Steeve Hamblin et ses collaborateurs du ministère du tourisme, en mars 2011
Cinq mois après le renversement de son gouvernement par une motion de défiance, l’ancien ministre du tourisme Steeve Hamblin a été élu mardi à la présidence du GIE Tahiti Tourisme par 10 voix sur les 13 membres du conseil d’administration présents. «Je le prends comme la reconnaissance du travail que j’ai pu fournir en tant que ministre » a déclaré après son élection Steeve Hamblin, qui était en concurrence avec le président du conseil d’administration (PCA) sortant, Heremoana Maamaatuaiahutapu, ainsi qu’avec Melinda Bodin et Marie-France Frémy.
Le vote s’est déroulé en l’absence des représentants de la classe politique, Oscar Temaru, Pierre Frebault, Tea Hirshon et Vito Maamaatuaiahutapu. C’est donc par les représentants des hôteliers, des agences de voyage et du GIE que Steeve Hamblin a été adoubé. « Les politiques ont laissé les professionnels choisir, c’est intelligent. Il faut laisser plus de place au privé dans les décisions stratégiques » se félicite Steeve Hamblin, qu’attend une mission délicate. A ce poste, qu’il assumera bénévolement, comme son prédécesseur (alors que les statuts prévoient des indemnités jusqu’à 600 000F), l’ancien ministre devra mettre en œuvre la restructuration du GIE Tahiti Tourisme.
Le vote s’est déroulé en l’absence des représentants de la classe politique, Oscar Temaru, Pierre Frebault, Tea Hirshon et Vito Maamaatuaiahutapu. C’est donc par les représentants des hôteliers, des agences de voyage et du GIE que Steeve Hamblin a été adoubé. « Les politiques ont laissé les professionnels choisir, c’est intelligent. Il faut laisser plus de place au privé dans les décisions stratégiques » se félicite Steeve Hamblin, qu’attend une mission délicate. A ce poste, qu’il assumera bénévolement, comme son prédécesseur (alors que les statuts prévoient des indemnités jusqu’à 600 000F), l’ancien ministre devra mettre en œuvre la restructuration du GIE Tahiti Tourisme.
Le GIE doit devenir une "agence" au personnel réduit
Steeve Hamblin, victime des alternances, était resté ministre du tourisme de novembre 2009 à avril 2011
Dans le plan de redressement, adopté jeudi dernier par l’assemblée de Polynésie, le gouvernement prévoit de déléguer la promotion internationale au secteur privé « avec obligation de résultat » et de fermer les bureaux de promotion existants et basés à l’étranger.L’animation de la destination et l’aménagement des sites touristiques resteraient en revanche du ressort du GIE, qui deviendrait une « agence » au personnel réduit des deux tiers (36 au maximum, contre 81 aujourd’hui).
Même si les diminutions d'effectifs ne sont pas acquises, - S. Hamblin plaidant pour le maintien de ce personnel qualifié - , les grandes lignes du plan lui conviennent. « La restructuration que propose le gouvernement correspond aux idées que je défendais lorsque j’étais ministre », confirme le PCA, qui se dit donc « en phase » avec ces projets. « La promotion à l’international doit être faite par des spécialistes » affirme-t-il. Il exposait déjà ces idées dans le rapport public du COST présenté par le ministre juste avant son renversement, en mars 2011.
Son élection a été saluée froidement par le président sortant et par le directeur du GIE. Heremoana Maamaatuaiahutapu a affirmé à Tahiti Infos qu’il était « le seul à ne pas vouloir fermer le GIE Tahiti Tourisme ». Quant au directeur, Teva Janicaud, il s’est refusé à tout commentaire. Il est de notoriété publique que les relations entre le directeur du GIE et l’ancien ministre ne sont pas au beau fixe. Lorsqu’il était ministre du tourisme, Steeve Hamblin avait regretté de « ne pas avoir eu suffisamment d’informations sur l’utilisation des fonds du GIE Tahiti Tourisme ». Le nouveau PCA a toutefois affirmé qu’il était temps «de mettre les egos de côté ».
Même si les diminutions d'effectifs ne sont pas acquises, - S. Hamblin plaidant pour le maintien de ce personnel qualifié - , les grandes lignes du plan lui conviennent. « La restructuration que propose le gouvernement correspond aux idées que je défendais lorsque j’étais ministre », confirme le PCA, qui se dit donc « en phase » avec ces projets. « La promotion à l’international doit être faite par des spécialistes » affirme-t-il. Il exposait déjà ces idées dans le rapport public du COST présenté par le ministre juste avant son renversement, en mars 2011.
Son élection a été saluée froidement par le président sortant et par le directeur du GIE. Heremoana Maamaatuaiahutapu a affirmé à Tahiti Infos qu’il était « le seul à ne pas vouloir fermer le GIE Tahiti Tourisme ». Quant au directeur, Teva Janicaud, il s’est refusé à tout commentaire. Il est de notoriété publique que les relations entre le directeur du GIE et l’ancien ministre ne sont pas au beau fixe. Lorsqu’il était ministre du tourisme, Steeve Hamblin avait regretté de « ne pas avoir eu suffisamment d’informations sur l’utilisation des fonds du GIE Tahiti Tourisme ». Le nouveau PCA a toutefois affirmé qu’il était temps «de mettre les egos de côté ».
