Gaston Flosse, vendredi 27 septembre au belvédère du Tahara'a
ARUE, vendredi 27 septembre 2013 – Gaston Flosse a confirmé les démarches entreprises par le Pays auprès de la co-indivision propriétaire des 14 hectares du domaine de l’ancien Club Med Moorea, commune associée de Tiahura, sur le côte ouest de l’île.
Le site pourrait accueillir un complexe touristique de type Mahana Beach, avec "deux à trois hôtels" et pourrait prendre part à un circuit sur les îles de la Société incluant Bora Bora. Le nom du projet a été évoqué par Gaston Flosse : Moorea Mahana Beach. Le Pays envisage de réaliser ce projet sur le principe du même partenariat public-privé que celui évoqué pour le Mahana Beach de Punaauia : la mise à disposition de terres domaniales par le biais de baux emphytéotiques à des investisseurs privés chargés de la réalisation et de l'exploitation de projets convenus.
L'acquisition par le Pays de l'ancien site du Club Med Moorea ne devrait pas intervenir avant fin 2014.
"Le gouvernement (…) a choisi aujourd’hui de s’attacher à cibler nos futurs visiteurs et répondre à leurs attentes par la création d’une offre de produits touristiques nouvelle et variée, proposant la création de complexes touristiques d’envergure, présentant des activités ou des événementiels nombreux, à caractère touristique, culturel ou sportif", a souligné Geffry Salmon, ministre du Tourisme, lors d’un discours prononcé vendredi matin à l’inauguration du panorama du Tahara’a. "(…) Le gouvernement s’est déjà engagé dans la création de grands projets touristiques à Tahiti, avec le projet Mahana Beach, sur la commune de Punaauia, ou à Moorea sur l’emplacement de l’ancien Club Med", a-t-il également annoncé.
Vous évoquez la création d’un grand projet touristique sur le site de l’ancien Club Med à Moorea. Quelle est sa nature ?
Geffry Salmon : Il est effectivement envisagé par le Président du gouvernement d’avoir à se rendre acquéreur de cette zone de l’ex Club Med. (…) A terme, la Polynésie pourrait faire partie d’un circuit.
Gaston Flosse : Le ministre du Tourisme a bien fait la différence entre des grands ensembles touristiques, comme celui de Tahiti Mahana Beach et puis un peu plus tard, celui du Moorea Mahana Beach, car je pense que ces deux unités vont de pair (…).
Quel est le projet exactement sur le site de l’ancien Club Med de Moorea ?
Gaston Flosse : De construire des hôtels. C’est un magnifique domaine avec 1,3 km de plage de sable blanc. Avec la possibilité de construire au moins deux, sinon trois hôtels. Et je pense qu’il est indispensable que la population de Moorea, qui est de plus en plus importante, ait vraiment un point où l’on puisse leur donner des emplois, des occupations et tout ce qui accompagne la création d’un hôtel.
(…) Encore une fois, vous savez, il faut aménager ces sites en fonction du désir, du vouloir, du touriste. (…) Surtout si l’on prend en compte les séjours des touristes venant d’Asie par exemple. Ils ne resteront pas plus de 5-6 jours. Ils vont donc peut-être rester 2-3 jours à Tahiti Mahana Beach. Ensuite ils voudront partir. Moorea sera un site très proche de celui de Tahiti. Donc, ils pourront y passer 2-3 jours. Ou à Bora Bora. (…) Et puis notre avantage c’est vraiment faire apprécier la beauté de Tahiti à tous nos visiteurs. (…) C’est l’esprit de la politique menée par notre ministre du Tourisme, Geffry Salmon.
Quelle proposition de prix comptez-vous faire aux propriétaires de l’ancien Club Med de Moorea ? Comptez-vous acquérir la totalité de la parcelle ?
Gaston Flosse : Oui, il faudra acheter la totalité du domaine anciennement occupé par le Club Med. Nous avons commencé les discussions. Nous le faisons à l’amiable, sans forcer qui que ce soit.
Quel prix avez-vous proposé pour l’instant ?
Gaston Flosse : J’ai oublié. C’est le notaire qui doit savoir.
On parle de deux milliards.
Gaston Flosse : Je ne sais pas. Je n’ai jamais vu ce chiffre-là. (…) Nous sommes en train de reconstruire ce Pays et nous y arriverons. (…) Nous espérons que l’année prochaine nous aurons quelques moyens. Lorsque nous aurons assaini notre situation financière, il faudra reconstruire notre économie. La base, c’est le tourisme et rien d’autre. (…) La défiscalisation sera de moins en moins importante que par le passé. Il nous faut compenser ce manque par les terrains. Et ça c’est une grosse dépense pour les investisseurs, surtout dans le domaine de l’hôtellerie. Donc, en leur donnant un peu de défiscalisation et des terrains pour construire, nous arriverons à reconstruire notre pays.
