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Paul Niva, l’homme qui fait parler les pierres du Maraetaata


Paul Niva, l’homme qui fait parler les pierres du Maraetaata
Il y a quelques années, le territoire a lancé un programme de restaurations de certains sites de la Polynésie française : C’est dans ce cadre que Paul Niva, archéologue, a travaillé sur le Maraetaata, où il a fait 4 campagnes, la 1ère datant des années 90. En 2011, Paul Niva a produit un rapport sur le Maraetaata qui peut être consulté au Service de la Culture à Punaauia. Le Maraetaata fut le premier site auquel on accorda de l’attention car il était « accessible » autant d’un point de vue touristique, qu’éducatif. Mais surtout, cet endroit est chargé de mystères, on s’interroge encore aujourd’hui sur certaines de ses structures, notamment une plateforme retrouvée près d’une rivière chez un particulier qui semble liée au marae. Il s’étendrait réellement sur environ 3 500 mètres carrés selon Mark David Eddowes . Le Maraetaata fut au tournant d’un bouleversement politique, de guerres intrinsèques, mais aussi d’une belle histoire d’amour un peu moins répandue que les sacrifices humains qui s’y tenaient. Il est considéré, par les férus de l’histoire polynésienne, comme « le » dernier marae national de Tahiti.

Au cours de cet entretien, l’archéologue Paul Nivadévoile l’importance contemporaine du Marae et révèle les conflits modernes ainsi que les guerres généalogiques qui le minent. Une réflexion en ressort sur la tendance au travestissement de l’Histoire et sur la politique culturelle à définir : Doit-on restaurer les marae dans un but touristique et donc remplacer une pierre par une autre, aménager l’implantation d’arbres ou de ti’i quand il n’y en avait pas ? Ou doit-on opter pour la conservation la plus authentique qui soit, en considérant le marae comme un lieu sacré et cultuel ?



Rencontre avec un homme qui fait parler les pierres…

Paul Niva, l’homme qui fait parler les pierres du Maraetaata
En 2013, tout Marae est au centre d’un conflit foncier entre les différents ramages généalogiques

« Ce Marae est d’une grande valeur, car au moment du contact avec les civilisations extérieures, c’est sur ce Marae que Pomare I a été intronisé comme Arii, Maro Ura, ainsi, ce Marae devient Marae national. Lorsque James Cook arrive ici, il se tient une cérémonie, maisil y a un conflit entre 3 possibles marae : Utu marae hau, le marae de Punaauia, ou le Maraetaata. Lorsqu’on se base sur les traditions orales, chants ou généalogies, c’est clair que l’intronisation de Pomare I s’est faite sur le Maraetaata. Pour cette raison, le Maraetaata est le Marae Arii de toute l’île de Tahiti.

Tout Marae est attaché à une lignée, tout est basé sur la généalogie, aujourd’hui l’appartenance à un Marae devient souvent un conflit foncier entre les différents ramages généalogiques. On vit une époque de conflits de terres. Dès qu’on révèle sa généalogie, on révèle de son âme. La généalogie, c’est quelque chose d’extrêmement important, c’est l’esprit, le mana. Ça te donne ton « espace », ça te lie directement à ta terre, à partir de ton nom, ton Marae. La généalogie te situe spatialement et temporellement. A l’intérieur des généalogies, on a des histoires, des mécanismes. Ce sont ces histoires là que les familles liées au Maraetaata, ne veulent pas révéler, de crainte que quelqu’un se rattache à une branche, s’immisce dans la généalogie. La généalogie c’est l’âme de ton groupe. Le marae a un rôle foncier et témoigne de l’histoire.»


Paul Niva, l’homme qui fait parler les pierres du Maraetaata
Bataille de Fei Pi et singularité architecturale du Maraetaata

« Le Maraetaata est d’autant plus intéressant qu’on sait que des guerres se sont déroulées dans cette zone, notamment la bataille de Fei Pi. Ça a été le dernier Marae national de Tahiti.Il y a 3 marae, chacun a une architecture différente : L’un a des pierres à bossage, ce sont des pierres travaillées censées représenter les têtes de tortue, donc la chefferie. On a un appareillage irrégulier à gauche, un appareillage à parement plat, et celui du centre est un appareillage régulier avec des pierres à bossage (voir schéma). Ils auraient pu construire de la même façon… mais ces différences étaient volontaires. Ce sont les pierres qui révèlent l’histoire du Maraetaata. »

L’histoire du Maraetaata : Trois marae, trois frères, unions et divisions.


