PUNAAUIA, le 12 mai 2016. En seulement deux éditions, le Air France Paddle Festival a réussi à devenir la plus grande course de Sup de l’année à Tahiti. Pour cette 3e édition qui se déroulera ce samedi 14 mai, plusieurs courses seront au programme : La Elite race de 24 km entre la pointe Vénus et Orohiti, la Lagoon race de 9.5 km, la Fun Race de 3 km et également une course de paddle prone de 9,5 km.
Un « Village Paddle » sera mis en place à Orohiti Punaauia par l ‘organisation, composée de Jérôme Loisel et de son équipe, avec de nombreuses animations « fun et gratuites » : Un « Challenge Socredo » consistant en un duel sur « big paddle », un défi Vini pour les débutants avec des lots à gagner et de nombreux stands autour du Stand up paddle, comme chaque année.
Cette course fait partie du championnat de Tahiti, l’élite sera donc là pour en découdre. Rappelons qu’en 2015 c’est « l’outsider » Niuhiti Buillard, qui sort actuellement de blessure, qui avait remporté le championnat de Tahiti, le leader historique de la discipline Sup race Georges Cronsteadt étant focalisé sur les courses à l’international. Attention également à Bruno Tauhiro, le champion du Waterman Tahiti Tour, qui est également un excellent compétiteur.
Le tenant du titre reste Georges Cronsteadt, 6e lors de la dernière course internationale en Caroline Du Nord, il reste l’homme à battre et surtout un bel exemple pour la nouvelle génération, un exemple de simplicité, de talent, de persévérance et d’humilité. SB
Un « Village Paddle » sera mis en place à Orohiti Punaauia par l ‘organisation, composée de Jérôme Loisel et de son équipe, avec de nombreuses animations « fun et gratuites » : Un « Challenge Socredo » consistant en un duel sur « big paddle », un défi Vini pour les débutants avec des lots à gagner et de nombreux stands autour du Stand up paddle, comme chaque année.
Cette course fait partie du championnat de Tahiti, l’élite sera donc là pour en découdre. Rappelons qu’en 2015 c’est « l’outsider » Niuhiti Buillard, qui sort actuellement de blessure, qui avait remporté le championnat de Tahiti, le leader historique de la discipline Sup race Georges Cronsteadt étant focalisé sur les courses à l’international. Attention également à Bruno Tauhiro, le champion du Waterman Tahiti Tour, qui est également un excellent compétiteur.
Le tenant du titre reste Georges Cronsteadt, 6e lors de la dernière course internationale en Caroline Du Nord, il reste l’homme à battre et surtout un bel exemple pour la nouvelle génération, un exemple de simplicité, de talent, de persévérance et d’humilité. SB
Georges Cronsteadt au micro de Tahiti Infos :
Tu es un des premiers rameurs à t’être lancé dans le Sup race ?
« En 2008-2009 j’ai eu des problèmes de dos. Je ne pouvais plus vraiment m’asseoir sur une pirogue. Soit c’était l’opération, soit le « shoot » aux cortisones, soit le Sup. C’est comme cela que je suis allé vers le SUP. Raimana Van Bastolaer m’a aussi beaucoup aidé. Oui, je pense avoir été un des premiers, quelques uns ont suivi et tout le monde s’y met maintenant. Mon meilleur résultat avait été une 4e place à l’issue du championnat mondial 2014, j’ai ensuite fait 9e en 2015. »
La difficulté c’est de durer, pas de gagner ?
« Oui, c’est « facile » d’arriver en haut mais c’est difficile de se maintenir, de jongler avec l’international et le local. Quand on aime le sport et tout ce qui touche à l’eau, le Sup, le surf, la pirogue, le paddle prone qui se développe, on arrive à continuer à faire des efforts, grâce aussi à l’aide des sponsors comme Air Tahiti Nui, Sic Maui, Noni Energy, Horleys, Are Va’a, Viper Va’a, Slyde Tahiti, Surf Alley, Roberto Gym, Mick Dibetta, Nati, sans eux rien ne serait possible. »
Comment as-tu fais tes choix pour l’année 2016 ?
