Paris, France | AFP | mardi 11/01/2022 - Les autorités scientifiques françaises sont en train d'étudier l'hypothèse d'une quatrième dose de vaccin anti-Covid pour les personnes âgées, même si cette question est pour l'heure "prématurée", a indiqué mardi le ministère de la Santé.
"Le COSV (Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, ndlr) doit rendre un avis sur ce sujet et nous avons également saisi la Haute autorité de santé (HAS) sur la question de la quatrième dose", a indiqué le ministère lors d'un point avec des journalistes.
Ces organismes "nous diront quelle est la conduite à tenir" pour les personnes âgées ou à risques dont la précédente dose remonte à l'ouverture des rappels en septembre dernier.
Interrogé sur le fait de savoir si, à terme, une quatrième dose pourrait être nécessaire pour prolonger le pass vaccinal, le ministère a répondu: "La quatrième dose, elle est encore en discussions, il est encore trop prématuré pour se prononcer sur le sujet".
"On fera comme les autorités scientifiques nous diront de faire", a-t-on poursuivi de même source.
"Dans les autres pays européens on est tous à peu près au même stade sur ces questions, en attente de position des autorités scientifiques", a conclu le ministère.
En pointe sur cette question, Israël a commencé le 3 janvier à injecter une quatrième dose aux personnes âgées de 60 ans et plus, en pleine flambée des contaminations liée au très contagieux variant Omicron.
La quatrième dose en France "est une possibilité", avait déclaré fin décembre le ministre de la Santé, Olivier Véran. "Cette question viendra en son temps (mais) pas maintenant", avait-il ajouté. "On n'a pas le recul sur la durée de l'efficacité, (...) on verra ce qu'il en est."
En France, face à la baisse d'efficacité des vaccins contre l'infection avec le temps, la possibilité d'une dose de rappel (le plus souvent une troisième dose) avait été ouverte en septembre aux plus de 65 ans et aux personnes souffrant de comorbidités. Elle a ensuite été progressivement élargie aux plus de 18 ans.
A ce stade, les mineurs ne sont pas concernés par cette troisième dose, hormis les ados de 12 à 17 ans qui souffrent de comorbidités. La HAS réfléchit à la possibilité d'élargir le rappel à l'ensemble des 12-17 ans.
"Le COSV (Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, ndlr) doit rendre un avis sur ce sujet et nous avons également saisi la Haute autorité de santé (HAS) sur la question de la quatrième dose", a indiqué le ministère lors d'un point avec des journalistes.
Ces organismes "nous diront quelle est la conduite à tenir" pour les personnes âgées ou à risques dont la précédente dose remonte à l'ouverture des rappels en septembre dernier.
Interrogé sur le fait de savoir si, à terme, une quatrième dose pourrait être nécessaire pour prolonger le pass vaccinal, le ministère a répondu: "La quatrième dose, elle est encore en discussions, il est encore trop prématuré pour se prononcer sur le sujet".
"On fera comme les autorités scientifiques nous diront de faire", a-t-on poursuivi de même source.
"Dans les autres pays européens on est tous à peu près au même stade sur ces questions, en attente de position des autorités scientifiques", a conclu le ministère.
En pointe sur cette question, Israël a commencé le 3 janvier à injecter une quatrième dose aux personnes âgées de 60 ans et plus, en pleine flambée des contaminations liée au très contagieux variant Omicron.
La quatrième dose en France "est une possibilité", avait déclaré fin décembre le ministre de la Santé, Olivier Véran. "Cette question viendra en son temps (mais) pas maintenant", avait-il ajouté. "On n'a pas le recul sur la durée de l'efficacité, (...) on verra ce qu'il en est."
En France, face à la baisse d'efficacité des vaccins contre l'infection avec le temps, la possibilité d'une dose de rappel (le plus souvent une troisième dose) avait été ouverte en septembre aux plus de 65 ans et aux personnes souffrant de comorbidités. Elle a ensuite été progressivement élargie aux plus de 18 ans.
A ce stade, les mineurs ne sont pas concernés par cette troisième dose, hormis les ados de 12 à 17 ans qui souffrent de comorbidités. La HAS réfléchit à la possibilité d'élargir le rappel à l'ensemble des 12-17 ans.