« C’étaient trois frères : « Le Marae avait 3 têtes, Pouira, le TevahituaiPatea ; Tetoofa, le tauraatua i Patea ; et Punuaaitua » . A un moment donné, l’un d’entre eux s’est querellé avec les deux autres et il est parti à Mo’orea ; au fur et à mesure, en reconstituant l’histoire, on s’aperçoit que les changements architecturaux reflètent les changements politiques : L’intégration de pierres à bossage est très révélateur d’une lutte de prestige... Le marae représente avant tout un groupe social. Construire un parement plat à tel endroit, c’est intégrer un groupe social. Le type d’appareillage plat est spécifique de Mo’orea. L’appareillage à bossage est typique de Tahiti (marae centre), et l’appareillage irrégulier est standard. »


Paul Niva, l’homme qui fait parler les pierres du Maraetaata
Les Marae transformés en parcs à cochons pendant la christianisation

« Au sujet du petit mur qui lie les deux marae. Il ne faut pas oublier qu’au moment du contact et de la colonisation, les marae sont devenus des parcs à cochons… Ils mettaient des murets. Sur les premiers plans faits par Kenneth P. Emory, il n’y avait pas ce muret qui relie les deux marae.Certains disent que c’est un rattachement des trois frères. Personnellement, je n’arrive pas à imaginer qu’Emory ait pu oublier ce muret, même s’il est très bien fait, il a du être construit après 1931, année où Emory a étudié le Maraetaata. Il sort son rapport en 1933 et le muret n’apparaît pas sur ses schémas, il est impossible qu’il l’ait oublié. »

Les pierres à bossage intégrées à certains endroits révèlent une lutte de prestige.

« Il y avait au moins 3 gradins, sur deux mètres de hauteur. La tradition orale dit que quand tu construis un AHU, c’est une génération. Il est important, à mes yeux, de remonter les trois gradins pour montrer l’histoire généalogique du marae.

Paul Niva, l’homme qui fait parler les pierres du Maraetaata
La petite plateforme à l’entrée était le conseil des chefs, où les décisions se déroulaient.
Les pierres à bossage au centre sont très importantes. Le marae central devait être le plus déterminant : ce type de marae est complexe à faire, on doit travailler les pierres pour qu’elles aient la forme de la tête de tortue, symbole suprême de la chefferie.Dans la tradition orale, l’origine du marae est la plateforme, d’où l’importance des pierres à bossage, plus travaillées, plus symboliques et plus anciennes.

La plateforme est la base. Lorsque tu veux appuyer ton pouvoir, il faut « vieillir » en quelque sorte ta généalogie, te rapprocher le plus possible de la période mythique, de ORO. Or je constate qu’à tel endroit de ce marae, on a pris des pierres à bossage et on les a intégrées dans le marae. Ça ne se fait pas par hasard, tout est réfléchi. Tout est stratégie dans l’architecture du Marae. Si ce sont 3 frères, l’intégration de pierres à bossage à tel endroit signifie qu’on voulait vieillir cette structure, donc raffermir l’autorité, le pouvoir. Ça signifie aussi qu’il y a eu une évolution.

Lorsque tu veux appuyer tes fondations, tu vieillis ta généalogie, l’objectif est de se rapprocher le plus d’ORO. L’insertion de pierres à bossage, c’est pour vieillir sa généalogie, ça ne s’est pas fait par hasard. »


Paul Niva, l’homme qui fait parler les pierres du Maraetaata
Il faut rétablir les vérités.

« Il faut rétablir les vérités : Les chefs, c’étaient eux qui commandaient et qui décidaient. Ce n’était pas le Arii Nui, le Arii Nui n’avait pas plus de pouvoir que les chefs réunis, contrairement à ce qu’on veut faire croire aujourd’hui. On voit bien qu’on est dans encore dans des luttes de pouvoir ou de légitimité aujourd’hui.

Pomare I, il est de Arue. Les chefs vont le chercher, pour l’introniser Arii Nui au marae Taata. »

Et pourquoi ont-ils choisi Pomare I ?

« Ils étaient obligés, parce que la mère de Pomare I portait le nom de TETUPAIA I HAUVIRI I TAPUTUATEA, or il faut savoir que Tetupaia i HauviriTaputuatea était la fille aînée de Tamatoa III, et tous ceux qui se rattachent à ce grand marae de Raiatea sont au top de la hiérarchie. Le prestige de Pomare I lui venait directement de sa mère. Ça le rattache directement au grand marae de Raiatea. Ce n’est pas du tout comme les gens disent, que son père n’avait rien… Ils ne sont jamais allés voir d’où venait le prestige de Pomare. Aujourd’hui on ne regarde que du côté du père, parce qu’on évolue dans une société patriarcale alors que dans les temps anciens, non, c’était indifférencié. Le prestige de Pomare I lui venait directement de sa mère, c’est incontestable.Ce mécanisme se reproduit avec Pomare II qui se marie avec sa cousine de TAPUTUATEA. »

Au moment du contact, l’Histoire est travestie : On confond l’autorité et le prestige.


« Ce sont des schémas polynésiens que les Occidentaux, à l’époque, ne comprenaient pas. Ce sont des millénaires de vécus dans le Pacifique, que les Polynésiens ont réadaptés au cours de leur Histoire.

Quand les Occidentaux arrivent, ils transfèrent leur système de pensée et ils interprètent selon leur propre expérience. Ils passent outre le fait que ce sont véritablement tous les chefs réunis qui ont le pouvoir d’introniser le Arii Nui, et que le prestige peut venir de la lignée maternelle autant que paternelle. (Or il faut comprendre que le Arii Nui n’existerait pas sans le consensus des chefs de districts)

Ce sont les Chefs qui décident : Ce ne sont ni Pomare I, ni Pomare II… qui ont décidé les grandes lignes de l’Histoire ; l’exemple le plus flagrant est la signature du 29 juin, ce sont les Chefs qui sont à son origine. Quand les Chefs décident, le Arii Nui ne peut rien faire. Les Chefs ont l’autorité, le Arii Nui a le prestige. On a tort, aujourd’hui, de tout mettre sur le dos de Pomare IV.

