La dernière étape s'est déroulée à Teahupo'o
En janvier 2015, le jeune Teavatea Wong gagnait pour la troisième année d’affilée la Coupe d’Esposito. Ce résultat lui permettait de ramener la Coupe à la maison. Par la suite, Teavatea s’intéresse au Waterman Tahiti Tour, le concept proposé par Stéphan Lambert qui allie stand up paddle, natation et prone paddle board. Il va petit à petit obtenir de bons, voire de très bons résultats.
La 5e édition du Waterman Tahiti Tour s’est terminée en début de mois. Cinq étapes étaient au programme : PK 18, Papara, Huahine, Moorea et Teahupo’o. Bruno Tauhiro, Tamarua Cowan…de grands champions ont marqué les premières années d’existence de ce championnat novateur qui met en avant la pratique sportive dans le cadre naturel polynésien.
Damien Troquenet a été kayakiste de haut niveau dans les années 2000 et s’est depuis installé à Tahiti où il pratique le va’a mais pas seulement. En sportif aguerri, il remporte cette année le Waterman Tahiti Tour devant le jeune Teavatea Wong qui lui vient de la natation. Le champion de stand up paddle surf Atamu Conti s’offre quant à lui une belle troisième place alors que, chez les femmes, c’est la championne de va’a Vaimiti Maoni qui s’impose. SB
La 5e édition du Waterman Tahiti Tour s’est terminée en début de mois. Cinq étapes étaient au programme : PK 18, Papara, Huahine, Moorea et Teahupo’o. Bruno Tauhiro, Tamarua Cowan…de grands champions ont marqué les premières années d’existence de ce championnat novateur qui met en avant la pratique sportive dans le cadre naturel polynésien.
Damien Troquenet a été kayakiste de haut niveau dans les années 2000 et s’est depuis installé à Tahiti où il pratique le va’a mais pas seulement. En sportif aguerri, il remporte cette année le Waterman Tahiti Tour devant le jeune Teavatea Wong qui lui vient de la natation. Le champion de stand up paddle surf Atamu Conti s’offre quant à lui une belle troisième place alors que, chez les femmes, c’est la championne de va’a Vaimiti Maoni qui s’impose. SB
Teavatea Wong a participé à de nombreuses compétitions cette année
Parole à Teavatea Wong :
Quelques mots sur ton parcours ?
« J’ai commencé la natation à l’âge de dix ans. J’ai vu que je progressais bien donc j’ai commencé à faire de la compétition. Ensuite, j’ai entendu parler du Waterman Tahiti Tour. Cela m’a beaucoup intéressé car cela touche à plusieurs sports aquatiques. J’ai essayé de me lancer. Au début, ce n’était pas trop ça, j’arrivais dernier, avant dernier…D’année en année, j’ai réussi à monter dans le classement. »
Ta faiblesse était le stand up paddle ?
« Oui, c’était vraiment mon point faible. Du coup, je me suis concentré là-dessus avec des entrainements spécifiques. Ce qui m’a intéressé dans le Waterman, c’est le concept du dépassement de soi, du dépassement de ses propres limites. A chaque fois, on en peut plus mais on en redemande encore. Il y aussi l’esprit familial du Waterman, ça aide beaucoup à progresser et c’est vraiment top. »
Qu’y a-t-il de spécial dans le WTT ?
« Ce n’est pas comme dans les autres compétitions, avant les courses on est pas là à se concentrer pour tenter d’être le premier…enfin, si un peu quand même, mais l’esprit d’équipe prédomine, c’est ce qui fait le charme du Waterman Tahiti Tour. L’esprit de famille prédomine sur la lutte contre les copains. »
Le bilan de cette année 2018 ?
« J’ai fini premier cette année lors de la première étape au PK 18, cela m’a incité à continuer. Il faut valider quatre étapes sur cinq dans le classement général. Lors de la deuxième étape, j’étais absent en raison d’un voyage scolaire en Nouvelle Zélande. Malgré cette absence, j’étais déterminé à participer aux étapes de Huahine, Moorea et Teahupo’o pour tenter de décrocher le titre, c’était un peu ça mon objectif. J’arrive deuxième au final, c’est déjà pas mal. »
Quelques mots sur ton parcours ?
