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Week-end électro au Belvédère avec 1001 Planètes


Teraiapiti Isabelle, grand amateur de musique, organisateur du festival 1001 Planètes, espère fédérer les acteurs du milieu de la musique électronique en Polynésie.
Teraiapiti Isabelle, grand amateur de musique, organisateur du festival 1001 Planètes, espère fédérer les acteurs du milieu de la musique électronique en Polynésie.
TAHITI, le 28 septembre 2022 - Trois jours de musique, trois scènes, 30 artistes qui se succéderont dans une décoration interstellaire : le festival 1001 Planètes a lieu ce week-end sur le site du Belvédère à Pirae.

Pour Teraiapiti Isabelle, à l’initiative du festival 1001 planètes, c’est inédit : “La première fois qu’un vrai festival consacré à la musique électronique est organisé en Polynésie.” Un vrai festival c’est un événement qui “se déroule sur plusieurs jours”, “propose plusieurs scènes” et “permet aux festivaliers de rester dormir sur place”. L’événement est programmé ce week-end au Belvédère, sur les hauteurs de Pirae.

Pendant trois jours, trois scènes accueilleront 30 artistes, DJ, performers, instrumentistes pour explorer la musique électro dans ses multiples déclinaisons, de l'afrobeat à la techno en passant par le sapa'u et la deep house. “On a donné aux artistes 90 minutes pour qu’ils s’expriment, qu’ils nous fassent découvrir leur univers”, commente Teraiapiti Isabelle, organisateur du festival.

Le programme a été dévoilé mi-septembre sur les réseaux sociaux. Une scène, la planète Naboo, sera installée près de la piscine de l’établissement. Une autre, la Pandora, sera, elle aussi en extérieur à l’entrée du Belvédère, au niveau du parking. “Là, l’ambiance sera plutôt chill”, prévoit l’organisateur. À intérieur se trouvera l’ISS Mothership, la scène principale.

Structurer les acteurs de l’électro


Au-delà de l’événement, de la découverte, du bon temps partagé, c’est une mise en réseau qui est visée. “Notre but est de fédérer l'ensemble des acteurs des musiques électroniques du territoire.” Pour l’instant la musique électronique sert le plus souvent de fond musical dans les bars et restaurants, “alors qu’elle est un pan de la culture. Ce n’est pas seulement du son pour danser en boîte. Il y a des artistes qui créent, qui composent, qui jouent leurs créations”, insiste Teraiapiti. Il espère inscrire le festival dans le temps. Car celui-ci est, pour les artistes, un véritable espace de liberté : “Pendant les 90 minutes, ils auront carte blanche.”

Dans cette optique de structuration, deux tables rondes sont prévues le samedi matin. L’une plutôt professionnelle sur le thème “Quelle économie et quel impact de la musique électronique pour la Polynésie ?”, l’autre se penchera sur la place de la musique électro dans notre société moderne : “La musique électronique, vecteur d’hybridité culturelle ?”

Plus tard, les organisateurs de 1001 planètes aimeraient faire rayonner la musique électronique polynésienne au-delà des lagons ; la mettre en lien avec celle de nos voisins du Pacifique. Le sapa’u (‘ori deck) résonne déjà à l’international.

Pratique

Du vendredi 30 septembre au dimanche 2 octobre au restaurant Ô Belvédère.
Pass #1 (30 septembre) : 5 000 Fcfp, de 15h30 à 1h30.
Pass #2 (1eroctobre) : 7 000 Fcfp de 10 heures à 3 heures.
Pass pour deux jours : 9 000 Fcfp en prévente seulement.
Accès à un emplacement de camping 3x3 mètres : 3 000 Fcfp pour deux nuits.
Billetterie en ligne.

Rédigé par Delphine Barrais le Mercredi 28 Septembre 2022 à 18:57 | Lu 964 fois