Les pouvoirs étaient séparés. Il n’y avait pas de pouvoir absolu. On a eu plein de chefs dans la société tahitienne. Si Pomare n’était pas bien, il aurait été exclu. La vérité est qu’aujourd’hui, nous vivons une lutte dans l’interprétation historique de la légitimité entre les Teva et les Pomare, il existe des antagonismes évidents entre ces deux clans, et c’est plus les descendants du clan des Teva qui, aujourd’hui, ont de l’autorité. Il est commun d’interpréter l’intronisation passée de Pomare comme une usurpation alors que les choses sont plus complexes que ça. »

Le Maro Ura, la ceinture de plumes rouges, et les symboles.

« On a découvert des ossements, des grattoirs, des colliers… Il n’y avait pas que le Maro Ura qui symbolisait le prestige. Arii Taimai, les descendants des Teva, avaient le Maro Ura, la ceinture de plumes rouges.

Mais les autres Chefs possédaient d’autres symboles : Et ce sont ces symboles réunis qui garantissaient le prestige Arii. Il y avait le chapeau, la lance, l’éventail (tahiri), le umete en pierre de basalte qui venait de Maupiti(qui est aujourd’hui à Madrid), la pirogue nommée Te Anuanua, la natte, … au total huit symboles. Ces objets faisaient partie d’un système et il fallait les garder. Certains disent qu’on les a donnés, mais j’ai peine à croire, par exemple, qu’on ait donné le Umete à un Espagnol. Je pense que certains de ces symboles ont été saisis ou volés au cours de l’Histoire. Le peu qui nous reste doit absolument être conservé ici, dans ce pays. »

Certains symboles sont encore présents, conservés par une descendante de Pomare, sur le territoire.

« J’ai été contacté un jour par la personne qui détient ces symboles et ce serait elle, la Reine, normalement aujourd’hui, comme elle est détentrice de ces symboles. Elle m’a confié qu’elle voulait emmener ces objets d’une grande valeur ancestrale en Nouvelle Zélande, car elle était désespérée de l’indifférence des autorités face à ces symboles. Je l’ai suppliée de ne pas le faire, j’estime qu’il est très important qu’ils demeurent ici dans ce pays. En Nouvelle Zélande, on lui a répondu qu’on voulait bien conserver ces pièces qui remontent au moins à Pomare IV et ça n’est pas surprenant ! Mais c’est très important que ces symboles restent sur le territoire. »

Il faut choisir, définir la politique culturelle dans le cadre de la restauration des marae

« Il ne faut pas faire comme on a fait au marae Arahurahu : Il est travesti, on y produit du folklore aujourd’hui. Il faut au moins maintenir le Maraetaata, tel qu’il est, sans artifices, dans son authenticité. On peut le modifier un peu pour montrer l’évolution de son architecture, par exemple, remettre les différents gradins. On a mis l’argent dans l’aménagement au lieu de mettre des panneaux informatifs par exemple, ça ne nous aurait pas coûté plus cher. Il faut savoir qu’on avait beaucoup de pierres, ils ont voulu les utiliser pour mettre autour des troncs d’arbres, je leur ai conseillé de ne pas y toucher. Mais je dois suivre les directives afin de pouvoir poursuivre mes travaux, c’est essentiel.

Quand on voit l’interprétation politique qu’on a fait du marae Taputuateatea, jusqu’à dire que c’est là, la fondation du Ma’ohi, on est dans le délire, on est allé jusqu’à introniser un sénateur comme Arii sur le marae. Nous sommes soumis à des forces politiques qui travestissent l’authenticité, la vérité historique. Nous n’y pouvons rien, vraiment. La Culture est un véritable enjeu. »


Paul Niva, l’homme qui fait parler les pierres du Maraetaata
Le rôle du Maraetaata aujourd’hui

« En tant qu’archéologue, j’aurais préféré qu’on mette des panneaux d’explication sur le maraetaata, plutôt que de lui accorder qu’une fonction touristique ou n’aménager que la végétation. Il aurait été préférable de remettre le Ahu à 3 degrés, remettre les choses telles qu’elles étaient historiquement pour que les gens comprennent bien la signification historique et culturelle de ce marae.

Je ne suis pas paysagiste mais le marae a été aménagé dans un objectif touristique. Je regrette aussi que sur les panneaux d’indication, on ait mis « Marae Maraetaata », ça fait doublon. Qu’on dise soit Marae Ta’ata, soit Maraetaata… ‘Marae Maraetaata’ c’est comme si on disait ‘château Château de la Loire’…

Les Ti’i mis à l’entrée, ont été rajoutés. Alors qu’au moment du contact, les Ti’i n’existaient pas dans ce marae, c’était un marae national, donc c’était des UNU. Il existait des Ti’i mais sur les marae plus petits, pas sur le Maraetaata.

Egalement, on a planté des arbres, des bananiers etc, sans tenir compte de la réalité du site : Il n’y avait pas ces arbres à l’origine, le terrain était plus sobre. »(Sur les arbres dessouchés et les pierres maltraitées du Maraetaata)

Alors pour quelles raisons a-t-on travesti le Maraetaata ?

