Une future "rue Steve Jobs" qui devrait s'ouvrir dans le sud-est de Paris fait grincer des dents: communistes et écologistes parisiens sont opposés à cette dénomination, dénonçant "l'optimisation fiscale" et les "salaires insuffisants" pratiqués par le fondateur d'Apple.
Le nom Steve Jobs a été proposé par le maire socialiste du XIIIe arrondissement Jérôme Coumet, parmi plusieurs appellations inspirées de l'informatique devant baptiser les nouvelles rues qui vont entourer la Station F, le futur incubateur de start-up de Xaviel Niel devant ouvrir en mars sur l'ancienne Halle Freyssinet.
Pour M. Coumet, "Steve Jobs a changé notre vie quotidienne. Je n'ai pas voulu créer de polémique, je voulais un nom qui parle au plus grand nombre. Ce n'est pas une rue +Apple+", dit-il à l'AFP.
D'autres voies doivent prendre le nom d'Alan Turing, précurseur de l'informatique, de Ada Lovelace, pionnière anglaise de l'informatique et de Grace Murray Hopper, informaticienne américaine.
Les noms doivent encore être avalisés par le Conseil de Paris à la mi-décembre.
Les élus communistes parisiens ont pointé de leur côté "la réalité de l'héritage" laissé par Steve Jobs, en évoquant les "salaires insuffisants et les heures supplémentaires forcées" chez les sous-traitants d'Apple, de même que les "pratiques d'optimisation fiscale illégale massives" du géant américain, affirme un communiqué.
Pour Anne Souyris, coprésident EELV des écologistes parisiens, Steve Jobs est "un grand inventeur mais il était dans l'optimisation fiscale en permanence, à la limite de l'illégalité, il a toujours délocalisé pour payer les gens le moins possible, les matériaux ne sont pas du tout réutilisables. C'est un contre-signal politique" que de donner ce nom à une rue, dit-elle à l'AFP.
avec AFP
Le nom Steve Jobs a été proposé par le maire socialiste du XIIIe arrondissement Jérôme Coumet, parmi plusieurs appellations inspirées de l'informatique devant baptiser les nouvelles rues qui vont entourer la Station F, le futur incubateur de start-up de Xaviel Niel devant ouvrir en mars sur l'ancienne Halle Freyssinet.
Pour M. Coumet, "Steve Jobs a changé notre vie quotidienne. Je n'ai pas voulu créer de polémique, je voulais un nom qui parle au plus grand nombre. Ce n'est pas une rue +Apple+", dit-il à l'AFP.
D'autres voies doivent prendre le nom d'Alan Turing, précurseur de l'informatique, de Ada Lovelace, pionnière anglaise de l'informatique et de Grace Murray Hopper, informaticienne américaine.
Les noms doivent encore être avalisés par le Conseil de Paris à la mi-décembre.
Les élus communistes parisiens ont pointé de leur côté "la réalité de l'héritage" laissé par Steve Jobs, en évoquant les "salaires insuffisants et les heures supplémentaires forcées" chez les sous-traitants d'Apple, de même que les "pratiques d'optimisation fiscale illégale massives" du géant américain, affirme un communiqué.
Pour Anne Souyris, coprésident EELV des écologistes parisiens, Steve Jobs est "un grand inventeur mais il était dans l'optimisation fiscale en permanence, à la limite de l'illégalité, il a toujours délocalisé pour payer les gens le moins possible, les matériaux ne sont pas du tout réutilisables. C'est un contre-signal politique" que de donner ce nom à une rue, dit-elle à l'AFP.
avec AFP