Tahiti, le 15 mai 2025 - Du 29 au 31 mai se déroulera la 30ᵉ édition de la course mythique Tahiti Nui Va’a. Absent l’année dernière en raison des Jeux olympiques, cet événement retrouve la place d’honneur qu’il mérite dans le calendrier des courses de va’a. Une édition très attendue puisqu’elle verra le retour de ses étapes originelles. L’occasion pour toute l’île de vibrer au rythme d’un parcours incroyable.
La grande course de la Tahiti Nui Va’a revient sur le devant de la scène. Alors qu’elle était initialement prévue en 2024, le comité directeur de la course avait décidé de la décaler à l’année suivante en raison des Jeux olympiques. Ça y est, nous y sommes ! Et en plus du plaisir de retrouver, du 29 au 31 mai, cette course magnifique, nous avons la chance de revoir le parcours original, créé il y a 30 ans. Abandonné pour la 29ᵉ édition en 2022, il avait été modifié à cause du Covid. Mais pour cet anniversaire, tout rentre dans l’ordre. “Nous sommes très heureux de pouvoir remettre en place les étapes qui ont créé la Tahiti Nui Va’a en 1997. Car c’est plus qu’une course. Faire le tour de l’île pendant trois jours, c’est avant tout l’opportunité de mettre en avant notre île et toute sa beauté. C’est aussi l’occasion, pour la population, de suivre une telle course à travers le pays. Surtout pour les habitants des communes qui nous accueillent : ce sont des jours particuliers, car tout le monde se mobilise pour que l’accueil des participants se passe au mieux”, explique Jean-Pierre Barff, président du comité d’organisation de la Tahiti Nui Va’a. C’est une longue préparation qui justifie la fréquence de cet événement : “Nous organisons la course tous les deux ans. C’est une très grosse organisation. Nous sommes déjà en train de travailler sur la prochaine, car il faut vraiment s’y prendre à l’avance pour que tout soit parfait.”
Le retour des trois étapes originelles
La Tahiti Nui Va’a est une course de longue distance à changements, c’est-à-dire que les équipes peuvent changer de rameurs tout au long de la course, sauf durant les quarante-cinq premières minutes après le départ. “C’est sûr que c’est une course qui demande des stratégies différentes, car il faut quatre secondes maximum pour effectuer le changement, sinon tu perds trop de temps. Les équipes doivent gérer cette contrainte en plus des conditions climatiques et du combat avec les autres”, ajoute-t-il. Une règlementation bien intégrée par la trentaine d’équipes engagées dans les catégories seniors hommes, vétérans 40 et entreprises, qui participeront aux trois étapes : Mataiea-Tautira (58 km), Tautira-Pirae (55 km) et Pirae-Mataiea (58 km). Les juniors garçons et filles, seniors femmes, mixtes et vétérans 50 hommes, quant à eux, ne participeront qu’à la deuxième étape. “C’est tout d’abord un honneur de participer à cette grande course. Elle demande beaucoup de préparation, car les changements sont compliqués à réaliser, il faut les travailler. Pour les juniors, l’étape qui leur est réservée est très intéressante. Sur les cinquante-cinq kilomètres à parcourir, si la houle est présente, ils peuvent profiter d’un super surf. Ils vont s’éclater”, se réjouit Billy Tupea, entraîneur de l'équipe junior de Mataiea Ho'e.
Les jeunes dont il s’occupe sont, selon lui, l’avenir du va’a, et il est essentiel qu’ils découvrent ces formats marathon : “C’est important pour eux de participer à cette étape. Nous organisons aussi un parcours spécifique pour les cadets et cadettes le troisième jour, avec les mêmes départs de course que les grands. Nous n’avons pas énormément de temps sur le plan d’eau avant l’arrivée de la grande course, mais si je le pouvais, je le ferais aussi pour les plus petits.”
Des départs bien spécifiques à cette course, qui font la fierté de Patrick Taaroa, directeur de course depuis sa création : “Depuis le lancement de la Tahiti Nui Va’a, nous n’avons jamais eu de faux départ. Nous avons mis en place un timing visuel et sonore qui permet à toutes les embarcations d’anticiper parfaitement l’heure du départ, pour que nous puissions partir à l’horaire annoncé dans le règlement.”
Sécurité maximale
Pour que cette course soit un réel succès, la sécurité reste un axe principal sur lequel Patrick Taaroa se montre intransigeant : “Nous avons mis en place un couloir de course qui ne sera emprunté que par très peu de personnes. Les bateaux suiveurs ne pourront y rester que pour effectuer les changements. Il est aussi très important que les va’a soient sécurisés au maximum. Une embarcation qui n’est pas équipée comme il se doit – de fusées, de radios, de gilets –, c’est très dangereux. Nous ferons un check radio pour les bateaux d’assistance, et si l’un d’eux ne répond pas à chaque départ de course, son équipe ne pourra pas partir. Nous savons aussi que la zone du Te Pari sera un endroit à surveiller. Nous avons prévu que, si les conditions ne le permettent pas, il ne pourra pas y avoir de changement sur cette partie du parcours. Nous prendrons la décision la veille, en fonction de la météo annoncée.”