« … Je n’en sais rien, je ne suis que technicien. Il y a toujours des enjeux. Ce n’est pas l’archéologue qui décide ; il fait un rapport qui est consulté mais il n’est pas acteur de l’aménagement du site. L’archéologue doit se contenter de faire parler les pierres.

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Paul Niva, te ta’ata e fa’aparauparau nei i te mau ‘ōfa’i nō Maraeta’ata

A tau matahiti i teienei, ‘ua fā’oti te Hau Fenua i te rave i tetahi tāpura fa’anahora’a fa’a’āpīra’a i vētahi ā mau marae i Pōrīnetia farāni nei : mea na reira tō Paul Niva, ‘aivāna’a ‘ihi fenua, i te ha’ara’a atu i ni’a i te marae pi’i hia Maraeta’ata, e maha tau ‘ohipara’a i ō ‘āmui hia e ana, i te matahiti 91 nō te taime mātāmua roa. I te matahiti 2011, ‘ua mātara mai i tā na mau tātarara’a, e nehenehe e tai’o atu i te reira i te pū ‘ohipa nō te Tā’ere Mā’ohi, i Puna’auia a’e ra.

A tahi nei a hi’o maīte hia ai i te hō’ē marae mai i teie i te huru, nō tō na faufa’a i te pae’au o te ‘ohipa fa’ari’ira’a rātere ‘e te ‘a’ai. Hau roa atu i te reira mau tumu, tē vai ato’a nei tō na mau parau huru ta’a ‘ē ri’i, o tei ‘ore i ta’a hia atu ra i te hōhonura’a. Hō’ē hi’ora’a, teie marae iti o tei ‘ite hia i piha’i īho noa i te hō’ē fare nohora’a, ‘e au ē e tuha’a ato’a ‘oia nō te marae rahi.

Ia au i te mana’o o Mark David Eddowes, mea huru ‘ā’ano mau ihoa teie marae, e nu’u roa atu i ni’a i te faīto āteara’a e 3 500 metera ‘āfata. I terā ra tau, e ti’a ia parau hia e mea faufa’a rahi roa teie vāhi i te pae o te orara’a pōritita ānei , o tetahi ā mau tāma’i ānei, a ore ra nō tetahi ato’a ‘ā’amu nō te here, mea rahi a’e ra te parau nō te mau pūpūra’a ta’ata o tei tupu i’ō nei. I te parau o te mau ta’ata e here nei i te hīro’a tumu, teie te vāhi i toe, o tei riro ‘ei tahua hōpe’a roa o te nūna’a mā’ohi.

I roto i teie uira’a mana’o, te fa’a’ite mai ra o Paul Niva tāne i te faufa’a mau o teie marae i roto i te pu’e tau i ora hia mai tō tātou nūna’a mai i te mau tupuna tae i teienei mahana, i heheu roa hia mai ai i te mau titora’a mana’o ‘āpī, na reira ato’a i te mau ‘arora’a papa tupuna. E mātara mai ā i tetahi fērurira’a i ni’a i te fa’ahuru ‘ē ra’a hia i te ‘a’amu, ‘e ‘eāha ato’a te fa’anahora’a nō te parau o te tā’ere Mā’ohi e ti’a ia rave hia : mea tano ānei e fa’a’āpī i teie mau marae nō te mau rātere ana’e iho, ma te ha’amono mai i teriā ‘ōfa’i ma tetahi atu, e tanu i te mau tumu rā’au a ore ra e tu’u i te mau tiki i te mau vāhi i ‘ore i ‘ite hia nei i teie mau mea ? A ore ra, mea maita’i a’e paha ‘ia vai tumu noa i teie vāhi o te nehenehe e fa’ariro ‘ei tahua tapu ?

A fārerei ana’e tātou i teie ‘aivāna’a o tei ha’aparauparau nei i te mau ‘ōfa’i…

I te matahiti 2013, tei rōpū te mau mara’e ato’a i tetahi fifi fenua i roto pū i te rahira’a mau rēni papara’a tupuna e vai.

