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Raimana Van Bastolaer et Pascal Vahirua veulent un centre de rééducation à Tahiti


Olivier Archambaud (président de HUS, à gauche), Raimana Van Bastolaer (à droite) et Torea Colas (directeur adjoint communication d'ATN, au milieu)
Olivier Archambaud (président de HUS, à gauche), Raimana Van Bastolaer (à droite) et Torea Colas (directeur adjoint communication d'ATN, au milieu)
PAPEETE, le 10 aout 2016 - Les sportifs Pascal Vahirua et Raimana Van Bastolaer défendent un projet de centre de recherche et développement à Tahiti, qui comprendrait un centre de rééducation spécialisé dans le sport de haut niveau.

Nous vous avons déjà parlé de l'ambitieux projet de l'association polynésienne Human Underwater Society (HUS). Cette association, qui regroupe une centaine de scientifiques et ingénieurs du monde entier, veut créer un centre de recherche et développement polyvalent en Polynésie. Le projet comprend des bâtiments expérimentaux installés directement dans le lagon, mais aussi un fab lab pour créer des prototypes high tech ou un pôle santé.

Ce pôle santé inclurait un centre de rééducation, ce qui a séduit le footballeur Pascal Vahirua (22 sélections en équipe de France). Un représentant de la Fifa, invité par Pascal à un cocktail de présentation organisé à Paris à l'occasion de la coupe d'Europe, s'est aussi dit intéressé nous explique le président de HUS, Olivier Archambaud : "Comme l'explique le responsable de la recherche sur la physiologie humaine de la HUS, Costantino Balestra, la recherche sur l'homme en immersion permet d'en découvrir énormément sur la physiologie de l'effort, de l'entrainement et de la rééducation, ce qui parle aux footballeurs qui ont souvent des blessures".

Un autre sportif polynésien de renom soutien l'association, le surfeur Raimana Van Bastolaer, "parrain" de la vague de Teahupo'o et grand ami de toutes les stars de ce sport de glisse. Lui se dit intéressé par le projet de recherche en général, afin de "découvrir le monde sous la vague".

L'association était jusqu'à présent principalement portée par des scientifiques et des ingénieurs internationaux, coordonnés par une petite équipe à Tahiti. Mais son projet commence donc à convaincre plus largement, par exemple la société Air Tahiti Nui qui a publié fin juin un communiqué à l'occasion de la signature d'un partenariat avec la Human Underwater Society. Pour la compagnie aérienne, "nos îles sont un cadre idéal pour les experts et chercheurs du monde entier qui travaillent sur le milieu sous-marin, et ce centre profitera aux polynésiens qui pourront être formés et sensibilisés à ces problématiques particulières".

Rédigé par Jacques Franc de Ferrière le Mercredi 10 Août 2016 à 17:34 | Lu 3222 fois