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Zone bio-marine de Faratea : le début des productions prévu pour 2021


D’ici mai, un concours scolaire devrait être lancé pour trouver un nom ma’ohi et un logo pour la Zone Biomarine de Faratea.
D’ici mai, un concours scolaire devrait être lancé pour trouver un nom ma’ohi et un logo pour la Zone Biomarine de Faratea.
TAIARAPU EST, le 21 mars 2019. L’avis d'appel public à la concurrence pour la maîtrise d’œuvre du projet de création d’un lotissement destiné aux activités aquacoles et biomarines vient d’être publié. Les travaux de construction de la zone biomarine devraient commencer l’année prochaine.

Le conseil des ministres a approuvé en mai 2016 le lancement d’un projet d’aménagement d’une zone « bio-marine » destinée à accueillir des projets privés aquacoles et de valorisation des biotechnologies marines sur le site de Faratea. Près de trois ans plus tard, l’avis d'appel public à la concurrence pour la maîtrise d’œuvre du projet de création d’un lotissement destiné aux activités aquacoles et biomarines vient d’être publié.

Cette zone biomarine s’étend sur une surface de 33 hectares sur la commune de Taiarapu Est. 1,8 milliard de Fcfp a été prévu en autorisation de programme au budget. Le dossier mis à disposition des candidats répondant à l’avis d’appel public à la concurrence permet d’en savoir plus sur l’avancement du projet.

Le projet de zone biomarine consiste à mettre en place et organiser une zone d’aménagements aquacoles et d’activités associées. « De tels aménagements permettront de proposer aux utilisateurs de mutualiser certains investissements (prise d’eau de mer, traitement des eaux, émissaire, hangars, études d’impact, etc.) », indique le dossier. « Ces aménagements consisteront en la viabilisation des terrains (terrassement, alimentation en eau douce, électricité, téléphone, accès routier, clôtures) et l’aménagement des canalisations collectifs de pompage d’eau de mer, de traitement et d’émissaire de rejets d’eaux usées. »

Pour qu'un Paraha peue soit prêt à être consommé, il faut compter environ un an d'élevage pour un poisson d'un kilo.
Pour qu'un Paraha peue soit prêt à être consommé, il faut compter environ un an d'élevage pour un poisson d'un kilo.
Les projets sélectionnés pour le moment sont ceux d’Aquapac (Crevetticulture (Litopenaeus stylirostris), paraha peue et marava en cage), de Tahiti Marine Aquaculture (Bénitiers (Tridacna maxima, Tridacna squamosa) : écloserie et /ou grossissement, de Technival (Production d’aliments aquacoles comprenant l’élevage de larves d’insectes pour aliments aquacoles…), d’Aquapol (crevette bleue (Litopenaeus stylirostris)) et de Tahiti Tropical Fish (Bénitiers, poissons lagunaires, tilapias, crevettes, visites des installations, dégustation sur place). Un lot est toujours en cours de sélection. Sur la zone biomarine, le chiffre d’affaires des entreprises sur la zone biomarine a été évalué à environ 1,8 milliard Fcfp, pour 65 emplois directs et 130 à 200 emplois indirects relevait l’an dernier la direction des Ressources marines.
« A ce jour, les porteurs de projet n’ont pas signé de pré-bail avec le Pays », détaille le dossier. « Cela est prévu au moment de la dépose du permis de construire du lotissement avec le plan parcellaire et règlement d’urbanisme à l’appui. Le bail définitif sera signé en principe en fin des travaux à la conformité du lotissement. »

La gestion des structures communes de la zone biomarine sera confiée à une structure privée (groupement des locataires, entreprise privée) qui devra veiller au respect des consignes de l’Installation Classée Pour l’Environnement (ICPE) et appliquer les règles de fonctionnement du lotissement. L’établissement Tahiti Nui Aménagement et Développement (TNAD) a été chargé de préparer la maîtrise d’œuvre de ce vaste chantier. Il a ainsi réalisé le nettoyage du terrain afin de procéder aux sondages de sol, aux relevés topographiques, aux études géotechniques et autres études environnementales complémentaires.

Les entreprises intéressées par cette maîtrise d’œuvre devront faire leurs propositions pour la réalisation des études sur la courantologie, les études d’impact environnemental, les études géotechniques et hydrologiques… Les dossiers devront être remis avant le 24 avril.

Dans ce dossier, on apprend que les travaux sont prévus pour démarrer au second semestre 2020. Les productions pourraient alors démarrer au second semestre 2021.

Rédigé par Mélanie Thomas le Jeudi 21 Mars 2019 à 14:00 | Lu 1867 fois