« E faufa’a rahi roa tō teie marae, nō te mea i te fārerei mātāmuara’a tō tātou mau tupuna i tō rāpae, tei ‘ō’nei o Pomare Mātāmua i te fa’arirora’a hia ‘ei Ari’i, Maro ‘Ura. Inaha, riro mai ai teie marae ‘ei Marae o te nūna’a Mā’ohi nō Pōrinetia pā’ato’a. I te taera’a mai o James Cook tāne i’ō nei, ‘ua fa’atupu hia i tetahi ‘ōro’a, teie ra, ‘ua taupūpū ri’i i te mana’o i taua taime ra nō te mā’iti i te vāhi tano : te Utu marae hau ānei, te marae nō Puna’auia ānei, aita ana’e tē vai nei te Maraeta’ata. ‘Ia au i te mau parau i mūta’a iho ra, te mau hīmene ānei ‘e te mau papara’a tupuna, o te mea pāpū, tei ‘ōnei ihoa o tō Pomare Mātāmua i te ha’amanara’a hia ‘ei Ari’i. I parau hia ai « te maraeta’ata, te marae ari’i ïa nō Tahiti pā’ato’a ».
‘Aita hō’ē a’e marae ‘aita tō na e tā’amura’a i tetahi ‘ōpū fēti’i, i tetahi papara’a tupuna. I teienei mahana, ‘ua riro roa te marae ‘ei tumu o te mau ‘arora’a fenua i roto pū i tetahi mau ‘ōpū fēti’i. Tē ora nei tātou i te tau o te mau fifi fenua. ‘Ia fa’ahiti ana’e ‘oe i tō ‘oe papa tupuna, te fa’ahiti ato’a ra ‘o i tō ‘oe vārua. Te papara’a tupuna, e ‘ohipa faufa’a mau te reira, e vārua te reira, te mana. Na te reira e hōro’a nei i tō ‘oe « vaira’a pāpū » nā na e nati ‘ia ‘oe i tō ‘oe fenua, nā i ni’a noa i tō ‘oe ‘ioa, tā ‘oe marae. Tei roto te papara’a tupuna i te a ore ‘e te tau. I roto i te mau papara’a tupuna, tē vai nei te mau ‘ā’amu, tetahi mau terera’a ‘ohipa mātau a’e na hia. O te reira mau ‘ā’amu o tā te mau ‘ōpū fēti’i e ‘ore e fa’ari’i nei ia ha’a mahuta hia mai, ‘ia riro atu i te reira ‘ei rāve’a nō vētahi ta’ata i te tāpiri mai iā rātou i teie rēni papara’a tupuna. Te papara’a tupuna, o te vārua ïa o te hō’ē pūpū ta’ata. E ti’ara’a pāpū ihoa tō te marae, nō te parau o te fenua mai o tei ‘ite hia i roto i te mau ‘ā’amu nō te fenua nei. »

Te ‘arora’a nō Fē’i Pī ‘e te ta’a ‘ēra’a o te huru o Maraeta’ata

« Mea faufa’a ihoa te parau nō Maraeta’ata, hau roa atu ‘ia ‘ite ana’e hia tei ‘ō’nei te ‘arora’a nō Fē’i Pī i te tupura’a. Teie te marae hōpe’a roa o tei riro ‘ei marae nui nō Tahiti. Tē vai nei e toru marae, e huru ta’a ‘ē tō tetahi ‘e tō tetahi : Hō’ē i roto iā rātou, te vai ra i te mau ‘ōfa’i ‘oru’oru o te riro ‘ei upo’o honu, te papa ra’atira ïa. Te ‘ite hia ra i tetahi tāmaura’a ‘aifaito ‘ore i tō na pae ‘aui, ‘e tāmaura’a paraharaha, ‘āre’a nō terā i rōpū, e huru tāmaura’a faito ‘āfaro noa, tē vai nei te mau ‘ōfa’i ‘oru’oru. E na’e ato’a hia iā rātou i te rave hō’ē noa a’e huru…’ua hīna’aro pāpū hia ihoa i teie mau ta’a’ēra’a. Nā te mau ‘ōfa’i e fa’a’ite i te ‘ā’amu nō Maraeta’ata. »

Te ‘ā’amu nō Maraeta’ata : e toru marae, e toru tu’āne, tāhō’ēra’a ‘e te mau ‘āmahamahara’a.

« Te vai ra e toru tu’āne : « E toru upo’o tō teie marae, o Pouira, te Tevahitua i Patea ; o Tetoofa, te tauraaatua i Patea ; na reira ato’a o Punua aitua ». Ia tae ra i te hō’ē taime, tupu atu ra i te fifi i roto pū tetahi e tō na nā mau tae’ae, i reva ai ‘oia i Mo’orea ; i roto ra i te nu’ura’a o te tau, ma te hi’o maitera’a i te mau ‘ā’amu, tē ‘ite hia nei tetahi mau tauira’a i te pae’au o te orara’a poritita ‘ia hi’o ana’e hia atu i te tauira’a i te huru hāmanira’a i te mau marae : ‘ua riro te fa’a’ohipara’a i te mau ‘ōfa’i ‘oru’oru ‘ei huru ‘arora’a nō te ti’ara’a hanahana…Nā te marae e ti’a nei i te hō’ē pūpū tōtiare. Ma te tu’u atu i tetahi huru ‘ōfa’i paraharaha i’ō nei a ore ra i’ō atu, e tāpa’o e fa’a’itera’a ē nō roto mai ‘oe i tetahi pūpū tōtiare. Teie huru ‘ōfa’i, nō Mo’orea roa mai. ‘Āre’a te mau ‘ōfa’i ‘oru’oru, nō Tahiti mai ihoa ( marae nō rōpū ), ‘e te mau ‘ōfa’i faito huru rau, e mau ‘ōfa’i e ‘ite pinepine hia nei. »

