WELLINGTON, jeudi 21 juin 2012 (Flash d’Océanie) – Le centre de coordination des recherches en mer de Nouvelle-Zélande (Rescue Coordination Centre New Zealand, RCCNZ) a annoncé jeudi en fin de journée (GMT+12) l’abandon des recherches, y compris terrestres, concernant les deux occupants australiens du voilier Navillus, qui avait heurté un récif jeudi 14 juin 2012 au large de la petite île de Late, non loin de Vava’u (Nord de Tonga). Le RCCNZ avait lancé une opération aéroportée au cours des deux jours suivant l’accident.
Un Orion de l’armée néo-zélandais avait quadrillé la zone présumée de naufrage, mais n’avait pu retrouver que la coque du voilier, brisée, ainsi que des canots de sauvetage gonflables, mais non déployés et des gilets de sauvetage.
Samedi 16 juin 2012, le RCCNZ estimait que toutes les recherches possibles en surface (air et mer) avaient été faites et que par conséquent et annonçait déjà l’abandon du volet aérien et maritime des recherches pour se concentrer sur le domaine encore porteur d’un maigre espoir : les recherches sur l’île inhabitée de Late, qui est un volcan éteint, avec l’espoir que les deux naufragés aient pu l’atteindre.
Toutefois, même ces opérations terrestres n’avaient pas pu reprendre ni dimanche, ni lundi, en raison d’une très mauvaise météo (des creux de plus de trois mètres) qui a empêché jusqu’ici aux embarcations d’accoster sur cette minuscule île volcanique. Les recherches avaient finalement repris, sur terre, mercredi et jeudi, avec la participation d’un groupe d’une dizaine de Tongiens. Sans résultat.
« La décision de suspendre les recherches n’a pas été prise à la légère. Tout le processus de recherches a fait l’objet d’un point, ces vingt quatre dernières heures, et nous estimons que toutes les options sont maintenant épuisées », a insisté jeudi le chef de cette opération, Neville Blakemore, du RCCNZ, qui précise que « si de nouvelles informations venaient à se faire jour concernant l’endroit où ces hommes pourraient se trouver, alors les recherches pourront être réactivées très rapidement. Mais à ce stade, nous estimons avoir pris toutes les mesures possibles ».
Les deux naufragés ont été identifiés comme répondant aux noms de Ian Thompson, marin confirmé ayant la double nationalité britannique et australienne (originaire de l’Australie méridionale) et Erwin Claus, originaire de l’État du Victoria.
Le Navillus, voilier de quinze mètres, effectuait un voyage de la Caraïbe vers la ville australienne de Bundaberg (État du Queensland).
Entre-temps, depuis le week-end dernier, à Vanuatu, les recherches aériennes et maritimes étaient elles aussi abandonnées par les autorités, initialement appuyées par un soutien logistique de l’armée française basée en Nouvelle-Calédonie voisine, avec successivement un hélicoptère Puma (jeudi dernier), puis un avion Gardian (Jet Falcon).
Il s’agissait de retrouver un signe de vie de la part des huit (sur les onze) personnes toujours portées disparues après que leur petit bateau à moteur, parti de l’île de Mataso (Nord de l’île principale Vaté, dans le groupe des îles Shepherd, centre de l’archipel) se soit retournée dans des conditions météo particulièrement difficiles, mercredi 13 juin 2012.
Trois personnes seulement ont pu regagner la terre à la nage, pour ensuite donner l’alerte.
Les recherches, conduites notamment par le centre de Secours en mer de Nouvelle-Calédonie, en coordination avec l’ambassade de France à Port-Vila, mais aussi avec l’aide de petits navires privés et d’un avion de tourisme, ont permis en fin de semaine dernière de retrouver des débris de cette petite embarcation de sept mètres, qui aurait sombré en une mer démontée (des creux de plus de cinq mètres).
Les restes de la coque vide de la petite embarcation avaient finalement été ramenés vers la capitale.
