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Waterman – Ironmana : Un bon début pour Steeve Teihotaata

La grande finale du Tahiti Waterman Tour se déroule actuellement à Bora Bora. Une trentaine de watermen s’affrontent sur des épreuves redoutables dans un des lagons les plus beaux de la planète. L’Ironmana est avant tout une nouvelle manière de vivre le sport, il offre des moments de partage uniques à des athlètes d’exception venus du monde entier. Un événement en partenariat avec Tahiti Infos.


L'Ironmana, une autre façon de vivre le sport
L'Ironmana, une autre façon de vivre le sport
L’Ironmana n’est pas facile à définir. Comme tout ce qu’organise Stéphan Lambert de Kainalu XT, l’Ironmana est un événement hors norme. L’Ironmana est plusieurs choses à la fois. Il est la dernière épreuve finale du Waterman Tahiti Tour qui comporte cinq étapes, un championnat qui existe depuis 2014 et qui mêle SUP, natation et prone, avec également des épreuves surprise.
 
L’Ironmana est également une épreuve du Waterman World Tour initié en 2015, une épreuve ouverte aux athlètes internationaux. Cette année des watermen du monde entier sont venus se mesurer à nos champions tahitiens. Enfin, l’Ironmana se déroule juste après le Channel Crossing, cette course de cinq étapes en pirogue à voile à laquelle ont participé cette année sept équipages de trois personnes, sur un périple total de 332 km entre Tahiti et Bora Bora.
 
Le programme n’est pas révélé à l’avance. Il y a eu globalement une première épreuve de 35 km en prone paddle board (mercredi 30 nov), puis une épreuve de 12 km de natation (jeudi) , l’épreuve combinée (vendredi) et enfin une épreuve de 60 km de SUP (samedi). Les athlètes ne peuvent donc pas réellement s’entrainer de manière spécifique et doivent, dans tous les cas, aller au bout d’eux-mêmes. Certains sont des spécialistes de telle épreuve et doivent faire ce qu’ils peuvent pour « limiter la casse » dans telle autre épreuve.
 

La journée de mardi était consacrée aux enfants de Bora Bora
La journée de mardi était consacrée aux enfants de Bora Bora
C’est le plus polyvalent qui gagne
 
Ainsi, c’est celui qui est le plus polyvalent qui s’impose au final. Parmi nos locaux nous avons le rameur émérite (va’a/SUP) Steeve Teihotaata, nous avons le champion du Tahiti Waterman Tour 2014 et 2015 Bruno Tauhiro, nous avons également les jeunes nageurs champions de Polynésie Keahi Agnieray et Teavatea Wong, le champion local de prone Alexis Berthet…Les étrangers ne sont pas en reste avec plusieurs grosses pointures comme l’Australien Matt Poole.
 
Au moment où nous écrivons ces lignes, après une première journée (mardi) dédiée aux enfants, Matt Poole a largué tout le monde mercredi lors de la première épreuve, une course harassante de 5 km en prone. Il a devancé notre champion Steeve Teihotaata d’environ 15 minutes, qui arrive devant Alexis Berthet, Bruno Tauhiro et le Mexicain - ami de la Polynésie - Fernando Stalla.
 
La course de prone de 35 km a été suivie d’une épreuve surprise de « cohésion », une course de SUP de 5 KM au soleil couchant, remportée par Steeve Teihotaata devant Bruno Tauhiro, Teavatea Wong, Keahi Agnieray et l’increvable Teiva Véronique-Gatata qui revient de blessure. La natation est le point faible des rameurs tels que Steeve et Bruno qui devront limiter la casse s’ils veulent garder leurs chances de victoire au général suite à l’épreuve finale de SUP, mais attention aux étrangers, aux jeunes nageurs aux dents longues et aux épreuves surprise… SB

La première épreuve était celle de prone
La première épreuve était celle de prone
Parole à Stéphane Lambert, organisateur :
 
La journée de mardi était pour les enfants ?
 
« Les enfants de Bora ont pu profiter d’une journée d’initiation à la pirogue à voile, natation, paddle, prone, kayak…Grâce à un partenariat avec le Collège de Bora Bora, la Mairie et le Comité du Tourisme, on a pu leur offrir une journée riche en émotions. Paradoxalement, on amène pas trop ces enfants en milieu aquatique pour des questions de sécurité. Pour eux, c’est un bon programme éducatif puisqu’on relie ça à l’histoire de la pirogue à voile. Et nous cela nous redonne de la force. »
 
Quelques mots sur la première épreuve de mercredi ?
 
« On a fait 35km de prone, cela a permis à tous de prendre immédiatement la mesure de ce qu’est l’Ironmana, le prone est un exercice très difficile. Il a fait un temps très changeant avec de la pluie, de l’orage, du soleil, du vent, du calme…Une sacrée aventure. Les athlètes ne devaient pas embarquer de ravitaillement car on avait quatre « check points » autour de Bora que les compétiteurs devaient rejoindre pour se ravitailler. Dès le début, les athlètes ont puisé dans leurs réserves d’énergie. »
 
Un plateau de compétiteurs de qualité ?
 
« Nous avons cette année une trentaine de watermen de très haut niveau alignés au départ, on privilégie la qualité à la quantité. Le programme sportif est sélectif. On a par ailleurs une grosse couverture médiatique internationale, ils vont être suivis par énormément de monde. Nous avons des athlètes en provenance d’Australie, de Californie, du Mexique, de métropole, de Nouvelle Zélande…Matt Poole d’Australie a tiré pour l’instant son épingle du jeu en prone mais rien n’est encore joué. »

L'épreuve "de cohésion" s'est faite au soleil couchant
L'épreuve "de cohésion" s'est faite au soleil couchant
Parole à Stéphane Lambert, organisateur :
 
La journée de mardi était pour les enfants ?
 
« Les enfants de Bora ont pu profiter d’une journée d’initiation à la pirogue à voile, natation, paddle, prone, kayak…Grâce à un partenariat avec le Collège de Bora Bora, la Mairie et le Comité du Tourisme, on a pu leur offrir une journée riche en émotions. Paradoxalement, on amène pas trop ces enfants en milieu aquatique pour des questions de sécurité. Pour eux, c’est un bon programme éducatif puisqu’on relie ça à l’histoire de la pirogue à voile. Et nous cela nous redonne de la force. »
 
Quelques mots sur la première épreuve de mercredi ?
 
« On a fait 35km de prone, cela a permis à tous de prendre immédiatement la mesure de ce qu’est l’Ironmana, le prone est un exercice très difficile. Il a fait un temps très changeant avec de la pluie, de l’orage, du soleil, du vent, du calme…Une sacrée aventure. Les athlètes ne devaient pas embarquer de ravitaillement car on avait quatre « check points » autour de Bora que les compétiteurs devaient rejoindre pour se ravitailler. Dès le début, les athlètes ont puisé dans leurs réserves d’énergie. »
 
Un plateau de compétiteurs de qualité ?
 
« Nous avons cette année une trentaine de watermen de très haut niveau alignés au départ, on privilégie la qualité à la quantité. Le programme sportif est sélectif. On a par ailleurs une grosse couverture médiatique internationale, ils vont être suivis par énormément de monde. Nous avons des athlètes en provenance d’Australie, de Californie, du Mexique, de métropole, de Nouvelle Zélande…Matt Poole d’Australie a tiré pour l’instant son épingle du jeu en prone mais rien n’est encore joué. » Propos recueillis par SB

Bora Bora, théâtre des hostilités
Bora Bora, théâtre des hostilités

Rédigé par SB le Jeudi 1 Décembre 2016 à 15:31 | Lu 1197 fois