Riro atu te mau marae ‘ei ‘āua fa’a’āmura’a pua’a i te tau o te mau mitionare

« Nō te parau o te papa’i na’ina’i o tē nati nei i nā marae to’opiti. ‘Eiāha e mo’e hia, i te tau o te mau fārereira’a mātāmua i te mau papa’a ‘e i tō rātou fa’arirora’a mai teie mau pae fenua ‘ei fenua nō rātou, ‘ua riro te mau marae ‘ei ‘āua fa’a’āmura’a pua’a…i patu hia ai i teie mau papa’i na’ina’i. I te hi’ora’a hia i te mau hōhō’a fenua i pāpa’i hia e Kenneth P. Emory, ‘aita teie mau papa’i na’ina’i i ‘ite hia. Tē parau ra vētahi ‘e huru natira’a i nā tua’ana e toru. I tō’u nei ra mana’o, ‘aita vau e ti’aturi ‘ua mo’e hia iā Emory i teie papa’i. ‘Ua rave hia paha teie ‘ohipa i muri i te matahiti 1931, te matahiti i reira ‘oia i te rave i tā na mau hi’opo’ara’a ia Maraeta’ata. I roto i tā na mau tātarara’a i te matahiti 1933, ‘aita teie papa’i na’ina’i i ‘ite hia a’e, ‘aita vau e mana’o ‘ua mo’e hia iā na. »

‘Ua riro te fa’a’ohipara’a i te mau ‘ōfa’i ‘oru’oru ‘ei huru ‘arora’a nō te ti’ara’a hanahana

« Te vai ra e toru ‘āpapara’a parahira’a, nō te hō’ē faito teitei e piti metera. Te nā’ō ra te parau nō mūta’a iho ra, ‘ia ha’amau ana’e ‘oe i te tetahi AHU, hō’ē u’i ïa te reira. Mea faufa’a roa nā’u i te ho’i fa’ahou i ni’a i na ‘āpapara’a parahira’a e toru nō te fa’amahuta mai i te papara’a tupuna o te marae.

Te marae iti e vai nei i te vāhi tomora’a, e vāhi i ta’iruru hia mai i te mau ra’atira, e vāhi i rave hia ai i te mau fā’otira’a. Mea faufa’a roa te mau ‘ōfa’i ‘oru’oru, i rōpū. Teie paha te marae i faufa’a roa a’e : mea huru pa’ari’i te hāmanira’a i teie mau marae, nō te mea ‘e tītau hia ‘ia ha’amani maita’i hia i te mau upo’o honu, te taipē o te mau ra’atira. Ia au i te parau o te mau tupuna, te tahua ‘oia te a’a o te marae, nō reira te mau ‘ōfa’i ‘oru’oru i faufa’a ai, nō tā rātou hamani pāpūra’a hia, rahi roatu i te taipēra’a ‘e te tahito ato’a.
Te tahua, te ha’amatara’a īa. Mai te peu e hīna’aro e ha’apāpū i tō ‘oe pūai, a « fa’arū’au » ri’i i tō ‘oe papara’a tupuna, ‘ia iho mai teie mai i te punara’a mai o te tau tahito, o te atua ra o ‘ORO. Inaha, te ‘ite ra vau i tetahi ā mau vāhi o te marae, ‘ua rave hia i teie mau ‘ōfa’i ‘oru’oru ma te tu’u atu iā rātou i taua mau vāhi nei. ‘Aita i tu’u noa hia mai i te reira, ‘ua fēruri hia ra. ‘E mau fērurira’a ana’e te huru hāmanira’a o te Marae. Mai te peu ihoa e mau tua’ana e toru teie, ‘ua tu’u hia teie mau ‘ōfa’i ‘oru’oru nō te « fa’atahito » fa’ahou atu ā i teie vāhi, ‘ia rahi fa’ahou atu ā i te pūai, te mana. Te aura’a ato’a, ‘ua nu’u i te fērurira’a i mua.
Mai te peu e hīna’aro ‘oe e ha’apāpū i tō ‘oe niu, ‘a « haatahito » atu i tō ‘oe papara’a tupuna. Te fā, ‘ia piri roa atu ‘oe iā ‘Oro. E fa’atomo hia i te mau ‘ōfa’i ‘oru’oru nō te ha’atahito atu ā i tō ‘oe papara’a tupuna, ‘aita i hāmani noa hia mai i te reir
a. »

E ti’a ‘ia fa’a’ite i te parau mau

« ‘E ti’a ‘ia fa’a’ite mai i te parau mau : te mau ra’atira, nā rātou i fa’atere, i fā’oti. ‘E ‘ere roa atu i te Ari’i Nui, ‘aita tō na mana i hau roa atu i tō te mana o te mau ra’atira ‘āmui, mai o tei parau noa hia ana. Tei roto noa tātou i te hō’ē tau ‘arora’a mana i teie ā mahana.
Nō ‘Arue o Pomare Tahi. ‘Ua ti’i hia mai ‘oia e te mau ra’atira nō te ha’amana iā na ‘ei Ari’i Nui, i ni’a iho iā Marae Ta’ata.
»

‘Eāha te tumu rātou i mā’iti ai iā Pomare tahi ?

