Tahiti, le 3 décembre 2025 - Oscar Temaru en a fait son cheval de bataille depuis plusieurs années. La revendication de la souveraineté du peuple polynésien sur les ressources naturelles de la Polynésie française, et surtout les ressources sous-marines.
Oscar Temaru, président du Tavini, a déposé mercredi sur les bureaux de l’assemblée de la Polynésie française une proposition de résolution qui sera étudiée vendredi en commission des institutions “tendant à la proclamation de la souveraineté permanente du peuple de la Polynésie française sur ses ressources naturelles, y compris les ressources marines et les minéraux sous-marins dans les grands fonds marins de la zone économique exclusive de la Polynésie française”.
L’exploitation des fonds marins, le fantasme du président du Tavini qui doit rendre “chaque Polynésien milliardaire”, revient donc une fois de plus dans les discussions, après un post sur les réseaux sociaux récemment entrant frontalement en conflit avec les propos du président du Pays, Moetai Brotherson, opposé à ce type d’exploitation.
Pour appuyer sa résolution, Oscar Temaru s’adosse notamment à la Charte des Nations unies, au Pacte international relatif aux droits civils et politiques et au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, mais aussi sur la “résolution 1803 (XVII) de l’Assemblée générale des Nations unies du 14 décembre 1962 relative à la souveraineté permanente des peuples sur leurs ressources naturelles”, “les résolutions des Nations unies relatives à la Polynésie française depuis celle du 17 mai 2013, et notamment celle de 2016, réaffirmant le droit inaliénable du peuple de la Polynésie française à la souveraineté permanente sur ses ressources naturelles” ou encore sur la “Convention des Nations unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982”.
Pour le leader du Tavini, “le peuple de la Polynésie française dispose d’un droit inaliénable et imprescriptible à la souveraineté permanente sur ses ressources naturelles, qui implique un contrôle démocratique et partagé sur les usages, la protection et la valorisation durable de ces ressources en tenant compte des intérêts économiques, sociaux et environnementaux de la collectivité”.
Un droit qui, selon lui, a été “reconnu par l’Assemblée générale des Nations unies dans ses résolutions annuelles relatives à la question de la Polynésie française à partir de 2016 sans discontinuité”.
La résolution tient en un seul article de quelques lignes : “L’assemblée de la Polynésie française proclame la souveraineté permanente, inaliénable et imprescriptible du peuple de la Polynésie française sur l’ensemble de ses ressources naturelles terrestres, marines, lagonaires, aériennes, ainsi que sur les sols et sous-sol des fonds marins situés dans la zone économique exclusive de la Polynésie française”.
À moins de privatiser le vent, le soleil et les nuages, Oscar Temaru aura besoin de fournir des explications sur ce qu’il entend par “ressources aériennes”. Mais une chose est sûre, son combat pour l’exploitation des fonds marins ne fait que commencer.
Bertrand Prévost
Oscar Temaru, président du Tavini, a déposé mercredi sur les bureaux de l’assemblée de la Polynésie française une proposition de résolution qui sera étudiée vendredi en commission des institutions “tendant à la proclamation de la souveraineté permanente du peuple de la Polynésie française sur ses ressources naturelles, y compris les ressources marines et les minéraux sous-marins dans les grands fonds marins de la zone économique exclusive de la Polynésie française”.
L’exploitation des fonds marins, le fantasme du président du Tavini qui doit rendre “chaque Polynésien milliardaire”, revient donc une fois de plus dans les discussions, après un post sur les réseaux sociaux récemment entrant frontalement en conflit avec les propos du président du Pays, Moetai Brotherson, opposé à ce type d’exploitation.
Pour appuyer sa résolution, Oscar Temaru s’adosse notamment à la Charte des Nations unies, au Pacte international relatif aux droits civils et politiques et au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, mais aussi sur la “résolution 1803 (XVII) de l’Assemblée générale des Nations unies du 14 décembre 1962 relative à la souveraineté permanente des peuples sur leurs ressources naturelles”, “les résolutions des Nations unies relatives à la Polynésie française depuis celle du 17 mai 2013, et notamment celle de 2016, réaffirmant le droit inaliénable du peuple de la Polynésie française à la souveraineté permanente sur ses ressources naturelles” ou encore sur la “Convention des Nations unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982”.
Pour le leader du Tavini, “le peuple de la Polynésie française dispose d’un droit inaliénable et imprescriptible à la souveraineté permanente sur ses ressources naturelles, qui implique un contrôle démocratique et partagé sur les usages, la protection et la valorisation durable de ces ressources en tenant compte des intérêts économiques, sociaux et environnementaux de la collectivité”.
Un droit qui, selon lui, a été “reconnu par l’Assemblée générale des Nations unies dans ses résolutions annuelles relatives à la question de la Polynésie française à partir de 2016 sans discontinuité”.
La résolution tient en un seul article de quelques lignes : “L’assemblée de la Polynésie française proclame la souveraineté permanente, inaliénable et imprescriptible du peuple de la Polynésie française sur l’ensemble de ses ressources naturelles terrestres, marines, lagonaires, aériennes, ainsi que sur les sols et sous-sol des fonds marins situés dans la zone économique exclusive de la Polynésie française”.
À moins de privatiser le vent, le soleil et les nuages, Oscar Temaru aura besoin de fournir des explications sur ce qu’il entend par “ressources aériennes”. Mais une chose est sûre, son combat pour l’exploitation des fonds marins ne fait que commencer.
Bertrand Prévost



































