Mamoudzou, France | AFP | mardi 19/03/2024 - Un premier cas de choléra en provenance des Comores, où l'épidémie sévit depuis le début de l'année, a été détecté à Mayotte, a confirmé mardi la préfecture de ce territoire d'outre-mer.
Arrivée dimanche d'Anjouan dans le nord de l'île, la personne infectée a été prise en charge au sein de la cellule "choléra" du centre hospitalier de Mayotte (CHM) lundi soir, selon la même source.
"Elle a été soignée et elle va mieux", a assuré le préfet François-Xavier Bieuville lors d'une conférence de presse.
Le choléra est une forme aiguë de diarrhée qui peut tuer en quelques heures et qui se transmet par une bactérie généralement transmise par de l'eau ou de la nourriture contaminées.
Alors que les cas se multiplient sur l'archipel voisin des Comores depuis plusieurs semaines, l'Agence régionale de santé (ARS) a présenté en février un plan de riposte en cas d'introduction de la maladie à Mayotte.
Les contrôles sanitaires aux frontières et les interventions de terrain ont été renforcés, un circuit de prise en charge hospitalière sécurisé a été mis en place pour éviter les contaminations. L'ARS a également déployé des moyens d'investigation médicaux et paramédicaux.
Lundi soir, une équipe s'est rendue sur le lieu d’habitation du patient pour identifier les cas contacts et leur délivrer les premiers traitements, a précisé l'ARS dans un communiqué. Une équipe est retournée mardi sur place pour désinfecter le foyer et diffuser les recommandations sanitaires au voisinage.
La préfecture et l'ARS appellent la population à observer les mesures d'hygiène devant permettre d’éviter toute contamination ou transmission de la maladie, comme la consommation d'une eau contrôlée et le lavage des mains.
"Pour éviter ou contenir une épidémie de choléra, il faut que la population puisse avoir accès à de l’eau potable pour boire, se laver, cuisiner, etc. Or, ça n’est pas le cas à Mayotte puisque 18% de la population n’a pas accès à l'eau potable à domicile", a rappelé dans un communiqué Manon Gallego, directrice France de l’ONG Solidarités International.
Mayotte a connu en 2023 sa plus grave sécheresse depuis 1997 et a été confronté à partir d'août à une pénurie d'eau sans précédent. Pour y faire face, l'État a organisé des distributions d'eau potable et intensifié les coupures d'eau courante, jusqu'à n'y donner accès qu'un jour sur trois.
Les fortes précipitations de décembre et de janvier ont permis une levée progressive de ces restrictions, même si les Mahorais doivent toujours subir des coupures d'eau un jour sur deux.
Arrivée dimanche d'Anjouan dans le nord de l'île, la personne infectée a été prise en charge au sein de la cellule "choléra" du centre hospitalier de Mayotte (CHM) lundi soir, selon la même source.
"Elle a été soignée et elle va mieux", a assuré le préfet François-Xavier Bieuville lors d'une conférence de presse.
Le choléra est une forme aiguë de diarrhée qui peut tuer en quelques heures et qui se transmet par une bactérie généralement transmise par de l'eau ou de la nourriture contaminées.
Alors que les cas se multiplient sur l'archipel voisin des Comores depuis plusieurs semaines, l'Agence régionale de santé (ARS) a présenté en février un plan de riposte en cas d'introduction de la maladie à Mayotte.
Les contrôles sanitaires aux frontières et les interventions de terrain ont été renforcés, un circuit de prise en charge hospitalière sécurisé a été mis en place pour éviter les contaminations. L'ARS a également déployé des moyens d'investigation médicaux et paramédicaux.
Lundi soir, une équipe s'est rendue sur le lieu d’habitation du patient pour identifier les cas contacts et leur délivrer les premiers traitements, a précisé l'ARS dans un communiqué. Une équipe est retournée mardi sur place pour désinfecter le foyer et diffuser les recommandations sanitaires au voisinage.
La préfecture et l'ARS appellent la population à observer les mesures d'hygiène devant permettre d’éviter toute contamination ou transmission de la maladie, comme la consommation d'une eau contrôlée et le lavage des mains.
"Pour éviter ou contenir une épidémie de choléra, il faut que la population puisse avoir accès à de l’eau potable pour boire, se laver, cuisiner, etc. Or, ça n’est pas le cas à Mayotte puisque 18% de la population n’a pas accès à l'eau potable à domicile", a rappelé dans un communiqué Manon Gallego, directrice France de l’ONG Solidarités International.
Mayotte a connu en 2023 sa plus grave sécheresse depuis 1997 et a été confronté à partir d'août à une pénurie d'eau sans précédent. Pour y faire face, l'État a organisé des distributions d'eau potable et intensifié les coupures d'eau courante, jusqu'à n'y donner accès qu'un jour sur trois.
Les fortes précipitations de décembre et de janvier ont permis une levée progressive de ces restrictions, même si les Mahorais doivent toujours subir des coupures d'eau un jour sur deux.