« ‘Aita atu e rāve’a, nō te mea te i’oa o tō na metua vahine, o TETUPAIA I HAUVIRI I TAPUTAPUATEA, i reira, ‘ ti’a ‘ia ‘ite hia ‘e tamahine teie nā Tamatoa Toru ra, pau roa i te mau ti’a huiari’i e tā’amura’a tō rātou i te Marae nō Raiatea, te i ni’a roa rātou. Nō tō na metua vahine roa mai o te hanahana o Pomare Tahi. Na te reira e nati roa atu iā na i te marae ra nō Raiatea . ‘E ‘ere mai o tā te ta’ata e parau nei, ‘e ta’ata vēvē o tō na metua tāne…’aita rātou i pā’imi atu ra nō hea mai teie hanahana o Pomare. I teie mahana, te hi’o noa hia i te pae o tō na metua tāne, nō te mea e pu’e tau e arata’i hia nei e te metua tāne, i mūta’a ra, ‘aita hō’ē a’e e ta’a’ēra’a. Teie hanahana o Pomare, mai i tō na metua vahine, ‘aita atu e parau ‘ē atu. Hō’ē ā fa’anahora’a nō Pomare Piti o tei ha’aipoipo i tō na tuahine nō TAPUTAPUATEA. »

I te taime fārereira’a, ‘ua taui hia te ‘ā’amu : e ‘āno’i hia te mana fa’atere ‘e te hanahana

« I terā ra tau, ‘aita te mau papa’a i ta’a maita’i i te huru fa’atere o te nūna’a Mā’ohi. A tau manohiti orara’a i Patitifa nei o tā teie nūna’a i ha’atū’ati i te roara’a o te pu’e tau i ora hia mai e rātou.
I te taera’a mai te mau pōpa’a, fa’ariro atu ra rātou i tā rātou huru hi’ora’a ‘ei huru nō te tā’āto’ara’a. ‘Aita teie nūna’a nō te feuna ‘e’e i ta’a atu ra o te mau ra’atira ana’e o te nehenehe e fa’auta atu i te Ari’i Nui i ni’a i te pārahira’a, ‘e e ra’e ato’a ia noa’a hia mai i te hanahana mai i te metua vahine, ta’a noa atu mai iō te metua tāne. (Inaha, e ti’a ‘ia ha’apāpū ‘aita e Ari’i Nui mai te peu ‘aita e tū’atira’a mana’o nō roto mai i te mau ra’atira o te mau mata’eina’a.)
Na te mau ra’atira e fa’atere : ‘e ‘ere na Pomare Tahi, a ore ra o Pomare Piti …i fā’oti i te mau ‘arata’i rarahi o te ‘ā’amu o te nūna’a Mā’ohi ; hō’ē noa hi’ora’a : te parau fa’aau i tārima hia i te 29 nō tīunu, o rātou te tumu nō teie ‘ohipa. ‘Ia fā’oti ana’e te mau ra’atira, ‘aita e ti’a i te Ari’i Nui i te pāto’i. Tei iā rātou te mana fa’atere, te hanahana nō te Ari’i nui te reira. Nō reira, ‘eiāha tātou e fa’ahapa noa iā Pomare Maha.
‘Ua fa’ata’a ‘ē hia ihoa te mau mana. ‘Aita e mana hope. Rave rahi mau ra’atira e vai nei i roto i te tōtaiete Mā’ohi. ‘A hani ‘e ‘ere o Pomare ‘e Ari’i pāpū, ‘ua ti’avaru a’e na hia ‘oia. Te parau mau, tē ora nei tātou i te hō’ē ‘arora’a ha’apāpūra’a i te natira’a o te ‘ā’amu i roto pū i te ati nō Teva ‘e te u’i Pomare, nō te mea te vai ra ihoa te mau vāhi ta’a ‘ē mau i roto tetahi ‘e tetahi, teie ra tei i te ati nō Teva te mana i teienei mahana. Mea ‘ōhie i te parau noa ē ‘ua ‘ēiā o Pomare i tō na ti’ara’a, mea huru fifi roa.
»

Te Maro ‘Ura, e hātua huruhuru manu ‘ute’ute, ‘e te mau taipē.

« ‘ua ‘itea hia i tetahi ā mau īvi, mau pāra’u, ‘e tetahi mau hei…’e ‘ere o te Maro ‘Ura ana’e o tei riro ‘ei taipē o te hanahana. Te vai ato’a o tā Ari’i Taimai, nō roto mai i te ati nō Teva, tetahi Maro ‘Ura, te hātua huruhuru manu ‘ute’ute.
‘Āre’a tō vētahi mau ra’atira, e tiapē ‘ē tō rātou : na teie mau taipē, i ‘āmui hia, o te ha’apāpū i te ti’ara’a hanahana o te Ari’i, tē vai nei i te taupo’o, te ‘ōmore, te tāhirihiri, te ‘ūmete i hāmani ‘ōfa’i hia i Maupiti (o tei ‘āfa’i hia atu i te ‘oire nō Madrid), te va’a pi’i hia Te Anuanua, te pē’ue,…e va’u taipē. ‘ua fa’a’ohipa hia rātou ia au i tetahi huru fa’aterera’a, nō reira teie i tāpe’a hia mai. Te nā’ō ra o vētahi ‘ua hōro’a hia atu rātou, ‘aita ra vau e ti’aturi, i te mea, ‘ua hōro’a hia i te ‘ūmete iā tetahi ta’ata pāniora. ‘Ua ‘ēia hia rā, ‘ aore ra ‘ua haru hia i te tahara’a o te pu’e tau i ora hia mai. ‘E ti’a ‘ia tāpe’a mai te mau mea iti i toe i’ō nei, īo tātou nei. »
Te vai noa ra vētahi ā mau taipē, o tei fa’aherehere hia e tetahi hua’ai nō roto mai iā Pomare, i te fenua nei.
« Hō’ē mahana, ‘ua tāniuniu hia mai vau e tetahi vahine tei īa na ra teie mau taipē, o ‘ō na te Ari’i Vahine i teienei mahana nō te mea tei roto i tō na rima na taipē a’e ra. ‘Ua fa’a’ite mai ‘ō na i tō na hīna’aro e ‘āfa’i roa atu i teie mau tao’a faufa’a tupuna i Aotearoa, nō te mea ‘ua tāhiti roa ‘oia i te tau’a ‘orera’a hia i teie mau tao’a. Tāparu atu ra vau īa na ‘eiāha e rave i teie ‘ohipa. ‘Ua ineine o Aotearoa i te fa’ari’i i teie mau taipē nō raro roa mai, i te tau o Pomare Maha, ‘aita ihoa vau i maēre ! Mea hau a’e ra ‘ia vai noa rātou i te fenua nei.
»

