Tea Frogier s'est exprimée devant la presse lundi après-midi alors que le Conseil d'Etat venait de rendre quelques heures plus tôt à Paris une décision invalidant son arrêté de nomination au sein du gouvernement Fritch.
PAPEETE, 7 mars 2016 - Sous le coup d'une démission d'office, la ministre du Travail, des solidarités et de la condition féminine du gouvernement Fritch assure être sereine quant à son maintien en poste, après s'être entretenue, lundi matin, avec Edouard Fritch.
Dans quel état d’esprit vous trouvez-vous actuellement ?
Tea Frogier : J’ai tendance à dire qu’il en faut beaucoup plus pour me perturber (…). Je sais que je ne devrais apparemment pas quitter mes portefeuilles (…).
Je n’ai pas été surprise, il y a quinze jours d’apprendre qu’enfin le Conseil d’Etat et en tout cas le rapporteur public faisait part de ses conclusions. Aujourd’hui nous avons une clarification apportée quant à ce positionnement en tant que chef de service, que ce soit dans une administration s’appelant délégation ou service de… ou direction de…. J’avais également demandé aux équipes de mon ministère de bien vérifier qu’il y avait bien, en ce qui me concerne, un principe de fonctionnaire de fait (…) pour que tous les actes pris ne soient pas remis en cause. C’est le plus important, pour moi. Il s’agit d’une volumétrie en 14 mois qui concerne 30 000 actes : ce n’est pas rien ! Et cela est quelque chose de plus important que la simple dénomination ou nomination d’un ministre.
Que se passe-t-il maintenant pour vous ?
Tea Frogier : Je reste ministre jusqu’à ce que soit formellement notifiée cette décision du Conseil d’Etat. Dès lors qu’elle le sera officiellement, je ne serai plus ministre. Je laisse ensuite le soin au président de décider s’il souhaite…
Justement, vous l’avez rencontré. Vous a-t-il confirmé qu’il allait vous renommer ?
Tea Frogier : Nous avions un pré-conseil des ministres ce matin, effectivement. A priori, toutes les équipes de la présidence et le président lui-même sont dans cet état d’esprit.
J’accorde énormément d’importance à la parole. Je fais confiance au président. D’ailleurs si j’ai accepté d’être ministre dans ce gouvernement c’est parce que je crois en cet homme. Et j’allais dire : pour moi c’est le grand chef. S’il me dit demain qu’il n’a plus besoin de moi – je le lui ai déjà dit –, on ne se quittera pas fâché, bien au contraire. Je pense que ce qui est important c’est de pouvoir servir ce Pays, c’est d’être décidé à travailler et d’avoir un chef tel que M. Edouard Fritch, avec une vision pour l’avenir. C’est quelqu’un que je respecte énormément. Sa décision sera la mienne.
Dans quel état d’esprit vous trouvez-vous actuellement ?
Tea Frogier : J’ai tendance à dire qu’il en faut beaucoup plus pour me perturber (…). Je sais que je ne devrais apparemment pas quitter mes portefeuilles (…).
Je n’ai pas été surprise, il y a quinze jours d’apprendre qu’enfin le Conseil d’Etat et en tout cas le rapporteur public faisait part de ses conclusions. Aujourd’hui nous avons une clarification apportée quant à ce positionnement en tant que chef de service, que ce soit dans une administration s’appelant délégation ou service de… ou direction de…. J’avais également demandé aux équipes de mon ministère de bien vérifier qu’il y avait bien, en ce qui me concerne, un principe de fonctionnaire de fait (…) pour que tous les actes pris ne soient pas remis en cause. C’est le plus important, pour moi. Il s’agit d’une volumétrie en 14 mois qui concerne 30 000 actes : ce n’est pas rien ! Et cela est quelque chose de plus important que la simple dénomination ou nomination d’un ministre.
Que se passe-t-il maintenant pour vous ?
Tea Frogier : Je reste ministre jusqu’à ce que soit formellement notifiée cette décision du Conseil d’Etat. Dès lors qu’elle le sera officiellement, je ne serai plus ministre. Je laisse ensuite le soin au président de décider s’il souhaite…
Justement, vous l’avez rencontré. Vous a-t-il confirmé qu’il allait vous renommer ?
Tea Frogier : Nous avions un pré-conseil des ministres ce matin, effectivement. A priori, toutes les équipes de la présidence et le président lui-même sont dans cet état d’esprit.
J’accorde énormément d’importance à la parole. Je fais confiance au président. D’ailleurs si j’ai accepté d’être ministre dans ce gouvernement c’est parce que je crois en cet homme. Et j’allais dire : pour moi c’est le grand chef. S’il me dit demain qu’il n’a plus besoin de moi – je le lui ai déjà dit –, on ne se quittera pas fâché, bien au contraire. Je pense que ce qui est important c’est de pouvoir servir ce Pays, c’est d’être décidé à travailler et d’avoir un chef tel que M. Edouard Fritch, avec une vision pour l’avenir. C’est quelqu’un que je respecte énormément. Sa décision sera la mienne.