Le site pourrait accueillir un complexe touristique de type Mahana Beach, avec "deux à trois hôtels" et pourrait prendre part à un circuit sur les îles de la Société incluant Bora Bora. Le nom du projet a été évoqué par Gaston Flosse : Moorea Mahana Beach. Le Pays envisage de réaliser ce projet sur le principe du même partenariat public-privé que celui évoqué pour le Mahana Beach de Punaauia : la mise à disposition de terres domaniales par le biais de baux emphytéotiques à des investisseurs privés chargés de la réalisation et de l'exploitation de projets convenus.
L'acquisition par le Pays de l'ancien site du Club Med Moorea ne devrait pas intervenir avant fin 2014.
"Le gouvernement (…) a choisi aujourd’hui de s’attacher à cibler nos futurs visiteurs et répondre à leurs attentes par la création d’une offre de produits touristiques nouvelle et variée, proposant la création de complexes touristiques d’envergure, présentant des activités ou des événementiels nombreux, à caractère touristique, culturel ou sportif", a souligné Geffry Salmon, ministre du Tourisme, lors d’un discours prononcé vendredi matin à l’inauguration du panorama du Tahara’a. "(…) Le gouvernement s’est déjà engagé dans la création de grands projets touristiques à Tahiti, avec le projet Mahana Beach, sur la commune de Punaauia, ou à Moorea sur l’emplacement de l’ancien Club Med", a-t-il également annoncé.
Vous évoquez la création d’un grand projet touristique sur le site de l’ancien Club Med à Moorea. Quelle est sa nature ?
Geffry Salmon : Il est effectivement envisagé par le Président du gouvernement d’avoir à se rendre acquéreur de cette zone de l’ex Club Med. (…) A terme, la Polynésie pourrait faire partie d’un circuit.
Gaston Flosse : Le ministre du Tourisme a bien fait la différence entre des grands ensembles touristiques, comme celui de Tahiti Mahana Beach et puis un peu plus tard, celui du Moorea Mahana Beach, car je pense que ces deux unités vont de pair (…).
Quel est le projet exactement sur le site de l’ancien Club Med de Moorea ?
Gaston Flosse : De construire des hôtels. C’est un magnifique domaine avec 1,3 km de plage de sable blanc. Avec la possibilité de construire au moins deux, sinon trois hôtels. Et je pense qu’il est indispensable que la population de Moorea, qui est de plus en plus importante, ait vraiment un point où l’on puisse leur donner des emplois, des occupations et tout ce qui accompagne la création d’un hôtel.
(…) Encore une fois, vous savez, il faut aménager ces sites en fonction du désir, du vouloir, du touriste. (…) Surtout si l’on prend en compte les séjours des touristes venant d’Asie par exemple. Ils ne resteront pas plus de 5-6 jours. Ils vont donc peut-être rester 2-3 jours à Tahiti Mahana Beach. Ensuite ils voudront partir. Moorea sera un site très proche de celui de Tahiti. Donc, ils pourront y passer 2-3 jours. Ou à Bora Bora. (…) Et puis notre avantage c’est vraiment faire apprécier la beauté de Tahiti à tous nos visiteurs. (…) C’est l’esprit de la politique menée par notre ministre du Tourisme, Geffry Salmon.
Quelle proposition de prix comptez-vous faire aux propriétaires de l’ancien Club Med de Moorea ? Comptez-vous acquérir la totalité de la parcelle ?
Gaston Flosse : Oui, il faudra acheter la totalité du domaine anciennement occupé par le Club Med. Nous avons commencé les discussions. Nous le faisons à l’amiable, sans forcer qui que ce soit.
Quel prix avez-vous proposé pour l’instant ?
Gaston Flosse : J’ai oublié. C’est le notaire qui doit savoir.
On parle de deux milliards.
Gaston Flosse : Je ne sais pas. Je n’ai jamais vu ce chiffre-là. (…) Nous sommes en train de reconstruire ce Pays et nous y arriverons. (…) Nous espérons que l’année prochaine nous aurons quelques moyens. Lorsque nous aurons assaini notre situation financière, il faudra reconstruire notre économie. La base, c’est le tourisme et rien d’autre. (…) La défiscalisation sera de moins en moins importante que par le passé. Il nous faut compenser ce manque par les terrains. Et ça c’est une grosse dépense pour les investisseurs, surtout dans le domaine de l’hôtellerie. Donc, en leur donnant un peu de défiscalisation et des terrains pour construire, nous arriverons à reconstruire notre pays.
