrés d’un niveau III au minimum, en souscrivant à une exigence de cohérence avec l’ensemble des mesures d’aides à l’emploi, à la formation et à l’insertion professionnelle.

Ainsi, il sera proposé de remplacer le stage d’insertion en entreprise par un nouveau dispositif intitulé Convention d’Accès à l’Emploi PROfessionnel (CAE PRO), d’ériger le Corps de Volontaires au Développement (CVD) en mesure d’aide à l’insertion professionnelle, en lieu et place du stage expérience professionnelle et d’apporter les ajustements nécessaires au CAE pour une mise en cohérence de l’ensemble des dispositifs de stage d’insertion professionnelle. En outre, une harmonisation des montants des indemnités perçues par les bénéficiaires dans le cadre des dispositifs de stage d’insertion professionnelle sera assurée.

Enfin, dans le cadre de cette mise en cohérence renforcée, il sera également proposé de revaloriser la rémunération du salaire d’un apprenti en le fixant à 70% du SMIG en vigueur, et de supprimer un critère d’exclusion de l’employeur à la mesure ACT PRO.


Subventions à des établissements publics d’enseignement

Le Conseil des ministres a octroyé des subventions de fonctionnement en faveur de sept établissements publics d’enseignement de la Polynésie française pour un montant global de 3 187 793 Fcfp.

Ainsi, pour l’ouverture de sections de certificat d’aptitude professionnelle (CAP) le collège de Bora-Bora recevra 266 340 Fcfp, le collège de Mataura 411 788 Fcfp, et le Collège de Rangiroa 306 968 Fcfp.

Le collège de Paea recevra une subvention de 450 000 Fcfp pour la prise en charge des frais de transports dans le cadre d’un voyage pédagogique. Le collège Henri Hiro obtiendra, pour sa part, une subvention de 544 664 Fcfp pour la réparation d’un truck. 207 703 Fcfp seront attribués au collège d’Afareaitu pour la réfection d’un système d’alarme. Enfin, le lycée Paul Gauguin recevra 1 000 000 Fcfp pour la réalisation d’un court métrage traitant de la thématique de la violence à l’école.


Subventions aux associations Hei Taina et du Caméléon

Le Conseil des ministres a octroyé aux associations Hei Taina et du Caméléon respectivement 490 000 Fcfp, et 450 000 Fcfp.

L’association Hei Taina a pour but, dans la continuité du partenariat établi entre la Polynésie française et le lycée de Wenling par une convention-cadre en octobre 2013, de soutenir les lycéens lauréats d’une bourse d’études en Chine, de contribuer au développement de l’apprentissage du mandarin, d’assurer un accompagnement des familles pour ces actions et à renforcer les liens entre les associations chinoises de la Polynésie française. L’association Hei Taina a sollicité une subvention dans le cadre du financement de son activité générale pour 2017.

L’association du Caméléon a, pour sa part, pour mission de mener en Polynésie française des projets culturels innovants. La subvention qui lui a été attribuée porte sur une représentation scolaire à Raiatea.

Courses hippiques: les résultats du 22 octobre  24/10/2017

Courses hippiques: les résultats du 22 octobre
Résultats de la 8ème journée de Courses Hippiques organisée par l’Association Hippique et d’Encouragement à l’Elevage de Polynésie Française ce dimanche 22 Octobre à l’hippodrome de Pirae.

Les favoris ont répondu présents et un nouveau record est tombé dans la course de amble attelé sur une distance de 2700m.

L’Association Hippique et d’Encouragement à l’Elevage de Polynésie Française vous donne d’ores et déjà rendez-vous pour la 9ème journée qui aura lieu le DIMANCHE 12 NOVEMBRE à l’HIPPODROME DE PIRAE.

Déménagement du service contrôle de la CPS  23/10/2017

Le Service Contrôle de la Caisse de Prévoyance Sociale, précédemment domicilié au 2ème étage de l’immeuble du siège, avenue du Commandant Chessé à Papeete, s’est installé à l’immeuble Papineau.

Ses bureaux sont désormais situés en plein cœur de la ville, 26 rue Tepano Jaussen, au 3ème étage de l’immeuble Papineau, qui abrite notamment le SEFI et la Direction du travail. Le public souhaitant s’y rendre devra emprunter la porte d’entrée du bâtiment B (située entre l'agence Pro Intérim et QBE).

Le Service est ouvert au public du lundi au jeudi de 7h à 15h30 et le vendredi de 7h à14h30, en journée continue, et est joignable au (+689) 40 41 68 22 ou par email à l'adresse [email protected]

Collecte de sang à Paea  20/10/2017

"Une collecte de sang est organisée par le Centre de Transfusion Sanguine et la Mairie de Paea dans les locaux du Dispensaire le mardi 24 octobre, de 8h à 11h00. Tous les donneurs volontaires sont invités à participer. Le CTS vous remercie d'avance, au nom des malades".

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