Tahiti, le 3 juillet 2025 - Beaucoup de choses se sont passées depuis le début des Mini-Jeux de Palaos, le 30 juin. À mi-parcours, la délégation tahitienne domine largement la compétition. Avec 75 médailles, dont 43 en or, 23 en argent et 9 en bronze, nos athlètes représentent fièrement le pays. Et ce n’est pas fini ! L’athlétisme vient d’atterrir à Koror, tandis que le judo et le triathlon sont en route pour rejoindre leurs camarades. Une belle deuxième partie de compétition s’annonce.
On connaît l’importance des Mini-Jeux à Palaos. Nos fédérations ne s’en sont pas cachées : cette compétition tombe à point nommé, à deux ans des Jeux du Pacifique de Tahiti. Observer le niveau de nos athlètes, tester les nouveaux, gagner en confiance… tout est mis en œuvre pour être prêt le jour J. Et cette première partie de compétition montre déjà une chose : le sérieux et les qualités de nos sportifs sur un événement international. Depuis lundi, ils enchaînent les performances, alors que toutes les disciplines n’ont pas encore commencé. Soixante-quinze médailles au total, alors que seulement neuf disciplines sur douze sont engagées, et que toutes les épreuves ne sont pas encore terminées. De quoi engranger encore pas mal de récompenses. Le bilan après ces quatre premiers jours est tout simplement extraordinaire.
Le va’a assume son statut
On sait que notre sport ancestral est l’une des disciplines dans lesquelles nos rameurs et rameuses figurent parmi les meilleurs au monde. Mais ce n’est pas toujours facile d’assumer ce statut. La fédération a tout mis en place pour que les athlètes sélectionnés soient dans les meilleures conditions : pas de courses organisées pendant les entraînements fédéraux. Cette année, la priorité a été donnée à la sélection. Une initiative qui porte ses fruits, puisque le va’a a déjà rapporté dix médailles au camp tahitien. Et ce n’est pas fini, car la compétition continue jusqu’au 4 juillet, avec le marathon V6 de 24 km pour les hommes et les femmes, une distance privilégiée de nos ‘aito.
Une natation en pleine forme
La natation fait également partie des disciplines qui ont lancé ces Mini-Jeux. Dès le premier jour, les médailles ont commencé à pleuvoir pour notre délégation. Les jours suivants ont confirmé cette dynamique : 15 médailles d’or, 15 d’argent et 6 de bronze. Les podiums s’accumulent pour nos nageurs et nageuses, qui enchaînent les épreuves. Car en natation, les courses en individuel comme en équipe exigent beaucoup d’endurance et de persévérance. À l’image de notre porte-drapeau, Déotille Videau, déjà créditée de 11 médailles, dont plusieurs en or, à tout juste 16 ans. Et la compétition n’est pas terminée : il reste encore deux jours de nage pour enrichir leur palmarès.
La lutte assure son retour
Pour son retour aux Mini-Jeux, la lutte a démontré aux instances qu’elles avaient fait le bon choix. Pour notre délégation en particulier, les résultats sont probants. Après une première journée fructueuse, elle a enchaîné avec la lutte gréco-romaine et le beach wrestling. Tamaterai Hervé confirme en gréco-romaine avec une médaille d’or. Vaitehau Otcenasek, après une médaille d’argent en lutte libre, décroche l’or en gréco-romaine. Les deux compères récidivent en beach wrestling avec chacun une médaille d’or : une performance remarquable. Chez les filles, c’est Keona Duval qui monte sur la plus haute marche du podium en -68 kg.
Une entrée fracassante pour le tir à l’arc
Dès le deuxième jour de compétition, les archers polynésiens sont entrés dans le vif du sujet. Une moisson de médailles dès les cinq premières épreuves : quatre médailles, dont trois en or. Le lendemain, même scénario : trois médailles d’or et une d’argent. Et que dire du dernier jour ? Quatre médailles d’or et une d’argent.
Félicitations à Thaïs Pendu, Aurore Cottet, Arthur Demachy et Jean-Pierre Winkelstroeter pour leur magnifique parcours et leur contribution majeure à la réussite de la délégation tahitienne.
Le tennis de table confirme
Le mercredi 3 juillet marquait les débuts du tennis de table tahitien. Après leurs très bons résultats aux championnats d’Océanie, nos pongistes ont réédité de belles performances.
Avec une médaille d’or par équipes – hommes, femmes et para – nos ‘aito ont su montrer la voie. Le lendemain, les doublettes ont poursuivi sur leur lancée : or en double féminin, masculin et mixte. En simple, le tournoi est encore en cours, mais Kevin et Keanu Decian ont déjà remporté leur premier match. Ariinui Pambrun attend son tour.
