Tahiti, le 9 janvier 2024 – Entre la nouvelle place de la femme au sein du foyer, les nouvelles responsabilités qui en découlent pour l'homme ou encore les nouvelles formes d'éducation qui s'offrent aux parents, la cellule familiale connaît de profonds changements. Une évolution qui, hélas, s'accompagne bien souvent de pressions sociétales aiguisées par les réseaux sociaux. Maite Mai, coach de vie dédiée à la cellule familiale, invite ces parents en quête d'équilibre à venir se ressourcer chez elle, à Hamuta.
Entre les réseaux sociaux et la vraie vie, il y a souvent un fossé. Pourtant, ces plateformes numériques dictent de nos jours l'ensemble de nos représentations collectives. Sources continues d'information, ces dernières ont pour habitude de lever le voile uniquement sur certains aspects de la vie courante, passant ainsi à côté de l'essentiel : la réalité. Car loin de l'idéal “facebookien” se trouvent les challenges quotidiens de la vie professionnelle, de la parentalité ou encore de la vie de couple, pour ne citer qu'eux. Et là, plus moyen de se cacher derrière un clavier et de prétendre quoi que ce soit. Une désillusion qui peut parfois mener à de sérieux conflits, intérieurs d'une part, mais également au sein de la cellule familiale. Après tout, il n'existe aucune école pour ces choses-là et chaque individu se retrouve livré à lui-même, condamné à apprendre sur le tas. Un constat fait également par Maite Mai, coach de vie spécialisée dans les interactions au sein du foyer, qui refuse aujourd'hui de rester les bras croisés.
“Je pense sincèrement, et sans jugement, qu'aujourd'hui, la plupart des gens portent des masques”, explique Maite Mai, pour qui chaque individu vit du mieux qu'il peut avec son expérience et ses traumas. “C'est un réflexe humain que l'on pratique tous mais qui veut dire qu'une seule chose : on se ment à soi-même. Et c'est une souffrance pour beaucoup de gens.” Et pour la jeune femme, hors de question de tergiverser quant aux origines de ce mal-être : “On se dit tous qu'il faut travailler dur aujourd'hui pour pouvoir financer les études de nos enfants plus tard, ou encore qu'il faut consacrer du temps à son foyer par exemple, etc. Mais la réalité, c'est que quand on rentre du travail, on est fatigué et on a besoin de repos. Donc par facilité, pour pouvoir être tranquille, on donne les écrans à nos enfants ou, dans le pire des cas, on les gronde alors qu'ils n'ont rien fait. En somme, nous exigeons beaucoup de nous-mêmes et de notre entourage sans pour autant installer le contexte et le climat adéquat. C'est vraiment ce qu'il ressort le plus souvent lors de mes ateliers avec ces familles.”
Une vision et une conscience de la parentalité
Séquestré entre les murs du devoir conjugal, parental ou professionnel, l'individu néglige ses propres besoins. Dans le pire des cas, il s'oublie. Une réalité récurrente et inacceptable selon Maite Mai : “Il faut revenir à ce que nous sommes réellement et saisir cette liberté qui nous appartient. Il faut être capable de donner la couleur que l'on veut à nos journées, la forme que l'on veut. Et si l'on est en couple, il s'agit d'être dans la cocréation.” Un exercice que la coach de vie reconnaît ne pas être toujours évident, mais qui justement se travaille et s'apprend. “Il faut se laisser le temps et le rythme qu'il faut. Aujourd'hui, les gens se précipitent. Ils aimeraient que tout soit tout rose. Une pression largement accentuée par les réseaux sociaux, qui nous laisse miroiter que le couple parfait, ou la famille parfaite, ressemble à tel ou tel standard.”
Et face à cette société culpabilisante et moralisatrice, Maite Mai incite à la prise de conscience : “Il faut faire attention aux effets de mode et toujours se rappeler que les solutions tiennent surtout au cadre que l'on instaure. Mettre les enfants dans les nouvelles écoles de type Montessori, pourquoi pas, mais à condition de suivre assidument l'apprentissage de son enfant. Concernant les écrans, à savoir s'il faut interdire ou pas ces divertissements, je pense qu'il faut tout simplement être dans la bonne mesure. Il y a un temps pour tout, et lorsque vient le temps en famille, il doit être de qualité. C'est ça l'essentiel !” Et lorsque l'on parle d'éducation bienveillante, la jeune femme n'hésite pas à mettre le holà : “C'est une notion avec laquelle j'ai pris du recul, préférant aujourd'hui parler d'éducation en conscience. La bienveillance suppose que l'on sait ce qui est bon pour son enfant, hors ce n'est pas toujours le cas. Par l'éducation en conscience, il s'agit d'être davantage à l'écoute.”
Des ateliers pour favoriser l'éveil
Afin d'aider ces familles en quête d'équilibre, Maite Mai propose dans la vallée de Hamuta des ateliers de rencontre, de partage, dans une atmosphère propice au relâchement. Des séances en groupe, en famille ou individuelles, qui permettent à chaque individu de renouer avec sa propre vérité : “Ce que je fais bien comprendre aux gens qui viennent me voir, c'est que je ne suis pas là pour leur dire ce qu'ils doivent faire. Hélas, la société nous a appris à toujours aller chercher la solution chez l'autre et c'est là le problème. Mon travail, à moi en tant que coach, c'est de leur faire réaliser ce monde des solutions qui est en eux.” Et comme le dit si bien la jeune femme, il n'y a aucune sorcellerie là-dedans. Les ateliers ayant essentiellement pour but de donner et libérer la parole à ces parents dont les pansements émotionnels ne suffisent plus.