La sécurité, un cheval de bataille toujours aussi important pour qu’un tel événement soit une réussite. Tout le monde en est conscient, et la participation de tous à cet état de fait ne pourra qu’être bénéfique au bon déroulement de toute épreuve sportive en pleine nature
La grande course de la Tahiti Nui Va’a revient sur le devant de la scène. Alors qu’elle était initialement prévue en 2024, le comité directeur de la course avait décidé de la décaler à l’année suivante en raison des Jeux olympiques. Ça y est, nous y sommes ! Et en plus du plaisir de retrouver, du 29 au 31 mai, cette course magnifique, nous avons la chance de revoir le parcours original, créé il y a 30 ans. Abandonné pour la 29ᵉ édition en 2022, il avait été modifié à cause du Covid. Mais pour cet anniversaire, tout rentre dans l’ordre. “Nous sommes très heureux de pouvoir remettre en place les étapes qui ont créé la Tahiti Nui Va’a en 1997. Car c’est plus qu’une course. Faire le tour de l’île pendant trois jours, c’est avant tout l’opportunité de mettre en avant notre île et toute sa beauté. C’est aussi l’occasion, pour la population, de suivre une telle course à travers le pays. Surtout pour les habitants des communes qui nous accueillent : ce sont des jours particuliers, car tout le monde se mobilise pour que l’accueil des participants se passe au mieux”, explique Jean-Pierre Barff, président du comité d’organisation de la Tahiti Nui Va’a. C’est une longue préparation qui justifie la fréquence de cet événement : “Nous organisons la course tous les deux ans. C’est une très grosse organisation. Nous sommes déjà en train de travailler sur la prochaine, car il faut vraiment s’y prendre à l’avance pour que tout soit parfait.”
Le retour des trois étapes originelles
La Tahiti Nui Va’a est une course de longue distance à changements, c’est-à-dire que les équipes peuvent changer de rameurs tout au long de la course, sauf durant les quarante-cinq premières minutes après le départ. “C’est sûr que c’est une course qui demande des stratégies différentes, car il faut quatre secondes maximum pour effectuer le changement, sinon tu perds trop de temps. Les équipes doivent gérer cette contrainte en plus des conditions climatiques et du combat avec les autres”, ajoute-t-il. Une règlementation bien intégrée par la trentaine d’équipes engagées dans les catégories seniors hommes, vétérans 40 et entreprises, qui participeront aux trois étapes : Mataiea-Tautira (58 km), Tautira-Pirae (55 km) et Pirae-Mataiea (58 km). Les juniors garçons et filles, seniors femmes, mixtes et vétérans 50 hommes, quant à eux, ne participeront qu’à la deuxième étape. “C’est tout d’abord un honneur de participer à cette grande course. Elle demande beaucoup de préparation, car les changements sont compliqués à réaliser, il faut les travailler. Pour les juniors, l’étape qui leur est réservée est très intéressante. Sur les cinquante-cinq kilomètres à parcourir, si la houle est présente, ils peuvent profiter d’un super surf. Ils vont s’éclater”, se réjouit Billy Tupea, entraîneur de l'équipe junior de Mataiea Ho'e.
Les jeunes dont il s’occupe sont, selon lui, l’avenir du va’a, et il est essentiel qu’ils découvrent ces formats marathon : “C’est important pour eux de participer à cette étape. Nous organisons aussi un parcours spécifique pour les cadets et cadettes le troisième jour, avec les mêmes départs de course que les grands. Nous n’avons pas énormément de temps sur le plan d’eau avant l’arrivée de la grande course, mais si je le pouvais, je le ferais aussi pour les plus petits.”
Des départs bien spécifiques à cette course, qui font la fierté de Patrick Taaroa, directeur de course depuis sa création : “Depuis le lancement de la Tahiti Nui Va’a, nous n’avons jamais eu de faux départ. Nous avons mis en place un timing visuel et sonore qui permet à toutes les embarcations d’anticiper parfaitement l’heure du départ, pour que nous puissions partir à l’horaire annoncé dans le règlement.”
Sécurité maximale
Pour que cette course soit un réel succès, la sécurité reste un axe principal sur lequel Patrick Taaroa se montre intransigeant : “Nous avons mis en place un couloir de course qui ne sera emprunté que par très peu de personnes. Les bateaux suiveurs ne pourront y rester que pour effectuer les changements. Il est aussi très important que les va’a soient sécurisés au maximum. Une embarcation qui n’est pas équipée comme il se doit – de fusées, de radios, de gilets –, c’est très dangereux. Nous ferons un check radio pour les bateaux d’assistance, et si l’un d’eux ne répond pas à chaque départ de course, son équipe ne pourra pas partir. Nous savons aussi que la zone du Te Pari sera un endroit à surveiller. Nous avons prévu que, si les conditions ne le permettent pas, il ne pourra pas y avoir de changement sur cette partie du parcours. Nous prendrons la décision la veille, en fonction de la météo annoncée.”
La sécurité, un cheval de bataille toujours aussi important pour qu’un tel événement soit une réussite. Tout le monde en est conscient, et la participation de tous à cet état de fait ne pourra qu’être bénéfique au bon déroulement de toute épreuve sportive en pleine nature