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Recherches en mer de Tasmanie : les espoirs s’amenuisent de retrouver des survivants


Recherches en mer de Tasmanie : les espoirs s’amenuisent de retrouver des survivants
WELLINGTON, mardi 2 juillet 2013 (Flash d’Océanie) – Les espoirs sont désormais considérés comme infimes de retrouver des survivants parmi les sept passagers d’un schooner de 21 mètres, le « Nina », qui avait quitté le port d’Opua (Bay of Islands) le 29 mai 2013 et qui n’a plus donné signe de vie depuis le 4 juin 2013, ont indiqué mardi les services de secours en mer néo-zélandais.
Les opérations, menées par le centre néo-zélandais de secours en mer depuis plus de deux semaines, se poursuivaient néanmoins mardi, et ont été étendues à une superficie allant jusqu’à l’île australienne de Norfolk, , a indiqué le centre de secours en mer néo-zélandais, Maritime New Zealand, dans un communiqué.
Pour ce faire, un avion militaire Orion est toujours mobilisé pour quadriller une énorme superficie maritime, à basse altitude, en mode visuel.
L’objectif affiché est de retrouver a minima la trace ou les débris d’un radeau de survie.
Sept personnes (dont six Américains -trois hommes de 17, 28 et 58 ans et trois femmes de 18, 60 et 73 ans- et un Britannique de 35 ans) se trouvaient à bord au moment du départ.
Les recherches ont repris vendredi, avec pour priorité de tenter de repérer d’éventuels débris ou un canot de sauvetage à la surface de l’eau
Dans le cadre des premières recherches entamées à partir du 14 juin 2013, avec l’appui d’un Orion de l’armée de l’air néo-zélandaise, aucun signe n’a permis de localiser d’éventuels débris ou des survivants.
Le Nina est un vieux gréement de collection, de type goélette, construit en 1928, qui faisait route vers Newcastle (Australie, au Nord de Sydney), par un temps considéré comme particulièrement agité dans la zone, avec des vents constants de 80 kilomètres heures, des rafales à 100 et une mer démontée (des creux de huit mètres) le jour où le contact a été perdu, le 4 juin 2013.
Lors du dernier contact radio, ce jour-là, les autorités néo-zélandaises avaient entendu la voix d’une des femmes à bord leur dire : « Le temps est vraiment devenu méchant…. Comment pouvons-nous nous sortir de là ?.... ».
Maritime New Zealand et le centre de coordination des secours en mer (RCCNZ, Rescue Coordination Centre New Zealand) se déclarent, dans ces conditions « particulièrement inquiets » quant au sort du voilier et de ses passagers.

pad

Rédigé par PAD le Mardi 2 Juillet 2013 à 05:04 | Lu 508 fois