Tahiti, le 28 mai 2025 - L'association SCATahiti, en partenariat avec la fondation Te Ti'aturi Nei, organise le 14 juin prochain une marche citoyenne afin de dénoncer et sensibiliser la population à la maltraitance sous toutes ses formes, qu'elle soit envers les femmes, les enfants ou les animaux. Un événement qui fait suite aux récents événements avec, d'une part, la vidéo sur les réseaux sociaux d’un chien roué de coups et, de l'autre, le drame de la petite Ayden. Des tragédies qui, selon les associations, ne sont que “l'arbre qui cache la forêt”.
La marche citoyenne, prévue le 14 juin prochain à 9 h 30, sur la place Tarahoi et en direction de la présidence, aurait dû ne concerner que la maltraitance animale, mais l'actualité a forcé l'association SCATahiti à revoir ses plans : “Il n'était plus possible de penser faire une action uniquement contre la maltraitance animale après ce qui s'est passé avec Ayden (fillette de 7 ans décédée la semaine dernière dans sa famille d’accueil, NDLR). Ça n'avait plus de sens, de cohérence”, explique Benny, en charge de la communication au sein de l'association SCATahiti. “Nous avions d'abord pensé organiser une marche contre la maltraitance animale suite à la vidéo horrible qui a tourné sur les réseaux sociaux, où l'on pouvait voir le chien Opape se faire battre. Mais suite au drame qui a touché la petite Ayden, nous avons été également contactés par la fondation de Mareva Marciano (Georges, NDLR) – Te Ti'aturi Nei – pour y intégrer toutes les formes de violences.” Et à ce titre, l'association SCATahiti et la fondation Te Ti'aturi Nei invitent l'ensemble des Polynésiens à venir manifester leur soutien dans ce combat qui, elles le rappellent, “est l'affaire de tous”.
Et pour l'occasion, certains jeunes se mobilisent déjà. À l'exemple de Taki Keheilany, 17 ans et élève au lycée Diadème, ambassadrice du programme Margaret's Place initié par la fondation Te Ti'aturi Nei : “Il est très important pour nous de participer à cette marche. Nous sommes l'avenir de la Polynésie, nous portons les générations qui vont arriver. Nous devons nous mettre en marche et arriver à sensibiliser un maximum de personnes. Je pense que le fait que ce soient nous, les jeunes, qui marchons, donne encore plus d'impact. Malgré notre jeune âge, nous sommes sensibles à cette horreur dans laquelle nous vivons en ce moment. Un jour, nous aurons des enfants, ou bien nous avons déjà des neveux, des nièces, des petits frères ou des petites sœurs... et quand on pense à ce qui s'est passé pour Ayden, c'est horrible. On se dit que cela peut leur arriver aussi. C'est pourquoi nous voulons, nous aussi, prendre la parole et nous défendre. Nous voulons participer à cette marche car nous voulons un changement au Fenua.”
Un engouement partagé par Jenny Dieudonné, vice-présidente de l'association SCATahiti, pour la reconnaissance de la maltraitance animale : “L'objectif de cette marche est de rassembler tout le monde, chaque citoyen, chaque personne qui a un minimum de considération pour ces sujets. Nous voulons sensibiliser en disant “Stop, ça suffit !” Nous ne pointons aucun parti politique, aucune couleur, aucune classe sociale, mais bel et bien chacun d'entre nous. Les animaux ont leur place dans notre société, des lois ont été créées pour eux. Il faut les défendre. Ce sont des êtres vivants, ils aiment, ils pensent, ils pleurent.” Et puisque l'heure est à la mobilisation, l'association SCATahiti en profite pour annoncer sa nouvelle collaboration avec la fondation nationale 30 millions d'amis : “Ils nous mettent à disposition leur avocat”, se félicite l'association qui a justement pour vocation d'apporter un soutien juridique gratuit aux dossiers impliquant des maltraitances animales avérées.
La marche citoyenne, prévue le 14 juin prochain à 9 h 30, sur la place Tarahoi et en direction de la présidence, aurait dû ne concerner que la maltraitance animale, mais l'actualité a forcé l'association SCATahiti à revoir ses plans : “Il n'était plus possible de penser faire une action uniquement contre la maltraitance animale après ce qui s'est passé avec Ayden (fillette de 7 ans décédée la semaine dernière dans sa famille d’accueil, NDLR). Ça n'avait plus de sens, de cohérence”, explique Benny, en charge de la communication au sein de l'association SCATahiti. “Nous avions d'abord pensé organiser une marche contre la maltraitance animale suite à la vidéo horrible qui a tourné sur les réseaux sociaux, où l'on pouvait voir le chien Opape se faire battre. Mais suite au drame qui a touché la petite Ayden, nous avons été également contactés par la fondation de Mareva Marciano (Georges, NDLR) – Te Ti'aturi Nei – pour y intégrer toutes les formes de violences.” Et à ce titre, l'association SCATahiti et la fondation Te Ti'aturi Nei invitent l'ensemble des Polynésiens à venir manifester leur soutien dans ce combat qui, elles le rappellent, “est l'affaire de tous”.
Et pour l'occasion, certains jeunes se mobilisent déjà. À l'exemple de Taki Keheilany, 17 ans et élève au lycée Diadème, ambassadrice du programme Margaret's Place initié par la fondation Te Ti'aturi Nei : “Il est très important pour nous de participer à cette marche. Nous sommes l'avenir de la Polynésie, nous portons les générations qui vont arriver. Nous devons nous mettre en marche et arriver à sensibiliser un maximum de personnes. Je pense que le fait que ce soient nous, les jeunes, qui marchons, donne encore plus d'impact. Malgré notre jeune âge, nous sommes sensibles à cette horreur dans laquelle nous vivons en ce moment. Un jour, nous aurons des enfants, ou bien nous avons déjà des neveux, des nièces, des petits frères ou des petites sœurs... et quand on pense à ce qui s'est passé pour Ayden, c'est horrible. On se dit que cela peut leur arriver aussi. C'est pourquoi nous voulons, nous aussi, prendre la parole et nous défendre. Nous voulons participer à cette marche car nous voulons un changement au Fenua.”
Un engouement partagé par Jenny Dieudonné, vice-présidente de l'association SCATahiti, pour la reconnaissance de la maltraitance animale : “L'objectif de cette marche est de rassembler tout le monde, chaque citoyen, chaque personne qui a un minimum de considération pour ces sujets. Nous voulons sensibiliser en disant “Stop, ça suffit !” Nous ne pointons aucun parti politique, aucune couleur, aucune classe sociale, mais bel et bien chacun d'entre nous. Les animaux ont leur place dans notre société, des lois ont été créées pour eux. Il faut les défendre. Ce sont des êtres vivants, ils aiment, ils pensent, ils pleurent.” Et puisque l'heure est à la mobilisation, l'association SCATahiti en profite pour annoncer sa nouvelle collaboration avec la fondation nationale 30 millions d'amis : “Ils nous mettent à disposition leur avocat”, se félicite l'association qui a justement pour vocation d'apporter un soutien juridique gratuit aux dossiers impliquant des maltraitances animales avérées.