Les 48 maires de Polynésie française se sont prêtés à la traditionnelle photo de famille en ouverture du 25e congrès des communes, mardi 30 juillet.
Près de deux cent élus et cadres municipaux sont à l’UPF pour le 25ème congrès des communes du 30 juillet au 1er août. Issus des quarante-huit municipalités de la Polynésie française, les congressistes profiteront des trois journées de travail pour échanger leurs expériences et leur vision sur l’avenir du monde communal.
A l’ouverture des portes, l’ambiance était aux retrouvailles pour les élus provenant des cinq archipels de la Polynésie. Mais, dès la cérémonie d’ouverture, les enjeux de ce congrès et les problèmes rencontrés par les communes ont rapidement occupé les esprits et les discussions. En effet, comme l’a rappelé le président du SPCPF, Teriitepaiatua Maihi lors du discours d’ouverture, l’heure est au bilan des mandats municipaux avant le renouvellement des équipes en 2014.
> Lire aussi : Les communes polynésiennes dans la transition "de l’administré au citoyen responsable"
Profitant de ce grand rassemblement, le président du SPCPF a également saisi le Pays sur les retards de versement du F.I.P. et demandé à l’Etat plus de clarté sur la récente réforme du mode électoral à quelques mois des prochaines municipales.
Représentant le Président de la Polynésie française, Nuihau Laurey, Vice-président du Pays, a affirmé lors de sa prise de parole que les communes étaient pour lui "le premier maillon de l’expression démocratique".
Ce congrès répondrait donc parfaitement au besoin du gouvernement de mieux apprécier les fonctions d’un élu municipal, l’objectif étant de contribuer ensemble à construire l’avenir du Pays. Le Haut-commissaire quant à lui est revenu sur le chemin parcouru conjointement par l’Etat et les municipalités sur le chemin communal. Les deux grands partenaires officiels des communes ont ainsi saisi l’opportunité de ce congrès pour réaffirmer leur soutien aux maires dans leurs lourdes fonctions d’élus.
Après les allocutions officielles et la présentation du congrès, les tavana présents se sont rassemblés le temps de la traditionnelle photo officielle, avant de rapidement se disperser dans les trois ateliers de travail programmés pour cette première journée. Thématique commune à ces groupes de réflexion, le service au citoyen. Comment a-t-il évolué ? Que faut-il améliorer et comment y parvenir ?
Il s'agit d'un thème central de ce 25e congrès, car comme l’a rappelé le président du SPCPF lors de son intervention : "la force des communes tient au travail de fond qu’elles mènent au quotidien au service de leurs populations, dans la durée et sur le long terme". Les sujets abordés ont été divers et variés, allant de l’entretien des voiries communales à la restauration scolaire.
L’après-midi, tous les participants se sont retrouvés autour d’une table ronde leur donnant, cette fois-ci encore, la parole en toute liberté. Les discussions de ce dernier congrès avant la fin de leur mandature se déroulant à huis-clos, les élus ont réfléchi et échangé entre eux sur les différents moyens d’impliquer davantage les citoyens, et de mieux les sensibiliser à la vie de leur commune. C’était également le thème de l’exposition temporaire qu’ont pu découvrir les congressistes une fois la table ronde terminée. Une forte mobilisation des communes de Pirae, Arue, Teahupoo, Bora Bora, Nuku Hiva et Tikehau, du CUCS et du SPCPF a permis de mettre en place huit stands, chacun présentant un exemple de projet qui pourrait être transposé dans d’autres municipalités.
On retiendra de cette première journée de congrès, le réel désir des élus de satisfaire au mieux leurs administrés. Et pour ce faire, deux notions sont revenues tout au long des débats : l’engagement et la responsabilité, tant des élus que de leurs administrés. Les restitutions de cette première journée axée autour du citoyen ont été présentées dès mercredi matin en séance plénière. Les congressistes sont depuis réunis à nouveau en ateliers de réflexion, orientés cette fois-ci sur l’autonomie des communes, thème qui occupe la journée de mercredi, à ce 25e congrès des communes.
A l’ouverture des portes, l’ambiance était aux retrouvailles pour les élus provenant des cinq archipels de la Polynésie. Mais, dès la cérémonie d’ouverture, les enjeux de ce congrès et les problèmes rencontrés par les communes ont rapidement occupé les esprits et les discussions. En effet, comme l’a rappelé le président du SPCPF, Teriitepaiatua Maihi lors du discours d’ouverture, l’heure est au bilan des mandats municipaux avant le renouvellement des équipes en 2014.
