Tahiti, le 30 juin 2025 - Ce lundi, le tribunal correctionnel de Papeete a condamné un homme à 12 mois de prison ferme avec maintien en détention pour vol en récidive, recel en récidive, détention de stupéfiants, port sans motif légitime d'un couteau et menace à l'encontre d'un agent dépositaire de l'autorité publique. L'individu, au casier bien fourni avec notamment 24 condamnations dont neuf mandats de dépôt, assure pourtant avoir changé et ne vouloir qu'un travail honnête pour ne plus avoir à vivre de la sorte.
Ce lundi, un individu comparaissait devant le tribunal correctionnel de Papeete après avoir été arrêté le 15 mai dernier suite à ce qui était à l'origine qu'un simple vol de sacoche dans une fourgonnette. En effet, le propriétaire du véhicule, en panne, multipliait les allers et retours entre sa voiture et le magasin et l'avait donc laissée ouverte. Plus qu'une occasion, le prévenu s'est senti invité à voler : “Si tu laisses ta voiture ouverte, c'est sûr que je vais voler. Pour moi, c'est comme s’il m'avait dit de prendre”, a-t-il tenté d'expliquer au président du tribunal. Alcoolisé au moment des faits, l'homme s'est fait intercepter quelques minutes plus tard par la gendarmerie à l'intérieur du magasin grâce aux caméras de surveillance.
Une interpellation qui a vite tourné au vinaigre : “Je te le dis, c'est le trafic qui fait la loi”, a déclaré le voleur aux agents de la gendarmerie. “Tu ne sais pas ce qui se prépare pour vous, les gendarmes et la justice. Rigole bien pour l'instant, tu vas voir ce qui va vous arriver. (...) Vous ne savez pas que vous êtes morts !” Et sous l'emprise de l'alcool, l'homme de rajouter : “Là, si je fais un délit de fuite, vous allez faire quoi ? Vous n'allez jamais me rattraper ! Tous les deux, vous êtes nuls à chier ! Vous allez crier comme des femmes ! Fais bien attention à ce que tu me dis, M. l'agent, moi je ne vais pas oublier ta tête.”
L'incarcération, seule réponse possible au profil du prévenu
Immédiatement arrêté et fouillé, l'homme se trouvait être en possession de cannabis, d'une “bubble” pour la consommation d’ice, mais aussi et surtout d'affaires volées. À la barre, le prévenu n'a pas cherché à cacher quoi que ce soit : il vole car il connaît un homme qui échange des affaires volées pour du paka. Hébergé à l'époque chez son père, celui-ci a reconnu avoir de la chance d'être encore accepté par sa famille malgré l'étendue de son casier judiciaire. Et pour cause, l'homme compte 24 condamnations dont neuf séjours en prison. Interrogé sur son parcours, le délinquant s'est contenté de dire : “Moi, c'est la rue qui m'a élevé”.
Et si ce dernier a bien tenté de jouer sur la corde sensible en assurant au président du tribunal qu'il allait changer, celui-ci n'a pas bronché. D'autant que l'expertise psychiatrique réalisée sur le prévenu est sans appel : l'individu manque d'empathie et a un fort penchant pour le mensonge et la manipulation. Et toujours selon l'expert psychiatre, l'incarcération représente la seule solution pour mettre fin à ces agissements. Un constat partagé par le procureur de la République, qui a requis 12 mois d'emprisonnement ferme avec maintien en détention, et le président du tribunal, qui a suivi ces réquisitions.
Ce lundi, un individu comparaissait devant le tribunal correctionnel de Papeete après avoir été arrêté le 15 mai dernier suite à ce qui était à l'origine qu'un simple vol de sacoche dans une fourgonnette. En effet, le propriétaire du véhicule, en panne, multipliait les allers et retours entre sa voiture et le magasin et l'avait donc laissée ouverte. Plus qu'une occasion, le prévenu s'est senti invité à voler : “Si tu laisses ta voiture ouverte, c'est sûr que je vais voler. Pour moi, c'est comme s’il m'avait dit de prendre”, a-t-il tenté d'expliquer au président du tribunal. Alcoolisé au moment des faits, l'homme s'est fait intercepter quelques minutes plus tard par la gendarmerie à l'intérieur du magasin grâce aux caméras de surveillance.
Une interpellation qui a vite tourné au vinaigre : “Je te le dis, c'est le trafic qui fait la loi”, a déclaré le voleur aux agents de la gendarmerie. “Tu ne sais pas ce qui se prépare pour vous, les gendarmes et la justice. Rigole bien pour l'instant, tu vas voir ce qui va vous arriver. (...) Vous ne savez pas que vous êtes morts !” Et sous l'emprise de l'alcool, l'homme de rajouter : “Là, si je fais un délit de fuite, vous allez faire quoi ? Vous n'allez jamais me rattraper ! Tous les deux, vous êtes nuls à chier ! Vous allez crier comme des femmes ! Fais bien attention à ce que tu me dis, M. l'agent, moi je ne vais pas oublier ta tête.”
L'incarcération, seule réponse possible au profil du prévenu
Immédiatement arrêté et fouillé, l'homme se trouvait être en possession de cannabis, d'une “bubble” pour la consommation d’ice, mais aussi et surtout d'affaires volées. À la barre, le prévenu n'a pas cherché à cacher quoi que ce soit : il vole car il connaît un homme qui échange des affaires volées pour du paka. Hébergé à l'époque chez son père, celui-ci a reconnu avoir de la chance d'être encore accepté par sa famille malgré l'étendue de son casier judiciaire. Et pour cause, l'homme compte 24 condamnations dont neuf séjours en prison. Interrogé sur son parcours, le délinquant s'est contenté de dire : “Moi, c'est la rue qui m'a élevé”.
Et si ce dernier a bien tenté de jouer sur la corde sensible en assurant au président du tribunal qu'il allait changer, celui-ci n'a pas bronché. D'autant que l'expertise psychiatrique réalisée sur le prévenu est sans appel : l'individu manque d'empathie et a un fort penchant pour le mensonge et la manipulation. Et toujours selon l'expert psychiatre, l'incarcération représente la seule solution pour mettre fin à ces agissements. Un constat partagé par le procureur de la République, qui a requis 12 mois d'emprisonnement ferme avec maintien en détention, et le président du tribunal, qui a suivi ces réquisitions.



