Parmi les huit disparus figureraient un ancien membre du Parlement et un avocat, selon les sources locales.
Les trois rescapés, pris en charge par le seul patrouilleur de Vanuatu, le RVS Tukoro, ont été acheminés vers la capitale Port-Vila.
Un Orion de l’armée néo-zélandais avait quadrillé la zone présumée de naufrage, mais n’avait pu retrouver que la coque du voilier, brisée, ainsi que des canots de sauvetage gonflables, mais non déployés et des gilets de sauvetage.
Samedi 16 juin 2012, le RCCNZ estimait que toutes les recherches possibles en surface (air et mer) avaient été faites et que par conséquent et annonçait déjà l’abandon du volet aérien et maritime des recherches pour se concentrer sur le domaine encore porteur d’un maigre espoir : les recherches sur l’île inhabitée de Late, qui est un volcan éteint, avec l’espoir que les deux naufragés aient pu l’atteindre.
Toutefois, même ces opérations terrestres n’avaient pas pu reprendre ni dimanche, ni lundi, en raison d’une très mauvaise météo (des creux de plus de trois mètres) qui a empêché jusqu’ici aux embarcations d’accoster sur cette minuscule île volcanique. Les recherches avaient finalement repris, sur terre, mercredi et jeudi, avec la participation d’un groupe d’une dizaine de Tongiens. Sans résultat.
« La décision de suspendre les recherches n’a pas été prise à la légère. Tout le processus de recherches a fait l’objet d’un point, ces vingt quatre dernières heures, et nous estimons que toutes les options sont maintenant épuisées », a insisté jeudi le chef de cette opération, Neville Blakemore, du RCCNZ, qui précise que « si de nouvelles informations venaient à se faire jour concernant l’endroit où ces hommes pourraient se trouver, alors les recherches pourront être réactivées très rapidement. Mais à ce stade, nous estimons avoir pris toutes les mesures possibles ».
Les deux naufragés ont été identifiés comme répondant aux noms de Ian Thompson, marin confirmé ayant la double nationalité britannique et australienne (originaire de l’Australie méridionale) et Erwin Claus, originaire de l’État du Victoria.
Le Navillus, voilier de quinze mètres, effectuait un voyage de la Caraïbe vers la ville australienne de Bundaberg (État du Queensland).
Entre-temps, depuis le week-end dernier, à Vanuatu, les recherches aériennes et maritimes étaient elles aussi abandonnées par les autorités, initialement appuyées par un soutien logistique de l’armée française basée en Nouvelle-Calédonie voisine, avec successivement un hélicoptère Puma (jeudi dernier), puis un avion Gardian (Jet Falcon).
Il s’agissait de retrouver un signe de vie de la part des huit (sur les onze) personnes toujours portées disparues après que leur petit bateau à moteur, parti de l’île de Mataso (Nord de l’île principale Vaté, dans le groupe des îles Shepherd, centre de l’archipel) se soit retournée dans des conditions météo particulièrement difficiles, mercredi 13 juin 2012.
Trois personnes seulement ont pu regagner la terre à la nage, pour ensuite donner l’alerte.
Les recherches, conduites notamment par le centre de Secours en mer de Nouvelle-Calédonie, en coordination avec l’ambassade de France à Port-Vila, mais aussi avec l’aide de petits navires privés et d’un avion de tourisme, ont permis en fin de semaine dernière de retrouver des débris de cette petite embarcation de sept mètres, qui aurait sombré en une mer démontée (des creux de plus de cinq mètres).
Les restes de la coque vide de la petite embarcation avaient finalement été ramenés vers la capitale.
Parmi les huit disparus figureraient un ancien membre du Parlement et un avocat, selon les sources locales.
Les trois rescapés, pris en charge par le seul patrouilleur de Vanuatu, le RVS Tukoro, ont été acheminés vers la capitale Port-Vila.