> Lire aussi : Les communes polynésiennes dans la transition "de l’administré au citoyen responsable"
Profitant de ce grand rassemblement, le président du SPCPF a également saisi le Pays sur les retards de versement du F.I.P. et demandé à l’Etat plus de clarté sur la récente réforme du mode électoral à quelques mois des prochaines municipales.
Représentant le Président de la Polynésie française, Nuihau Laurey, Vice-président du Pays, a affirmé lors de sa prise de parole que les communes étaient pour lui "le premier maillon de l’expression démocratique".
Ce congrès répondrait donc parfaitement au besoin du gouvernement de mieux apprécier les fonctions d’un élu municipal, l’objectif étant de contribuer ensemble à construire l’avenir du Pays. Le Haut-commissaire quant à lui est revenu sur le chemin parcouru conjointement par l’Etat et les municipalités sur le chemin communal. Les deux grands partenaires officiels des communes ont ainsi saisi l’opportunité de ce congrès pour réaffirmer leur soutien aux maires dans leurs lourdes fonctions d’élus.
Après les allocutions officielles et la présentation du congrès, les tavana présents se sont rassemblés le temps de la traditionnelle photo officielle, avant de rapidement se disperser dans les trois ateliers de travail programmés pour cette première journée. Thématique commune à ces groupes de réflexion, le service au citoyen. Comment a-t-il évolué ? Que faut-il améliorer et comment y parvenir ?
Il s'agit d'un thème central de ce 25e congrès, car comme l’a rappelé le président du SPCPF lors de son intervention : "la force des communes tient au travail de fond qu’elles mènent au quotidien au service de leurs populations, dans la durée et sur le long terme". Les sujets abordés ont été divers et variés, allant de l’entretien des voiries communales à la restauration scolaire.
L’après-midi, tous les participants se sont retrouvés autour d’une table ronde leur donnant, cette fois-ci encore, la parole en toute liberté. Les discussions de ce dernier congrès avant la fin de leur mandature se déroulant à huis-clos, les élus ont réfléchi et échangé entre eux sur les différents moyens d’impliquer davantage les citoyens, et de mieux les sensibiliser à la vie de leur commune. C’était également le thème de l’exposition temporaire qu’ont pu découvrir les congressistes une fois la table ronde terminée. Une forte mobilisation des communes de Pirae, Arue, Teahupoo, Bora Bora, Nuku Hiva et Tikehau, du CUCS et du SPCPF a permis de mettre en place huit stands, chacun présentant un exemple de projet qui pourrait être transposé dans d’autres municipalités.
On retiendra de cette première journée de congrès, le réel désir des élus de satisfaire au mieux leurs administrés. Et pour ce faire, deux notions sont revenues tout au long des débats : l’engagement et la responsabilité, tant des élus que de leurs administrés. Les restitutions de cette première journée axée autour du citoyen ont été présentées dès mercredi matin en séance plénière. Les congressistes sont depuis réunis à nouveau en ateliers de réflexion, orientés cette fois-ci sur l’autonomie des communes, thème qui occupe la journée de mercredi, à ce 25e congrès des communes.
Nuihau Laurey : Les communes "aujourd'hui à un tournant de leur histoire"
A l’occasion du 25e Congrès des communes qui se tient jusqu'au 1er août à l’Université de Polynésie française, le Vice-président de la Polynésie française a salué dans le discours prononcé en ouverture de la manifestation, le travail effectué par les "tavana" tout en rappelant les défis à relever dans les années à venir.
"Le Pays continuera plus que jamais à être aux côtés des municipalités pour les aider dans leurs projets", a rassuré Nuihau Laurey, mardi matin.
"Je sais que la fonction de maire est parfois un véritable sacerdoce, que cette fonction exige une disponibilité de tous les instants, un engagement permanent et qu’elle est pour vous source de nombreux sacrifices. Aussi, Mesdames et Messieurs les maires et élus de toutes sensibilités politiques, je tenais à exprimer au nom du gouvernement l’expression de notre profond respect pour tout le travail accompli durant cette mandature"
Le Vice-président a rappelé que la conjoncture économique difficile impactait les subventions versées par le Pays aux communes, dans le cadre du Fonds Intercommunal de Péréquation(FIP), celles-ci étant calculées d’après les recettes fiscales. D’autant plus que les municipalités de Polynésie française vont désormais également être soumises à de nouvelles contraintes, à savoir l’obligation de mettre en place au 31 décembre 2015 un service de distribution d’eau potable et, à l’horizon 2020, l’obligation de mettre en place un service en charge de l’assainissement des eaux usées.
