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Surf pro – Quiksilver Pro : Michel Bourez en route pour son 10e world Tour d’affilée

La 9e étape du championnat du monde, le Quiksilver pro, vient de se terminer sur la côte landaise. Michel Bourez obtient une 13e place à l’issue de la compétition. Il occupe désormais la 17e position du classement général avant les deux dernières épreuves 2017, le Rip Curl Pro au Portugal et le Billabong Pipe Masters à Hawai’i.


Le spot de la Gravière n'a pas souri au Tahitien cette année © WS/ / LAURENT MASUREL
Le spot de la Gravière n'a pas souri au Tahitien cette année © WS/ / LAURENT MASUREL
La 9e étape du championnat du monde de surf professionnel, le Quiksilver Pro France, vient de s’achever sur la côte landaise. Le spot internationalement connu de la Gravière a été cette année capricieux, comme on a pu le constater sur certaines séries. A l’issue de la compétition, c’est Gabriel Medina qui a pu s’imposer, se rapprochant ainsi du haut de tableau (3e derrière John John Florence et Jordy Smith).
 
On l’a déjà écrit et répété, la compétition de surf comporte un côté aléatoire important. Si l’on comparait ce sport à d’autres, c’est comme si on tirait au sort une pénalité pour chaque concurrent à chaque épreuve d’un championnat. L’avantage, c’est que cela bouleverse en permanence le classement. L’inconvénient, c’est que si la malchance persiste, cela peut faire redescendre au classement un surfeur qui ne le mérite pas forcément.
 
Bien évidemment, tous les autres facteurs doivent être optimisés pour être en mesure de pouvoir « saisir sa chance » : la concentration, la forme physique, le matériel, la connaissance du milieu naturel…Le spot de la Gravière n’aura pas proposé des conditions optimales cette année. Ironie du sort, juste après la fin des hostilités, toujours dans la période d’attente, les free surfeurs ont pu s’offrir une superbe session.

Michel Bourez, légende vivante du surf tahitien © WSL// DAMIEN POULLENOT
Michel Bourez, légende vivante du surf tahitien © WSL// DAMIEN POULLENOT
Michel Bourez perd une place au général
 
Michel Bourez, qui rappelons-le a terminé sa saison 2016 à la 6e place du classement mondial, son deuxième meilleur résultat en huit années de participation, est entré en lice au round 1 face à deux Australiens : Joel Parkinson et Jack Freestone. Pas de chance, il score un 7.00/10, deuxième meilleure note de la série, mais peine à trouver une deuxième bonne vague lui permettant de marquer des points. Il n’obtiendra qu’une vague notée 4.40/10.
 
Michel Bourez se retrouve ainsi au round 2, le round de repêchages, face à l’Américain Kanoa Igarashi. Cette fois-ci il s’en tire mieux, il obtient deux notes autour de 6/10, un 6.00 et un 5.77. C’est Kanoa Igarashi qui est malchanceux, il obtient la meilleure note de la série sur une vague, 6.43/10, mais peine à doubler la mise n’obtenant que 4.83/10 sur sa deuxième vague. Rappelons que seules les deux meilleurs scores sont conservés pour donner un total sur 20.
 
Au round 3, un round lui aussi éliminatoire, il se retrouve face au tube rider hawaiien Sebastian Zietz. Ce dernier obtiendra 8.33/10, de loin la meilleure note de la série, dès la deuxième minute, s’offrant un long tube backside sur une vague d’environ 2 mètres. Sa deuxième vague sera notée 6.00/10. Michel lui obtient 4.33/10 sur sa première vague et 1,40/10 sur sa deuxième meilleure vague.
 
Michel Bourez quitte ainsi la compétition et obtient une 13e place finale. Ce classement à Hossegor le fait rétrograder d’une place au classement mondial. Avant les deux dernières épreuves au Portugal et à Hawai’i, il est donc 17e. Les 22 premiers se qualifient automatiquement pour l’année suivante. A ce stade, chaque tour passé vaut de l’or. En 2016, il a gagné le Billabong Pipe Master, on peut donc espérer qu’il n’approche pas la zone de relégation.
 
S’il reste dans le Top 22 à l’issue de ces deux dernières compétitions, Michel Bourez sera qualifié pour sa 10 année consécutive dans le Top 34, marquant ainsi l’histoire du surf Tahitien avec un nouveau record. Il a gagné cette année, rien qu’en primes de compétition, pas moins de 120 000 dollars us, soit environ 1 million par mois. SB / WSL

Rédigé par SB / WSL le Dimanche 15 Octobre 2017 à 12:38 | Lu 3293 fois