Pas moins de 41 orateurs vont déclamer leur terre au Grand théâtre. (Photo : DR)
PAPEETE, le 7 juin 2016 - Les gagnants des concours de ’ōrero des écoles primaires et des Centres des jeunes adolescents vont se rencontrer ce soir pour déclamer leur terre. Cette huitième édition rassemblera 41 orateurs, ainsi que des choristes et des percussionnistes, passionnés par cet art ancestral.
Le pôle Langues et culture polynésiennes (LCP) de la Direction générale de l'éducation et des enseignements (DGEE) organise ce soir, au Grand théâtre, la rencontre territoriale des lauréats du ’ōrero. Les jeunes orateurs, qui ont l'honneur de participer à cette manifestation culturelle, ont remporté trois concours pendant l'année scolaire : celui des classes, des écoles, puis des circonscriptions. Chaque candidat a été jugé sur la longueur de son texte, sa richesse, sa cohérence par rapport au genre littéraire, sa prestation liée à l’articulation et la fluidité des phrases, le placement et la portée de sa voix, sa respiration, l’émotion dégagée, sa gestuelle, son regard et sa gestion de l’espace.
Cette huitième édition, qui n'est pas une compétition, verra ainsi se réunir 41 orateurs, âgés de 9 à 19 ans. Parmi les ti’a ’ōrero, 39 élèves sont originaires des Marquises, des Tuamotu, des Gambier, des Iles Sous-le-Vent, de Tahiti et de Moorea, sans oublier les Australes. Fait assez rare pour être souligné, notons en effet la participation d’un élève de Rapa. Par ailleurs, deux enfants ont fait le voyage depuis Hawai'i et Futuna pour vivre cet événement. En outre, en plus des élèves issus des écoles primaires et des Centres des jeunes adolescents (CJA), huit jeunes du Centre des handicapés moteurs (CHM) de la Fraternité chrétienne auront à cœur de révéler au public leur maîtrise de cet art oratoire ancestral.
Le pôle Langues et culture polynésiennes (LCP) de la Direction générale de l'éducation et des enseignements (DGEE) organise ce soir, au Grand théâtre, la rencontre territoriale des lauréats du ’ōrero. Les jeunes orateurs, qui ont l'honneur de participer à cette manifestation culturelle, ont remporté trois concours pendant l'année scolaire : celui des classes, des écoles, puis des circonscriptions. Chaque candidat a été jugé sur la longueur de son texte, sa richesse, sa cohérence par rapport au genre littéraire, sa prestation liée à l’articulation et la fluidité des phrases, le placement et la portée de sa voix, sa respiration, l’émotion dégagée, sa gestuelle, son regard et sa gestion de l’espace.
Cette huitième édition, qui n'est pas une compétition, verra ainsi se réunir 41 orateurs, âgés de 9 à 19 ans. Parmi les ti’a ’ōrero, 39 élèves sont originaires des Marquises, des Tuamotu, des Gambier, des Iles Sous-le-Vent, de Tahiti et de Moorea, sans oublier les Australes. Fait assez rare pour être souligné, notons en effet la participation d’un élève de Rapa. Par ailleurs, deux enfants ont fait le voyage depuis Hawai'i et Futuna pour vivre cet événement. En outre, en plus des élèves issus des écoles primaires et des Centres des jeunes adolescents (CJA), huit jeunes du Centre des handicapés moteurs (CHM) de la Fraternité chrétienne auront à cœur de révéler au public leur maîtrise de cet art oratoire ancestral.
Cette rencontre est une vitrine de la diversité des formes d’expressions artistiques spécifiques à la Polynésie. (Photo : DR)
UNE DISTINCTION EUROPÉENNE
La volonté d'organiser un concours de ’ōrero a été impulsée initialement par deux enseignants du premier degré, Rufina Tetumu et Abel Teahua, sous l'égide de Jean-Marius Raapoto, ancien ministre de l'Éducation et docteur en sciences du langage. En 2008, le premier concours d'art déclamatoire a vu le jour, avec pour objectif principal la promotion de toutes les langues polynésiennes. Samantha Bonet-Tirao, l'organisatrice et la coordinatrice de cette rencontre, explique : "Les enseignants proposent plusieurs types d'écrits aux jeunes lors du cursus scolaire. Ce sont ainsi presque 20 000 élèves qui ont été sensibilisés en 2015, de la petite section au CM2."
Le projet d’enseignement et d'apprentissage de l’art oratoire dans les écoles du premier degré a obtenu de l’Agence Europe éducation formation France (A2E2F) le "label européen des langues" en 2010. Cette première reconnaissance a particulièrement conforté les équipes pédagogiques dans leur lutte contre l'illettrisme et l'échec scolaire. Une victoire emblématique d'autant plus éclatante, lorsqu'en 2011, le "label des labels" dans la catégorie "Enseignement scolaire" a été décerné à la Polynésie française, saluant les efforts déployés par les communautés éducatives.
La volonté d'organiser un concours de ’ōrero a été impulsée initialement par deux enseignants du premier degré, Rufina Tetumu et Abel Teahua, sous l'égide de Jean-Marius Raapoto, ancien ministre de l'Éducation et docteur en sciences du langage. En 2008, le premier concours d'art déclamatoire a vu le jour, avec pour objectif principal la promotion de toutes les langues polynésiennes. Samantha Bonet-Tirao, l'organisatrice et la coordinatrice de cette rencontre, explique : "Les enseignants proposent plusieurs types d'écrits aux jeunes lors du cursus scolaire. Ce sont ainsi presque 20 000 élèves qui ont été sensibilisés en 2015, de la petite section au CM2."
Le projet d’enseignement et d'apprentissage de l’art oratoire dans les écoles du premier degré a obtenu de l’Agence Europe éducation formation France (A2E2F) le "label européen des langues" en 2010. Cette première reconnaissance a particulièrement conforté les équipes pédagogiques dans leur lutte contre l'illettrisme et l'échec scolaire. Une victoire emblématique d'autant plus éclatante, lorsqu'en 2011, le "label des labels" dans la catégorie "Enseignement scolaire" a été décerné à la Polynésie française, saluant les efforts déployés par les communautés éducatives.
Infos pratiques
Mardi 7 juin, à 18 heures
Grand théâtre
Entrée libre
Renseignements au 40 46 29 14
Mardi 7 juin, à 18 heures
Grand théâtre
Entrée libre
Renseignements au 40 46 29 14
