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Signature du Jumelage des chambres d’agriculture du LOT et de la Polynésie


Le département du LOT avec une population de 200 000 habitants et un tissu agricole de 6000 professionnels présente des caractéristiques proches de la Polynésie, qui possède 250 000 habitants et quelques 8000 agriculteurs.

Sur ces similitudes les 2 chambres ont décidé au Salon International de l’agriculture de réaliser un jumelage d’ échanges professionnels sur leurs fonctionnement et organisation respectifs. La signature du jumelage a été réalisée par Henri TAURA, président de la Chambre polynésienne, et Jacques BEX, président de la Chambre du LOT

L’expérience d’un autofinancement de près de 70% de la Chambre du LOT, constitue un support d’inspiration majeur pour le projet de refonte du statut et du mode de financement de la chambre d’agriculture et de la pêche lagonaire de Polynésie.

En marge des réunions de travail, plusieurs visites du secteur primaire du LOT étaient programmées.

La Chambre du LOT a ainsi, présenté à la délégation polynésienne, un système de réserve d’eau et d’irrigation de terres agricoles mis en place par une union professionnelle d’ associations syndicales.

Les visites la Délégation du Ministère de la Polynésie, dans le Sud de la Métropole se sont intéressées au développement de la filière caprine et porcine :

Visite de la Chèvrerie des Baudriers dans la région de Cahors, petite unité réalisant un abattage de 20 à 40 chevreaux par jours. Les petits volumes et les installations à coûts modérés de cette exploitation constituent un bon modèle économique pour notre Fenua.
Dans la région de Tarbes, Midi-Pyrénées, présentation du plan de sauvegarde du porc noir de Bigorre avec visite d’élevage. Cette race de porc en voix d’extinction en 1990 ne comptait que 34 bêtes. Aujourd’hui, les actions de sauvegardes affichent une population porcine de 850 animaux et une filière de 13 millions d’euros. Il ne s’agit en rien d’une production de masse puisque la chambre d’agriculture a positionné le porc noir sur un créneau du Luxe. Mais ce qui est à retenir au delà de la réussite de la sauvegarde de l’espèce, c’est le mode d’élevage en semi liberté de cet animal et son élevage « propre ». L’intérêt du Ministre pour cette filière bien particulière est son impact sur l’environnement. L’élevage du porc noir de Bigorre se fait dans le respect du paysage et ne nécessite aucun bâtiment mais de grand espace de pâturage car le cochon noir de Bigorre mange, entre autre, de l’herbe. Les élevages de cette espèce porcine limitent les contraintes de nuisances olfactives et visuelles des élevages porcins traditionnels.

Rédigé par communiqué MAE le Lundi 5 Mars 2012 à 16:17 | Lu 768 fois