Raiatea, le 8 janvier 2021 – Comme prévu et pour démentir la fake news qui avait créé un vent de panique sur l’île la semaine dernière se traduisant vers une ruée dans les stations-services où l’incivisme a prévalu, le ravitaillement s’est effectué normalement ce vendredi matin. Par peur de manquer les automobilistes étaient très nombreux et impatients de faire enfin le plein. Des files d’attente de plusieurs centaines de mètres devant les stations ont été observées.
Suite à la pénurie de carburant –essence et gas-oil- et gaz aussi, que connaît l'île depuis plus d'une semaine, ce matin dès 6h30, à l'ouverture des stations, les automobilistes commençaient à prendre leurs places dans les files d'attente. Et pourtant, les transporteurs qui livrent les conteneurs d'hydrocarbures, ne sont à pied d'œuvre qu'à 7h30, voire 8h00, ce qui fait avec le temps de livraison et de dépotage, il n’y a pas eu de carburant de servi avant 8h30. Les clients ont pris leur mal en patience.
Les gérants de stations questionnés ont répondu qu'il ne fallait pas céder à la panique, la sécurité devait prévaloir. La précipitation peut en effet engendrer des accidents notamment à cause des vapeurs volatiles. On rappelle à ce sujet que l'usage des téléphones mobiles est interdit près des pompes. Si toute la station est prise d'assaut, le danger est réel. Donc ils ont d'abord procédé au dépotage et n'ont ouvert les chaînes d'accès qu'à partir du moment où ces manipulations dangereuses étaient terminées.
Suite à la pénurie de carburant –essence et gas-oil- et gaz aussi, que connaît l'île depuis plus d'une semaine, ce matin dès 6h30, à l'ouverture des stations, les automobilistes commençaient à prendre leurs places dans les files d'attente. Et pourtant, les transporteurs qui livrent les conteneurs d'hydrocarbures, ne sont à pied d'œuvre qu'à 7h30, voire 8h00, ce qui fait avec le temps de livraison et de dépotage, il n’y a pas eu de carburant de servi avant 8h30. Les clients ont pris leur mal en patience.
Les gérants de stations questionnés ont répondu qu'il ne fallait pas céder à la panique, la sécurité devait prévaloir. La précipitation peut en effet engendrer des accidents notamment à cause des vapeurs volatiles. On rappelle à ce sujet que l'usage des téléphones mobiles est interdit près des pompes. Si toute la station est prise d'assaut, le danger est réel. Donc ils ont d'abord procédé au dépotage et n'ont ouvert les chaînes d'accès qu'à partir du moment où ces manipulations dangereuses étaient terminées.
Une nouvelle livraison mardi
Par deux fois entre le 24 et le 31 décembre les stations ont été dévalisées en une journée! Ce matin le scénario s’est reproduit malgré l’annonce de l’arrivée d’un nouveau ravitaillement pour mardi. Ce vendredi matin, seul le Taporo a effectué la traversée Tahiti-Raromatai, l'autre compagnie ne reprenant ses rotations qu'en début de semaine prochaine, il se pourrait donc que dès samedi les cuves soient vides. Les gérants de station ont confirmé qu'à partir de la semaine prochaine, le souci de pénurie ne sera plus qu’un mauvais souvenir avec la reprise des rotations des deux navires. Pour les malchanceux, victime de l'égoïsme de certains, la panne sèche aura duré quatre jours.
Cette fois la mairie a anticipé les problèmes de circulation et a dépêché ses mutoi pour barrer les routes et réguler la circulation. Comme en fin d'année dernière, tout le front de mer était rempli de voitures venues faire le plein à la station marine près de la place ToaHuriNihi. Idem pour l'autre station, face à la mairie, dont l’accès s’est fait à sens unique. Ceci a engendré un bouchon conséquent qui a quasiment paralysé le centre-ville d'Uturoa. Heureusement que la capitale administrative des îles Sous-le-Vent possède un bon réseau routier, et surtout une voie de contournement, entre les deux ronds-points Est et Ouest, qui permet de désengorger le cœur de la ville. Si ce vent de panique reste très exceptionnel à Raiatea, il est à souhaiter qu’en cas de situation identique, les autorités prennent les devants pour éviter ces inconvénients. Beaucoup d’automobilistes ont suggéré que les pompistes rationnent les clients, même si juridiquement et commercialement parlant, c'est quasiment impossible. Seul un arrêté officiel peut juguler l'incivisme de ceux qui ont peur de manquer…
Cette fois la mairie a anticipé les problèmes de circulation et a dépêché ses mutoi pour barrer les routes et réguler la circulation. Comme en fin d'année dernière, tout le front de mer était rempli de voitures venues faire le plein à la station marine près de la place ToaHuriNihi. Idem pour l'autre station, face à la mairie, dont l’accès s’est fait à sens unique. Ceci a engendré un bouchon conséquent qui a quasiment paralysé le centre-ville d'Uturoa. Heureusement que la capitale administrative des îles Sous-le-Vent possède un bon réseau routier, et surtout une voie de contournement, entre les deux ronds-points Est et Ouest, qui permet de désengorger le cœur de la ville. Si ce vent de panique reste très exceptionnel à Raiatea, il est à souhaiter qu’en cas de situation identique, les autorités prennent les devants pour éviter ces inconvénients. Beaucoup d’automobilistes ont suggéré que les pompistes rationnent les clients, même si juridiquement et commercialement parlant, c'est quasiment impossible. Seul un arrêté officiel peut juguler l'incivisme de ceux qui ont peur de manquer…