Chez les filles, la compétition commence ce vendredi. En handisport fauteuil, Vincent Tehei disputera la finale : une belle opportunité de médaille supplémentaire.
C’est parti pour le beach !
Le volley-ball en salle féminin a eu l’honneur de lancer ces Mini-Jeux. Après une belle victoire contre Nauru, les filles ont eu plus de mal face aux Samoa américaines, mais se sont rattrapées face à Wallis-et-Futuna et aux Mariannes du Nord. Il leur reste deux matchs pour savoir si elles poursuivront l’aventure.
Chez les hommes, dans une poule composée de la Nouvelle-Calédonie et de Palaos, le premier match face aux locaux fut bien maîtrisé : victoire 3 sets à 0. Ils devront rééditer cette performance contre les Cagous pour se qualifier.
Le beach-volley est entré dans la compétition ce mercredi. Fortes de leur titre chez les féminines, nos représentantes visaient le doublé. Malheureusement, elles ont raté leur entrée en s’inclinant face à la paire guamaise. Mais rien n’est joué : deux matchs restent à disputer pour une place en quarts.
Chez les garçons, le départ est réussi. En s’imposant face aux îles Salomon, la paire tahitienne prend une belle option pour les phases finales.
Le basket 3x3
Pour cette édition, c’est la formule 3 contre 3 qui représente le basket. Très appréciée dans les îles et à l’international – cette discipline est désormais olympique – le basket 3x3 est dynamique et agréable à suivre.
Chez nos vahine, les débuts sont difficiles : avec cinq défaites et une victoire, il faudra vite se ressaisir. Il reste encore six rencontres à jouer, donc rien n’est perdu.
Chez les garçons, c’est l’inverse : cinq victoires en sept matchs, les ‘aito sont bien lancés. Actuellement premiers de leur poule, ils ont encore six matchs à jouer pour décrocher une place en demi-finale.
L’haltérophilie sur la pointe des pieds
Pour sa première journée, l’haltérophilie polynésienne est la dernière discipline à entrer en lice dans cette première partie des Jeux. En attendant le judo, l’athlétisme et le triathlon, nos haltérophiles se sont mesurés au clean and jerk et à l’arraché (snatch).
Chez les femmes, Storm Wolff échoue aux portes du podium en -69 kg.
Chez les hommes, Tehiva Lee a connu moins de réussite, mais a tout donné lors de son concours. Place désormais aux autres catégories, qui tenteront de décrocher la première médaille pour la Fédération tahitienne de force, haltérophilie, musculation et disciplines associées (DA).
On connaît l’importance des Mini-Jeux à Palaos. Nos fédérations ne s’en sont pas cachées : cette compétition tombe à point nommé, à deux ans des Jeux du Pacifique de Tahiti. Observer le niveau de nos athlètes, tester les nouveaux, gagner en confiance… tout est mis en œuvre pour être prêt le jour J. Et cette première partie de compétition montre déjà une chose : le sérieux et les qualités de nos sportifs sur un événement international. Depuis lundi, ils enchaînent les performances, alors que toutes les disciplines n’ont pas encore commencé. Soixante-quinze médailles au total, alors que seulement neuf disciplines sur douze sont engagées, et que toutes les épreuves ne sont pas encore terminées. De quoi engranger encore pas mal de récompenses. Le bilan après ces quatre premiers jours est tout simplement extraordinaire.
Le va’a assume son statut
On sait que notre sport ancestral est l’une des disciplines dans lesquelles nos rameurs et rameuses figurent parmi les meilleurs au monde. Mais ce n’est pas toujours facile d’assumer ce statut. La fédération a tout mis en place pour que les athlètes sélectionnés soient dans les meilleures conditions : pas de courses organisées pendant les entraînements fédéraux. Cette année, la priorité a été donnée à la sélection. Une initiative qui porte ses fruits, puisque le va’a a déjà rapporté dix médailles au camp tahitien. Et ce n’est pas fini, car la compétition continue jusqu’au 4 juillet, avec le marathon V6 de 24 km pour les hommes et les femmes, une distance privilégiée de nos ‘aito.
Une natation en pleine forme
La natation fait également partie des disciplines qui ont lancé ces Mini-Jeux. Dès le premier jour, les médailles ont commencé à pleuvoir pour notre délégation. Les jours suivants ont confirmé cette dynamique : 15 médailles d’or, 15 d’argent et 6 de bronze. Les podiums s’accumulent pour nos nageurs et nageuses, qui enchaînent les épreuves. Car en natation, les courses en individuel comme en équipe exigent beaucoup d’endurance et de persévérance. À l’image de notre porte-drapeau, Déotille Videau, déjà créditée de 11 médailles, dont plusieurs en or, à tout juste 16 ans. Et la compétition n’est pas terminée : il reste encore deux jours de nage pour enrichir leur palmarès.
