TAHITI ITI. Le 11 janvier 2015 - La presqu’île compte plus d’une dizaine de pensions de famille lesquelles souhaiteraient que la destination soit plus mise en valeur lors des opérations promotionnelles. Certains parlent de la création d’un collectif, une idée qui ne met pas tout le monde d’accord.
La majorité des pensions de famille de Tahiti iti veut faire entendre sa voix ou plutôt mieux « se faire voir ». Selon les propriétaires, la destination « presqu’île » n’est pas mise en valeur « ou alors très peu par rapport aux îles ». Annick de la pension « Bonjouir » située au fenua ‘aihere (Teahupoo) déplore cette situation : « Pour tous ceux qui font la promotion touristique, ceux de Pape’ete, Tahiti est une île de transit ! (…) On est les oubliés du tourisme et ça fait cinq ans que je me bats pour que ça change.»
Interrogés, d’autres gérants éprouvent le même sentiment, comme Marc qui vient d’ouvrir sa pension appelée « Reva Teahupo’o » : « C’est vrai que nous aimerions être mieux vus. Vous savez, la presqu’île a ses charmes : les cascades, les rivières, ses côtes et sa cuisine mais ça on n’en parle rarement. ».
Un collectif pour se faire entendre ?
Depuis quelques mois, une rumeur circule sur la volonté de créer un collectif regroupant toutes les pensions de famille de Tahiti iti. Mais l’idée ne séduit pas forcément tout le monde, puisque bon nombre d’établissements sont déjà affiliés à une association touristique comme Tahiti Manava ou alors l’AFHTI, l’Association des Hôtels de Famille de Tahiti et ses Îles présidée par Mélinda Bodin.
Cette dernière a d’ailleurs vivement réagi : « Ce n’est pas un problème pour venir ensemble faire la promotion de la presqu’île, mais déjà s’ils se réunissaient pour mettre en avant une stratégie touristique. Il faut voir avec les communes, mettre en avant les sites historiques, les histoires et légendes de cette partie de l’île. Encore faut-il faire des propositions et être unis. Ils doivent se manifester. »
Alors, pour ne pas polémiquer, les établissements font eux-mêmes leur promotion via leurs sites internet « à défaut d’une reconnaissance plus grande, on se débrouille avec nos moyens.» nous confie encore Marc. Malgré tout, les taux de remplissage dépassent généralement les 45 % en moyenne grâce surtout à la clientèle locale et avoisine le plein pot lors des grandes manifestations de surf à Teahupo’o.
Peu à peu, l’idée d’une union fait son chemin. « Notre destination comporte beaucoup d’avantages : pas besoin de prendre l’avion, les coûts de séjours sont très abordables et nous ne manquons pas d’eau. » ajoute Carlos de la pension « Fare arearea » située à Faaone. Mais ce dernier tient à préciser que « Il ne faut pas s’élever contre les îles car elles n’y sont pour rien, mais je pense que nous sommes complémentaire et c’est là qu’il faut travailler. »
En attendant, la question est donc : Collectif ou pas ? Beaucoup le souhaitent, d’autres opteraient plutôt pour la création d’une association des pensions de familles de Tahiti iti. Affaire à suivre.
TP
La majorité des pensions de famille de Tahiti iti veut faire entendre sa voix ou plutôt mieux « se faire voir ». Selon les propriétaires, la destination « presqu’île » n’est pas mise en valeur « ou alors très peu par rapport aux îles ». Annick de la pension « Bonjouir » située au fenua ‘aihere (Teahupoo) déplore cette situation : « Pour tous ceux qui font la promotion touristique, ceux de Pape’ete, Tahiti est une île de transit ! (…) On est les oubliés du tourisme et ça fait cinq ans que je me bats pour que ça change.»
Interrogés, d’autres gérants éprouvent le même sentiment, comme Marc qui vient d’ouvrir sa pension appelée « Reva Teahupo’o » : « C’est vrai que nous aimerions être mieux vus. Vous savez, la presqu’île a ses charmes : les cascades, les rivières, ses côtes et sa cuisine mais ça on n’en parle rarement. ».
Un collectif pour se faire entendre ?
Depuis quelques mois, une rumeur circule sur la volonté de créer un collectif regroupant toutes les pensions de famille de Tahiti iti. Mais l’idée ne séduit pas forcément tout le monde, puisque bon nombre d’établissements sont déjà affiliés à une association touristique comme Tahiti Manava ou alors l’AFHTI, l’Association des Hôtels de Famille de Tahiti et ses Îles présidée par Mélinda Bodin.
Cette dernière a d’ailleurs vivement réagi : « Ce n’est pas un problème pour venir ensemble faire la promotion de la presqu’île, mais déjà s’ils se réunissaient pour mettre en avant une stratégie touristique. Il faut voir avec les communes, mettre en avant les sites historiques, les histoires et légendes de cette partie de l’île. Encore faut-il faire des propositions et être unis. Ils doivent se manifester. »
Alors, pour ne pas polémiquer, les établissements font eux-mêmes leur promotion via leurs sites internet « à défaut d’une reconnaissance plus grande, on se débrouille avec nos moyens.» nous confie encore Marc. Malgré tout, les taux de remplissage dépassent généralement les 45 % en moyenne grâce surtout à la clientèle locale et avoisine le plein pot lors des grandes manifestations de surf à Teahupo’o.
Peu à peu, l’idée d’une union fait son chemin. « Notre destination comporte beaucoup d’avantages : pas besoin de prendre l’avion, les coûts de séjours sont très abordables et nous ne manquons pas d’eau. » ajoute Carlos de la pension « Fare arearea » située à Faaone. Mais ce dernier tient à préciser que « Il ne faut pas s’élever contre les îles car elles n’y sont pour rien, mais je pense que nous sommes complémentaire et c’est là qu’il faut travailler. »
En attendant, la question est donc : Collectif ou pas ? Beaucoup le souhaitent, d’autres opteraient plutôt pour la création d’une association des pensions de familles de Tahiti iti. Affaire à suivre.
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