E ti’a ‘ia hi’o maīte, ‘ia ha’apāpū mai i te hō’ē rēni arata’ira’a i te pae o te hīro’a tumu, i roto i tetahi tau fa’a’āpīra’a i te mau marae.

« ‘Eiāha e rave mai o tei rave hia i te marae ‘Arahurahu : ‘ua taui hia i tona huru, e vāhi ‘orira’a noa teie. ‘Ia vai tāmau noa īa Maraeta’ata i roto i tō na huru mātāmua, mai i mūta’a iho ra. ‘E ti’a ‘ia rave hia i tetahi mau tauira’a iti nō te fa’a’ite mea nāhea ‘oia i te taera’a mai i ni’a i taua huru ‘āpī nei, ma te tāmau fa’ahou mai i te mau ‘āpapara’a pārahira’a. ‘ua tu’u hia te moni i roto i tetahi mau fa’anahora’a, ‘a hani o te reira ato’a te fa’anahora’a nō te tāmaumau i tetahi mau paruai fa’a’itera’a, hō’ē ā faito moni. Mea rahi te mau ‘ōfa’i i mātāmua a’e ra, ‘āfa’i atu ra rātou tetahi i piha’iiho i te mau tumu rā’au, parau ra vau īa rātou ‘eiāha e ha’uti. ‘Aita atu e rāve’a tā’u ‘ia vai noa i roto i taua ‘arata’ira’a ra, e ti’a ihoa."

Te ti’ara’a o Maraetat’ata i teie mahana

« I tō’u nei hi’ora’a ‘aivāna’a ihi fenua, mea hau a’e nā’u ‘ia tāmaumau hia i tetahi mau paruai fa’a’itera’a i ni’a i te tahua o Maraeta’ata, ‘i te fa’anaho noa i tō na mau tehiti, a ore ra i tō na noa ti’ara’a tahua fa’ari’ira’a rātere. ‘A hani teie marae i te huri ri’i noa i ni’a i te faito e toru teteri, ‘ia ta’a hia atu īa te mau rātere i te aura’a mau o te ‘ā’amu ‘e te hīro’a o teie marae.
‘E ‘ere vau e ta’ata e fa’anaho nei i te mau ārea tahua fenua, o tā’u ra i ‘ite, ‘ua fa’anaho hia teie marae nō te fa’ari’i i te mau rātere. Huru ‘ē ato’a nei vau ‘ia tai’o ana’e hia te i’oa o teie marae i te pāpa’ira’a hia ē : « Marae Maraeta’ata », ‘ua tāta’ipiti hia. ‘E parau hia Marae Ta’ata, a ore ra Maraeta’ata…Teie ra huru pāpa’ira’a ‘Marae Maraeta’ata’, hō’ē ā huru ‘ia parau ana’e tātou ‘château Château de la Loire’…
Teie ato’a mau Ti’i i te vāhi tomora’a, ‘ua tu’u hia rātou i reira. ‘Inaha, i te fārereira’a mātāmua i roto i na nūna’a to’opiti, ‘aitiā teie mau Ti’i i ‘ite noa hia a’e i ‘ō’nei, nō te mea e marae nō te nūna’a Mā’ohi pā’ato’a teie, te vai ra te UNU. ‘Ua i’te hia ihoa te mau T’i i ni’a i te mau mau marae huru na’ina’i ri’i, ‘eiāha ra i Maraeta’ata.
‘Ua tanu ato’a hia i tetahi mau tumu rā’au, mai i te tumu mai’a ‘e te vai atu ra, ma te ‘ore e ‘hio i te huru mau o taua vāhi ra : ‘aita ho’i teie mau tumu rā’au i te ha’amatara’a, mea āteatea ri’i teie tahua.
»

‘Eāha te tumu i tauia hia ai te huru o Maraeta’ata ?

« ‘Aita roa vau e ‘ite, e ‘aivāna’a noa vau. Te vai noa ra tetahi mau ‘ume’umera’a. ‘E ‘ere na te ‘aivāna’a ‘ihi papa e fā’oti ; e pāpa’i noa ‘oia i te mau mea o tā na i ‘ite i ni’a i taua vāhi nei. Tā teie noa ‘aivāna’a e rave, e ha’amātara i te reo o te mau ‘ōfa’i. »

TP










Rédigé par Ariirau Richard-Vivi le Jeudi 25 Juillet 2013 à 13:23 | Lu 4218 fois