Tahiti, le 11 juin 2021 - Le port autonome de Papeete est sous le coup d'un préavis de grève déposé vendredi par les marins du service de remorquage, sous l'égide du syndicat des gens de mer, affilié Otahi. Faute d'accord, plus aucun remorqueur ne quittera le quai à partir vendredi 18 juin.
A peine la contestation des dockers éteinte, jeudi, le port autonome de Papeete est de nouveau sous le coup d'un mouvement social menaçant d'en ankyloser l'activité à très court terme.
Le service de remorquage du Port autonome a déposé vendredi après-midi un préavis de grève avec une échéance ce vendredi 18 juin. Si la conclusion d'un accord n'intervient pas avant cette date, le port de Papeete ne sera plus accessible aux navires dépassant les 100 mètres de longueur, faute de remorqueur pour les assister dans leurs manoeuvres.
"Management arbitraire"
Cela fait plusieurs mois que la tension couve au service de remorquage du Port autonome. L'unité d'assistance maritime est en proie à un sous-effectif chronique et à un "management arbitraire", pour reprendre les termes du préavis. Les deux capitaines et les 13 matelots y accumulent jusqu'à 190 jours de congé pour certains, faute de pouvoir se mettre en repos au risque de pénaliser le fonctionnement du service. L'exigence est donc posée dans le préavis de recruter deux capitaines et trois membres d'équipages supplémentaires, afin de porter l'effectif du service à 20 agents.
C'est paradoxalement le déroulement des épreuves pour le recrutement d'un capitaine qui a mis le feu aux poudres. Les marins du service de remorquage soupçonnent en effet les autorités du port d'avoir favorisé un candidat sans réelle expérience du métier, au détriment de deux de leurs collègues formés de longue date pour prétendre à ce poste, en interne. Ce recrutement a depuis été annulé. Mais le préavis exige la communication du résultat des épreuves pour le comblement de ce poste de capitaine. Résultats que refuse de leur transmettre la direction de l'établissement public.
Au nombre des six points de revendications le préavis dénonce aussi le non-respect de la Convention collective des Gens de mer. Il demande son application stricte pour les personnels de la cale de halage et de l'armement du Port autonome.
A peine la contestation des dockers éteinte, jeudi, le port autonome de Papeete est de nouveau sous le coup d'un mouvement social menaçant d'en ankyloser l'activité à très court terme.
Le service de remorquage du Port autonome a déposé vendredi après-midi un préavis de grève avec une échéance ce vendredi 18 juin. Si la conclusion d'un accord n'intervient pas avant cette date, le port de Papeete ne sera plus accessible aux navires dépassant les 100 mètres de longueur, faute de remorqueur pour les assister dans leurs manoeuvres.
"Management arbitraire"
Cela fait plusieurs mois que la tension couve au service de remorquage du Port autonome. L'unité d'assistance maritime est en proie à un sous-effectif chronique et à un "management arbitraire", pour reprendre les termes du préavis. Les deux capitaines et les 13 matelots y accumulent jusqu'à 190 jours de congé pour certains, faute de pouvoir se mettre en repos au risque de pénaliser le fonctionnement du service. L'exigence est donc posée dans le préavis de recruter deux capitaines et trois membres d'équipages supplémentaires, afin de porter l'effectif du service à 20 agents.
C'est paradoxalement le déroulement des épreuves pour le recrutement d'un capitaine qui a mis le feu aux poudres. Les marins du service de remorquage soupçonnent en effet les autorités du port d'avoir favorisé un candidat sans réelle expérience du métier, au détriment de deux de leurs collègues formés de longue date pour prétendre à ce poste, en interne. Ce recrutement a depuis été annulé. Mais le préavis exige la communication du résultat des épreuves pour le comblement de ce poste de capitaine. Résultats que refuse de leur transmettre la direction de l'établissement public.
Au nombre des six points de revendications le préavis dénonce aussi le non-respect de la Convention collective des Gens de mer. Il demande son application stricte pour les personnels de la cale de halage et de l'armement du Port autonome.