« En 2015, je m’étais concentré sur l’international, cela m’avait valu une 5e place localement, cette année, pas le choix justement, il va falloir tout mener de front, récupérer mon titre local et faire au mieux à l’international. Cela ne va pas être facile avec tous les jeunes locaux qui ont un bon niveau, comme Rete Ebb, Steeve Teihotaata, Niuhiti Buillard ou encore Bruno Tauhiro, qui est de ma génération. »
« Les courses locales, je les prends comme de l’entrainement car le jour J il faut être prêt pour l’international. J’essaye de me maintenir et de récupérer ce titre 2016 mais le plus important c’est de prendre du plaisir, d’être avec tout le monde, de promouvoir ce sport localement, de pousser les jeunes à venir dans ce sport car avec des sponsors tu peux éventuellement réussir à en vivre. »
Comment tu analyses ton dernier résultat à l’international ?
« J’aurais aimé faire mieux mais je suis confronté à des pros qui ne font que ça. Connor Baxter par exemple ne travaille pas, il peut faire un maximum de courses tout au long de l’année ce qui n’est pas mon cas. Je fais avec les moyens du bord et j’essaye de représenter au mieux la Polynésie française. Je remercie Air Tahiti Nui qui a pu renouveler mon contrat d’ambassadeur pour 2016. Faire les courses à l‘international, il y a les performances mais aussi l’image de la Polynésie, j’essaye de montrer qu’on est un peuple de sportifs, de culture et de partage. »
Tu es un des premiers rameurs à t’être lancé dans le Sup race ?
« En 2008-2009 j’ai eu des problèmes de dos. Je ne pouvais plus vraiment m’asseoir sur une pirogue. Soit c’était l’opération, soit le « shoot » aux cortisones, soit le Sup. C’est comme cela que je suis allé vers le SUP. Raimana Van Bastolaer m’a aussi beaucoup aidé. Oui, je pense avoir été un des premiers, quelques uns ont suivi et tout le monde s’y met maintenant. Mon meilleur résultat avait été une 4e place à l’issue du championnat mondial 2014, j’ai ensuite fait 9e en 2015. »
La difficulté c’est de durer, pas de gagner ?
« Oui, c’est « facile » d’arriver en haut mais c’est difficile de se maintenir, de jongler avec l’international et le local. Quand on aime le sport et tout ce qui touche à l’eau, le Sup, le surf, la pirogue, le paddle prone qui se développe, on arrive à continuer à faire des efforts, grâce aussi à l’aide des sponsors comme Air Tahiti Nui, Sic Maui, Noni Energy, Horleys, Are Va’a, Viper Va’a, Slyde Tahiti, Surf Alley, Roberto Gym, Mick Dibetta, Nati, sans eux rien ne serait possible. »
Comment as-tu fais tes choix pour l’année 2016 ?
« En 2015, je m’étais concentré sur l’international, cela m’avait valu une 5e place localement, cette année, pas le choix justement, il va falloir tout mener de front, récupérer mon titre local et faire au mieux à l’international. Cela ne va pas être facile avec tous les jeunes locaux qui ont un bon niveau, comme Rete Ebb, Steeve Teihotaata, Niuhiti Buillard ou encore Bruno Tauhiro, qui est de ma génération. »
« Les courses locales, je les prends comme de l’entrainement car le jour J il faut être prêt pour l’international. J’essaye de me maintenir et de récupérer ce titre 2016 mais le plus important c’est de prendre du plaisir, d’être avec tout le monde, de promouvoir ce sport localement, de pousser les jeunes à venir dans ce sport car avec des sponsors tu peux éventuellement réussir à en vivre. »
Comment tu analyses ton dernier résultat à l’international ?
« J’aurais aimé faire mieux mais je suis confronté à des pros qui ne font que ça. Connor Baxter par exemple ne travaille pas, il peut faire un maximum de courses tout au long de l’année ce qui n’est pas mon cas. Je fais avec les moyens du bord et j’essaye de représenter au mieux la Polynésie française. Je remercie Air Tahiti Nui qui a pu renouveler mon contrat d’ambassadeur pour 2016. Faire les courses à l‘international, il y a les performances mais aussi l’image de la Polynésie, j’essaye de montrer qu’on est un peuple de sportifs, de culture et de partage. »