PAPEETE, le 03/03/2016- Un petit nouveau arrive à Tahiti au milieu des magazines mensuels. Il s'appelle U'i maita'i. Gratuit, il est destiné aux 20-40 ans qui "bougent" et veulent découvrir ce qu'il se passe à côté de chez eux. Rencontre avec Tams et Jack qui ont conçu le magazine.
Tams et Jack, comme ils se prénomment eux-mêmes, viennent tous les deux du monde de la presse. Le premier est graphiste, le second journaliste. En avril dernier, autour d'un verre, ils se disent qu'il manque un magazine moderne pour la génération des trentenaires, de classe moyenne. Ni une, ni deux, ils étudient le marché et décident de lancer un magazine mensuel en version papier qui s'appelera "U'i Mat'ai, Génération positive". Le concept : " écrire des articles autour de personnes qui bougent et donnent le smile", selon Jack le journaliste, également pigiste pour Tahiti Infos. "On amène un peu de gaieté à l'actualité", continue-t-il. " Ras-le-bol d'avoir des infos redondantes et négatives, des faits et divers et des polémiques de politiques stériles", renchérit son acolyte, Tams.
Dans le premier numéro d'U'i Mata'i, ils parlent du restaurant J'Âm, de la discothèque Tendance Tahiti Club ou encore de la course Color fun run. "Nous vivons dans une société multiculturelle élargie, où les gens bougent, on veut montrer qu'ils ont de l'énergie !", ajoute Jack. Le graphisme et les textes sont entièrement conçus et rédigés par les deux compères.
Des bons à découper
Pour lancer leur magazine, les deux décident de quitter leur travail respectif pour s'y consacrer entièrement. Un sacré défi quand on sait que l'économie de la presse est plutôt en baisse. Jamais à court d'idées, ils dessinent un business plan innovant pour le fenua. A l'intérieur de leur magazine de poche se trouvent des "bons" à découper et à utiliser dans les magasins, bars et restaurants de Papeete. Les bons sont imprimés et cartonnés, il suffit de les présenter pour bénéficier des réductions. A ce jour, sept boutiques et restaurants ont accepté d'acheter des bons. Par exemple, le restaurant Patachoux propose un déjeuner express à 2 200 francs au lieu de 2400 francs, le magasin Reva création met en vente une box naissance à 3500 francs composée d'un pahi'i, un bavoir, un body et une paire de moufles. "Nous avons voulu choyer le lecteur en ne le noyant pas sous une tonne d'annonce publicitaire", indique Tams. Totalement indépendant, U'i Mata'i compte se faire connaître par Facebook où il poste régulièrement des teasers d'information positive.
Plus d'infos : www.facebook.com/uimaitai
Tams et Jack, comme ils se prénomment eux-mêmes, viennent tous les deux du monde de la presse. Le premier est graphiste, le second journaliste. En avril dernier, autour d'un verre, ils se disent qu'il manque un magazine moderne pour la génération des trentenaires, de classe moyenne. Ni une, ni deux, ils étudient le marché et décident de lancer un magazine mensuel en version papier qui s'appelera "U'i Mat'ai, Génération positive". Le concept : " écrire des articles autour de personnes qui bougent et donnent le smile", selon Jack le journaliste, également pigiste pour Tahiti Infos. "On amène un peu de gaieté à l'actualité", continue-t-il. " Ras-le-bol d'avoir des infos redondantes et négatives, des faits et divers et des polémiques de politiques stériles", renchérit son acolyte, Tams.
Dans le premier numéro d'U'i Mata'i, ils parlent du restaurant J'Âm, de la discothèque Tendance Tahiti Club ou encore de la course Color fun run. "Nous vivons dans une société multiculturelle élargie, où les gens bougent, on veut montrer qu'ils ont de l'énergie !", ajoute Jack. Le graphisme et les textes sont entièrement conçus et rédigés par les deux compères.
Des bons à découper
Pour lancer leur magazine, les deux décident de quitter leur travail respectif pour s'y consacrer entièrement. Un sacré défi quand on sait que l'économie de la presse est plutôt en baisse. Jamais à court d'idées, ils dessinent un business plan innovant pour le fenua. A l'intérieur de leur magazine de poche se trouvent des "bons" à découper et à utiliser dans les magasins, bars et restaurants de Papeete. Les bons sont imprimés et cartonnés, il suffit de les présenter pour bénéficier des réductions. A ce jour, sept boutiques et restaurants ont accepté d'acheter des bons. Par exemple, le restaurant Patachoux propose un déjeuner express à 2 200 francs au lieu de 2400 francs, le magasin Reva création met en vente une box naissance à 3500 francs composée d'un pahi'i, un bavoir, un body et une paire de moufles. "Nous avons voulu choyer le lecteur en ne le noyant pas sous une tonne d'annonce publicitaire", indique Tams. Totalement indépendant, U'i Mata'i compte se faire connaître par Facebook où il poste régulièrement des teasers d'information positive.
Plus d'infos : www.facebook.com/uimaitai
