Paris, France | AFP | vendredi 21/01/2022 - "Rôle pilier" contre "soutien", la candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse affiche l'unité de son camp vendredi avec l'ex-président du parti Laurent Wauquiez, alors que les spéculations redoublent sur la date d'entrée en campagne d'Emmanuel Macron.
Eric Zemmour, qui traverse un trou d'air entre actualité judiciaire et reflux dans les sondages, est dans le Sud-Est, une terre où la position de l'extrême droite reste solide. Il est à Menton, à la frontière franco-italienne, puis à Antibes, avant Cannes samedi où il tiendra un meeting en soirée.
Malgré ces turbulences, le candidat s'est félicité auprès de Nice Matin vendredi d'"approcher des 400" parrainages requis pour se présenter au premier tour, le 10 avril. Et il a accueilli jeudi des ralliements précieux, de l'eurodéputé Jérôme Rivière et du militant identitaire Damien Rieu, tous deux jusque-là dans les rangs du Rassemblement national de Marine Le Pen.
Il a estimé que la justice était "instrumentalisée" pour lui "refaire le coup de François Fillon", évincé du deuxième tour en 2017 en pleine tourmente judiciaire.
A Dunières, en Haute-Loire, devant une nuée de caméras, Valérie Pécresse a quant à elle promis un "rôle pilier" dans sa campagne à Laurent Wauquiez, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
"L'accueillir ici est un symbole de mon soutien et de mon engagement total aux côtés de Valérie", a-t-il pris soin de souligner.
Car c'est alors qu'il présidait le parti, en juin 2019, que celle qui portait une vision libérale de la droite avait quitté la formation, dénonçant un parti "cadenassé de l'intérieur, dans son organisation, mais aussi dans ses idées".
Tous deux tiendront une réunion publique à 15H00, après une visite dans une maison de santé et une autre de la cathédrale du Puy-en-Velay.
La candidate soulignera encore l'unité de la droite et du centre en se rendant samedi aux conseils nationaux des Centristes à Paris, et de l'UDI à Vincennes. Le parti de Jean-Christophe Lagarde lui apporte son soutien dans un entretien au Figaro vendredi, avec l'objectif que son mouvement devienne la "jambe modérée" de la candidate face à la ligne droitière de son lieutenant Eric Ciotti.
Salles et affiches
Reste qu'à 79 jours du premier tour, une autre question tenaille la majorité, mais aussi les oppositions: quand se déclarera Emmanuel Macron ?
Les soutiens du chef de l'Etat sont dans les starting-blocks.
"Je vous confirme qu'on se prépare (...) Dans toute bonne campagne on réserve du papier pour les affiches et puis on prend quelques précautions pour des salles", a admis le délégué général de LREM Stanislas Guerini vendredi sur France 2.
Le président sortant, qui fait la course en tête dans les sondages, devant Valérie Pécresse et Marine Le Pen, toujours au coude-à-coude, sera de nouveau sur le terrain la semaine prochaine avec un déplacement dans la Creuse lundi et la Haute-Vienne mardi.
Après son discours au Parlement européen mercredi, l'amélioration des conditions sanitaires attendue par le gouvernement d'ici fin janvier fait parier certains sur une candidature d'ici au 15 février.
Le Premier ministre Jean Castex a détaillé jeudi un calendrier de levée progressive des restrictions face à la 5e vague de Covid-19, avant l'entrée en vigueur lundi du pass vaccinal, pour lequel le Conseil Constitutionnel rend vendredi son avis.
Il avait été saisi par des députés et sénateurs de l'opposition qui dénoncent un dispositif portant atteinte aux libertés fondamentales.
"Bonne nouvelle"
Le président par interim du RN Jordan Bardella a vu dans les annonces de Jean Castex "une nouvelle fois une forme de diversion: le gouvernement dit tout et l'inverse de tout avec toujours la conviction d'y croire et d'avoir raison", a-t-il accusé sur LCI.
Si elle y voit aussi "un calendrier politique", la candidate PS Anne Hidalgo, en meeting samedi à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), juge toutefois que c'est "une bonne nouvelle" qui "peut-être, enfin" permettra à la campagne de se dérouler sans que la crise sanitaire "entrave la rencontre avec les Français" ou que "le pouvoir en place (...) l'instrumentalise" pour "mettre sous l'éteignoir la vie politique française".
Dans une gauche fragmentée, elle s'est par ailleurs dite "très choquée" par une vidéo des promoteurs de la primaire populaire expliquant que celle-ci devait viser à faire barrage aux candidats Hidalgo, Yannick Jadot (EELV) et Jean-Luc Mélenchon (LFI). "Je ne tiendrai aucun compte" du résultat du vote - qui aura lieu du 27 au 30 janvier, a-t-elle indiqué.
