PAPEETE, le 5 mai 2019 - Moins d'une semaine après le procès du maire de Papara pour abus de confiance et prise illégale d'intérêts, Putai Taae, la directrice générale des services de la commune, Christelle Lecomte, a porté plainte pour diffamation envers son tavana après ses propos tenus à l'audience, révèlent dimanche nos confrères de Radio 1. La DGS dit refuser d'être le "bouc émissaire" de son maire.
Alors que le représentant Tapura et maire de Papara, Putai Taae, est menacé par les réquisitions "d'exécution provisoire" d'une peine de deux ans d'inéligibilité, l'ambiance se dégrade au sein de la mairie de la côte Ouest. Jeudi dernier, au surlendemain du procès en correctionnelle du tavana pour abus de confiance et prise illégale d'intérêts dans l'affaire de l'association Taatira Ia Ora Papara, la directrice générale des services (DGS) de la commune, Christelle Lecomte, a porté plainte en diffamation contre son maire.
L'agent, qui n'est pas poursuivie par la justice, réfute les allégations de Putai Taae à son encontre lors du procès. Le maire avait en effet reproché mardi dernier à sa DGS d'être la responsable de ses propres poursuites judiciaires. Selon les propos recueillis par Radioi 1, Christelle Lecomte refuse d'être le "bouc émissaire" et se dit "écoeurée et dégoutée" par l'attitude de l'édile. "Sur ce dossier là, j'ai été la première personne à lui déconseiller de faire ce genre de pratiques. Mais vous connaissez notre maire, entêté comme il est, il a insisté", affirme la DGS.
Alors que le représentant Tapura et maire de Papara, Putai Taae, est menacé par les réquisitions "d'exécution provisoire" d'une peine de deux ans d'inéligibilité, l'ambiance se dégrade au sein de la mairie de la côte Ouest. Jeudi dernier, au surlendemain du procès en correctionnelle du tavana pour abus de confiance et prise illégale d'intérêts dans l'affaire de l'association Taatira Ia Ora Papara, la directrice générale des services (DGS) de la commune, Christelle Lecomte, a porté plainte en diffamation contre son maire.
L'agent, qui n'est pas poursuivie par la justice, réfute les allégations de Putai Taae à son encontre lors du procès. Le maire avait en effet reproché mardi dernier à sa DGS d'être la responsable de ses propres poursuites judiciaires. Selon les propos recueillis par Radioi 1, Christelle Lecomte refuse d'être le "bouc émissaire" et se dit "écoeurée et dégoutée" par l'attitude de l'édile. "Sur ce dossier là, j'ai été la première personne à lui déconseiller de faire ce genre de pratiques. Mais vous connaissez notre maire, entêté comme il est, il a insisté", affirme la DGS.
