Michel Bourez, premier tahitien à gagner le Pipe Masters
Michel Bourez a déjà marqué l’histoire du surf mondial. Deuxième Tahitien à se qualifier pour le championnat du monde après Vetea David, premier Tahitien à remporter une étape du championnat du monde, 4e surfeur à avoir remporté chacune des étapes de la Triple Crown à Hawai’i dont le célèbre Pipe Master, premier Tahitien a terminer le championnat mondial dans le Top 5 et désormais premier Tahitien à avoir enchainé 10 ans de présence dans le world championship tour, le WCT.
On ne le répètera jamais assez, les compétitions de surf des world qualifying series comme celles du world championship tour sont vraiment aléatoires. Seules les deux meilleures vagues sont prises en compte et les séries durent 25 minutes à 30 minutes. Dans le passé, on a vu des formats de séries à 45 minutes voire plus, avec les 3,4 ou 5 meilleures vagues prises en compte. Il faut donc talent et chance pour tirer son épingle du jeu.
On ne le répètera jamais assez, les compétitions de surf des world qualifying series comme celles du world championship tour sont vraiment aléatoires. Seules les deux meilleures vagues sont prises en compte et les séries durent 25 minutes à 30 minutes. Dans le passé, on a vu des formats de séries à 45 minutes voire plus, avec les 3,4 ou 5 meilleures vagues prises en compte. Il faut donc talent et chance pour tirer son épingle du jeu.
10 ans avec l’élite
Michel est rentré dans le Top 32 en 2009. Il a été 21e en 2009, puis 11e, 6e, 15e, 12e, 5e, 21e, 6e et enfin 19e en 2017. Un parcours exceptionnel pour le représentant d’un pays comportant moins de 300 000 habitants, face aux géants que sont l’Australie, les Etats Unis, le Brésil ou même Hawai’i. Sa force de caractère, son talent, sa persévérance ont fait de lui un des héros du surf moderne, un ambassadeur de la Polynésie dans le monde. Il est aussi à l’aide dans les gros tubes au récif que dans les manœuvres sur les « beach breaks », les spots de plage.
Après Joel Parkinson entré dans le WCT en 2001, Adriano De Souza entré en 2006, Jérémy Florès et Adrian Buchan entrés en 2007, Jordy Smith entré en 2008, après la retraite annoncée de Mick Fanning et le forfait actuel de Kelly Slater, Michel Bourez est actuellement le 6e plus ancien dans le Top 32.
Comparé aux légendes que sont Mick Fanning, Kelly Slater et Joel Parkinson, tous trois champions du monde, Michel a encore de la marge, il n’a que 32 ans et il a encore quelques années devant lui pour mettre à profit ses années d’expérience. Quoi qu’il en soit, qu’il gagne ou non un titre de champion du monde, il a déjà marqué l’histoire du sport tahitien.
Michel est rentré dans le Top 32 en 2009. Il a été 21e en 2009, puis 11e, 6e, 15e, 12e, 5e, 21e, 6e et enfin 19e en 2017. Un parcours exceptionnel pour le représentant d’un pays comportant moins de 300 000 habitants, face aux géants que sont l’Australie, les Etats Unis, le Brésil ou même Hawai’i. Sa force de caractère, son talent, sa persévérance ont fait de lui un des héros du surf moderne, un ambassadeur de la Polynésie dans le monde. Il est aussi à l’aide dans les gros tubes au récif que dans les manœuvres sur les « beach breaks », les spots de plage.
Après Joel Parkinson entré dans le WCT en 2001, Adriano De Souza entré en 2006, Jérémy Florès et Adrian Buchan entrés en 2007, Jordy Smith entré en 2008, après la retraite annoncée de Mick Fanning et le forfait actuel de Kelly Slater, Michel Bourez est actuellement le 6e plus ancien dans le Top 32.
Comparé aux légendes que sont Mick Fanning, Kelly Slater et Joel Parkinson, tous trois champions du monde, Michel a encore de la marge, il n’a que 32 ans et il a encore quelques années devant lui pour mettre à profit ses années d’expérience. Quoi qu’il en soit, qu’il gagne ou non un titre de champion du monde, il a déjà marqué l’histoire du sport tahitien.
Un bon début de compétition
La première compétition de 2018 se déroule actuellement sur la Gold Coast, prévue entre le 11 et le 22 mars. Michel était opposé dans le round 1 au jeune Brésilien Michael Rodrigues et à l’Australien Matt Wilkinson, 5e lors du championnat 2017. Le spot de Snapper Rocks a proposé des vagues d’environ 2m. C’est Matt Wilkinson qui prend la première bonne vague notée 5.50.
Alors qu’il n’a pas la priorité, Michel va répliquer avec un superbe tube noté 6.17 dont il s’extrait juste avant que Michael Rodrigues ne s’engage, frôlant donc l’interférence. C’est le moment fort de la série. Michel Bourez passe en tête avec un total de 10.50 mais « Wilko », grâce à sa deuxième vague totalise 10.67 et passe premier. Il reste alors un peu plus de 10 minutes avant la fin de la série. Rodrigues est troisième.
La situation ne bougera pas jusqu’à 4 minutes avant la fin, Rodrigues obtient une note de 5.73 et se place en tête, Michel est donc virtuellement dernier de la série mais il part sur une vague et s’offre un magnifique tube sortie qui lui rapporte 7.00 : Il remporte la série avec un total de 13.17 devant Rodrigues (11.26) et Matt Wilkinson (10.67). Il est ainsi assuré d’une 13e place assortie de ses 1750 points dans cette compétition.
A noter l’élimination prématurée du champion du monde en titre, le Hawaiien John John Florence et de Matt Wilkinson, tous deux éliminés au round 2. SB / WSL
La première compétition de 2018 se déroule actuellement sur la Gold Coast, prévue entre le 11 et le 22 mars. Michel était opposé dans le round 1 au jeune Brésilien Michael Rodrigues et à l’Australien Matt Wilkinson, 5e lors du championnat 2017. Le spot de Snapper Rocks a proposé des vagues d’environ 2m. C’est Matt Wilkinson qui prend la première bonne vague notée 5.50.
Alors qu’il n’a pas la priorité, Michel va répliquer avec un superbe tube noté 6.17 dont il s’extrait juste avant que Michael Rodrigues ne s’engage, frôlant donc l’interférence. C’est le moment fort de la série. Michel Bourez passe en tête avec un total de 10.50 mais « Wilko », grâce à sa deuxième vague totalise 10.67 et passe premier. Il reste alors un peu plus de 10 minutes avant la fin de la série. Rodrigues est troisième.
La situation ne bougera pas jusqu’à 4 minutes avant la fin, Rodrigues obtient une note de 5.73 et se place en tête, Michel est donc virtuellement dernier de la série mais il part sur une vague et s’offre un magnifique tube sortie qui lui rapporte 7.00 : Il remporte la série avec un total de 13.17 devant Rodrigues (11.26) et Matt Wilkinson (10.67). Il est ainsi assuré d’une 13e place assortie de ses 1750 points dans cette compétition.
A noter l’élimination prématurée du champion du monde en titre, le Hawaiien John John Florence et de Matt Wilkinson, tous deux éliminés au round 2. SB / WSL