Paris, France | AFP | jeudi 27/01/2021 - L'enquête sur le passage à tabac d'un collégien de 15 ans, Yuriy, mi-janvier à Paris, a conduit jeudi matin au placement en garde à vue de neuf jeunes, notamment pour "tentative d'assassinat", alors que la police s'intéresse à la piste d'une rixe entre bandes rivales.
Le parquet de Paris a précisé que ces huit mineurs et ce majeur - et non neuf mineurs comme annoncé initialement - avaient été placés en garde à vue "des chefs de tentative d'assassinat, association de malfaiteurs en vue de commettre un crime et vol en réunion avec violences", confirmant une information du Point.
Selon l'hebdomadaire, des interpellations ont eu lieu à Vanves (Hauts-de-Seine), ville limitrophe du sud-ouest parisien.
Le jeune adolescent avait été conduit à l'hôpital dans un état grave après avoir été roué de coups par une bande de jeunes, dans la soirée du 15 janvier. Il se trouvait alors avec des amis sur la dalle de Beaugrenelle, le toit aménagé d'un centre commercial du XVe arrondissement, un quartier aisé de la capitale.
L'enquête, ouverte pour "tentative d'homicide volontaire en réunion", doit examiner, entre autres, la piste d'une agression par une bande de jeunes de cités de l'ouest parisien et tenter d'établir le lien entre les différents protagonistes, a expliqué une source proche du dossier.
Selon cette même source, le collégien "avait un tournevis dans sa poche" lors de son agression.
La diffusion vendredi soir d'une vingtaine de secondes d'images de l'agression sur les réseaux sociaux avait suscité un vif émoi.
- Rivalités entre jeunes -
On y voit une dizaine de jeunes en tenue de sport et blouson à capuche s'acharnant à coups de pied et de battes ou bâtons sur une personne au sol, avant de l'abandonner.
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, avait dénoncé "une attaque d'une sauvagerie inouïe" et appelé plus tôt cette semaine à la "responsabilité des parents qui aujourd'hui laissent peut-être des enfants de 13, de 14 et de 15 ans se taper à coups de barre de fer, à coups de tournevis".
La préfecture de police de Paris a mis en place depuis 2010 une cellule de suivi du plan bandes (CSPB) qui en recense une quinzaine dans la capitale. Ce dispositif s'accompagne depuis 2016 d'un groupe local de traitement de la délinquance, associant police, mairies et services éducatifs sous l'égide du parquet.
Selon les autorités, ces rivalités entre bandes ont coûté la vie à six jeunes en 2017 et 2018. Un total de 83 affrontements ont été recensés en 2020 dans la capitale, contre 159 en 2016, impliquant souvent des mineurs.
Plusieurs célébrités, dont le footballeur Antoine Griezmann et l'acteur Omar Sy, se sont émues du sort de Yuriy et lui ont apporté leur soutien. L'Elysée avait annoncé dimanche avoir eu "un échange" avec la mère de Yuriy, Nataliya Kruchenyk.
L'adolescent "va un tout petit peu mieux. Se réveille, essaie de s'exprimer", avait-elle indiqué lundi matin sur BFMTV.
Le garçon a été décrit par ses camarades de collège comme "gentil, sympa et du genre dynamique". Le personnel de l'établissement l'a présenté comme un "bon élève", "avec beaucoup d'humour" et sans aucune appartenance connue à une bande de jeunes.
Le parquet de Paris a précisé que ces huit mineurs et ce majeur - et non neuf mineurs comme annoncé initialement - avaient été placés en garde à vue "des chefs de tentative d'assassinat, association de malfaiteurs en vue de commettre un crime et vol en réunion avec violences", confirmant une information du Point.
Selon l'hebdomadaire, des interpellations ont eu lieu à Vanves (Hauts-de-Seine), ville limitrophe du sud-ouest parisien.
Le jeune adolescent avait été conduit à l'hôpital dans un état grave après avoir été roué de coups par une bande de jeunes, dans la soirée du 15 janvier. Il se trouvait alors avec des amis sur la dalle de Beaugrenelle, le toit aménagé d'un centre commercial du XVe arrondissement, un quartier aisé de la capitale.
L'enquête, ouverte pour "tentative d'homicide volontaire en réunion", doit examiner, entre autres, la piste d'une agression par une bande de jeunes de cités de l'ouest parisien et tenter d'établir le lien entre les différents protagonistes, a expliqué une source proche du dossier.
Selon cette même source, le collégien "avait un tournevis dans sa poche" lors de son agression.
La diffusion vendredi soir d'une vingtaine de secondes d'images de l'agression sur les réseaux sociaux avait suscité un vif émoi.
- Rivalités entre jeunes -
On y voit une dizaine de jeunes en tenue de sport et blouson à capuche s'acharnant à coups de pied et de battes ou bâtons sur une personne au sol, avant de l'abandonner.
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, avait dénoncé "une attaque d'une sauvagerie inouïe" et appelé plus tôt cette semaine à la "responsabilité des parents qui aujourd'hui laissent peut-être des enfants de 13, de 14 et de 15 ans se taper à coups de barre de fer, à coups de tournevis".
La préfecture de police de Paris a mis en place depuis 2010 une cellule de suivi du plan bandes (CSPB) qui en recense une quinzaine dans la capitale. Ce dispositif s'accompagne depuis 2016 d'un groupe local de traitement de la délinquance, associant police, mairies et services éducatifs sous l'égide du parquet.
Selon les autorités, ces rivalités entre bandes ont coûté la vie à six jeunes en 2017 et 2018. Un total de 83 affrontements ont été recensés en 2020 dans la capitale, contre 159 en 2016, impliquant souvent des mineurs.
Plusieurs célébrités, dont le footballeur Antoine Griezmann et l'acteur Omar Sy, se sont émues du sort de Yuriy et lui ont apporté leur soutien. L'Elysée avait annoncé dimanche avoir eu "un échange" avec la mère de Yuriy, Nataliya Kruchenyk.
L'adolescent "va un tout petit peu mieux. Se réveille, essaie de s'exprimer", avait-elle indiqué lundi matin sur BFMTV.
Le garçon a été décrit par ses camarades de collège comme "gentil, sympa et du genre dynamique". Le personnel de l'établissement l'a présenté comme un "bon élève", "avec beaucoup d'humour" et sans aucune appartenance connue à une bande de jeunes.