PARIS, le 8 février 2015- Seuls Théo Sulpice et sa troupe du Tahiti Nui Show ont représenté la Polynésie française lors de cet événement organisé par Babette de Rozières. La chef cuisinière bien connue pour ses émissions à la télé ne décolère pas. Interview.
Les visiteurs sont venus nombreux pour cette première édition. Est-ce déjà un succès ?
Ah oui. Le premier jour, il y a eu plus de 6000 personnes et près de 8000 personnes dimanche. Sans compter la troisième journée de lundi.
Comment est née l’idée d’organiser un tel salon ?
L’idée est née il y a plus de 15 ans. Cela fait plus de 15 ans que je me bats pour faire ce salon de la gastronomie des outre-mer. On ne me prenait pas au sérieux et cette année, je me suis dis : je n’en peux plus. Tous ces anciens ministres qui sont passés, faire le beau c’est bien, quand on a besoin de l’outre-mer on sait où les trouver pour les élections mais alors quand je parle de sauvegarde du patrimoine de l’outre-mer, il n’y a plus personne. Même le président du conseil régional de la Guadeloupe, Victorin Lurel, l’ancien ministre, il ne m’a même pas répondu, c’est vous dire ! Il n’a même pas eu la délicatesse de m’envoyer un mot, c’est dire si ça l’intéresse.
C’est difficile de faire parler des outre-mer à Paris ?
Oui, mais là je suis décidée, je fais parler des outre-mer depuis 1970 et ça continuera. Et je pense que maintenant, on est arrivés au bout, on est dans la place et il va falloir compter sur nous.
La Polynésie française est très peu représentée. Pourquoi ?
La Polynésie m’a boudée et ça, je le retiens. Je ne sais pas pourquoi, peut-être qu’ils n’ont pas eu confiance, c’est leur problème. En attendant, s'ils se sentent à part, pour moi, c’est l’outre-mer. Je trouve regrettable qu’ils ne soient pas là. Ils auraient pu au moins faire un effort pour nous soutenir parce que c’est un premier salon. Et ça, je le retiens.
La Nouvelle-Calédonie aussi n’est pas présente…
Ils ont été grossiers avec moi.
Le directeur de la Maison de la Nouvelle-Calédonie, je vais lui faire un costume sur mesure. Je n’apprécie pas le fait que son personnel m’envoie sur les roses quand j’appelle et en plus il n’a pas la délicatesse de répondre à) mon courrier. C’est insupportable. Je me suis déplacée physiquement pour y aller, j’ai même fait une émission uniquement consacrée à la Nouvelle-Calédonie. Donc, ce directeur, il va m’entendre.
Et pourquoi la Polynésie n’est pas venue ?
Je ne sais pas pourquoi. J’ai envoyé des lettres, j’ai relancé, six mois de relances et de courriers et ils n’ont pas répondu. Maintenant, ils ont intérêt à bien se tenir.
Propos recueillis par Serge Massau
Les visiteurs sont venus nombreux pour cette première édition. Est-ce déjà un succès ?
Ah oui. Le premier jour, il y a eu plus de 6000 personnes et près de 8000 personnes dimanche. Sans compter la troisième journée de lundi.
Comment est née l’idée d’organiser un tel salon ?
L’idée est née il y a plus de 15 ans. Cela fait plus de 15 ans que je me bats pour faire ce salon de la gastronomie des outre-mer. On ne me prenait pas au sérieux et cette année, je me suis dis : je n’en peux plus. Tous ces anciens ministres qui sont passés, faire le beau c’est bien, quand on a besoin de l’outre-mer on sait où les trouver pour les élections mais alors quand je parle de sauvegarde du patrimoine de l’outre-mer, il n’y a plus personne. Même le président du conseil régional de la Guadeloupe, Victorin Lurel, l’ancien ministre, il ne m’a même pas répondu, c’est vous dire ! Il n’a même pas eu la délicatesse de m’envoyer un mot, c’est dire si ça l’intéresse.
C’est difficile de faire parler des outre-mer à Paris ?
Oui, mais là je suis décidée, je fais parler des outre-mer depuis 1970 et ça continuera. Et je pense que maintenant, on est arrivés au bout, on est dans la place et il va falloir compter sur nous.
La Polynésie française est très peu représentée. Pourquoi ?
La Polynésie m’a boudée et ça, je le retiens. Je ne sais pas pourquoi, peut-être qu’ils n’ont pas eu confiance, c’est leur problème. En attendant, s'ils se sentent à part, pour moi, c’est l’outre-mer. Je trouve regrettable qu’ils ne soient pas là. Ils auraient pu au moins faire un effort pour nous soutenir parce que c’est un premier salon. Et ça, je le retiens.
La Nouvelle-Calédonie aussi n’est pas présente…
Ils ont été grossiers avec moi.
Le directeur de la Maison de la Nouvelle-Calédonie, je vais lui faire un costume sur mesure. Je n’apprécie pas le fait que son personnel m’envoie sur les roses quand j’appelle et en plus il n’a pas la délicatesse de répondre à) mon courrier. C’est insupportable. Je me suis déplacée physiquement pour y aller, j’ai même fait une émission uniquement consacrée à la Nouvelle-Calédonie. Donc, ce directeur, il va m’entendre.
Et pourquoi la Polynésie n’est pas venue ?
Je ne sais pas pourquoi. J’ai envoyé des lettres, j’ai relancé, six mois de relances et de courriers et ils n’ont pas répondu. Maintenant, ils ont intérêt à bien se tenir.
Propos recueillis par Serge Massau
