L'association est à la recherche d'artisanes qui voudraient partager leur savoir-faire. credit photo: Association Promotion de la périnatalité
Tahiti, le 16 juillet 2025 - L’association Promotion de la périnatalité lutte contre le syndrome de la mort inattendue du nourrisson en proposant des ateliers de tressage de couffins en pandanus. On vous explique.
Chaque année en France, entre 250 et 350 bébés, jusque-là en parfaite santé, décèdent de manière soudaine, sans signe avant-coureur. En Polynésie française, si les données chiffrées sont incomplètes, les professionnels de santé estiment que les cas sont proportionnellement plus nombreux.
Ce drame a un nom : la mort inattendue du nourrisson (MIN). Elle est définie comme “le décès subit d’un enfant âgé d’un mois à un an jusqu’alors bien portant, alors que rien dans ses antécédents connus ni dans l’histoire des faits ne pouvait le laisser prévoir”. Le plus souvent, elle survient durant le sommeil. C’est la première cause de mortalité infantile après 28 jours de vie. En Polynésie, six cas ont été recensés en 2023.
Pour enrayer ce fléau, l’association Promotion de la périnatalité a lancé une initiative originale : 1 000 couffins tressés en pae’ore (pandanus) seront confectionnés et distribués aux familles. Objectif : garantir un espace de sommeil sûr aux nouveau-nés et diffuser les gestes de prévention. “Les mamans dorment souvent avec leur nouveau-né, c’est culturel. Nous avons commencé par faire de la prévention à la maternité du centre hospitalier, en expliquant les recommandations pour éviter ce syndrome (lire ci-dessous). Puis, nous avons imaginé ce programme des 1 000 couffins”, explique Pascale Langy, sage-femme coordinatrice de la maternité du CHPF et présidente de l'association.
Un concept néo-zélandais
Inspiré d’un projet néo-zélandais, le programme, soutenu par le ministère de la Santé de la Polynésie française, prévoit des ateliers hebdomadaires de tressage, avec des jeunes mamans, animés par des artisanes locales et organisés dans les dispensaires et les salles mises à disposition par les communes.
Mais la mise en œuvre de ce projet connaît déjà un obstacle. “On souhaite organiser deux ateliers par semaine à Tahiti et dans les îles. On a le pandanus, on a les moyens pour payer les artisanes, mais pas de mama qui ont le savoir-faire”, déplore Pascale Langy. Un appel est donc lancé à toutes celles prêtes à transmettre cet art au service de la vie. Les artisanes seront rémunérées à hauteur de 9 000 francs par atelier de 7 heures.
Au-delà du geste artisanal, chaque couffin est remis avec un livret de prévention, pour rappeler les règles simples mais vitales du sommeil des tout-petits.
Chaque année en France, entre 250 et 350 bébés, jusque-là en parfaite santé, décèdent de manière soudaine, sans signe avant-coureur. En Polynésie française, si les données chiffrées sont incomplètes, les professionnels de santé estiment que les cas sont proportionnellement plus nombreux.
Ce drame a un nom : la mort inattendue du nourrisson (MIN). Elle est définie comme “le décès subit d’un enfant âgé d’un mois à un an jusqu’alors bien portant, alors que rien dans ses antécédents connus ni dans l’histoire des faits ne pouvait le laisser prévoir”. Le plus souvent, elle survient durant le sommeil. C’est la première cause de mortalité infantile après 28 jours de vie. En Polynésie, six cas ont été recensés en 2023.
Pour enrayer ce fléau, l’association Promotion de la périnatalité a lancé une initiative originale : 1 000 couffins tressés en pae’ore (pandanus) seront confectionnés et distribués aux familles. Objectif : garantir un espace de sommeil sûr aux nouveau-nés et diffuser les gestes de prévention. “Les mamans dorment souvent avec leur nouveau-né, c’est culturel. Nous avons commencé par faire de la prévention à la maternité du centre hospitalier, en expliquant les recommandations pour éviter ce syndrome (lire ci-dessous). Puis, nous avons imaginé ce programme des 1 000 couffins”, explique Pascale Langy, sage-femme coordinatrice de la maternité du CHPF et présidente de l'association.
Un concept néo-zélandais
Inspiré d’un projet néo-zélandais, le programme, soutenu par le ministère de la Santé de la Polynésie française, prévoit des ateliers hebdomadaires de tressage, avec des jeunes mamans, animés par des artisanes locales et organisés dans les dispensaires et les salles mises à disposition par les communes.
Mais la mise en œuvre de ce projet connaît déjà un obstacle. “On souhaite organiser deux ateliers par semaine à Tahiti et dans les îles. On a le pandanus, on a les moyens pour payer les artisanes, mais pas de mama qui ont le savoir-faire”, déplore Pascale Langy. Un appel est donc lancé à toutes celles prêtes à transmettre cet art au service de la vie. Les artisanes seront rémunérées à hauteur de 9 000 francs par atelier de 7 heures.
Au-delà du geste artisanal, chaque couffin est remis avec un livret de prévention, pour rappeler les règles simples mais vitales du sommeil des tout-petits.
Pour contacter l’association, envoyez un mail : [email protected] ou un message privé sur la page Facebook : Association de promotion de la périnatalité en Polynésie Française.
Comment prévenir la MIN ?
Bébé dort sur le dos, jamais sur le ventre ou le côté.
Il est installé dans sa gigoteuse, sans couverture.
Il dort dans son propre berceau, sur un matelas ferme et adapté.
Éviter absolument : coussins, draps, oreillers, peluches, matelas surajoutés, cale-bébé.
Le berceau doit rester dans la chambre des parents jusqu’à 6 mois.
Une chambre bien aérée est recommandée.
L’allaitement maternel exclusif les six premiers mois réduit considérablement les risques.
Pas de tabac à proximité du bébé.
Bébé dort sur le dos, jamais sur le ventre ou le côté.
Il est installé dans sa gigoteuse, sans couverture.
Il dort dans son propre berceau, sur un matelas ferme et adapté.
Éviter absolument : coussins, draps, oreillers, peluches, matelas surajoutés, cale-bébé.
Le berceau doit rester dans la chambre des parents jusqu’à 6 mois.
Une chambre bien aérée est recommandée.
L’allaitement maternel exclusif les six premiers mois réduit considérablement les risques.
Pas de tabac à proximité du bébé.




