Entre les réseaux sociaux et la vraie vie, il y a souvent un fossé. Pourtant, ces plateformes numériques dictent de nos jours l'ensemble de nos représentations collectives. Sources continues d'information, ces dernières ont pour habitude de lever le voile uniquement sur certains aspects de la vie courante, passant ainsi à côté de l'essentiel : la réalité. Car loin de l'idéal “facebookien” se trouvent les challenges quotidiens de la vie professionnelle, de la parentalité ou encore de la vie de couple, pour ne citer qu'eux. Et là, plus moyen de se cacher derrière un clavier et de prétendre quoi que ce soit. Une désillusion qui peut parfois mener à de sérieux conflits, intérieurs d'une part, mais également au sein de la cellule familiale. Après tout, il n'existe aucune école pour ces choses-là et chaque individu se retrouve livré à lui-même, condamné à apprendre sur le tas. Un constat fait également par Maite Mai, coach de vie spécialisée dans les interactions au sein du foyer, qui refuse aujourd'hui de rester les bras croisés.
“Je pense sincèrement, et sans jugement, qu'aujourd'hui, la plupart des gens portent des masques”, explique Maite Mai, pour qui chaque individu vit du mieux qu'il peut avec son expérience et ses traumas. “C'est un réflexe humain que l'on pratique tous mais qui veut dire qu'une seule chose : on se ment à soi-même. Et c'est une souffrance pour beaucoup de gens.” Et pour la jeune femme, hors de question de tergiverser quant aux origines de ce mal-être : “On se dit tous qu'il faut travailler dur aujourd'hui pour pouvoir financer les études de nos enfants plus tard, ou encore qu'il faut consacrer du temps à son foyer par exemple, etc. Mais la réalité, c'est que quand on rentre du travail, on est fatigué et on a besoin de repos. Donc par facilité, pour pouvoir être tranquille, on donne les écrans à nos enfants ou, dans le pire des cas, on les gronde alors qu'ils n'ont rien fait. En somme, nous exigeons beaucoup de nous-mêmes et de notre entourage sans pour autant installer le contexte et le climat adéquat. C'est vraiment ce qu'il ressort le plus souvent lors de mes ateliers avec ces familles.”
Une vision et une conscience de la parentalité
Séquestré entre les murs du devoir conjugal, parental ou professionnel, l'individu néglige ses propres besoins. Dans le pire des cas, il s'oublie. Une réalité récurrente et inacceptable selon Maite Mai : “Il faut revenir à ce que nous sommes réellement et saisir cette liberté qui nous appartient. Il faut être capable de donner la couleur que l'on veut à nos journées, la forme que l'on veut. Et si l'on est en couple, il s'agit d'être dans la cocréation.” Un exercice que la coach de vie reconnaît ne pas être toujours évident, mais qui justement se travaille et s'apprend. “Il faut se laisser le temps et le rythme qu'il faut. Aujourd'hui, les gens se précipitent. Ils aimeraient que tout soit tout rose. Une pression largement accentuée par les réseaux sociaux, qui nous laisse miroiter que le couple parfait, ou la famille parfaite, ressemble à tel ou tel standard.”
Et face à cette société culpabilisante et moralisatrice, Maite Mai incite à la prise de conscience : “Il faut faire attention aux effets de mode et toujours se rappeler que les solutions tiennent surtout au cadre que l'on instaure. Mettre les enfants dans les nouvelles écoles de type Montessori, pourquoi pas, mais à condition de suivre assidument l'apprentissage de son enfant. Concernant les écrans, à savoir s'il faut interdire ou pas ces divertissements, je pense qu'il faut tout simplement être dans la bonne mesure. Il y a un temps pour tout, et lorsque vient le temps en famille, il doit être de qualité. C'est ça l'essentiel !” Et lorsque l'on parle d'éducation bienveillante, la jeune femme n'hésite pas à mettre le holà : “C'est une notion avec laquelle j'ai pris du recul, préférant aujourd'hui parler d'éducation en conscience. La bienveillance suppose que l'on sait ce qui est bon pour son enfant, hors ce n'est pas toujours le cas. Par l'éducation en conscience, il s'agit d'être davantage à l'écoute.”
Des ateliers pour favoriser l'éveil
Afin d'aider ces familles en quête d'équilibre, Maite Mai propose dans la vallée de Hamuta des ateliers de rencontre, de partage, dans une atmosphère propice au relâchement. Des séances en groupe, en famille ou individuelles, qui permettent à chaque individu de renouer avec sa propre vérité : “Ce que je fais bien comprendre aux gens qui viennent me voir, c'est que je ne suis pas là pour leur dire ce qu'ils doivent faire. Hélas, la société nous a appris à toujours aller chercher la solution chez l'autre et c'est là le problème. Mon travail, à moi en tant que coach, c'est de leur faire réaliser ce monde des solutions qui est en eux.” Et comme le dit si bien la jeune femme, il n'y a aucune sorcellerie là-dedans. Les ateliers ayant essentiellement pour but de donner et libérer la parole à ces parents dont les pansements émotionnels ne suffisent plus.