La lutte assure son retour
Pour son retour aux Mini-Jeux, la lutte a démontré aux instances qu’elles avaient fait le bon choix. Pour notre délégation en particulier, les résultats sont probants. Après une première journée fructueuse, elle a enchaîné avec la lutte gréco-romaine et le beach wrestling. Tamaterai Hervé confirme en gréco-romaine avec une médaille d’or. Vaitehau Otcenasek, après une médaille d’argent en lutte libre, décroche l’or en gréco-romaine. Les deux compères récidivent en beach wrestling avec chacun une médaille d’or : une performance remarquable. Chez les filles, c’est Keona Duval qui monte sur la plus haute marche du podium en -68 kg.
Une entrée fracassante pour le tir à l’arc
Dès le deuxième jour de compétition, les archers polynésiens sont entrés dans le vif du sujet. Une moisson de médailles dès les cinq premières épreuves : quatre médailles, dont trois en or. Le lendemain, même scénario : trois médailles d’or et une d’argent. Et que dire du dernier jour ? Quatre médailles d’or et une d’argent.
Félicitations à Thaïs Pendu, Aurore Cottet, Arthur Demachy et Jean-Pierre Winkelstroeter pour leur magnifique parcours et leur contribution majeure à la réussite de la délégation tahitienne.
Le tennis de table confirme
Le mercredi 3 juillet marquait les débuts du tennis de table tahitien. Après leurs très bons résultats aux championnats d’Océanie, nos pongistes ont réédité de belles performances.
Avec une médaille d’or par équipes – hommes, femmes et para – nos ‘aito ont su montrer la voie. Le lendemain, les doublettes ont poursuivi sur leur lancée : or en double féminin, masculin et mixte. En simple, le tournoi est encore en cours, mais Kevin et Keanu Decian ont déjà remporté leur premier match. Ariinui Pambrun attend son tour.
Chez les filles, la compétition commence ce vendredi. En handisport fauteuil, Vincent Tehei disputera la finale : une belle opportunité de médaille supplémentaire.
C’est parti pour le beach !
Le volley-ball en salle féminin a eu l’honneur de lancer ces Mini-Jeux. Après une belle victoire contre Nauru, les filles ont eu plus de mal face aux Samoa américaines, mais se sont rattrapées face à Wallis-et-Futuna et aux Mariannes du Nord. Il leur reste deux matchs pour savoir si elles poursuivront l’aventure.
Chez les hommes, dans une poule composée de la Nouvelle-Calédonie et de Palaos, le premier match face aux locaux fut bien maîtrisé : victoire 3 sets à 0. Ils devront rééditer cette performance contre les Cagous pour se qualifier.
Le beach-volley est entré dans la compétition ce mercredi. Fortes de leur titre chez les féminines, nos représentantes visaient le doublé. Malheureusement, elles ont raté leur entrée en s’inclinant face à la paire guamaise. Mais rien n’est joué : deux matchs restent à disputer pour une place en quarts.
Chez les garçons, le départ est réussi. En s’imposant face aux îles Salomon, la paire tahitienne prend une belle option pour les phases finales.
Le basket 3x3
Pour cette édition, c’est la formule 3 contre 3 qui représente le basket. Très appréciée dans les îles et à l’international – cette discipline est désormais olympique – le basket 3x3 est dynamique et agréable à suivre.
Chez nos vahine, les débuts sont difficiles : avec cinq défaites et une victoire, il faudra vite se ressaisir. Il reste encore six rencontres à jouer, donc rien n’est perdu.
Chez les garçons, c’est l’inverse : cinq victoires en sept matchs, les ‘aito sont bien lancés. Actuellement premiers de leur poule, ils ont encore six matchs à jouer pour décrocher une place en demi-finale.
L’haltérophilie sur la pointe des pieds
Pour sa première journée, l’haltérophilie polynésienne est la dernière discipline à entrer en lice dans cette première partie des Jeux. En attendant le judo, l’athlétisme et le triathlon, nos haltérophiles se sont mesurés au clean and jerk et à l’arraché (snatch).
Chez les femmes, Storm Wolff échoue aux portes du podium en -69 kg.
Chez les hommes, Tehiva Lee a connu moins de réussite, mais a tout donné lors de son concours. Place désormais aux autres catégories, qui tenteront de décrocher la première médaille pour la Fédération tahitienne de force, haltérophilie, musculation et disciplines associées (DA).