L'écologiste Yannick Jadot, lui, se rend en fin d'après-midi au club de foot à cinq du Stade Charles Peguy, à Paris.
Eric Zemmour, qui traverse un trou d'air entre actualité judiciaire et reflux dans les sondages, est dans le Sud-Est, une terre où la position de l'extrême droite reste solide. Il est à Menton, à la frontière franco-italienne, puis à Antibes, avant Cannes samedi où il tiendra un meeting en soirée.
Malgré ces turbulences, le candidat s'est félicité auprès de Nice Matin vendredi d'"approcher des 400" parrainages requis pour se présenter au premier tour, le 10 avril. Et il a accueilli jeudi des ralliements précieux, de l'eurodéputé Jérôme Rivière et du militant identitaire Damien Rieu, tous deux jusque-là dans les rangs du Rassemblement national de Marine Le Pen.
Il a estimé que la justice était "instrumentalisée" pour lui "refaire le coup de François Fillon", évincé du deuxième tour en 2017 en pleine tourmente judiciaire.
A Dunières, en Haute-Loire, devant une nuée de caméras, Valérie Pécresse a quant à elle promis un "rôle pilier" dans sa campagne à Laurent Wauquiez, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
"L'accueillir ici est un symbole de mon soutien et de mon engagement total aux côtés de Valérie", a-t-il pris soin de souligner.
Car c'est alors qu'il présidait le parti, en juin 2019, que celle qui portait une vision libérale de la droite avait quitté la formation, dénonçant un parti "cadenassé de l'intérieur, dans son organisation, mais aussi dans ses idées".
Tous deux tiendront une réunion publique à 15H00, après une visite dans une maison de santé et une autre de la cathédrale du Puy-en-Velay.
La candidate soulignera encore l'unité de la droite et du centre en se rendant samedi aux conseils nationaux des Centristes à Paris, et de l'UDI à Vincennes. Le parti de Jean-Christophe Lagarde lui apporte son soutien dans un entretien au Figaro vendredi, avec l'objectif que son mouvement devienne la "jambe modérée" de la candidate face à la ligne droitière de son lieutenant Eric Ciotti.
Salles et affiches
Reste qu'à 79 jours du premier tour, une autre question tenaille la majorité, mais aussi les oppositions: quand se déclarera Emmanuel Macron ?
Les soutiens du chef de l'Etat sont dans les starting-blocks.
"Je vous confirme qu'on se prépare (...) Dans toute bonne campagne on réserve du papier pour les affiches et puis on prend quelques précautions pour des salles", a admis le délégué général de LREM Stanislas Guerini vendredi sur France 2.
Le président sortant, qui fait la course en tête dans les sondages, devant Valérie Pécresse et Marine Le Pen, toujours au coude-à-coude, sera de nouveau sur le terrain la semaine prochaine avec un déplacement dans la Creuse lundi et la Haute-Vienne mardi.
Après son discours au Parlement européen mercredi, l'amélioration des conditions sanitaires attendue par le gouvernement d'ici fin janvier fait parier certains sur une candidature d'ici au 15 février.
Le Premier ministre Jean Castex a détaillé jeudi un calendrier de levée progressive des restrictions face à la 5e vague de Covid-19, avant l'entrée en vigueur lundi du pass vaccinal, pour lequel le Conseil Constitutionnel rend vendredi son avis.
Il avait été saisi par des députés et sénateurs de l'opposition qui dénoncent un dispositif portant atteinte aux libertés fondamentales.
"Bonne nouvelle"
Le président par interim du RN Jordan Bardella a vu dans les annonces de Jean Castex "une nouvelle fois une forme de diversion: le gouvernement dit tout et l'inverse de tout avec toujours la conviction d'y croire et d'avoir raison", a-t-il accusé sur LCI.
Si elle y voit aussi "un calendrier politique", la candidate PS Anne Hidalgo, en meeting samedi à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), juge toutefois que c'est "une bonne nouvelle" qui "peut-être, enfin" permettra à la campagne de se dérouler sans que la crise sanitaire "entrave la rencontre avec les Français" ou que "le pouvoir en place (...) l'instrumentalise" pour "mettre sous l'éteignoir la vie politique française".
Dans une gauche fragmentée, elle s'est par ailleurs dite "très choquée" par une vidéo des promoteurs de la primaire populaire expliquant que celle-ci devait viser à faire barrage aux candidats Hidalgo, Yannick Jadot (EELV) et Jean-Luc Mélenchon (LFI). "Je ne tiendrai aucun compte" du résultat du vote - qui aura lieu du 27 au 30 janvier, a-t-elle indiqué.
L'écologiste Yannick Jadot, lui, se rend en fin d'après-midi au club de foot à cinq du Stade Charles Peguy, à Paris.