Ces nouvelles contraintes, a-t-il souligné "n’ont malheureusement pas toujours été accompagnées par la mise en œuvre des ressources financières qui auraient permis de les assumer pleinement", et ce dans un "contexte économique et budgétaire local et national beaucoup plus tendu que par le passé".
Le Vice-président a ainsi évoqué pour l’avenir des "moments de transition" au cours desquels "l’accompagnement du Pays et de l’Etat" se devait "d’être tout aussi soutenu et constant". Il a aussi rappelé qu’au cours de la mandature actuelle des maires, débutée en mars 2008, le soutien du Pays s’est concrétisé par 465 opérations de subventions, correspondant à plus de 9 milliards Fcfp accordés pour un montant total d’investissement de 19,904 milliards Fcfp.
Du fait des réformes engagées dans le cadre de la réforme fiscale présentée dès la mois d'août 2013 par le Gouvernement, "dans le courant de l’année prochaine, nous retrouverons ainsi les ressources financières indispensables qui nous permettront, notamment au travers du FIP, d’accompagner toutes les communes dans leur développement", a-t-il également indiqué.
Le Vice-président et les ministres seront présents aux travaux de clôture du congrès des maires jeudi après-midi.
(Compte rendu rédigé par le Service de presse de la Présidence)
A l’occasion du 25e Congrès des communes qui se tient jusqu'au 1er août à l’Université de Polynésie française, le Vice-président de la Polynésie française a salué dans le discours prononcé en ouverture de la manifestation, le travail effectué par les "tavana" tout en rappelant les défis à relever dans les années à venir.
"Le Pays continuera plus que jamais à être aux côtés des municipalités pour les aider dans leurs projets", a rassuré Nuihau Laurey, mardi matin.
"Je sais que la fonction de maire est parfois un véritable sacerdoce, que cette fonction exige une disponibilité de tous les instants, un engagement permanent et qu’elle est pour vous source de nombreux sacrifices. Aussi, Mesdames et Messieurs les maires et élus de toutes sensibilités politiques, je tenais à exprimer au nom du gouvernement l’expression de notre profond respect pour tout le travail accompli durant cette mandature"
Le Vice-président a rappelé que la conjoncture économique difficile impactait les subventions versées par le Pays aux communes, dans le cadre du Fonds Intercommunal de Péréquation(FIP), celles-ci étant calculées d’après les recettes fiscales. D’autant plus que les municipalités de Polynésie française vont désormais également être soumises à de nouvelles contraintes, à savoir l’obligation de mettre en place au 31 décembre 2015 un service de distribution d’eau potable et, à l’horizon 2020, l’obligation de mettre en place un service en charge de l’assainissement des eaux usées.
Ces nouvelles contraintes, a-t-il souligné "n’ont malheureusement pas toujours été accompagnées par la mise en œuvre des ressources financières qui auraient permis de les assumer pleinement", et ce dans un "contexte économique et budgétaire local et national beaucoup plus tendu que par le passé".
Le Vice-président a ainsi évoqué pour l’avenir des "moments de transition" au cours desquels "l’accompagnement du Pays et de l’Etat" se devait "d’être tout aussi soutenu et constant". Il a aussi rappelé qu’au cours de la mandature actuelle des maires, débutée en mars 2008, le soutien du Pays s’est concrétisé par 465 opérations de subventions, correspondant à plus de 9 milliards Fcfp accordés pour un montant total d’investissement de 19,904 milliards Fcfp.
Du fait des réformes engagées dans le cadre de la réforme fiscale présentée dès la mois d'août 2013 par le Gouvernement, "dans le courant de l’année prochaine, nous retrouverons ainsi les ressources financières indispensables qui nous permettront, notamment au travers du FIP, d’accompagner toutes les communes dans leur développement", a-t-il également indiqué.
Le Vice-président et les ministres seront présents aux travaux de clôture du congrès des maires jeudi après-midi.
(Compte rendu rédigé par le Service de presse de la Présidence)
