PAPEETE, le 28 septembre 2015 - Un automobiliste de 39 ans a écopé de 6 mois de prison dont 3 mois avec sursis, ce lundi en comparution immédiate au tribunal, pour s'être violemment rebellé contre les gendarmes qui voulaient le contrôler ce week-end à Moorea.
Les 3 mois ferme de sa peine ont été assortis d'un mandat de dépôt à l'audience. Et pour cause, l'homme est du genre récidiviste. Ce jardinier de profession, voulant échapper à un contrôle routier samedi dernier, il avait d'abord tenté de s'enfuir avant d'être rattrapé par un motard de la brigade motorisée du côté de Pao Pao. Refusant toujours de répondre aux injonctions du militaire, ce jardinier de profession avait sorti le coupe-coupe et menacé de s'en servir.
Des renforts avaient dû être appelés pour maîtriser le forcené qui présentait un taux d'alcoolémie élevé, supérieur à 1,5 grammes par litre de sang, résultat de la consommation d'une douzaine de bières ce qui ne l'avait pas empêché de prendre la route : "Je devais ramener le véhicule qu'on m'avait prêté pour le travail" expliquera-t-il plus tard, à jeun.
"La criminalité en passe de devenir quotidienne" remarque le parquet
L'individu était en état de récidive pour avoir déjà été condamné pour des faits de violence volontaires. Il conduisait, en outre, malgré la suspension de son permis de conduire. Le gendarme menacé au coupe-coupe s'est constitué partie civile et s'est engagé à reverser les dommages et intérêts à l'association des orphelins de la gendarmerie. "Je ne fais pas ce métier pour me faire menacer au coupe-coupe" a-t-il simplement fait remarquer à la barre.
Cette affaire, jugée entre les dossiers de violences urbaines à Papeete et l'agression gratuite d'un jeune homme samedi 19 septembre à Arue (lire par ailleurs sur Tahiti Infos) a fait dire au procureur de la République que "la criminalité est en passe de devenir quotidienne" en Polynésie française.
Les 3 mois ferme de sa peine ont été assortis d'un mandat de dépôt à l'audience. Et pour cause, l'homme est du genre récidiviste. Ce jardinier de profession, voulant échapper à un contrôle routier samedi dernier, il avait d'abord tenté de s'enfuir avant d'être rattrapé par un motard de la brigade motorisée du côté de Pao Pao. Refusant toujours de répondre aux injonctions du militaire, ce jardinier de profession avait sorti le coupe-coupe et menacé de s'en servir.
Des renforts avaient dû être appelés pour maîtriser le forcené qui présentait un taux d'alcoolémie élevé, supérieur à 1,5 grammes par litre de sang, résultat de la consommation d'une douzaine de bières ce qui ne l'avait pas empêché de prendre la route : "Je devais ramener le véhicule qu'on m'avait prêté pour le travail" expliquera-t-il plus tard, à jeun.
"La criminalité en passe de devenir quotidienne" remarque le parquet
L'individu était en état de récidive pour avoir déjà été condamné pour des faits de violence volontaires. Il conduisait, en outre, malgré la suspension de son permis de conduire. Le gendarme menacé au coupe-coupe s'est constitué partie civile et s'est engagé à reverser les dommages et intérêts à l'association des orphelins de la gendarmerie. "Je ne fais pas ce métier pour me faire menacer au coupe-coupe" a-t-il simplement fait remarquer à la barre.
Cette affaire, jugée entre les dossiers de violences urbaines à Papeete et l'agression gratuite d'un jeune homme samedi 19 septembre à Arue (lire par ailleurs sur Tahiti Infos) a fait dire au procureur de la République que "la criminalité est en passe de devenir quotidienne" en Polynésie française.