« J’ai commencé la natation à l’âge de dix ans. J’ai vu que je progressais bien donc j’ai commencé à faire de la compétition. Ensuite, j’ai entendu parler du Waterman Tahiti Tour. Cela m’a beaucoup intéressé car cela touche à plusieurs sports aquatiques. J’ai essayé de me lancer. Au début, ce n’était pas trop ça, j’arrivais dernier, avant dernier…D’année en année, j’ai réussi à monter dans le classement. »
Ta faiblesse était le stand up paddle ?
« Oui, c’était vraiment mon point faible. Du coup, je me suis concentré là-dessus avec des entrainements spécifiques. Ce qui m’a intéressé dans le Waterman, c’est le concept du dépassement de soi, du dépassement de ses propres limites. A chaque fois, on en peut plus mais on en redemande encore. Il y aussi l’esprit familial du Waterman, ça aide beaucoup à progresser et c’est vraiment top. »
Qu’y a-t-il de spécial dans le WTT ?
« Ce n’est pas comme dans les autres compétitions, avant les courses on est pas là à se concentrer pour tenter d’être le premier…enfin, si un peu quand même, mais l’esprit d’équipe prédomine, c’est ce qui fait le charme du Waterman Tahiti Tour. L’esprit de famille prédomine sur la lutte contre les copains. »
Le bilan de cette année 2018 ?
« J’ai fini premier cette année lors de la première étape au PK 18, cela m’a incité à continuer. Il faut valider quatre étapes sur cinq dans le classement général. Lors de la deuxième étape, j’étais absent en raison d’un voyage scolaire en Nouvelle Zélande. Malgré cette absence, j’étais déterminé à participer aux étapes de Huahine, Moorea et Teahupo’o pour tenter de décrocher le titre, c’était un peu ça mon objectif. J’arrive deuxième au final, c’est déjà pas mal. »
Le champion de natation a voulu élargir son champ d'action, avec talent
L’absence de Keahi Agnieray a créé des ouvertures ?
« On se connaît depuis longtemps avec Keahi puisqu’on vient tous les deux de la natation. Keahi était toujours là à me titiller, à me pousser. Cette année, il n’était pas là car il a décidé de consacrer son année au va’a, c’est dommage mais c’est vrai que cela a créé des ouvertures dans le Waterman Tahiti Tour dont j’ai profité, on va dire. »
Tu fais quoi dans la vie ?
« Après mes années de lycée à Raapoto, à Arue, je poursuis actuellement une licence sur trois ans à l’ECT, l’école de commerce de Tahiti. »
Un dernier mot, un remerciement ?
« Je remercie ma mère, ma famille, ma copine, tout ceux qui me soutiennent. Je vous dédie mes résultats, je fais aussi tout ça pour vous faire plaisir. Je remercie également mes sponsors Nahiti no Arue, Karyl Physio, One Sup et Thierry Tching pour l’aide apportée cette année et félicitations à tous les watermen et waterwomen. Merci également à Air Tahiti Nui pour les billets que l’on gagne lors du WTT. Faites du sport, venez faire le Waterman Tahiti Tour, c’est un bon sport et vous allez découvrir plein de choses. Enjoy the ride ! » Propos recueillis par SB
« On se connaît depuis longtemps avec Keahi puisqu’on vient tous les deux de la natation. Keahi était toujours là à me titiller, à me pousser. Cette année, il n’était pas là car il a décidé de consacrer son année au va’a, c’est dommage mais c’est vrai que cela a créé des ouvertures dans le Waterman Tahiti Tour dont j’ai profité, on va dire. »
Tu fais quoi dans la vie ?
« Après mes années de lycée à Raapoto, à Arue, je poursuis actuellement une licence sur trois ans à l’ECT, l’école de commerce de Tahiti. »
Un dernier mot, un remerciement ?
« Je remercie ma mère, ma famille, ma copine, tout ceux qui me soutiennent. Je vous dédie mes résultats, je fais aussi tout ça pour vous faire plaisir. Je remercie également mes sponsors Nahiti no Arue, Karyl Physio, One Sup et Thierry Tching pour l’aide apportée cette année et félicitations à tous les watermen et waterwomen. Merci également à Air Tahiti Nui pour les billets que l’on gagne lors du WTT. Faites du sport, venez faire le Waterman Tahiti Tour, c’est un bon sport et vous allez découvrir plein de choses. Enjoy the ride ! » Propos recueillis par SB
Teavatea Wong, un sportif tourné vers l'océan
Le jeune Teavatea Wong en 2015
Le classement du Waterman Tahiti Tour 2018
